« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe]

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Sinmora
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Sinmora

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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] P3t4

« Tu es incorrigible ! »

Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] 8y3q

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| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ

Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] Rey200

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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] _



________________________________________ 2018-06-03, 18:03





« On s'éclate en Inde ! »
Déploie ton Groove, baby !



    « Un Michoko, deux Michoko, trois Michoko, quatre Michoko, Cinq Michoko. »

    « Tu comptes en Michoko ? » me demanda l'indien avec son accent anglais.

    A dire vrai, il ne ressemblait pas à un indien, mais à un français. Ce qui était étrange pour un anglais qui venait d'Amérique et qui habitait en Inde. Il m'avait raconté son histoire et elle était des plus compliquée. C'était un nomade comme il disait, ou un globe trotter. Quelqu'un qui aimait voyager. Il s'était comparé à moi, mais je n'étais pas réellement comme lui. J'avais quitté Olympe il y avait quelque mois, afin de venir jusqu'ici, en Inde, à la découverte de ce monde.

    D'après Cookie, c'était dans cette partie du monde qu'on y apprenait beaucoup de choses. Bien plus que dans les autres pays. Il y avait des techniques de combats à part, mais aussi une culture totalement différente. Et les gens se promenaient avec des vaches. Qui plus est, tout était coloré ici. Leurs habits principalement. Ils portaient des tenues diverses marqués par des variations de couleur. Les femmes avaient une jupe, un chemisier près du corps et un foulard. Je ne m'étais pas encore faite à cette façon de s'habiller, optant pour des vêtements plus à moi. Enfin... pas tout à fait, car je portais une robe, ce qui n'était pas réellement dans mes habitudes. La famille chez laquelle je vivais m'avait fait une tresse qui partait d'un bout de ma tête, à l'autre. Et on m'avait même maquillé. C'était de cette manière que je sortais à peu près tous les jours. Etrangement, j'aimais bien. Et puis, il faisait chaud ici, donc mieux valait être légèrement découverte.

    « C'est une première pour toi. Détends toi, ça va aller. »

    Assis un peu plus loin, sur une chaise, mon petit Michoko nous observait. Il savait ce qui allait se passer, et il était tout heureux, mais en même temps il appréhendait la douleur qui pourrait suivre. Il compatissait. J'avais pris une décision et je souhaitais m'y tenir. Et puis, ça serait amusant, n'est ce pas ? Cet homme, mi anglais, mi français, mi américain, qui portait le nom de Enzo, et que j'avais rencontré récemment, m'avais convaincu de le faire. Il s'était montré adorable avec Michoko et n'avait pas trouvé plus que bizarre ce que je lui avais raconté sur lui, expliquant le fait qu'il parlait. Enfin, qu'il prononçait quelques mots. Les gens ici étaient très compréhensifs.

    J'avais soufflé, tout en regardant Enzo, avant de faire des vas et viens entre lui et Michoko. Puis, j'avais pris une grande inspiration et je l'avais laissé faire. Ca n'avait pris qu'une petite demi heure. Au début c'était comme des picotements. Ca s'était un peu intensifié et j'avais à plusieurs reprises fermé les yeux. Je n'étais pas une trouillarde. J'étais forte. Mais d'ordinaire je prenais des coups. Là c'était différent. Je ne comprenais pas comment qu'avec une aiguille, on pouvait réussir à dessiner. Je n'aimais pas les aiguilles. Je pensais que ça serait avec un stylo ou quelque chose de ce genre. Mais l'homme avait opté pour l'aiguille, enfin un truc de ce style. Au final, j'avais eu mal. Pas tant que ça, mais quand même. Mais le résultat en valait la peine.

    Michoko avait quitté son fauteuil pour me rejoindre et observer le petit dessin. Il n'était pas très grand. Je ne voulais pas quelque chose qui se verrait à des kilomètres. Ce petit dessin, c'était simplement pour moi. Un tatouage comme ils disaient. Ca semblait plaire à mon ami, comme ça me plaisait à moi. J'avais désormais sous le poignet, un petit tatouage représentant mon compagnon de route. D'ailleurs, ce dernier c'était mis à chantonner sa chanson préféré. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire, ravie qu'il soit heureux. On était bien tous les deux. On avait besoin de personne. Et puis, ça faisait du bien de se retrouver à l'autre bout du monde, loin de tout ce qui était divin, magique... avec des gens des plus ordinaires. J'étais heureuse. Je me sentais bien. Une nouvelle vie avait débutée pour moi.

    « J'hésite à m'en faire faire un, moi aussi. »
    affirma une jeune femme qui venait tout juste d'entrer dans la boutique.

    Elle avait les bras croisé contre sa poitrine et elle observait mon tatouage. Nos regards s'étaient croisés, même si ses yeux étaient cachés par ses lunettes de soleil. Mais cette silhouette et le son de cette voix, je les connaissais bien.

    « Peut-être le symbole comme sur le badge. Avec un A, et une flèche et... ou alors un Nautilus. J'hésite encore. »

    Elle avait porté un doigt à sa bouche, et elle avait tapoté sur ses lèvres en faisant mine de réfléchir. Tournant la tête, je vis un homme entrer, ainsi qu'un second. N'étais ce pas Apollon, et... Jules ? Que faisaient ils là ? Sans compté qu'Apollon portait un costume style... vernien. Et que Jules avait des claquettes, un short et une chemise avec un bouton d'ouvert. Le tout, très, ou trop coloré. Qu'est ce qui s'était passé pendant mon absence ? Je les fixais à tour de rôle, tandis que Michoko avait prononcé le mot qui lui manquait le plus depuis ces quelque mois d'absences.

    « Ul ! Ul ! »

    « Mais qu'est ce que vous faites là ? »

    On avait eu la même idée ? Ou alors ils étaient là parce que je m'y trouvais. Est ce qu'il se passait quelque chose de grave ? Etaient ils venu me chercher par rapport à la nouvelle façon de s'habiller de l'écrivain ? C'était plutôt perturbant de le voir ainsi. Quoi qu'il en soit, je m'étais approché d'Apollon pour le saluer le premier. Joignant les mains, j'allais lui dire "Namasté", comme on le faisait ici, avant de me rappeler qu'il n'était pas d'ici. Secouant la tête, les joues légèrement rouge parce que j'allais me ridiculiser, je m'étais approché pour lui faire les bises sur les joues. Heureusement, grand comme il était, il s'était baisé pour que je puisse l'atteindre. C'était quand Cassandre m'avait regardé avec de grands yeux, que je m'étais souvenu, que oui, on disait bonjour de cette manière là bas. Mais je ne l'avais jamais fait avec Apollon.

    « Euh... désolé ! Pardon ! Je voulais dire : bonjour. Juste bonjour. »

    Sentant mes joues s'enflammer une fois encore, j'avais entrepris de tourner la tête vers Cassandre et Jules. J'étais resté à ma place, sans m'approcher d'eux.

    « Bonjour Cassandre. Bonjour Jules. »

    « Jou ! » s'exclama Michoko.

    Lui au moins, il n'avait pas gaffé !
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Jules Verne
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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] U5ok

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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] _



________________________________________ 2018-06-06, 15:53

« Oh balle balle ! Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] 3771730908 »
Le sourire que tu envoies revient vers toi.

Nora était partie depuis bientôt trois mois, et elle n'avait répondu à aucune de mes lettres. J'avais donc décidé de venir m'assurer en personne que tout allait bien pour elle. Au cours des préparatifs, Apollon et Neil s'étaient invités. Ils faisaient désormais partie du voyage, pour mon plus grand déplaisir -bien que la téléportation m'ait évité de nombreuses et pénibles heures de vol. Suite à un jeu ridicule, nous avions échangé nos vêtement, le dieu des arts et moi. Un défi lancé par la terrible Neil. J'étais bien décidé à renverser la vapeur au moment où elle s'y attendrait le moins.

Pour l'instant, je n'avais d'yeux que pour Nora. Quelle charmante apparition ! L'Inde l'avait métamorphosée en une véritable demoiselle accomplie. Elle portait une robe qui lui seyait à ravir ainsi qu'un maquillage discret. Son bronzage trop prononcé aurait été inconvenant à mon époque où les dames affectionnaient un teint de lait, bien à l'abri sous leurs ombrelles. Il me fallait en faire abstraction et vivre avec son temps. Cependant, j'eus quelque peu de mal à ne pas couler un regard réprobateur en direction du minuscule tatouage qu'elle avait sur le poignet. De mon point de vue, ce n'était qu'une façon de souiller son corps avec de l'encre. Je roulai des yeux à la réplique de Cassandre. Qu'elle fasse ce qui lui plaise, je n'en avais cure.

La boutique dans laquelle nous nous trouvions était emplie de bric-à-brac en tous genres. Dans un coin de la pièce mal éclairée, un homme en tatouait déjà un autre à l'aide d'une aiguille aux normes de sécurité douteuses.

"Ules ! Ules !"

Je tapotai la tête de Machin, découvrant avec ravissement qu'il ne m'avait pas oublié, et qu'il m'avait même reconnu malgré l'accoutrement que je portais. Je lançai un regard supérieur à Apollon, comme pour lui signifier que la petite créature ne lui avait rien dit, à lui. C'était une façon comme une autre de faire remarquer que j'étais le meilleur Gardien. En constatant qu'en revanche, Nora avait été la première à le saluer, mon entrain s'amoindrit légèrement. Cela avait été mon initiative de venir jusqu'en Inde la retrouver, pas la sienne ! Malgré le soupçon de jalousie que j'éprouvais, je lui adressai un sourire alors qu'elle pivotait vers moi, et accomplis le geste qu'elle avait avorté : je joignis les mains devant moi et inclinai la tête l'espace de quelques secondes pour prononcer avec respect :

"Namasté."

J'avais jugé que le baise-main était bien trop vieille France pour la situation et le continent.

"Je suis ravi de te trouver en bonne santé, Nora."

Bien entendu, j'aurais pu la réprimander au sujet de mes lettres laissées sans réponse -c'était en partie pour cette raison que je m'étais déplacé- mais je m'aperçus que je n'en avais plus envie. Le fait de la voir si changée me rendit le coeur plus léger. Elle semblait avoir trouvé la joie de vivre qu'elle cherchait depuis son arrivée en ce monde.

"J'espère que c'est du henné." dis-je, réprobateur en désignant son poignet. "As-tu la moindre idée du nombre d'infections que tu risques ? Heureusement que je suis là à présent, pour t'éviter de faire n'importe quoi."

