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 Little Apple and Big Problems ◈ ANATOLE & SOCRATE

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Ellie Sandman
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________________________________________ 2018-11-14, 17:26

« Little Apple and Big Problems. »
...

J'étais apparue devant la porte de l'appartement de Nora à l'instant où Socrate m'avait appelée par la pensée. Il était curieux qu'il requiert ma présence à son domicile. D'ordinaire, lorsqu'il me sollicitait, il me mandait depuis la Bibliothèque. Peut-être voulait-il me faire visiter ? Je me sentis affreusement gênée à l'idée de n'avoir aucun cadeau de bienvenue. J'aurais dû en prévoir un au cas où. Sans réfléchir, je fis apparaître un petit paquet dans mon dos, et esquissai un large sourire quand il ouvrit la porte. J'aurais pu me téléporter directement à l'intérieur, mais je trouvais que c'était malpoli. Je n'appréciais pas que les autres le fassent chez moi, et Jules non plus d'ailleurs. Ce n'était pas toujours évident de le faire remarquer.

Je perdis quelque peu mon sourire en constatant que Socrate paraissait très nerveux. Il tenta de sourire lui aussi mais un tic fit tressauter le coin de sa bouche.

"Enfin, vous voilà !" fit-il, nullement réprobateur mais plutôt foncièrement angoissé.

Il m'indiqua d'entrer et ferma aussitôt la porte derrière moi. Je sursautai et écarquillai les yeux, incertaine.

"Socrate... est-ce que tout va bien ?"

Il se contenta de secouer rapidement la tête, les lèvres pincées. Je fronçai les sourcils. Qu'avait-il fait ?

"Est-ce que Nora est là ?" demandai-je en la cherchant des yeux.

"Evidemment que non !" répondit-il à voix basse mais d'un ton agacé. "Elle en a profité pour s'en aller et me laisser tout seul gérer la situation ! Je vais m'en sortir, bien sûr !"

Il tira sur les bords de son veston tout en redressant fièrement la tête, cependant son regard frénétique n'augurait rien de bon.

"Mais disons que j'aurais préféré qu'elle ne se montre pas lâche !"

"Quelle... situation ?" m'enquis-je, l'appréhension montant crescendo.

Pourquoi sollicitait-il mon aide ? Pourquoi ne pas demander à quelqu'un de plus... qualifié, comme un titan ou un dieu, par exemple ?

L'homme-chat se mordit les lèvres et me fit signe de le suivre jusque dans le salon. A cet instant, je compris l'ampleur du problème : une jeune fille blonde était assise sur le canapé, avec l'air de s'y ennuyer profondément. Elle consultait son téléphone distraitement. A mon entrée, elle leva machinalement la tête et son regard s'éclaira alors.

"Ellie !" lança-t-elle en abandonnant aussitôt son portable. "Oh, je suis tellement contente de te voir !"

Elle se leva d'un bond, sautilla vers moi et me serra contre elle, ce qui me permit d'envoyer un regard perplexe à Socrate qui esquissa une moue anxieuse. Apolline n'était pas censée se souvenir de nous. Hypérion avait pris soin d'effacer sa mémoire afin de la protéger. Tétanisée, je la gardai contre moi. Ses cheveux sentaient la barba-papa. Enfin, elle s'éloigna et me sourit. Je lui répondis en m'efforçant d'avoir l'air sincère. J'étais heureuse de la revoir mais je craignais pour son équilibre.

"Maintenant que tu es là, tu pourrais dire à Socrate ici présent qu'il n'est qu'un idiot ?"
fit-elle en pivotant vers lui, le regard noir. "Il a essayé de se débarrasser de moi, il a été jusqu'à mettre plusieurs Etats entre nous !"

"Euh... okay je vais m'entretenir en privé avec lui."

Déstabilisée, j'indiquai à Socrate de me suivre dans la cuisine. Là, je fermai la porte et brandis le petit paquet que j'avais en main, avant de secouer la tête.

"Ca, c'est pour toi. Mais je ne suis plus sûre que tu le mérites."

Il s'agissait d'un petit bâton au bout duquel une clochette surmontée d'un pompon était suspendue. Un jouet pour chat. Socrate fixa le pompon avec de grands yeux. La clochette tinta.

"Comment est-ce arrivé ? Comment a-t-elle retrouvé ta trace ? Il faut que tu m'expliques tout. Socrate !"

Je venais de crier légèrement car l'homme-chat était obnubilé par le pompon qui tintait au bout du bâton que j'avais agité sans m'en apercevoir. Il secoua la tête pour se ressaisir et déclara :

"Je vais tout te dire. Du moment que le titan Hypérion n'est au courant de rien, c'est tout ce qui compte."

A mon regard, il comprit que c'était un peu tard pour cela. D'ailleurs, je sentis l'aura du titan m'envelopper quelques secondes plus tard. Il venait d'apparaître à côté de nous. J'adressai à l'homme-chat une expression navrée. Peut-être aurait-il dû le préciser un peu plus tôt...?




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________________________________________ 2018-11-19, 13:32 « Maîïîtreuuuh !!! »





« Petite étoile, brille dans le noir...
...et ne disparait jamais. »



    J'aurais surement du débuter par Magrathéa. D'ailleurs c'était mon intention en rejoignant la jeune femme. Mais une fois sur place, quelque chose d'autre avait occupé tout l'espace restant dans mon esprit. Socrate se tenait dans la cuisine à nos côtés. Je l'avais observé, puis j'avais adressé un regard en direction d'Ellie. Petit à petit, ma tête s'était tourné vers le salon. Je n'y étais pas allé. Je ne m'étais pas déplacé jusque là bas. J'étais resté ici, m'accordant quelques instants pour digérer le fait qu'une aura familière qui n'aurait pas du se trouver ici, l'était. Pourquoi il fallait que quand il y avait un pépin, d'autres suivaient le même jour ?

