« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'avançai à vive allure dans le couloir étroit, bousculant sans vergogne les gens trop nombreux qui s'y massaient. Pourquoi ne se bougeaient-ils pas en me voyant ? Pourtant, mon expression revêche en avait déjà effrayé plus d'un par le passé. Il faudrait que je m'entraîne à la peaufiner. Elle n'était plus suffisamment efficace. Du coup, je me sentais encore plus énervée. Certains poussèrent des couinements indignés en se sentant malmenés, d'autres me lancèrent des regards offusqués, mais je poursuivis ma route, imperturbable, la tête haute. J'étais presque arrivée au but. Je jetai un coup d'oeil au nom écrit sur la porte de la loge : AUTUMN BOWMAN et poussai le panneau de bois sans ménagement. Je découvris ma fille dans une chaise haute, face à un miroir entouré de lampes rondes. Une nana était occupée à lui tartiner trois kilos de rouge à lèvres sur sa bouche minuscule, mais Autumn n'avait pas l'air d'apprécier des masses car elle le mangeait sans arrêt en grimaçant.
"Au nom de la loi, je vous arrête !" m'écriai-je.
La nana se redressa et me dévisagea, son pinceau à lèvres en l'air.
"Je vous demande pardon ?" s'étonna-t-elle.
"Ah oui c'est vrai, je suis plus flic." fis-je en tapant de la paume contre mon front. "Mais ça aurait pu ! De toutes façons, je suis tout à fait capable de vous mettre la misère même sans plaque. Je fais du stepper à la salle de sport. Ca veut dire que je peux vous donner un sacré coup de pied aux fesses qui vous mettra en orbite autour de la terre !"
Afin d'illustrer, je remontai les manches de mon pull asymétrique avec un air menaçant. La nana cligna de ses cils dix fois trop longs et s'adressa à quelqu'un qui venait sûrement d'arriver derrière moi.
"Préviens la sécurité. On a un code roux."
Je plissai des yeux, sentant la moutarde me chatouiller le nez. Elle était au courant que ce n'était pas bon de trop chercher Merida de Dunbroch ? En plus, c'était quoi cette attaque sur ma couleur de cheveux ? Elle trouvait peut-être que c'était stylé d'avoir une chevelure argentée à la Daenerys Targaryen ? Ca jurait horriblement avec sa peau trop bronzée.
"Je gère. Je la connais." soupira une voix dans mon dos.
Je me retournai, de plus en plus intriguée car moi, je ne reconnaissais pas la voix féminine et traînante de la personne qui venait d'arriver. La jeune femme était vêtue d'un short et d'un débardeur alors qu'il faisait genre -3 dehors. Un poisson frais. Ah, il s'agissait du thon à moitié déesse, nièce ou cousine d'Aryana. Je n'avais pas tout bien suivi dans les histoires familiales d'Olympe. Je n'avais jamais eu le loisir de la côtoyer et je devais admettre que le jour était mal choisi, surtout si elle baignait elle aussi dans toute l'affaire.
"Tu trempes aussi dans le kidnapping de ma fille ?" l'accusai-je.
Melody fit signe à la nana de s'en aller et cette dernière ne se fit pas prier, lui laissant le pinceau à lèvres avant de partir.
"Un kidnapping, tout de suite les grands mots." soupira-t-elle en levant les yeux. "C'est plutôt moi qu'on a kidnappé en me forçant à venir jouer la nounou. En plus les gosses, c'est vraiment pas mon délire."
Je l'ignorai, me rendant jusqu'à Autumn qui frottait ses yeux maquillés à outrance avec ses petits poings. On lui avait même tartiné du fond de teint. C'était affreux.
"Ma pauvre Tumtum, qu'est-ce qu'on t'a fait...?" balbutiai-je. "Heureusement que je suis arrivée à temps."
Je la sortis de la chaise haute pour la prendre dans mes bras. Puis, je pivotai vers Melody.
"Tu vas m'aider à quitter cet endroit avec elle." décidai-je, intransigeante.
C'était bien le moins qu'elle pouvait faire étant donné qu'elle était complice. Je me figurais que la loge était une chambre forte de laquelle plusieurs colosses allaient nous tomber dessus dès que l'on essayerait de mettre un pas dehors. Comment savoir, après tout ? Le plus facile avait été d'entrer. Mais sortir serait une toute autre affaire.
Je tressaillis en voyant la porte s'ouvrir à nouveau, mais ma crainte fut remplacée par une rage sourde lorsque je vis Hadès. Sans un mot, je confiai Autumn à Melody et me précipitai vers lui pour lui coller une taloche sur le crâne. Comme il faisait quelques centimètres de moins que moi -encore plus quand j'avais des talons- c'était facile à faire.
"T'es inconscient ou quoi ?" m'écriai-je de ma voix d'ours. "Tu veux que notre fille couche à douze ans et qu'elle se comporte comme une garce ? C'est quoi le plan, ensuite ? Lui faire passer des auditions chez Disney pour qu'elle joue dans l'une de leurs séries ? Et qu'à dix-huit ans elle joue à poils dans un film ? Je sais pas, je m'interroge puisque tu la fais participer à Little Miss Sunshine !"
Ou le concours par excellence visant à élire le plus beau bébé du Maine. Il y avait ensuite les sélections pour élire le plus beau des Etats-Unis, puis de la terre entière. Où donc la folie du dieu infernal allait-elle s'arrêter ? Il n'était pas au courant que tous les enfants qui participaient à ce genre de concours finissaient très mal ?
"Il est hors de question que ma fille soit exposée comme un bout de viande sur une scène !" m'enflammai-je, farouche.
Et puis bon... il aurait pu m'en parler avant, peut-être, non ? Histoire d'avoir mon avis là-dessus. Juste comme ça.
Je croisai les bras et pivotai vers Melody qui tenait maladroitement Autumn dans ses bras. Je décidai de la laisser car ma fille semblait bien s'amuser, la tête en bas. Elle gazouillait joyeusement alors que la sirène grommelait des jurons tout en essayant de la redresser.
"Alors, qu'as-tu à dire pour ta défense ?" repris-je en me tournant de nouveau vers Hadès, tapotant des doigts contre mes bras croisés.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Ca là... » dis-je en pointant du doigt la sirène. « Ca se met dans l'autre sens ! »
Elle ne savait pas tenir un bébé ou quoi ? Si je l'avais embauché, c'est parce que je me doutais qu'en tant que femme, elle savait tenir un bébé dans les bras. Mais non, c'était qu'un thon sans cervelle et sans compétences particulières !
