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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Bonjour... Tristesse ? ☼ APOLLON

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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| Conte : Sherlock Holmes
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________________________________________ 2018-08-10, 23:16 « Good and bad are fairytales. »


Bonjour... tristesse ?
I'm hurting, baby, I'm broken down
I need your loving, loving, I need it now

Ce jour-là, elle a décidé d'être blonde car elle va pêcher un gros poisson, et elle a déjà remarqué que les reflets dorés font mordre plus facilement à l'hameçon. Est-ce une idée reçue de croire que les blondes sont plus abordables ? En tous cas, elles font de meilleurs appâts.

Sa philosophie : une proie à la fois mais plusieurs coups d'avance. Elle aime préparer des plans et réfléchir à de futures escroqueries. Sa devise : se montrer toujours inventive.
Parfois, elle se demande comment font les gens ordinaires, ceux qui réfléchissent lentement. Ils ne doivent probablement pas s'ennuyer puisqu'ils n'utilisent que dix pour cent de leur cerveau. Eurus ne les plaint pas ; pendant longtemps, elle aurait préféré être comme eux. Heureux sont les ignorants, en fin de compte.

Elle adresse un charmant sourire au guichetier, paye son entrée et pénétre dans la première allée du musée de Storybrooke. Elle porte une robe d'été légère, élégante sans être provocante. Il faut doser avec justesse pour attirer l'oeil sans envoyer une mauvaise image. Le but est de séduire sans être vulgaire.

Elle veut être mise en relation avec le conservateur afin de connaître les reliques de valeur, les pièces maîtresses du musée. En gros, elle fait du repérage. Tout d'abord, il faut attirer l'attention d'un vigile. Elle en voit plusieurs mais le premier lui semble trop gay. Le second a les yeux rivés sur son téléphone qu'il cache très mal dans sa manche.

Enfin, la chance lui sourit lorsqu'elle aperçoit un guide, à seulement quelques mètres. Il parle avec animation à un groupe de vieilles dames suspendues à ses lèvres. Il les dépasse toutes de deux bonnes têtes tant il est grand.

Eurus active l'hémisphère gauche de son cerveau. Elle se concentre.

Observations : le guide est blond. Ongles manucurés. Peau parfaite. Soins du visage fréquents. Il porte un costume beaucoup trop cher pour travailler dans un tel endroit. De même pour la montre à son poignet. Sans parler de ses chaussures cirées. Déduction : il est riche. Très riche.

Subitement, Eurus change d'optique. Et de stratégie. Tout compte fait, ce ne sont peut-être pas les reliques qui ont le plus de valeur en ce lieu... Qui sait ce qu'elle pourrait obtenir d'un tel individu ? Des diamants ? Une bague de mariage ? Irait-il jusqu'au cliché ultime ? Cela fait longtemps que la jeune femme a envie de lancer une véritable partie, avec des enjeux cruciaux.

Elle fait demi-tour et va s'isoler dans les toilettes durant quelques minutes, le temps de se pincer les joues et de songer à quelque chose d'incroyablement triste. Ce n'est pas difficile à trouver. Elle pose la main contre son ventre et expire lentement, alors que de grosses larmes roulent sur ses joues poudrées. En croisant son reflet dans le miroir au-dessus des lavabos, elle constate que son mascara a coulé. Plue value adéquate. Elle défait un peu ses cheveux lâchés et sort des sanitaires d'une démarche rapide, ses talons claquant contre le parquet du musée. Alors qu'elle retourne dans la galerie d'exposition gréco-romaine, elle choisit de s'asseoir au bord d'un banc, face à une statue représentant la déesse Aphrodite, non loin du fameux guide. Elle va lui sortir son grand numéro.

Elle renifle et attend que les vieilles dames s'éloignent pour l'interpeler de cette façon :

"Vous y croyez, vous, au grand amour ?"

Elle esquisse un sourire désenchanté qui vacille très vite. Un sanglot lui échappe. Elle se détourne de lui sur le banc.

"Je suis désolée. Je ne veux pas vous déranger avec mes histoires. En plus, on ne se connaît même pas !"

Les larmes roulent sur ses joues, ses yeux ne sont plus que deux fontaines. Ses jambes remuent nerveusement au bord du banc. Elle se mord les lèvres.

"C'est ici qu'on s'est embrassé la première fois..." dit-elle, la voix rauque. "Il vient de m'appeler pour rompre avec moi... le jour de mon anniversaire !"

Elle sort brièvement son téléphone de son sac comme pour appuyer ses paroles, puis le range d'un geste rageur.

"Les hommes sont tous des porcs !" s'écrie-t-elle, si bien que quelques personnes se retournent, curieux.

Elle rentre la tête dans les épaules et essaie de retenir ses sanglots de plus en plus rapprochés. Son visage est crispé. Ses yeux rouges. Ses lèvres tremblantes.

"Vous savez ce qui serait génial ? Ca serait de tomber sur le prince charmant et de vivre un conte de fées. Comme dans les téléfilms du dimanche après-midi ! Ou alors... de rayer sa Mercedes flambant neuve. Ca, ce serait cool aussi..."

Elle passe une main sur son front, le masse quelques secondes en soupirant. Elle a tellement mal au crâne... Elle sait que c'est pire quand elle pleure. Mais il faut souffrir pour obtenir du résultat.

"Je m'excuse, vraiment. Je vous dérange en plein travail. Ne vous occupez pas de moi. Ca va aller."
reprend-elle en reniflant, faussement assurée.

Elle lui adresse un geste incertain de la main pour lui signifier de retourner à ses obligations. Puis, elle se mord le poing, le regard perdu dans le vide.

"Ca va aller." répète-t-elle d'un air entendu.

Sa bouche tremble de nouveau malgré tous ses efforts. L'instant d'après, c'est de nouveau les chutes du Niagara.
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________________________________________ 2018-08-14, 14:54



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Durant ses millions d'années d'existence, Apollon avait eu l'occasion de s'intéresser à de nombreux corps de métiers. Charretier, gladiateur, barman, propriétaire de grande roue, il avait tout essayé – sauf astronaute, ça demandait trop de temps de préparation. Il avait même vendu du poisson sur les marchés ! Aucune de ses expériences ne duraient plus d'une journée. Il n'était pas fait pour être employé, son destin était de diriger. La preuve, les gardes d'Olympe étaient menés d'une main de fer.... par Artémis. Qui était sa moitié, que l'on pouvait donc considérer comme l'extension de sa propre personne, donc son autorité était un petit peu la sienne également. Non ?

Il ne se posait pas ce genre de questions. Il avait abandonné l'idée d'avoir un véritable emploi. Ça ne lui servait à rien, il n'avait pas besoin de gagner sa vie, et ça ne l'intéressait pas. Ses fonctions de dieu et de Gardien étaient déjà d'une assez grande importance. Par contre, il adorait se trouver des hobbies et il avait trouvé l'endroit parfait pour pratiquer son occupation favorite : parler de lui.

« Oh vous me flattez, mais je ne fais pas tant d'exercices que ça, je soulève juste quelques minotaures de temps en temps. » répondait-il humblement alors qu'une des femmes du groupe de la maison de retraite le complimentait sur ces biceps.

Il ne venait pas souvent, seulement lorsque son ego avait besoin d'un petit remontant ou qu'il estimait qu'il avait privé trop longtemps les habitants de cette ville de sa présence. Il avait comprit que ces vieilles dames planifiaient une visite mensuelle au musée et il adorait les combler par sa simple présence. Il les accompagnait depuis presque une heure mais il était conscient que plus que les œuvres qu'il leur présentait, elles adoraient le regarder. Et lui se plaisait à raconter des anecdotes de son existence plus que remplie. Tout le monde était gagnant, finalement.

Il hésitait à refaire un tour dans la zone de l'ère du Jurassique, maintenant qu'elles allaient prendre leur pause thé habituelle. Il aimait bien se poser devant les reconstitutions de diplodocus et de tricératops, ça lui rappelait son enfance. Mais il n'eut pas l'occasion de pousser sa réflexion sur la suite de la journée.

A partir du moment où elle l'avait interpellé, tous ses plans avaient changé. Il ne supportait pas de voir quiconque pleurer, ça le mettait mal à l'aise. La tristesse était incompatible avec sa personne. Il évitait au possible de la ressentir lui-même (il finissait en plein état de dépression quand c'était le cas), et se donnait pour mission personnelle de la faire disparaître chez les autres.

Elle était si éplorée qu'il était d'abord resté à la fixer sans savoir si elle attendait vraiment une réponse de sa part. Les gens aimaient se plaindre quand rien n'allait plus dans leur vie, lui le premier. Il savait qu'il s'agissait d'une façon comme une autre d'extérioriser la négativité. Il fallait savoir se plaindre, c'était important. Ils ne se connaissaient pas ? Tant pis, elle n'avait pas à se gêner ! C'était son anniversaire en plus ? Raison supplémentaire pour qu'il reste au contraire de l'abandonner.

Doucement, il s'installa sur le banc juste à côté d'elle, les lèvres plissées dans une moue indécise. Il était toujours délicat de savoir comment s'adresser à des habitants de cette ville, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber.

« J'opte pour aller rayer la Mercedes, je n'aime pas ça. Ni les Ferrari d'ailleurs. Je préfère les Rolls Royce. Les vieux modèles évidemment. Ou alors une moto, c'est super classe de porter un casque. »

Il secoua la tête en estimant qu'il ne servait à rien de déjà commencer à divaguer. De toute façon, il n'avait pas de permis. Dans un geste distingué, il lui tendit deux mouchoirs en tissus sortis de nulle part. L'un était décoré de plusieurs dessins de têtes de panda. Les femmes adoraient ces bêtes là, c'était tout mignon et ça semblait les faire craquer. Dans le doute, il avait néanmoins opté pour la simplicité avec un blanc uni pour le second. C'était... médiocre, comme cadeaux d'anniversaire, il en avait pleinement conscience.

« Vous n'avez pas à vous excusez de pleurer. »

Il s'enfonça sur le banc, posant son regard sur la statue parfaite représentant sa sœur. Elle était bien plus belle en vraie, il n'y avait pas doutes, mais l'oeuvre représentait avec autant de précision que possible tout le charme qu'elle dégageait.

« Si cette ville m'a apprit quelque chose, c'est que les histoires de contes de fées ne sont jamais complètement heureuses du début à la fin. » poursuivit-il avec calme. « Même Aphrodite n'a pas une vie sentimentale des plus calmes, vous savez ? Certains la définiraient presque de chaotique. »

Il s'en voulait quelque peu de se permettre de décrire ainsi la vie de sa chère sœur. Il ne le pensait pas personnellement. Elle avait eu de nombreuses expériences, avaient aimé beaucoup d'hommes et tout ne s'était pas toujours terminé de la meilleure des manières. Elle représentait l'Amour à la perfection, en réalité.

« Vous la trouvez comment ? » l'interrogea-t-il alors subitement, lui offrant son sourire le plus éclatant. « Je l'ai sculpté de mes mains. Ça m'a prit plusieurs semaines. J'aurai pu faire mieux pour son nez je crois, mais je suis plutôt satisfait. »

Changer de sujet. Lui faire oublier le ''porc'' qui l'avait lâchement abandonné en un jour si spécial. Et se vanter. Un combo parfait. Pourquoi l'avait-il quitté, au fait ? Si elle était jolie même quand elle pleurait, il s'imaginait qu'elle l'était encore davantage lorsqu'elle riait.