    « Hum... » toussota Socrate. « Tu m'as mal compris Ellie. Ce que je voulais dire par là, c'est qu'il faut impérativement prévenir le Titan Hyperion. Si tu pouvais l'appeler... oh ben tiens, il est justement là. »

    Il m'adressa un regard. Cette fois ci il était bien plus souriant que quand il m'avait sentis arrivé quelque minutes auparavant. Il ne voulait pas que je sois au courant de ce qui venait de se produire, et voilà qu'il tournait sa veste pour éviter mon courrou ?

    « Bonjour Seigneur Hyperion. Vous tombez bien. On a un léger tout petit soucis. Mais je peux facilement le régler. »

    « Pourquoi Apple est dans la pièce d'à côté ? »

    J'entendis le chaton déglutir. Il adressa un regard à Ellie comme pour lui demander de lui venir en aide. Mais c'était peine perdu. Elle se posait très certainement la même question que moi.

    « C'est... une simple petite erreur. Disons que je ne voulais pas partir comme ça et je me suis dit que lui écrire serait une bonne chose. Et je n'ai pas mis l'adresse ! Je ne suis pas stupide ! Tout est de la faute de ces fichus humains ! J'ai toujours dit que Storybrooke poserait problème un jour ou l'autre et voilà où on en est aujourd'hui. »

    Si il avait écrit à Apple, c'était lui le responsable. Je ne voyais pas en quoi c'était ces humains qui l'étaient. Vue que je le fusillais toujours du regard, il se sentis obligé de poursuivre.

    « Ils ont mis le cachet de la ville. Ce sont des incompétents, je sais. Mais dès que j'aurais réparé le soucis et renvoyé Apple à New York, je filerais au bureau de poste pour leur dire ma façon de penser et leur faire la morale. Vous pouvez compter sur moi ! »

    Il nous adressa à tous les deux un grand sourire avant de disparaître. Du moins de tenter de disparaître. Car là sur le coup, il était toujours face à nous. Il me regarda, se demandant sans doute pourquoi je le retenais ici. Je n'étais pas en colère. Je bouillonnait... c'était tout !

    Beaucoup trop de questions se bousculaient dans ma tête. Et je songeais toujours à Magrathéa. Peut-être que je devrais faire une petite pause dans le soucis Apple, pour informer Ellie de ce que je savais sur une autre jeune femme ? C'était sans doute mieux. On ne pourrait pas me reprocher d'avoir caché quoi que ce soit pour une fois que je venais immédiatement l'informer de ce que je savais.

    « Quand on aura fini avec Apple, il faudra que je t'informe au sujet de Magrathéa. Tu n'auras qu'à me le rappeler. » dis-je à l'intention d'Ellie avec un petit sourire se voulant rassurant.

    Puis... je m'empressais de changer de conversation. Enfin, j'allais le faire, mais je fus coupé par la porte de la cuisine qui s'ouvrit et Apple qui entra en se dirigeant vers le frigo.

    « Ca ne te dérange pas si je prend à boire ? Je n'ai rien bu depuis mon départ. Les prix dans le train étaient bien trop élevés. »

    Elle se dirigea droit vers le frigo, l'ouvrit et après avoir observé tous les étages un à un, elle en sortit une bouteille de lait.

    « Tu devrais faire des emplettes. Il n'y a plus que du lait et des lasagnes dans ton frigo. Si tu veux on ira ensemble ensuite. »

    Elle porta la bouteille à ses lèvres avant d'en boire une gorgée et de s'arrêter net. Elle venait de remarquer ma présence. J'étais sous mon apparence plus âgé. Elle s'essuya les lèvres avec sa main libre.

    « Bonjour ! Désolé, je ne vous avais pas vue. Vous êtes de la famille à Ellie ? »

    Elle s'approcha de moi et me tendit la main avec un grand sourire.

    « Je m'appelle Apolline Méléon. Je suis une amie de Socrate qu'il a lâchement abandonné à New York. Et surement une future amie à Ellie, vue tout ce que Socrate m'a dit sur elle. »

    Je tournai délicatement la tête vers le chat, en lui adressant un grand faux sourire. Il avait parlé d'Ellie à Apple alors que je lui avais défendu de parler de qui que ce soit à la jeune femme ?

    « Va falloir qu'on se fasse une journée entre fille. Y'a plein de choses que Socrate ne m'a pas dit. Comme la raison pour laquelle vous avez rompu. J'ai pas très bien compris. C'était à cause d'un Anatole apparemment. »

    Je gardais la tête tourné vers Socrate, tandis que Apple chuchotait tout cela à Ellie. J'avais la sensation que le chat devenait aussi blanc qu'une feuille de lasagne.

    « J'ai pas retenu votre nom. » précisa Apple en me regardant.

    « Ana... tole. » répondis-je avec une petite hésitation.

    Je ne pouvais pas dire Hyperion. Ca aurait été bizarre comme nom pour quelqu'un qui ne connaissait pas les divins. La jeune femme m'observa en plissant légèrement les yeux, tout en adressant un regard fuyant à Ellie.