« Tu me rouspètes dessus, alors que c'est elle qui mériterait une pichenette sur le haut du crâne. Tu vois comment qu'elle tient Autumn ? Si elle vomis sur ses beaux habits, je réduis le thon en cendres ! »
Il ne fallait pas me chercher. Surtout pas aujourd'hui, vue que ça allait être le premier grand événement auquel ma fille participerait. Vous imaginez ? Miss Sunshine ? Elle ! Le plus beau bébé de la création ! Tout le monde allait la jalouser. Si ça se trouvait, d'ici ce soir, certains parents abandonneraient leurs enfants, dégoûtés qu'il ne soit pas le plus beau bébé au monde. Mais ça n'arriverait pas à ma petite puce, car elle allait enflammer la scène. Au sens propre, comme au figuré. J'avais veillé au grain.
« Il est où le truc ? » demandais-je en tournant la tête, tandis que je vis mon assistance arriver avec Nicéfor tenu au bout d'une laisse. « Ah enfin ! » m'exclamais-je.
Ils avaient mis un ruban autour du cou du monstre. Je m'étais dit que ça serait bien qu'il soit là, car si Autumn arrivait sur scène sur le dos de ce spécimen, ça rendrait le tout encore plus féérique ! Et puis, les jury ne pourraient qu'être subjugué par une telle prouesse ! Bien entendu, elle ne risquerait rien, vue que Autumn serait tenue à distance par moi même. J'avais tout prévu, une fois encore.
« Je croyais qu'il y avait un code roux. » dis-je en tournant la tête vers les autres personnes présentes, qui observèrent à tour de rôle ma rebelle. « Ah oui, ce code roux là. On n'a plus d'agents de sécurité ? Je croyais vous avoir dit de ne pas la laisser entrer ! »
C'était peut-être pas la chose à dire tant qu'elle était encore là. Du coup, je l'avais regardé droit dans les yeux, comme si de rien était, en lui faisant un magnifique sourire.
« C'était pour que je puisse te faire la surprise. Tu comprends, n'est ce pas ? Si t’arrive avant qu'on lui remette le prix, ce n'est pas une surprise. Mais je comptais bien t'en parler après. D'ailleurs qui t'as mis au parfum ? C'est le thon, c'est ça ? »
J'avais observé Melody, la foudroyant du regard. Si elle avait dit quoi que ce soit, je ferais de sa vie un enfer ! Ou plutôt de sa mort ! Voir de sa vie et de sa mort !!
« Et interdiction d'aller dans le public ! Tu ne rejoins pas Miro. Je te veux ici, à mes côtés, dans les coulisses. »
Si j'avais invité Miro, c'était juste pour qu'il voit ce qu'il avait loupé. Car non seulement il n'avait pas eu Merida, mais en plus il n'avait pas eu Autumn, et qui plus est, ses enfants étaient moches, eux. C'était moi qui avait tiré le gros lot !
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
"Le dieu du dimanche, il va se calmer tout de suite." fit Melody d'un ton renfrogné. "J'ai pas demandé à être là. D'ailleurs, je sais même pas ce que je fabrique encore ici !"
Brusquement, elle se précipita vers moi pour me coller Autumn dans les bras. Je n'étais pas mécontente de la récupérer vu la façon dont elle ne savait pas la tenir. Ma fille se mit à tendre les bras vers la sirène en poussant de petits cris attristés. Hein ? Elle aimait être portée la tête en bas ? Bientôt, sa bouche se tordit et des sanglots la secouèrent. Je tentai donc de la renverser en arrière et la maintins la tête en bas, mais cela n'eut pas le même effet qu'avec Melody car elle continua de pleurer. Je la redressai donc pour la bercer ; elle se mit à beugler dans mon oreille. Y avait pas à dire, elle avait le coffre des Bowman. Comme je trouvais plutôt pénible de la calmer, je voulus la rendre à Melody mais cette dernière en avait profité pour s'éclipser.
Entre temps, Nicéphore était entré, tenu en laisse par une nana qui donnait l'impression d'avoir peur d'être mordue par la "bête féroce" qu'était mon chat. Mon pauvre gros minet avait une expression encore plus maussade que d'habitude. Cela était sûrement dûe au gros noeud rose passé autour de son cou.
"Tu te crois tellement intelligent pour ne pas avoir laissé d'indices derrière toi ?" fis-je en secouant Autumn un peu trop fort -ce qui la fit pleurer encore plus.
J'enfouis la main dans ma poche de jegging pour en sortir un petit carton portant le nom et l'adresse du concours Little Miss Sunshine. Après quoi, je le jetai à mes pieds, furibonde. Du coin de l'oeil, je remarquai que Nicéphore s'en approchait pour le lécher avec un manque de conviction évident. Je pris cette action pour une preuve de solidarité. Je savais que je pouvais compter sur mon chat. Il avait été enrôlé involontairement dans cette histoire.
"J'ai trouvé ce carton par terre, dans notre chambre. Monsieur-le-pro-des-surprises." maugréai-je, les yeux plissés. "Autumn et moi, on s'en va. Tu n'as qu'à trouver un autre bébé à faire défiler !"
La tête haute, je me dirigeai vers la porte avec mon bébé braillard dans les bras. Je me retrouvai bloquée par deux malabars ainsi que la nana qui tenait Nicéphore en laisse. Peu impressionnée, je les toisai.
"Vous êtes sérieux, là ? Vous pensez vraiment être de taille à empêcher Merida de Dunbroch d'emmener son enfant ?"
"C'est qui Merdia de Deuno ?" demanda l'un des malabars à son collègue.
Ce dernier haussa les épaules et me lança, méfiant :
"Je croyais que vous vous appeliez Hope Bowman."
Wouaho. C'est vrai que j'avais oublié que nous n'étions pas à Storybrooke. La double identité, ça risquait d'être compliquée.
"Laissez tomber. Vous comprendrez quand vous serez grands."
Cette vanne, j'aurais pu la garder pour moi car les deux types me dépassaient chacun d'une bonne tête, alors que je mesurais déjà un mètre quatre-vingt. Ils me toisèrent avec dédain, ce qui me rendit encore plus agacée.
"Ne mettez pas une mère écossaise en colère, c'est tout ce que je vous conseille." fis-je, les yeux plissés.
