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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 You can run but you can't hide ➹ HERMES

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Diane Moon
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Diane Moon

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________________________________________ 2018-09-18, 12:51



"You can run but you can't hide"

are we the hunters or are we the prey ?


La traque était un exercice qui demandait à la fois patience et discrétion. Autrement dit, c’était un travail que je me devais d’exécuter seule. Apollon ainsi qu’Athéna avaient tous les deux mentionnés avoir revu Hermès. Wilson, n’avait pas été le seul à venir de cet autre monde, je le savais pertinemment. J’avais dans un premier temps, simplement mémorisé et mit l’information de côté. J’avais besoin de temps pour réfléchir concrètement à comment réagir. Nous, n’avions jamais été proche lui et moi. Celui d’ici du moins. J’ignorais quelles avaient pu être les relations qu’ils avaient pu avoir là-bas avec cette autre Artémis. Avaient-ils le même genre de relation que j’entretenais avec Hadès et Héphaïstos ici, ou bien était-ce la même que j’avais eu avec celui d’ici avant son décès? Il y avait bien trop de questions que je me posais, et beaucoup trop d’inconnues, pour que je me lance tête baissée dans des recherches. Néanmoins, quelque chose avait piqué mon intérêt. En effet, mon frère avait admit avoir mentionné Peggy, lors de leur rencontre. Je savais, qu’elle avait également existé de l’autre côté mais d’une manière différente. Et j’avais aussi appris, qu’elle avait fait partis des victimes. Si cela m’avait fait l’effet d’une chape de plomb dans le ventre, lorsqu’il m’en avait parlé, je m’étais « consolée » en me disant, que la nôtre était là et en bonne santé.

Loin de moi l’idée, de me mêler de ce qui ne regardait aucunement néanmoins, j’admettais que la situation semblait avoir suffisamment duré. Et comme Apollon ne semblait pas décider à prendre le minotaure par les cornes, c’était donc à moi que cette tâche incombait. Fuir, n’était jamais une solution. Nous, ne demandions pas à Hermès, de venir se plonger à bras le corps dans tous les nombreux problèmes de cette famille -surtout qu’il évite. Néanmoins, essayer je ne sais pas. De nous donner une chance. La situation, n’était pas forcément simple de nôtre côté non plus. J’ignorais comment, se sentait Héra vis a vis de cela. Nous, n’avions pas eu le loisir de parler depuis son retour. Je me fit d’ailleurs une note mentale la concernant. Essayer, de reprendre les choses où elles étaient avant que nous ne la pensions morte, me paraissait une idée à creuser.

Mais pour l’heure, ce n’était pas de Héra dont il était question. Je garderais donc ce projet pour plus tard. Mon idée, était au moins, de tâter le terrain concernant Peggy. Je m’étais beaucoup occupée d’elle, après le décès de « notre » Hermès. Elle vivait à la maison, jusqu’à l’an dernier où elle avait finalement décidé de voler de ses propres ailes si je puis dire. J’admettais que par moment, je pouvais être une vrai mère poule. Je l’avais été pour Hippolyte, à l’époque où elle était encore là et ce serait mentir que de dire que je ne l’étais plus pour Peggy. Je veillais de loin, mais je veillais quand même. Sans doute, était-ce toutes les pertes accumulées ces dernières années, qui ne pouvaient m’empêcher de rester constamment vigilante quant à l’état des miens.

On ne traque pas, en une seule fois. Surtout lorsqu’il s’agissait d’une proie qui se mouvait sans arrêt. J’avais écouté attentivement les récits de mon frère et de ma sœur, pour pouvoir commencer à réfléchir au meilleur moyen de m’y prendre. Car l’idée, était de lui révéler ma présence qu’au tout dernier moment. C’était ce qui différenciait un bon d’un mauvais chasseur.

J’avais finit par le localiser en Asie, plus précisément en Chine. Ce qu’il faisait là-bas, je l’ignorais. Quoi qu’il en soit, je n’avais pas perdu une minute, avant de me téléporter là-bas également. Pour le reste, il me suffisait simplement de laisser mes « dons » divins prendre le relais. Nous étions tous capable de sentir une aura. La pister, et la traquer en revanche, relevait plus d’aptitudes personnelles. Je me faisais d’ailleurs un devoir de les entretenir tous les jours. L’avantage d’habiter à proximité de la forêt. Il me suffisait de passer le portail de la maison, et j’y étais. De plus, mes expéditions dans les bois, étaient également un très bon entraînement pour les chiens.

Avançant, tranquillement, j’en profitais pour me mêler à une foule de touriste le tout avec la plus grande discrétion. Je n’attirais pas autant l’attention qu’Apollon. Sa manie d’attirer les foules, m’avait toujours autant étonné qu’exaspéré. C’était sans doute pour cela, en dépit de tout mon amour pour lui, que j’avais par moment besoin de solitude. J’appréciais la tranquillité, et la discrétion. Ne pas voir les gens se retourner sur mon passage, n’avait jamais été une source d’agacement pour moi. Je n’enviais pas cette capacité chez mon frère. Je lui enviais sa sociabilité, et très certainement le fait qu’il ai des allures de géant avec sa taille. C’était injuste, que je n’atteigne même pas le mètre soixante-dix -pour un misérable centimètre. Alors, qu’il avait largement dépassé le mètre quatre vingt-dix. Balayant ces réflexions inutiles de mon esprit, je me concentrais à nouveau sur ma tâche actuelle.

Je retins de justesse, un reniflement condescendant en voyant les touristes se ruer dans une échoppe, indiquant soit disant vendre des produits typiquement du pays. Un piège grossier, pour ce genre de nigauds. Attrapant discrètement, un pot d’onguent sensé contenir des ingrédients totalement naturel et fait de manière artisanal, je l’ouvris avant de le sentir rapidement. A mon humble avis, le gingembre et l’écorce de bambou qui en faisait la composition selon ce qui était indiqué sur la boite, ne devaient même en tout et pour tout n’être que 10 % à eux deux des ingrédients utilisés. Néanmoins, je n’eus pas le temps de me pencher plus longtemps sur la question, et d’exprimer verbalement mon mépris pour ce genre de pratique, puisque je sentis à nouveau, l’aura que je traquais. Quittant, la boutique et par la même occasion le groupe de touristes, je me hâtais afin de ne pas perdre la piste d’Hermès. Finalement, je l’aperçus dans une autre ruelle, faite de marchand ambulant, vendant tout un tas de produits -dont énormément de contrefaçon :

- Rassure moi, dis-je alors que je le discernais de dos, prendre ce qui ressemblait à une statuette de dragon faite en ivoire tu es au courant que c’est du toc et c’est bien pour cela que tu envisage éventuellement de l’acheter ?

Adossé nonchalamment, au mur je jetais un regard noir à la statuette, comme si le simple fait de la regarder pouvait la réduire en miette. Ce n’était peut-être pas du vrai ivoire, mais cela avait tout de même une certaine tendance à me mettre en colère, lorsque je voyais des gens persuadé qu’il s’agissait de quelque chose d’authentique, acheter ce genre d’artefact. Avaient-ils la moindre idée de ce que le braconnage avait comme répercussion sur la faune ? Évidemment que non, sans quoi ils n’achèteraient pas ce genre d’objet.


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________________________________________ 2018-09-20, 12:53

“ Personne n'a le droit de perdre une soeur. Sauf quand on a le droit à une seconde chance...”