Je ne pouvais m'empêcher ce genre de remarques. Après tout, je ne voulais que son bonheur, au risque d'être trop sévère ou rabat-joie. Le soupir parfaitement audible de Cassandre me laissa de marbre.

"J'ai pris l'initiative de venir te rendre visite afin de voir si tu étais bien installée. Ces deux-là sont venus au débotté, ne fais pas attention à eux."
lui confiai-je à voix basse tout en sachant très bien que le Gardien et sa fiancée allaient m'entendre.

Soudain, des bruits de tambours endiablés retentirent dans la rue, vite accompagnés d'autres instruments à consonnance indienne. Intrigué, je me rendis jusqu'à l'embrasure de la porte de la boutique. Des gens en tenue d'apparat très colorée dansaient et chantaient dans leur langue natale, alors qu'un couple se déplaçait sur un éléphant dont la trompe était peinte de motifs élégants. L'homme portait une guirlande de fleurs autour du cou alors que la femme arborait un sari ainsi qu'un voile écarlate alourdi de pierreries.

"Un mariage ! Voilà de quoi vous donner des idées !" lançai-je à l'adresse du couple à côté de moi.

Apollon fixait l'éléphant avec un peu trop d'envie et d'insistance. Je le soupçonnai d'en vouloir un pour sa propre cérémonie.

Je tapai dans mes mains en rythme avec la chanson. Les danseurs me remarquèrent et me firent signe de les rejoindre. Je réfléchis rapidement, avant de confier ma valise à Cassandre. Un peu de légèreté, que diable ! En trois pas, j'étais parmi eux. La chorégraphie m'était inconnue mais je copiais leurs gestes avec autant d'application que possible, sans me départir d'un large sourire. Comme c'était amusant ! Un pas de côté, un pas en avant, tour sur soi-même. Main de côté, main en l'air, pas chassé. Je n'étais pas aussi vif qu'eux mais fort heureusement, mes connaissances en danse me permettaient de ne pas passer pour un débutant. Certains m'applaudirent même ou émirent des cris enthousiastes.

J'adressai un clin d'oeil au trio laissé sur le seuil de la boutique et poursuivis la danse. Bientôt, la chorégraphie devint une sorte d'affrontement entre les hommes et les femmes, dans une ambiance bon enfant, alors que les trompettes et les tambours accéléraient le tempo. Toute la rue était en liesse. Des pétales de fleurs tombaient de nulle part, échappés des mains des gens aux fenêtres. Je secouai la tête en rythme et redoublait la cadence des pas. C'était beaucoup plus nerveux que la valse !

"Venez me rejoindre !" appelai-je mes acolytes. "Le ridicule ne tue pas !"

J'étais essoufflé, mais je n'avais nulle envie de m'arrêter. J'avais l'impression de ne former qu'un avec tous ces gens que je ne connaissais pas. Nous partagions la même joie. Comme c'était revigorant !

L'exubérance de la danse me fit revenir sur mes pas, accompagné par les autres danseurs. J'en profitai donc pour attraper la main de Nora et l'entraîner avec moi. Une fois que je lui fis face, je constatai avec agacement que je m'étais trompé de partenaire. Je me maudis de ne pas avoir suffisamment regardé, mais le soleil m'avait aveuglé un court instant. Pour ne pas perdre le rythme, je n'avais pas prêté attention.

"Il me semble que cela fait deux fois."
déclarai-je à Apollon en lui lâchant aussitôt la main pour la lever en l'air et l'agiter, imitant les autres danseurs.

Nous nous étions déjà retrouvés dans une situation similaire, lors d'un barbecue au sein de ma propriété, si j'avais bonne mémoire.

"Ne me faites pas honte !"

Je n'avais aucune crainte à avoir. En tant que dieu des arts, il saurait forcément danser à la perfection, ce qui risquait d'être encore plus irritant.

"Ceci est votre défi, mesdames !" lançai-je à Nora et Neil. "Rejoignez-nous !"

Les danseuses indiennes en face nous bloquèrent une fois de plus, annonçant un nouvel affrontement chorégraphique. Haletant, je profitai de cette courte pause pour reprendre mon souffle, avant de lancer un regard complice à Apollon et à poursuivre la danse. Quelle frénésie !


crackle bones
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Phoebus Light
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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] AOCMOfYn_o

When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?


Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] P8m0


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] Vox4

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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] _



________________________________________ 2018-06-08, 18:07


Tu crois qu'ils nous draguent ?
D'un côté c'est normal, on est tellement parfaits.


Si Micho ne lui apportait pas d'attention, il en était tout autre concernant Nora. Le dieu avait fait de son mieux pour dissimuler sa surprise alors qu'elle lui faisait la bise comme si ils étaient les meilleurs amis du monde. C'était le cas. Enfin, il l'aimait bien. Il la trouvait cool. En plus, elle le préférait clairement à Jules, c'était une évidence. Elle le privilégiait. Il n'arrivait pas à se départir de son énorme sourire, écoutant à peine les discours de vieux de l'écrivain. Les tatouages, il trouvait ça particulièrement stylé. Celui de la jeune femme était discret, mignon, il lui allait très bien. Il avait toujours eu envie de s'en faire – enfin ça variait selon les époques – mais sa cicatrisation rapide l'en empêchait.

Il avait suivit le mouvement en dehors de la boutique, fasciné par cet énorme animal qui lui rappelait Lily. Pas parce que Lily était énorme, mais parce qu'ils étaient de la même famille. Presque. On pouvait dire ça comme ça. Il était le seul à être dérangé par le fait que deux personnes soient dessus ? C'était pas un cheval cet éléphant. Diane aurait détesté le voir servir de mode de transport. Lui voulait juste lui faire un câlin. Il n'en eut pas le temps ni l'occasion, pouffant de rire en se demandant si Jules n'avait pas abusé sur le whisky avant de faire ce voyage.

« Il a le rythme dans la peau. » chuchota-t-il à l'oreille de Cassandre en se penchant vers elle, non sans une certaine moquerie.

Même si elle, elle se contentait de le fixer pour le mater. Comme toujours. Pourquoi ils avaient échangé leur vêtements déjà ? Il se sentait beaucoup moins sexy avec cette tenue sortie d'une autre époque. En position d'infériorité. Ça ne lui plaisait pas.

Il n'eut pas le temps de s'en plaindre ou de continuer à gentiment commenter le déhanché de Verne. Lançant un regard interloqué à Nora (qui voulait à peu près dire « Sauvez-moi de ce fou, on a perdu Jules »), il se fit embarquer sans dire un mot. La surprise sur les traits de Jules dû être encore plus marquée que la sienne lorsqu'il réalisa son erreur de cavalier. C'est que ça allait devenir une habitude entre eux.

« Je sais que tu peux plus te passer de moi mais quand même, t'aurai pu m'inviter avec un peu plus de galanterie. »

Bien sûr que non, il n'allait pas lui faire honte. Il allait le surpasser. Le rendre invisible avec son propre talent. Surtout que le gars était déjà essoufflé, ça allait être facile. Il allait devenir le Roi de cette fête. Mieux : le Gardien. Voilà ! Gardien du Mariage Indien. Non, ça collait pas. Gardien des Eléphants. Lily serait fière de lui avec un titre pareil. Lily était toujours fière de lui. Lily le préférait largement à Jules. Comme Nora. Et il devait se montrer à la hauteur de leur affection. Verne devenait trop décontract', il allait finir par être encore plus appréciable si il continuait comme ça. Le pro de la fête, c'était lui. Apollon le Magnifique.

Il n'eut aucun mal à s'éclipser avec cette foule déchaînée. Il était presque un peu frustré, finalement, qu'on ne le remarque pas davantage. Il éblouissait tout le monde avec sa lumière naturelle habituellement. Est-ce que c'était l'âge qui le faisait perdre en charisme ? Ou alors il faisait moins d'effet dans ce pays ? Si il avait été la déesse bleue aux dix bras, là on l'aurait pas lâché des yeux.

« Psssst, tu veux faire joujou Candy Senior ? »

Il ignorait le nom de celui-là. Mais ça devait être un parent éloigné de l'éléphant de Lily ou quelque chose comme ça. Ça lui allait bien comme nom. Il l'ignora royalement – évidemment – mais l'apparition d'une énorme bassine d'eau juste devant lui attira tout de suite le regard joueur de l'animal. Bingo. Ça marchait à tous les coups.

« Vise le pas beau là-bas. »

Le dieu avait beau tendre le bras, il doutait franchement que son message soit assez clair, surtout à travers la foule de danseurs. Tant pis. Il y aurait peut-être d'autres victimes dans le lot.

« Allez je te donnerai des cacahuètes ! »

Pour appuyer ses dires, il fit apparaître un paquet de Curly dans ses mains, l'ouvrant immédiatement pour en lancer vers l'éléphant qui ne comprenait rien du tout. Comme les deux personnes toujours dessus qui le fixaient avec incompréhension – et peut-être un peu de crainte.

« Désolé, je vous l'emprunte juste deux minutes, pro... Mais c'est pas moi le moche !! »

Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase, se retrouver avec autant d'eau sur le visage que dans le paquet de gâteaux apéritifs. Encore du gâchis ça. C'était pas possible d'avoir si peu de respect – autant pour la nourriture que pour lui-même. L'animal se mettait à barrir tout content et joyeux, avant d'arroser le reste des passants. Bon au moins il remplissait sa mission. Apollon n'avait juste pas prévu qu'il pouvait être une cible également. Les vieux vêtements de Jules ils collaient. Il allait falloir qu'il se change. S'exhiber dans la rue était aussi une possibilité mais il allait éviter, ça attirait les problèmes un tel comportement.

Fier de sa mission difficilement menée, il finit par rejoindre Neil, arrivant derrière elle en passant ses bras autour d'elle. Elle était... trempée. C'était le cas de le dire. Son tee-shirt était pas un peu transparent d'ailleurs ? Ses yeux dérivèrent pour s'assurer de ce détail avant de remonter vers ses cheveux. Il se demanda un instant si il ne s'était pas trompé de jeune femme en voyant Jules fixer la personne qu'il tenait un peu trop intensément. Il n'oserait pas devant lui quand même. Parce que si c'était bien transparent, il n'y avait aucun doute sur l'endroit qu'il était en train d'observer de façon appuyée.