    « Je ne suis pas le même Anatole. Moi je suis le plus âgé. » dis-je avec un petit sourire en songeant à toutes les manières de faire souffrir Socrate quand la jeune femme sera partie.

    « Oh, je m'en doute. Vous n'avez pas le même âge. Ca serait bizarre de vous voir tous les deux ensemble. Vous devez être son grand père ? »

    Je souriais. Je souriais encore. Est ce que l’écartèlement serait le mieux pour un chat ? Ou supprimer les lasagnes de la surface de la Terre. Ne pouvant pas répondre à Apple, elle partie du principe que j'étais le grand père d'Ellie.

    « Hum... je vais vous laisser entre jeunes. Je devais y aller de toute façon. » ajoutais-je avant de regarder vers Socrate. « Inutile de me raccompagner. Je connais le chemin. Mais on se voit tout à l'heure. En tête à tête. N'est ce pas ? »

    Il hocha la tête en se retenant de pleurer. Du moins j'avais la sensation qu'il souffrait... pourtant je n'avais encore rien fait. Mais alors véritablement rien fait. Laissant les jeunes ensemble, je m'étais empressé de partir, avant de frapper à la porte... o_O Ben quoi ? J'avais bien le droit de changer d'avis. J'entendis des bruits de pas, indiquant que Apple, Ellie et Socrate étaient revenus dans le salon. De là, Ellie, avait ouvert la porte. Je me tenais derrière mais légèrement changé. Ou plutôt... rajeunis... ça serait plus facile. Sans laisser le temps à Ellie de dire quoi que ce soit, j'étais entré dans le salon. Socrate m'avait adressé un regard, tout comme Apple, qui en avait profité pour remettre une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de m'adresser un grand sourire et de faire un signe de la tête à Socrate. Oh... j'avais zappé ce petit détail.

    « Hum... » toussota le chat. « Apolline je te présente Anatole. Et Anatole... »

    « Matthias. » le coupais-je. « Ta langue a du fourcher, Socrate. Je m'appelle Matthias. »

    Je lui adressais un grand faux sourire. Apple semblait ravie. Est ce que c'était vraiment une bonne idée de revenir sous cette forme ?


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________________________________________ 2018-11-21, 16:55

« Little Apple and Big Problems. »
Et ça recommence...

Le mot "Magrathéa" avait suffi à me hérisser, même si je m'étais contenue afin de ne rien en laisser paraître. Cette planète avait bousculé toutes les conventions et provoqué beaucoup trop de désordre dans mon esprit déjà très perturbé concernant une certaine personne titanesque.

Je me ressaisis et plaçai toute mon attention sur Apolline, qui parlait avec sa joie de vivre habituelle. Cela me faisait immensément plaisir de voir qu'elle était en parfaite santé et que tout allait pour le mieux pour elle. D'ailleurs, j'étais soulagée d'apprendre qu'elle ne se rappelait pas de moi ; les allusions qu'elle avait faites me concernant étaient uniquement basées sur les propros de Socrate. Par ce biais, j'appris que l'homme-chat avait la langue bien pendue, en plus de raconter beaucoup de sottises. J'aurais pu contredire plusieurs fois les paroles de la jeune fille, mais à vrai dire, voir le visage du Bibliothècaire se décomposer avait quelque chose de très amusant.

"Oh, je m'en doute. Vous n'avez pas le même âge. Ca serait bizarre de vous voir tous les deux ensemble. Vous devez être son grand père ?"

Cette réflexion, prononcée d'une façon si naturelle et désinvolte, m'arracha un large sourire. Je dus me mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire devant l'air déconfit d'Hypérion. Quant à Socrate, son visage était devenu si livide qu'il avait presque des teintes verdâtres.

Le titan s'absenta très vite, ce qui me surprit. Néanmoins, j'eus un mauvais pressentiment en entendant la sonnette de la porte quelques instants plus tard. Je croisai le regard terrorisé de Socrate. Non... il n'avait pas osé ?

Eh bien, si. Je me retins de plaquer une main contre mon front alors qu'il se présentait comme étant Matthias. Nous atteignions des sommets d'imbécilité. Visiblement, il s'amusait beaucoup. Son regard pétillait et son agaçant petit sourire fit arquer légèrement le coin de mes lèvres.

Cependant, il perdit un peu de sa superbe en s'apercevant qu'Apolline était sous son charme. Je laissai échapper un soupir. Décidément, il avait la mémoire courte. Ne se souvenait-il pas qu'elle était éprise de lui ? Bien qu'elle n'ait aucun souvenir de sa vie à Storybrooke, ce n'était pas très malin de se pavaner sous l'apparence qui la désarmait.

"Le Matthias que je connais est beaucoup plus... carré des épaules."
fis-je remarquer tout en adressant un regard espiègle à Anatole.

Apolline me prit les mains et m'entraîna dans le couloir.

"Et lui, il est bien célibataire ?" s'enquit-elle en battant des cils. "Ne le prends pas mal, mais Socrate m'a dit que tu étais une croqueuse d'hommes, donc je ne veux pas marcher sur tes plate-bandes au cas où..."

Une croqueuse de...quoi ? J'écarquillai les yeux, choquée. La jeune fille interpréta mon comportement personnellement et s'empressa d'ajouter :

"Oh mais je ne porte aucun jugement ! Je trouve ça cool ! D'ailleurs, j'aimerais bien être plus dévergondée moi aussi. J'ai eu quelques occasions mais je trouve tous les garçons de mon âge très bêtes. J'ai toujours préféré ceux qui sont plus âgés. Le problème, c'est qu'une fois devant eux, je me sens trop stupide."