Hermès sortit d’une boutique, sa casquette bien sur ses yeux. Même si le geste était ridicule, et ne permettait absolument de cacher son aura, au moins, cela ne lui donnerait pas confirmation de son identité… C’était ridicule, mais c’était tout ce qu’il avait. Plusieurs fois, depuis quelques temps, il avait cru sentir l’aura d’Artémis. La déesse de la chasse était une pisteuse hors pair dans son monde, et il ne douta pas un seul instant de ses capacités dans ce monde là également…
Cependant, il se devait de fuir. Car même si ce n’était pas la même Artémis qu’il connaissait, elle devait être tout aussi… Hargneuse. Il savait qu’elle n’abandonnerait pas, mais le dieu messager voulait absolument lui rendre la tâche plus complexe. Aussi, il avait choisi de se rendre dans un des endroits les plus peuplés au mètre carré de la planète. Déambulant dans les échoppes, il crut percevoir l’aura de la déesse s’approcher. Tournant la tête, comme une proie traquée, il continua sa route parmi la foule sans rien dire. C’était extrêmement difficile de savoir si elle était là… Il aurait du se téléporter. Mais il savait qu’elle l’aurait suivi. En fait, même s’il ne faisait que s’échapper, à chaque fois il savait qu’elle était un peu plus proche…
Décident d’oublier ça quelques instants, il s’arrêta proche d’un marchand, qui, assit et se basculant sur une chaise en bois, le toisa de haut en bas. Plusieurs statuettes d’ivoires étaient posées ça et là. En s’approchant, Hermès remarqua d’un premier coup d’oeil qu’il s’agissait d’un faux. Sa mâchoire se contracta un instant. Faux ou pas, ce stupide marchand véhiculait toujours le même message. Du sang d’êtres vivants innocents, pour le plaisir des yeux de l’homme. Se saisissant d’un statuette au hasard, il se tourna vers le marchand, qui ne lui adressa même pas la parole.

« Combien pour celle-ci ? » déclara-t-il dans un mandarin parfait.

L’homme l’observa. Savait-il à cet instant même qu’il avait affaire à un connaisseur. Certainement, car le prix qu’il en demanda fut bien en dessous d’une véritable statuette en ivoire. Les sourcils froncés, il se demanda même si ce n’était pas le moment d’apparaître au grand jour. De détruire cette immondice qui se faisait appelé « Marchand ». Il avait été le Dieu des marchands. Ils avaient prié, pour qu’il lui vienne en aide, et parfois, il était apparu. Il avait appris à identifier les honnêtes et les malhonnêtes… Mais visiblement, ce monde était conçu sur le même modèle que le sien. Après tout, peut être que l’humanité, quel que soit le monde sur lequel elle était, méritait ce qui lui arrivait.
Artémis.
Il avait senti son aura apparaître subitement derrière lui. La chasse était finie. Il n’y avait plus d’échappatoire. Son monologue intérieur sur les marchands, et les valeurs humaines des peuples de ce monde l’avait… Retardé. Mais elle attendrait. Sans lui répondre, il jeta la statuette au milieu des autres, et elles s’éclatèrent en mille morceaux à ses pieds. Le marchand se leva de sa chaise, mais trop tard, Hermès avait déjà sorti une liasse de Yenns de la poche intérieure de son costume qu’il jeta sur la table au milieu des morceaux sans rien ajouter d’autres que :

« Trouve toi une autre activité, idiot. »


L’homme se saisit de la liasse, compta, et s’en alla. Laissant le stand brisé, qui ne l’intéressait plus. Epoussetant son costume et se tournant vers sa sœur, Hermès réajusta ce dernier, pour paraître élégant.

« Si, et je viens d’acheter le stand. Tu le veux ? Il est à toi ! »
dit-il en souriant.

Les yeux pétillants de malice, il s’avança vers sa sœur. Elle semblait tellement plus… Belle. Elle n’était pas marqué par la guerre, ni par la survie. Elle était à l’image d’Apollon, son jumeau. Hermès quand à lui, ne savait même pas s’il devait la serrer dans ses bras, comme il l’avait fait avec Apollon ou juste s’agacer d’avoir été suivi de la sorte. Levant la main, il hésita à lui caresser la joue dans un signe d’affection profond. De l’autre côté, il aimait énormément Artémis. Mais elle était morte, et ça lui avait brisé le coeur. Finalement, il ne lui toucha pas la joue, et sa main se tendit en un doigt un peu accusateur. Un ricanement enfantin et moqueur plus tard, il déclara :

« Je vois que même dans ce monde, tu ne perds aucune occasion de réussir tes entrées ! Charmante la partie de chasse. J’ai beaucoup aimé. J’aurai du m’envoler, dans un endroit inaccessible pour toi ! Mais tu m’aurais retrouvé n’est ce pas ? C’est dans ta Nature, de traquer pour comprendre. Tu m’as beaucoup manqué. Même si tu n’es pas la même… C’est très troublant d’ailleurs. Qu’est ce que tu me veux ? »

Soeurette ? La blondasse ? Pas d’abord. Ce n’était pas la même, et il ne pouvait pas se permettre d’agir ainsi avec cette Artémis là pour le moment. Comme l’animal sauvage, elle était très méfiante…


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________________________________________ 2018-09-23, 23:30



"You can run but you can't hide"

are we the hunters or are we the prey ?


Je l’avais regardé s’occuper du stand légèrement étonnée. Ce n’est pas le genre de comportement que j’aurais attendu de la part d’Hermès. Mais encore une fois, nous étions presque des étrangers celui d’ici et moi. Quant à ce « nouvel » Hermès, il avait vécu d’autres choses. Aussi, n’avais-je à la réflexion, pas vraiment de base sur laquelle me positionner quant à ses habitudes. Néanmoins, je n’allais pas m’en plaindre. Un marchand de statuette, aussi fausse soit-elles en moins, n’était nullement pour me déplaire. C’était en partie pour cela que je n’aimais pas trop l’Asie. Les réglementations, n’étaient pas les mêmes et la préservation des espèces terrestre ou marmite, tout comme celle de l’environnement n’étaient aucunement les préoccupations premières des gouvernements.

Haussant un sourcil le voyant lever un indexe accusateur dans ma direction, je haussais légèrement les épaules avec un léger sourire lorsqu’il mentionna mes entrées, avant qu’il ne me demande ce que je faisais ici, notant l’information sur l’autre Artémis dans un coin de ma tête. Je ne cherchais pas forcément à en savoir plus sur elle. C’était suffisamment perturbant de savoir, qu’il y avait une personne me ressemblant et portant exactement le même prénom que moi. Je ne souhaitais pas, me renseigner. Pas de manière personnelle du moins. Mais, je pouvais comprendre qu’il exprime le besoin d’en parler et d’effectuer des comparaison

- Je suis une chasseresse dis-je posément. Comme tu l’as si bien dit, la traque c’est dans ma nature. Et c’est d’autant plus utile pour retrouver la trace des fuyards.

Enfin, quand je le voulais bien. Je ne m’amuserais certainement pas à traquer Poséidon dans le but de le retrouver et ce même si l’on me payait pour le faire. Je grimaçais rien qu’a cette idée. Avant de reprendre la parole :

- Figure toi, qu’un petit oiseau m’a dit que tu avais prit contact avec Peggy. Alors, je suis venu m’assurer de cela moi-même.

Ce n’était peut-être pas tout a fait exacte. Oui, Peggy était bel et bien le déclencheur de tout cela. Mais, il y avait autre chose. J’avais la ferme intention de le ramener par la peau du cou, s’il le fallait direction Storybrooke. S’il y avait une chose nous différenciant avec Apollon, c’était que contrairement à lui, j’étais tout sauf laxiste. Et, je ne tombais également pas dans le même genre de piège que lui. J’étais bien plus méfiante, et analysait bien plus la situation. Lui, il était plutôt du genre fonceur malheureusement. Et par moment, cela lui jouait des tours.

- Plus sérieusement, tu compte passer le reste de ta vie à fuir ? Ce n’est pas une solution, et tu peux me croire c’est une experte qui t’en parle. En ce qui concerne le fait d’ignorer les problèmes et de jouer à l’autruche je suis championne du monde.


Je songeais, d’ailleurs à la « fameuse » Vérité. Si elle n’avait pas touché, la ville ainsi que la citée j’aurais probablement passé encore de longues années à ignorer ma situation avec Pitch, me bercant d’illusion en me répétant, que le temps ferait son affaire. C’était stupide bien entendu, le malaise entre nous, n’allait pas disparaître du jour au lendemain. Pas si j’avais continué à bêtement me voiler la face. Quand il s’agissait de ce genre de sentiment, je n’étais pas la plus douée des personnes existantes. J’avançais en aveugle, ignorant trop de choses, pour pouvoir être complètement à l’aise dans ce domaine. Et je n’osais pas aller demander des conseils à Aphrodite. Probablement serait elle, heureuse que je vienne la solliciter, mais j’avais toujours une certaine réserve. Déjà, je ne voulais pas aller lui lancer mon « bonheur » en pleine figure. Pas après, ce qu’elle m’avait confié la dernière fois. Et ensuite...Ma sœur avait une vision des choses toute autre que moi, et je n’étais pas certaine de pouvoir appliquer ses conseils à la lettre.