« Matte la femme de quelqu'un d'autre Verne ! »

Il avait dû parler un peu plus fort pour être sûr qu'il l'entende. Non mais ça se faisait pas de déshabiller du regard une future mariée comme ça !

« Même si il a raison de le faire, tu es très sexy. Faut juste pas qu'il insiste de trop tu vois. »

Il fallait l'admettre. Cassandre était super canon, Jules devait être jaloux. Vu comme ça, ça lui plaisait assez. Même si entre les deux... c'était trop bizarre qu'ils s'admirent mutuellement aussi souvent, ça cachait quelque chose.

« Regarde plutôt Nora, Jules, elle est très sexy aussi. »

Il fallait toujours flatter tout le monde sinon ça faisait de la jalousie. Elle n'avait peut-être pas reçu autant d'eau que les autres mais juste assez pour que sa robe la colle un peu plus. Non, il ne la détaillait pas. Ce n'était pas son genre. Le rafraîchissement apporté par Candy Senior n'avait pas été suffisant pour l'empêcher d'agir n'importe comment. Il tourna vite la tête, la secouant peut-être un peu trop. Micho le regardait bizarrement, il faisait presque peur celui-là quand il voulait.

« Oh ! Une caméra ! »

Changement de sujet. Diversion. Parfait timing, comme toujours. C'était la télé ? Les infos ? Y'avait genre un reportage ? C'était un mariage princier ? Comme celui d'Harry et Meghan mais en moins bobo ? Il avait embêté l'éléphant de gens super importants ? Ou ils étaient en plein milieu d'une scène pour une production mondiale ?

« J'ai toujours rêvé de tourner dans un film Bollywood. »

Il l'avait déjà fait. En tant que figurant. Il y a longtemps. Ce n'était pas assez de consécration pour son talent. Il était trop blond et européen pour tenir un rôle principal, apparemment.
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Neil Sandman
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« Le Temps n'efface pas tout. »

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________________________________________ 2018-06-12, 11:53





« Bien sûr que je suis sérieuse... »
« ...Jules témoin. Mais il restera au fond de la salle ! »



    « Va dans la boutique et attends nous là bas ! » lança Nora à l'intention de Michoko.

    Elle semblait inquiète qu'il se retrouve mouillé. Car oui, on venait de recevoir de l'eau dessus ! Dans son cas à elle, sa tenue s'était légèrement collé tout contre sa peau. Mais sans doute que l'absence de formes empêchait le tissus de montrer quoi que ce soit. Ce qui n'était pas mon cas, car mes collines étaient à la vue de tout le monde ! Et comme pour empirer les choses, des mains étaient venues par derrière, se coller tout contre moi. L'eau était froide. Mon tshirt était tout mouillé. Ces mains me donnaient encore plus froid !

    Je n'avais pas besoin de me tourner pour voir qui était responsable de tout ça. Je pouvais comprendre qu'il ne savait pas utiliser une télécommande et allumer la télévision, mais mettre de l'eau dans la trompe d'un éléphant, ça il pouvait le faire tout seul ! Il ne prenait juste pas en compte les conséquences ! Il n'avait jamais remarqué que je ne donnais plus de paille à ma mère quand je lui apportais à boire ? A son avis pourquoi je faisais ça ? Parce qu'elle ne pouvait jamais s'empêcher de faire comme si c'était une trompe et on se retrouvait souvent avec du lait dessus !

    « Sexy ? ... » laissais-je échapper.

    Apollon me trouvait sexy, ce qui n'était pas une découverte. Mais, il venait réellement de dire que Nora l'était ?! J'aurais pu mal le prendre, mais c'était sans compter le regard que Jules me portait depuis avant. Le dieu aussi l'avait remarqué, d'où la référence à Nora, que Jules ferait mieux de mater, plutôt que de fantasmer sur la fille "sexy" qu'il regardait souvent d'un peu trop près.

    « Je... euh... » bégaya Nora.

    Elle était gênée quoi qu'on dise ? Ce séjour en Inde devait pas la décoincer un peu ? C'était bien d'ici que venait le Kamasutra, n'est ce pas ? Ca n'était pas la raison de sa présence dans ce lieu ? En tout cas, ça devait être celle qui avait poussé Jules à vouloir rejoindre la jeune femme !

    « Mais où tu vas ? » interpellais-je mon homme qui s'était déjà dirigé vers une équipe de télévision.

    Parce qu'en plus tout ça avait été filmé ? Et ça ne lui serait pas venu à l'idée de me venir en aide, plutôt que d'aller fanfaronner devant la caméra ? Tout ça au moment où on venait de passer un nouveau cap avec Jules ? Il était sérieux ? Car oui, j'avais la sensation que ça y est, on avait passé une nouvelle étape ! D'ailleurs je m'étais mise face à l'écrivain et je l'avais fusillé du regard.

    « Espèce de voyeur, mateur, obsédé sexuel ! » m'énervais-je sur lui. « Alors c'est comme ça ? On se plains que je mets les gens tout nu autour de moi, mais dès qu'on a l'occasion de mater les seins d'une jeune femme sexy, on n'hésites pas une seule seconde ? Vous êtes exactement comme tous ces vieux pervers qui font la tournée des bars, qui matent sous les jupes des jeunes femmes quand elles ont le dos tourné, et qui se tapent tous les pornos de la terre une fois chez eux ! D'ailleurs je comprends mieux pour le sex shop maintenant, qui n'était en soit qu'une erreur, n'est ce pas ? »

    J'avais mis des guillemets imaginaires autour du mot "erreur". Car bien entendu, ça n'en était pas une. Tout ça était manigancé à l'avance. Il passait pour le jeune prude, mais je suis sûr qu'il s'envoyait en l'air tous les soirs avec la première inconnue qui passe !

    « Le monsieur veut peut-être toucher pour s'assurer qu'ils sont vrais ?! »

    Non, je n'étais pas en colère. Ce qui m'avait peut-être un peu jusqu'à présent, empêché de retrouver des habits descends. Faut dire qu'on était entouré de plein de monde. Et comparé à mon homme, moi, je ne faisais pas apparaître des choses à tout va ! Je savais me montrer discrète ! Du coup, j'avais juste caché ma poitrine avec un soutiens gorge, qui avait discrètement pris place sous mon haut. Parce que oui, peut-être que de base c'était une bonne idée de ne pas en mettre, mais c'était pas vraiment le bon jour pour le faire.

    « Vous voulez que je vous dise ? Vous me décevez. Vous êtes très loin de l'image que je m'étais faites de vous. A dire vrai, vous êtes même descendu à un point tellement bas, que je ne vous vois même plus face à moi. » dis-je en fixant le sol. « Jules ? Youhou ! Jules ? Vous êtes là ? » ajoutais-je en relevant la tête pour le fixer à nouveau. « Vous n'êtes qu'un insecte. Une minuscule fourmis. Toute petite. Tellement petite qu'on ne vous voit plus ! »

    Pendant ce temps, je voyais bien que Nora observait à plusieurs reprises Apollon. Sans doute que tout ça la gênait encore... comme d'habitude. Et qu'elle pensait qu'Apollon viendrait la délivrer, mais elle croyait quoi ?

    « Arrête de mater mon mec constamment ! Si tu veux lui parler, t'as qu'à faire le chemin jusqu'à lui et ne pas le reluquer comme si tu pouvais attirer son attention ! »

    Et voilà qu'elle devenait toute rouge. Ah ben parce que surement qu'en plus de tenter d'attirer son attention, elle en profitait pour véritablement le mâter. Ils allaient bien ensemble ces deux là. Entre le vieux pervers et la prude mateuse de dieu...

    « Tu veux me taper, c'est ça ? Ca te gêne ce que je dis ? Mais tu sais, moi aussi là j'aurais bien envie de te taper ! J'aimerais bien aussi taper le dieu qui se la pète face aux caméras ! Ou me taper l'écrivain ! Mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut, et on peut pas taper tout le monde à bout de champs. »

    Parfois les mots ne trouvaient pas leur place juste dans la phrase, et on ne se rendait compte qu'après. Genre, quand deux personnes vous observaient en se demandant si ils avaient bien entendus. Qu'est ce que j'avais encore dit ? Je voulais taper tout le monde ! C'était mon droit, n'est ce pas ? Ca m'avait un peu mis hors de moi de me rendre compte à quel point Jules était passé d'Anatole à Hadès ! Et encore plus vue que ça s'était produit face à Soeur Marie-Nora, et Apollon je me la Pète !

    « Tu t'es entendue ? » demanda Nora d'un air limite choqué.

    « Quoi ? J'ai pas le droit d'être énervé ? J'ai pas le droit d'avoir envie d'exprimer mes sentiments ? Ca ne te tente pas une baston de filles sexy en pleine rue ? Car à en croire Apollon, t'es super méga sexy, toi aussi. T'as entendu le "toi aussi", d'ailleurs ? Parce que ça veut dire en gros, qu'il y a une fille sexy, moi, et qu'il y a toi. Donc deux filles sexy. Pas une plus que l'autre, mais deux. Genre toi et moi au même niveau. Et ça, ça dérange personne ? C'est comme si je disais là, que Jules était sexy, et Apollon aussi. Et que je le disais genre, que les deux sont aussi sexy l'un que l'autre. Surtout quand ils échangent leurs vêtements. Alors que normalement on devrait trouver ça plutôt ridicule ! Parce qu'ils sont ridicules, n'est ce pas ? Surtout lui ! » dis-je en pointant du doigt Jules.

    Y'avait pas à dire, les vêtements d'Apollon ne lui allaient pas. Tandis que les vêtements de Jules sur Apollon, c'était autre chose. De toute façon, les costumes ça allait à tout le monde. C'était pas un fait nouveau ! Pour ça que Jules était moins sexy habillé en décontracté. Et du coup, je n'avais plus du tout envie de lui arracher ses vêtements ! Plus beaucoup en tout cas. Et beaucoup moins qu'avant ! Voyant qu'au loin Michoko m'observait avec ses grands yeux, je l'avais à mon tour fusillé du regard.

    « Tu veux ma photo ? Toi aussi t'es le profil typique de l'obsédé qui se cache sous les traits d'un petit animal pour pas qu'on le remarque ! »

    J'avais sentis une main sur mon bras. Tournant la tête, sans pour autant totalement détacher mon regard du petit obsédé, j'avais remarqué qu'il s'agissait de Nora.