Ils parurent peu impressionnés par cette menace. Il faut dire que je n'avais rien en réserve à part mes paroles volcaniques. Ce n'était pas évident de se battre avec un bébé dans les bras. Soudain, je remarquai qu'Autumn pleurait un peu moins. Ca soulageait grandement mes oreilles. Elle tendait de nouveau les bras à la porte entrebâillée. J'aperçus alors à travers le mince espace, Melody qui se tenait dans le couloir. Je croisai son regard, tentant de lui faire comprendre par la pensée que j'avais besoin d'elle. Est-ce qu'une sirène pouvait recevoir la télépathie comme les dieux ? Je ne le sus jamais. En tous cas, elle avait eu l'air de capter quelque chose. La solidarité féminine, peut-être ? Quoi qu'il en soit, elle poussa violemment la porte qui assomma Malabar 1, et maîtrisa rapidement Malabar 2 qui tenta de s'en prendre à elle. Quant à l'assistante, elle lâcha la laisse de Nicéphore et alla se réfugier derrière la chaise haute en tremblant de tous ses membres.
"ON S'ARRACHE !" beuglai-je. "ATTRAPE LE CHAT !"
"Le quoi ?" fit-elle sans comprendre.
"Mon chat ! Le chat, là !" insistai-je en désignant le matou qui mastiquait mollement le carton d'invitation.
"Je croyais que c'était un petit cochon..."
Je jetai un coup d'oeil oblique à la sirène. Elle avait été cool de nous prêter main forte, mais fallait pas qu'elle se permette d'insulter mon chat sinon ça allait mal se passer. Elle se saisit de Nicéphore de mauvaise grâce et s'éloigna rapidement en le tenant comme s'il était une bombe sur le point d'exploser. Je la suivis à travers le couloir puis arrivai dans la salle bondée. Des gens étaient déjà assis. Il était presque impossible de passer ! Je me retournai vers la sirène, désemparée. Cette dernière m'indiqua une porte latérale que nous empruntâmes pour arriver dehors. Je me doutais que si Hadès avait voulu nous rattraper, il l'aurait déjà fait. A quoi jouait-il ?
"Tiens, on fait l'échange. Il me stresse." fit la sirène en me tendant Nicéphore.
Je remarquai alors que mon chat se dévissait la tête pour lécher la peau de Melody, même si elle tentait de l'éloigner d'elle.
"Les félins aiment un peu trop mon odeur. Ou le goût que j'ai. Je sais pas, en tous cas prends-le." fit-elle en fronçant le nez. "Sinon il va essayer de me bouffer."
Je louchai sur mon chat qui avait l'air de l'aimer un peu trop et acceptai l'échange. Autumn se calma instantanément lorsqu'elle se retrouva dans ses bras. Apparemment, elle aussi aimait bien l'odeur des sirènes. Nicéphore continua de se lécher les babines tout en fixant Melody avec convoîtise. Effectivement, c'était légèrement flippant.
"Il faut que je prenne des bains d'algues à l'eau salée pour que vous m'aimiez plus qu'elle ?" demandai-je à mon chat et à mon bébé, l'air renfrogné.
Evidemment, aucune réponse. Je roulai des yeux et ajoutai à l'adresse de la sirène :
"Au fait, merci de m'avoir aidée. Ca va pas servir à grand-chose car quand Hadès a une idée quelque part, il ne l'a pas ailleurs, mais c'était quand même sympa de ta part."
"Je ne perds jamais une occasion d'emmerder les divins." dit-elle avec un sourire carnassier.
Elle était plutôt cool. J'approuvai d'un hochement de tête et tout en gardant mon chat sous le bras, je lui proposai de décamper.
"Je suis venue en voiture mais j'hésite à appeler un taxi divin histoire de vraiment mettre des bâtons dans les roues de Hadès. Le hic c'est qu'Arya a l'air occupée, elle répond pas..."
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Punaise, mais tu fais quoi mec ?! » s'exclama le type en serviette de bain.
De quoi il se plaignait ? Ok... je l'avais peut-être sortit de sous sa douche. Mais j'avais pris soin de lui tendre une serviette. Remettons tout dans l'ordre...
La jeune femme observa le bébé qu'elle tenait dans les mains avant de prononcer un...
« Emmet. »
... c'est peut être un peu trop loin dans le temps. Revenons à un peu moins loin.
Un peu moins loin en arrière...
« Tu vois, c'est là que je me rend compte que je suis réellement un dieu ! Et tu as tout d'une déesse... ! » dis-je avec un petit clignement d'oeil avant de me pencher une nouvelle fois pour embrasser la poitrine de ma femm...
Oula... peut-être encore un peu moins loin...
Encore un peu moins loin en arrière...
« Prend cette serviette, on fait une virée entre mec ! » m'exclamais-je en tendant une serviette au beau gosse, avant de nous faire apparaître face à nos femmes respectives, et à mon bébé.
« Punaise, mais tu fais quoi mec ?! » s'exclama le type en serviette de bain.
Comme quoi le résumé était vraiment très utile. En tout cas, nous voici face aux jeunes femmes qui étaient assises à une terrasse en train de manger une glace. En plein hiver ? Ok, il faisait chaud aujourd'hui, mais elles avaient de curieuses envies. A côté de moi se tenait l'Emmet, avec une serviette de bain autour de la taille, qu'il tentait au mieux de nouer, et les cheveux, ainsi que le corps encore mouillé.
« Maintenant qu'on est tous réunis, ça va être plus simple. Une note sur 10 ? » demandais-je à la sirène qui se tenait à quelque chaises de moi.
Autour de nous, des gens observaient la scène et mattaient un peu trop Emmet. Oh oui... je comprenais pourquoi les regards étaient rivés sur lui et pas sur moi. Du coup, j'avais résolu le problème rapidement. Voilà lui et voilà moi. Si on était tous les deux torse nu, les filles m'observeraient moi en premier. C'était évident.
« Bon alors ? Une note ! C'est pas difficile. Je dirais au moins 7, voir 8. »
« Pourquoi une note ? » demanda le type sur qui je plaquais ma main sur sa bouche.
« N'essaye pas de comprendre ou de prononcer la moindre parole. T'es blond, ça pourrait diminuer le QI de toute la rue. »
Il tenta de se dégager, mais je tenais fermement ma main sur sa bouche. Au final, il utilisa sa main gauche pour appuyer sur la mienne, avant que je le stop avec mon autre main. Et quand il utilisa son autre main, je le stoppais une nouvelle fois, mais libérant cette fois ci sa bouche. Il allait ouvrir la bouche, mais comme on se tenait tous les deux par les mains, j'avais qu'une seule idée en tête.
« On devrait s'embrasser. On serait plus à l'aise. »
Il s'était dégagé rapidement, me lâchant les mains et mettant un peu de distance avec moi.
« C'est qui ce cinglé ?! » prononça t'il à la sirène.
« Hadès, dieu des Enfers. Dirigeant du Rabbit Hole. Père de famille. Mâle de Merida. Et... j'oublie un truc... » dis-je en faisant mine de réfléchir.