- Écoute, je ne peux pas prétendre comprendre exactement ce que tu vie. Néanmoins, je sais que ça ne doit pas être facile pour toi.


C’était un euphémisme en réalité. Mais, j’étais meilleur meilleur empathe, qu’oratrice. Ce genre de chose, entrait plus dans le domaine d’Apollon. Il avait une telle aura, que tout le monde l’écoutait. Moi, j’étais plus la diplomate de la famille -ou la maman des fois je me posais réellement la question. J’aurais pu sonder ses émotions, et essayer à partir de là, de voir comment je pouvais construire mon discours. Mais, je trouvais cette méthode un brin trop intrusive à mon goût. Et tout comme, je n’aurais pas aimé que qui que ce soit le fasse -hormis peut-Apollon, mais il s’agissait là d’une toute autre histoire. Je m’abstenais de le faire aux autres.

- Que tu n’ai pas envie de t’établir sur Olympe, cela je peux le comprendre. Et d’ailleurs, je ne suis pas là non plus, pour te demander de prendre absolument part à nos affaires. C’est suffisamment compliqué ainsi, si on devait tout t’expliquer tu serais complètement perdu, et ce n’est pas ce que je vise. De plus, ce serait profondément hypocrite de ma part, de te demander de venir sur Olympe, alors que je la considère moi même pas comme étant mon « chez-moi ».

Trop de souvenirs, mauvais pour la plupart. J’y passais la moitié de mon temps, mais je ne considérais pas pour autant la cité comme ma maison. Apollon, aurait aimé que ce soit ainsi. Comme une sorte de colocation géante je suppose. Mais, ce ne serait jamais le cas. Seul un petit pourcentage de personne y résidait, et c’était peut-être mieux ainsi.

- Simplement…Essaye de nous donner une chance. Je me doute bien que nous ne pourrons jamais remplacer, ceux que tu as perdu. Mais on ne demande qu’a prendre un nouveau départ.

J’ignorais comment, présenter la chose. Je ne voulais faire passer aucun des deux côtés pour des égoïstes. Ce n’était pas mon intention, tout ce que je demandais, c’était simplement d’essayer d’avancer ensemble. Il avait perdu des êtres chers, mais il en était de même pour nous. Et, seule l’unité, nous permettrait d’affronter toute celles à venir. Je ne souhaitais, simplement pas qu’il soit mit à l’écart. Qu’il se sente mal aceullit, chez nous. Mais était-ce réellement ma place de demander une telle chose ? Je ne pouvais pas comparer ce qu’il avait vécut à ce que nous vivions ici. Les choses d’après les dires d’Apollon étaient bien trop différentes.

- Nous, ne sommes pas parfait, je ne prétends pas le contraire. Mais on essaye simplement, de t’intégrer. On a pas envie que tu te sente mis à l’écart.

Je pinçais les lèvres, indécises. J’avançais une fois de plus en terrain inconnu, et Gaïa seule savait a quel point je détestais cela. J’avais l’impression d’être parfaitement ridicule en plus d’être totalement inutile. J’aurais dût mieux préparer les choses. Mieux analyser ma cible à distance, étudier un peu plus son comportement. Sauf qu’Hermès n’était pas un animal que je chassais. Hermès, était l’un des nôtres, ou du moins, c’était ce que nous souhaitions. Mais le souhaitait-il lui ? C’était là où résidait tout la question selon moi. Et à cela, je n’avais aucune réponse. Sans était-ce cela qui me frustrait le plus.

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________________________________________ 2018-09-26, 11:36

“ Personne n'a le droit de perdre une soeur. Sauf quand on a le droit à une seconde chance...”







Le monde autour de lui semblait figé. Le Temps était quelque chose de particulièrement, flexible. Quand vous passiez un bon moment, il se compactait pour ne paraître qu’un court instant de votre vie. Quand vous étiez en mauvaise posture, ou dans un mauvais moment, on pouvait le sentir s’étirer, prendre un malin plaisir à vous tirailler. C’était comme ça qu’il voyait les choses. Les gens, autour de lui, semblait au ralenti, alors que Diane le fixait d’un regard intense et profond. Il hésita même à déployer ses ailes, et s’envoler. Là-haut, elle ne le suivrait pas. Là-haut, il était libre.

« Ton… Petit oiseau, t’as plutôt bien renseigné, à un détail prêt. Je n’ai pas eu le courage d’y aller pour le moment. »

Attrapant une pomme sur l’étalage d’à côté sans que le marchand ne le voit, il croqua dedans et la tendit vers Artémis d’un air légèrement accusateur.

« Si tu es championne, alors pourquoi embêter un débutant Diane. »


Avait-elle le même prénom ? Certainement. Apollon se nommait pareil dans ce monde là. Alors Artémis devait avoir le même sobriquet. Lui, avait du se l’inventer en arrivant, car dans son autre monde, il n’avait pas jugé utile d’en avoir, au vu du peu de contact qu’il avait avec le monde des Hommes.

« C’est la crainte, qui me prête ses ailes pour fuir. »


Sur cette mystérieuse parole, il recroqua dans sa pomme, puis regarda autour de lui comme s’il voyait l’endroit pour la première fois de sa vie. Il était de nouveau dans la lune, pensant totalement à autre chose. Au court d’un bref instant, et au vu du regard de Diane, il comprit que la conversation n’était pas terminée.

« Vous n’avez pas besoin de moi. Hier était sans. Aujourd’hui, ma présence n’est pas réellement utile. Je n’ai rien pu faire contre Dolos. Je n’ai rien pu faire contre le Nuage. Crois-tu réellement que je suis… Utile ? »


Le trognon de pomme tomba au sol, à ses pieds. L’observant un court instant, il admira la beauté du tableau. N’importe qui aurait pu dire que c’était sale, de le jeter ainsi au sol. Mais c’était le goudron, qu’il y avait dessous, qui n’avait pas sa place. Relevant la tête avec lenteur vers Diane, quelques larmes perlèrent, et sa gorge se serra. Essuyant d’un revers de manche, comme un enfant, il répondit néanmoins avec une voix plus mature.

« J’ai tout perdu. Il ne me reste rien, hormis un frère qui est aveuglé par une utopie, que je vais essayer de ramener à la raison. Je pense que ce n’est pas votre objectif, vous voulez l’éliminer, j’en suis convaincu, j’ai vu ce qui arrivait aux personnes de son genre dans l’histoire de votre monde. La seconde chance n’est pas en option. »


Ses mots étaient durs. Ils étaient même agressifs. Car c’était sous-entendu qu’il ne les considérait pas comme des frères. Mais à quoi s’attendaient-ils ? Qu’il soit ravi d’avoir l’occasion d’avoir une seconde chance, une seconde vie, dans un nouveau monde où tout semblait plus clair, plus lumineux ? C’était beaucoup complexe. Il devait s’expliquer là dessus.

« Je… C’est complexe. Vous êtes aussi nouveaux pour moi que je le suis pour vous. Je ne connais rien de vous, j’ai l’impression de vous connaître, mais quand je vous vois, j’ai l’impression d’avoir des étrangers en face de moi. L’étranger. C’est ce que je suis, c’est ce que signifie le prénom que j’ai choisi. Wallace. Je ne demande qu’un peu de Temps. Je… Je suis désolé. »


Détournant les yeux, il n’osa pas la regarder. Il l’avait vu mourir, il avait vu le déclin d’Olympe, la diminution des Dieux, la Destruction du Nuage. Son coeur était lourd, et la voir ainsi, agir de façon si similaire à l’Artémis qu’il avait connu le rendait triste. Extrêmement triste même.
Soudain, à la vitesse d’un rapace qui tourne la tête vers une proie, ses yeux fixèrent les siens, pour essayer d’y lire. C’était différent, il y avait quelque chose d’autre. Un chagrin enfoui également. Au final, Hermès estima qu’ils étaient semblables, peut être même que sa confiance en elle finirait bien plus grande qu’en celle de sa sœur de l’autre monde.

« Je vais considérer ta proposition. »
dit-il finalement. « Mais je ne peux rien te promettre. »

Ses yeux toujours dans les siens, ses sourcils se froncèrent.