Les épaules basses, elle esquissa une moue affligée tandis qu'elle observait ses chaussures, ce qui me fit oublier pour un temps ses précédentes paroles.

"Si les garçons ne sont pas capables de voir à quel point tu es quelqu'un de génial, c'est qu'ils ne sont pas dignes de toi."

Elle releva les yeux et parut incertaine, tout en étant touchée.

"Pourquoi tu dis ça ? On ne se connaît pas."

"Socrate m'a beaucoup parlée de toi. Il est très bavard. S'il t'a dit autant de choses sur moi, imagine TOUUT ce qu'il a raconté sur toi !"

Elle eut un sourire auquel je répondis.

"C'est lui qui t'a dit que j'étais une croqueuse d'hommes ?"
demandai-je tout en connaissant très bien la réponse.

"Oui. Il m'a dit que tu avais eu un Jules, un Matthias... -elle marqua une pause, les sourcils froncés- un autre Matthias, sûrement. Ensuite vous avez été ensemble et là tu as rompu pour être avec Anatole. A la réflexion... je me dis que c'est pas très sympa que je répète tout ça, parce qu'après tout, il s'est confié à moi comme il a beaucoup souffert de votre rupture. Il tient encore énormément à toi, tu sais. Enfin c'était le cas y a quelques mois avant qu'il cherche à m'évincer de sa vie."

Elle grommela les derniers mots. Visiblement, elle avait du ressentiment envers lui. Tout comme moi. Il était grand temps de retourner dans le salon, car ces messieurs allaient finir par s'impatienter. Mais juste avant, je me devais de préciser quelque chose à Apolline :

"Concernant Ana... tthias. Matthias." corrigeai-je.

Quel idiot d'avoir utilisé le prénom de mon ami belge ! Je m'emmêlais les pinceaux.

"Je ne pense pas que tu puisses espérer quoi que ce soit de lui."

"Ah oui, pourquoi ?"
fit-elle, surprise.

Excellente question. Je tentai de me remémorer les mensonges de Socrate, me creusant la cervelle afin d'en faire une bonne affabulation à mon tour. J'avais l'impression de malaxer les mensonges du chat comme de la pâte à modeler afin d'en façonner un tout nouveau. C'était ignoble. Cela me déplaisait. J'allais lui dire que "Matthias" était épris de moi mais comme je me doutais que cette réponse serait suffisante pour la détourner de lui, je préférais déclarer avec un sang-froid qui me surprit :

"Parce que les garçons sont tous des menteurs."

La jeune fille parut encore plus étonnée par cette phrase, et d'autant plus par la sincérité qui y transparaissait.

"Matthias ne s'appelle pas Matthias." expliquai-je rapidement. "Il est entré dans le jeu de Socrate qui a également menti. Il a raconté beaucoup d'inepties me concernant. Donc... ne crois pas les garçons. Méfie-toi d'eux, surtout de ceux qui ont le nez au milieu du visage."

Voilà, si avec cela, elle continuait de s'intéresser à "Matthias", je ne répondais plus de rien. Je fus consternée de constater que c'était le cas : à peine de retour dans le salon, Apolline se planta devant Hypérion et lui adressa un large sourire.

"Vous êtes libre ce soir ?"

Je crus avoir mal entendu. Malicieuse, la jeune fille pivota vers moi et me glissa à l'oreille -car elle ne pouvait deviner que les deux hommes présents avaient l'ouïe très fine :

"Je sais que ce sont tous des menteurs. Je n'ai pas peur !"

Je fermai les yeux et laissai échapper un discret soupir. Tant pis. J'avais fait mon possible. A "Matthias" de s'en sortir. Après tout, il n'avait pas été obligé de revenir sous sa jeune apparence. Je lui adressai un regard indifférent avant de me tourner vers Socrate. Il eut un sourire, espérant trouver du soutien auprès de moi, mais le perdit très vite alors que je serrai sa frêle petite épaule dans ma main. Je le poussai à l'autre bout de la pièce.

"Alors comme ça, nous avons été amants ?"
demandai-je sans aucun à-propos.

Il laissa échapper un son à mi-chemin entre le couinement et le miaulement anxieux. Il se tordit mais je maintins ma prise.

"Je... j'ai dû inventer beaucoup de choses pour rendre ma présence crédible parmi les humains, quand j'étais à New York..." se justifia-t-il.

"Tu pouvais donner n'importe quel nom à ta petite amie imaginaire !"

"Au moins moi, je n'ai pas engagé quelqu'un pour la jouer..."
murmura-t-il.

Mes yeux s'écarquillèrent de plus belle. Les siens également lorsqu'il se rendit compte de ce qu'il venait de dire. Je perçus un craquement au niveau de son épaule et me décidai à le lâcher. Il se massa le bras en grimaçant.

Je lui décochai un regard noir avant de tourner la tête vers Anatole. Apolline était occupée à lui raconter par le menu à quel point New York était belle en automne, l'invitant de façon détournée à repartir avec elle. Je secouai la tête.

"Tu aurais pu me demander la permission avant." repris-je à l'adresse de l'homme-chat. "Ensemble, nous aurions pu inventer quelque chose de plus crédible et de solide."

Je suis douée pour dire des mensonges... songeai-je, désenchantée.

Je n'étais pas furieuse contre Socrate, ou tout du moins, je retrouvais vite mon calme. D'une certaine manière, utiliser mon prénom pour sa petite amie imaginaire était flatteur. J'aurais seulement apprécié qu'il m'en informe. En revanche, le terme de "croqueuse d'hommes" dépeignait une image de moi radicalement différente. Je n'avais pas encore décidé de la façon dont j'allais lui montrer mon mécontentement.