« Cet idiot vous a traité n'importe comment, mais c'est votre journée, aujourd'hui ! »

Il se redressa d'un bond, beaucoup trop enjoué en tendant sa main dans sa direction. Il n'hésita que quelques secondes avant d'attraper l'une des siennes. Comment était-il possible qu'elle tremble autant ? Elle devait beaucoup l'aimer, cet homme qui l'avait laissé. Ou alors la pièce était trop climatisée. Les deux options étaient envisageables.

« Mademoiselle. » reprit-il en s'inclinant respectueusement. « Permettez-moi d'être à votre service pendant quelques heures pour rendre votre anniversaire aussi spécial que possible. »

Il resta baissé et son air radieux ne le quittait plus, comme si il espérait que sa bonne humeur soit contagieuse et permette à la jeune femme de se sentir mieux. Les services d'un dieu comme cadeau, si ce n'était pas du haut niveau. Il faisait remontrer son niveau de karma en flèche avec ça.

« Demandez ce que vous voulez ! Un tour du musée, un thé avec le club de retraités, on peut partir aussi, j'ai toute ma journée ! Enfin tant que personne a besoin de moi. Je suis très demandé, généralement, je travaille pas ici mais j'ai une vie prenante. » précisa-t-il avec toute la modestie dont il était capable – autrement dit, trop peu. « Je peux vous chanter une chanson sinon ! Dans toutes les langues qui existent. Et même celles qui n'existent plus, si ça vous branche. »

Comme à son habitude, le dieu s'emballait, faisant étalage de sa culture sans limites et s'imaginant déjà des scénarios divers. Il était capable de l'amener au mont du Kilimandjaro en moins de deux secondes, ça c'était spécial ! Ou lui faire rencontrer Leonardo DiCaprio. Il pouvait peut-être plutôt lui présenter des amis, en fait. Il en avait bon nombre qui seraient capables de rapidement lui faire oublier ce monsieur Mercedes. Maintenant qu'il y pensait, si Jules finissait par être casé, Cassandre le laisserait sans doute tranquille. C'était une option à envisager.
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Eurus J. Holmes
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________________________________________ 2018-08-18, 22:04 « Good and bad are fairytales. »


Carpe Diem.
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Il est encore mieux que ce qu'elle espérait. Tellement chevaleresque ! Sincèrement, elle a beau avoir fait le coup des larmes à plusieurs reprises, jamais encore on ne lui a présenté de mouchoir en tissu. Alors deux à la fois ! Elle frémit en voyant celui qui arbore des motifs panda, mais fait passer cela sous le compte des tremblements dus aux sanglots. Ces animaux-là la mettent mal à l'aise pour une raison qu'elle ne s'explique pas. Tout comme les ours, d'ailleurs. Surtout en peluche. Quand elle était petite, elle se faisait un devoir de les dépecer méthodiquement. Les vider de leur rembourrage lui procurait une satisfaction étrange.

Elle choisit donc l'autre mouchoir et s'en tamponne les yeux. Puis, elle observe, très impressionnée, la statue que l'homme se vante d'avoir sculpté. Ainsi, il a des talents artistiques en plus d'être physiquement intéressant ? Décidément, il semble être pourvu de toutes les qualités. Eurus flaire l'arnaque à plein nez. Un packaging comme le sien est forcément paré d'énormes défauts pour contrebalancer. Elle les connaît, les types dans son genre. Mais pour l'instant, elle fait semblant de se laisser embobiner. Il faut dire qu'il est beau parleur, c'est facile. Elle laisse échapper un hoquet en guise de compliment sur la statue. Ce n'est pas grave. Il continue sur sa lancée. Elle fait semblant de prendre sur elle pour calmer ses pleurs, inspire profondément, et se mouche le plus élégamment du monde -il ne faut pas briser la magie de l'instant.

Après quoi, elle lui adresse un sourire mouillé. Elle évite de lui prendre la main mais il finit par la saisir de lui-même. Beau, dévoué, et indifférent aux germes. Qu'espérer de plus ? L'écran de fumée opère à la perfection. Il est incroyablement doué. Si elle n'était pas qui elle était, elle serait tombée dans le panneau. Sauf que c'est elle qui a dessiné le piège. Par conséquent, elle choisit quand il se refermera sur lui. Pour l'instant, c'est trop tôt.

"Vous êtes bien trop gentil." articule-t-elle, la voix vacillante. "Je ne mérite pas autant de considération."

Comme quoi, il faut fêter son anniversaire plusieurs fois par an. C'est incroyablement stimulant ! Le jeune homme a proposé diverses activités. Eurus hésite. Il semble exubérant et enthousiaste. Un peu vantard aussi, sur les bords. Autant en profiter. Elle s'approche de lui et renverse la tête en arrière pour annoncer :

"J'ai une moto. Je vous emmène et l'on s'arrête dès que l'on trouve un coin sympa. Ca vous va ?"

Sans attendre de réponse, elle l'entraîne dans son sillage, sa main toujours dans la sienne. Puis arrivés sur le parking, elle s'approche d'une Harley Davidson noire élégante.

"Par contre, je n'ai pas de casque." riposte-t-elle avec une moue embêtée. "Ca ne sert à rien. En cas d'accident, je préfère mourir sur le coup plutôt que de finir paraplégique ou légume. Les gens qui portent des casques en moto sont des imbéciles. A quoi bon se protéger la tête alors que le reste du corps se change en chair à saucisse au contact du bitume ? Après, c'est un choix personnel. Je ne vais pas vous forcer à prendre le risque."

Tranquillement, elle enjambe la moto pour la chevaucher. Conséquence logique, sa jupe remonte le long de ses cuisses. Elle adresse un sourire franc au jeune homme, faisant fi de ce détail que lui, elle le sait, n'a pas manqué.

"Si vous avez trop peur, vous pouvez me serrer très fort."
ajoute-t-elle d'un ton pétillant.

C'est à son tour de lui prendre la main pour le guider à monter sur la moto, juste derrière elle. Ensuite, elle se saisit de son autre main pour l'inciter à les placer de chaque côté de ses hanches étroites.

"Comme ceci. N'hésitez pas." murmure-t-elle, désinvolte.

Après quoi, elle referme ses doigts autour du guidon et allume la bête. Le moteur vrombit et bientôt, un frémissement parcourt toute la moto. Le sourire d'Eurus s'accentue alors que son regard se pose sur l'horizon. Elle démarre en trombe, incitant forcément le jeune homme à se cramponner à elle. C'est étudié pour.

A mesure qu'elle prend de la vitesse, elle se penche en avant, sans pour autant pousser l'accélérateur à fond car le but n'est pas d'effrayer son passager. Elle quitte la ville, arrive jusqu'à la lisière de la forêt entourant Storybrooke et ralentit l'allure. Elle gare sa moto sur un parking mal entretenu parmi quelques rares véhicules.

"Prêt à découvrir le secret le mieux gardé de Storybrooke ?"
lance-t-elle, mutine, en désignant du menton une sorte de bar à l'aspect miteux qui se laisse entrevoir entre quelques arbres.

Un panneau bancal stipule "Chez Copain", mais le "Chez" vacille à moitié dans le vent pendant que le "Copain" clignote en grésillant. Imperturbable, Eurus descend de sa Harley et caresse délibérément le bras du jeune homme pour retrouver le contact de sa main.

"C'est là qu'il faut aller quand tout va mal." annonce-t-elle d'un ton nébuleux.

Une fois à l'intérieur, le barman au visage niais lance d'une voix molle :

"Bienvenue chez Copain ! Ici tout le monde est copain !"

Eurus le salue et enveloppe ensuite les lieux d'un regard accru. Des gens font la chenille un peu plus loin. D'autres engloutissent des kilos de tacos pendant que quelqu'un les chronomètre. D'autres encore dansent sans aucune harmonie sur une musique étrange mais en riant à gorge déployée. Une odeur de marijuana et de chili con carne flotte dans l'air. Le bar est survolté. Eurus adore s'y rendre car à chaque fois, une ambiance différente y règne ; et elle non plus n'est jamais la même.

"Ils font les meilleurs tortillas au monde. Et j'en sais quelque chose : j'ai passé quelques semaines au Mexique il y a un moment."

Pour fausser compagnie à une bande de dealers peu recommandables, mais elle ne va pas préciser cette information pour le moins inutile. En revanche, elle estime qu'elle doit une explication à l'inconnu qui l'accompagne :

"Au début, cet endroit s'appelait "Le dernier bar avant la fin du monde". Storybrooke a connu tellement d'apocalypses qu'un petit groupe de gens a décidé de passer leurs derniers instants ici, à chaque fois. Et comme Armageddon devient régulier dans le coin, certains ont pris l'habitude de revenir. Le principe dès que l'on passe la porte, c'est de..."

Elle se plante devant le jeune homme, tout en caressant sa main liée à la sienne avec son pouce.

"... lâcher prise. De vivre comme si c'était notre dernier jour sur terre. Parce que ça l'est peut-être."

Elle hausse un sourcil lourd de sens tout en le fixant, très sérieuse. Puis, elle reprend d'un ton légèrement plus désinvolte :

"Le plus élémentaire à ce moment précis de notre relation serait de vous demander votre nom, mais je trouve plus divertissant de vous en attribuer un. Je vais vous appeler, hum..."

Elle balance un peu la tête de gauche à droite, en rythme avec la musique, sans cesser de l'observer.

"Constant." décide-t-elle soudain. "Ce n'est pas très joli, mais c'est pour compenser votre physique avantageux. Et puis vous avez été Constant avec moi jusqu'à présent. Il est important d'être Constant."

Elle fronce le nez pour s'empêcher de rire. Elle se demande s'il est cultivé et s'il va saisir l'allusion. Puis, tout en se dandinant, elle demande, la tête penchée tout en le fixant :

"Et moi, vous allez m'appeler comment ?"

Elle a des fourmis dans les pieds. Elle a envie de danser. Mais chaque chose en son temps.

Elle s'interroge. Sera-t-elle une Ruth à ses yeux ? Une Georgiana ? Joan ? Elizabeth ? En tous cas, elle espère ne pas être une Greta. Elle ne supporte pas ce prénom. D'ailleurs, elle ne l'a jamais utilisé pour ses multiples identités.
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________________________________________ 2018-08-21, 19:33



Wouldn't it be nice if we were older
then we wouldn't have to wait so long ?


Elle se remettait bien plus vite de cette rupture que ce qu'il avait pu espérer. Il avait conscience que sa présence seule illuminait les journées des humains, les imprégnaient d'une bonne humeur immédiate et leur permettait de trouver soudainement leur existence moins fade mais... quand même. C'était radical. On était passé de la crise de larmes à la Harley, non pas que ça le dérange, loin de là. Pendant une seconde, il s'imagina même pouvoir la conduire. Mieux valait que ça ne se produise pas. Il y avait une raison très simple pour laquelle jamais Apollon ne prenait le volant du moindre véhicule. Pas seulement parce qu'il n'avait pas le permis – mais parce qu'il n'aurait jamais pu le valider de toute façon. C'était... un fou du volant ? Quelque chose comme ça. Et si lui ne risquait rien dans un accident, il préférait ne pas mettre en danger le reste des habitants.