Le pire c'est que j'oubliais réellement un truc, mais je ne voyais plus quoi...
« Ah oui ! Adjoint à la mairie ! Enfin, c'est plus trop marrant maintenant, vue que je dois être le seul à m'occuper de la ville. C'est une dure fonction ! Et je ne suis même pas payé. Ou peut-être que si. Faut que je vérifie mon compte en banque. Voir que je songe à en ouvrir un... ! »
C'était pas facile de gérer son argent, ses relations et sa vie de manière générale. Peut-être que je pourrais embaucher quelqu'un à temps plein. Lui ? Mais sans sa serviette. Enfin, avec des habits... ou pas. J'hésitais encore.
« Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe, ici ? » dit-il. « Mel ? »
« C'est simple. J'essaye de prouver un truc aux filles. Comme quoi un concours de beauté, c'est pas nécessairement de la nudité. Et ça ne va pas te pousser à aller te taper toutes les meufs de la Terre, n'est ce pas ? Ben pour Autumn c'est pareil. Elle se tapera aucune meuf en défilant sur scène. »
Il ne semblait pas comprendre, pourtant c'était simple. J'oubliais juste parfois que j'étais face à des ignorants.
« Toi baiser sirène. Toi pas baiser ailleurs si toi défiler ici. Toi comprendre ? »
Vue son regard, ça ne semblait pas s'être éclairé dans sa tête. De toute façon ce qui m'importait, c'était que Merida comprenne tout ça et pas les autres.
« En résumé, il n'y a rien de mal à faire défiler notre fille dans un concours de beauté. C'est pas parce que toi tu as fini par te déshabiller sur scène et coucher avec un chat à tout va, qu'elle fera de même. »
Là c'était une façon plus clair d'expliquer les choses ?
« Hein que tu es d'accord avec ton papa, mon petit amour ?! » dis-je à Autumn qui gazouillait en m'observant.
Elle était heureuse et épanouie que son papa plaide en sa faveur.
Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Stewart
❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Ca devenait carrément bizarre, par ici. Ca l'était depuis le début, c'est juste que ça s'accentuait encore à chaque minute. Je ne savais plus trop comment on s'était retrouvé à manger une glace à la terrasse d'un café, quelque part en Floride. Il s'agissait bien de cet endroit, je le reconnaissais à l'air marin et à la température plutôt élevée. Sans parler du fait que le port s'étalait à une centaine de mètres, avec une mer turquoise. J'avais l'envie dévorante de me baigner. Je faillis me lever mais à cet instant, l'arrivée d'Emmet en serviette de bains m'enleva toute pensée cohérente pour un temps. Hadès se retrouva bientôt dans la même "tenue" mais c'était nettement moins intéressant, même si la rousse à ma gauche se mit à le dévorer des yeux. Chacun ses goûts. D'ailleurs, elle matait un peu trop Emmet aussi. Elle ne pouvait pas se concentrer sur un seul ?
Hadès expliqua la situation à Emmet qui n'eut pas l'air de mieux comprendre. On ne pouvait pas lui en vouloir, en même temps. Moi non plus, je ne captais plus rien à cette espèce de grande salade de thon.
"Qu'est-ce qu'il fait là ?" demandai-je au dieu qui se contenta de m'ignorer, continuant de gagatiser sur son bébé.
Je replongeai les yeux sur mon assiette et plantai ma fourchette dans ma brandade de morue, désabusée. L'instant d'après, je m'aperçus que je n'étais plus assise face à une table, mais à bord d'un large voilier. La fourchette en l'air, je plissai des yeux en direction de Hadès. Il avait téléporté tout le monde sur le bateau qui s'intitulait sobrement le "Monsieur Bowman", comme le stipulait la voile qui était dressée dans le vent. Je levai les yeux au ciel, empoignant ma fourchette en me retenant de la planter dans le corps chaud bouillant du dieu infernal. Il ne pouvait pas me laisser bouffer, tranquille ?
"C'est quoi ce délire, encore ?" soupira Hope. "Je sauve notre fille des griffes d'un concours ridicule et du coup, tu nous offres une balade en bateau ?"
Je grimaçai en voyant l'espèce de chat porcin s'approcher de moi. Il portait une casquette de marin à sa taille, mais ça ne le rendait pas plus "mignon" pour autant. Rien ne pouvait aller avec sa tronche écrasée. Visiblement, être près de l'océan ne le troublait pas outre mesure, puisqu'il était toujours focalisé sur moi. Il sortit la langue et commença à laper ma cheville de sa langue râpeuse. Je tressaillis et serrai les poings, plantant la fourchette dans la coque du voilier. J'entendis Hadès protester et je lui répliquai par un doigt d'honneur.
"Que quelqu'un éloigne ce fauve sinon je le fais passer par-dessus bord !" grognai-je.
J'avais l'air convaincant car Hope se précipita aussitôt vers lui pour le prendre dans ses bras, avant de le bercer en lui couvrant les oreilles.
"N'écoute pas la sirène Nicy. Tu risquerais de retomber en dépression."
Ok, ils étaient vraiment tous tarés dans cette famille. En même temps, pour sortir avec un dieu, fallait déjà avoir beaucoup de branches en moins à son corail.
"Faut pas le freiner dans ses instincts !" fit la rouquine, réprobatrice. "S'il retrouve un peu son côté chasseur, faut l'encourager ! Le pauvre est une vraie chiffe-molle. Je crois que l'air marin lui fait du bien."
Tandis que la jeune femme faisait des papouilles à son chat, je pivotai vers Emmet et l'évaluai de haut en bas.
"Faudrait te trouver des fringues."
Je coulai un regard en direction de Hadès, mais il était entièrement focalisé sur son bébé. Faire apparaître des vêtements, c'était trop demandé ? Excédée, j'attrapai le bras musclé d'Emmet et l'entraînai dans le sous-sol du voilier.
"Y a peut-être quelque chose là-dedans."
Dans la malle, rien d'autre hormis un costume de capitaine, avec le pantalon blanc, la veste bleu marine et une casquette assortie. Je fis une moue et tendis le tout à l'homme.
"Allez, commandant. Si ça ne tenait qu'à moi, tu pourrais rester comme tu es."
Mon regard dériva de nouveau vers son torse bien dessiné, tandis que j'esquissai un sourire en coin. Mais je n'avais pas tellement envie que Hope bave dessus. Elle s'était suffisamment rincée l'oeil. C'était mon Emmet.
Ma main se promena le long de ses tablettes de chocolat, légère et caressante, avant que je plaque les vêtements contre lui d'un geste sec.