« Mais toi, dit moi un peu, Artémis, qu’est ce qui t’as rendu si forte et si triste à la fois ? Tu sembles avoir transformer un chagrin en une force. J’aimerai comprendre. »


C’était la première chose qu’il avait compris en la voyant. Fondamentalement et de Nature, c’était la même que celle qu’il avait connu. Mais une tâche de malheur et de chagrin ancien était dans ses yeux, ça il en était persuadé. C’était ça qui le rendait malheureux. Ils étaient semblables, mais n’avaient pas évolués de la même manière, les rendant au final, comme des étrangers.

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________________________________________ 2018-09-27, 12:18



"You can run but you can't hide"

are we the hunters or are we the prey ?


J’avais froncé les sourcils, lorsque je l’avais entendue m’appeler par mon nom d’emprunt. Deux théories, concernant la connaissance de ce nom. Soit, Apollon l’avait employé devant lui. Soit, cette autre Artémis, s’appelait également ainsi. Et, je n’étais pas certaine d’apprécier cette idée. « Diane » avait toujours été comme une sorte de surnom. Un nom que seule, les amis et la famille pouvaient employer. Et lorsque je parlais de famille, je ne parlais pas nécessairement de l’ensemble des dieux. Je, n’avais autorisé Hadès à m’appeler ainsi que très tardivement. De plus en plus, il était devenu comme une sorte de second prénom, un symbole d’émancipation. Je n’avais rien contre mon nom de naissance. Mais, le fait de me faire appeler, par le nom que je m’étais choisit, avait une signification toute particulière pour moi. Je, ne m’accrochais plus au passé. Ni à une quête futile d’identité. J’avais vu qui était réellement Mnémosyne, en début d’année. Et même, si elle n’était plus de ce monde aujourd’hui. Je, ne pouvais lui pardonner de m’avoir utilisé comme un vulgaire pion. Ce, n’était pas la mère « aimante » que l’on m’avait décrite. Celle qui avait tout fait pour nous protéger mon frère et moi soit disant. Et, je savais qu’en définitive nous étions deux personne différente. Nous n’avions rien en commun, et je n’aurais certainement jamais été ce genre de mère. Pour rien au monde, je n’aurais volontairement mit Phobos en danger de son vivant. J’avais au contraire, tout fait pour le protéger.

J’avais laissé Hermès, exprimer ses sentiments sans broncher, restant toujours très calme et ce malgré la désagréable impression d’avoir un marteau piqueur dans le crâne. L’empathie avait ce côté désagréable. Devoir être la seule déesse capable de ressentir des maux de tête, était un « luxe » que j’aurais bien volontiers échangé avec n’importe qui d’autres. Pour un peu, j’aurais rit, lorsqu’il m’avait avoué juste un peu avant, lorsqu’il avait mentionné la crainte. C’est toujours la crainte, qui nous pousse à nous éloigner des autres. Et il, était beaucoup plus facile de les laisser penser que vous étiez partis en « vacances » plutôt que d’avouer la vérité : J’avais fuis. Cette révélation nous avait tous sonné, et je n’avais pas su comment réagir. Comment bien soutenir ma famille. Ce que j’aurais pu dire à Aphrodite, pour la réconforter. J’avais été totalement dépassé par les évènements et j’avais fuis les miens. Mais, je m’étais faite une promesse alors, que je m’étais éloignée de Storybrooke, pour la première et dernière fois : à l’avenir je me montrerais forte.

- Pas de seconde chance tu dis ? Pourtant, il me semble qu’Athéna est toujours bien vivante. Néanmoins si tu veux te lancer à la poursuite de Dolos, libre à toi. Comme tu l’as si bien fait remarqué il s’agit de ton frère.

Mon ton bien que calme, était cassant. J’employais, ses mots les retournants contre lui. Si Hermès, considérait Dolos comme étant son frère libre à lui. Pour ma part, il l’était encore moins que l’avait été celui d’ici. Apollon, ne savait jamais comment présenter la situation, à des tierces personnes lorsqu’il parlait de lui. Il le présentait comme l’un de nos frères, parce que c’était le dénominatif le plus facile. Si, j’étais à ses côtés, je le corrigeais. Il, n’était pas notre frère. Celui d’Athéna à la rigueur. Mais, il ne valait pas mieux que Zeus ou Poséidon à mes yeux. Alors non, pour moi il ne méritait pas de seconde chance. Et il ne faisait rien, non plus pour la vouloir.

- Tu ne peux pas sauver, quelqu’un qui ne souhaite pas l’être
dis-je d’un ton lointain.

Mon regard se perdit dans la vague, je n’étais plus vraiment en train de parler de Dolos. Et, je n’étais plus vraiment en train de converser avec Hermès. La date, approchait. Pourtant, j’ignorais laquelle précisément devais-je considérer comme étant celle de sa perte. Halloween ou bien Thanksgiving ? Secouant la tête, je préférais revenir là-dessus plus tard, et demander à son père ce qu’il préférait. En dépit, de toute l’affection éprouvé pour mon fils. Il, n’avait jamais souhaité être sauvé. Il voulait que cela s’arrête. C’était tout. Et, avec le décès de Pan. Ma dernière chance de savoir s’il avait trouvé un minimum de paix, s’était définitivement envolée en fumée.

Le silence s’installa, suite à sa question. Chaque seconde, semblait durer des heures. Mais, je ne savais pas par quoi commencer. La guerre ? La perte de mes chasseresses ? La séparation avec Apollon ? Il s’était passé trop de choses pour nous. Et si Hermès, pensait être arrivé dans un monde où tout était bien plus lumineux il s’était fourvoyé. Notre destin, semblait scellé, quoi qu’il advienne il semblerait que le Ragnarök soit inévitable. Ma foi en l’avenir, vacillait un peu plus. J’avais cru mourir la première, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Et cette pensée me dévastait, car si Apollon mourrait, tout ce qui resterait de moi serait une coquille vide. On ne peu pas perdre la moitié de son âme, et continuer à vivre. C’est comme si l’on mourrait, sauf qu’on ne l’est pas. On vie mais à moitié.

- Je, ne sais pas ce que les autres t’ont raconté mais ce monde est loin d’être utopique. Il, n’y a peut-être pas eu tout ce qu’il s’est passé chez toi. Mais, je suppose que cela arrivera tôt ou tard. Le Ragnarök, la fin de toute chose. Voilà, ce qui nous attends. Tu as peut-être perdu des êtres chers, des personnes auxquelles tu tenais. Mais nous aussi, nous en avons perdu. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter je le crains. Tu veux savoir, pourquoi je suis triste ? Pourquoi, j’ai choisis de transformer mon chagrin en force ? Parce que j’ai moi aussi perdu des personnes auxquelles je tenais. Je, ne sais pas comment était ton Artémis. Mais, en dépit du chagrin, éprouvé à chaque fois. Je choisis de me relever et de continuer à me battre. Me morfondre ne les fera pas revenir. Et surtout, j’ai des gens qui comptent sur moi : une famille, et des amis. Des gens qui m’aiment et que j’aime. Et pour eux, je ne cesserais jamais de me battre.

Des pertes, des désillusions. Chacun de nous y avait droit. Nous, n’étions pas tous égo devant ce genre de choses. Mais l’amour, porté aux miens me donnait la force nécessaire de me relever. Cela et Apollon. Je, ne pouvais pas le laisser seul à la tête d’Olympe. Je me devais d’être toujours présente à ses côtés. D’être autant son pilier qu’il était le mien. Je me devais de relever lorsqu’il flanchait, d’être l’épaule sur laquelle il pleurait, lorsqu’il en avait besoin. Et d’être toujours, d’un soutien sans faille pour lui. Quoi qu’il décide, quoi qu’il fasse, je serais éternellement à ses côtés. Nous, nous étions fait une promesse. Celle de rester ensemble, pour toujours et à jamais. Alors, je resterais fidèle à mes vœux.

- L’important, n’est pas de savoir, si tu seras utile ou pas. L’important, est de savoir si tu as envie de nous considérer comme ta famille ou non. De savoir, si tu es prêt à affronter ta crainte pour prendre un nouveau départ. Ou si tu préfère fuir à tire d’aile jusqu’à la fin de ta vie. La décision t’appartient Hermès. Mais, ne nous condamne pas pour refuser de te laisser de côté, comme si tu n’avais aucune importance à nos yeux.