    « Quoi ?! » dis-je un peu trop séchement avant de sentir quelque chose de chaud, de brut, de sec, venir se frotter tout contre ma joue.

    Ca m'avait pris une petite seconde pour réaliser ce qui venait de se passer. Nora avait lâché mon bras au moment où elle m'avait gifflé. Je ne pensais pas qu'elle serait capable un jour de se décoincer à ce point. En fait, il suffisait de rouspéter après son petit Michoko. Il semblait choqué par ce qui venait de se passer. Et je n'avais même pas tourné la tête vers l'écrivain pour voir sa réaction. Je la devinais aisément. Ripostant comme à mon habitude à l'attaque de Nora, je l'avais prise dans mes bras. Ca avait duré un petit moment, pendant lequel elle n'était pas du tout à l'aise.

    « Toi aussi tu m'as manqué ! » lui dis-je en me détachant d'elle.

    Olympe n'était plus le même sans elle. On se cotoyait pratiquement jamais, mais j'aimais bien la croiser dans les couloirs de la Cité. Elle me regardait, me souriait, et passait devant moi comme si de rien était. C'était tellement intense ! J'avais retrouvé mes esprits, jetant un oeil à Jules, avant d'observer Apollon.

    « Tu crois que c'est pour une pub ? Ou un reportage ? C'est fréquent ici ce genre de choses ? Je ne savais même pas qu'ils avaient la télé en Inde. Je croyais qu'ils étaient tous connectés entre eux par l'esprit ou un truc de ce genre là. »

    C'était une espèce véritablement à part vue ce qu'on disait sur eux. Après, ils n'étaient peut-être pas tous comme ça. J'étais jamais venu en Inde. Y'avait pas de raisons d'ailleurs. On trouvait tout ce qu'on voulait aux States !

    « Elle est dans son état normal, là ? » demanda Nora à l'intention de Jules, tandis que Michoko l'avait rejoins et qu'elle l'avait pris dans ses bras.

    « Ca va. Pas d'inquiétudes. Un peu fatiguée par le décallage horaire, le fait d'avoir tué mon père et le mariage qui approche. »

    Elle était resté bouche bée. Pourtant Apollon m'avait dit qu'elle savait déjà pour le mariage. Peut-être qu'elle avait oublié... pauvre petite. Si jeune et déjà plus de mémoires.

    « T'es toujours invitée d'ailleurs. Mais il te faudra une tenue banale. Pas sexy. Et tu te tiendras loin d'Apollon. C'est plus prudent. Ben tiens, Jules resteras avec toi à l'arrière de la salle. Le plus loin possible. C'est là bas qu'on met les prédateurs sexuel. Même si dans ton cas ça va, du moment que tu arrêtes de mater mon homme. »

    Ils iraient bien ensemble le plus loin possible de nous. D'un autre côté, on aurait pu ne pas les inviter, mais y'avait pas trop le choix.

    « Bon allez, on rejoins Apollon. Jules passez devant. » lui ordonnais-je. « Je veux avoir vos fesses à l'oeil ! »

    On allait encore penser que je lui matais les fesses. Ce qui était entièrement faux ! La seule raison qui faisait que je voulais le voir devant, c'était pour être sûr qu'il ne me materait pas lui. Il en avait vue assez pour la journée.
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________________________________________ 2018-06-14, 12:42

« Cause I believe in karma. »
Do you believe in karma?

Je n'avais pas "maté" Cassandre. D'ailleurs, ce terme n'avait pas la même signification dans mon esprit que celle attribuée par le dieu, visiblement. Deux définitions me vinrent en tête : rendre définitivement docile -ce qui, dans le cas de la jeune femme, était impossible, voire ironique ; ou aux échecs, mettre le roi adverse en position de mat. Par conséquent, je ne comprenais pas le sens des paroles d'Apollon, mais je saisissais très nettement la pointe d'agacement. Certes, mes yeux s'étaient égarés à un endroit stratégique du corps de la jeune femme. Etait-ce ma faute si elle ne portait pas de sous-vêtement ? Je n'avais pas été le seul à y remarquer un certain intérêt. Quelques danseurs indiens l'avaient fixée avec également trop d'acuité. Evidemment, Apollon n'avait houspillé que moi. Quoi qu'il en soit, je ne me sentais nullement coupable. La faute revenait entièrement à Cassandre de se donner en spectacle d'une façon obscène.

La jeune femme en profita d'ailleurs pour continuer de s'afficher publiquement. Elle m'enguirlanda ; ses cris hystériques me laissèrent indifférent. L'impulsivité des femmes... Je voyais très bien sous ses airs faussement furieux qu'elle était flattée que je lui ai accordée de l'intérêt. Malgré tout, l'évocation du sex-shop me plongea dans l'embarras. Comment savait-elle ? Je m'étais empressé de revendre cet établissement avant que l'affaire ne s'ébruite.

Cassandre se tourna ensuite vers Nora, la choisissant comme nouvelle cible puisque mon manque de réaction l'avait sûrement irritée davantage. Elle finit par déverser sa rage sur Machin, ce qui déplut à Nora car elle la gifla. Je faillis applaudir ce geste plus qu'audacieux et écarquillai les yeux en voyant Cassandre la serrer dans ses bras. Cette femme était complètement folle. Je ne voyais aucune autre explication. En tous cas, l'orage semblait être passé, ce qui ne m'encourageait pas pour autant à me rapprocher de l'épicentre de la tempête appelée Neil Sandman.

Je préférai me rapprocher d'Apollon qui m'apparaissait comme le plus équilibré des deux.

"Etes-vous certain de vouloir épouser cette créature ?"
demandai-je au dieu des arts tout en coulant un regard anxieux en direction de Cassandre. "Je doute sérieusement de sa santé mentale."

Je me moquai qu'elle m'ait entendu. Dans une rue aussi bondée, elle ne pouvait se venger. Il lui faudrait attendre et sachant que son cerveau était une véritable girouette, elle aurait tôt fait d'oublier cette petite pique.

"Il y a tant de douces et belles jeunes femmes alentour."
déclarai-je en désignant des demoiselles en sari qui nous observaient en parlant dans leur langue avec animation. "Nous pourrions nous montrer téméraires et exotiques."

Lui proposais-je sérieusement de partir en exploration de terres étrangères ensemble, tels deux aventuriers ? J'admettais que cette grande époque me manquait. Dans ma jeunesse, nous étions tout un groupe à nous encanailler : le club des Onze sans Femme. Cela aurait pu recommencer. Trouver des célibataires était chose aisée.

"Poussez-vous du champ les occidentaux. On a besoin d'espace."
nous dit un homme qui tenait une caméra.

Je fronçai les sourcils, agacé d'être considéré avec autant de dédain par un individu qui semblait tout aussi blanc de peau que nous. Pour qui se prenait-il ?

"Ted, ces deux-là pourraient faire l'affaire." fit un autre en nous jaugeant d'une manière qui me déplut encore plus. "On trouvera jamais des mecs qui font plus européens dans le coin, et on a un timing serré."

"Ils sont tellement grands qu'il va falloir que je règle ma caméra."
grommela l'autre.

"Placez-vous ici." nous demanda le premier en nous indiquant deux emplacements à plusieurs mètres de l'éléphant. "Pour le salaire, on verra après. Vous allez aimer."

"Buddha's Delight, première." fit un autre en faisant claquer un clapet noir et blanc dans ses mains.

Je remarquai alors que devant l'éléphant et les mariés surgissaient des danseurs au rythme d'une musique radicalement différente, dont les vagues intonations indiennes étaient noyées par des sons électroniques agaçants. Mon regard accrocha alors une jeune fille blonde si légèrement vêtue que ma mâchoire se décrocha malgré toute ma volonté de ne rien en laisser paraître. Elle portait en tout et pour tout qu'une sorte de maillot de bain vert émeraude de couleur brillante couvrant le strict minimum de son corps sculptural. Ses longs cheveux ondulés flottaient autour d'elle à chaque mouvement alors que sa peau relativement halée brillait dans les rayons du soleil. Elle chantait et sa voix aiguë provoqua une vive émotion en moi -qui n'avait absolument rien à voir avec sa façon de bouger. D'ordinaire, je n'appréciais pas ce genre de musique, mais cette jeune femme avait un certain... talent ?

"Each time you put your lips to mine
Its like a taste of Buddha's delight
I see the gates of paradise
You're a taste of Buddha's delight
Tell me all your fantasies tonight
And I will make them happen
Cause I'm not satisfied if I don't get my Buddha's delight"


Je restai pantois, ne sachant que faire, perdant le tempo de la musique. La sublime créature se dirigea tout d'abord vers Apollon. Ils effectuèrent un enchaînement endiablé avant qu'elle ne se jette pratiquement sur moi tout en continuant de chanter. Elle s'agrippa à ma chemise humide et continua sa chorégraphie, se pendant à mon cou. Je ne savais que faire. Le souffle court, je tentai de la retenir et d'accompagner ses gestes, plaçant ma main dans son dos nu. Elle me lança un regard que je ne parvins pas à identifier avant de s'écarter brusquement de moi. D'un geste théâtral, elle étendit les bras de chaque côté. Instantanément, la musique se stoppa. Je compris alors qu'elle était la star de ce spectacle filmé. Incontestablement, elle était lumineuse -mais je n'étais plus suffisamment objectif.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?" fit-elle en me désignant sans pour autant me regarder.

"Haley, continue, c'est super bien !"
l'encouragea le metteur en scène. "Il a l'air complètement à la ramasse ! On va pouvoir faire un remake de Coup de Foudre à Bollywood ! Il est super coincé, t'es super ouverte ! On va en faire un film de malade ! Ted, tu écris le scénario, ok ?"

"Mais je filme déjà !"
se plaignit Ted.

"C'est pas grave, ça va le faire. L'autre blond plus grand fera le rival ! Ouais, t'as une tête de rival !"
dit-il à Apollon. "Mâchoire carrée, air à qui on ne la fait pas. Maintenant, faudrait une nana pour jouer ta meilleure amie, Haley. Une qui serait canon mais pas autant que toi pour pas te voler la vedette."

"Personne ne peut faire ça." dit la dénommée Haley en repoussant nonchalamment sa longue chevelure en arrière.

A demi hypnotisé, je me contentai de cligner des yeux.

"J'AI TROUVE !" s'écria le metteur en scène, extatique.

