« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine ... mène à la souffrance. »
nom de code : swbb
❝ PROTAGONISTES ❞
✷ Bellamy est un orphelin qui a été élevé avec sa sœur Rebekah par une bande de contrebandiers. Par un sournois marché, Nox l'a entrainé du coté obscur en lui disant que c'était le seul moyen de protéger sa sœur. Il était censé devenir un soldat comme les autres mais il s'est révélé avoir plus de potentiel que prévu. Il est ainsi devenu l'apprenti du seigneur noir des siths.
Bellamy Starrider
champion du nouvel ordre
« LAISSE MOURIR LE PASSÉ »
✷ Rebekah est une orpheline qui a été élevée avec son frère Bellamy par une bande de contrebandiers. Parmi eux, elle a appris la vie, la vraie. Ou plutôt la survie. À cause de Nox, elle a perdu son frère et l'a oublié. Elle ne s'est jamais intéressée aux utilisateurs de la force, et pourtant sans le savoir elle a une affinité instinctive avec cette entité mystique. C'est ce don qui lui a fait rencontrer l'esprit d'un ancien maître jedi. Ce dernier l'initie aux secrets de la force.
Rebekah Starrider
flamme de la résistance
« ON NE PEUT EMPÊCHER LES SOLEILS DE SE COUCHER »
✷ Nox est le leader du coup d'état qui a causé la chute de la République. Il a créé le Nouvel Ordre afin de régner et d'imposer sa loi sur toute la galaxie. De lui on ne sait rien, si ce n'est que son impressionnante maîtrise de la force et du côté obscur lui ont permis de détruire toute opposition.
Dark Nox
seigneur noir des siths
« AUCUNE LIMITE À MON POUVOIR »
✷ Mothma est une politicienne originaire de Chandrila. Durant les dernières années de la République Galactique, elle fut élue sénatrice de sa planète au Sénat Galactique de la République. Lorsque le Nouvel Ordre renversa la République, elle décida de reformer l'armée de la Résistance avec une poignée de sénateurs. Elle dirige à présent les rebelles, d'une main de fer dans un gant de velours.
Mon Mothma
chef de la résistance
« JE CHOISIS DE VIVRE POUR MON PEUPLE »
✷ Poe est le fils de deux soldats rebelles. Il a très tôt fait preuve d'une habilité hors du commun pour le pilotage des vaisseaux. Il est entré naturellement dans la Résistance et est devenu au fil des mois le commandant de la flotte.
Poe Dameron
commandant de la résistance
« MOI ET LES PROBABILITÉS... »
✷ Cassian voue une haine viscérale au Nouvel Ordre. Il se bat pour la Résistance avec une ferveur toute particulière. Sa spécialité est le renseignement, il réussit à infiltrer n'importe quel réseau et a des contacts dans toute la galaxie. Il a récemment été promu capitaine.
Stretched to the core of galaxies, distorted city grids, by a black hole of vanity blossoms the age of greed. Beyond the laws of density, towers of glass and steel, temples and fragments of memories, drifting away from me. I'm ready to start the conquest of spaces, expanding between you and me. Come with the night the science of fighting the forces of gravity. After the gates of prophecies a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears. Behind the dreams of mastery, love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history.
Mos Eisley, planète de Tatooine, 20 ans plus tôt…
Un jour comme un autre dans la ville la plus mal famée de tout Tatooine. Dans ce célèbre repère des contrebandiers, au milieu de toute la crapule de la galaxie, une gamine aux vêtements poussiéreux se frayait un chemin dans la foule. Elle se faufilait telle une ombre entre les badauds, un turban cachant son visage. Seuls ses yeux d’un bleu perçant étaient dégagés pour mieux scruter les environs. Ses chaussures aux semelles usées frappaient le sol avec tant de légèreté qu’elles semblaient flotter. Elle filait vers le centre-ville, bille en tête. Cette môme que personne ne remarquait, c'était moi. Aussi insignifiante qu’un grain de sable dans le désert. Ça en dérangeait certains de ne pas être le centre de l’attention. Pas moi. Au contraire, car dans mon monde, moins on te voit mieux tu te portes. Et plus tes poches sont pleines. En effet, si à première vue je me contentais de tracer vers la place du marché, j'avais déjà commencé mes emplettes. Un bracelet un peu trop lâche par ici, des sous qui dépassent par là… Les passants font les meilleurs étalages pour les mains habiles. Ça tombait bien, les miennes l’étaient particulièrement. Il faut dire que j’avais appris à voler avant même de savoir marcher. Mon éducation avait été… peu ordinaire. Avec mon frère, nous avions été recueillis dès notre plus jeune âge par une équipe de contrebandiers. Ils nous avaient certes élevés à leur façon, nous faisant bosser à leur compte sans nous payer. Mais ils nous avaient accordés leur protection et nous avaient appris à vivre dans cet univers impitoyable. La leçon la plus importante. Tiens, en parlant du loup… Je vis du coin de l’œil la silhouette du frangin un peu plus loin. Il était ma moitié. Je n’avais que lui dans la vie. Nous nous étions toujours soutenus, envers et contre tout. Nous étions les deux faces d’une même pièce, nous vivions l’un pour l’autre. Dans mon esprit, c’était lui avant tout le reste. Du haut de mes onze ans, j’étais déjà convaincue que je serais capable du meilleur comme du pire pour lui. Et entre nous, le pire risquait de venir plus rapidement. J’étais arrivée au niveau des étales de bijoux. Des joyaux brillants garnissaient les bancs d’une multitude de couleurs et me rappelaient avec douleur que je n’avais rien avalé depuis la veille au matin. Un seul de ces colliers nous donnerait assez d’argent pour manger pendant deux semaines. Mon ventre fit résonner sa complainte. Cependant, le gros tas qui gardait le stand n’avait pas l’air de faire dans l’humanitaire. J’allais devoir ruser pour combler ma faim. Heureusement, le frérot était aussi dans le coup. Avec agilité, je grimpai sur le toit qui surplombait ma cible. En rampant, je m’approchai du bord. J’avais juste à me pencher par dessus, tendre le bras et saisir la belle parure qui me faisait de l’œil. Il suffisait simplement de détourner la vigilance du molosse qui gardait jalousement ses articles. C’est là que Bellamy entra en scène. Pour être le centre de l’attention, il n’y avait pas meilleur que lui. À croire qu’il aimait être sous le feu des projecteurs. Pendant qu'il faisait diversion, je pus basculer mon buste dans le vide sans craindre de tomber nez-à-nez avec l’autre gros plein de soupe. Comme prévu, j’étirai mon bras vers le graal et ma main se referma sur… du vide. Non ! Mes doigts s’agitèrent à quelques millimètres du collier. J’y étais presque, un petit effort… Je tendais mon bras le plus loin possible, à m’en déboîter l'épaule. Je ne pouvais pas partir sans ce foutu bijou. J’avais trop faim. Bemy avait faim aussi. Je devais y arriver. Il le fallait. Je fixais l’objet précieux comme si ma vie en dépendait. D’un côté, c'était un peu le cas… Soudain, le collier se décolla de l'étalage pour léviter jusqu’au creux de ma main. Aussitôt, je l’agrippai et remontai en un éclair sur le toit, à l’abri des regards. Mission accomplie. Ça n’était pas la première fois que j’arrivais à attirer des objets de la sorte. Je prenais ça pour un grand pouvoir de persuasion. Bemy aussi y était déjà arrivé, alors ça devait être normal, non ? Mon estomac gargouilla de plus belle. Vivement qu’on refourgue le pactole à un receleur. Je frottai le joyau contre ma manche afin de le faire briller. Qu’il était beau avec sa couleur sanguine…
Tandis que j’examinais ma prise sous les rayons des soleils, hypnotisée par les miroitements de ses reflets, un bruit de moteur se fit entendre. Je relevai les yeux et découvris avec stupeur un trio de navettes du Nouvel Ordre. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Leur arrivée déposa un voile d’angoisse sur la ville. La venue du Nouvel Ordre n’était jamais synonyme de réjouissances. Méfiante, je descendis de mon perchoir et rejoignis discrètement mon frère. J’avais caché mon butin dans une poche. Je m’accrochai à la veste de Bellamy, un peu inquiète. Tout le monde s'était tu alors que les trois vaisseaux se posaient. J’avais un mauvais pressentiment. Ce n'était pas un contrôle de routine. Je ne m’étais pas trompée. Au lieu des stormtroopers bas de plafond que l’on nous servait d’habitude, un grand personnage enveloppé dans une cape noire sortit d’une navette. Même si on ne voyait pas son visage, il était carrément flippant. Il émanait de lui un aura maléfique qui m’enserrait la gorge. Les yeux écarquillés de peur, je me collais un peu plus à Bellamy. Personne ne bougeait. Même les bébés ne pleuraient pas. La foule était figée, pétrifiée de terreur. Le doute n’était pas permis : l’homme qui se tenait sous cette cape était Dark Nox, le maître du Nouvel Ordre. Le tyran de la galaxie. Il ne se déplaçait jamais en personne. Alors pourquoi était-il du voyage cette fois-ci ? Mes craintes ne faisaient que grimper. Un commandant en uniforme s’avança pour prendre la parole : Avis à la population : tous les jeunes garçons à partir de 11 ans et en bonne condition physique sont réquisitionnés par l’armée du Nouvel Ordre. Aucune exception ne sera autorisée. Toute résistance sera réprimandée. D’un geste de la main, il fit signe aux soldats d’aller chercher les garçons de la cité. Mon cœur tomba de trois étages. Comme chacun, j’avais entendu cette histoire de recrutement forcé. Dans ma tête de gosse, j’avais naïvement espéré que le Nouvel Ordre n’irait pas chercher ses fraîches recrues dans un bled comme Mos Eisley. J’avais cru que mon frangin était à l’abri. Je ne pouvais pas imaginer qu’on s'apprêtait à me l’enlever. C'était impossible. Je jetai un regard affolé à Bellamy. Dans un accord silencieux, nous décidâmes de tenter la dernière chance qu’il nous restait : fuir. Lentement et sans un bruit, nous remontâmes la rue, noyés dans la masse immobile. Par miracle, nous parvînmes à sortir de l’autre côté de la foule. Mon palpitant battait à en éclater. Je marchai à reculons, toujours agrippée à mon frère. Tout à coup, je le sentis se stopper net. Je déglutis avec difficulté. Je me retournai et mon sang se glaça d’effroi dans mes veines. Le Seigneur noir était là, devant nous, nous toisant de sa hauteur. L’ombre de sa capuche masquait si bien les traits de son visage que l’on ne voyait qu’une ombre noire. Il se tourna légèrement vers Bemy. Petit à petit, le regard de mon frangin changea. Comme s’il voyait ou entendait quelque chose qui m’échappait. Je ne comprenais rien. Tout ce que je savais, c’est que j’étais tétanisée par la peur. Bemy, qu’est-ce qu’il se passe ? Puis, sans prévenir, une voix d’outre-tombe tonna dans le silence : Tuez tous les autres. Cette voix était tellement sinistre qu’elle resterait à jamais gravée dans ma mémoire. Dark Nox reporta son attention sur moi et une vive douleur me transperça le crâne. Je tombai à genoux en hurlant, les mains plaquées sur mes tempes. C’était comme si une main griffue triturait mon cerveau. Le supplice était insupportable. Je m’effondrai, perdant peu à peu connaissance. Avant de sombrer, j’entendis une miriade de tirs de blasters au-dessus de moi, ponctués de cris d’agonie. La population se faisait fusiller. Rien ni personne n’y survivrait. Pas même le souvenir de mon frère…
« Un objet ne peut pas vous rendre bon ou mauvais. Seul la tentation du pouvoir de la connaissance interdite ou même le simple désir de faire du bien peuvent conduire vers ce chemin. Mais seulement toi peux en changer. » (c) crackle bones
Sur Tatooine, il fallait ce montrer extrêmement malin, et toujours avoir un tour d'avance sur ses ennemies. Sur le peuple entier qui souffrait de la faim, de la misère et de la fureur des contrebandiers. Quand on était deux gosses qui ne possédait aucune connaissance sur son vaste passé, il fallait apprendre à être dégourdis et autonome. Bellamy était un petit garçon des plus vifs. Il ce faufilait habilement dans la foule, slalomant entre ces pieux, bien trop occupé dans leurs affaires pour rentabiliser leurs entreprises, que de faire attention à leurs poches. C'était sa vie. C'était comme ça. Ses doigts baladeur caressait le tissu d'une poche, ce traçait un chemin jusqu'au tréfonds de la veste, ce refermait sur un métal froid pour l'extirper avec précision. Et c'est ainsi que ces propres poches à lui fut bien plus remplie que celle de ses victimes à l'accoutumé. Bemy ne comptait sur personne. Pas même sur ce groupe de miséreux clochards qui avait pitié de lui et qui lui donnait par moment des miches de pains.
