« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
‘’God, don't you know that I live with a ton of regret? Cause I used to move you in a way that you've never known But then I accused you in a way that you've never known But you've hurt me in a way that I've never known’’
Le soleil brillait haut dans le ciel en ce début d’après-midi de la fin de juin. La semaine venait de commencer et, alors que la plupart des gens travaillaient selon leurs horaires de fonctionnaires, River était en congé. Travailler dans un hôpital donnait tout plein d’avantages, mais certainement pas des heures de travail fixes. Il avait été de garde tout le weekend et, en ce beau mardi, il était en congé et ce, pour les trois prochains jours. Il allait donc pouvoir en profiter pour avancer les travaux de la guilde.
À Magnolia, la guilde de Fairy Tail était le point central de la ville. Connue de tous, elle attirait les mages et les touristes de partout, avides de voir de leurs yeux les prouesses des plus grands noms de la magie. Malheureusement, à Storybrooke, Fairy Tail n’était connue de personne et la guilde, bâtiment jadis grandiose, n’était plus qu’une vieille baraque abandonnée que River avait pu acheter pour une bouchée de pain. Pour y arriver, il avait du vendre son appartement. Au moins, il avait réussi à convaincre Edan de faire de même et, ensemble, ils avait accumulé assez d’argent pour, non seulement acheter la bâtisse, mais aussi acheter le matériel nécessaire à l’amorce des travaux. Étrangement, les deux homme avaient réussi, depuis deux semaines, à effectuer plusieurs des rénovations sans s’arracher le visage une seule fois. Bon, la présence de Lucy, qui venait leur donner un coup de main presqu’à chaque jour, y était certainement pour beaucoup.
En deux semaines, ils avaient réussi à aménager convenablement deux appartements, pour Edan et River, ainsi que l’arène de combat auquel les mages de feu et de glace tenaient particulièrement. Même si Lucy avait passé une soirée à remettre en question leurs priorités, elle leur avait tout de même été d’une grande aide. L’arène était donc une des seules pièces complètement terminées de l’endroit, avec les appartements des deux hommes. Le reste du bâtiment était toujours en chantier. Les matériaux de construction s’empilaient dehors, sur le terrain avant de la guilde, ainsi que dans la grande salle. Le terrain n’avait pas été entretenu depuis longtemps et les herbes hautes faisaient ombrages aux fleures sauvages qui poussaient un peu n’importe où. La nature tentait de reprendre ce bout de terre qui ne serait plus à l’homme, du moins, jusqu’à ce que la guilde décide de s’y installer.
La devanture de la bâtisse n’était pas en trop mauvais état, bien qu’elle aurait besoin d’un bon coup de peinture. Au moins, les mages avaient pu installer les grandes lettres blanches qui formaient les mots ‘’Fairy Tail’’ juste au dessus de la porte. Ils avaient aussi installé le grand étendard portant le symbole de la guilde, symbole que River avait tatoué sur le torse, Edan sur l’épaule et Stella sur la main. Le symbole de leur famille, de tout ce qui les unissait… Ce symbole qui leur donnait tellement d’espoir de retrouver tous ceux qu’ils chérissaient. À défaut de pouvoir retourner à Earthland, au moins, une partie de leur vie d’avant les rejoindrait dans ce monde.
Stella, comme tous les jours de la semaine, travaillait au journal, alors que Edan avait été appelé par la caserne pour remplacer un collègue malade. Résultat, River se retrouvait seul à la guilde pour poursuivre les rénovations. Ils en étaient à terminer le troisième appartement du côté des garçons. Plus qu’un, et ils passeraient aux appartements des filles. Même s’ils n’étaient, pour l’instant, que trois, ils s’étaient mis d’accord pour construire plus d’appartements que nécessaire, au cas où un autre membre de la guilde se manifesterait. Le gros du travail avait été fait dans ce troisième appartement, alors River se concentrait sur ce qu’il pouvait faire seul.