"... Et en hiver, il y a une immense patinoire à Central Park !" poursuivait Apolline avec emphase. "Juste au pied d'un gigantesque sapin. C'est féérique ! Vous aimeriez beaucoup ! En plus, je me produis chaque soir dans un bar pas très loin de Broadway. Ca serait l'occasion de venir..."

Elle adressa un regard adorable à Anatole. Je me demandais vraiment comment il allait s'en sortir.




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________________________________________ 2018-11-22, 13:38 « Maîïîtreuuuh !!! »





« Petite étoile, brille dans le noir...
...et ne disparait jamais. »



    « Je... je suis sûr que ça doit être charmant. » dis-je pour stopper la jeune femme dans sa longue tirage sur les bonnes choses que l'on pouvait trouver et pratiquer à New York.

    J'avais très envie de parcourir cette ville, de nuit comme de jour avec Apple. J'avais même eu envie de découvrir les endroits que je ne connaissais pas de ce monde, avec elle. Mais à l'heure actuelle, et même dans le futur, ça paraissait compliqué. Car elle n'était pas censé passer du temps en ma compagnie. Avoir des images du monde qu'elle avait laissé derrière elle, pourrait faire revenir sa mémoire. Même si les risques étaient minimes, vue que les protections étaient puissantes, je voulais mettre toutes les chances de notre côté, afin qu'elle puisse avoir une vie des plus normales. Je tournais la tête vers Ellie, ne sachant plus comment me sortir de cette situation. Mais je ne pouvais pas espérer d'elle qu'elle trouve une solution, car c'était à moi d'agir. Je n'aurais pas du faire revenir Socrate et laisser Apple sans surveillance.

    « Socrate ? Tu pourrais peut-être emmener Apple faire un tour dehors ? J'aimerai discuter de quelque chose avec Ellie. On vous rejoindra ensuite. Et le mieux serait de ne pas vous éloigner. »

    Ma boucle d'or allait sans doute trouver cela étrange que je parlais à Socrate comme si c'était mon enfant, mais je n'allais pas converser par la pensée avec lui, car ça pourrait paraître encore plus bizarre si ça lui venait à l'idée de me répondre à voix haute. C'était pas que je n'avais pas confiance en Socrate, mais là sur le coup... si. Il ne se fit pas prier pour quitter l'appartement. A dire vrai, je le trouvais même pressé d'accompagner Apple à l'extérieur. A croire qu'il voulait être n'importe où, sauf dans la même pièce que Ellie et moi même. C'était étrange, n'est ce pas ? A moins que ça le mettait mal à l'aise de se retrouver au même endroit que son ex... Je soupirais avant de secouer la tête et de regarder Ellie avec un petit sourire.

    « C'est un tout petit peu nerveux. Cette situation ne m'amuse pas du tout. Je pensais pouvoir avoir confiance en Socrate. »

    J'avais mal agis également, mais Socrate était responsable d'Apple. C'était à lui de s'assurer qu'elle ne puisse pas trouver l'emplacement de Storybrooke. Au lieu de cela, c'était comme si il lui avait envoyé un plan, un billet de train et qu'il l'avais attendu à la gare avec une grande pancarte où était inscrit : « Bienvenue à Storybrooke, la ville apocalyptique de la magie et du divin ! ».

    « Je précise juste une chose. Le temps n'est qu'une notion comme une autre. Ca n'a pas de valeur réelle. Le présent c'est aujourd'hui, le passé hier et le futur demain. Mais comme on peut tout aussi bien être actuellement dans le présent que dans le passé de notre futur, ça n'a pas de réel sens de parler en terme d'années. »

    Il fallait qu'elle comprenne bien qu'à mes yeux, ça ne signifiait rien. On comptait en secondes, minutes, heures, journées, mais en réalité, tout était question de présent. Et le présent c'était aujourd'hui. Peut-être qu'elle ne comprenait pas où je voulais en venir. C'est vrai que ça remontait à loin son petit sourire à l'évocation de mon âge...

    « Ce que je veux dire par là, c'est qu'il n'y a pas de réelle différence d'âge, vue qu'on est tous les deux dans le présent. »

    Je fis comme si je n'avais rien dit, car je ne comprenais pas trop ce que tout cela venait faire là. Mais il était important de signifier à la jeune femme qu'on avait le même âge en terme de présent. Du moins je voyais cela de cette manière là. Je n'étais pas le plus vieux. Je n'étais même pas vieux sous ce physique là... !

    « Magrathéa est venue me voir à propos de ce qui est en train de se jouer sur sa planète. Tu n'as pas à t'inquiéter, nos amis ne craignent rien. Ils représentent simplement la planète Terre aux yeux des magrathéens, mais Octave m'a certifié qu'on peut dormir sur nos deux oreilles. Enfin, façon de parler. Car je ne dors pas vraiment, je me repose les yeux quelque fois. »

    C'était vrai. Je ne pouvais pas dormir vue que j'étais un Titan. Enfin, c'était une notion qui n'existait pas pour nous. Bien que j'aimerais bien voir ce que cela provoquerait sur un corps tel que le miens. Quoi qu'il en soit, j'étais content d'avoir révélé à Ellie ce que je savais. Car elle ne pourrait pas dire que je lui cachais quoi que ce soit. Elle savait désormais tout sur le kidnapping de nos amis qui est survenu ce matin, et dont j'ai moi même donné mon accord.