Une miches de pains pouvait tellement caché beaucoup de choses et de mauvaises intention. Heureusement, il avait sa sœur. La moitié de son être, la seule avec qui il pouvait partager absolument tout. La seule avec qui, leurs sournoiseries ce confondaient pour entrer dans un langage silencieux et totalement incompris des yeux extérieurs. Elle était son point d'encrage. L'un comme l'autre, ils savaient qu'ils ne pouvaient pas compter sur un proche parents. Ils avaient été adoptés par des contrebandiers. Des hommes qui ne marche qu'a une poignée de dataries, de billets parfaitement bien aligné. Si Bemy et sa sœur remmenait quelque chose d'assez piètre et fâcheux, alors la correction demeurait dur et sévère. Si ils voulaient manger, ne serais-ce qu'une portions, alors ils devaient sillonner la ville sans relâche pour ramener leurs contribution. Par moment, ils leur arrivaient de ne pas manger à leurs faim. Leurs petits corps et leurs mains habiles n'était pas aux menaces de la prise de poids.
Bellamy en plus d'être un voleur parfaitement qualifié dans son domaine, était un baratineur hors paire. Sa voix enfantine était terriblement séduisante, assez pour que l'attention d'un adulte bien trop distrait puisse l'écouter. Et c'était dans ces moments qu'avec sa sœur, ils fonctionnaient ensemble. Toujours. Et ça marchait, toujours. Bemy savait qu'il était aussi particulier que Rebekah. Que tout les deux, ils n'étaient pas ordinaires. Si sa sœur maîtrisait à la perfection un don de télékinésie qui avait déjà saisie Bellamy, lui, il semblait parfaitement utiliser le don de pénétré dans les pensées d'autrui. Oh, par son jeune âge, il ignorait totalement comment fonctionnait ce don si précieux. Mais il sentait les filament de son esprit s'ouvrir, et pousser jusqu'au barrière de l'inconnu pour s'y faufiler parmi les brèches. Et lorsqu'il sentait que son esprit touchait quelque d'inconnu, mais qu'il réussissait à en prendre possession, alors c'était dans la poche. L'adulte le fixait. Comme un endormi. Écoutant la voix de ce jeune enfant lui corrompre l'esprit.
Si leurs situation demeurait besogneux, ils avaient cependant la chance d'être dans les bonnes grâces des contrebandiers qui s'occupait d'eux. Bellamy c'était éloigné de l'homme, ce retirant de son esprit aisément pendant que sa sœur caressait sa nouvelle prise. Il marchait à ses cotés, la mains dans les poches. Parcourant la ville comme une air de jeux qui lui appartenait. Cependant, si cette vie peu honnête et misérable semblaient leurs convenir, elle en fut broyer par l'arrivé des moteurs du Nouvel Ordre. Bellamy lança un regard perçant à la scène. Les navettes ce posaient, et la foules commençaient à ce réunir. Par leurs petites tailles, ils ce faufilaient pour pouvoir apercevoir la scènes. Mais suffisamment loin et camouflés par les grandes tailles pour ne pas être sujet à des esprits intéressés. Alors qu'il sentait sa sœur ce replier contre lui, nourrissant son instinct protecteur de couper le moindre doigt qui oserait s'aventurer dans ses cheveux de feu, il fut troublés par les soldats qui descendait de la navette.
Il sentait que quelque chose n'allait pas. La nervosité de sa sœur était diablement influente, car lui même ce sentait prit comme dans un étau. Il passa un bras autour de ses épaules, la serrant davantage contre lui. Quoi qu'il ce passerait, il ce refusait de la lâcher. L'homme envelopper dans sa cape noir était majestueux. Il inspirait la crainte, et même ce visage absent, baignés dans une obscurité totale ne trompait personne. Quel chose pourrait intéresser le seigneur Dark Nox pour venir jusqu'à cette petite cité perdu, ou seule la misère était capable de les accueillir ? Il était entourés de commandants, et de quelque soldats noir tenant fermement leurs armes. Prêt, par le biais d'un simple ordre, à les dégainer et réduire la population à néant. Leurs vies bien tranquille ne c'était jamais laissés bercés par les légendes des Jedi. Si une pareil existence était réel, alors la galaxie aurait été défaite depuis bien longtemps des mains et de l'attraction du seigneur Dark Nox.
Avis à la population : tous les jeunes garçons à partir de 11 ans et en bonne condition physique sont réquisitionnés par l’armée du Nouvel Ordre. Aucune exception ne sera autorisée. Toute résistance sera réprimandée.
Nous y étions. Ce n'était qu'une question de temps. L'épée de Damoclès avait lévité autour de sa tête, et voilà qu'elle s'abattait pour lui offrir un grain de réalité brutale. Bemy pensait que cette ville, trop éloignés, trop mal fréquenté et désintéressé du Nouvel Ordre échapperait à cette sentence radicale. Il fallait croire qu'ils avaient été débusquer les rats jusque dans les trous les plus enfouies de la terre. Il était hors de question qu'il parte. Qu'il laisse sa sœur. Il croisa le regard effrayé de sa sœur, qui semblait lui encombrer le cœur d'un ras de marée. L'idée de la laisser toute seule lui était abominable. Insupportable. Impensable. Leurs connexion fusionnelle était à même de parler pour eux deux : Ils reculèrent lentement, ne pas éveiller les soupçons. La seule chose qui le préoccupait n'était pas d'être arraché sauvagement des mains douloureuse de sa sœur comme un cœur qui battait encore. Non. C'était de ne plus être là pour elle. De ne plus la protéger.
De ne plus revoir ce visage espiègle qui confectionnait chaque jour de sa vie. Chaque heure, chaque minute. Il ne s'imaginait pas être entraîné aux confins de la galaxie, loin d'elle.La foule ne bougeait pas, les soldats récupéraient les enfants qui criaient, s'accrochant à leurs parents dans des larmes bouleversantes. Les femmes qui tentaient désespérément de s'accrocher à leurs progénitures étaient sévèrement réprimer. Bellamy sursauta même lorsqu'un coup de feu avait retentit, et que ce jeune blond ce faisait tirer par le col par un soldat en pleurant le corps inerte de sa mère. Bemy décrocha son regard de la scène, et continuait de remonter la rue jusqu'à ce que la barrière de la foule soit enfin passer. La peur de sa sœur était très communicative. Il ce sentait aussi effrayé qu'elle, mais parvenait à garder ses pensées en ordre. Si il pensait que la victoire était à porté de main, une masse sombre apparu, lui barrant la route. Plus aucune brèche pour fuir. Il s'arrêta, son regard remontait lentement les jambes, le torse, puis le visage camouflés du seigneur.
Sa prise ce resserra autour de sa sœur. Il voulait la protéger, lui dire de fuir pour qu'elle puisse avoir une chance de s'extraire. Mais c'était trop tard. Une chose bousculaient les pensées de Bellamy. Il sentait que c'était douloureux. Elle cognait, elle ce forçait un passage parmi les barrières qu'il tentait désespérément de dresser. Les remparts furent détruit, et une force obscurs vint imbibé tout son être. La noirceur des pensées de Dark Nox enveloppait les siennes comme une cage ce refermant sur un petit animal innocent. Il voyait. Il voyait des choses qu'il n'aurait jamais pensée possible. Cette force l'attirant dans les flots, le bousculaient dans un sentiment de peur. Il était brutale, il fouillait ses pensées sans lui laisser un instant de répit, repassant en boucle le seuil de son existence jusqu'à sa présence ici. Bemy voulait lutter, mais il avait l'impression qu'on l'empêchait de bouger. Il était figé. Les pensées du grand seigneur l’épluchaient, et lui irritait les siennes d'une douleur brûlante qu'il n'osait pas approcher de peur de ce brûler.