Sans rien rajouter, de plus je lui tournait le dos, afin de me diriger vers une étale proposant, plusieurs variété de thé. Je savais, au premier coup d’œil qu’il s’agissait cette fois-ci de quelque chose de bien. M’adressant à la vendeuse en mandarin, j’en profitais pour refaire un peu le plein, variant entre les saveurs préférés d’Athéna, Apollon et moi-même. Déposant, le montant totale en Yuan, je la remerciais, avant de faire disparaître mes achats, dans mon sac en bandoulière.

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________________________________________ 2018-09-28, 14:20

“ Personne n'a le droit de perdre une soeur. Sauf quand on a le droit à une seconde chance...”






La pique d’Artémis lui fit comme l’effet d’un pieux de glace lancé en plein coeur. Mais après tout, il l’avait bien mérité. Il l’avait même cherché. C’était ce qu’il voulait au fond de lui. Vivre ne parjure. Il en était certain. Dans l’autre Monde, il avait laissé Zeus s’installer. Il avait laissé Dolos sombré dans sa folie, au mépris des règles qui régissaient les dieux. Ici, il avait une seconde chance, et il était en train de la raté, en fuyant, comme d’habitude. Ses points se serrèrent et son visage se renferma. Il était à la limite de la repousser, et de s’en aller. Mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? Errer, sans but et sans soucis, jusqu’à ce que le Destin le frappe à nouveau.

« Vous êtes mes frères, vous êtes ma famille. »

Cette phrase avait été prononcé comme une certitude. Lui même essayait de s’en convaincre. Mais s’était réellement complexe. Comment se faisait-il que plusieurs mondes existent, et que différentes versions d’eux même étaient là… Et surtout, combien y en avait-il ? Faisant un geste de la main, comme pour chasser cette pensée, il s’avança vers Diane, et lui caressa la joue. Pas comme on caresse un amant, mais vraiment, comme on touche sa sœur. Sa vraie sœur. Observant son visage, il retira finalement sa main et baissa les yeux. Il avait toujours baissé les yeux face à elle.

« Je suis désolé. Mais je suis réellement perdu. Tout semble différent et semblable à la fois. Je me doutais que tu avais vécu plus de chose ici, mais je ne me doutais pas qu’il s’agissait de malheurs réels. Mais maintenant, je te crois. »


Finalement, il osa relever ses yeux verts émeraudes vers elle. On pouvait y lire la détermination, l’envie et le désir de s’en sortir coûte que coûte. Quand ses frères étaient réapparus de l’autre côté, l’Espoir avait rejaillit dans son coeur, et il ne cessait de grandir.

« J’accepte. Parce que tu es persuasive, et que je sais qu’avec un quart de ta volonté, ce sera nécessaire. Mais après tout, c’est dans ta Nature non ? Tu as de la volonté pour tous. C’est ce qui nous a manqué. C’est ce qui a rendu fou Apollon, et qui nous a amené à la déchéance. J’en suis convaincu. Mais en protégeant les autres, tu avais oublié un détail. Qui te protégera ? »


C’était bien évidemment une question rhétorique. Mais c’était une évidence. Tout le monde profitait de la force de caractère d’Artémis sans jamais se soucier de ses propres démons et soucis. Son empathie et son sens instinctif lui avait suggéré de ne pas fuir à son approche, pas une fois de plus. Hors encore, il en avait la possibilité. Toutes les cellules de son corps était prête à se téléporter, et cette fois-ci dans un endroit où personne ne pourrait jamais l’attraper… Comme dans l’autre Monde. En haut des nuages…

« Le Ragnärok… »


Cette pensée le laissa un peu pensif. Chez lui, ce n’était qu’une légende, un murmure, rien de plus. Mais ici, il semblait bien réel. Quand Artémis l’avait évoqué, il lui semblait avoir vu un soupçon de crainte dans ses yeux. Peut être se trompait-il, mais ici, il semblait bien réel. Et les Titans… Ca aussi, Apollon lui en avait touché deux mots. Aucun n’avait eu l’envie de venir le voir, ou même de le chercher, contrairement à l’ensemble de ses frères. S’ils étaient nos parents, comme Apollon l’affirmait, alors pourquoi ne prenaient-ils, simplement, pas soin d’eux.

« Explique moi. Les Titans. Je n’ai que des souvenirs brumeux de l’enfance. Que cherchent-ils ? J’aimerai réellement le savoir. De ce que j’en ai compris, ils n’ont pas réellement la fibre maternelle… Et au final, lorsqu’on voit nos frères, qui ont sombré, nous ne pouvons qu’affirmer que nous sommes à leurs images. »


C’était vrai. Rien ne lui permettait de comprendre. Il était arrivé, dans un monde qu’il avait jugé en paix, et au final, après l’avoir parcouru, ce n’était clairement pas le cas. Ce n’était qu’une illusion, il le savait. Sa gorge se noua et il finit par dire d’être d’un air triste.

« Le Nuage va venir ici. J’en suis persuadé. Nous devons tous être liés face à lui. Les bons, comme les mauvais. Si j’accepte de venir parmi vous, je veux une promesse. Avant de juger les actes de Dolos, nous devons le convaincre de rallier notre cause. Je suis sûr que sa folie est guérissable… Il y a de l’espoir. Il vous a fait du mal mais… Il sait des choses dont nous avons besoin. Il attend juste le moment propice pour ressortir. Nous devons entendre ce qu’il a à nous dire. »


C’était étrange de sa part, lui, le plus jeune et le plus enfantin de tous. Celui qu’on protégeait sous son aile, alors que seul lui en avait. Tendant une main tremblante vers Diane, il finit par dire :

« Ex malo bonum. »


On parlait plus latin qu’ici, dans son monde, mais elle comprendrait.


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________________________________________ 2018-09-30, 13:05



"You can run but you can't hide"

are we the hunters or are we the prey ?


Les contact physique n’avaient jamais été mon fort. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’avais sentie aucun muscle se tendre pour se crisper au contact de la main d’Hermès sur ma joue. Comme si, nous en avions chacun besoin afin de nous « apprivoiser ». Il semblait y avoir un cessé le feu pour le moment. Ce qui à vrai dire me soulageait. Je n’étais pas faite pour les hostilités. Cela n’allait pas de paire avec ma personnalité. D’accord, je pouvais me montrer dure mais uniquement lorsque c’était nécessaire. Seulement pour secouer quelqu’un, quand la la situation l’exigeait. Je, n’avais pas parlé plus en détails de ce qu’il m’était arrivé, et des douleurs que je trainais avec moi. Ce, n’était jamais agréable d’en parler et j’étais par nature quelqu’un de très secret. Il fallait presque m’arracher les confidences au pied de biche.

- Peut-être personne là-bas, mais ici je connais deux personnes qui seraient prête à tout pour tenter de me protéger. Je suis farouchement indépendante. Je n’aime pas que l’on se préoccupe de moi. Mais, cela tu dois déjà le savoir.

Je préférais être celle qui s’occupe des autres, plutôt que d’être celle dont on s’occupait. Je savais, qu’Apollon détestait lorsque je le faisais. Mais par moment, même lorsque j’avais terriblement besoin de lui, je me refusais à aller le trouver. C’était souvent un sujet de dispute ou plutôt de désacord. Nous, ne nous disputions réellement que très rarement. Voir jamais. Peut-être cela, nous était-il arrivé une ou deux fois, dans toute notre existence et encore…. Nous préférions discuter, calmement. Et exposer nos arguments tranquillement. Soit c’était cela, soit il me faisait passer ses émotions par notre lien, afin que je saisisse mieux la chose.

La Artémis, de là-bas n’avait probablement jamais rencontré Pitch, j’ignorais si elle avait des chasseresses, et je ne souhaitais pas le savoir. Mais, elle n’avait pas connu le quart des gens que je connaissais ici. Il n’y avait jamais eu d’Hippolyte, ni d’Ellie, de Lily. Pas d’Alexis non plus je supposais. Elle n’avait jamais eu le lien que j’ai avec Peggy. En résumé, probablement n’avait elle eu que les autres divins comme contacte. Éventuellement, des personnes rencontrés tout au long de sa vie. Mais, pas celles liés de près ou de loin à Storybrooke. Voilà, sans doute pourquoi les choses s’étaient passé ainsi pour elle. Et si elle avait ne serait-ce que la moitié de ma fierté et de mon orgueil, elle se serait battu jusqu’au bout pour ce en quoi elle croyait.