    « Pour l'heure, on a un soucis plus important à régler : Apple. Je ne sais pas quoi faire. Je pourrais la faire revenir à New York, voir même l'accompagner le temps d'une journée, ou peut-être un peu plus. Mais je ne trouve pas cela très prudent. Le mieux aurait été qu'elle reste là bas et qu'elle n'ait pas connaissance de l'existence de cette ville. Son esprit est fermé à tout ce qui est magique et divin. Ca a demandé beaucoup de travail. Je ne sais pas ce qui se passerait si elle venait à se souvenir de quoi que ce soit. Plus éloigné elle sera de nous, mieux ce sera. Tu n'imagines pas les ravages que cela pourrait provoquer sur son esprit. »

    Ou peut-être que si. Cela dit elle n'avait jamais développé le moindre effet secondaire à chaque fois que je lui avais effacé la mémoire... je plaisantais bien entendu ! Je n'avais jamais touché à la mémoire de la jeune femme. Du moins pas dans mes souvenirs. Et même si je l'avais fait, je me serais surement effacé ma propre mémoire pour oublier de l'avoir fait, vue que je ne saurais pas comment le justifier si elle venait à l'apprendre. En tout cas, je n'étais pas ce genre de petit copain. Je n'étais même pas vraiment son petit copain. Du moins je ne connaissais pas la réponse à cette question. Ce qu'elle m'avait dit la dernière fois était touchant, mais est ce que ça signifiait qu'on était définitivement ensemble ? On formait un couple.

    « Tu sais qu'on n'a pas reparlé de ce que tu m'as dit la dernière fois ? Et de la façon dont tu me l'as dit ? Parce que je me demandais justement si je devais refuser l'invitation d'Apple, vue qu'on est ensemble, ou l'accepter si on ne l'est pas réellement. »

    Je faisais quoi là ? J'étais en train de lui demander de sortir officiellement avec moi, sinon je sortirais avec Apple ? C'était quoi ce truc ? Je ne savais pas où je voulais en venir, mais ça me perturbait au plus haut point ! Tout ça à cause de Socrate. Encore une fois...

    « On devrait les rejoindre. J'ai peur que Socrate s'éloigne trop de la maison et que la jeune femme tombe sur quelqu'un qui se souviens d'elle. »

    C'était bien mieux ainsi. On pourrait même laisser certaines choses que je venais de dire dans l'appartement de Socrate, et ne plus jamais revenir ici...

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________________________________________ 2018-12-13, 22:58

« Little Apple and Big Problems. »
Et ça recommence...

Je clignai des yeux avant qu'ils ne deviennent ronds comme des billes à mesure que j'écoutais Hypérion. Il transmettait beaucoup trop d'informations à la fois, et ce qui m'agaçait encore plus, c'était qu'il les énonçait avec une désinvolture révoltante. En moins de deux minutes, je venais d'apprendre qu'il se sentait démuni concernant Apolline -ce qui était compréhensible. Mais il venait également de m'apprendre que nos "amis" avaient été sollicité sur la planète Magrathéa. Dans quel but, exactement ? Et de quels "amis" était-il question ? Je n'avais aucune confiance en Octave Templeton, et le fait qu'Hypérion le mentionne comme un vieil ami ne me disait rien qui vaille. Qu'avait-il encore fabriqué ? Etait-ce logique qu'il se comporte comme un inconscient en permanence ? Parfois, j'avais l'impression de ne pas avoir à faire à un titan, mais à un jeune homme insouciant. Non content de m'apprendre tout ceci, voilà qu'il remettait une conversation plutôt embarrassante sur le tapis. Et surtout, un sujet qui pouvait attendre, contrairement à tout le reste.

Peut-être que ce fut mon regard perçant qui l'incita à abandonner l'affaire pour le moment, car il revint sur ses paroles, proposant de rejoindre plutôt Socrate et Apolline au-dehors.

"Oui, allons-y." marmonnai-je tout en le dardant d'un dernier coup d'oeil oblique.

Je passai devant lui pour quitter la demeure et trouvai l'homme-chat planté devant un arbre, sur le trottoir. La tête renversée en arrière, il tentait d'apercevoir quelque chose à travers les branchages. Mon sang ne fit qu'un tour en remarquant l'absence d'Apolline. Je regardai de tous côtés avant de percevoir l'aura de la jeune fille tout près de nous. Je renversai la tête à mon tour : elle était occupée à descendre de l'arbre. A moins d'un mètre, elle prit appui sur une branche basse et sauta directement. Elle atterrit souplement, ses boucles blondes rebondissant sur ses épaules, et rayonnante, brandit un ballon rouge.

"Il est beau, n'est-ce pas ?" fit-elle, ravie. "Il était accroché tout en haut et ne pouvait s'envoler. J'ai trouvé ça triste."

Elle esquissa une moue faussement accablée tout en dirigeant le ballon vers moi. J'aperçus alors que quelqu'un s'était amusé à dessiner deux yeux et une bouche à l'envers, formant la même moue. Inexplicablement, ce ballon me mit mal à l'aise. Je trouvais que le rouge était une couleur trop agressive, sauf quand il était mélangé à l'orange, comme dans un lever de soleil.

J'adressai un bref regard à Hypérion qui venait de nous rejoindre. Etant donné qu'Apolline ne risquait rien, je décidai d'attraper le titan par la manche afin de l'entraîner quelques mètres plus loin. Ainsi, nous pourrions avoir une discussion en privé tout en gardant un oeil sur la jeune fille.