L'instant d'après, il amenait Nora par le bras jusqu'à nous. Je remarquai avec une certaine satisfaction que Cassandre semblait irritée de ne pas avoir été choisie. Elle n'avait pas le droit d'être sous les feux de la rampe, elle.

"Mignonne mais sans plus. Bon allez on répète pour voir ce que ça donne et ensuite on passe tout le monde au maquillage et coiffure ! Quoique... c'est sympa l'effet mouillé/décontracté." dit le metteur en scène tout en nous observant. "Ca donne un côté plus sexy. On va te mouiller aussi, Haley."

En guise de réponse, elle fit une bulle avec son chewing-gum qu'elle claqua entre ses dents. J'étais impressionné. Comment faisait-elle pour chanter tout en mâchant une friandise ?

Pendant que l'équipe du film s'activait, la demoiselle se tourna vers moi pour m'observer, tout en se dandinant légèrement.

"Je connais un moyen pour se détendre facilement." dit-elle d'un ton presque enfantin. "Il suffit de penser à ta position préférée du Kama-Sutra. La mienne c'est le Cheval Infernal. Et toi, c'est laquelle ?"

Je clignai des yeux de façon frénétique alors que le souffle me manquait. De tout ce qu'elle aurait pu déclarer en premier lieu, je pouvais tout imaginer sauf cette éventualité. Je titubai légèrement et passai une main contre mon front brûlant. Le soleil ne tapait pas un peu trop fort ?

"Je... J-je... je..."
balbutiai-je, dépourvu de la moindre éloquence.

Elle émit un petit rire et sautilla sur place, visiblement enthousiaste. Puis elle se tourna vers Apollon et Nora.

"Venez tous chez moi ce soir. J'organise une petite fête ! J'ai une villa au bord de la plage ! C'est au bord de l'eau ! Il n'y aura que nous et quelques amis ! Et comme ça, on pourra encore mieux répéter !"

Elle se laissa ensuite arroser par plusieurs jets d'eau, ce qui la rendit encore plus... intéressante qu'elle ne l'était déjà. Lorsque nous reprîmes le tournage, j'étais entièrement dérouté. Le franc-parler des jeunes d'aujourd'hui me laissait plus perplexe que jamais.

En tous cas, j'avais l'impression que mon karma s'améliorait sensiblement.


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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] _



________________________________________ 2018-06-19, 22:12


Je suis un acteur de renom, moi, monsieur.
Enfin j'aurai pu l'être quoi.


« Vous êtes sérieux ? Vous me reconnaissez pas ? »

Apollon s'était éloigné avec discrétion quand la blonde avait commencé à aborder le sujet du Kamasutra. Non pas que ça le dérangeait, mais il n'était pas prêt à avoir ce genre de conversation avec Jules. Le pire dans tout ça n'étant pas que l'actrice prêtait plus d'attention à l'écrivain qu'à lui, mais que sa propre femme semblait observer avec plus d'insistance celui qui N'était PAS son futur mari. Entre ça et le fait de vouloir... Elle avait dit quoi déjà ? Ah oui. SE LE TAPER. Il commençait à avoir le cerveau en pleine surchauffe.

« J'ai joué dans Tarzan ! Le mec qui se balade de liane en liane ! »

Il hésita à faire le cri pour appuyer ses propos avant de réaliser que ce serait complètement stupide. Ce pays était trop étrange. Il ne l'appréciait pas. On ne le reconnaissait pas à sa juste valeur. A croire qu'un truc était détraqué chez lui, c'était peut-être Dolos. Ouais. Ça devait être ça. C'était toujours de la faute de ce taré psychopathe.

« Et puis... Et puis toutes les nanas de Russie m'adorent ! »

Il commençait à se demander si il n'aurait pas dû faire un détour pour regonfler son égo à bloc, tiens. Non, mauvaise idée. Déjà ce n'étaient pas elles qu'elles admiraient mais l'autre là... C'était quoi son prénom déjà ? Alexander. Ouais. Il était forcément moins beau que lui même si ils se ressemblaient.

« Non mais vous pouvez pas trouver ce vieux qui vient du temps de la préhistoire plus sexy que moi ! »

D'un geste vague, il désigna Jules de la main avant de croiser les bras, profondément vexé. Parce qu'on lui donnait le rôle de rival mais c'était pas le principal. D'accord, si on s'en tenait à la stricte vérité, à celle qu'il n'allait pas raconter, c'était lui qui avait côtoyé les dinosaures. Mais quand on ne connaissait pas les détails de leur existence, Jules faisait plus vieux. Largement. Il avait des rides. Si, si, ça se voyait quand on regardait bien de très près. Il était flasque aussi. A l'exception de son fessier. Pourquoi tout le monde faisait une fixation sur cette partie de son anatomie déjà ?

« Je suis que l'ingé son moi Monsieur alo... »

« Vous me trouvez pas assez musclé c'est ça ? »

Ça n'avait aucun rapport. Ce gars qui tenait sa perche avec ses deux mains n'y pouvait pas grand chose. C'était le premier qui lui était tombé sous la main, c'est tout. Pourtant, ça ne freina pas Apollon dans sa démonstration en direct. Il avait attrapé le grand micro de ce mec, le soulevant à quelques centimètres du sol avant que le pauvre ne lâche fébrilement son matériel, l'air légèrement effrayé.

« Ça doit pas être trop difficile votre travail. Vous savez, l'Art ça me connaît. Et le cinéma c'est de l'Art. Je suis sûr que je peux gérer. »

Est-ce que c'était une crise existentielle qu'il était en train de faire ? Probablement. Ça lui arrivait tous les cent ans à peu près. Ou toutes les semaines selon le point de vue. Il avait besoin d'une certaine reconnaissance et d'attention. De se sentir utile, surtout. Il avait l'impression de ne servir à rien dernièrement. C'est peut-être pour ça que les gens l'ignoraient.

« L'ingé son il est plus important que les acteurs non ? »

Il s'était brusquement retourné vers Cassandre, sincèrement concerné par la réponse qu'elle pourrait apporter à cette question qui ne pouvait être que positive. Sans son, ça devenait tout de suite moins intéressant. Certes, il avait eu le droit à la petite danse avec la blonde – il aurait préféré danser avec Cassie, évidemment – mais le second rôle ça valait rien.

Le dieu manqua d'assommer quelques personnes en pivotant à nouveau, ne prenant pas vraiment garde à ses gestes en se déplaçant.

« Jules, regarde, j'ai une perche ! »

Pourquoi il se retournait pas celui-là ? Il était trop occupé à reluquer la demoiselle. Ce pervers. Il l'ignorait. Lui, son pote meilleur Gardien de tous les temps qui lui avait donné des conseils super cools sur la gente féminine. Il commençait à se la péter Monsieur Verne, non pas qu'il ait un jour arrêter.

Retournant à la hauteur de l'actrice à présent complètement trempée – façon de parler, parce qu'il restait le plus grand – il lança un regard plein de reproches à l'écrivain.

« Fais gaffe. Ta perche aussi elle va se voir dans ce short si tu commences à être trop content. »

Il n'avait fait que chuchoter sur le ton de la confidence, ne se séparant pas de son immense sourire. Il crut entendre le réalisateur, ou le caméraman, ou les deux lui crier dessus alors qu'en tournant, il avait quelque peu touché une partie du matériel servant à filmer.

« C'est bon, vous inquiétez pas, je gère ! Vous avez parlé d'une soirée ? Où ça, quand ? »

Non pas que ça l'intéressait.

« Je vous paye trois ans de salaire direct si vous arrivez à décoincer ces deux là. »

Il s'était penché vers l'actrice, ne s'intéressant plus du tout au tournage de ce film qui ne le mettrait pas en avant, parlant assez vite et assez bas pour que les concernés ne l'entendent pas. Quoi que, ils étaient habitués aux divins maintenant, ils avaient peut-être l'ouïe fine maintenant.

« Je savais que c'était pas une bonne idée de prendre des gars dans la rue... »

Qui avait osé dire ça ? Ils n'étaient pas n'importe quels 'gars de la rue'. Ils étaient des divins. Les meilleurs. Lui était le meilleur, du moins.

« Vous savez qu'elle chante super bien ? »

Il avait passé son bras autour des épaules de Nora – non sans un nouveau coup de perche contre un figurant. La pauvre, on l'avait traité de mignonne mais sans plus. Si son égo avait besoin d'être flatté, il n'oubliait pas celui des autres. Même si, techniquement, il n'avait jamais entendu Nora entamer la moindre chanson.

« Bon. Moins bien que moi et que ma future femme. » précisa-t-il en désignant Cassandre d'un geste de la tête avec un énorme sourire (il aimait bien toujours le rappeler). « Mais elle surpasse mademoiselle... mademoiselle... Kaley ! Quoi c'es pas ça ? »

Pas de sa faute si il la trouvait pas si lumineuse que ça lui.
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________________________________________ 2018-06-24, 12:46





« On s'éclate en Inde ! »
Déploie ton Groove, baby !



    « D'ordinaire c'est pour les personnes âgés en fin de vie. C'est là qu'ils viennent afin de se ressourcer. Mais ils acceptent aussi les jeunes. » dis-je à Apollon.

    On se trouvait sur la terrace de l'Indian Palace où je logeais depuis ma venue ici. Je n'aurais jamais pu me payer une chambre dans un endroit pareil, mais on avait arrangé cela pour moi. Je n'arrivais toujours pas à comprendre le sens de l'argent dans ce monde. Pourquoi on ne pouvait tout simplement pas échanger des services ? En tout cas, Apollon était assis à la terrasse à mes côtés et on venait de nous apporter des Chai.

    « C'est à base de lait, de thé et de sucre. »

    Une boisson locale que j'avais déjà bu un nombre incalculable de fois. C'était vraiment pas mauvais. Il y en avait même plus élaboré avec du gingembre et du masala. Une sorte de mélange d'épices. Tout en buvant une gorgée de mon gobelet de chai, quelque chose me perturbait. C'était par rapport à la façon que Neil se comportait avec Apollon.

    « Est ce que Neil va bien ? »
    demandais-je.

    A dire vrai, elle ne se comportait pas bizarrement qu'avec Apollon. Elle le faisait aussi avec moi. Elle m'avait jeté un regard glacial quand Apollon avait parlé de nous décoincer Jules et moi. Pourquoi m'en voulait elle ? Et surtout dans quel but était elle venue ici, si elle ne m'appréciait pas ?