Son souffle était saccadé, il avait l'impression d'être tenue en joue. Puis sa vision changea. Il voyait des nouvelles choses. Des images fébriles, bondissantes, s'échappant avant même qu'il puisse en capter le sens. Une image en particulier vint lui brutaliser son être dans une extrême violence. Il voyait le visage de sa sœur couvert de sang, appelant désespérément son prénom alors que son corps était noyé dans une flaque de sang. Elle tâchait le manteau de neige qui recouvrait le sol. Bemy était là. Debout. Il regardait sa sœur agoniser, jusqu'à ce que ses yeux vitreux ne le fasse réagir. Il n'avait jusqu'à maintenant, pas pu parvenir à engager une quelconque discussion mentale. Mais la force de cette image qui accablait son âme de la perte de sa sœur le secouait d'un flots d'émotion qu'il n'avait encore jamais connu jusqu'au auparavant.
« Si tu ne la sauve pas, elle mourra. » La voix était suave. Elle était tranquillisante. Il sentait qu'elle vibrait dans son esprit, et qu'elle le fascinait. Rien que par sa tonalité, un bien être l'envahi et son esprit était plongé dans un calme reposant. « Il n'y a qu'un seul moyen de la sauver. » Ajouta t-il, posant peu à peu sa patte sur son esprit. Le marquant d'une emprunte ténébreuse. « Suis moi. Elle sera en sécurité. Nous y veilleront. Si tu viens du coté obscurs, alors tu auras tout les pouvoirs pour la protéger des miséreux qui lui susciteront du mal. » Des miséreux qui lui susciteront du mal ? Cette idée libérait un flots de colère, qui traversait ses veines activement. « Oui. Oui, laisse toi aller à la colère. Libère là. » Il devait protéger sa sœur. Si il possédait des capacités hors norme, ce n'était pas par hasard. Et pour cela, il devait apprendre à les maitriser pour pouvoir la protéger. Bemy releva des yeux déterminés, alors qu'il regardait avec impuissance sa précieuse petit perle s'effondrer dans l'inconscience.
▬ « Je reviendrais très vite Bekah. Je te le promet. » Déclara t-il à voix haute, sa mains c'était égaré sur la joue de sa sœur, sur laquelle il éloigna une mèche rousse qui gênait son visage. Toute la douceur de ce geste et la tendresse qui en émanait le chagrinait. Le ciel était imprégné de couleur orangée, noyant bientôt la ville dans la noirceur la plus totale de la galaxie. Peiné, avec le sentiment d'avoir été détruit dans les attraits les mieux cachés de son âme, Bellamy ce tenait prêt de son nouveau maître. De sa nouvelle vie. Il regardait les derniers enfants monter dans le vaisseau. Ils lui jetèrent un regard pour qu'il les aident. Mais en vain. Sa pensée n'était que vers sa sœur. Personne d'autre. A contre cœur, comme si chaque pas lui pesait, il montait dans la navette. Il essayait de garder convenance. Mais l'intérieur de son être était déchiré par l'idée d'être séparer de sa moitié. Il s'installa non loin des enfants capturés. Les moteurs vibrait, et, d'une fenêtre, il regardait la planète s'éloigner. Sa vie s'éloigner. Sa sœur s'éloigner.
Peut être n'allait t-il plus jamais la revoir. Mais il devait la protéger. Ainsi soit-il.
Quelques années plus tard …
▬ « Seigneur Dark Nox... » S'inclina Bellamy, le genoux à terre, la tête baissé devant le trône qu'occupait son maître. Il était habillé d'une robe sombre, un casque sous son coude. Dans sa ceinture pendait une sabre dont la couleur rougeâtre ne laissait plus aucun doute sur sa véritable nature. Bellamy était devenu le meilleur des élèves. Il avait passé le domaine de l'excellence, et il s’avérait que le seigneur Dark Nox, au lieu d'en faire un piètre soldat comme les autres, avait d'autre projets bien plus abouties pour ses capacités. Bellamy était devenu un Sith. Diablement bien entraîné. Hors paire, maniant le sabre avec fluidité et droiture. La dernière de ses leçons avaient été achevé, et il était devenu un Seigneur. Le seigneur Caedus Ren. Son être avait été lavé de toute existence de la lumière. Il respirait les ténèbres, et plus que jamais la fidélité était au nom du Nouvel Ordre.
« Caedus Ren. Approche toi, mon ancienne apprenti. » Lui ordonna Dark Nox. Bellamy s'approcha, obéissant. Il ne devait pas désobéir à son ancien maître. Il l'avait élevé. Éduqué. Il lui avait donné tout ce qu'il n'avait jamais pu avoir. Il lui était reconnaissant, et sa loyauté demeurait intact et sans faille. Grâce à lui, sa sœur était en sécurité. Et c'était tout ce qui comptait. Il avait aucune idée de sa localisation, et en demeuraient de marbre. Sa vie était ici. Dévoué aux ténèbres, au luxe de l'obscurité qui noyait son âme. « Je sens un déséquilibre dans la force. Tu l'as sentie, toi aussi ? » Lui annonça Dark Nox. Bellamy releva la tête, demeurant toujours à genoux. Oui. Il l'avait sentit. Un trouble. Une perturbation. Tout n'était plus aussi paisible. Il l'a sentait agité. Comme ci quelque chose était venu dans l'optique de contre balancer le poids du coté obscurs. La force était profondément encré dans les veines de Bemy. Il sentait son humeur. Il la sentait à travers la végétations de certaines planètes, mais aussi dans la galaxie. Car elle était partout. Il la sentait absolument partout. Et son agitation était semblable à un cri douloureux dans sa tête. « Trouve là. Trouve le responsable et ramène le moi. » Un ordre. Juste une voix qui ricochait en écho entre les murs de la salle. Bemy baissa de nouveau la tête.
▬ « Bien Mon seigneur. » répondit-il, avant de ce relever, le casque sous la mains, et de lui tourner le dos pour ce diriger dans un couloir du vaisseau, parfaitement bien gardé par des Stormtroopers. Ils s'inclinèrent au passage, alors que la cape sombre de Bellamy flottait dans le vide par le biais de ses mouvements. Il était encadré de soldat, des gardes du corps puérils qui ne lui était d'aucune utilité. La crainte qu'il représentait plongeait le vaisseau dans un silence de plomb à chacun de ses passages. Sa stature était presque noble, droite. Comme on le lui avait appris. Il ce dirigea vers la zone de transport, sur un quai ou les employés s'activaient de leurs cotés. Le seigneur Caedus Ren traversait la zone, les soldats le saluant sur son passage respectueusement. La grande porte était ouverte, donnant vue sur le vide intersidérale de l'espace.
▬« Commandant. Préparer trois vaisseau. Nous partons en excurtion. » Sa voix grave dissuada toute contestation, alors qu'il ce dirigeait vers une navette T-3cde classe Deltas. Il entra suivie de quelque soldat, s'installant dans le coque-pit pour prendre la place de conducteur. Ses doigts percutèrent plusieurs boutons, allumant le vaisseau et le moteur qui vrombissait. Ses mains s'accaparèrent le manche, alors que son co-pilot ce chargeait de vérifier que tout était en ordre et de prendre en charge la conduite secondaire du vaisseau. Caedus Ren tira un levier vers l'arrière, et le vaisseau ce laissa transporter dans les airs. Il augmenta la vitesse et ils plongèrent dans la nuit obscurs de l'espace, guider par la force qui semblait lui tracer un chemin jusqu'à elle.
Rebekah Stormborn
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YOU MAKE ME WANNA DIE
I'LL NEVER BE GOOD ENOUGH
AND EVERYTHING YOU LOVE
WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE
| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
Stretched to the core of galaxies, distorted city grids, by a black hole of vanity blossoms the age of greed. Beyond the laws of density, towers of glass and steel, temples and fragments of memories, drifting away from me. I'm ready to start the conquest of spaces, expanding between you and me. Come with the night the science of fighting the forces of gravity. After the gates of prophecies a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears. Behind the dreams of mastery, love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history.
Le jour se levait sur Canto Bight. Les premières heures après l’aube étaient les seules à peu près sereines dans la ville casino de Cantonica. Un temps suspendu. Les fêtards s’endormaient, les travailleurs n’étaient pas encore réveillés. Hormis quelques irréductibles joueurs de poker et le personnel d’entretien, les rues étaient paisibles. Et ce jusqu’à l’ouverture des maisons de jeu, qui signerait le retour à une effervescence impitoyable. En toute honnêteté, j’aurais eu beaucoup de mal à vivre ici. Oh la cité était certes magnifique, étalant son faste le long de la baie, et une euphorie certaine s’en dégageait avec chaleur. Seulement, un œil averti aurait tôt fait de remarquer que sous cette peau dorée se cachait une chair bien plus sordide. Ces gens richement vêtus, qui sirotaient leurs cocktails hors de prix sur les plus belles terrasses de la capitale n’étaient rien d’autre que des vendeurs d’armes. Ils nourrissaient des conflits dont ils ignoraient volontairement les enjeux pour leur unique profit. Plus ça se tapait sur la tronche dans la galaxie, plus ils se frottaient les mains. Que ce soit au Nouvel Ordre, aux insurgés ou à n’importe quel groupe d'activistes aux idées belliqueuses, ils échangeaient leurs engins de la mort contre des montagnes de dataries. Aucun honneur, aucun scrupule. Et pendant que le monde était mis à feu et à sang par leurs machines, ces marchands de la pire espèce se la coulaient douce autour d’une piscine à bulles. Vous comprendrez donc à quel point je pouvais me sentir écœurée de les côtoyer, ne serait-ce que pour une journée. La guerre et le Nouvel Ordre m’avaient tout pris. Même mes souvenirs. Ce que j’avais vécu avant mes onze ans était comme voilé par un épais brouillard. En me concentrant, je me rappelais vaguement avoir été élevée (ou plutôt exploitée) par une équipe de contrebandiers sur Tatooine. Je me souvenais de la chaleur de l’air, de la sécheresse du sol et de la dureté du soleil. Puis un jour, des vaisseaux du Nouvel Ordre étaient arrivés, et ma vie avait changé. Je m’étais réveillée au milieu de la place du marché, la tête prise dans un terrible étau et le cerveau retourné. Autour de moi, j’avais découvert les corps sans vie des habitants de Mos Eisley. De tous les habitants. Un champ de cadavres, abattus comme des chiens. Cette vision me hantait toujours. En particulier parce que je ne savais pas ce qu’il s’était passé, et pourquoi j’avais été la seule survivante, sans la moindre blessure hormis ce mal de crâne atroce.