Le soleil tapait fort sur la peau froide de River qui ne craignait pas de brûler, un avantage de sa condition. Il portait des bottes de travail noires de cuir brossé. Un jeans bleu déchiré au niveau des genoux lui tombait sur les hanches, retenu par une ceinture de cuir noir, de laquelle on pouvait voir dépasser le haut d’un boxer ajusté violet. Sa chaîne d’argent surmontée d’une breloque en forme de dague pendait dans son cou alors qu’un bracelet de cuir noir tressé était attaché à son poignet droit. Dans une des poches de son jeans se trouvait son iPod, dans l’autre, son téléphone. Une paire d’écouteurs casque sans fil trônait sur ses oreilles et lui envoyait une musique métal à peine assez forte pour couvrir le bruit de la scie circulaire qu’il manipulait habilement. Malgré la froideur de sa peau, le mage de glace transpirait à grosses gouttes sous le soleil de plomb, si bien que son tatouage brillait lorsque les rayons le frappait de plein fouet.
Un ruban à mesurer dans une main, son crayon dans l’autre, River était affairé à calculer la longueur exacte requise pour une moulure. ‘’So what if you can see the darkest side of me? No one would ever change this animal I have become!’’, hurlait-il à plein poumon, chantant en même temps que la musique dans ses oreilles. Après avoir fait un trait sur la moulure de bois, il la porta jusqu’à la scie circulaire pour la couper dans un mouvement précis. Il plaça le morceau sur une petite pile où se trouvaient déjà cinq autres bouts de moulures coupées de différentes longueurs. Le Frost les recompta rapidement, puis il les prit tous pour les emporter dans la guilde.
Au moment de se retourner avec ses moulures dans les bras, River, qui se pensait seul dans ce petit coin perdu entouré de nature, croisa le regard de Brunhildr. Surpris, il laissa tomber tous ses bouts de bois et, instinctivement, il recula d’un pas. La dernière fois qu’il avait vu la jeune femme, elle avait quand même tenté de le tuer. Il retira ses écouteurs et les laissa choir dans son cou. Levant une main devant lui comme pour se protéger, il recula à nouveau d’un autre pas. ‘’Bru! Je t’en pris… Ne fait pas quelque chose que tu pourrais regretter…’’, l’implora-t-il tout en regardant autour de lui en cherchant de quoi se défendre contre la viking. Il y avait, partout dans le fouillis du chantier, des marteaux, des scies, des pied-de-biche, toutes sortes d’outils pouvant servir d’arme à quiconque avait une imagination assez fertile ou était assez en colère. ‘’Bon, peut-être que toi tu ne le regretterais pas, mais moi oui… Quoi que, si je suis mort…’’, pensa le mage, tout haut. Puis, il revint à la blonde. ‘’En tout cas, quelqu’un, quelque part, va certainement finir par le regretter si tu me tue. Alors, s’il te plait… Ne le fais pas…’’
J’étais étendue sur le carrelage froid de la grande salle à la recherche de fraicheur. Le ventilateur tournoyant dans ma direction. C’était à peine suffisant. J’avais insisté auprès de Krane pour qu’on passe des vacances dans un igloo mais il m’avait répondu que pour une fois, c’était moi qui avait, de nous deux, l’idée la plus folle.
je fermais les yeux, agonisant.
Je peinais à dormir à cause de la chaleur. Chaud. Beaucoup trop chaud ! Bjorn était dans le même état que moi, les pattes écartées, il dormait sur le sol froid. Avec sa fourrure, je me demandais comment il faisait pour ne pas crever de chaud. Le peut de vêtement que j’avais je l’avait retirer. Il n’y avait personne d’autre que Bjorn et moi à cette heure. J’avais juste gardée ma culotte ( qui n’est pas le pantalon ce n’était pas encore assez.
Du froid. J’ouvris les yeux quand l’image de Frosty s’imposa à moi. J’en avais toucher un mot à L-A qui m’avait conseillée de lui parler. Lars et Axel avaient également mis tous leurs jouets sous cadenas dans un lieu que je ne connaissait pas. Lorsqu’ils avaient appris que j’avais failli tuer Frost avec un truc qui n’était pas vraiment un couteau, ils étaient devenus blancs et muets.
Après ça ils m’avaient interdit d’y retoucher. Bon, j’étais en colère, c’était sous l’impulsion.