- Je n’ai pas plus de souvenirs concernant ma propre enfance. Des flash tout juste, d’après Anatole « la dernière porte est ouverte ». Mais je n’ai pas récupéré plus de souvenirs que je n’avais déjà à l’époque. Confiais-je

J’admettais que cela me frustrait, je repensais toujours aux paroles de Zeus pétrit d’orgueil qu’il était, affirmant que nous aurions besoin de lui. Il n’avait pas perdu ses souvenirs contrairement à nous, et s’en était servie pour nous tyranniser, s’estimant notre maitre à tous parce qu’il était le fils du titan roi. Il était méprisable, voilà tout ce qu’il était. J’avais espéré pouvoir récupéré l’intégralité de mes souvenirs et ainsi pouvoir aider les miens. Mais force était de constater que j’en étais toujours au même point.

- Les titans sont morts. Enfin, ça c’est la version officielle. Il semblerait qu’il y ai quelques petites entorses, à ce que l’on nous avait vendu comme une vérité absolu. Il y en a deux sur Olympe. Anatole que j’ai mentionné plus tôt est en réalité le titan Hypérion. Ne te fie pas à sa tête de gamin quand tu le verras, et n’espère pas obtenir des réponses si tu lui pose des questions. Il enchaîne les mensonges et les secrets.

J’étais plutôt remontée contre lui, cela faisait la seconde fois en un an qu’il nous mentait à tous. Et, je n’étais pas certaine de pouvoir lui pardonner aussi facilement cette fois-ci. Ma confiance en lui, semblait s’être complètement étiolé. Et que dire de Thémis ? Je, ne la connaissais pas, aussi restais-je sur mes gardes. Je, n’avais pas oublié le « cadeau » de début d’année qu’elle nous avait fait en trio avec Mnémosyne et Epiméthée. C’était à notre mère, que j’en voulais le plus. Mais, Thémis n’était pas non plus toute blanche dans l’histoire. Elle avait mit des amis à moi en danger. Nous, n’avions pas eu de contact jusqu’ici et si cela pouvait continuer de cette manière, je n’en serais pas mécontente.

- Le second c’est une titanide, il s’agit de Thémis et c’est la mère d’Hadès. Cela ne fait que peu de temps qu’elle est là. Concernant les autres, il semblerait également qu’Ouranos soit en vie. Mais lui, mieux vaut l’éviter. Personne ne sait où il est passé depuis, les évènements d’Août. Pour le reste, tout porte à croire qu’ils ne sont plus. Et effectivement, comme tu l’as si bien pointé du doigt, ils n’ont pas vraiment la fibre parentale. Nous sommes des pions au mieux, des armes au pire. Ils n’ont pas eu des enfants, parce qu’ils voulaient être parents. Mais plutôt pour que cela leur serve à quelque chose. Je ne sais pas, ce que cherchent exactement Hypérion et Thémis, et probablement ne le saurais-je jamais réellement. Mais, mon instinct me dit que cela a tout à voir avec Elliot.

Tout tournait autour du futur, et de ce qu’il allait devenir, alors qu’ils soient ici pour essayer d’empêcher cela, ne m’étonnerait pas. Mais à quel prix ? C’était toute la question. Et au fond, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’Aphrodite avait eu raison dès le départ de ne pas accorder sa confiance à Hypérion. J’avais voulu croire le contraire et je m’étais fourvoyée. Ma sœur, avait plus sage que moi sur ce sujet. Et sa méfiance, me servirait de leçon à l’avenir.

- Dire que nous sommes exactement à leur image en revanche, c’est aller un peu loin. Probablement Zeus, et Dolos ressemblent-ils énormément à Ouranos et Japet d’après ce qu’on m’en a décrit et ce que j’ai pu voir de mes propres yeux. Mais il y en a d’autres qui n’ont pas grand-chose en commun avec leur parent titanesque. Prends Hadès par exemple, je ne lui trouve pas beaucoup de ressemblance avec Thémis. Et, je n’ai pas suffisamment connu Pan, pour dire s’ils avaient quelque chose en commun. Mais, il m’avait parut être quelqu’un à qui l’on pouvait faire confiance. Probablement, certaines manie, ou attitudes viennent des Titans. Mais, on ne peut pas être exactement comme eux. Pour cela, il faudrait qu’ils nous aient élevés. Hors, ce n’est pas le cas. Nous, avons grandit sans parents, et pendant des siècles on nous a trafiqué la mémoire, nous faisant tous penser que nôtre mère était Gaïa. Ce que nous sommes aujourd’hui, c’est nous qui l’avons décidé. Ce n’est pas dût à qui sont ou non nos parents. Tu, ne peux pas avoir pour modèle ce que tu n’as jamais connu.

Je secouais simplement, la tête lorsqu’il mentionna le nuage. Non, le peu d’informations en ma possession ne faisaient pas mention d’une telle chose chez nous. Il y avait eu un nuage, mais pas chez nous. Les deux fois, où j’avais été envoyé à l’époque des titans en revanche oui. Il y avait eu la même chose. Probablement était-ce cela qui avait causé la destruction de leur empire. Mais chez nous, c’était une toute autre chose. Et cela, même si je m’interrogeais. Il n’y avait plus ni cavaliers de l’apocalypse, ni déesses magiques à présent. Comment les choses allaient-elles se dérouler à présent ? Je ne voulais pas y penser, pas maintenant. Et de toute façon, ce n’était pas vraiment comme si je pouvais y faire quelque chose.

Du mal peut naître un bien. C’était ce qu’avait dit Hermès. Je ne voulais pas briser ses espoirs, et en même temps je ne pouvais accéder à sa requête. Parce qu’elle ne dépendait pas de moi uniquement. Il, y avait d’autres personnes comme Evelyn. Il lui avait tué, l’homme qu’elle aimait. Et elle réclamait justice pour sa perte. Il s’en était prit à ma famille, et avait tué Dionysos. Il, ne devait sa survie actuelle qu’a ses tours et au fait que pour l’instant, Anatole ne s’en préoccupait pas. Mais, s’il décidait de s’en occuper...Un frisson désagréable me parcourut l’échine en repensant à ce que l’on m’avait raconté pour Pan. Donc, non cela ne dépendait pas uniquement de moi. Et, je ne pouvais pas promettre ne rien faire en attendant de le raisonner. Si d’autres innocent étaient encore les victimes de nos histoires je ne me le pardonnerais jamais.

- Je ne peux pas te promettre cela. Si j’étais la seule concernée et en mesure de faire quelque chose dans cette histoire, en dépit de toute la répulsion que j’éprouve pour lui, je te l’aurais promit. Mais, malheureusement cela ne dépend pas uniquement de moi. Ni même d’Apollon, il y a d’autres personnes contre qui nous ne pouvons rien. Et si ces personnes décide qu’il est une menace à éliminer, la seule « arme » pour essayer d’empêcher cela c’est la parole. Ce que je peux te promettre, en revanche c’est d’en parler à Apollon, et de le convaincre de donner un sursit, si toi ou Athéna souhaitaient tenter de le convaincre. Mais, je ne peux pas faire plus, malheureusement c’est m’accorder un crédit et un pouvoir que je n’ai pas.


Après ce qu’il avait fait, je ne pouvais convaincre Neil, Aphrodite ou même Hadès de ne rien faire si l’occasion s’en présentait. Je, n’était pas maître d’Olympe, et n’avait aucun pouvoir là-dessus. Je n’était même pas certaine qu’Apollon réussisse également. Sans parler d’Elliot. Si jamais son chemin croisait celui de Dolos, nul doute que la clémence ne serait pas de mise.

- Le Dolos d’ici, avait déjà fait beaucoup de mal. Ce qu’il s’est passé de l’autre côté, malheureusement n’a fait pour certains qu’attiser encore plus les rancœurs. Si jamais, il revient à la raison le chemin du pardon sera long et difficile. Athéna aussi, est passé par là. S’il y a une personne qui puisse faire quelque chose c’est elle.