Dans un dédale de ruelles sombres, je tombai nez à nez avec un groupe de bookmakers en pleine discussion. Un silence tendu s’abattit. Enfonçant mes mains dans mes poches, je traçai ma route. Ils se contentèrent de me regarder m’éloigner avant de reprendre leur conversation. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que je m’étais arrêtée un peu plus loin, de façon à les entendre sans me faire repérer. Tendant l’oreille, je parvins à saisir quelques bribes de leurs petits secrets. Une navette T-3c Delta tu dis ? … C’est pas des stormtroopers ça. Plutôt un haut gradé. Qu’est-ce qu’il viendrait foutre ici ? Y a pas eu d’histoires pourtant… Alors comme ça un détachement du Nouvel Ordre allait visiter Canto Bight ? Si les informateurs des bookmakers étaient déjà au courant, ça signifiait que les vaisseaux n’allaient pas tarder à atterrir. Je devais me planquer, et en vitesse. Guidée par mon instinct, je filai dans l’ombre des bâtiments. J’espérais sincèrement que Yoda avait une bonne raison de me faire venir ici. Si jamais je finissais en taule pour port d’arme illégal, je lui arracherais les oreilles. M’en fiche que ce soit un esprit. Soudain, mon regard fut attiré par une porte entrebâillée. Elle semblait mener à un sous-sol. Je jetai un coup d’œil aux alentours avant de m’y engouffrer. Par la fourrure d’un ewok mal léché. Devant moi, une véritable fourmilière étalait ses galeries creusées à même la roche. L’architecture semblait à la fois très ancienne et très moderne. Un mélange de deux époques. Je m’avançai dans les boyaux rocailleux. Quelque chose me poussait à mettre un pied devant l’autre. Je sentais que je devais aller dans cette direction. Au-dessus de ma tête, le plafond trembla légèrement. Il y avait du grabuge là-haut. Gauche. Encore gauche. Gau-... non droite. Re-gauche. Stop. Des bruits de pas venaient vers moi. Je me plaquai contre la paroi, allant jusqu’à bloquer ma respiration le temps qu’une équipe de mecs en blouson dépasse le carrefour. J’ignorais où j’étais tombée, mais j’étais quasi certaine que si je me faisais choper, j’allais passer un sale quart d’heure. Voire deux. Donc, jouons-la discretos. Le hic, c’est que mon sixième sens me dictait précisément de foncer à la suite de la troupe qui venait de passer. Oh et puis zut. L’air dégagé, je déambulai dans le couloir jusqu’à atteindre une porte coulissante. Celle-ci s’ouvrit sur une sorte de salle de réunion où régnait une fébrilité intense. Dès que l’on me repéra, les armes furent dégainées. Par réflexe, j’approchai ma main du sabre laser qui pendait à ma ceinture, genoux légèrement fléchis. Premier point positif : ce n’était pas une planque du Nouvel Ordre. J’avais donc une maigre chance de m’en sortir vivante. Second point : il y avait un wookie. J’aimais bien les wookies. C’était bon signe. Eeeh on se calme je viens en paix, fis-je en levant les mains en l’air. L’assemblée échangea quelques regards avant de ranger les flingues. Pfiou. Qui es-tu et que veux-tu ? Une grande dame aux cheveux violets, debout derrière une grande table, me toisait. C’était la question cruciale. Je ne devais pas me louper, au risque de finir aussi trouée qu’une passoire. Je m’appelle Rebekah et je… heu… je passais dans le coin, j’ai vu de la lumière et je suis rentrée… La dame me coupa aussitôt : Si tu n’es pas avec nous, alors tu es contre nous. Les mains toujours au-dessus du crâne, je hochai la tête avec ardeur. Ah bien dans ce cas je suis avec vous, ouais, je viens pour vous rejoindre, voilà c’est ça, vous rejoindre ! Tentons le tout pour le tout. Au point où j’en étais, un mensonge de plus ou mensonge de moins... Miss Aubergine m’observa d’un air sceptique. Sais-tu qui nous sommes ? Je n’en avais fichtrement aucune idée. Évidemment quelle question. Tout le monde vous conn-.. enfin moi je… bref oui. Visiblement ils n’étaient pas censés être connus de la populace, vu le nombre d’orbites qui me fixaient. Première boulette. Madame Violette et ses officiers se concertèrent un instant. J’avais l’impression qu’ils avaient ma vie entre leurs murmures. Pas du tout stressant. Enfin, la patronne (ou du moins celle qui je pensais être la tête du groupe) se retourna vers moi. Tu sais te battre ? Je lui offris mon plus beau sourire fier. Je me débrouille pas mal. J’appréciais moyennement le rictus calculateur qu’elle me rendit. Parfait, tu pars dans la prochaine navette pour Tatooine. Hein ? Je ne m'étais pas attendue à ça. Note à moi-même : ne jamais se vanter. Quoi tout de suite ? Là maintenant ? C’est-à-dire que je suis plus du genre soutien moral voyez, j’ai toujours eu peur de l’engagement… je peux faire des pin's si vous voulez… Non ? Bon pas de pin's. Vous avez tort, ça revient à la mode. Minute papillon. Ah oui je comprenais mieux : j’allais servir de chair à canon. Génial. Néanmoins, ça me laissait une chance d’en réchapper. De plus, je connaissais Tatooine comme ma poche. Tout à coup, un petit robot vint me scanner sous tous les angles. Je ne vous permets pas, on n’a pas élevé les cochons ensembles, petit goujat. De sa voix métallique, il annonça que je n’avais aucun mouchard. Oh tu veux un mouchoir ? Je savais pas que les robots pouvaient être enrhumés… t’as l’huile qui fuit ? Le droïde attarda ses petits doigts métalliques sur mon sabre laser. Il osa demander ce que c’était. Il était vrai que ce genre d’ustensiles était on ne peut plus rare. Ça faisait bien longtemps qu’ils n’étaient plus utilisés. Pssht retire tes boulons de là, c’est… une lampe torche. Pas la peine de crier sur tous les toits que j’étais armée. Miss Purple Rain coupa court à cet interlude : Vous partirez dans l’escadron du commandant Poe Dameron. Je pouffai de rire, une main devant la bouche. Pardon. ‘fin le mec s’appelle Poe et ça choque personne ? Ok. Mon intervention fut vite balayée. Nous avons reçu un message d’Andor, il est arrivé chez Gorga. Gorga ? Comme Gorga le Hutt ? Ah non non non ça ne sentait pas bon du tout cette histoire. Je n’avais pas signé pour ça. D’ailleurs je n’avais pas signé du tout. Le Général Mothma compte sur nous pour cette mission, c’est une opération cruciale. Restez concentrés sur votre objectif. L'avenir de la Résistance dépend de vous. J’haussai un sourcil. D’accord y a un délire que j’ai pas compris, c’est quoi ? La corporation des noms chelou ? Visiblement, l’humour n’était pas une qualité requise pour entrer dans la team. Pas grave, j’aurais au moins essayé. J'avais toutefois retenu un détail non négligeable : j'étais dans les rangs de la légendaire Résistance. Celle qui depuis toujours luttait contre l'oppresseur, quel qu'il soit. Wah ça en jette. Tout le monde se dispersa afin de vaquer à ses responsabilités. Je suivis un petit bonhomme qui m’indiqua où aller pour rejoindre Poe. Bwahaha. Son nom était beaucoup trop drôle. Tu as déjà entendu parler des Chevaliers de la Force ? Je pivotai, me demandant qui me parlait. Un aveugle mince, appuyé sur son bâton posait ses grand yeux blancs sur moi. C’était un peu perturbant. Une secte de fanatiques qui croient dur comme fer aux c*nneries de quelques vieux schnocks sous psychotropes ? Il me reprit : La prophétie.Ouais voilà.. oh t’es un… désolée, tu sais je fais que répéter ce qu’on m’a dit hein, tu m’as pas l’air d’être un taré. En moins de cinq minutes, je me mettais déjà tout le monde à dos. Bien joué Bekah. Ta langue, contrôler tu dois, comme dirait l’autre gnome vert. Je l’ai senti. Il y a plusieurs jours. Et quand tu es entrée dans cette pièce. Un trouble dans la force. Quelque chose a changé. Le règne du côté obscur n’est plus absolu. Ooook l’ami, on va rester sagement assis. J’ai rien dit, t’es un taré. Ça n’arrivait qu’à moi de finir enrôlée par une bande de cinglés. Sentant toujours les pupilles vitreuses de l’homme dans mon dos, je marchai jusqu’à un hangar souterrain où était entreposée une poignée de vaisseaux. On me fit signe de monter dans celui du milieu. Soudain, une alarme stridente retentit. L’ENNEMI EST DANS NOS LOCAUX, ÉVACUEZ LES LIEUX ! Les rebelles se mirent à courir dans tous les sens, récupérant un maximum de matériel avant d’embarquer. Je restai un instant plantée là, perplexe. Ainsi donc j’étais avec les ennemis du Nouvel Ordre (car je supposais à juste titre que c’était de lui qu’il s’agissait). Intéressant.
