« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Voila peu de temps que nous étions à Storybrooke et que mes deux enfants aînés avaient repris le chemin de l’école mais il fallait croire que Flèche manquait d’amusement à Storybrooke car à peine l’horloge avait indiquée onze heures que j’avais reçu un coup de téléphone.
« Madame Parr ? - oui c’est moi, qui est-ce ? - C’est Mr Touchman, je vous appelle car votre fils se trouve actuellement devant moi, il a apparemment fait une blague à son professeur de langues et ce dernier veut le renvoyer. - J’arrive tout de suite. »
Flèche Parr…Mon fils m’étonnera toujours. Prévenant Clark, je pose mon tablier et quitte le Comic’s Burger avant de me rendre jusqu’au lycée de mon fils. Me rendant à l’administration, ils me montrent le bureau du proviseur et je m’y dirige avant de frapper à la porte. Il me permets d’entrer, j’appuie sur la poignée et pose mon regard sur mon fils, assis sur son fauteuil tandis que je referme la porte derrière moi.
Nous sommes à Storybrook depuis peu de temps. J'aime bien cette ville. Tout le monde a quelques choses de plus que les humains que je connais sur mon monde. Ils sont tous spéciaux. Je n'ai pas à me cacher. Je peux me montrer tel que je suis . Le problème c'est que je n'ai aucun ami pour l'instant ... Peut-être parce que je viens d'arriver dans une nouvelle école. Il faut que je me fasse connaitre !
C'est comme ça que je me suis retrouvé coincé dans le bureau du directeur de l'école. En plus, je ne peux pas dire que je n'y suis pour rien ... Ils connaissent mon pouvoir ... Tant pis, il va falloir assumer !
Je suis dans le bureau du directeur, la capuche de mon sweat gris sur la tête comme pour me cacher de honte. Ma mère entre dans la pièce ... Ils auraient dû appeler mon père, il m'aurait applaudi ! Il sait pourquoi je fais ça. Je veux me montrer, avoir un peu de reconnaissance. J'ai des pouvoirs mais j'ai l'impression que je n'ai rien a faire avec eux ... Sauver le monde c'est bien, mais c'est un dixième et ma vie et je ne fais rien des neufs dixièmes restant ... Je regarde ma mère dans les yeux. Je vois qu'elle est un peu dégoutée. Elle ne pensait pas être appelé aussi tôt. Je la comprends. Mais il faut que je sois connu. Je la vois se tourner pour refermer la porte.
"Bonjour Madame Parr, je suis désolé que l'on se rencontre dans ses conditions. Asseyez vous je vous en prie."
Ma mère s'exécute. Elle s'assoie sur la chaise à côté de moi. Elle m'enlève la capuche de ma tête. Elle veut que j'assume.
"Alors mon grand, qu'est ce que tu as fait ? Pourquoi ton professeur de langue s'est assis sur punaise ?"
Le coup classique. Une blague que j'adorais faire quand j'avais six ans. J'ai d'ailleurs faillit me faire prendre sur terre-2. Là-bas, personne ne savait que j'avais une super-vitesse. Mais ici, tout le monde le sait, je n'ai pas à me cacher.
"Je vais pas vous mentir, vous le savez ! C'est moi." Je tourne la tête vers ma mère, puis je regarde mes genoux. Je veux m'excuser, je veux pas lui faire du mal. Je l'aime ma mère après tous. "Je voulais juste faire rire la classe. Je ne connais personne ici. Je pensais me faire des amis."
Flèche. Il ressemble beaucoup à son père. Ça a été toujours une source sûre. Cependant, je ne pensais pas qu’arriver à Storybrooke depuis peu, je me ferais déjà appelé au lycée pour encore une histoire de punaise sur une chaise, cette blague était vieille comme la lune et pourtant, il savait encore s’en servir. Après avoir frappé à la porte, j’entre et m’installe.
« Oh ce n’est rien Monsieur Touchman, ne vous inquiétez-pas. » énonçais-je au proviseur de l’établissement.
Au moins, il n’avait pas de problèmes avec ma fille, c’était déjà une bonne chose. Enfin je crois. J’enlève la capuche de la tête de Flèche pour qu’il soit bien visible et qu’il assume ce qu’il avait fait. Voilà, nous y sommes. Il parle de ce qu’il a fait et exprime le fait qu’il l’a bel et bien fait et qu’il voulait juste se faire des amis. Se faire des amis, sérieusement ? Je respire longuement avant de reprendre la parole.
« Flèche… Mon chéri… Tu peux te faire des amis mais tu n’es pas obligé de faire l’imbécile pour ça. En plus, cette blague de la punaise, elle est vieille comme la lune. Sur Terre-2, ça pouvait fonctionner, les gens ignorait notre nature mais là…enfin… »
Mon regard se pose sur le professeur de langues de mon fils avant que je ne m’excuse pour lui.
« Veuillez l’excuser, je suis sûre que ce n’était pas voulu. Je vous jure qu’il ne voulait pas vous faire le moindre mal. »
Je mets un coup de coude à mon fils.
« N’est-ce pas Flèche ? »
(c) DΛNDELION
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Tu es un indestructible et un incorrigible vantard - Dash