Le dieu hésita à faire une petite leçon de morale sur l'importance de se protéger en toutes circonstances mais elle semblait si sûre de ce qu'elle avançait qu'il se retrouvait un peu perturbé. Et encore une fois, il n'avait pas imaginé qu'elle soit si rapidement volontaire pour partir ailleurs. Au moins, chose qui était rare, il allait avoir la surprise sur la destination ! C'était une occasion qu'il ne pouvait pas laisser passer. Et non, ce n'était pas parce que la jupe de cette inconnue avait laissé entrevoir un tout petit peu plus de peau qu'il se retrouvait sans voix. Est-ce qu'elle était un petit instable ? Il aurait pu commencer à le penser.

Ou c'était une de ses femmes qui, plongée dans le chagrin, cherchent immédiatement le réconfort auprès d'un autre. Cette certitude le frappa de plein fouet alors qu'elle l'incitait à s'accrocher à elle. Evidemment qu'elle craquait pour lui ! Ça aurait été le cas de n'importe quelle autre ! Est-ce qu'elle cherchait à le kidnapper en l'emmenant très très loin ? Il ne se posait même pas la question, profitant juste de cette balade imprévue jusqu'à un endroit qu'il n'avait étonnement jamais cotôyé. Elle était pleine de surprises, cette jeune femme !

En matière de bars, il avait ses préférence. Et celui-ci, qui était à priori secret, ne faisait pas parti de la liste. Pourtant, s'il en croyait son descriptif, il aurait déjà eu une multitude d'occasions de s'y rendre. C'était souvent que tout allait mal chez les divins. Il baissa à peine les yeux vers sa main qui avait retrouvé la sienne, trop préoccupé à devoir gérer sa curiosité quant à ce lieu inconnu. Déjà, il appréciait le personnel. Même si il avait l'air étrange le barman. Ça devait être la fatigue. Ou la drogue. Probablement la drogue. Autant dire que c'était le chaos à l'intérieur, il n'y avait pas vraiment de... thème. A moins que justement le thème soit le chaos ? Ça lui rappelait vaguement le Rabbit Hole, tout en étant plus détendu.

Si parler de 'fin du monde' avait tendance à le faire grimacer, parce que ça apportait généralement conflit et déprime, elle abordait le sujet avec une légèreté nouvelle. Comme si c'était... tout naturel. Ça l'était, dans un sens. Mais elle était obligée de caresser sa main comme ça ? Ça le chatouillait un petit peu.

Apollon haussa un sourcil à ce prénom que personne ne lui avait encore donné. Ce n'était pas faute d'avoir accumulé les fausses identités à travers les siècles. Au moins, elle n'avait pas choisit Jules, il l'en remerciait mentalement. Et il cru saisir une certaine référence. Aryana aurait été plus au point que lui là-dessus, il l'avait laissé gérer Wilde tout au long de sa vie, ses œuvres littéraires étaient de celles dont il ne s'attribuait pas le mérite.

« J'aurai préféré Ernest, mais c'est une question de goût. » fit-il néanmoins remarquer avec un léger sourire en coin. « Hum... Il vous faut un nom qui vous fasse honneur pour votre potentiel dernier jour sur Terre. »

Il hocha la tête, assuré, son regard toujours porté vers le reste de la salle. Les tacos étaient tentants. Est-ce qu'ils avaient des cartes ici ? Il aimait jouer aux cartes, aussi. Ou il pourrait peut-être trouver sa véritable identité avec un peu de tarot. Oh, il appréciait vanter ses mérites en divination et devant un tel public heureux il aurait forcément beaucoup de succès, même si en réalité rien de tout ça n'était précis. Au lieu de ça, il lui offrit son plus magnifique sourire avant de l'attirer vers la foule dansante. Il n'était pas dupe. Il reconnaissait quelqu'un qui avait envie de bouger lorsqu'il le voyait, il avait un don pour ça.

La musique avait changé à partir du moment où ils s'étaient enfoncés dans la masse joyeuse, et il se pencha légèrement en avant comme dans une révérence polie, avant de la rapprocher considérablement de lui. Sa main libre se posa dans le creux de son dos – pas trop bas, faut pas abuser, celle qui tenait toujours la sienne se serrant davantage. Elle faisait presque la même taille qu'Artémis, c'était facile de trouver les mouvements adéquats pour qu'elle ne soit pas gênée par ses quelques pas enjoués. Il aimait vraiment bien cet endroit.

« Victoria. Comme la Reine. » finit-il par ajouter. « Elle avait une classe incroyable ! Et vous avez un petit fond d'accent british, j'entends ces choses-là. Il vous va très bien d'ailleurs. »

A croire que même dans le monde des contes, chaque endroit avait sa petite particularité. Parce qu'elle venait forcément de l'un d'eux. Il n'était pas intrigué par ces choses-là, même si... si, Apollon était un infatigable curieux. Son entourage pouvait en témoigner. Peut-être qu'il se trompait sur toute la ligne, et qu'elle était une des sorcières d'un conte des frères Grimm, ou une ancienne pote de Speedy Gonzales. Elle avait parlé du Mexique, non ? Y'avait Bip-Bip aussi. Elle était pas assez bleue pour ça.

Il chantonnait sans pouvoir s'en empêcher, se laissant comme toujours un peu trop emportée. Ses gestes restaient néanmoins calculé, même quand il la fit tourner. Tout en douceur et en professionnalisme. Il aurait pu gagner tellement de concours.

« C'est vraiment votre anniversaire ? »

Il avait profité d'une accalmie dans le rythme de la chanson, devant se pencher pour qu'elle l'entende avec l'agitation environnante. Il ne le lui reprocherait pas, si ce n'était pas le cas. Lui aussi aimait changer de date, c'était plus surprenant, moins monotone.

« JOYEUX ANNIVERSAAAIRE ! »

Pourquoi est-ce que les gens devaient épier ainsi les conversations ? Lui se le permettait tout le temps, mais c'était différent, il avait une ouïe extrêmement développée ! En tout cas, les applaudissements se mirent à retentir bien rapidement, avant qu'il ne soit détaché de 'Victoria' pour qu'une dizaine de personnes ne viennent la prendre dans leurs bras. La tête du dieu se pencha sur le côté en admirant cette scène, quelque peu frustré de ne pas avoir atteint la fin de la musique. Tant pis, il continuait à chanter de son côté.

« Et moi je... je vais me marier ! » lâcha-t-il bien malgré lui.

Il avait un sérieux problème. Il aimait avoir l'attention. Et il la récupéra immédiatement avec une telle annonce, même si des regards désolés se portaient aussi sur lui. Il fit semblant de ne pas les remarquer, comme il ne porta pas d'attention à la remarque que quelqu'un fit, en précisant qu'il ne risquait pas de vivre assez longtemps pour profiter de la cérémonie. Apollon se contentait d'afficher un sourire radieux, tandis qu'il avait à son tour le droit aux accolades et félicitations.

L'ambiance globale de la pièce était encore plus survoltée à présent et il capta le regard de Victoria, toujours non loin. D'un geste de la tête, il indiqua une table. Il n'y avait que des banquettes ici. Après l'avoir naturellement laissé s'installer, il prit l'initiative de se placer à côté. Les face à face, c'était bien trop cliché.

Il avait levé le bras et un employé n'avait pas tardé à venir s'asseoir en face d'eux. Il arborait un air un peu absent, ses colliers fluorescents pendant le long de son cou et ses cheveux ébouriffés laissant penser qu'il venait tout juste de se réveiller.

« Bonjour, je suis Randy ! Que puis-je faire pour vous ? »

« On pourrait avoir à manger ? N'importe quoi ! Mais un gâteau aussi. Un énorme gâteau. Tu veux quoi ? »

Sa tête s'était retourné vers la jeune femme avec des yeux brillant, le tutoiement s'étant présenté comme une évidence. Après tout, ils ne suivaient pas les codes d'une rencontre banale, il pouvait se le permettre.

« Sponge cake framboise. C'est ce que préfère Victoria. » assura-t-il, plus que confiant.

« Bien sûr ! On a ça ! Quoi d'autre ? »

Il en doutait grandement. Mais le serveur avait l'air d'être prêt à tout accepter. Le refus n'était pas de mise dans un tel endroit.

« Je peux vous piquer vos colliers ? »

C'était joli, ça faisait de la lumière, il aimait bien. Il aurait pu en faire apparaître – tout comme la nourriture – mais ça gâcherait toute la spontanéité du moment. L'homme n'hésita pas une seconde, se redressant au-dessus de la table. C'était même plus que ça, il se mettait à quatre pattes dessus. C'était... l'endroit idéal pour la prochaine soirée des gardes d'Olympe ! Il se garda cette note mentalement pour plus tard.

« Tu as une tête énormeeee ! »

L'homme tanguait dangereusement tout en passant un collier bleu autour de son cou et il hésita à prendre la remarque comme un compliment. Est-ce qu'il était vraiment en train de lui caresser les cheveux en même temps ? Ça devait presque gênant.

« C'est ta future femme ? »

Victoria avait le droit à un orange, même si il trouvait le violet bien plus sympa. Et Apollon ne jugea pas utile ni de confirmer, ni de nier l'information. Il garda une expression profondément mystérieuse – qui lui donnait l'air stupide dans de telles circonstances – et le serveur s'était mis à rire avant de venir embrasser sa joue. Oui, c'était gênant maintenant.

« On vous apporte ça quand on pourra ! »

Au moins c'était précis. Et voilà qu'il s'éclipsait après un clin d'oeil exagéré.

« Peut-être que j'ai dis la vérité et que je vais me marier, ou peut-être que j'ai juste menti parce que je voulais des câlins aussi. »

Le dieu avait opté pour une voix pleine de suspens, s'enfonçant sur la banquette en y étendant ses bras. Quand on le connaissait, on savait qu'il aimait bien le répéter tout le temps, même si... il aurait pu mentir rien que pour capter l'intérêt général. Ça aussi on pouvait le savoir quand on l'avait cerné.

« Constant c'est bien le nom d'un mec marié. Avec trois enfants. Et un grand-père à charge. Si c'était vraiment la fin du monde, je devrais être avec eux. Je dois travailler dans une ferme. J'ai les muscles pour un job physique. »

Voilà qu'il commençait à se faire des films. Est-ce qu'il était plus dans la culture ou dans l'élevage ? Un fermier en costard, cela dit, on n'en voyait pas tous les jours.

« Et Victoria, que fait-elle de sa vie ? »

Il avait ouvert les boutons de son col et s'appliqua à retirer sa veste. C'était que maintenant qu'il ne devait plus faire face au club des retraités, il pouvait se relâcher niveau classe.

« J'aime le concept, ça me rappelle mes jeux de rôle avec Diane ! » poursuivait-il, enthousiaste. « C'est ma sœur, on aime bien se faire passer pour ce qu'on est pas... mais y'a rien d'incestueux là-dedans, on est pas de ce genre là ! »

Il s'était rendu compte trop tard que ses propos pouvaient être mal interprétées et décida de laisser tomber toute explication dans un haussement d'épaules. C'était trop facile de lui dire « je suis un dieu, pas n'importe lequel, le meilleur, vous vous rendez pas compte de la chance que vous avez ». Elle finirait par s'en rendre compte d'elle-même.
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

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________________________________________ 2018-08-23, 17:39 « Good and bad are fairytales. »


Live fast and die young.
(Il n'y a pas Marshall dans ce rp. C'est simplement pour illustrer l'ambiance de Chez Copain Bonjour... Tristesse ? ☼ APOLLON 3392629739)

Une révérence, une danse, un nouveau prénom, un faux anniversaire fêté en grande pompe... que demander de plus ? Eurus ne regrette jamais de venir Chez Copain. A chaque fois, des aventures trépidantes lui arrivent. Même la mafia locale est sympathique -du moment qu'on accorde ses violons avec elle. Elle passe une main désinvolte dans ses cheveux blonds pendant que Constant -qui aurait préféré s'appeler Ernest- fait la commande auprès de Randy. Elle écarquille les yeux, agréablement surprise, en entendant que son futur ex lui a choisi un Sponge cake à la framboise. Il prend des initiatives, c'est bien. Elle se laisse faire quand Randy décide de lui offrir un collier fluorescent orange. Elle en a déjà tout une collection chez elle qu'elle a accroché à sa lampe de bureau. Elle aime conserver les souvenirs. Chaque objet possède une histoire. Constant, lui, a reçu un collier violet ainsi qu'un bisou sur la joue de la part de Randy. Alors que ce dernier s'éloigne, Eurus agite la main en l'air et s'écrie :

"Amène-nous une douzaine de shots de cervelle de singe ! Merciii !"