WIIIIIOUUU WIIIIIOUUU WIIIIIOUUU... L’alarme résonnait dans ma tête. Figée vers les locaux, je n’arrivais à détacher mon regard des galeries. Je savais qu’il fallait que je détale, que je monte dans cette foutue navette. Mais mes chaussures demeuraient fermement ancrées dans le sol. J’attendais. Quoi ? Bonne question. Des bruits de tirs et de luttes gonflaient en volume. L’armée avançait. Elle serait sur nous d’une seconde à l’autre. J’entendais vaguement quelqu’un me crier dans les oreilles. Mais mes tympans étaient comme assourdis. Je ne vivais plus que par mes prunelles, braquée vers ce trou dans la roche dont s’échappaient les derniers insurgés, complètement paniqués. Encore un peu. Juste un peu et j’aurai la réponse. La réponse à toutes mes questions. Cependant, des bras robustes me tirèrent de ma transe et je fus balancée dans un vaisseau, mon fessier percutant brutalement la banquette. Alors que la porte se relevait pour sceller l’habitacle, j’aperçus une silhouette à l’autre bout du hangar. Mes sourcils se froncèrent. Mon épiderme me picotait. Si seulement je pouvais mieux discerner le personnage… Trop tard. La porte se ferma, et le pilote mit les gaz. La vitesse lumière fut enclenchée dès que nous sortîmes à l’air libre. Je secouai la tête afin de me remettre les idées en place. Ce n’était pas le moment de délirer. Salut tête brûlée, t'es de retour parmi nous ? Moi c'est Poe ! Ah. Le fameux Poe (hehe) était aux commandes. J'étais également en compagnie du Wookie (yeah) et de quelques types aux tronches de mercenaires. Nous étions partis pour Tatooine, direction le palais de Gorga le Hutt. Hauts les cœurs.
« Un objet ne peut pas vous rendre bon ou mauvais. Seul la tentation du pouvoir de la connaissance interdite ou même le simple désir de faire du bien peuvent conduire vers ce chemin. Mais seulement toi peux en changer. » (c) crackle bones
Son esprit semblait être détaché de toute l'organisation dans son vaisseau. Si l'un des Stormtroopers avait tenté de lui parler de brefs paroles, il ne l'avait pas écouté. Il était présent. Mais ses yeux étaient rivés dans cette espace vide, ou de nombreuses guerres avaient ceuillis des vaisseaux de la flotte Resistante. Ou pendant des années, tous se massacraient les uns et les autres pour un brin de pouvoir. Le pouvoir qui amasse les esprits fourbes pour les enrôlés du coté obscurs. Dont les esprits faibles, dont les attaches étaient destitués de familles. Les pauvres fou n'ayant plus rien sur quoi se soutenir. La force les guidaient dans une galaxie plutôt éloigné. Le seigneur Caedus était bien surpris de sentir une aussi profonde énergie dans un endroit aussi reculé. La menace devait être grande. Bien trop grande pour qu'il ne puisse la considéré avec plaisanterie. Car là n'était pas son devoir.
« Seigneur Caedus, nous sommes dans les coordonnées de navigation que vous nous avez donnés. Où nous dirigeons nous ? » Une voix robotique bousculait le silence pour le sortir de sa connexion avec la force. Il serra les dents, ainsi que ses jointures pour éviter de massacrer la moitié de son équipage surplombé d'incapable. Ses yeux d'un froid saisissant se plantèrent dans le regard de l'un des subordonnées. La force virevoltait dans son esprit. Elle s'écoulait dans chacune de ses globules sanguines. Il lui était facile de s’harmoniser avec elle. Il ferma les yeux quelque instant. Son esprit parcourait l'espace, s'approchait avec prudence des planètes pour sentir l'effluve la plus forte de la force. La première n'avait que quelque trace. Son esprit s'éloigna d'elle, s'approchant d'une autre planète. La force était présente, mais pas assez stupéfiante pour qu'il en devine le responsable. Il perdit patience, sondant planète en planète. Avant de se rendre compte qu'il n'avait même pas touché les filament de l'une dans elle, pourtant bien importante pour l'empire.
▬ « Canto Bight. » Un son. Un ordre. Une sentence clair dans la voix. Son esprit avait sondé la planète, la force était présente comme jamais. Au cour de son analyse, elle avait bousculé son âme avec une sensation d'étouffement atroce. Le déséquilibre s'était répercuté en écho dans son esprit, tel un électrochoc. Le subalterne joua habilement avec une pognées de boutons, et de manettes. Tous à bords se mouvaient dans une parfaite coordination. Le regard encore plus noir qu'a l'accoutumé, il se dirigea vers l'énorme baies vitrés pour voir la planète s'approcher. Il plaça ses mains derrière son dos, relevant le menton d'un air impérial. Plus ils se rapprochaient, plus il sentait la force le capturer dans ses filets. Filets qu'ils avaient apprit à manier avec aisance et sûreté. Son être entier était imbibé de noirceur et de perversion. Chaque jour ne pouvais se passer sans qu'il capte les effluves du coté obscurs pourrir son être. Le vaisseau se posa sur un sol sec, alors que la population avaient des yeux écarquillés comme des billes.
« Nous sommes arrivés, seigneur. » lâcha une voix terne. Il se déplaça à travers le vaisseau, les Stormtroopers l'encadraient bien qu'ils ne lui servaient pas à grand chose. Si ce n'est qu'a faire perdurer la peur et empiler les cadavres. Cette ville n'était qu'une supercherie qui entravait le pouvoir du Nouvel Ordre. De vulgaire insectes réunies dans des réunions, perverties par l'argent et le trafique. Si ce n'était pas l'une de leurs nombreuses sources de fourniture, le Seigneur Caedus Ren les auraient massacrés jusqu'au dernier. Mais loin de là l'idée de mettre son maître dans un torrent de colère noir. Il attendit que les portes veuillent bien finir de s'ouvrir, et s'avança d'une démarche impitoyable dans les rues. La foule les regardaient passer avec crainte. Son regard interdit se posait de temps à autre sur les maigres orphelins, et sur leurs tutrices qui les serraient jusqu'à blanchir leurs jointures. De quoi remuer un couteau dans la plaie de son passé.
La seconde fut assez longue pour lutter avec un souvenir indésirable. Puis, il se reprit comme le lui avait apprit son haut gradé. La force semblait lui tracer un chemin voulu, comme si l'aimant de se déséquilibre l'attirait profondément. Il marchait en ignorant les vicelards dont les poches étaient remplies de tricheries, de toute manière leurs regards se baissaient en sa présence. Si on lui parlait, alors il faisait la sourde oreille pour ne pas les entendres. Des termites, tous des termites. Des engins de patûres bon pour la casse. Ses pas ce faisaient plus brutale, la source de la force devenait plus proche, plus intense, remuant ses pensées jusqu'à les soulever d'une vague confuse. Il aurait pu traverser toute les ruelles de la ville qu'il ne s'en serait pas aperçu. Finalement, ce fut vers de nombreuses galeries qu'il s'arrêtait. Qu'irait faire le responsable dans de pareils taudis ? Ce fut d'une évidence implacable. Pourquoi diable n'y avait t-il donc pas pensées plus tôt ?
« Seigneur, quels sont vos ordres ? » Demanda un Stormtroopers dans son dos. Sa cape noir d'encre flottait par le biais de l'énergie qui noyait ses tunnels d'eaux tumultueuse. Un profond dégoût l'envahis, comprenant aisément de qui habitait ses tunnels. Il venaient de dénicher les cafards de la pire espèce qui osaient encore se réunir en petit comité dans le but de l'exterminer.
▬ « Donnez l'assaut. Massacrez ses rats de la Résistance jusqu'au dernier. Si vous les laissez s'échapper, vous aurez à faire à moi. » Un tonnerre d'amionsité perçait dans sa voix, jusqu'à glacer l'échine de ses soldats. Ils hochèrent la tête dans un silence religieux, puis s'aventuraient dans le tunnel que Caedus Ren traversait. Il sentait qu'il était proche. Il était là. Pas loin. Il attrapa son sabre laser, dont le bruit familier laissait surgir une couleur pourpre de son arme. Sa main ce leva vers l'avant lorsqu'ils firent face à un rideau de fer qui les séparaient de leurs ennemies. La force vibrait au creux de ses doigts. Il l'aspira pour venir la projeter contre les portes qui explosèrent sous son puissant pouvoir. Une volupté de fumé s'en échappa pour créer un effet de surprise. D'un moulinet du bras, son épée ce plantait dans chaque corps qui ce dressait sur son chemin. D'un nouveau geste, il renvoyait les balles qu'on lui projetait par le biais des armes vers ses assaillants.
Il suivit sans difficulté les dernières traces qui allait enfin le conduire vers le responsable. Avec une haine contrôlé, il déversait sa rage en broyant les machines aux passages, en projetant les corps contre les murs, en broyant les esprits rapprochés du sien. Il entendait de nombreux cris, mais pas assez répercutant pour s'en préoccuper. Il marcha longtemps par ses couloirs étroits, jusqu'à ce qu'ils entendent et sente la source de sa venue lui échapper. Le seigneur Caedus accéléra le pas, il sentait qu'il allait le perdre, et cela le mit dans une profonde rage. Il planta son épée dans cette porte pour ce frayer un chemin. Mais lorsqu'il sentait qu'il arrivait enfin au bout du chemin, qu'il allait pouvoir mettre un visage, un nom sur le responsable, il ne trouva qu'un vaisseau ce dirigeant dans le vide intersidéral, et disparaître dans une vitesse qu'il ne pouvait plus identifier.
Sa colère fut abrupte. Il ce détourna dans un cris impulsif, retourna vers la scène du massacre dans une démarche aussi vif que le goût amer de la défaite qui empoisonnait son cœur. Il attrapa un surivant par le biais de son pouvoir et le projeta au mur. Alors qu'il allait tomber, Le seigneur noir releva la mains. Par les tentacules de la force, il la propulsa jusqu'à sa gorge pour la serrer et le vider de l'air dont il avait besoin. Mais pas assez vite cependant pour qu'il puisse bénéficier d'une mort rapide. On accorde pas aux rats le confort d'une fuite aussi lâche.
▬ « Ou vont les vaisseaux ? » Aboya t-il, serrant de nouveau sa prise. L'homme de couleur sombre continuait de gesticuler comme une vulgaire marionnette.