    « Elle n'a pas l'air de s'acclimater au pays. D'ailleurs pourquoi vous êtes venu jusqu'ici ? »

    Est ce qu'on avait besoin de moi à Olympe ? Etait-on venu me chercher ? Jules m'avait écrit des lettres ces derniers mois et j'avais pris le temps d'apprécier cette nouvelle vie. Ici, c'était bien plus facile. Les gens étaient différents. Ils étaient... normaux. Il y avait des monastère que j'avais visité, des rencontres que j'avais faite. Dans l'ensemble c'était un voyage riche en découverte et en rencontres. J'adorais vivre ici. Même si Olympe me manquait un peu.


    Quelque minutes auparavant...

    « Ta future femme, si on veut. Parce qu'à force de trouver toutes les autres filles sexy, on se demande si ta future femme a encore envie de l'être ! »

    Neil s'était légèrement emportée une fois encore. D'un côté Apollon m'avait considéré comme quelqu'un de sexy, ce qui devait la rendre jalouse, comme disaient les gens de ce monde. La jalousie était un mal très répandu. Apparemment c'était quand une personne convoitait une autre, que quelqu'un convoitait déjà. Je ne voyais pas Apollon convoitait qui que ce soit d'autre que Neil, mais bon. Elle semblait penser le contraire.

    « Tu sais quoi ? Tu n'as qu'à décoincer la sexy et moi je vais tenter de décoincer le Jules. Comme ça on se partage les tâches. Et puis, tiens, demande de l'aide à la Kaley couchetoilà ! »

    Elle semblait véritablement pas prendre bien tout ce qui se passait autour d'elle. Du coup on avait décidé de rentrer se reposer, et surtout s'installer. Ils avaient pris une chambre dans le même Indian Palace où je me trouvais. Je savais que des nouveaux occupants allaient arriver, mais j'ignorais que c'était eux. Ils avaient réservés deux chambres. L'une pour Neil et Jules, l'autre pour Apollon. Je me demandais pourquoi c'était pas l'inverse. Qui plus est, Neil avait demandé à la réception d'annuler l'une des chambres et d'amener un autre lit dans la mienne pour Apollon. Je n'avais rien contre partager ma chambre. Je n'occupais pas beaucoup d'espace dedans. Mais ça n'aurait pas été plus logique que je la partage avec Jules et que Apollon soit avec elle ? La seule chose de sûre, c'était que je n'aurais jamais du poser la question...

    « Tu ne préfères pas que Jules partage ma chambre et qu'Apollon soit dans la tienne ? »

    « Ah ouais ? Parce qu'un ne te suffit pas, il te faut les deux ? »
    avait-elle répondue, même si moi je proposais de dormir qu'avec l'un, et pas les deux.

    Elle s'était ensuite tourné vers Jules.

    « Je comprend mieux votre envie pressante de rejoindre Nora. Quand ça fait longtemps, on est prêt à tout avec n'importe qui. C'est du jolie ! »

    Je ne comprenais pas précisément de quoi elle voulait parler. Quoi qu'il en soit, elle avait décidé qu'elle partagerait sa chambre avec Jules pour l'avoir à l'oeil, et qu'Apollon serait avec moi, vue que de toute façon comme on se ressemblait Neil et moi, il pourrait très bien se passer d'elle. J'arrivais de moins en moins à la comprendre. En tout cas, on s'était retrouvé sur la terrasse avec Apollon, afin de siroter un chai, attendant que les deux autres nous rejoignent quand ils se seraient installés.

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________________________________________ 2018-06-30, 15:06

« Economisons l'eau ! »
Prenons nos douches à deux... Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] 920691004

A présent que nous étions arrivés à l'hôtel où séjournait Nora, je m'étais empressé de m'installer dans ma chambre et d'y prendre mes aises. J'avais ouvert ma valise sur le lit double disposé au centre de la pièce, et ouvert les fenêtres afin que l'air chasse la moiteur de l'atmosphère ambiante. Bientôt, une brise chaude fit voleter les rideaux de soie rose et orange.

Je m'étais ensuite dirigé vers les sanitaires privatifs avec quelques vêtements pliés dans les mains. Le temps était venu de se préparer pour la soirée. N'avions-nous pas été invités chez cette charmante jeune femme prénommée Haley ? Lorsque, dans la rue, je lui avais fait remarqué qu'elle portait le nom d'une comète, elle avait éclaté d'un rire ravissant.

"C'est normal : je suis une star !" avait-elle répondu.

Comme elle était amusante ! J'avais hâte de la revoir. Aussi m'étais-je empressé de choisir une tenue plus convenable tout en restant décontracté : un pantalon en toile beige, une chemise blanche ainsi qu'un veston bleu pâle, dont la couleur créerait une sorte de résonance avec mes yeux. J'avais pris la décision de ne porter ni foulard ni cravate : ce pays était bien trop chaud pour cela, et autorisait quelques libertés que je m'interdisais ailleurs. J'estimais qu'il était important de garder un certain standing, une sorte d'écho de mon époque.

Je me surpris à siffloter avec insouciance. Mon esprit était traversé par quantité de pensées légères et virevoltantes. J'enchaînais plusieurs chants, accompagné du bruit de la douche, et je venais à peine de débuter Ménilmontant de monsieur Trenet quand je perçus du mouvement à ma gauche. Je pivotai sur moi-même dans la baignoire et laissai échapper un glapissement.

"Cassandre !" m'écriai-je, à la fois indigné et estomaqué.

Rien ne l'arrêterait donc jamais ? Sans attendre, je tendis le bras pour attraper une serviette et la passer autour de ma taille. Fort heureusement, je n'avais pas pivoté vers elle de façon directe, j'étais resté pratiquement de dos, et j'espérais d'ailleurs que la vapeur présente dans la pièce m'avait suffisamment caché.

Furibond, je coupai l'eau et me tournai véritablement vers elle.

"Qu'aviez-vous de si important à me faire partager pour vous permettre d'entrer dans la salle de bains inopinément ?"

Je plantai un regard oblique dans le sien, plissant des yeux. Le robinet laissa échapper plusieurs gouttelettes d'eau. Ploc. Ploc. Ploc.

"A moins que votre ouïe divine ne vous ait pas avertie que la pièce était occupée ?"
lançai-je, sarcastique. "Peut-être n'avez-vous pas entendu le clapotis de l'eau ?"

Ploc. Ploc.
Décidément, elle qui avait la verve vive, il semblait pourtant qu'elle fût devenue muette.

"Oh, je vous en prie ! Ne me faites pas croire que la vision de mon corps nu vous ait fait perdre l'usage de la parole !" m'impatientai-je.

Malgré tout, son trouble évident me laissa pensif : se pouvait-il que je sois mieux bâti que son Apollon ? Etait-ce seulement possible ? Mon apparence était-elle supérieure à celle du dieu des arts ? A moins que ce soit toutes mes imperfections qui me rendent irrésistible à ses yeux ? Elle ne perdait jamais une occasion de faire remarquer que mon fessier était extraordinaire, ce dont je ne doutais nullement. Quoi qu'il en soit, elle n'allait pas s'en sortir par une pirouette, cette fois-ci. Elle m'avait dérangé pendant mes ablutions et elle allait devoir s'en justifier.

Gardant fermement serrée la serviette autour de ma taille, j'enjambai la baignoire pour me planter devant elle.

"Vous n'imaginez pas à quel point il est reposant de ne pas vous entendre caqueter." déclarai-je avec l'ombre d'un sourire narquois. "Je devrais peut-être me promener en tenue d'Adam constamment pour vous faire garder le silence. D'ailleurs..."

Nonchalamment, je passai devant elle pour me diriger vers la chambre. J'avais décidé de ne pas enfiler de suite mes vêtements. C'était la meilleure façon d'obtenir soit des explications de sa part, soit un silence bienvenu. Dans tous les cas, j'étais gagnant.

Remarquant un chocolat posé sur l'oreiller, je me penchai et m'en saisis.

"Un chocolat ? Quelle bonne idée !"

Juste avant de le porter à ma bouche, je le humai, imaginant déjà les délices qui m'attendaient. Je l'éloignai rapidement de mon nez avant de le jeter au sol dans une grimace de dégoût. Ce n'était pas un chocolat. Je jetai un coup d'oeil circonspect à l'état de la literie, songeant déjà à changer d'hôtel.

"Vous ne dormirez pas avec moi ce soir. Je suis navré de vous l'apprendre, alors que vous deviez vous en faire une joie, depuis le temps que vous attendez cet instant."

Je pivotai vers Cassandre avec un sourire en coin.

"Non, ce soir, je ne dormirai pas. J'ai décidé de faire une nuit blanche."
dis-je tout en renversant la tête en arrière.

J'adressai un regard intrigué au miroir accroché au plafond, juste au-dessus du lit. Devinant aisément son utilité, je m'éclaircis la gorge et ne pus me départir de mon petit sourire.

"Je n'en ai plus fait depuis mes vingt-deux ans ! Cela risque d'être palpitant !"

D'ordinaire, j'allais me coucher aux alentours de vingt et une heures, pour me lever à l'aube. Cependant, les voyages sont faits pour partir à l'exploration et à l'aventure ! Il était exaltant de ne plus respecter d'horaires !

A cet instant, Machin passa entre nous en trottinant joyeusement. Il avait exploré la chambre de long en large. Soudain, il se stoppa net en voyant le "chocolat" sur le plancher, devant lui. Il le ramassa et avant même que je pus l'avertir, le mit en bouche. Il mâchonna et émit un piaillement joyeux. Je réprimai une grimace écoeurée, puis souris de plus belle à Neil.

"Il a trouvé un chocolat."
dis-je avec un entrain forcé. "N'hésitez pas si vous en voyez un. Ils sont hum... délicieux !"

"Ules !" fit la petite créature.

Baissant la tête, je constatai qu'il avait sorti le "chocolat" mâchonné de son museau pour me le tendre gentiment.

"Merci, mais je n'ai pas faim."
ripostai-je.

Machin cligna des yeux, puis haussa les épaules et le remit en bouche. Absolument... charmant.

"Alors, quelle explication allez-vous me donner pour m'avoir dérangé sous la douche ?"
demandai-je en pivotant de nouveau vers la jeune femme.