"Allez, on s'habille." ordonnai-je.
Emmet Miller
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chris Pratt ♥
« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Melody avait ce petit grain de folie que j'aimais bien. J'en avais vécu des choses depuis que j'avais découvert cette ville. Beaucoup de choses dont j'aurais pu me passer. Mais si il y en avait bien une que je ne regrettais pas, et dont j'étais devenu totalement dépendant. C'était la sirène. Je n'étais pas le seul à avoir craqué sur elle. Je ne voulais pas dire par là que j'avais un concurrent. Car la façon dont elle avait de me regarder quand je me retrouvais face à elle, torse nu, et en serviette de bain... c'était totalement unique ! Le concurrent, ou plutôt la personne envoûté par elle, n'était autre que Rocky, mon raton laveur. Face à lui, je ne craignais rien.
Ca faisait quelques mois qu'on se tournait autour avec Mel. Au début c'était plutôt du « je t'évite, moi aussi ». Puis, ça a été bien plus fort. On a même passé Noël ensemble dans ma famille. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Ce sont des vacances qui se sont finies en révélations, et certaines bien difficiles à encaisser. Mais on était passé par beaucoup de choses tous les deux. Bien trop pour que quoi que ce soit puisse détruire ce lien si fort qui c'était noué entre nous. Même si on avait rompu. Une courte période, mais quand même. Aussi surprenant que ça puisse paraître, c'était elle qui était revenue.
Maintenant on vivait tous les deux dans mon appartement. Ca changeait de l'époque où c'était moi qui squattait chez elle. On ne pouvait pas dire qu'elle m'utilisait, car financièrement elle avait bien plus de ressources que moi. D'ailleurs, il allait bientôt falloir que je trouve un nouveau job. J'avais envisagé de rejoindre les rangs de la police de Storybrooke, mais une récente aventure m'en avait dissuadé. Ce qu'il me fallait, c'était quelque chose de plus soft. J'avais bien une idée derrière la tête, mais c'était encore à voir. Il allait me falloir du temps pour y réfléchir.
D'ordinaire, je réfléchissais sous la douche. Mais cette douche là avait été interrompue par le dieu des Enfers. Ca devenait une habitude à force. Si ce n'était pas lui, c'était quelqu'un d'autre. Tant que je vivrais ici, il allait falloir faire avec. Il m'avait conduit avec Rocky jusque sur un bateau. J'y avais retrouvé la sirène. Elle m'avait vêtue avec les vêtements qui se trouvaient à bord. Ce qui signifiait : une tenue de capitaine. Et maintenant qu'on voguait au large sans but précis, j'en avais profite pour me poser quelques instants sur le pont, m'appuyant contre la rambarde. C'était là que se trouvait la rousse que j'avais déjà croisé lors d'une autre de mes aventures.
« C'est ta fille ? » lui dis-je en faisant référence à la jeune personne qui répondait au nom « d'Autumn ».
Je l'avais croisé en arrivant ici. Elle était actuellement avec son papa, qui discutait avec Melody là où on avait trouvé mes habits. Je ne savais pas trop de quoi ils pouvaient parler, mais la jeune femme y était en sécurité. Car le chat mangeur de sirène était allongé sur le pont, attendant patiemment sa pâtée.
« Elle est adorable. »
Je le pensais réellement. Ce qui me faisait douter une fois encore, que c'était bien sa fille. Car à ce que j'avais vue de Hope, elle était plutôt extravagante, capricieuse et... rebelle ?!
« Tu veux des chips ? » dis-je en lui tendant le paquet que j'avais déjà ouvert et entamé.
Je l'avais trouvé dans la cale. Je ne savais pas si il était pour nous ou pas, mais quoi qu'il en soit, son contenu n'était pas mauvais. J'en avais tendu un à Rocky qui se tenait à mes pieds. Avec la mayonnaise il aurait encore mieux apprécié, mais fallait faire avec les moyens de bord.
« Ca remonte à loin, la dernière fois où on s'est retrouvé tous les deux, seuls, à proximité d'un cours d'eau. »
A dire vrai, la dernière fois ce n'était pas proche d'un étang, ou sur un lac, mais dans une baignoire. D'où le petit sourire que j'avais au coins des lèvres en observant la jeune femme. Je ne la draguais pas. Je me contentais de la taquiner.
« Je vois que tu as gardé un souvenir de cette aventure. » précisais-je en faisant référence au chat qui était allongé au loin, là où je l'y avais vue quelque minutes plus tôt. « Ca ne te fait pas bizarre parfois de sortir avec quelqu'un comme ce type ? »
Je ne savais pas trop comment l’appeler. Devais-je employer le terme « dieu » ?
« Je ne cherche pas à manquer de respect à ton mari. C'est juste que je me dis que ça n'est pas quelque chose de facile de vivre avec un divin en continue. »
Est ce que je cherchais une réponse à mes questions ? Quelqu'un qui pourrait me dire que ça serait plus facile par la suite ? Que tout serait bien plus clair d'ici quelque temps ? J'ignorais ce que je cherchais réellement. Peut-être juste quelqu'un avec qui parler. Je n'avais pas réellement d'amis ici. Quelque chose me fit rire. Car je cherchais des réponses auprès d'une jeune femme qui venait d'un autre monde, et qui avait eu un enfant avec un de ces divins. Est-ce que ça n'était pas absurde ? Était-elle vraiment la meilleure pour m'aider ?
« Tu sais quoi ? Ca manque d'alcool. »
On avait des chips, mais pas de bière pour aller avec. Ca m'aiderait à dire moins d'âneries.
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
"Non c'est ma grand-mère." répliquai-je du tac au tac. "Elle est bien conservée, hein ? On lui dit souvent qu'elle a une peau de bébé."
Imperturbable, Emmet lui fit un compliment, qui me ricocha dessus puisque j'étais la mère d'Autumn. C'était plutôt cool ce genre de flatterie. J'aimais bien. Il fallait bien y avoir des avantages à avoir un enfant. Parce que les inconvénients étaient corsés, du style vergetures, crevasses aux tétons et j'en passe. Même si j'avais eu du bol et je n'étais pas passée par la case vergetures. J'avais juste eu le baby blues à sa naissance à cause des hormones en ébullition, et sûrement aussi parce qu'on était prisonnier du Cocyte, à ce moment-là. Ca avait forcément joué puisque d'ordinaire, je suis solide comme un roc.
"Et toi, t'as toujours ton raton." commentai-je tout en plongeant la main dans le paquet de chips qu'il me tendait. "Il a un peu grossi, non ?"