"Quel pacte as-tu passé avec Octave Templeton ?" interrogeai-je sans détour. "Et quand tu parles de nos 'amis', j'aimerais savoir qui tu as visé en particulier. Qui as-tu donc envoyé sur cette planète en perdition ? Que t'est-il passé par la tête, à la fin ?"

Ma voix devenait plus forte et plus sévère à chaque phrase. Peut-être aurait-il fallu que je la modère, mais je ne parvenais déjà pas à calmer la rage qui couvait en moi. Je venais même d'agrémenter mes paroles d'une petite tape sur son bras. Tant pis s'il trouvait que c'était déplacé. J'en avais assez de ses secrets ! Ne le comprendrait-il donc jamais ?

"Je pense qu'on devrait les laisser seuls..."

Grâce à mon ouïe fine, j'entendis Apolline prononcer ces mots. Je me retournai et à ma grande stupéfaction, je vis Socrate acquiescer et lui indiquer la rue.

"Socrate !" m'écriai-je, scandalisée.

Tous les hommes, titans et créatures avaient-ils du pudding à la place du cerveau ? C'était une véritable réflexion -très inquiétante- qui venait de me traverser l'esprit. L'homme-chat eut l'air indécis, ce qui rendit mon regard d'autant plus réprobateur.

"Nous sommes ensemble." sermonnai-je d'un ton sec.

"Oh." laissa échapper la jeune fille, visiblement déçue, tout en regardant Anatole.

C'est alors que je compris le malentendu. Je fermai les yeux et expirai un peu d'air.

"Non, je veux dire que nous restons ensemble. Tous ensemble. C'est plus commode d'être quatre pour faire... du pédalo."

De toute évidence, le pudding cérébral était contagieux. J'avais dit la première chose qui m'était passée par la tête. Mais Apolline parut ravie. Elle sautilla et le ballon s'agita dans l'air.

"Ca va être trop cool !"

"Du pé... pédalo ?" bégaya Socrate, dont le visage venait de perdre toute couleur. "Mais Mademoiselle Ellie... je n'aime pas trop être près de l'eau et..."

"Socrate, t'es trop marrant !" coupa-t-elle en riant. "Déjà à New York, tu stressais dès qu'on se promenait près du lac de Central Park ! Parfois, tu ressembles vraiment à un chat !"

"Oui, c'est incroyable."
commentai-je, tout en le fixant, lugubre.

Ce dernier rentra la tête dans les épaules.

"Dépêchons-nous ! Ca serait dommage que tous les pédalos soient loués quand on arrive !"
dis-je avec un sourire carnassier.

"Etant donné la saison, si ça se trouve, on ne peut pas en emprunter."
espéra l'homme-chat en miaulant à moitié.

"Ne t'en fais pas Socrate, il y a toujours un moyen, tu le sais bien."

Mon sourire se fit plus large. Je venais de trouver la façon de lui rendre la monnaie de sa pièce concernant ma réputation de "croqueuse d'hommes". En revanche, je n'avais pas encore décidé s'il allait faire un tour au fond de l'océan. Je me laissai le temps de réfléchir jusqu'à la plage.

Apolline passa son bras sous celui de l'homme-chat et l'entraîna à sa suite, bien qu'il traînait des pieds. Je passai devant eux afin de leur montrer le chemin, suivie par Hypérion.

Je sais que ce n'est pas la méthode la plus heureuse pour maintenir Apolline loin des remous de Storybrooke, mais la placer sur un pédalo aux abords de la ville nous laissera le temps de trouver comment l'éloigner tout à fait. expliquai-je au titan par la pensée.

De toutes façons, s'il n'était pas content, c'était la même chose. Après tout, il n'avait pas eu d'idée lumineuse. J'avais dû prendre les choses en main.

"Et j'attends toujours des explications concernant Octave Templeton, Magrathéa et nos amis."
insistai-je à haute voix, cette fois-ci.

Mon intonation était intransigeante. Je ne jugeais pas utile de discuter de ceci par télépathie car Apolline n'était pas en danger d'entendre ce genre de mots. Ca ne la concernait pas. Elle pouvait penser qu'il s'agissait de nos connaissances portant des noms étranges venant de contrées lointaines.

De temps à autre, tout en marchant, je jetai des coups d'oeil sévères à Hypérion, afin de lui signifier que je ne cesserais pas tant que je ne serais pas au courant de toute l'affaire.




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« Maîïîtreuuuh !!! »

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________________________________________ 2018-12-24, 15:04 « Maîïîtreuuuh !!! »





« Petite étoile, brille dans le noir...
...et ne disparait jamais. »



    Ellie était sans nul doute la personne la plus têtue que je connaissais. Mais aussi la plus ravissante. Cela dit, ce n'était pas le sujet. Mieux valait se concentrer sur son côté têtue. De toute façon, je n'avais pas envie de lui cacher quoi que ce soit qui s'était décidé entre Templeton et moi. Nos amis allaient vivre une aventure hors du commun et ça leur ferait le plus grand bien en ces temps sombres.

    « Je vais te dire, Ellie. » dis-je à la jeune femme en la rattrapant et lui prenant la main.

    Si elle voulait tout savoir, elle allait devoir marcher à mes côtés et main dans la main. Déjà, ça clarifierait les choses avec Apple. Je ne voulais pas prendre le risque qu'elle tente une nouvelle fois de m'embrasser. La première fois, sur la planète Egypte, ça m'avait été largement suffisant. Je ne voulais pas la décevoir une nouvelle fois. En nous voyant nous prendre la main, elle s'était mise à marcher aux côtés de Socrate et elle avait entamée la conversation. Ce qui nous laissait un peu d'intimité.

