« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un café serrés entre ses jointures, il parcourait d'une démarche nonchalante le Comic Burger. L'heure était bien matinale. Seule une couleur violacée levait le voile sombre du ciel, dont les empreintes de la nuit dominait encore l'atmosphère. Les voitures ce faisaient rare, comme si elles n'osaient pas pénétrer sur la route longue et hasardeuse de Storybrooke. D'un geste automatique, sa main se plaqua sur le mecanisme qui lui permettait de relever ses empreintes. Le bruit sonore fut particulièrement violent pour ses oreilles lupines. Il serra la mâchoire, une ombre voilait son visage, provoqué par la gavroche vissée sur sa tête. La porte émit un clic! caractéristique, et Priam entra dans l'énorme laboratoire. Il descendit les escaliers, dont la vue lui laissait une vision d'ensemble sur les ordinateurs, les costumes fraichements retravaillés en sécurités dans les vitrines et ...Dyson avachie, la tête dans ses bras, dormant d'un sommeil profond.
Il marcha à pas feutré, il se pencha au dessus de lui pour aviser l'ordinateur avec curiosité. Qu'avait-il bien pu déniché pour que des panneaux d'alertes clignotes sur l'écran de manière régulière ? Priam posa le café au coté de l'adolescent endormi, lui laissant encore quelque secondes de répit. Après tout, cela faisait plusieurs jours qu'ils cherchaient hardemment comment rejoindre la terre -2. Ses doigts pianotèrent sur le clavier avec aisance, connaissant chaque touche. Le panneau qui clignotait s'effaça pour lui abattre le crâne de code dont il ignorait l'existence jusqu'à partir de maintenant. Il sentit remuer à coté de lui, mais son attention était d'autant plus reporté sur l'ordinateur. Il semblerait que ses durs heures, des durs jours de labeurs aient été … utile. Priam continua de pianoter, ses traits se froncèrent lorsqu'il réfléchissait, la manœuvre était difficile et périeuse, mais quelque chose lui disait qu'il était au bout du chemin. Que ses doigts allaient attrapés de justesse se qu'ls cherchaient depuis des jours.
▬ « Je prend le relai. » déclara Priam lorsqu'il entendit Dyson émettre un filets de mots peu compréhensible. Heureusement pour lui, son audition était bien plus pointu que celle d'un humain ordinaire. Puis que de toute façon, il n'était pas un humain. Il était un loup. L'enveloppe charnel dans lequel il habitait lui permettait uniquement de se fondre dans la masse. Rien de plus. Prima désigna le café du doigts, continuant de pianoter, cliquant sur ses dossiers qu'il assemblaient, puis sur des codes qui lui permettait d'accéder à des informations capital. Au bout d'une petite heure, absorber par son travail, une sonnerie retentit. Il fut tirés de sa concentration comme un enfant qu'on arrachait à une mère. Une déconcentration fulgurante et violente, un retour à la réalité brutal. Il appliaqua les lunettes sur son nez. Cela ne lui servait pas à grand chose, mais sa vue de loup etant plus appuyé que la moyenne, fixer un ecran lui donnait facilement mal à la tête.
▬ « Je pense connaître la cause de la sonnerie. » affirma t-il. Un sombre sourire relevait ses lèvres, de manière assez discrête pour que Dyson ne puisse que le suspecter, rien de plus. Il avait trouvé. Il avait passé de nombreux jours là dessus. A étudier de quel manière Killer Frost leurs avait échappé. A élucider l'air, les molécules, la physique quantique. Mais il avait trouvé. Il se tourna vers Dyson, dont les cernes lui donnait un visage sombre et peu bienveillant. Les humains étaient facilement amochés lorsqu'ils souffraient d'un quelconque soucis de santé. Il lâcha une grimace sous cette tignasse ébouriffé de l'adolescent, sous ses yeux encore ensommeillé et peu alerte, et sous ces vêtements négligeable. Mais il ne fit aucun commentaire. Beaucoup de choses avaient épuisés son ami durant ses derniers jours, mois. Que ce soit de son histoire particulière que Priam avait apprit à connaître, à ca nouvelle activité confié avec soin par les dieux.
De quoi paraître négligeable, mais avec une excuse admirable.
▬ « Si mon doigts percute cette touche, nous seront transvasés sur terre-2. » expliqua t-il en désignant la dite touche. Priam haussa les sourcils, inclinait la tête en attendant une réponse positive de Dyson. Si il déployait une sensation de méfiance, et à juste titre selon Priam, il n'en parut pas moins optimiste et enthousiaste. Il appuya sur la touche en devançant le loup, qui n'eut pas le temps de protester. Une lumière aveuglante lui agressait les rétines au point qu'il du en fermer les yeux. Il se sentait aspirer d'une manière désagréable, comme si son corps entier ne lui répondait plus, attirer par un aimant invisible. Une sensation de nausé le prenait, ainsi qu'un profond mal de crâne qui tembourinait à ses tempes. Puis un voile noir obscurcis sa vision, et ce fut le noir complet. Plusieurs sensations affutaient dans son corps, mais bien plus grande fut la confusion qui régnait en maitresse sur le domaine de son psychisme. Il lâcha un grognement inhumain, vibrant dans ses entrailles comme une lamentation. L'air étouffants, brûlant. Il ce sentait agressés par l'atmosphère soudainement plus âcre, comme dans un four géant.