Si elle pensait que j'avais la mémoire courte, c'était mal me connaître. J'étais également obstiné. Je ne la laisserai pas en paix tant que je n'aurais pas obtenu de réponse convaincante. Je m'approchai d'elle, frôlant son bras de ma main alors que je prenais seulement une bouteille d'eau afin de me désaltérer. Son expression faciale m'arracha un nouveau sourire. Tel est pris qui croyait prendre.


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what could it be worse ?


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Namasté, ou plutôt... bons baisers d'Inde ! [Fe] _



________________________________________ 2018-07-02, 22:23


Toi + Moi + ...
Sinon ça va la vie ? Tranquille ?


Le coup de la chanson n'avait pas fonctionné. Loin de là. Le tournage – pour eux du moins – s'était brutalement interrompu. S'il n'y avait que ça, il n'avait plus très envie de devenir une star de toute façon. Il l'était déjà à sa manière et il aurait finit par voler la vedette à cette Kaley. Baley. Haley. Est-ce que c'était vraiment une bonne idée de se rendre à cette soirée ? Que Cassandre se retrouve entourée de personnes pouvaient potentiellement l'agacer pouvait s'avérer dangereux, vu sa capacité actuelle à pouvoir... s'énerver. Il ne voyait pas vraiment d'autres mots. Il avait l'habitude de ses excès et les adorait.

« Peut-être que le mariage c'était pas une bonne idée. » lâcha-t-il, laissant les interrogations de Nora en suspens.

La boisson qu'elle lui avait conseillé était des plus délicieuses – pas autant que les thés de Mnémosyne, mais il en faisait abstraction, maintenant qu'il doutait des véritables intentions de sa mère.

« Oh, je le veux, je le veux vraiment ! » se défendit-il alors, se rendant compte que ses propos pouvaient être mal interprétés. « Mais peut-être... peut-être que c'est pas ce qu'elle, elle veut. Qu'elle voulait pas me vexer en me mettant un vent. »

Il haussa les épaules, incertain de ses propres suppositions. Il n'avait pas imaginé que sa réflexion sur Nora puisse être prise de façon aussi virulente – tout comme il digérait mal le fait que Jules partage la même chambre que Cassandre cette nuit. Il pouvait se réconforter en se disant que la plupart des nuits de toute l'année, c'était avec lui qu'elle les partageait, c'est vrai. Puis... Ils étaient venus pour Nora. Elle avait demandé pourquoi, c'est ça ? Il n'était plus très sûr d'un coup.

« J'ai envie d'être là pour elle. J'ai envie de l'aider. Je voudrais pouvoir faire quelque chose mais... Je peux rien faire. »

Le dieu passa une main sur son visage, fatigué. En quelques mois, il avait apprit énormément de choses, peut-être trop. Il avait tout encaissé sans rien dire, en tentant de faire comme si tout allait bien se passer, comme si tout allait finir par s'arranger. Le dernier voyage avait été celui de trop, sans doute. Pour lui et aussi... pour elle.

« Elle a tué Elliot. »

Il releva les yeux vers la jeune femme, affichant une moue perplexe avant de prendre un air choqué.

« Pas le nôtre ! Pas celui que tu connais ! Celui... c'est compliqué, il s'est passé plein de trucs. T'es partie combien de temps déjà ? On devrait faire un système de compte rendu divin. Des gardes pourraient s'en charger. J'ai Richard qui s'occupe en nourrissant les poules mais ça l'ennuie, ça le changerait. On a été dans un autre monde, comme chez nous, en pire, enfin y'avait un Dolos là-bas, un connard. Et puis un Elliot. Et pour rentrer... Elle a dû... voilà. »

Il avait parlé à une vitesse folle, ne reprenant pas son souffle entre chaque mot et se rendant compte que son discours était loin d'être le plus clair et le plus juste, aussi.

« C'est pas ça, le problème. C'est un tout. »

Il fit un geste vague de la main et ses lèvres se pincèrent.

« On a tous besoin de se détendre. T'as eu une merveilleuse idée en venant prendre du recul ici.... c'est revigorant. »

Et il disait ça alors qu'il ne supportait pas ce pays depuis qu'il y avait mit les pieds. Il se sentait incroyablement tendu, sur les nerfs, comme perturbé. Il avait du mal à accepter tout ce qui s'était passé. Cette entrevue avec EVE concernant Wilson, le fait que la fin du monde allait tous les toucher de plein fouet, ce faux frère qui était peut-être en liberté quelque part, dans le monde.

« Tu manques un petit peu à Olympe. »

Il se délesta de son mieux de tout ce poids qu'il ressentait sur ses épaules, ou du moins décida d'en faire abstraction l'espace d'un instant. Nora méritait qu'il lui accorde de l'attention, il ne faisait que se plaindre, ce qui était dans ses habitudes certes, mais elle n'avait pas besoin de ça. C'était certainement parce qu'il avait été là dans un moment fort de sa vie, avec cette lettre, qu'il estimait pouvoir tout lui dire sans user de filtres. Un peu comme avec Artémis – tout en étant totalement différent.

« Tu apportais... de la fraîcheur. Y'a bien Eulalie aussi mais elle est jamais là. » précisa le grand blond. « Je crois qu'elle traîne avec d'autres gens. Comme si on était pas assez biens pour elle. »

Non. On a dit qu'on arrêtait de se plaindre. Il secoua la tête, se redressant sur son siège.

« Faut que je me relaxe. » ajouta-t-il, vidant sa boisson d'un trait. « Et Cassandre aussi. Elle prétend ne pas supporter Jules mais... Je pense que c'est de lui dont elle a besoin, pour l'instant. Va falloir que je mette mon arrogance de côté, n'est-ce pas ? »

Apollon émit un léger rire, entre l'amusement et la nervosité. Il leur faisait entièrement confiance, même si jamais il ne l'aurait avoué devant l'écrivain – dont il doutait parfois, quand même, de la véritable gentillesse. Peut-être que ce n'était qu'un masque et qu'il se révélerait être un enfoiré de première un jour. Il fallait se préparer à cette éventualité... Non, Jules était incroyablement gentil. Et Neil adorait se défouler sur lui... Parfois d'une façon qui le perturbait. Si lui n'était d'aucune utilité actuellement, pour la faire se sentir mieux, il devait avouer que... Verne était son ami. Et il arrivait à rendre le sourire aux gens.

« Tu veux aller à cette soirée toi ? Je pense qu'on a le temps avant que les deux autres reviennent. »

Ils allaient probablement passer un certain temps à se préparer et à se crier dessus. Ou alors Neil allait exaucer son souhait de « se taper l'écrivain ». Il grimaça et se leva brusquement, faisant le tour de la table pour prendre la main de Nora.

« J'ai une surprise pour toi en plus, c'est l'occasion ! »

Il n'avait pas prévu de faire ça comme ça, ni de le faire tout court, parce qu'il se disait que c'était peut-être... déplacé. Ou en tout cas que ça pouvait être mal pris. En plus, Michoko était restée avec les deux amants... euh les deux amis. AMIS. Il entraîna Nora dans un espace reculé (non pas pour faire de la concurrence au rapprochement de Jules et Cassandre) afin de s'écarter de touristes pour se téléporter. Il faillit presque se rater avec son esprit si embrouillé. Mais il parvint à les faire arriver à la bonne destination.

« T'inquiètes pas, j'ai prévenu Cassandre qu'on était partis faire un tour et on les retrouvera vite. »

C'était vrai, il lui avait brièvement indiqué leur destination mais il avait sentit qu'elle n'était pas très réceptive à son message télépathique. Il préférait ne pas s'imaginer ce à quoi elle pouvait être occupée – ou peut-être qu'elle lui faisait la tête. Elle était plutôt remontée, après tout.

« T'as déjà eu le temps de visiter ici ? C'est super cool ! Le fort de Chittorgarh. »

Il l'avait parcouru avant que ce soit en ruines, il y a très longtemps. Ce n'était pas son endroit préféré, mais quelque chose s'en dégageait, comme une sensation de protection et de sécurité. De force, aussi. Il en avait bien besoin. Il garda sa main dans la sienne pour l'écarter de la zone d'ombre où ils les avaient fait apparaître afin de ne pas éveiller les soupçons, se dirigeant vers le sublime panorama offert sur la ville.

« Tu sais ce qui est impressionnant avec cet endroit ? Les défenseurs de ce fort ne se rendaient jamais. »

Il hocha la tête, comme pour appuyer ses propos, avant de se retourner pour faire face aux ruines. Sous le soleil de plomb, tout semblait encore plus magnifique.

« Ça ne veut pas dire qu'ils gagnaient à chaque fois. Mais ils préféraient se donner la mort, même pour les femmes et les enfants. C'est ce qu'ils appelaient le jauhâr. J'avoue que c'est un peu barbare comme nom. »

Il lui avait fait un signe de la tête pour l'inciter à avancer. Le lieu était malheureusement très prisé par les touristes, mais il n'y prêtait pas attention.

« Ils étaient héroïques. Et ils avaient un certain sens du sacrifice. J'ai jamais aimé ça, les sacrifices... J'ai l'impression de radoter parce que j'ai déjà dit ça au moins trente fois ces deux derniers mois. »

Il émit un rire sans joie, cette fois. Il n'allait pas s'en réjouir.

« Sauf que je me suis rendu compte que ça devait sans doute être nécessaire. Dans certaines circonstances. »

Il l'avait attiré à l'écart des lieux prisés par les visiteurs, prenant un escalier pour rejoindre une muraille qui leur permettrait de rejoindre les temples.

« Je dois avoir l'air super glauque à dire tout ça mais je te jure que je suis pas en dépression ! Je trouve plutôt le message positif. Parce qu'on lâche rien non plus, nous les divins, non ? »

Il la considérait comme faisait partie de la famille. Complètement. Même si il ne lui parlait pas énormément, même si elle avait eu besoin de son espace loin d'eux. Il ne le voyait pas comme une fuite ou une façon de les écarter. On disait quoi déjà ? Loin des yeux, près du cœur ? C'était une phrase tellement bateau. Trop niaise.

« J'ai fais ça. »

Il l'avait fait apparaître dans sa main, lui tendant sans la regarder.

« Ça vaut pas le tien, je sais. C'est pas la même valeur sentimental. Mais je t'ai jamais rien offert. A d'autres j'ai donné des badges, ou des peluches, ou... d'autres trucs. Je t'ai jamais rien donné à toi et je trouvais ça injuste. Je dois pas faire de favoritisme en tant que Gardien. »

Il avait tenté de le dire sur un ton détaché mais il se sentait gêné. Elle allait mal le prendre à tous les coups. Où ça allait être interprété bizarrement.