"Pour toi, j'apporterais même le macaque en entier, ma chouquette !" fait Randy de sa voix traînante et rêveuse.

Elle lève les yeux au ciel avec un large sourire puis se tourne vers Constant, tout en posant le coude sur la table et la tête dans la main afin de l'observer avec attention.

"Peut-être que j'ai dis la vérité et que je vais me marier, ou peut-être que j'ai juste menti parce que je voulais des câlins aussi."

Le regard de la jeune femme se fait plus pénétrant alors qu'elle le fixe toujours. Elle essaie de deviner s'il est véritablement fiancé. Aucune bague ni marque de bronzage à l'annulaire gauche. Son comportement est extrêmement détendu. Il pourrait être célibataire tout comme avoir la corde au cou en étant un fieffé menteur. Certains excellent en ce domaine, et se sont souvent ceux qui ont l'air le plus gentil. Eurus s'en moque. De toutes manières, qu'il soit libre ou pris, il finira dans son lit. Et ce sera elle qui finira par l'épouser. Cette information n'ajoute qu'un peu de piment à toute l'affaire.

Elle l'écoute énoncer sa fausse vie tout en le regardant ouvrir des boutons de sa chemise. Au jeu de la séduction, il est redoutablement doué. D'habitude, c'est elle qui a ces petits gestes anodins qui attirent l'attention. Elle est brusquement stoppée dans son fantasme quand il mentionne sa soeur avec qui il est de toute évidence beaucoup trop proche. Malgré tout, comme elle ne veut pas gâcher sa chance, elle enchaîne aussitôt :

"Je te comprends : j'aime jouer avec mon frère aussi. Le souci c'est qu'il boude souvent quand ça ne tourne pas comme il l'aurait voulu. Il se comporte comme un enfant unique, très égocentrique."

Elle soupire exagérément mais retrouve le sourire quand Randy apporte les douze shots de cervelle de singe. Elle attrape un petit verre et observe le liquide rouge au fond duquel flotte quelque chose ressemblant à de la mie de pain. Il s'agit de crème de whisky mais l'effet est saisissant à chaque fois. Elle remarque que six des verres comportent une autre sorte de "cervelle". Elle lève alors les yeux vers le serveur, attendant une explication.

"Ah ouais..." fait Randy, plus stone qu'embarrassé. "En fait le barman n'avait plus assez de crème de whisky alors il a décidé de mettre une mini boule de glace à la fraise à la place. C'est hyper audacieux, non ?"

"Je suis fan." approuve Eurus en hochant la tête.

"A mon avis, ça décalque encore plus la tête vu que c'est glacé !"

Sans attendre, il attrape un shot cervelle de singe glacé et le vide d'un trait. Pendant quelques secondes, il reste figé, les yeux écarquillés, et finalement ouvre la bouche en grand en émettant un long "Aaaaaah...".

"Vous allez kiffer." assure-t-il ensuite. "Surtout toi, même si ça risque de te refroidir. Ca serait dommage vu que tu es chaud comme la braise, mon poussin." ajoute-t-il à l'adresse de Constant tout en lui massant l'épaule.

Il manque de s'installer sur la banquette libre en face d'eux mais à cet instant, des gens qui font la chenille passent près de la table et Randy se fait emporter.

"Y a de l'herbe au bouuuut !" informe-t-il tout le monde tout en lançant son plateau dans les airs (une personne tombe assommée quelques secondes plus tard, mais ça fait partie de l'ambiance de ce bar si peu ordinaire).

Eurus éclate de rire et vide un premier shot en grimaçant. Elle retourne ensuite le verre sur la table. Le Sponge cake risque d'arriver beaucoup plus tard, s'il arrive un jour. Elle ne préfère pas trop attendre. Du coup, elle se saisit d'un autre shot, avec la glace à la fraise cette fois, et l'ingurgite. Elle plaque aussitôt les paumes sur la table et avale en frissonnant de la tête aux pieds. Elle s'ébroue ensuite, comme si de rien n'était. Ca avait été étrange. Mais intéressant.

"Victoria est une femme d'affaires." répond-elle enfin à Constant. "Elle travaille à New York mais comme elle souhaitait équilibrer vie familiale et professionnelle, elle habite à la campagne, dans une ferme gérée par son mari."

Elle tapote des doigts contre son menton, pensive.

"Depuis quelques temps, cette working girl enchaîne les heures et dort de plus en plus souvent à l'hôtel plutôt que de retourner chez elle. Forcément, les relations familiales en pâtissent et celles avec son mari Constant aussi. Ils s'éloignent, se déchirent, ne se comprennent plus... jusqu'au jour de la fin du monde. Là, face à leur mort imminente, ils se souviennent de ce qu'ils ont été l'un pour l'autre, de ce qu'ils vont perdre, et ils décident de se retrouver à mi-chemin pour s'embrasser une dernière fois avant de mourir."

Eurus a pris sa voix grave et sensuelle, celle qu'elle réserve à ceux qu'elle souhaite séduire. Elle s'est rapprochée sensiblement de lui sur la banquette pendant qu'elle parlait, laissant ses propos l'hypnotiser. C'est tellement beau ce qu'elle a dit... Dommage que ça n'existe que dans les films, tout ça. Elle se rend compte qu'elle vient de résumer un téléfilm qu'elle a vu un dimanche après-midi, il y a quelques mois. Probablement qu'il ne l'a pas vu.

Elle lève la main et lui caresse la joue, tout en plongeant son regard dans le sien.

"Tu n'as pas besoin de mentir pour avoir un câlin, tu sais."
murmure-t-elle, en écho à ses propos précédents.

Ses yeux frénétiques le détaillent sans cesse. Elle fait exprès de leur imposer ce rythme afin de paraître tourmentée et insaisissable.

"Je vois dans ton regard que tu n'es pas heureux, toi non plus."
ajoute-t-elle, soucieuse. "Tu as des doutes et des angoisses."

Elle l'observe avec davantage de calme et de douceur, désormais. Sa main s'égare dans sa nuque.

"Partage-les avec moi." chuchote-t-elle à son oreille. "Sans réserve."

Elle apprécie cette Victoria. Elle se note ce prénom dans un coin de son esprit. Cela lui inspire une future identité pour les besoins de ses multiples "emplois".

"Demain, il sera trop tard."

Décidément, elle prend son rôle très à coeur. Elle sent que "Constant" est presque mûr. Qui résisterait à une jeune femme esseulée qui compatit aux malheurs flous d'un inconnu ?

Pendant ce temps, son autre main s'est glissée sur la sienne, posée sur la table. Profitant qu'il soit préoccupé par la proximité de leurs visages, elle a ouvert le bracelet de la montre à son poignet et l'a fait glisser doucement pour s'en emparer. L'homme a l'air de n'avoir rien remarqué. Eurus réprime un petit sourire. Elle adore ça. Les différentes étapes. Les petits vols pour pimenter le jeu. C'est grisant. Elle ne se sent pas coupable. De toutes façons, elle ne peut pas s'en empêcher. C'est compulsif.
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________________________________________ 2018-08-27, 13:31



And if you do not want to see me again...
I would understand.


Elle avait un frère aussi ? Ou alors n'était-ce qu'une autre invention de la vie de Victoria ? Mine de rien, si ce jeu était distrayant, il était aussi des plus perturbant. Lui savait ce qui était vrai à son sujet, mais il ignorait finalement tout de cette jeune femme. Si ce n'était qu'elle venait de se faire quitter. Il commençait à se poser des questions à ce sujet, inconsciemment, mais elle n'aurait jamais pu mentir à ce sujet. Elle cherchait du soutien. Une façon de se changer les idées. Il était là pour ça. Devait-il préciser également que la boisson amenée ne risquait pas de le 'décalquer' ? Non, ça aussi, c'était mieux de le garder pour lui pour l'instant. Ce serait l'occasion de faire semblant d'être sensible à l'alcool. Il avait vu tellement de gens saouls durant toute sa vie qu'il était certain de pouvoir feindre cet état sans problème.

Randy était sous le charme, il n'y avait plus aucun de doute là-dessus. Mon poussin, ce n'était pas son terme préféré, mais il s'en accommoderait. Ça avait quelque chose de mignon et d'innocent, alors que le massage sur son épaule était loin d'être désagréable. Ce serveur avait des mains de dieux ! Presque. Apollon détaillait l'expression de Victoria tandis qu'elle se mettait à boire, plutôt amusé par les grimaces qu'elle pouvait faire. Il l'écoutait débuter son récit, prenant un shot à son tour. Oh. C'était intéressant. Etrange. Bien différent du thé. Et il aimait bien, en fait, ça le faisait frissonner. Il enchaîna avec un second mais manqua de s'étouffer. Il n'avait pas prévu qu'elle l'intègre à son histoire. Pas du tout. Ce n'était pas le but. D'où Victoria et Constant étaient-ils mariés ? Ils n'avaient pas de bague. Et il ne se souvenait pas d'avoir signé le moindre contrat. Evidemment, puisque tout n'était qu'invention. Ça commençait franchement à s'embrouiller dans son esprit, tandis que la certitude qu'elle en pinçait bien trop pour sa magnifique personne se confirmait.

Le dieu émit un rire léger et détendu tandis qu'il réalisait qu'il avait sans doute été trop loin dans sa tentative de la réconforter. Après tout il aurait dû s'en douter. Il était beau. Et sympathique. Gentil et attentionné. Victoria était seule et triste, elle ne pouvait que craquer davantage pour sa plastique et son esprit, et il profitait largement de la flatterie. Trop largement. Cela faisait-il de lui un être abominable ? Elle se montrait bien tactile soudainement, non pas qu'il n'ait pas remarqué que c'était déjà le cas avant. Il voulait croire que c'était à cause de l'ambiance survoltée, qu'elle devait être emportée par la vie de cette Victoria, mais elle avait une telle manière de s'exprimer et... pourquoi est-ce qu'elle le touchait comme ça ?

Il la fixait et l'interrogeait de ses yeux exorbités, se remémorant malgré tout de la dernière fois qu'on avait pu ainsi le draguer. Ce n'était pas déplaisant, juste un peu plus dérangeant. Avoir évoqué un possible mariage à venir ne semblait pas l'empêcher d'être si... c'est que ça chatouillait vraiment quand elle parlait si près de son oreille. Là, c'était le moment idéal. Désolé Mademoiselle, j'ai déjà quelqu'un avec qui partager tous mes problèmes et elle s'appelle Cassandre. En plus de Diane. Non, ça ne fonctionnerait pas. Il était connu que les hommes pris attiraient encore plus que ceux qui ne l'étaient pas. Et étant donné qu'il était... qui il était, elle n'allait pas le trouver inintéressant aussi facilement. Il lui fallait un détail assez important pour qu'elle ne le considère que comme un ami, mais pas trop violent pour qu'elle ne se retrouve pas en dépression à son rejet. C'était délicat.