« Je ...ne... » Commença t-il.
▬ « Parlerais pas. J'ai compris. » tonna t-il. Son esprit s'éloigna pour venir toucher le sien. Il entailla les barrières mentale de l'homme dans la plus désagréable sensation. Il pénétra avec souplesse dans ses pensées, et ce mit à sonder son âme de manière violente qui fit pousser un cris de souffrance à l'intéresser. Il lui prit absolument tout. De ses souvenirs enfantin, lorsqu'il s'amusait à jouer aux soldats, aux souvenirs bien plus intime avec sa femme, qu'il passa aussitôt, sans interêt. Il le voyait recruté au sein de la Résistance, bénéficiait des plus stratégiques des plans de ceux ci, un sourire plaisant au lèvres. Il remontait ainsi le cour du temps de l'homme, dont il ne laissait aucun repit, aucun pause. Une goutte de sueur perlait au front de sa victime, fatigué de cette pression mentale. Il remontait, remontait jusqu'à ...Son esprit s'arrêta net. Figé dans celui du soldat. Un visage en particulier venait de culbuter son âme.
Il serra les dents, impossible … Elle n'avait ...L'identité de Bellamy lui revenait, il la chassait d'un revers de pensée. Il voyait trait pour trait la rousse se tenir dans l'assemblée de la Résistante. Cette désiré, tant aimé sœur, pour qui il avait absolument tout donné, tout fait. Il n'avait plus rien. Rien du tout. Comment pouvait-elle se trouver ici ? Il sentait que le soldat avait perçu son inquiétude. Sa victime se permit même de ricaner. Son regard noir percuta les iris sombre de l'homme. Il lui subtilisa l'info dont il avait besoin, et lui brisa la nuque d'un revers de la main. Il se détourna, la mine sombres et les pensées irrités. Pourquoi était-elle dans les rangées de la Résistance ? En faisait ceci, elle avait probablement ce tuer. Ce qu'il refusait. Conscient que cette sublime plaie ouverte pourrait être découverte par son maître, il entreprit de rejeter ce qu'il avait vue.
Ce n'était pas elle, cela ne se pouvait pas. Peu être lui ressemblait-elle, parce que Bellamy ne l'avait pas revue depuis son enfance. Mais ca ne pouvait être elle. Il délaissa Bellamy pour redevenir Caedus Ren. Il ignora royalement un Stormtroopers qui était venu le réquisitionner pour demande. La seule réponse que pu lui offrir le seigneur, c'était qu'ils partaient. Point. Il entra dans les entrailles de son vaisseaux suivit de son armée de soldat, avant de s'arrêter net. Il se tourna pour regarder les rangés de tâches blanches à ses ordres. Il chercha de ses yeux une tête qu'il connaissait bien, jusqu'à débusquer le commandant de cette troupe. Son esprit était sous une pluie de cendre bouillonnante. Son geste fut sec. La force brisa la colonne vertébrale de l'homme qui s'écroula à terre, la mort ayant vidé son âme.
▬ « Félicitation, vous êtes devenu commandant. » déclara le seigneur à l'un des Stormtroopers qui l'encadrait. Ils remonta dans son vaisseau, pour donner les nouvelles coordonnées. Il n'était pas enthousiaste à l'idée de revenir sur Tatooine, l'essence même de son enfance. Là ou tout avait commencé. Cela le plongeait davantage dans sa colère sombre. Elle serrait davantage sa gorge. Le vaisseau fut gober avec gourmandise par la vitesse lumière. Sondant la galaxie à la recherche du vaisseau. Il aperçu Tatooine, ordonnant au général d'augmenter les moteurs pour aller plus vite. Leurs vaisseau fonçait à une allure rapide, jusqu'à ce qu'il puisse apercevoir celui qui lui avait échappé. Il sentait les traces de la force revenir aussitôt le saisir.
« Seigneur ? »
▬ « Quand vous êtes suffisamment prêt, je veux que vous abattez ce vaisseau. » un nouvel ordre emplit d'autorité. L'homme hocha la tête. Le vaisseau plongea dans la toile de Tatooine. Ils se rapprochaient dangereusement de celui qui semblait le fuir avec ardeur. Bientôt, il put apercevoir la féraille filer à toute vitesse, mais pas assez pour lui échapper. Les tires s'échappèrent de son vaisseau pour venir se répercuter contre son ennemie. Une pluie de laser illuminait le ciel alors que le sol leurs laissaient vue sur un village. Le seigneur cria d'une voix chargé d’électricité, et un nouveau tire atteint sa cible. Le vaisseau perdit en altitude, des flammes s'échappait du moteur et il perdait en altitude. Un sourire satisfait lui fit retrousser les lèvres.
« Feu ! »
▬ « Non ! Laissez les s'écraser, et localisé l'épave. » reprit le seigneur. Leur vaisseau suivait de prêt celui qui plongeait dans le sol. A la surprise de celui ci, le vaisseau ce réceptionna sur le sol comme par ….Magie. Le déséquilibre dans la force la voix de son maître lui perçait les tympans. Le seigneur ordonna que le vaisseau se pose, et sortit son sabre laser. Il allait débusquer le responsable et le ramener. Tel était son devoir. Et réparé le tissu de se déséquilibre. Il sortit avec hâte du vaisseau, avant de s'arrêter. « Massacrez les tous, jusqu'au dernier. Je ne veux pas de survivant ! » rugit -il en montrant le village dans lequel ils étaient du doigt. Les gens ce mirent à crier, alors que les tirs et que le massacre avait commencé. Le retour sur Tatooine lui mettait les nerfs à vif. Et il savait que ses scélérats de Résistant défendrait les villageois et ne pourrait fuir face à un telle déchéance.
Exactement se dont il avait besoin. Alors que le combat faisait rage autour de lui et qu'il se rapprocha de la carcasse du vaisseau, il sentait nettement chaque fibre de la force devenir de plus en plus imposante dans l'air.
Il était là. Pas loin. Et il allait le trouver.
Rebekah Stormborn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Cintia Dicker.
YOU MAKE ME WANNA DIE
I'LL NEVER BE GOOD ENOUGH
AND EVERYTHING YOU LOVE
WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE
| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
Stretched to the core of galaxies, distorted city grids, by a black hole of vanity blossoms the age of greed. Beyond the laws of density, towers of glass and steel, temples and fragments of memories, drifting away from me. I'm ready to start the conquest of spaces, expanding between you and me. Come with the night the science of fighting the forces of gravity. After the gates of prophecies a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears. Behind the dreams of mastery, love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history.
Sous mes pieds, Tatooine étendait ses vastes déserts arides. Ma planète natale n’avait pas changé. Toujours ce même sable, toujours ces mêmes soleils ardents. De la poussière à perte de vue. Cette vision familière à travers la vitre épaisse du cockpit me rendait nostalgique. Depuis combien d’années n’étais-je pas revenue fouler le sol de mon enfance ? Le regard perdu dans le vague, je me replongeais dans de vieux souvenirs. Je revenais vingt ans en arrière, lorsque je me m’étais réveillée au beau milieu d’un champ de cadavres, la poche lourde d’un bijou précieux. C’était ce fameux bijou qui m’avait certainement sauvé la mise à l’époque. Un voyageur qui passait par Mos Eisley avait accepté de m’emmener jusqu’à Mos Espa en échange de quelques joyaux. Bien trop heureuse de quitter la scène de carnage, la tête endolorie, je n’avais pas essayé de négocier. Les jours qui avaient suivi, j’avais repris mon quotidien de voleuse, pour survivre. Et la vie avait suivi son cours, l’air de rien. Puis une rencontre des plus inattendues avait fait basculer mon destin. Je me rappelais de la trouille phénoménale que m’avait collée l’esprit qui était devenu mon mentor. Le grand (enfin façon de parler) maître Yoda m’était apparu. En personne. Pas en chair et en os, mais presque. Mon jeune âge m’avait permis de ne pas trop me poser de questions sur ma santé mentale lorsque j’avais commencé à papoter avec le fantôme du bonhomme vert. J’avais été estomaquée d’apprendre que l’ordre Jedi avait réellement existé. Les jumeaux Skywalker, Obi-Wan Kenobi… tous ces noms illustres n’étaient donc pas que des mythes. Dark Vador aussi ? avais-je demandé alors, les pupilles brillantes d’émerveillement. Je me souvenais encore de la réponse de Yoda : Oui. De Mos Espa Dark Vador vient. Mais ici il n’est pas né. Je vous rassure, aujourd’hui encore je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’il baragouinait. Sacré monsieur cornichon. Ainsi avait débuté mon entraînement, qui devait durer dix ans. A ce moment-là, je n’avais pas cherché à savoir quel en était le but. Les Chevaliers Jedi n’étaient plus, et ce depuis trop longtemps pour qu’il soit sensé de les faire revenir. Les choses s’étaient faites assez naturellement. Après tout, je n’avais eu rien de mieux à faire que suivre les enseignements du maître. Je n’avais aucun autre projet, aucun objectif hormis subsister. Puis, demandez à un gosse s’il veut apprendre à manier un sabre laser, et vous êtes sûrs qu’il vous suivra jusqu’au bout du monde. Un sabre laser les gars. Un p*tain de sabre laser.