Fitz m’avait expliquer jusqu’où Frost était aller et combien il s’en voulait. J’avais longtemps hésité à aller le voir et puis j’hésitais encore aujourd’hui. A mes yeux, même si Krane ne l’entendait pas de la même façon un peut à cause de moi, River était un très bon amis. Il y avait eu cette histoire de sex entre nous, ça c’était une chose révolue mais que je ne voulais pas non plus oublier ou faire semblant qu’il ne s’était rien passer. Frost m’avait soutenue dans une passe difficile et il me manquait.
Surtout par cette chaleur.
Par fierté aussi, je me l’avouais, je n’avais pas été le voir. Parce que j’avais pousser ma colère dans une extrémité si intense que j’aurais pu le tuer. Lui était bousculer parce qu’il avait fait. S’il n’avait pas prononcer le nom de Darcy, tous aurait pu être différent. Je me relevais doucement et attrapait un pantalon bordeaux léger dans un style bohémien et un T-shirt blanc et des sandales spartiates. En passant devant un miroir, je pris un moment en observant mon reflet, mon esprit s’envolant ailleurs. Je fronçais les sourcils. A un moment, nous devrions bien crever l’abcès. J’étais sur qu’il m’en veuille, peut être qu’il ne voulait plus me voir d’ailleurs.
J’attrapais les clés de la voiture. Non pas celle de Krane, il était sorti avec, mais la mienne cette fois, j’avais réussis à économiser assez pour m’en payer une. Elle n’était pas vraiment récente mais je l’avais eue à un prix raisonnable. Je n’étais pas une folle au volent. J’aimais les rodéos et le drift mais il y avait longtemps que je n’en avais plus fait. Lucy m’avait donnée une adresse ou je pouvais le trouver.
Arrivée a destination, je tapotais nerveusement sur le volent de la voiture, le contact coupé. Je fini par agrippée le volent avant de le lâcher doucement et sortir de la voiture. J’observais le bâtiment, nouvelle maison de Frost.
J’entendis la voix de River a mesure que j’avançais vers la batisse. Il était en train de chanter, vu là ou je me trouvais, ce devait être à plein poumons. Je le vis enfin, Riv était plongé dans ses travaux et ne m’avait pas entendue arrivée. Je m’approchais de lui, ne cachant pas mon arrivée par un pas qui aurait put être discret. De toute façon, discretion n’était pas mon maitre mot.
Sa tête au moment ou il me vit me faisait plus de peine qu’autre chose mais je m’y attendais aussi. Je restais immobile, les mains le long de mon corps. Il recula, et je compris. J’étais devenu le monstre sous le lit.
« Bru! Je t’en pris… Ne fait pas quelque chose que tu pourrais regretter…Bon, peut-être que toi tu ne le regretterais pas, mais moi oui… Quoi que, si je suis mort…En tout cas, quelqu’un, quelque part, va certainement finir par le regretter si tu me tue. Alors, s’il te plait… Ne le fais pas… - Du calme Riv. Je levais les mains, signe que je ne ferais rien. Je ne viens pas pour ce que tu crois. Je ne te croyais pas aussi peureux. tentais-je de plaisanter. Ce n’était pas vraiment comme ça que j’allais me faire pardonner. Bon j’aurais pu te blésser sévèrement...mais t’es vivant, c’est bien. Enfonce ta situation ! Vas-y t’es en bonne voie. J’ai entendu dire que tu avais déménager...et j’ai parler avec Fitz aussi.»
J’aurais peut être du commencée par là. Je baissais mes bras.
« J’ai eu une réaction...je...n’aurais pas dut, c’était peut être un peut trop...je n’ai pas vraiment réfléchie sur le coup...Tu sais qu’avec Fitz, on s’est battut la première fois qu’on s’est vu? Je l’ai envoyer à l’hopital. Mais j’ai eu peur de le tuer...et...heureusement que je ne t’ai pas tué non plus. Si tu ne veux plus me voir je comprendrais...il fallait juste que tu le saches. L’été serait beaucoup moins supportable sans toi.»