Ses pensées s'accéléraient et se mélangeaient à la recherche de la méthode parfaite tandis que Victoria était persuadée que la fin du monde arriverait vraiment dès demain. C'était une possibilité, en réalité, elle n'avait pas totalement tord.

Il se racla la gorge et écarta le col de sa chemise, se redressant sur la banquette pour garder un air confiant. D'un geste expert, il attrapa la main qu'elle avait posé sur la sienne avec douceur pour la retourner.

« Tu sais que je peux lire dans les lignes de la main ? »

Changer de sujet. C'était une méthode qui avait toujours fait ses preuves. Il était incapable de se concentrer pour lui faire une lecture correcte et pertinente – et ça ne valait pas grand chose, pour être honnête – mais ça lui permettrait de gagner du temps.

« Tu vas avoir une longue vie trépidante. » assura-t-il en caressant la paume de la jeune femme. « Tu risques encore de subir des déceptions, sinon ça enlèverait de l'intérêt, mais tu vas... Tu vas atteindre tes objectifs sur le long terme. »

Il prenait volontairement un ton mystérieux, laissant planer le suspens tout en plissant les yeux. Il serra un peu plus ses doigts dans les siens. Elle avait des mains minuscules.

« Tu vas être très triste quand tu vas perdre ton chien. Mais tu sais que ça a plusieurs vies ? J'ai vu un film là-dessus. On parle toujours des chats, mais les chiens aussi ils peuvent se réincarner. »

Elle avait un chien ? C'était ce qu'il ressentait en tout cas. Etre un dieu de la divination, ça apportait des certitudes sorties de nulle part parfois, entre deux anecdotes qui ne servaient à rien. Il hocha la tête, plutôt satisfait de cette séance improvisée qui lui avait permit d'oublier brièvement à quel point il était dans une mauvaise posture.

« Je n'ai pas vraiment de doutes, juste une famille complexe. » finit-il par préciser dans un sourire amusé.

Il n'allait quand même pas embêter une pauvre jeune femme avec des problèmes divins. Ce n'était ni le moment, ni le contexte pour évoquer la réelle fin du monde et tout les frères qu'il aurait aimé renier.

« Tu sais je pense pas que ce soit Victoria le problème dans cette relation... »

Ça le perturbait cette histoire. Il voyait très mal Victoria avec un fermier. Et pour une mère de trois enfants, elle était quand même... disons que son corps n'avait pas du tout gardé les marques de la grossesse. Ou alors c'était qu'une impression vu qu'elle était habillée. Il allait éviter de le vérifier.

« Peut-être que si Constant et elle ne se comprennent plus, c'est parce qu'il a changé de... et bien... »

Il s'enfonçait. Il n'avait toujours pas trouvé de justifications logiques et peu brutales.

« Il a changé de bord. »

… Bravo Apollon. Se faire passer pour un homme gay, c'est clair que ça allait tout de suite le sortir de cette situation problématique. Heureusement que Randy n'était pas juste à côté, il en aurait profité, à tous les coups. Parler de soi à la troisième personne sans vraiment parler de soi, ça avait quelque chose de plutôt curieux cela dit.

« C'est pas de la faute de Victoria ! Elle est très jolie, très fidèle, très... n'importe qui voudrait d'elle et Constant l'adore vraiment, c'est juste qu'ils sont plus trop compatibles. En plus il a trouvé quelqu'un depuis. Mais il peut être son meilleur ami si elle en a envie. Il a plein de potes fermiers, et des pas fermiers, qui pourraient lui plaire. Il veut qu'elle refasse sa vie et qu'elle soit heureuse ! »

Ça, ce n'était pas un mensonge, même si il ne la connaissait que depuis aujourd'hui. Il désirait que chacun puisse vivre sa vie et s'épanouir dans les meilleures conditions, peu importe si la finalité était toujours tragique.

« Après c'est certain que la fin du monde ça remet tout en perspective mais... »

« Y'a une fête sur le toit les gars ! »

Ouf. Sauvé par le serveur. Randy avait plaqué ses deux mains sur la table, tout exalté, les fixant de ses yeux vitreux et faisant trembler les shots qui étaient encore sur la table. Comme pour se donner du courage, Apollon décida d'en vider un troisième. C'était pas mal ces trucs là. Il faudrait qu'il en prévoit pour la prochaine célébration qu'il organiserait.

« Si il y a une fête, on se doit d'aller voir ça ! »

Il avait attrapé la main de Victoria, l'incitant à le suivre alors qu'il se levait pour rejoindre l'arrière du bar. C'était une occasion inespérée de couper court à cette conversation sans qu'il n'ait à continuer ses divagations de plus en plus floues. Un petit groupe était en train de fixer le haut du bâtiment, tous en train de parler et d'applaudir gaiement, alors qu'un homme se trouvait dangereusement près du vide. C'était ça la fête ?

« Ouh la. »

D'après le dieu, ça ressemblait davantage à un moment plein de déprime et d'après les plaintes aux intonations alcoolisés de l'individu en hauteur, il ne pensait pas se tromper. Personne n'allait appeler les secours ?

« Constant est l'homme de la situation. »

Il n'allait pas rater une nouvelle occasion de partager son talent. Et il ne laisserait jamais un pauvre humain mettre fin à ses jours devant lui, apocalypse ou pas.

« On va tous mourir de toute façon ! »

Il s'était téléporté comme dans un automatisme, oubliant ses bonnes résolutions de faire comme si il était parfaitement normal. La main de Victoria étant toujours dans la sienne, la pauvre avait été embarquée dans le trajet sans qu'il ne pense à lui demander son autorisation.

« Hey mon gars, faut pas croire ce que tout le monde dit, aucune météorite ne va nous écraser aujourd'hui tu sais ? »

Apollon avait lâché la jeune femme, se rapprochant prudemment du bord où l'homme tenait une bouteille qu'il continuait de vider sans lui accorder un regard. C'était mal parti. Il pouvait l'embarquer de force et l'assommer, mais il était partant pour essayer une méthode plus douce.

« Si c'est pas aujourd'hui ce sera demain, si c'est pas demain ce sera après-demain, si c'est pas après-dem... »

« Je crois que j'ai compris le concept. » coupa le dieu, se disant que ça pouvait durer des heures si il le laissait poursuivre. « Mais y'a tellement de belles choses à voir encore ! Regarde, rien que Victoria ! »

Il avait tendu son bras en direction de la concernée, parvenant à l'exploit de la complimenter tout en distrayant le pauvre homme.

« C'est vrai qu'elle est jolie... Vous êtes jolie... Je suis pas joli moi... »

Il avait l'impression de faire face à Tristesse. C'était désagréable autant de pessimisme. Il était content qu'Artémis ne soit pas dans le coin, elle se serait fait assaillir d'émotions négatives qu'elle n'aurait certainement pas apprécié.

« Allez, viens discuter autour d'un verre, ça va le faire... Je vais te chanter une chanson ! Tu chantes avec moi Victoria ? »

Peut-être qu'elle avait du talent. Si ce n'était pas le cas, ça ne changera pas grand chose, le tout était de réussir à lui faire oublier ce qu'il était sur le point de faire.

« Tous ensemble ! I wish you would step back from that ledge my friend... »

Il entendait les gens en bas chanter. C'était beau. Il aurait pu reprendre son rôle de chef de chorale, il était parfait là-dedans. C'est d'ailleurs ce qu'il fit en se plaçant sur le bord à son tour, frappant dans les mains pour donner le rythme. Sauf que l'homme continuait de sangloter violemment, des larmes plein les yeux, perdant son équilibre précaire et... chutant.

« Non, non, non ! »

Pourquoi l'attroupement continuait de crier en bas, mais plus de joie que de tristesse ? Ils étaient tous tarés ? Ah non. Se penchant sur le bord, Apollon remarqua que la situation était moins désespérée qu'il se l'imaginait. Il n'avait pas fait attention à ce détail, mais le bâtiment ne faisait même pas deux étages. L'homme était tombé dans une haie et semblait juste légèrement assommé, le pouce fébrilement levé en l'air. Ça n'enlevait cependant rien à la bonté de son geste à avoir voulu le sauver.

« Et bien, on peut dire qu'on a géré la situation à la perfection. »

Pas vraiment. Mais ça ne s'était pas si mal terminé. Cela dit, sur le toit, il n'y avait à priori aucune fête, maintenant qu'il se redressait et qu'il y portait plus d'attention.

« Excuse-moi pour la téléportation. J'aurai dû te prévenir, mais ça a été instinctif. »

Il afficha une moue inquiète, se demandant si la pâleur de Victoria était dû à ce déplacement imprévu. Le mélange avec l'alcool ingurgité avant ne devait pas être des plus conseillés.

« Si t'as la nausée c'est normal. Tu veux que je t'emmène dans les toilettes ? »

Tant qu'à faire, si elle se sentait vraiment malade, autant qu'il lui permette de les rejoindre plus rapidement maintenant qu'il avait foutu en l'air une partie de sa couverture.
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________________________________________ 2018-08-29, 17:53 « Good and bad are fairytales. »


Live fast and die young.
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La tête dans la cuvette. Ce genre de choses lui arrivait fréquemment, mais elle ne prendrait jamais l'habitude pour autant. Pouvait-on apprendre à vomir d'une façon élégante ? Elle en doutait. Elle qui avait passé la majeure partie de sa vie à changer sa gestuelle et son attitude pour chacune de ses identités, elle se révélait incapable de contrôler les hauts et les bas de son estomac. Elle détestait les constats de ce genre : quoi qu'elle fasse, elle resterait toujours prisonnière de son ridicule petit corps mortel. Enfin, par "toujours", elle sous-entendait plutôt "jusqu'au clap de fin".

Assise à même le sol dans les toilettes, elle se demandait si elle serait capable de se relever. Elle respirait par saccades, épuisée comme si elle venait de courir un marathon. Elle était appuyée contre la porte fermée de la cabine. Cela faisait plusieurs minutes qu'elle entendait des nanas aller et venir autour d'elle. Certaines parlaient avec animation de leur dernier crush ou du fait que leur string rentrait trop dans leurs fesses, d'autres cherchaient à savoir ce que la personne qui avait vomi avait mangé.

"Riz au curry, haricots coco et champignons." lança Eurus depuis la cabine toujours close. "Le tout arrosé de cervelles de singe."

Elle poussa un soupir. Sa gorge la brûlait, mais elle en avait assez de toutes ces filles qui jacassaient. Sa tête pesait une tonne et s'alourdissait davantage à chacune de leur idiotie.

"Ah oui ?" s'étonna une nana. "Pourtant, ça sent pas la noix de coco."

"Haricots coco." répéta-t-elle, morose.

"T'en fais pas, bientôt ça sentira meilleur !" fit une autre fille d'un ton traînant.

Il y eut un bruit de briquet et bientôt, une odeur de fumée entêtante et parfumée emplit les toilettes. Eurus passa une main contre son visage moite. L'émanation la motiva à se relever enfin. Une fois debout, elle chancela. Elle avait une difficulté terrible à garder l'équilibre. Elle resta plus ou moins immobile quelques secondes, le temps d'être certaine de ne pas tomber, puis ouvrit la cabine des toilettes, son sac sur l'épaule. Les nanas près des lavabos lui jetèrent un regard plein de compassion. Il n'y avait que Chez Copain que les gens étaient aussi sympas. Seulement, Eurus n'avait pas envie qu'on la plaigne. Ca arrive à tout le monde de vomir, non ?