On est suivi ! La voix alarmée d’un copilote me tira des mes rêveries. Je jetai un rapide coup d’œil à l’écran du tableau de bord, par dessus le fauteuil de Dameron, pour voir à quoi ressemblait la menace. Ah. Le Nouvel Ordre. Ce qu’ils pouvaient être butés ceux-là. De vrais chiens enragés qui ne lâchaient jamais leur os. Aussi tenaces qu’un vieux chewing-gum collé à la semelle. Le vaisseau ennemi se rapprochait dangereusement et, malgré les prouesses techniques de Poe en pilotage – je crus voir le moment où le Wookie allait déverser son petit-déj’ sur le plancher –, nous fûmes vite dans une situation périlleuse. Notre bolide n’était plus de la première jeunesse, et il fatiguait vite. Toussant et crachotant, il perdait en rapidité. Je veux pas vous presser hein, mais si vous voulez pas vous faire tirer comme des lapins, il serait peut-être temps d’abandonner le navire, non ? Tout l’équipage tourna le même regard ahuri dans ma direction. Quoi ? Qu’est-ce que j’avais dit ? T’es complètement cinglée ma pauvre fille, s’exclama le copilote. Pas la peine d’être malpoli, troufion.Quitte à choisir entre une mort certaine et une mort probable, je préfère faire confiance aux statistiques. Gnagnagna. C’est bon il avait fini ? Dans un haussement d’épaules, je me tournai vers la porte blindée. Comme vous voulez. Sans crier gare, j’appuyai sur le bouton actionnant la porte coulissante sur le flanc de cette boîte de conserve. Une alarme retentit et l’autre gueulard ne tarda pas à ramener sa fraise : MAIS QU’EST-CE QUI TOURNE PAS ROND CHEZ TOI ?! REFERME CETTE PORTE ! Ça lui arrivait de ne pas être tendu comme un string ? Cool Raoul. Je n’étais pas d’humeur à obéir aux ordres. En fait, je ne l’étais jamais. Tandis que j’avisais le vide vertigineux en contrebas, une main m’agrippa le bras. C’était Poe. Celui-ci me regardait avec un mélange de curiosité et de perplexité. Tu vas quand même pas sauter ? Comment tu comptes faire pour pas t’écraser en bouillie à l’arrivée ? J’esquissai un sourire mutin qui rehaussa mes taches de rousseur. Suffit de faire confiance… à la Force ! Et je me jetai hors du vaisseau, entraînant Dameron dans ma chute. L’air me fouettait de toutes parts. En étoile, face vers la terre, je me laissais tomber. Le commandant paraissait bien moins à l’aise que moi : cramponné à mon bras, il était bloqué en boucle sur un ohmerdeohmerdeohmerde incessant. Les roches de la vallée desséchée se rapprochaient à vive allure. Impact de trois… deux… un… Au moment où nous aurions dû percuter le sable et finir en crêpes extra-plates, notre vitesse fut soudainement ralentie jusqu’à nous arrêter complètement à quelques centimètres du sol. En un petit coup de rein, je basculai de façon à arriver sur mes pieds. Mon camarade de haute voltige eut de moins bons réflexes et se mangea allègrement la poussière. Qu’est-ce que… comment… on… tu… waouh. balbutia ce dernier tout en crachant les grains de sable qui s’étaient infiltrés dans sa bouche. La Force mon gars, la Force. Le rebelle me regardait avec de gros yeux comme si je venais de faire sortir un lapin d’un chapeau. Pourtant, il n’y avait rien de plus simple que de condenser l’air à un endroit pour un atterrissage en douceur. Il fallait l’avouer, la Force était sacrément pratique. A l’abri cachés derrière les rochers escarpés, nous pouvions observer sans crainte la course poursuite. Ils vont se crasher. Bordel ils vont se crasher. Un soupir m’échappa. Ce que tu peux être pessimiste Popo ! Te fais pas de bile va. Bon. Retenir deux corps humains ou un vaisseau, ce n’était pas exactement la même paire de manche. Ça va le faire. Easy. J’essayai d’oublier que dans cet engin se trouvait un type des plus désagréables qui méritait largement de terminer en confettis. Pense au Wookie pense au Wookie. Une goutte de sueur perla sur mon front sous la concentration extrême. Je soufflai de soulagement en constatant que la navette se posait sans dégâts. Je suis trop forte. Cependant, je n’avais pas le loisir d’admirer ma prouesse : nous avions du pain sur la planche. Après nous être enfoncés dans la vallée caillouteuse, Poe dénicha un passage secret menant à l’antre de Gorga le Hutt. Décidément, la Résistance aimait bien les souterrains. Nous traversâmes les galeries le plus vite possible. Le temps pressait. Nos ennemis ne devait pas être très loin. Wow il est… énorme. Je n’avais jamais vu de Hutt de ma vie. C’était assez impressionnant comme bestiole. Un tas gras et visqueux, avec deux petits yeux vicelards. On a déjà vu plus sexy. Le repère de Gorga était peuplé de vauriens en tout genre. Nous nous frayâmes un passage à travers la foule hétéroclite afin de rejoindre un type que Dameron semblait reconnaître. Je te présente Cassian Andor, la fine lame de nos informateurs. Mouais, vu le charisme d’huître qu’il se trimballait, pas étonnant qu’il passe inaperçu. Cassian, voici tête brûlée. Ok donc tête brûlée était mon surnom. J’aurais préféré un pseudo plus classe, de la trempe d’Oeil de Faucon, mais je m’en contenterais. Alors ! Ça vient oui ou non ? La voix de Gorga tonna dans la salle. Poe s’avança vers le gros mollusque et sortit d’une poche interne de sa combinaison orange – qui lui allait plutôt bien n’empêche – un joyau étincelant. Avide, Gorga s’en empara aussitôt pour en vérifier l’authenticité. Merveilleux… Bon, vous avez mérité votre petit joujou. Des créatures dont je ne connaissais pas l’origine apportèrent une boîte pas plus grosse qu’un bol. J’étais restée sagement dans mon coin pendant tout l’entretien. Mais ça ne m’empêchait pas de pester intérieurement. Tout ce tintouin pour ça ? Cette boîte avait intérêt à contenir un truc de dingue. Figurez-vous que c’était précisément le cas. Alors que nous embarquions dans le vaisseau d’Andor, celui-ci nous expliqua toute l’affaire. Ce qui se trouve à l’intérieur a la même technologie que l’Étoile de la Mort. C’est un modèle réduit, capable de pulvériser une flotte entière. Ma mâchoire se décrocha sous le choc. Impressionnant. Ils ne rigolaient pas dans la Résistance. Et donc vous comptez dézinguer l’armada du Nouvel Ordre avec ça ? Eh beh. En parlant du loup, le bruit des navettes qui nous traquaient nous fit nous hâter. Pas le temps de papoter.
Mes deux compères et moi-même avions quitté Tatooine pour rejoindre un vaisseau amiral de l’armée rebelle, caché dans la Bordure Extérieure. Le plan était simple, du moins sur le papier : pendant qu’une équipe partirait bombarder la flotte de Nox avec notre bombe de la mort qui tue, notre trio irait quant à lui en mission d’infiltration dans le vaisseau du seigneur noir des Siths. Nous devions déclencher le système d’autodestruction quand le gros des troupes ennemies serait occupé par l’attaque frontale. Une diversion fabuleuse. Néanmoins, quelque chose me disait que rien ne se passerait comme prévu. Et le souvenir de cette silhouette ne cessait de hanter mes pensées. Inconsciemment, je m'étais laissée embarquée dans cette histoire dans l'espoir de trouver à qui elle appartenait.
« Un objet ne peut pas vous rendre bon ou mauvais. Seul la tentation du pouvoir de la connaissance interdite ou même le simple désir de faire du bien peuvent conduire vers ce chemin. Mais seulement toi peux en changer. » (c) crackle bones
Son regard c'était arrêté sur le vaisseau. Il n'avait pas une égratinure. Il s'était posé à la perfection sur le sol sablonneux. Le co-pilot semblant comme inconscient, sur son siège. La combinaison typique des rebelles l'habillait d'un orange criard. Le seigneur d'un mouvement de la main, sentit la force s'échapper de ses doigts pour venir soulever la porte du vaisseau. L'effort ne lui coûtait pas grand chose. C'était comme soulever un caillou à l'aide d'une main. L'homme commençait à s'agiter dans son sommeil, et ses yeux papillonnèrent de surprise lorsque sa ceinture glissait pour l'en délivrer. Caedus Ren ne faisait rien par bonté d'âme. Il ne faisait pas ça dans un geste purement salvateur. Il commençait à sentir une forme d'irritation naître dans son esprit. Une feu qui prenait doucement naissance, et qui apprenait à faire naître des flammes impétueuse. L'homme se mit à s'agiter lorsque ses pieds ne touchèrent plus le sol. Tel un oiseau de proie, le seigneur Caedus restait de marbre. Ses traits revêtis d'un mur de glace. Une lueur glacés inquiétante dansait dans son regard.
« Je ne dirais rien ! » s'écria le soldat. Dans les doigts du seigneur reposait la flamme qui retenait ce soldat à la vie. Plus le polisson se débattait, plus ses doigts se recroquevillais pour lui voler l'air. Créant un bouclier dans sa gorge, contre lequel son souffle se bloquait. L'homme approchait lentement, lévitant sur le sol. Ses doigts tenant sa gorge en s'accrochant au moindre souffle de vie. Ses yeux injectés de sangs, écarquillés par la peur firent naquirent un sourire odieux au seigneur noir. Il n'avait pas à demander quoi que ce soit. Il prenait, dépouillait, se nourrissait des informations retenues dans leurs esprits étroits. Il le sentait. Son cœur, battre d'un mouvement plus lent, plus maladroit. Les yeux Caedus Ren transpercèrent le bouclier mentale de l'homme. Il remontait le cour de sa vie, volant bien à autrui. Son esprit révisait ses souvenirs, ses sensations, ses peurs, des peurs justifiés, comme d'autres complètement insolites. Lorsqu'il approfondit un peu plus, il eut la choc de découvrir une chose qui vint le figer sur place. Sa main se baissa comme un automatisme, son esprit fut pris en otage par un visage que même l'astre solaire pourrait jalouser.
Sa sœur.
Elle était envie. Comme elle était magnifique. Sa chevelure rousse n'était qu'une tornade de flammes. Son visage était modelés dans la malice, cette malice habituelle qui le faisait rire. Son regard d'un bleu transperçant semblait pénétrer le sien. Une douleur insupportable s'installa dans sa poitrine.
Une douleur qu'il avait renié. Qu'il avait enfouie, cachés, extirpés des désirs et de la perversation sur seigneur Nox. Il avait l'impression qu'on était en train de réouvrire une plaie dans sa poitrine. L'homme reprenait sa respiration, agonisant dans le sable, agrippant les grains, comme si chacun d'eux possédait une force vitale.