« Si t'en veux pas je le garde, y'a pas de problèmes ! »

Il avait utilisé le bois d'un arbre d'Olympe, aux teintes foncés et délicates, dans un dégradé qui brillait presque à la lueur du jour. Il avait tenté de le faire de façon esthétique et pratique. Fallait surtout que ça tape fort, tout en restant léger. Il avait gravé son nom -le vrai, pas juste Nora- en tout petit sur le dessus, à peine visible. Il n'avait pas osé y ajouter d'autre touches personnelles. Il aurait peut-être dû dessiner un Michoko, tiens. Elle pouvait le trouver moche quand même. Après tout... ce n'était qu'un bâton.
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________________________________________ 2018-07-06, 16:20





« On s'éclate en Inde ! »
Déploie ton Groove, baby !



    Quand on quittait Olympe quelque temps, on se retrouvait très vite perdu. Il s'y passait tellement de choses, que ce soit dans la Cité, ou la ville de Storybrooke, qu'il fallait réussir à tout suivre. Elliot était mort. Pas notre Elliot, mais un autre Elliot. Qui plus est, c'était sa propre fille qui l'avait tué. J'aurais voulu demander plus d'informations à Apollon, car je ne comprenais pas tout, mais je n'avais pas trouvé les mots qu'il fallait. Il semblait perturbé par tout ça et je ne voulais pas d'avantage accaparer son esprit.

    Je l'avais laissé me guider, m'emporter avec lui dans ce lieu magique. La vue était incroyablement belle. On avait la sensation de survoler le monde. J'avais rarement pris autant de hauteur, sauf quand je montais jusqu'à la montagne où se trouvait l'Oracle dans mon monde. J'y avais conduit Apollon quand ils étaient venu me sauver. Son lien avec l'Oracle était bien plus fort que ce que je pouvais imaginer. Je le voyais un peu en lui à chaque fois que je me trouvais face au dieu. Je ressentais la même sensation de calme, de tranquillité. On ne pouvait être que rassuré aux côtés d'Apollon.

    Je m'étais tournée pour contempler la grande tour. Tout ce qu'il disait sur les sacrifices, sur l'origine de ce lieu, ça m'atteignait en plein coeur. Dire que des gens avaient fait passer leur vie avant celle des autres dans ce lieu, et dont on ne se souvenait même plus des noms aujourd'hui, c'était triste. Mais grâce à leurs sacrifices, d'autres personnes, de leur époque, avaient pu vivre pleinement leur vie et sans doute bien plus paisiblement qu'eux. C'était ça la noble tâche des guerriers. Combattre pour que des jours meilleurs se présentent à leurs familles, leurs amis, et même à des inconnus.

    C'était comme il le disait, un message positif. J'allais lui répondre, mais il fit apparaître quelque chose dans sa main qui me laissa sans voix. Je sentis mon coeur faire un bond dans ma poitrine. Pendant quelques instants, je n'avais pas pu détacher mon regard du dit objet. Puis, j'avais tendu la main afin de le prendre, sans laisser paraître la moindre expression sur mon visage. Je l'avais observé quelques instants. Il avait la même taille, la même proportion et le même poids que mon précédent bâton. Il était fait dans un bois noble, aux teintes foncés et légèrement délicates. Tout en le tournant, j'avais remarqué une petite inscription au dessus du bâton. Il s'agissait de quelques lettres qui misent ensemble symbolisaient mon nom.

    J'étais resté quelques instants à le contempler. Je l'avais tourné dans tous les sens possibles. J'avais même testé sa légèreté, avant de me décider à le poser contre le rebords juste à côté de nous. C'était un bâton. Quelque chose d'ordinaire, qu'on pouvait trouver n'importe où, ou facilement se créer soi même. J'avais d'ailleurs hésité à m'en faire un moi même pour compenser la perte du précédent. Ce dernier m'avait été offert par Aeon. C'était un cadeau inestimable. Celui que venait de m'offrir Apollon n'avait pas le même sens à mes yeux. Aeon était comme un frère pour moi. Un membre de ma famille. On avait vécu beaucoup de choses ensemble. Apollon avait beau être précieux à mes yeux, il n'avait aucune raison de me faire ce présent. Ce qui le rendait encore plus inestimable.

    J'avais enfin levé les yeux dans sa direction. Est ce qu'il se rendait compte de ce qu'il venait de m'offrir ? A quel point cela m'avait touché ? Je ne l'avais pas encore remercié, parce que je n'arrivais pas à ouvrir la bouche et prononcer la moindre parole. Je ne savais pas quoi dire. Est ce qu'un simple merci aurait suffit ? Cherchant du regard ce que je pouvais faire, je m'étais décidé à m'approcher de lui et à le serrer dans mes bras. Ce qu'il venait de faire c'était au delà de tous les cadeaux que j'avais reçu. Il me confiait une arme, un bâton qui me correspondait. Il me considérait comme tous ces gens qui se sont sacrifiés ici. Une guerrière. C'était tout ce que je souhaitais.

    Cookie me voyait toujours comme une débutante à qui il devait apprendre à se battre. J'avais beau me montrer de plus en plus forte face à lui, il utilisait toujours d'avantage ses dons divins pour me surpasser. Je ne pouvais pas arriver à son niveau, même si je faisais de mon mieux. Ses pouvoirs naturels me surpassaient. C'était l'une des raisons pour lesquels j'étais partit. Je devais apprendre avec des gens de mon niveau. Et c'était ici que j'y étais arrivé. Apollon avait compris mon désir d'évasion. Mon besoin vital de quitter Olympe. Il n'était pas un simple dieu, maître d'Olympe ou Gardien. Il en avait également les capacités. Il était né pour diriger, pour guider, pour soutenir. Il était aussi fort de corps et d'esprit que toutes les personnes qui s'étaient sacrifiés ici. Il était un exemple à suivre.

    « Merci... » murmurais-je.

    Est ce que j'étais resté trop longtemps collé à lui ? Je m'étais détaché, passant une main sur mes yeux et récupérant mon baton. Je ne le lâcherai plus jamais ! Celui ci, on ne me le détruirait pas. Et je pourrais apprendre de nouvelles techniques avec lui. Je pourrais même montrer au dieu comment se servir d'un bâton, même si ça ne lui serait pas très utile, vue qu'il n'en avait pas besoin pour se battre. J'avais la sensation de redevenir moi même. De retrouver celle que j'avais été, tout en étant différente à la fois. Quelque chose c'était passé ici. J'avais... grandis.

    « Je... je crois que tu fais exactement ce qu'il faut pour elle. » dis-je.

    Je me souvenais de quoi il m'avait parlé, ce qu'il m'avait confié avant de m'offrir ce présent. Je ne pouvais pas beaucoup l'aider. Je n'avais pas été là ces derniers mois. J'avais pensé à moi avant de penser aux autres. Mais je ne pouvais pas aider qui que ce soit, si je ne me retrouvais pas avec moi même l'espace d'un temps. Il doutait sur Cassandre et lui. Mais ils étaient fait pour être ensemble. Ca se voyait quand ils étaient l'un avec l'autre. Je les avais souvent observé, comme j'observais un peu tout le monde.

    « Elle aurait juste besoin de se retrouver, elle aussi. »

    Je ne prétendais pas tout savoir, mais j'avais la sensation qu'elle était dans le même état d'esprit que j'avais été avant de venir ici. Peut-être que ce séjour en Inde l'aiderait à y voir plus clair. Même si sa méthode de ne pas passer la soirée avec son homme était discutable.

    « Tu es un homme bon, Apollon. Et elle le sait. »

    J'avais penché la tête vers mon bâton. Je n'avais qu'une envie, c'était de le tester. Mais ce n'était pas le bon moment. Bien qu'un entrainement au bâton permettait souvent de se détendre. Peut-être que le dieu aurait besoin de ça. En tout cas, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire bête. Il avait frappé un grand coup et mon dieu que ça faisait du bien !

    « Tu veux tâter du bâton ? » dis-je à Apollon avec ce petit sourire en coin. « A moins que tu as peur d'affronter une puissante guerrière ? »

    Je n'avais pas pu m'empêcher de rigoler. Il était bien plus fort que moi. Mais bon, c'était que pour le plaisir qu'on allait se taper dessus, n'est ce pas ? Et puis ça allait lui faire autant de bien qu'à moi. Il avait besoin de décompresser et de ne plus penser à Cassandre quelque instants. Il devait se vider l'esprit.

    « Les règles sont simples. Dès que tu en as assez de perdre, tu me dis stop. » ajoutais-je toujours aussi souriante. « Et interdiction d'utiliser tes pouvoirs. Enfin les grands. Tu peux utiliser te super force. Mais pas trop non plus. De toute façon tu es musclé, tu en as naturellement, ça devrait te suffire. »

    Cookie trichait rarement. Enfin qu'une fois par cours. Ce qui était très peu selon ses dires. J'espérais qu'Apollon saurait se contrôler. Dans tous les cas, j'étais prête à l'affonter. Mais il semblait perturber par quelque chose autour de lui. Je me demandais bien ce qui pouvait perturber un dieu.

    « C'est que des conseils. Après t'en fais ce que tu veux. » prononça une voix.

    Est ce qu'elle parlait depuis un petit moment ou elle venait juste de débuter ? Elle me disait quelque chose, mais il n'y avait personne autour de nous.

    « Après, c'est qu'une fille, du coup t'as l'avantage. »

    « Hé ! » m'exclamais-je contrariée.

    « Et merde, j'ai du parler à voix haute. J'ai un mal fou à contrôler ça maintenant. Tu m'as entendus, c'est ça ? »

    « Y'a que moi qui entend cette voix ? » demandais-je à Apollon.

    « Ah non le frangin entends aussi. C'était même que pour lui de base. D'ailleurs oui, c'est très mal élevé de s'imiscer dans les discussions des autres. Tu devrais avoir honte ! »

    Honte de quoi ? Y'avait quelque chose d'invisible qui parlait autour de moi. Je ne voyais vraiment pas de quoi je devais avoir honte d'espionner un... fantôme ? Surtout que je ne l'espionnais pas. C'était lui qui se trouvait où il n'aurait pas dû être !
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