Les sanitaires étaient envahis par des volutes de fumée épais et envoûtants. Un instant, elle hésita à demander un joint, car cela aurait aidé à faire passer sa migraine, mais elle songea qu'elle risquait de vomir de nouveau. Il faudrait donc qu'elle souffre dans la joie et la bonne humeur ! Ce ne serait pas une nouveauté.

Elle se rafraîchit le visage avec un peu d'eau, et en croisant son reflet dans le miroir, lui tira la langue. Il lui déplaisait : il était blafard, le teint verdâtre, les yeux humides et vitreux. En tamponnant ses joues, elle avait enlevé du blush ; elles paraissaient donc plus saillantes. Ce qu'elle voulait cacher ne l'était plus. Elle était beaucoup moins jolie que ce qu'elle laissait croire.

Oh, de toutes façons, le grand blond ne serait sûrement plus là pour voir l'ampleur du désastre. Juste après avoir sauvé le suicidaire de la "fête sur le toit", le jeune homme avait téléporté Eurus devant les toilettes des femmes. Au moins, on pouvait souligner sa gentillesse. Cependant, la double téléportation avait définitivement eu raison du riz au curry, des haricots coco et des champignons qui avaient fait des sauts périlleux dans son estomac.

Après un dernier regard oblique en direction du miroir, elle sortit des toilettes, les bras serrés autour d'elle. Elle était contrainte de ne pas marcher vite, sans quoi elle perdrait de nouveau l'équilibre. Elle voulut se frayer un passage à travers le bar pour le quitter, mais se retrouva bientôt nez à nez avec Constant. Il semblait soucieux et sa position proche des WC laissait sous-entendre qu'il l'avait attendue. Cette hypothèse décontenança la jeune femme, ce qui arrivait rarement. Elle le dévisagea, la bouche entrouverte, le souffle court, et finalement, manifesta son incompréhension d'une manière puérile mais efficace : elle lui donna un coup de poing dans le bras. Il n'eut pas l'air d'avoir très mal. En revanche, elle savoura son expression stupéfaite.

"Je ne supporte pas la téléportation." expliqua-t-elle ensuite en désignant les toilettes derrière elle avec son pouce. "Ca finit forcément de cette manière."

C'était faux : elle venait de l'expérimenter pour la première fois. Mais qu'en avait-il à faire, après tout ? Elle était toujours Victoria, et Victoria était une habituée de la téléportation même si elle le vivait très mal à chaque fois.

"Ca t'arrive souvent de guetter une fille devant les WC ? Ca fait un peu psychopathe quand même."

Elle fit semblant de ramener une mèche derrière son oreille alors que discrètement, elle se massait la tempe dans l'espoir d'atténuer la douleur à son crâne. Elle avait l'impression que sa cervelle allait exploser.

"Je dois te remercier, je suppose ?" dit-elle, incertaine. "Je suis désolée, je n'ai pas l'habitude qu'on soit aussi cool avec moi."

Ca, c'était plutôt vrai. Les meilleurs menteurs sont ceux qui disent la vérité. Il n'existe pas de meilleur moyen afin de donner du corps au mensonge, sauf en le saupoudrant de sincérité.

"La réincarnation, c'est rien que des conneries." lança-t-elle sans aucun à-propos. "Au fait, t'es à moitié doué pour lire les lignes de la main. Chapeau pour le chien. Impressionnant. Mais concernant ma longue vie, tu t'es carrément planté."

Elle esquissa un sourire sardonique tout en le fixant.

"Etant donné le métier que je fais, si je dépasse les quarante ans, j'aurais vraiment de la chance."

Et même... ça finira mal, de toutes façons. pensa-t-elle, le coeur en abîme.

Elle observa le grand blond quelques instants encore, avant de s'approcher de lui et de s'arrêter juste devant, la tête penchée, l'air songeur.

"Il est temps qu'on fasse les vraies présentations. Qui es-tu en réalité, Monsieur-j'ai-un-téléporteur-intégré ?"

Se pouvait-il qu'elle ait un sorcier juste devant elle ? Elle en avait déjà rencontré. Elle avait même vécu une histoire plutôt intense avec l'un d'entre eux. Cela expliquerait ses talents pour les lignes de la main. A moins qu'il s'agisse d'une divinité ? Elle n'avait pas encore eu l'occasion d'en croiser. Il faut dire qu'elle avait quitté Storybrooke six mois après la fin de la Malédiction. Les faux-grecs en tous genres avaient débarqué ensuite, d'après les informations qu'elle avait récoltées.

"Je suis sûre que..."

Sa phrase demeura en suspens. Elle tituba et perdit l'équilibre pour de bon, se raccrochant à la première chose venue, c'est-à-dire la chemise du grand blond. Pour une fois que ce n'était pas intentionnel, mais ça tombait à pic. Elle bascula en avant, plus ou moins sur lui, et sentit la robustesse de son corps musclé contre le sien, si fébrile et chétif en comparaison.

"Les mecs comme toi, ça n'existe que dans les films." balbutia-t-elle, crispant ses mains sur sa chemise.

Elle aurait souhaité continuer le rêve encore un peu. Hélas, il fallut que la clientèle de Chez Copain les surprenne et interprète tout de travers. Bientôt, Randy -qui ne portait désormais plus qu'un pantalon- et les autres scandèrent en tapant dans leurs mains :

"Ouuuuh ça devient chaud ! LE BISOU LE BISOU LE BISOU !"

Et sur un baiser, le prince charmant sauve la princesse... C'est ainsi que les belles histoires se terminent, non ? Sauf que la vie est rarement une belle histoire.

Elle n'avait pas tout perdu : après tout, elle avait toujours sa montre au fond de son sac à main.
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________________________________________ 2018-09-03, 16:55



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Il avait toujours été impressionné, peu importait les époques, du temps que les femmes pouvaient passer dans les sanitaires. Il y avait aussi la durée qu'elles prenaient à se préparer, pour la plupart, mais il ne les jugeait pas à ce sujet. Après tout, lui aussi pouvait mettre des heures à s'apprêter pour être irréprochable – même si il l'était déjà naturellement. Ce qui l'étonnait également était le nombre d'individus qui pouvaient se regrouper dans un si petit espace. Combien étaient déjà sorties ? Cinq, dix ? Et autant y rentrait à la suite ! C'était presque impressionnant, autant de représentantes de la gente féminine dans un même lieu. Est-ce que c'était là qu'elles mettaient en place tous leurs complots ? Ou leurs techniques de drague ? Ou qu'elles parlaient de lui et de sa beauté fatale ?

Apollon secoua la tête et laissa de côté les divagations de ses pensées en captant le regard de Victoria. Elle ne semblait plus si lumineuse soudainement et son inquiétude remonta en flèche. Il s'en voulait de lui avoir imposé un tel mode de transport, encore plus deux fois de suite, ce qu'il ne trouvait plus très judicieux avec un peu de recul. Est-ce qu'elle lui en voulait ? A priori, non, elle laissait même penser que ce n'était pas la première fois. Il ne s'interrogeait pas à ce sujet, ça n'avait pas d'importance.

Qu'elle le compare à un psychopathe parvint même à le soulager et il laissa échapper un rire léger qui s'estompa rapidement. Elle était sérieuse ? Elle le prenait pour un taré qui épiait les gens comme ça ? L'hésitation qui suivit lui confirma que c'était juste une blague. Ou peut-être pas. Il avait vraiment du mal à comprendre quand est-ce qu'elle faisait semblant, ça devenait perturbant. Même si il avait bien misé sur le chien, ce dont il était particulièrement satisfait.

Il était prêt à lui expliquer que la chance était après tout une notion tellement instable et aléatoire qu'il était fort possible qu'elle vive jusqu'à 100 ans, à moins que l'Apocalypse n'est lieu avant, lorsqu'elle se rapprocha. Il était sans doute préférable d'éviter de parler de la vraie fin du monde, en plus, ça allait plomber l'ambiance. Et puis, pour avoir déjà vécu des millions d'années, il estimait qu'avoir peu de temps devant soi pouvait être considéré comme un privilège. On profitait plus de tout, quand on savait que ça n'allait pas durer.

« Monsieur-j'ai-un-téléporteur-intégré, ça sonne bien. Je vais le rajouter à la liste de mes surnoms. » l'informait-il sans vraiment s'adresser à elle, plutôt comme une réflexion faite à haute voix.

Qu'elle veuille faire tomber les masques lui enlevait quand même un poids. Même si il n'était pas contre jouer le jeu encore un moment, il risquait de s'embrouiller davantage si ça durait trop longtemps. Il n'en eut pas le temps pour autant, puisqu'elle... lui tomba littéralement dans les bras. Et sa réplique était parfaite, puisque même dans les films, une phrase pareil, ça collait parfaitement à une telle scène.

« C'est pas la première fois qu'on me le dit. » avoua-t-il non sans une once de fierté à peine dissimulée.

Et étrangement, le dieu était tout aussi gêné, alors qu'il adorait avoir l'attention de tout le bar porté sur lui – sur eux, en l'occurence. Il se pinça les lèvres, jetant un bref coup d'oeil à son copain (oui, c'était son pote maintenant) Randy et aux autres, avant de reporter son regard sur la jeune femme. Elle avait l'air bien plus fragile maintenant. Il se sentait tellement coupable d'avoir laissé la porte ouverte sur de faux espoirs. C'était méchant.

Ses mains se serrèrent dans le dos de Victoria tout en l'aidant à se redresser et sous la pression sociale qu'il subissait, il déposa un léger baiser sur le haut de son front. Autant dire que la foule le hua dans l'immédiat et que les protestations furent nombreuses et bruyantes. Certains même continuèrent de frapper dans les mains comme si ils espéraient que le moment hot de la journée se produirait sous leurs yeux. D'accord, il admettait volontiers qu'ils étaient tous les deux canons et qu'en tête d'affiche ils auraient eu un succès fou dans un film de drame romantique ou de comédie musicale. Mais la réalité était différente.

« Quoi ? C'est mignon ! » se défendit-il immédiatement en faisant des gestes de la main vagues et imprécis en direction des indésirables. « Les gens de nos jours ils dénigrent trop les gentleman ! Et je vous ai dis que j'allais me marier ! »

Si ils avaient connu Neil, ils comprendraient pourquoi il l'aimait tant. Contrairement à ce que Jules avait déjà pu insinuer lors de l'un de leur tête à tête, il n'allait pas aller chercher à trouver mieux ailleurs, c'était inconcevable. Même si maintenant, il trouvait qu'il avait vraiment fait le con.

« On va sortir de là. » affirma-t-il sans attendre son approbation.

L'ambiance était sympathique mais il sentait qu'on allait finir par venir lui déchirer ses vêtements (non pas que ça le dérange, en soi), pour se servir de son corps à il-ne-savait-quelle-fin. Mieux valait écourter leur rendez-vous chez Copain, aussi cool puisse être leur serveur.

Aussi doucement que possible, il prit l'initiative de porter Victoria dans ses bras telle une princesse de dessin-animé – même si il était plus canon qu'Adam, Eric et Flynn réunis. Se frayer un passage parmi les clients fut aisé pour lui, alors qu'il prenait le temps d'aller récupérer le sac de la jeune femme, sa carrure lui permettant de s'imposer sans mal. L'air frais une fois à l'extérieur devrait lui faire du bien, la pauvre avait un teint étrange et il supposait que l'alcool devait aussi jouer son état.