Je me penchai vers l'animal qui ferma le museau alors qu'il s'apprêtait à grignoter la chips qu'il avait dans la patte avant. Comme s'il m'avait entendu. Je plissai des yeux et tapotai son ventre. Il me renifla la main.
"Faut que tu fasses gaffe. Rentre le bide." conseillai-je à Rocky avant de me redresser. "Je ne te parlais pas à toi." précisai-je à Emmet d'un ton tranquille. "Niveau physique, tu assures tellement que t'as pas l'air vrai. Tu me fais penser à Ken, le mec de Barbie. Sauf que tu souris pas comme un débile et que t'es pas en plastique. Quoique..."
Je tapai du point contre sa tempe, sceptique, et esquissai une moue entendue.
"A chaque fois que je te vois, j'ai vraiment du mal à imaginer que t'existes pour de vrai. Même Hadès a des défauts physiques !"
J'avais chuchoté la dernière phrase. Mieux ne valait pas provoquer le dieu infernal. Il était très susceptible. Si jamais il captait notre conversation, il allait tellement complexer qu'il nous imposerait un défilé de lingerie pour homme -ça existait ?- avec lui pour seul mannequin, afin de nous prouver qu'il était le plus beau.
"Il est canon, mais il y a un truc bizarre avec son dos. Je sais pas, je suis pas convaincue par son dos." fis-je, dubitative. "Alors, que le tien, il est bien calibré. Je m'en souviens de ce que j'en ai vu à Tokyo, et aussi quand tu es arrivé en serviette, juste avant."
J'esquissai un petit sourire en coin plein de malice. J'avais des yeux pour voir après tout, non ? Et puis, c'était lui qui avait mentionné le "cours d'eau", faisant allusion à la baignoire de l'hôtel au Japon.
"Je t'aurais bien gardé en souvenir, mais je pense qu'il y en aurait eu un qui aurait encore râlé. Déjà qu'il n'aime pas Nicéphore..."
Je roulai des yeux, et fronçai les sourcils à sa question.
"Ca ne te fait pas bizarre parfois de sortir avec quelqu'un comme ce type ?"
C'était difficile de répondre à ça. Je décidai donc de l'interroger :
"Est-ce que tu serais mieux si tu n'étais pas avec elle ?"
Je me retournai vers l'intérieur du pont et m'appuyai contre la rembarde, puis désignai Melody du menton, qui était toujours en grande conversation avec Hadès -qu'est-ce qu'ils pouvaient bien se raconter de si intéressant ?
"Réfléchis deux secondes à qui tu serais à l'heure actuelle si tu ne l'avais jamais connue. Où tu serais, ce que serait devenue ta vie. C'est seulement comme ça que tu sauras si ça en valait la peine, et si ça vaut toujours le coup."
Je haussai les épaules, nonchalante, et repoussai mes cheveux qui me revenaient devant les yeux.
"C'est pas plus compliqué que ça. T'es trop beau gosse pour te prendre la tête. Faut toujours aller à l'essentiel. Dis-toi que souffrir c'est pas grave, du moment que tu sais pour quelle raison. Et qu'il y a de belles choses pour compenser."
Je posai ma main sur son bras, avec un sourire encourageant.
"Bon maintenant si tu subis tout le temps et que tu n'as rien pour compenser, faut arrêter les frais. Elle te maltraite, c'est ça ?"
Un grand gaillard comme lui, c'était difficile de croire qu'il pouvait être battu, mais la sirène était aussi une demi-déesse, donc tout était possible. Je palpai son biceps avec une moue d'appréciation puis le lâchai pour aller chercher une bouteille de rhum. C'était tout ce que j'avais trouvé dans le coffre sur le pont.
"Voilà du rhum, capitaine !" dis-je avec un sourire entendu en lui tendant l'alcool. "C'est normal de flipper. Ca veut dire que tu es sain d'esprit. En plus, tu vis à Storybrooke de ton plein gré. Faut un sacré courage. Tu n'y as pas atterri par le biais d'une malédiction comme la majorité des habitants, et tu n'es pas divin comme l'autre partie. En fait... si, t'es taré !"
J'écarquillai les yeux, bouche bée. Avant de lui donner une tape sur le bras en riant. Hum, c'était bien ferme. J'aimais bien trouver n'importe quelle excuse pour le toucher, en fait.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Elle raconte n'importe quoi. Mon corps est parfait. » dis-je en rejoignant le duo comique qui se trouvait sur le pont.
Car oui, Merida avait passé la dernière dizaine de minutes à tenter de faire rire le petit Emmet. C'était sans doute pour ça qu'elle lui racontait ces blagues autour de mon physique, vue qu'en réalité j'étais la perfection incarnée, si bien que même Apollon me jalousait. Le pauvre quand même. Grand, blond et rien dans la tête. Comparé à moi qui était brun, pe... puissant et avec tout dans le crâne ! Je pouvais aussi bien faire bouger mes muscles que mes neurones, et qui plus est, en parfaite harmonie.
« C'est pas bon pour toi le rhum. » ajoutais-je en prenant la bouteille des mains de Merida et en commençant à la déverser dans l'océan.
Il n'y avait pas de raisons qu'elle boive, ni qu'elle fête quoi que ce soit. Et puis, je n'avais pas très envie de la voir boire avec un Emmet à côté d'elle. D'ailleurs il se prenait pour qui là ? Il se tenait debout à côté de moi, si bien que je devais lever légèrement les yeux pour lui adresser la parole. J'aimais pas les gens trop grands. Sauf quand ils avaient des cheveux roux.
« Autumn va bien. » les rassurais-je.
Car oui, si j'étais ici et sans Autumn, ça voulait dire qu'elle était seule. Mais ce n'était absolument pas le cas !
« Elle sentait mauvais. Du beau caca. » précisais-je en faisant un petit sourire à Emmet.
Pourquoi je lui souriais à lui ? Il trouvait ça bizarre lui aussi... normal, car ça l'était !
« J'ai envoyé la sirène la changer. C'est une femme, elle doit savoir comment faire. Enfin c'est une moitié de femme. D'ailleurs, vous faites comment ? Ca ne dérange pas trop ses nageoires au moment de... enfin tu vois quoi ? »
J'observais Merida et principalement ses jambes. Je me demandais ce que ça faisait de le faire avec une sirène. Mais bon, tout ça c'était loin derrière moi. Cela dit je m'en voulais de ne jamais avoir tenté ! Maintenant je me posais la question et j'aurais jamais la réponse.
« Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai une idée de folie ! On va aller au Tibet ! »
Ben quoi ? C'était une bonne idée ! Je comptais qui plus est sur ce bateau pour nous y conduire.