Il consentait à ouvrir les yeux, et ce fut un soleil particulièrement agressif qui lui ceuillit les iris. Il ferma abruptement les paupières, une douleur se disperçait dans son regard, ses yeux étant trop clairs pour subir une lumiosité aussi forte d'un coup. Il mit un peu de temps avant de s'y habituer. Allongé sur le dos, il sentait que le sol était emprunt de bosse et sembable à un matelas de ...sable ? Ses doigts se refermèrent sur une poigné lorsqu'il se releva difficilement sur l'arrière trains. Il laissa les grains s'écouler de ses doigts pour venir rejoindre le sol en toute hâte. Un désert. Un étendu de sable qui s'étalait jusqu'à l'horizon, seul quelque touffes d'herbes sèches se battaient en duel. Les dunes ressemblaient à des pyramides au loin. Il lâcha une grimace, la chaleur lui collait la peau, lui brûlait chaque parcelle, et il sentait ses vêtements être de trop. Il avait chaud. Beaucoup trop chaud. Sa vision était agité par des mouvements de vague lorsqu'il regardait au loin. Le soleil lui laissa croire aisément qu'il y avait de l'eau.
Mais il n'était pas dupe. Il tourna le regard en remarquant que Dyson était allongé à ses cotés, et semblait reprendre ses esprits. Quels idée stupide ! N'aurait-ils pas du réfléchir avant de prendre une tel décision ? Il voulait attendre et lui proposer de faire une excursion avec les membres de la Magic League. Au lieu de ca, ils venaient d'être balancé en plein désert et sans vivre. Une situation difficilement acceptable. Les humains, ils réfléchissaient jamais et fonçait droit dans les pièges qu'on leurs tendaient. Il lâcha un profond soupire et entreprit de rester calme. Calculant dans son esprit le nombre de jour que pouvait passer un humain sans boire. Mais comme la chaleur les étreignait comme un feu de joie, ils n'en avait que pour une journée. Tout au plus. Et ce n'est pas en marchand qu'ils allaient réussir quoi que ce soit. Priam se leva, avisant l'horizon de ses deux iris de glaces.
▬ « Cela ne t'a pas effleuré l'esprit d'attendre, au lieu de nous jeter en plein désert de la sorte ? Dois-je t'énumérer le taux de risque auquel nous serons surement confronter, et de plus est, sans défense ? » Lui dit-il, d'un ton interdit et mesuré. Priam n'était surement pas un être sans défense. Il lui en fallait bien plus qu'on pourrait le penser pour l'achever de manière aussi rapide. Non. Ce qui l'effrayait n'était pas l'idée d'avoir chaud, mais plutôt de mourir lentement et à petit feu, de s'affaiblir jusqu'à ce que le moindre mouvement devienne difficile et qu'ils en soient les proies des animaux nocturnes, ou exotique. Dyson ne le connaissait pas véritablement. Il n'avait aucune idée de qui il était. Cela valait mieux ainsi. Il commença à marcher, conscient que le sol était brûlant. Pour ca, il arracha – en grimaçant de tristesse- sa chemise pour se fabriqués des protections au pied. Il invita Dyson à faire de même. « Pour l'instant, je n'ai pas d'autre de solution que de te proposer une longue marche non sans risques. Je ne sais pas à quoi ressemble Terre-2, mais si tu veux mon avis, je ne pense pas que nous sommes au bon endroit. » expliqua t-il en passant son regard des Dunes à Dyson.
Il commença la marche, réfléchissant de quel manière ils pouvaient s'orienter. Peu être trouveraient-ils un bonne endroit ou se revêtir convenablement, manger et boire. Ou bien dériverons t-ils dans le désert comme un bateau sur l'eau. Priam espérait que cela ne dérangerait pas Mademoiselle Blake. Il sentait qu'il n'était pas prêt de revenir, et non désireux était-il de decevoir sa maitresse. Ses frères seraient surement enchanté de voir que leurs frères ne les surveilleraient plus durant quelque jour. Il se serait bien matérialisé sous sa vrai forme, tel qui il était vraiment. Mais il ne souhaitait pas que cela soit révéler au grand public. Il faisait confiance à Dyson, aussi invraisembable soit-il. Mais il ne faisait pas confiance au personne capable d'utiliser les moyens les plus fourbes pour obtenir son secret si bien caché. Pourtant, à course de loup, il pourrait arrivé dans un endroit ou une ville au bout de deux jours, si elle n'était pas si éloigné. Il n'en avait aucune idée. Et voir que plus ils marchaient, plus l'horizon s'élargissait sur un chemin de sable infinie avait quelque chose de déourageant.