« Faudra qu'on se refasse une journée ici, c'est cool, j'aime bien. En plus j'ai pas pu goûter leur tacos. »

Il gardait le profil du mec détendu en toutes circonstances, tournant la tête de tous les côtés en réfléchissant à ce qu'il devait faire maintenant. C'était complexe. Elle était toujours en dépression post-rupture ? Il n'avait pas eu de confirmation à ce sujet. Son comportement le faisait douter à tous les sujets.

« Il faut que tu te reposes, mais hors de question que tu reprennes ta Harley pour l'instant. »

Déjà parce qu'elle avait bu, et boire ou conduire, il faut choisir. Puis mine de rien sans casque, elle risquait de finir étalée contre le bitume comme elle l'avait si bien fait remarquer. La téléportation était aussi à proscrire et il n'était doté d'aucun moyen de communication pour faire appel à un taxi.

« Je vais te ramener chez toi. »

C'était une bonne idée, ça ! Quoi que, le centre ville était loin, à pied ça ferait un bout. Elle habitait où en fait ? Il l'interrogea du regard avant de se raviser.

« Chez moi. J'habite pas loin. On avisera après, je vais demander à un ami de s'occuper de ta moto. »

Voilà. Ça c'était pas mal. Un message télépathique à un garde envoyé et, deux minutes plus tard, quelqu'un se serait chargé de déplacer le véhicule pour qu'elle puisse le récupérer. Il la reposa finalement au sol, se demandant si lui faire une telle proposition ne paraîtrait pas déplacé, en fin de compte. Non. Il était simplement beaucoup trop gentil. Il n'allait pas la laisser marcher, mais le transport en mode princesse n'était pas le plus adapté.

« Monte. » proposa-t-il immédiatement en se retournant, lui désignant son dos de la main. « T'es pas en état de marcher. »

Et le mode de transport princesse n'était pas le plus adapté. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas opté pour cette méthode, bizarrement Diane ne voulait plus vraiment qu'il la porte de la sorte. Il en avait abusé quand ils étaient plus jeunes, il trouvait que ça le rendait cool.

« Hésite pas à serrer très fort. » précisa-t-il avec un sourire.

A peine fut-elle installée qu'il commença sa marche dans le plus grand des silences, la maintenant fermement. Il voulait surtout éviter que ça ne tangue trop pour elle – et qu'elle rejette ce qui lui restait dans l'estomac, si seulement il restait quelque chose, dans ses cheveux blonds.

Chez lui, c'était autant Olympe que la maison qu'il habitait avec Artémis. Il n'y passait plus autant de temps que lorsqu'il était arrivé en ville mais ça restait l'un des endroits qu'il préférait au monde. Etant donné le caractère de sa sœur, la demeure ne pouvait que se trouver proche de la forêt. En une quinzaine de minutes, ils étaient arrivés près de l'allée alors qu'Apollon avait gardé le silence tout le long du trajet. Fait assez rare pour être souligné.

« J'habite là avec ma sœur. Entre autre. On a plein de maisons partout. A Venise, à Paris, à Londres, à Sydney... Partout quoi. » jugea-t-il utile de préciser, sans doute pour se vanter.

Comme il l'avait prévu, la Harley était garée près de l'entrée, sans aucune rayure. Fernand l'aurait entendu si il avait osé abîmé le bien de quelqu'un d'autre ! Mais les gardes faisaient bien leur travail. La plupart du temps. Il fit attention à ne pas la brusquer en ouvrant la porte, jugeant pertinent de la reposer au sol lorsqu'ils furent dans l'entrée.

« Et... voilà ! » lâcha-t-il alors en se retournant dans sa direction, avec un sourire quelque peu crispé.

Pourquoi il l'avait ramené ici déjà ? Assuré – un minimum – il posa une main dans son dos pour la conduire jusqu'au salon. D'un geste de la tête, il désigna le canapé posé devant l'écran plan.

« Installe-toi et fais comme chez toi, je reviens tout de suite ! »

Il disparut plus vite que la lumière dans la cuisine, s'activant de son possible. Il évitait le contact avec les appareils de cette pièce, ça finissait toujours mal. Mais depuis le temps, il avait au moins apprit à faire chauffer de l'eau. C'était un basique. Il entendit les glapissements de Luna lorsqu'elle passa la porte pour venir se jeter sur lui sans cérémonie. Il étouffa un cri de surprise, faisant reculer la golden retriever qui était toujours des plus enthousiastes dès qu'il revenait ici. Et lui était un maître beaucoup trop laxiste.

Elle eut le droit à un nombre de câlins incalculable tandis qu'il la complimentait de toutes les façons possibles, autant sur sa gentillesse que sur son pelage parfait, avant de lui donner un cookie. Si Diane était là, elle lui ferait sans aucun doute la morale.

Il ne revint donc pas seule dans le salon avec un plateau comprenant deux tasses et ce qui restait de gâteaux dans une assiette. La chienne le suivait de près, accueillant la pauvre Victoria d'aboiement aussi curieux qu'enjoués.

« Luna, je te présente... Hum. Une invitée. »

Après tout il ignorait toujours qu'elle était sa véritable identité. Il préférait laisser planer le doute jusqu'à ce qu'elle décide d'elle-même de le lui avouer. Doucement, il posa le plateau sur la table juste en face d'elle.

« Une tisane, ça t'aidera à faire passer les nausées et le mal de tête. On doit avoir des médicaments quelque part sinon. Les cookies, c'est juste pour la forme. Hésite pas à t'allonger, tu peux prendre le temps de te remettre avant de partir. »

Son côté protecteur ressortait constamment en présence de jeunes femmes un peu mal au point. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Pour lui laisser tout le loisir de s'installer, il alla jusqu'à lui tendre le plaid qui se trouvait sur le fauteuil avant de s'y asseoir lui-même. Il laissa un léger silence s'installer, indécis, avant de reprendre la parole de manière un peu brutale :

« Apollon. Ça me va mieux que Constant. »

C'était... tellement classe. Il ne put s'empêcher de sourire malgré lui, faisant disparaître sa satisfaction bien rapidement. Il fallait pas qu'il ait l'air trop vaniteux. C'était déjà trop tard pour ça ?

« Dieu des Arts, d'où les statues, et de la divination, d'où le chien. Et j'aime bien les chiens. »

Ok. Là il se la jouait beaucoup trop, en passant une main dans ses cheveux et en s'enfonçant dans le fauteuil, les jambes croisés. Il en faisait trop et il en avait pleinement conscience. Tant pis.

« Et je vais vraiment me marier, c'était pas juste pour faire semblant. » avoua-t-il enfin. « Mais j'allais pas te laisser toute seule là-bas ça se fait pas. »

Qu'est-ce qu'il disait déjà ? Ah oui. Les gentlemans, c'était des incompris. Il avait mit les choses au clair au moins maintenant, il se sentait beaucoup mieux !
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________________________________________ 2018-09-09, 10:56 « Good and bad are fairytales. »


Live fast and die young.
.

Eurus ne lui avait pas dit que durant le trajet sur son dos, elle s'était sentie si faible qu'elle avait manqué de le lâcher totalement et de tomber. Ca n'était pas le genre de choses qu'elle admettait. La faiblesse. L'incapacité. Elle avait l'impression que c'était une forme de lâcheté. Pourtant, elle faisait tous les efforts du monde pour donner le meilleur d'elle-même en toutes circonstances. Ce n'était plus assez. Elle faisait de son mieux, et ça devenait médiocre.

Elle déglutit avec peine. Une boule de chagrin et de rage s'était formée dans sa gorge. Elle la tassa bien profondément.

"Sympa la maison." dit-elle d'une voix plus faible qu'elle ne l'aurait voulu.

Le grand blond l'avait portée sur son dos avec aisance. Il était musclé mais ça ne justifiait pas qu'il n'ait éprouvé aucune difficulté au bout d'un quart d'heure de marche. La téléportation et le fait de retrouver sa Harley garée juste devant chez lui confirma à la jeune femme qu'il n'était décidémet pas comme les autres. La théorie du sorcier ou du divin se confirmait. Lequel des deux allait l'emporter ?

A présent, elle se tenait, vacillante, sur ses jambes en coton. Elle n'attendait pas sa permission pour se pelotonner sur le canapé, ramenant ses jambes contre elle tout en faisant reposer sa joue sur un coussin. Cette sensation était apaisante au possible. S'allonger dans ce sofa était comme s'abandonner entre les ailes duveteuses d'un ange. A moins que la migraine ne la fasse délirer. Avait-elle de la fièvre ? Non, c'était peu probable. Quelqu'un s'amusait à actionner un marteau piqueur dans son crâne.

Elle passa une main contre son visage en poussant un léger grognement de douleur, puis souleva les paupières afin d'inspecter la pièce. Comme elle peinait à bouger la tête, elle ne vit qu'une moitié du salon, mais les objets et meubles le composant auraient ravi n'importe quel anticaire. La jeune femme sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. Si seulement elle avait pu atteindre la petite horloge sur le guéridon ! Elle devait valoir une fortune.

Traversée par un élan de détermination, Eurus se redressa juste assez pour tendre désespérément la main en direction de l'horloge située à trois mètres d'elle. Oh, distorsion de la réalité. Fichue migraine. Elle avait cru qu'elle était plus proche que ça. Elle se laissa lourdement retomber sur le canapé.

A cet instant, des aboiements joyeux retentirent dans le salon et lui vrillèrent le crâne. La jeune femme repoussa les assauts de la douleur, trop heureuse de voir une chienne aussi magnifique se précipiter vers elle pour réclamer des caresses. Restant allongée, elle tendit la main vers le pelage de l'animal.

"Bonjour, Luna !" lança-t-elle avec un pâle sourire.

Constant venait de faire les présentations tout en posant un plateau sur la table basse. A quel moment allait-il se montrer décevant ? Ce n'était pas possible d'être aussi parfait. Il avait forcément un problème, du style trop accroché à sa soeur ou à sa mère. C'était souvent le cas avec les types trop géniaux.

"Fleur d'oranger." murmura-t-elle tout en humant de loin les volutes de la tisane qui embaumaient l'air.

Le remède idéal contre les nausées.
Le grand blond lui tendit un plaid qu'elle attrapa pour se couvrir sans s'apercevoir que sa jambe gauche dépassait encore. Oh, elle s'en moquait, de toutes façons.

"Attention, je suis du genre à squatter un peu n'importe où."
prévint-elle avec une mimique espiègle. "Si ça se trouve, dans dix jours quand tu reviendras dans le salon, je serais toujours là."

Luna grimpa sur le canapé et décida de s'allonger aux pieds d'Eurus. De ce fait, sa jambe découverte ne l'était plus et elle avait bien chaud. Elle esquissa un sourire et gratta la tête de la chienne qui battit de la queue, provoquant un bruit sourd contre le dossier du sofa. Taptap taptap taptap.

"On dit que les animaux sentent quand on a un problème."
déclara la jeune femme en se mordant les lèvres.