    « Je ne sais pas exactement qui est de la partie. Mais je sais qu'ils sont entre de bonnes mains. Il y a Diane d'ailleurs. Tu sais que j'ai toute confiance en elle. De même que Eulalie. Templeton m'a dit que ça lui ferait le plus grand bien de retourner à Magrathéa, dans une ambiance différente. Qui plus est, ils ne risquent absolument rien. Ils ont quelque chose pour annihiler leurs pouvoirs, ce qui évitera qu'ils se blessent ou blessent quelqu'un. Quant au reste, ils peuvent me contacter par la pensée à tout moment. Tu n'as vraiment rien à craindre et c'est pour le bien de la planète. »

    Je n'avais pas besoin de lui en dire plus. De toute façon, elle savait déjà tout. Le principal en tout cas. Le reste, ce n'était que des détails dont moi même j'ignorais tout. Mais selon Cassie qui connaissait bien Magrathéa, il n'y avait aucun risque et Templeton était quelqu'un de confiance.

    « Tu peux me faire confiance Ellie. Je ne laisserais jamais le moindre de nos amis se mettre en danger inutilement. »

    « Tu as l'air d'être quelqu'un de génial ! » précisa Apple qui nous avait rejoins, avant de me prendre par le bras.

    Il y avait d'un côté Ellie qui me tenait la main et de l'autre Apple, qui me tenait par le bras. J'avais la sensation d'halluciner. Et en même temps, je me demandais si Apple comprenait que quand on tenait quelqu'un par la main, c'est qu'on était ensemble. Parce que c'était ce que je voulais lui faire comprendre quand j'avais pris la main d'Ellie...

    « Quand j'étais à New York j'ai composé une chanson sur l'amitié et sur les gens biens. Je pourrais te la chanter si ça te tente. D'ailleurs j'ai amené ma guitare avec. Elle ne me quitte jamais. »[/b] dit-elle avec un grand sourire, tout en me faisant les yeux doux.

    Dans quoi je m'étais encore fourré ? Et si je vous disais que tout avait étrangement bien fini ? Je parlais bien entendu pour nos amis qui avaient séjournais à Magrathéa. Bien que du côté de Apple, ça s'était bien fini. Elle était rentrée à New York. J'avais réussi à la convaincre en lui rappelant que l'école n'était pas encore fini. Qu'elle avait des amis qu'elle ne devait pas zapper comme ça. Et aussi que... enfin... en lui promettant qu'on fêterait Noël à la Grande Pomme.

    D'ailleurs, on était désormais le réveillon. Socrate nous avait conduit jusqu'à l'appartement où se trouvait Apple. J'avais apporté avec moi un paquet cadeau qui contenant quelque chose qui devrait lui plaire. Pendant les mois qui nous avaient séparés de son retour et de Noël, elle avait gardé contact en m'écrivant. Lettres auquel j'avais répondu. C'était des pavés de littérature qu'elle m'envoyait, m'indiquant tout ce qu'elle avait fait durant la journée et me rappelant de ne pas oublier de lui répondre et d'absolument tout lui raconter. Bien entendu, j'évitais quelques détails. Comme par exemple les choses que je faisais en tant que Titan. Mais je n'hésitais pas à lui parler d'Ellie et de ce que nous faisons ensemble. Elle était de bons conseils. D'ailleurs avec la jeune femme, ça allait beaucoup mieux.

    [i]« Je pense que ça serait bien mieux que ce soit Jules qui s'installe ici. Il n'est pas d'une grande aide à la bibliothèque. Qui plus est, il a voulu la quitter. Ce qui signifie qu'il n'est pas digne de confiance. »


    « Moi j'aime bien le Français. » répondit Matthias qui nous avait accompagné.

    Vue que ses enfants étaient avec son ex femme, il avait décidé de passer les fêtes à Storybrooke, dans sa résidence secondaire. Et Ellie n'avait rien trouvé de mieux à faire que de l'inviter. Tout allait de mieux en mieux entre la jeune femme et moi - mais ça n'en restait pas moins compliqué.

    « Hip ! » s'exclama une petite créature dans les bras de Nora qui nous avait également accompagné.

    J'avais tourné la tête dans sa direction et il s'était mis à secouer la tête de gauche à droite et à chantonner. En voilà un qui était heureux d'être ici.

    On était arrivé chez la jeune fille. On avait installé les cadeaux aux pieds du sapin. Et on avait entamé des toats que Nora avait amené. Elle s'était appliqué pour mettre le saumon sur le pain, ainsi que diverses autres petites choses. J'aimais bien ce moment qu'on passait tous ensemble. Il y avait Socrate, Nora, Matthias, Apple, Ellie et moi. C'était un Noël des plus ordinaires, mais avec des personnes qui comptaient pour moi. Il en manquait certains, mais ils avaient leurs propres occupations pour la soirée, et puis ça serait perturbant pour Apple si on l'avait amené ailleurs, quelque part sur Olympe ou à Storybrooke.

    « Je trouve que Noël à New York c'est... lumineux. » dis-je à Ellie en observant la ville par la fenêtre.

    On était suffisamment haut pour la voir, et suffisament en plein coeur de la ville pour entendre les passants au dehors et les chants de Noël raisonner dans les haut parleurs. Toute la ville était en fête.

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