Et de cela j’en étais persuadé. S’il y avait une personne capable au moins d’essayer de le raisonner, c’était Athéna. J’avais toute confiance en elle de ce côté là.

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________________________________________ 2018-10-02, 13:08

“ Personne n'a le droit de perdre une soeur. Sauf quand on a le droit à une seconde chance...”






Reposant sa main contre sa jambe, il opta finalement pour les mettre dans ses poches. Les pantalons de costume avait cet avantage là. C’était bien mieux pour paraître cool. Apollon et lui avait le même point de vu là dessus.

« Et bien à partir de maintenant, on sera trois. Ou du moins deux et demi. Puisque ça va dans les deux sens ce genre de relation non ? »


La fixant toujours de ses yeux clairs, il la regarda toujours bras croisés. C’était un langage corporel universel ce genre de tenue. Soupirant, Hermès l’écouta avec attention sur la suite. Prenant bien note pour Hypérion, il trouva ça logique. Trop logique même. De ce qu’elle en disait, et de ce qu’il comprenait, la plupart du Temps, ils avaient été utilisé comme des pions, des exécutants. On s’était servi d’eux, en leur promettant la Lune. C’était ironique, quand on savait qu’elle représentait cette même Lune d’ailleurs. Il hocha légèrement la tête en souriant en coin. Pas pour se moquer d’elle, simplement pour lui faire comprendre que le message était passé. Il prendrait en compte cet avertissement quand il verrait Hypérion. C’était nouveau pour lui, mais ça ressemblait beaucoup aux schémas que certains de ses frères dans son monde utilisait. La promesse d’un monde meilleur, pour ses propres fins. Ecoutant avec attention ce qu’elle déclara sur Thémis, et sur Hadès, il ne la coupa pas. Mais sa prudence était compréhensible, au vu de ce qu’elle avait dit sur Hypérion. Finalement, le prénom d’Elliot fut prononcé, et Hermès ouvrit un peu plus les yeux.

« Attends, Elliot est ici ? L’enfant est là? »


Une petite onde de choc l’envahit. De l’autre côté, il savait que sa version d’Elliot était morte. Mais ici, elle était bien vivante, et de se qu’il en comprenait, il n’était ni caché, ni torturé. Son estomac se noua et son coeur se serra. Il avait peut être une autre chance… Une chance de se racheter. De l’autre côté, il avait laissé à la merci de la folie de ses frères, et ça l’avait rongé. Mais savoir, qu’un nouveau départ était possible ici, lui redonnait Espoir.

« Il faut que je lui parle. »


C’était une évidence. Il devait le voir, lui dire pourquoi le Nuage était venu selon ses hypothèses. Lui expliquait que s’il revenait, il devait être prêt. Après tout, d’après les autres, c’était lui, qui incarnerait l’espoir du futur. Il fronça cependant les sourcils sur quelques détails. Réfléchissant en même temps, il n’écouta qu’à moitié quand elle répondit à sa question en parlant d’autres Titans tel que Japet, ou Ouranos. C’était des inconnus à ses yeux, mais ils semblaient terribles.
Ses épaules se rabaissèrent légèrement quand il apprit qu’elle ne laisserait pas de chance à Dolos. Très bien, après tout, peut être que c’était son Destin. C’était certainement bien mieux comme ça. Ils avaient peut être raison. Après tout, lui était un des derniers de son monde à cause de mauvais choix. Ici, ils semblaient avoir fait les bons, alors autant leur faire confiance.

« Très bien pour Dolos, mais je veux être là. »


Ce n’était pas un ordre, ni une requête, mais une simple affirmation. Dés qu’il sentirait les auras se déplaçaient vers lui, alors il interviendrait à son tour. Là Bas, il n’était qu’un fuyard, mais ici, il en serait autrement.

« Et… Je te remercie pour les conseils sur Athéna. Je pense que je sais comment la trouver, j’en parlerai avec elle. Après tout, il paraît que c’est elle qui a éliminer mon double d’ici. Voyons ce qu’elle fera d’une version un peu plus… Tenace. »


Souriant et ricanant, il tendit le bras pour lui proposer de marcher un peu parmi la foule. Il avait besoin de sentir ça. De sentir la Vie autant de lui, alors qu’il n’avait que Destruction en mémoire.

« C’est très étrange. Ces mondes, différents. Ne crois-tu pas que s’il en existe deux, il peut y avoir une autre. Je suppose que celui qui a toujours réponse à la question est Hypérion, si je suis bien. Mais si on ne peut pas lui faire confiance, alors autant découvrir ça par nous même. Est-ce qu’Heimdall est toujours là ? Je ne sens plus sa présence à nos côtés. »


C’était vrai. Il l’avait senti dans un premier temps, puis quelques jours après son arrivé, il avait disparu. Finalement il tourna son visage vers sa sœur et déclara d’un ton honnête, assurant dans ses yeux qu’il ne mentait pas.

« A moi, tu peux me faire confiance. Même si on t’a déjà dit ça, je te prouverai que c’est le cas. »


Et il avança parmi les échoppes.


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“I love you to the moon and back”


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| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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You can run but you can't hide ➹ HERMES _



________________________________________ 2018-10-04, 18:00



"You can run but you can't hide"

are we the hunters or are we the prey ?


J’hésitait sur l’attitude à avoir. Mon côté, indépendant voulait faire savoir à Hermès, que je n’étais nullement une demoiselle en détresse, et pouvait parfaitement me défendre toute seule. Discours, tenue un millier de fois à Apollon, et tombant à chaque fois dans l’oreille d’un sourd. Je supposais, qu’ici il en serait de même. Je soupirais, néanmoins. Les frères...Ce que ça pouvait être pénible parfois. Pour autant, je secouais simplement la tête amusée :

- Je, ne vous laisserais pas faire aussi facilement, tu en es conscient j’espère. A la minute, où tu m’as dit cela, tu es également devenu une personne à protéger.


Je papillonnais en revanche des yeux, sous la surprise de sa demande. Je ne m’attendais pas à ce qu’il veuille rencontrer Elliot. Ma foi, si cela pouvait lui procurer un minimum d’apaisement, pourquoi pas. Je, ne voyais aucun inconvénient à lui communiquer l’adresse de mon neveu. Même, si j’ignorais ce qu’il savait. Aphrodite avait été trop chamboulée de ce que j’en savais. Et peu importe comment les choses s’étaient passé de l’autre côté, il y avait une profonde cassure entre elle et Neil depuis. Néanmoins, ce n’était pas à moi de faire changer les choses. Cela ne pouvait venir que d’elles. Et, je n’avais aucune envie de me retrouver au beau milieu d’une dispute familiale. Finir avec la tête comme un compteur à gaz dût à l’hostilité régnante très peu pour moi.

- Elliot est ici, il est marié et la fille que tu as vu accompagné Hadès, Aphrodite et Apollon est sa fille. Longue histoire, pour la faire courte elle vient du futur. Elle vie avec lui, et avec Lily. Tu adorerais Lily je pense. En même temps, je ne connaisse pas une personne ne l’aimant pas. Elle est tellement, adorable.

Mieux valait, me taire. Si je continuais ainsi, Hermès allait en avoir pour un long moment de bavardage sur Lily. C’était une personne que j’appréciais énormément. Et comme toutes les personnes gagnant mon affection, j’avais peut-être une légère tendance à trop en parler.

- En tout cas, si cela te tiens réellement à coeur je te donnerais leur adresse, ou alors je viendrais avec toi. C’est comme tu le souhaites dis-je en haussant les épaules. Il faut savoir, également qu’il n’est pas seule. Il y a Ellie également. Là aussi c’est...Compliqué. Disons qu’il a en quelque sorte « raté » sa première régénération, le faisant changer de sexe, ça a donné naissance à Ellie. Et puis, ils se sont « séparé » formant deux être bien distinct. Ellie a sa propre personnalité, très éloignée de celle de son frère.