« Ca sera une grande et merveilleuse aventure ! Il y aura ce bateau, et aussi moi, et des singes. Je veux des singes. Mais aussi un moine. Dans toutes les bonnes aventures il devrait y avoir un moine. Et une girafe d'ailleurs ! »
Je m'étais stoppé net. Déjà parce que j'imaginais la scène et qu'un truc me paraissait bizarre. Mais aussi parce qu'une main était venue se poser sur mon épaule.
« Tu retires ça tout de suite. » dis-je le plus clairement possible.
« Ecoute. Tu es sympa, et je t'aime bien, mais j'ai pas l'intention d'aller au Tibet avec toi. »
« Retire cette main... » répétais-je en plissant les yeux, la tête tournée et levée vers Emmet.
« Je pense que le mieux serait de nous ramener. »
« Ok... d'accord... on ne pourra pas dire que je ne t'avais pas prévenu. » dis-je le plus calmement possible, tout en reprenant mon souffle.
A ce moment là, il se passa quelque chose que je ne compris pas tout de suite... une chose... ou plutôt un raton laveur, se posa sur mon pied, avant de lever les yeux dans ma direction. Il voulait quoi lui ? Je compris de suite ce qu'il faisait. Du coup, je laissais Emmet tranquille, vue qu'il en profita pour retirer sa main.
« Tu as de la chance que ton raton ait imploré mon divin pardon. Mais la prochaine fois, ne l'utilise pas, fait le toi même. »
C'était surement la façon à l'autre type de demander pardon d'une manière discrète, pour ne pas perdre la face, face à Merida. Je le comprenais. C'était pas facile de s'écraser face à une femme aussi forte qu'elle. Mais utiliser son raton quand même... bref ! J'acceptais son implorante excuse !
« Maintenant que tout est rentré dans l'ordre et le temps que je prépare le voyage, va voir si ta sirène s'en sort avec le bébé. Quant à toi... ! » dis-je à Merida. « Mon corps n'est pas parfait ? Tu parles bien de ce corps là ? »
Ok... Faire cramer mes vêtement sur un bateau n'était pas la meilleure des idées. Emmet avait tourné la tête et levé les yeux au ciel, tandis que deux pattes étaient venues se placer sur les yeux du raton laveur.
« Vas y ! Montre moi les imperfections ! » dis-je tout nu et sur de moi.
Melody Blackstorm
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Kristen Stewart
❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
Pourquoi gigotait-elle autant ? Et pourquoi bavait-elle autant ?
"Doucement espèce de têtard. Tu vas te latter si ça continue." grommelai-je tout farfouillant dans le sac à langes pour trouver une fichue couche propre.
Une fois que je réussis à mettre la main dessus, je retins le bébé de l'autre avant qu'il manque de tomber de la table. Il faut dire que ce n'était pas simple de changer la couche d'une demi-portion à bord d'un bateau, en raison du tangage. Hadès m'avait collée sa fille dans les bras à l'instant même où il avait senti une "Opération Caca", comme il l'appelait. Charmant, vraiment. J'avais une tronche à changer des couches ?
Comme Autumn ne m'écoutait pas et continuait de se tortiller en se rapprochant dangeureusement du bord, je finis par plaquer une main contre son ventre afin de la bloquer.
"Arrête !" m'écriai-je, si bien qu'elle se stoppa net pour me fixer avec de grands yeux sérieux. "Et bave pas sur ton poing. C'est dégueu."
Avec une grimace, je lui enlevai les doigts de la bouche. Je sentis bientôt une substance visqueuse sur ma main que j'essuyai sur le sac de langes. Après tout, ça apprendrait à ses parents à ne pas s'occuper d'elle.
"Bon alors... comment ça se met, ce machin ?" songeai-je à haute voix tout en analysant la couche propre sous toutes les coutures.
Mieux valait que je m'occupe d'abord d'enlever la sale. Je me mis en apnée -j'étais plutôt douée pour ça- et arrachai la couche grâce à ma super force. Je la jetai aussitôt dans la poubelle et grimaçai de plus belle en voyant l'étendue des dégâts sur les fesses du bébé.
"Ah mais... ils te donnent quoi à manger, sérieux ?"
C'était épouvantable. J'aurais pu la planter là et me barrer. J'aurais pu mais... j'avais une conscience. Ce pauvre bébé ne méritait pas qu'on l'abandonne. Déjà que ses parents n'en avaient rien à faire de lui. Entre sa mère qui draguait mon Emmet en croyant que je ne l'avais pas remarqué, et Hadès qui se la jouait Hadès, elle n'était pas sortie du bocal.
"On se comprend, toi et moi." lui dis-je tout en attrapant une lingette humide qui puait les solvants synthétiques pour essuyer la petite. "C'est pas facile d'être la fille d'un dieu. Tu vas galérer dans la vie. Ils ne se rendent pas compte. Oh, il va t'élever avec tout l'amour du monde, il va te faire croire que tu es la prunelle de ses yeux, mais au final, c'est que du flan. Tu es sûrement là pour une utilité précise. Ces gens-là ne font jamais rien par hasard, et surtout pas gosses..."
"GAH !" lança Autumn avec toute la détermination dont elle était capable.
Elle s'agita sur la table et me tendit son petit poing comme pour me faire comprendre qu'elle ne se laisserait pas faire. Un léger sourire passa sur mes lèvres et je heurtai son poing du mien, avec douceur.
"T'as raison. Et ne m'écoute pas. Je parle comme une vieille morue aigrie. C'est pathétique... " soupirai-je tout en attrapant la couche propre.
Il s'écoula quelques instants abominables pendant lesquels je me battis pour essayer de lui enfiler, mais comme rien ne fonctionnait, je finis par trouver un rouleau de scotch et par passer plusieurs tours de ruban adhésif autour de la couche. Cela sembla satisfaire le bébé qui se mit à gazouiller. En me redressant, je m'aperçus qu'elle faisait ses dents sur mon médaillon doré en forme de coquillage. Ne souhaitant pas l'en priver, je l'enlevai de mon cou et pris l'enfant dans mes bras. A force, je commençai à avoir le truc. Ce n'était pas encore génial -j'avais parfois l'impression qu'elle allait tomber- mais on était sur la bonne voie. Quelque part, c'était agréable de sentir un tout petit être contre soi. Imperturbable, elle continua de mordiller et de baver sur mon collier.
Je levai la tête vers Emmet, remarquant sa présence en bas des marches de la cabine. Ca faisait combien de temps qu'il était là ? J'avais trop peur de connaître la réponse.