‘’You've been so thoughtless I can see right through you You used to be there for me So don't you leave say goodbye Cause you have changed but so have I’’
Les grandes chaleurs de l’été qui débutait provoquaient chez River les réaction physique habituelles. Il transpirait, comme tous les être humains, pour réguler sa température corporelle, seulement, la sienne était beaucoup plus basse que la normale des gens. Les températures chaudes à l’extrême, même si elle ne l’incommodaient pas comme la plupart des gens qui suffoquaient, pouvaient s’avérer dangereux pour le Frost qui risquait de se déshydrater plus rapidement que le reste du monde. Son insensibilité au froid, et donc aux températures extrêmes, avait ses bons comme ses mauvais côtés. L’hiver, il devait se méfier des engelures, l’été, c’était la déshydratation. La peau du Frost était recouverte de petites perles de sueur qui lui permettaient de garder un peu de fraicheur. Même s’il était plus chaud que d’ordinaire, il restait tout de même froid pour quelqu’un qui travaillait depuis des heures sous le soleil de plomb.
Chantant de tout son souffle, River travaillait à la rénovation du bâtiment qu’il avait acquit et qui deviendrait éventuellement la guilde de Fairy Tail. Il espérait seulement arriver à lui donner ne serait-ce que la moitié de sa gloire d’antan. Évidemment, sans tous les membres de la guilde, Fairy Tail ne serait rien de plus qu’une bâtisse affublée d’un nom qui ne faisait vibrer personne, hormis les trois petites fées de Storybrooke. Pourtant, malgré tout ce qui aurait pu le décourager, le mage de glace continuait à travailler, le cœur léger, sachant que les simples lettres blanches sur la devanture de la bâtisse avaient le pouvoir de redonner espoir à Natsu et Lucy. Sa musique à tue-tête dans les oreilles, le Frost coupait les morceau de bois qui serviraient de moulure au troisième appartement du côté des garçons.
Les moulures étaient toutes coupées à la longueur requise, alors River les pris toutes dans ses bras pour aller les porter au deuxième étage de la futur guilde. En se retournant, son regard croisa celui de Brunhildr. Il ne l’avait pas vu depuis un bon moment déjà et leur dernière rencontre s’était plutôt mal terminée. En fait, dire qu’elle s’était mal terminé relevait de l’euphémisme. La jeune femme avait littéralement tenté de le tuer. Le mage de glace n’avait jamais été quelqu’un de peureux, mais voir la blonde apparaitre dans son dos, sans connaître ses intentions à son égard, le prenait au dépourvu. Instinctivement, il recula en échappant tous ses morceaux de bois. Il s’entendit même lui demander de ne pas le tuer. Jamais, dans son monde, il n’aurait imploré un ennemi de l’épargner. Il avait confiance en sa magie et il savait qu’il pouvait battre quiconque se dressait sur son chemin. Dans ce monde, à Storybrooke, il en était tout autre. Sa magie lui faisait défaut et, même s’il avait acquit de très bonnes techniques de combat à mains nues, il n’était pas de taille à affronter un glaive ou quelqu’autre arme que ce soit.
Devant sa réaction instinctive, Brunhildr leva les mains pour montrer à River qu’elle n’était pas venue armée. Elle le somma de se calmer, alléguant qu’elle n’était pas venue pour ce qu’il croyait. Elle eut même l’audace de le traiter de peureux. ‘’Je suis loin d’être un peureux, et tu le sais très bien. Mais je ne suis pas stupide non plus… Je ne vais pas me jeter à corps perdu sur la lame d’un glaive.’’, lui répondit le Frost, légèrement vexé. Surtout pas sans magie, aurait-il voulu rajouter, mais il refusait de laisser savoir à la viking qu’il était incapable d’utiliser ses pouvoir. Il tentait de se convaincre que cet état n’était que temporaire et qu’Edan réussirait à lui faire débloquer sa magie. Consciente de la dangerosité de leur dernière rencontre, Bru avoua qu’elle aurait pu le blesser sévèrement, mais qu’il était toujours en vie. Le mage leva un sourcil. Il ne voyait vraiment pas ce que la jeune femme tentait de faire en lui disant cela. Certes, il était en vie, mais ce n’était pas faute d’avoir voulu le tuer. Il ne pouvait remercier que son gros bon sens qui l’avait convaincu de partir de l’appartement de la blonde avant qu’un malheur n’arrive.