Mais déjà le seigneur Caedus recevait la douloureuse visite de Bellamy. Qu'était-ce ? Ce prénom oublié. Ce prénom qui n'était que l'ancien lui. Personne d'autre. Sa sœur était dans la rébellion. Le coup fut colossale à encaisser. Ses pieds étaient cramponné au sol. Il devait se reprendre. Il n'y avait pas de place pour la lumière dans ce bas monde. La magma de sa colère pénétrèrent son esprit avec plus de violence qu'il ne l'aurait imaginer. De ses lèvres, un crie de fureur explosa dans l'air. Une onde de choc secoua le désert. Elle soulevait le sable, prirent la vie du malheureux qui se mouvait pas terre comme une chose piteuse. Les vitres du vaisseaux furent balayer, projetant des bouts de verres ci et là.
« Trouve là. » Une voix. Une voix qui perçait ses tympans, qui mettait ses nerfs à vif et qui lui faisait ressentir une profonde douleur au fond de lui. Il se tenait la tête dans un gémissement plaintif. Le seigneur Nox perçait ses défenses et pénétrait son esprit avec une brutalité sauvage. « Trouve là, mon jeune apprentie. Et ramène là moi. Montre moi ce que tu vaux. » La voix était langoureuse, il agonisait, jusqu'à ce qu'elle se retire. Il s'était sentit comme crispés, comme ci elle lui volait chaque souffle de vie. Il se relâcha dans un râle, aspirant des goulées d'airs alors qu'il ne se souvenait pas avoir retenu sa respiration.
Sa sœur était un Jedi. Elle émanait d'une force qu'il lui était difficile à ignorer. Il devait la ramener au Seigneur Nox.
Son visage devint encore plus sombre. Ses doigts pianotaient sur son arme comme une évidence. Il avait envie de tout détruire. De libérer sa colère, d'abattre une vague dévastatrice et de se défouler sur la moindre chose contrariante. Mais avant, il se devait de rendre visite à Gorga le Hutt. Si cette limace géante était une épine dans le pieds du Nouvel Ordre, elle semblait posséder des informations bien plus redoutable qu'il ne l'aurait pensée. D'un claquement de doigts, des troopers l'encerclèrent. Il se dirigeait dans les étroites galeries. Chaque foulée manifestait sa colère. Derrière lui, l'un de ses fidèles généraux suivait ses traces, et de signes revêches, commandait sa troupe. Une bruissement de radio fit grésiller l'un des Stormtroopers. Bientôt, une foule danse bloquait le passage. Lorsque leurs regards parvenaient vers eux, ils se retirèrent pour laisser un large passage vers une chose grosse, gluante, dégoûtante, avec un aspect tellement écœurant que le seigneur se demandait pourquoi cette chose était encore en vie. Les yeux du seigneur s'attardèrent vers les esclaves attachés, avant de reprendre convenance pour observer cette immense bouche s'empiffrer de choses toutes aussi répugnantes les unes que que les autres. Puis, il déclara d'une voix caverneuses des paroles étrangères, retranscris par un traducteur humain.
« Notre Seigneur Hutt veut savoir ce que le Nouvel Ordre vient faire dans son antre, et de quel droit ose t-ils interrompre les affaires. » Sa voix n'était pas très clairs, maladroite, comme ci il craignait qu'à la moindre tromperie, on l’exécute sans considération. Caedus Ren esquissait un sourire mauvais. Il était presque amusé que cette grosse tapisserie de gras puisse prendre la parole de manière aussi hautaine avec lui. Il sentait le danger, la peur qui s'échappait de chaque vie dans cette pièce. Et celui de la grosse crevette était tel, qu'une moquerie cinglante menaçait de dépasser la barrière de ses lèvres.
▬ « Transmettez au seigneur Hutt que temps que le Nouvel Ordre sera debout, toute affaires le concernant seront les notres. » répondit Caedus Ren d'une voix claquant dans l'air. L'entourage semblait retenir son souffle. Personne n'osait bouger, et les yeux globuleux de la chenille clignotèrent lorsqu'il reçu la réponse cinglante du seigneur Ren. La nouvelle vague de mots étranger fusèrent dans la pièce, et le traducteur avala difficilement sa salive, se tournant face à eux. Caedus percevait son cœur battre de manière rapide dans sa poitrine. Il se demandait combien de temps encore pouvait-il tenir sans exploser.
« Le seigneur Hutt aimerait savoir la raison de votre présence. » Un sourire cruel se dessinait sur les lèvres de Caedus Ren, la peur qu'il évoquait nourrissait ce flot de fierté en lui. Il releva le menton en considérant de manière hautaine la créature.
▬ « Un petit groupe rebelle est venue par ici, il y'a surement une heure. J'aimerais connaître les raisons de votre échange. Si vous refusez de coopérer, sois je vous fais arrêter, soit je vous extermine jusqu'au dernier. » La menace fit l'effet d'une explosion de silence. Les peurs devinrent plus imposante. Caedus observait l'assemblée, quiconque oserait se mettre en travers de son chemin. « Et si tu refuses de livrer les informations, je les prendrais de force. » Après tout, il en avait le pouvoir. Gorga semblait agité, Caedus aurait presque aperçu une grosse goutte de sueur perler de son odieux front pour se réfugier dans la cascade de graisse. La tension était électrique, palpable. Il avait l'avantage. Sa voix raisonna dans l'air, et le traducteur se tourna vers Caedus.
« Le Seigneur Hutt leurs a vendu une arme. » Ce qui était amusant, c'est que la traducteur lui même savait que les choses ne resteraient pas impunies, quelque soit l'objet vendu. Et encore plus si il s'agissait d'une arme. Les yeux de Caedus se tournèrent vers Gorga. Malgré la situation qui commençait à faire naître un conflit inévitable, il restait digne. Une arme, ainsi donc ? Les traits du seigneur noir se plissèrent.
▬ « Quel arme ? » aboya t-il. Et comme pour répondre à sa question, un grésillement émanant d'un troopers chassait le silence religieux qui s'était abattu. Une voix indiquait une flotte de l'empire attaqué, et des intrus dans le vaisseau mère. Ils avaient commencés. Ainsi donc, la guerre était officiellement déclaré. Douce et savoureuse guerre, là ou était sa place. Le seigneur Caedus tourna les talons pour se diriger vers le fond du tunnel. La sortie. Dans son dos, seul sa voix raisonna, dernière directives, et sentence implacable. « Tuez les tous. Sauf la montagne de graisse, saisissez le. »
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Ses mains furent serrés la manette, alors que son vaisseau pourfendait l'air en défiant les étoiles. Il filait à vive allure, alors que les traces de la force semer par sa ..soeur devenaient de plus en plus imposant. Jamais encore Caedus Ren n'avait subi un tel combat que vers en lui même. Ce petit arrogant de Bellamy ne cessait d'essayer de revenir en lui. Mais il se refusait à la lumière. Seul le coté obscurs savait lui montrer la voix de ses actions, la vision et la clairvoyance pour le guider. Il convertirait sa sœur. Si il le fallait. Si il le fallait … Le vaisseau mère se faisait de plus en plus imposant, et lorsque Caedus repérait un petit vaisseau de la trempe de la rébellion, ses doigts s'échouèrent sur la commande qui fit feu instantanément. Le vaisseau explosa en milles morceaux et termina sa course dans les abysses de la voix lactée. Il échangea quelques paroles avec la personne qui se chargeait de faire entrer les vaisseaux dans l'antre du Croiseur. Il entra dans son immense ventre et se posa sur le sol.
« Seigneur ... »
▬ « Je veux des troopers en formations, et qu'ils fouillent le vaisseau. Sonnez l'alerte. » Le coupa sèchement Caedus Ren en se dirigeant vers un immense couloir et en coupant le passage de l'homme qui essayait de l'interpeller. Il sentait derrière lui des pas le suivre avec raisonnance. Des masques blancs, armes contre leurs poitrines formait un groupe obéissant et prêt aux représailles. La force était de plus en plus puissante. Il la sentait, il se rapprochait. Plus que quelques pas ..Encore quelques pas et il la trouverait. Il la retrouverait. Son cœur frappait sa poitrine, il tentait de ralentir son rythme cardiaque. La lumière l'attaquait vivement dans son esprit, forte, Bellamy résistait. Mais il refermait se trou béant, car il était ce qu'il était devenu. Et rien ne changerait jamais ça. Il vit des silhouettes courir, et d'un mouvement il indiquait aux troopers de les suivre. Il s'arrêta au milieu du couloir, seul. Un bruit familier dans son dos lui indiquait la présence d'autrui. Enfin, ils se retrouvèrent. Il ne bougea pas quelque instant, écoutant sa douce voix adulte raisonner dans l'air.
▬ « Tu m'as donné du file à retordre. Je dois te reconnaître cette qualité. » Sa voix perçait le silence, alors que doucement, il fit face à son arme pointé dans sa direction. La voir en vrai était encore plus difficile que par la vision d'un simple co pilote. Elle n'avait pas changés. Toujours cette même sournoiserie dans les yeux, cet air chafouin qui la caractérisait tant ...Et maintenant voilà qu'elle tenait une arme en tant que chevalier. Cette image lui broyait le cœur. Il s'était sacrifier pour qu'elle soit en sécurité. Et maintenant, voilà qu'outre par ses yeux, elle était devenu la personnalité la plus précieuse de la galaxie. Il dégaina son arme, d'un rouge vif. Bellamy s'agitait plus que jamais. Leurs armes finirent par se croiser, dans un grondement de la part des deux cotés, dansant sur le sol dans leurs mouvements académique, apprit par leurs maîtres respectifs chacun de leurs cotés. Elle était douée. Il devait lui reconnaître ça. Il para quelque coups, et profita que leurs armes s'entrechoque pour que son pieds viennent culbuter son ventre.
Il la ramènera au seigneur Nox. C'était ce qu'il devait faire. Il demeurait plus puissant qu'elle. Mais ..Est-ce qu'il voulait vraiment lui faire du mal ? Qu'allait-il faire, si elle ne rejoignait pas le coté obscurs ? Son esprit était prit dans une tornade de question qui lui soulevait le cœur et lui crevait à petit feu.