Il y avait tant de choses à expliquer, j’ignorais par laquelle commencer. Aussi, me dis-je qu’il était préférable de le laisser poser des questions, et d’y répondre. C’était encore la meilleure solution. Si, je commençais à me perdre dans un tas d’informations, Hermès n’allait rien y comprendre. En définitive, oui. Cette idée, était encore la meilleure. Un simple hochement de tête, acceuillit sa demande concernant Dolos, s’il souhaitait être là, alors il le serait. Quant aux conseils vis à vis d’Athéna, c’était le moins que je puisse faire. Mon plus gros défaut, était sans doute l’orgueil. Mais, c’était ce même orgueil que j’avais mit de côté, pour tendre la main à Athéna. J’ignorais, si je pourrais en faire de même avec Dolos. Il, n’était pas le même, certes. Mais chacun d’entre eux, avaient fait du mal à des gens auxquels je tenais. Et, je n’avais pas le pardon très facile dans ce genre de cas. Acceptant néanmoins, le bras d’Hermès pour déambuler parmis, les échoppes, je fronçais légèrement les sourcils, lorsqu’il m’exposa ses théories. Réfléchissant également de mon côté.

- Je, ne sais pas commençais-je, et je ne suis pas certaine d’aimer cette idée admis-je. Encore une fois, j’ignore totalement, comment était la Artémis d’où tu viens. Mais ici, j’avais des créatures auxquelles, je tenais énormément et que j’ai perdu. Tout, comme j’ai vu mon plus grand rêve se réaliser, dans de mauvaises conditions, avant de m’être brutalement arraché. Et, si dans un troisième monde, une autre Artémis, avait également des chasseresses mais bien en vie, et un fils qu’elle a pu avoir naturellement, et voir grandir. Je crois...Je crois que je le prendrais très mal si c’était le cas.

J’esquissais une moue contrite à l’adresse d’Hermès. J’avais une certaine curiosité, mais rarement pour ce genre de choses. C’était plus le domaine d’Apollon. Néanmoins, en y réfléchissant, il s’agissait d’une théorie...Plausible je dirais. Même si elle ne me séduisait guère, il fallait tout de même admettre que la question se posait, nous avions vu des choses bien plus aberrantes que plusieurs mondes, avec d’autres versions de nous même.

- Je sais, dis-je simplement. Un peu comme une intuition, je ne sais pas très bien l’expliquer mais je sens que je peux te faire confiance. Tu as de la chance, le taquinais-je normalement, j’aurais sondé tes émotions, afin de m’en assurer.

C’était dit avec humour, mais le ton badin servait plus à dissimuler à quel point c’était triste. Même, si j’étais par nature, quelqu’un de méfiant, j’accordais encore moins facilement ma confiance qu’auparavant. Trop de choses, s’étaient produites. De claques en pleine figure, de désilusions...Par moment, c’était fatiguant d’être constamment sur ses gardes. Alors, de sentir là, que je pouvais avoir pleinement confiance en lui, cela avait quelque chose de reposant. Et, j’appréciais cette idée.

- Puisque nous sommes en Chine, il est hors de question, de te laisser repartir sans avoir goûté un tant soit peu à la cuisine locale. J’ai entendue dire que le canard laqué de Pékin était délicieux. En revanche, tu ne m’en voudras pas, si je ne t’accompagne pas. Je suis végétarienne.

Sans lui, laisser le temps de répondre, je l’attrapais par la manche, et l’entraînait à ma suite. Cela remontait à plusieurs années déjà, j’espérais donc que le petit restaurant soit toujours là. J’y avais emmené, Apollon avant la guerre, et la séparation en ayant découlé. Mais, il avait adoré, leur cuisine. Alors, si un goinfre comme Apollon, était satisfait, j’étais certaine qu’Hermès le serait également. Il, n’y avait aucune raison. Ne prêtant, pas énormément d’attention, aux rues bondées de monde, je bifurquais jusque dans une petite ruelle, avant de l’apercevoir. Heureusement, il était toujours au même endroit.

- Cela fait un petit moment, que je n’y suis pas retourné mais dans mes souvenirs, leur cuisine était délicieuse affirmais-je. D’ailleurs tant que j’y pense si tu as d’autres questions, c’est le moment. On va dire, que c’est ma manière de m’excuser pour t’avoir traqué comme une simple proie. Enfin, cela et le repas.

Il s’agissait d’un bon compromis à mes yeux.


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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!


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________________________________________ 2018-10-06, 14:32

“ Personne n'a le droit de perdre une soeur. Sauf quand on a le droit à une seconde chance...”






Tout en marchant, Hermès gratta sa barbe naissante sans rien dire. Les informations sur Elliot lui étaient précieuses, dans la mesure où cela lui permettait de mieux comprendre celui de ce monde. Lui avait connu l’amour d’une femme et d’une mère, alors tout devait être complètement différent. Un peu plus soulagé à cette idée, un sourire apparut sur son visage.

« Merci. »


C’était un simple mot, mais il voulait dire beaucoup. Il se sentait un peu plus chez lui, et le fait qu’elle partage ces informations lui étaient précieuses. Comprendre, c’était la clef pour avancer. Quand quelque chose n’avait pas fonctionné, en l’occurrence leurs échecs dans son propre monde, ils se devaient de comprendre. Et là, malgré la flopée d’informations qu’elle venait de lui donner, il se sentait mieux.

« Deux mondes différents, avec juste quelques choses de semblables. Tu as beaucoup perdu, mais il t’en reste encore énormément. Maintenant que je suis là, je ferai en sorte que tu en perdes le moins possible. »


Il avançait, tout en disant cela. C’était la vérité. Il n’avait pas réussi à survivre pour rien. Si c’était le cas, c’était que le Destin en avait voulu ainsi. Et à partir de maintenant, il se promit intérieurement de tout faire pour ses frères, sa famille. S’arrêtant devant l’échoppe, il regarda la devanture. Elle ne payait pas de mine, mais il avait appris qu’en règle générale, la simplicité était synonyme de succès. Se stoppant devant, il fixa Diane et poursuivit :

« Il faut avancer, et ne plus vivre dans le passé… Car le passé… C’est douloureux. »


C’était une phrase d’un vieux sage de son monde qui n’avait pas réussi à passer. Peut être qu’ici, il était encore vivant d’ailleurs. Hé oui, le passé, c’est douloureux… Finalement, avant de rentrer, il lui saisit l’avant-bras pour la forcer doucement à se retourner vers lui.

« Attends, tu as été assez berné. Tu n’aurais pas dû me faire confiance, même à l’instinct. Qui te dit que je ne suis pas Dolos ? »


C’était vrai. Il aurait pu être Dolos ayant pris l’apparence d’un Hermès venu d’ailleurs. C’était ressemblant à son mode de fonctionnement d’ailleurs. Finalement, un sourire se dessina sur ses lèvres et il déclara :

« Tu as besoin d’une preuve, je pense. »


Et, en veillant à ce que les regards ne soient pas trop portés vers eux, il fit apparaître ses ailes. Pas les grands, dans son dos qui seraient trop visibles, mais uniquement les petites au niveau de ses chevilles qui lui permettait de se stabiliser. L’instant d’après, dans un léger bruissement d’aile, elles disparurent.

« Ca sera suffisant, je pense ! »


Et, avec un air malicieux dans les yeux, il entra dans le restaurant. Il était parfait. Très réputé, il avait gardé son style un peu vieillot, mais on voyait qu’avec le temps, il s’était modernisé. S’asseyant à une table pour deux, où un serveur l’invita à s’asseoir, il ouvrit la carte.

« J’espère que tu aimes autant manger qu’Apollon… Ils font un menu Végétarien, je crois que ton souhait est exaucé… Tu n’auras pas à me regarder m’empiffrer de viande avec dégoût… Enfin, si, même avec une assiette devant toi, tu peux être dégoûté... »


Dans l’autre monde, la nourriture était tellement rare, qu’il ne mangeait pas. Il n’en avait pas besoin pour vivre, mais cela faisait parti d’un de ses plaisirs quotidiens.

« Oui, j’ai une autre question. Et elle est plus personnelle. Est-ce que tu vois quelqu’un ? Dans mes souvenirs, l’Artémis que je connaissais avait un goût assez prononcé pour les liaisons dangereuses. Je suppose qu’ici aussi, c’est le cas. On peut changer de monde, mais au fond, je pense qu’on ne peut pas changer qui on est... »


Et avec un regard pétillant de malice et fier de sa réplique, il ferma sa carte alors que la serveuse arrivait.



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