Son compagnon était épuisé, et il savait que la marche serait encore plus lente à cause de ca. Il tourna le regard, repérant une petite roche en pic qui permettait d'avoir une zone d'ombre confortable. Le soleil qui rendait sa peau brune de minute en minute ne l'enchantait guère. Des heures avaient passés, et ce rocher était la seule bonne nouvelle de la journée. Il se mirent contre celui ci, appréciant l'ombre comme une source divine. La faim commençait à tenailler le ventre de Priam, et le soleil rendait son palais sec. Il avait besoin de s'humidifier les lèvres, même la gorge, tant qu'a faire. Ils n'avaient même pas croisés un seul animal, rien. Ils restèrent donc ainsi un moment, dos au mur, appréciant l'ombre comme il se devait et un peu de répit par la même occasion. Puis le soleil tournait dans l'ocean bleutée du ciel, jusqu'à ce que ses rayons ne se projète à nouveau sur Priam et Dyson. D'un soupire, il fit signe au lapin de le suivre pour reprendre la marche.
▬ « Si nous ne trouvons pas de l'eau, ou même un village très vite, j'ai bien peur d'avoirs de très mauvaises nouvelles pour la suite. » déclara t-il à l'adolescent, qui s'amusait de temps à autre à essayer de lui poser des questions indiscrètes -auquel il répondait par le silence, dans le but de passer le temps. Leurs pas devenaient de plus en plus difficile, leurs muscles étaient fatigués, ses pieds semblaient être dévorés au corrosive de l'astre solaire qui brûlait le sol. Il sentait que le jour déclinait peu à peu, car le ciel semblait prendre feu dans une couleur orangé criarde. Puis, alors qu'ils marchaient avec une difficulté plus prononcé, quelque chose se découpait dans l'horizon. Priam s'arrêta net, il semblait voir des chevaux, dont la stature imposant et élégants se découpait habilement. Des personnes étaient assises sur leurs dos, leurs visages dissimulés sous un vêtements fait à base de peau de bête. Il s'arrêta en désignant la chose d'un signe de tête à Dyson. Bientôt, ils furent tout un groupe, et Priam dissimulait mieux leurs visages...Hostile.
▬ « Soit prudent. Ne dis pas de choses qui risque de froisser leurs amabilités. » mit-il Dyson en garde. Leurs lances étaient pointés dans leurs direction, et Priam comprit qu'ils n'étaient pas tombés sur de bons samaritains, mais plutôt sur un peuple dangereux. Il baissa les yeux sur les arcs que tenaient les hommes, prêt à décocher leurs flèches. L'un de se détacha sur groupe, sa tenue amplement plus différente que celle de ses acolytes.Avec un brin de méfiance, Priam leva le visage, pour mieux l'identifié. Il avait des traits patibulaire et agressif. Il se serait bien transformé en loup pour les sortirs de se mauvais pétrin, mais même face à des flèches, il demeurait impuissant. L'un parla d'un langage qu'il comprenait. Etant un gardien qui voyageait de monde en monde, de pays en pays, il avait le langage universel. Jezabel lui avait insufflé avec les connaissances des hommes. Cependant, Dyson ne semblait pas en avoir comprit le moindre mot.
▬ « Nous ne sommes pas hostile. Juste perdu. » déclara Priam dans leurs langues. l 'homme haussa les sourcils, et d'un ordre, les hommes leurs sautèrent dessus avec violence. Le sol se rapprocha du loup de manière rapide, et ses mains furent prises au piège dans une corde noués pour les relier. Il sentit en suite qu'on le tirait par derrière pour le relever. Tel un prisonnier. Pour l'instant, il était préférable de ne pas agir. Il fallait attendre le moment venu pour fuir, ou émettre des représailles. Il se glissa prêt de Dyson. « Ne te débats pas tout de suite. On doit attendre le bon moment. Quitte à ce qu'il se fasse désirer. Et nous allons d'ailleurs profiter de notre destination, aussi désagréable soit-elle,, pour nous ravitailler. En suite, nous pourrons commencer à trouver une solution pour fuir. » lâcha t-il d'un murmure. De toute manière, ils ne les comprenaient pas. Parler à un animal aurait été la même chose. Mais au cas où, il préférait parler d'un ton presque inaudible. Sait-on jamais que l'un d'eux puisse les comprendres, ou sache parler leurs langues. Ainsi débuta une longue marche, tirés comme des esclaves sous le soleil avaler par la pénombre de la nuit.buta une longue marche, tirés comme des esclaves sous le soleil avaler par la pénombre de la nuit.