Apollon, rien que ça ! Le grand blond venait de dévoiler son identité. Il était tellement incroyable qu'Eurus ne douta même pas de ce qu'il avançait. Elle discutait avec un dieu. C'était si insensé ! Après tout ce qu'elle avait vécu, elle parvenait encore à être surprise. C'était pour ce genre de petits riens qu'elle tenait tant à la vie. Est-ce que ce serait toujours aussi trépidant, ensuite ? Ou n'y aurait-il que le noir absolu et le vide ? Elle se sentit brusquement happée. Elle inspira et cligna des yeux. Pas maintenant.

"Et je vais vraiment me marier, c'était pas juste pour faire semblant. Mais j'allais pas te laisser toute seule là-bas ça se fait pas." dit-il comme un petit garçon pris en faute.

Arrête d'être aussi cool. supplia-t-elle mentalement. Sois un connard, sois comme tous les autres. S'il te plaît...

Elle n'allait pas montrer que sa gentillesse le touchait. Non, car en réalité, ça lui faisait très mal.

"Donc tu t'es dit que tu allais me ramener chez toi boire une tisane."
conclut-elle un peu sèchement. "Je suis censée le prendre comment ? Personne ne fait ça, personne ! Les gens ne se soucient pas autant des autres. C'est pas une réaction normale. Tu penses qu'il va se passer quoi, ensuite ? Tu n'as pas agi par altruisme, tu as fait tout ça pour que je tombe amoureuse de toi, parce que j'ai un coeur d'artichaut ! Tu savais que j'étais faible à cause de ma rupture, tu en as profité ! Et m'annoncer que tu vas vraiment te marier, c'est... c'est... ignoble après l'ébauche de rêve que tu m'as offert."

Elle se redressa en le fusillant du regard. Luna avait remué, les observant tour à tour, l'air interrogateur. Puis, la jeune femme s'assit au bord du canapé tout en se maintenant avec ses mains, car la pièce tanguait un peu trop autour d'elle.

"C'est comme une promesse que tu ne pourras jamais tenir. Ou un cadeau que tu reprends. C'est... méchant." dit-elle d'un ton teinté d'amertume.

Ses doigts pianotèrent fiévreusement contre le rebord du canapé. Etait-ce le bon moment pour obtenir ce qu'elle convoitait ? Elle ne trouverait pas de meilleur créneau.

"Je veux quelque chose pour compenser ta conduite inqualifiable. A défaut de repartir le coeur vide, au moins j'aurais les mains pleines !"

Jolie formulation. Elle fit semblant d'observer la pièce dans son intégralité. D'un geste maussade, elle désigna ensuite la petite horloge délicatement ouvragée sur le guéridon.

"Je veux ça."

Ce n'était pas une condition, plutôt un ordre.

"Après, je partirai. Tu ne me reverras plus jamais."

Je n'arnaque jamais deux fois la même personne. Trop dangereux.

La pièce tanguait toujours mais cela ne l'empêcherait pas de s'en aller.
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________________________________________ 2018-09-14, 23:04



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Outch. Il avait raté son coup. Ou réussi, ça dépendait du point de vue, mais du sien, il s'était complètement planté. Dans sa grande naïveté (qui ne se voyait pas au premier abord, certes), il s'était imaginé que le coup du thé, avec Luna en prime, et le fait d'être finalement honnête avec elle passeraient sans la moindre difficulté. Il avait l'habitude après tout que jeunes femmes – et jeunes hommes – tombent sous son charme en moins de temps qu'il n'en fallait pour cligner des yeux. Il ne pouvait rien faire contre son charisme et son magnétisme naturels (et oui, il s'admire beaucoup, si vous vous posiez encore la question). Il ne brisait pour autant jamais le cœur de personne. C'était un principe. Après Néphélé, il faut dire qu'il n'avait pas fréquenté beaucoup d'humaines, si ce n'est... aucune. Du moins, pas sérieusement. Il ne faisait pas miroiter une histoire éternelle aux nymphes non plus. Là, il avait été prit de court. Et il se posa finalement LA question : avait-il perdu la main ?

Cette constatation lui faisait ouvrir de grands yeux tandis qu'il écoutait toujours attentivement les paroles avec lesquelles la jeune femme le fusillait. Il le méritait tellement qu'il ne voyait pas comment protester. Il n'avait pas... Non, il n'avait pas osé faire preuve d'égoïsme à ce point ! Bien évidemment qu'il avait été flatté par son intérêt, touché par sa peine et un peu... un peu... un connard. Il le savait pourtant que les femmes tristes étaient fragiles. Que les sous-entendus sont des armes dangereuses. Que la danse était de trop. Ça faisait tellement longtemps qu'il avait l'habitude de ne pas forcément être considéré comme prétendant potentiel, vu que la majorité de ses connaissances savaient très bien qu'il était avec Cassandre, qu'il n'avait pas... il n'avait pas prêté attention aux conséquences.

Il affichait une mine penaude, se redressant légèrement en voulant la rattraper alors qu'elle semblait ne pas tenir correctement sur ses deux jambes. Sauf que ça aussi, ça allait être mal interprété. Qu'est-ce qu'il devait faire alors ? C'était compliqué cette histoire ! Si il la touchait, elle allait prendre ça pour une avance ? Si il lui demandait si ça allait bien aussi ? Elle n'était pas vraiment amoureuse, c'était une certitude. Elle était sensible, ça par contre, il en était persuadé. Mais les sentiments étaient bien plus complexes. Il avait juste été là au bon moment et, maintenant, dans son état actuel, elle le trouvait évidemment parfait (parce qu'il l'était) et voyait en lui l'homme idéal (bien sûr, puisqu'il l'était aussi).

« Je... suis désolé. »

C'était plat, bon sang ! C'était minable. Pathétique. Pas assez. Sa tête se retourna vers l'horloge qu'elle avait désigné et il hésita à frapper sa tête contre la table basse. Forcément, il avait fallut qu'elle s'intéresse à cet objet en particulier, ça ne pouvait pas en être un autre.

« C'est que... » commença-t-il, perplexe, les lèvres pincées. « C'est pas à moi. C'est à Artémis. »

Elle allait le tuer si jamais il le donnait à une inconnue sous prétexte que lui avait fait n'importe quoi. Il s'était relevé, se massant la tempe à la recherche d'un moyen de se tirer de cette affaire délicate. Si la demoiselle était encore perturbée par sa rupture et par sa « méchanceté » (dont lui même ne se remettait pas), il se doutait qu'elle ne lâcherait pas l'affaire si facilement. Au contraire, pour lui faire payer, quoi de mieux que de l'inciter à lui laisser un objet qui ne lui appartenait même pas ?

« On va trouver un arrangement. »

Apollon hocha la tête dans un geste assuré, Luna s'agitant à ses côtés, persuadée qu'il était sur le point de jouer avec elle. Il se contentait de caresser sa tête, penché d'une étrange manière en raison de sa grande taille.

« Je veux dire, je dois me rattraper, c'est certain, je pensais pas avoir été aussi... horrible. Je suis pas comme ça d'habitude. Je suis vraiment cool tout le temps, je t'assure. C'est une de mes grandes et nombreuses qualités. »

Et ses chevilles allaient fatalement exploser un jour à force de se faire lui-même des compliments même dans les moments où il n'en méritait pas vraiment.

« J'avais pas envie de te laisser seule, en plus t'as pas l'air très bien, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de partir tout de suite. Je te force pas à rester non plus ! Je séquestre personne. C'est pour ton bien que je dis ça. »

Est-ce qu'il s'enfonçait ? C'était fort probable. Il ne pouvait s'empêcher de se soucier de son état. Elle avait même insinué avoir un problème... quel problème ? Il doutait que ce soit une référence à sa rupture extrêmement récente. Son instinct lui disait que quelque chose clochait.

« Tu sais quoi ? Assieds-toi, respire un grand coup, t'as le temps avant de partir c'est pas pressé, je m'en voudrai si tu faisais un malaise sur le chemin du retour jusqu'à chez toi. »

Parce qu'avec tout ça, il avait toujours aucune idée d'où elle pouvait habiter mine de rien. Il passa une main dans ses cheveux, commençant à faire le tour de la pièce. Il avait une quantité inqualifiable d'objets susceptibles de l'intéresser, bien plus classes et intriguant que cette horloge. Où elle l'avait eu Diane, déjà ? Un cadeau, sans doute. Il secoua la tête, allant attraper un dvd dans le meuble télé. Cette dernière était bien le seul objet électronique qu'il parvenait à utiliser sans rien faire exploser.

« Tiens, je te mets Love Actually, c'est un classique, ça détend, bois ton thé. »

Est-ce qu'il se devait de préciser que ça pouvait être long ? Il installa tout correctement, Luna le suivant à la trace avant de finir par se lasser pour s'allonger aux pieds de la jeune femme. Cette scène lui arracha un bref sourire. Il craquait si facilement devant la tête adorable de cette golden. Dire que d'autres osaient affirmer qu'elle était mal-élevée parce qu'il lui laissait tout passer !

Il lança la lecture au même moment où il reprit la parole. Un timing parfaitement stupide.

« J'ai des tableaux d'Adolf Hitler, t'es sûre que tu veux pas ça à la place ? »

Il tentait le tout pour le tout. Après tout, c'était rare. Il y tenait un minimum, en raison de la portée historique de telles œuvres méconnues et trop mal jugées... Lui aussi avait dit que ce garçon était pas très doué, cela dit. Il grimaça à cette pensée.

« J'ai même un Van Gogh inédit, que le monsieur m'a offert un soir de beuverie. Il ressemble pas à grand chose pour être honnête, il voyait plus très net et il s'est même endormi sur sa toile à un moment, mais c'est unique. »

Il était prêt à sacrifier une des ses pièces favorites pour elle, si ça c'était pas un signe qu'il voulait se faire pardonner ! Il se maudissait déjà de faire une telle offre. L'horloge ne valait pas tant. Il aurait dû lui proposer une petite statuette à l'effigie d'Hadès. C'était mieux que les bougies qu'il proposait à la vente.

« Je vais te chercher ça. Si t'as besoin de quoi que ce soit, appelle Fernand très très fort et il apparaîtra comme par magie. Je reviens dans... Allez, disons trois heures, ça te laisse le temps de voir le film et de faire une micro-sieste. »

Il haussa un sourcil, son expression pleine de sous-entendus. Il pouvait peut-être rajouter un clin d'oeil pour que le message soit plus clair ? Non. C'était pas nécessaire. Elle comprendrait, elle avait l'air intelligente.

« Tu m'as toujours pas dit comment tu t'appelais toi, par contre. » réalisa soudain le dieu. « C'est pas grave. C'est mieux que je sache pas. Ça entretient le mystère. Je suis sûr qu'on se reverra. »

Il afficha un grand sourire, avant de le faire disparaître. Est-ce que là aussi ça allait être mal interprété ? Il secoua la tête, réalisant qu'il s'attardait pour rien, finalement. Après un dernier geste de la main, il la laissa avec Luna pour disparaître sur Olympe. Comme ça, elle avait le choix sans qu'il ne puisse être totalement jugé responsable : elle pouvait l'attendre pour voir les magnifiques tableaux qu'il avait en réserve, ou profiter de son absence et disparaître avec l'horloge... Est-ce qu'elle allait voler autre chose ? Non, elle était adorable, elle ne ferait pas ça ! Luna montait la garde, en plus. Et même sans son identité, il savait quelle était son aura, si elle osait toujours à sa collection de Disney il pourrait la retrouver. Artémis allait peut-être le tuer. Il lui expliquerait. Elle comprendrait. Elle savait que son jumeau avait un talent certain pour s'attirer des problèmes sans le vouloir.
black pumpkin
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