Brunhildr poursuivit en disant qu’elle avait appris qu’il avait déménagé. C’est vrai, il ne lui avait pas dit qu’il avait acheté la guilde. ‘’Qui t’as dit où me trouver?’’, demanda River. Il se rendit compte de l’ambiguïté de sa question. ‘’Ne te fais pas d’idée. Je ne tentais pas de te fuir. Je suis seulement curieux, parce que personne chez vous ne sait que j’ai déménagé.’’ Bon, évidemment, il n’aurait jamais vu la pertinence de donner cette information à Krane, mais il se rendit compte que Loeiza non plus n’était pas au courant. Il décida qu’il lui enverrait un texto plus tard. Puis, la blonde lui avoua qu’elle avait parlé à Fitz. Un petit sourire s’afficha aux coins des lèvres du Frost. C’est qu’il était efficace, l’Anglais, et il tenait parole. Il lui avait assuré qu’il parlerait à sa copine et la voilà qui débarquait chez lui sans aucune intention hostile, du moins, à première vue. Il lui devrait un verre pour ce service.
Brunhildr entama un début d’excuses, ou du moins, quelque chose qui ressemblait à des excuses. River connaissait bien la blonde et son simple aveu d’avoir été trop loin et d’avoir eu une réaction démesurée était bien plus que ce que le mage aurais pu espérer. Il savait bien que les mots ‘’Je suis désolée’’ ne franchiraient jamais ses lèvres rose et que c’était là sa façon à elle de présenter ses excuses. Petit à petit, le Frost relâcha la tension dans ses muscles et il écouta les propos de la blonde. Elle s’était battu avec Darcy lors de leur première rencontre et elle l’avait même envoyé à l’hôpital. Et lui, le crétin, il était quand même tombé amoureux d’elle. Il devait être masochiste, ou un truc du genre. Quoi que, en y pensant bien, lors de sa première rencontre avec Juvia, dans leur monde d’origine, il avait bien faillit la tuer, et ça ne l’a pas empêché de tomber follement amoureuse de lui. ‘’Les tentatives de meurtre, c’est la nouvelle technique de drague à la mode?’’, demanda-t-il alors à la viking. Puis, il réalisa qu’elle avait tenté de le tuer lui aussi. ‘’Donc, si je suis ta logique, tes menaces à la pointe du glaive, c’était une façon de tenter de me séduire? C’était pas nécessaire, tu sais que tu me plait déjà, ma belle…’’, lui affirma-t-il avec un clin d’œil. Il savait bien que c’était faux, mais avec cette petite plaisanterie, il voulait faire comprendre à la jeune femme qu’il ne lui en voulait pas.
Brunhildr affirma qu’elle était bien heureuse de ne pas avoir tué River. Le jeune homme leva les sourcil avec un sourire. Heureusement pour lui, oui… Puis elle poursuivit en lui assurant que s’il ne voulait plus la voir, elle comprendrait. En fait, c’était plutôt le Frost qui croyait qu’elle ne voudrait plus le revoir. Il avait quand même eu un comportement absolument honteux et déplacé avec son fiancé. Jamais il n’aurait cru qu’elle aurait pu le pardonner. Malgré leur dernière conversation, malgré le tempérament de feu de la viking, le mage devait bien se l’avouer, elle lui avait manqué. Si leur relation avait débuté comme une simple histoire de sexe, elle avait évoluée avec le temps. Les deux jeunes gens étaient devenus de bons amis et ses soirées platoniques avec la blonde lui manquait.
Avant que River ne puisse lui dire qu’il n’avait aucune envie qu’elle sorte de sa vie, Bru ajouta que les chaleurs de l’été étaient beaucoup plus supportable avec lui. Un grand sourire illumina le visage du mage qui s’avança vers la jeune femme. ‘’Alors c’est ça… Toutes ces excuses et ces belles paroles… C’est uniquement pour avoir droit à ta dose de fraicheur…’’, lança-t-il pour la taquiner, les sourcils froncés et un sourire aux lèvres. Le Frost s’arrêta devant la viking et plongea ses yeux de glace dans les prunelles de la blonde. Plus aucune trace de peur ne s’y trouvait. Il n’y avait aucune amertume, pas la moindre parcelle de rancune. Dans ses yeux bleu de glace, on pouvait seulement y lire de l’amour pour une amie qu’il avait cru perdre à jamais à cause de ce qu’il avait fait. Avec un doux sourire, il ouvrit ses bras et fit un autre pas vers Bru. ‘’Allez, viens prendre un peu de fraicheur. Je sais que tu en meurs d’envie.’’