"Faudra que je le désinfecte quand elle aura fini." dis-je tout en désignant mon collier.
Puis, je baissai les yeux vers le bébé et mue par une pulsion subite et inexpliquée, je déposai un baiser sur son front. Elle avait une odeur étrange et unique.
"Elle est beaucoup plus sympa que ses parents. Je pourrais la kidnapper et en faire une fille cool. Avec eux, elle va devenir insupportable." fis-je avec une moue exaspérée. "J'ai déjà enlevé quelqu'un. Je pourrais recommencer."
Je haussai les épaules avant de me mordre les lèvres, puis de croiser le regard d'Emmet, incertaine.
"Oh, ça non plus je ne te l'avais pas dit ?"
Il faudrait que je pense à prendre des notes sur ce qu'il était en mesure, ou pas, de connaître sur mon passé...
Emmet Miller
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chris Pratt ♥
« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Je plissais les yeux, tout en croisant les bras contre mon torse. J'étais apparu quelque minutes auparavant, dès que Hadès avait jugé bien de se déshabiller face à Merida, afin qu'elle lui pointe du doigt ses défauts physiques. Quand il lui avait fait apparaître un marqueur et qu'elle s'était mise à gribouiller sur son corps nu, ça avait été trop pour moi. Le pire c'est qu'ils trouvaient tous les deux cela excitant. Ils étaient bizarres. Mais bien au delà de ce que je pouvais accepter. Du coup, j'avais rejoins Melody. Elle était là, tenant le bébé dans ses bras, puis lui changeant sa couche. C'est fou ce que je la trouvais adorable.
Même quand elle avait évoqué le fait de kidnapper Autumn pour la garder rien qu'à elle, et s'en occuper afin qu'elle devienne une grande demi déesse bien éduquée, et avec un comportement hors pair, j'avais trouvé cela chou. Bien moins quand elle m'avait avoué l'avoir déjà fait. Cela dit, elle devait parler d'un adulte, car je ne la voyais pas avoir kidnappé un bébé. Est-ce que ça rendait l'acte moins grave ? Qu'est ce qui me passait dans la tête à chaque fois que je m'imaginais vivre le restant de mes jours avec elle ? Tout ça finirait soit par me rendre fou, soit par me tuer.
« Les bébés aiment bien grignoter tout ce qui passe dans leurs mains. » affirmais-je.
J'étais le plus grand dans ma famille, ce qui signifiait que mon frère venait après. Ca impliquait également que j'avais du m'occuper de lui par le passé. Que je l'avais vue grandir. Et que je savais à peu près comment fonctionnait un enfant. J'en étais encore un à cette époque, mais j'avais été témoin de tout ça. La sirène semblait être à ses débuts, même si elle s'en sortait très bien. Faut dire qu'elle avait parlé d'un frère jumeau, ce qui impliquait qu'ils avaient le même âge. Elle ne pouvait pas savoir comment s'occuper d'un enfant, si elle n'avait jamais été confronté à cela. D'ailleurs, est-ce qu'elle le serait un jour ? Je n'avais pas encore réfléchis à tout. Mais ne pas pouvoir être ensemble intimement, signifiait aussi qu'il ne pourrait pas y avoir d'enfants. Du moins pas de voie naturelle. Jusqu'à présent je n'avais jamais vraiment réfléchis à l'idée d'être père. Mais maintenant que je savais que ça serait difficilement possible, ça me poussait à y réfléchir sérieusement.
« Je te la prend un peu ? » demandais-je à Melody en tendant les bras en direction d'Autumn.
Ca ne semblait ni déranger la sirène, ni le petit bout de chou qu'elle tenait dans ses bras. Je n'avais pas souvent tenu dans mes bras des enfants. Ma profession n'était pas tourné dans ce sens. On les protégeait, mais on ne les portait pas. Je n'avais que porté Enoch quand j'étais plus petit, et toujours en compagnie de ma mère. C'était ma première véritable expérience en tant qu'adulte responsable - en partie - avec un bébé. Et elle était vraiment adorable !
« Tu as déjà réfléchis aux bébés ? »
Je n'avais aucune idée si c'était une bonne façon de présenter les choses. Je savais qu'elle pourrait difficilement en avoir un, mais il restait d'autres options. Tel que l'adoption. Elle avait surement des rêves de petites filles qu'elle comptait encore réaliser. Tel qu'un bébé, un mariage, ou d'autres choses. On n'avait jamais évoqué tout ça. C'était difficile encore aujourd'hui, après tout ce qu'on avait vécu ensemble, de pouvoir réellement établir des projets, voir même en discuter. Mais tant qu'à faire, pourquoi ne pas commencer de suite ?
« Je me dis que... »
Je fus coupé dans mon élan. Le décors autour de nous avait totalement changé. Je n'avais aucune idée de quel tour Hadès nous jouait encore, mais on avait été déplacé d'un endroit à un autre. Je tenais toujours Autumn dans les bras, qui semblait émerveillée par ce qu'elle voyait. Quand à côté de moi, il y avait la sirène. Elle ne me touchait pas, ce qui signifiait que ce n'était pas elle qui nous avait téléporté. De toute façon, elle n'en avait pas la faculté, n'est ce pas ? Ca ne pouvait être qu'Hadès. J'avais entendu dire qu'un dieu devait nous prendre la main pour nous faire voyager, mais sans doute que lui n'en avait pas besoin. Je ne maitrisais pas encore toutes ces notions. Quoi qu'il en soit, on était dans un lieu particulier, et je n'avais aucune idée de ce qu'on faisait là !
« Ca lui arrive souvent de nous déplacer sans nous demander notre accord avant ? »
Je comprenais un peu mieux pourquoi Mel n'était pas trop fan des dieux. Autumn gazouillait dans mes bras, avant de se pencher pour pointer quelque chose du doigt. Je devais la tenir fermement contre moi, car sinon elle se serait tombé tellement qu'elle s'étirait.
« Doucement ma belle. On va s'en approcher. Mais ne bouge pas trop, tu vas finir par tomber. »
J'avais passé une main derrière sa tête pour être sûr de bien la tenir. Puis, je m'étais approché d'un champs qui se trouvait à proximité. Une fois devant, j'avais tourné la tête vers la Sirène.
« C'est moi ou Hadès nous a expédié dans un lieu rempli de friandises ? »
J'avais faim, c'était un fait. Et Autumn semblait avoir tout autant faim que moi. Mais où étaient le dieu et sa rousse rebelle ?
« Tu as la moindre idée d'où on est ? »
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
You are my sunshine, my only sunshine ↪ HADES, TUMTUM & MELO