« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Elle avait pour symphonie le battement de son coeur,
plus crissant de douleur, plus harmonieux d'amour.
La vieille au matin, je m'étais trouvé à m'entraîner avec Cookie, réfléchissant à quoi ressemblerait cette saint valentin qui approchait. Car j'avais reçu une invitation de la part de Tony, qui s'était montré un peu plus clair selon les dires de mon entraineur. Est-ce que j'avais réellement envie de me rendre à cette soirée ? De déguster un bon repas ? Et de faire comme si j'acceptais sa demande ? Car sa demande en soit, c'était quoi ? Il était intéressé par moi ? Il voulait sortir avec moi ? Mais est ce que j'en avais réellement envie ? Surtout après la journée que je venais de passer.
On était le 14 février au matin et on rentrait à peine d'une très longue journée et une très longue nuit. J'étais totalement hs. J'avais besoin de dormir et pourtant, je savais que si je m'allongeais, le marchand de sable ne pointerait pas le bout de son nez. Il s'était passé bien trop de choses en si peu de temps. J'avais retrouvé ma mère, une nouvelle fois, et elle m'avait ignorée - encore. Mais au final, elle avait jugée utile de me laisser une lettre, car on pourrait sans doute jamais plus se voir. Et cette lettre qui aurait dû me redonner du boom au coeur, me l'avait totalement brisé. Elle m'aimait. C'était tout ce que j'avais toujours voulu entendre. Ces simples mots, prononcés par cette dame.
Savoir que j'avais été désiré. Qu'elle avait veillée sur moi, sans que je m'en rende compte. Apprendre toutes ces choses, c'était important pour moi. Mais elles arrivaient bien trop tard, car je ne pourrais jamais lui dire ce que je ressens en ce moment même. Ce que ça m'a fait d'apprendre tout ça. Et le plus important de tout... que je l'aimais moi aussi. Je n'avais jamais autant mesuré la chance d'avoir une mère qui a veillé sur moi, que depuis le jour où j'ai lu ces mots. Je n'en avais jamais eu conscience. Et aujourd'hui, je m'en voulais.
La seule chose dont j'avais besoin ce matin, c'était de me changer les idées. De ne plus penser à tout ça. De ne plus réfléchir. Je n'avais pas besoin de dormir, car je n'y arriverais pas. J'avais juste besoin de me défouler. Alors au lieu de rentrer dans mon chez moi, je m'étais rendu jusqu'à la salle d'entrainement d'Olympe. C'était là le meilleur endroit pour laisser tout sortir. Je pensais m'y trouver seul, mais il s'avérait que Cookie était également là. Fallait dire que le matin, c'était son créneau. Un moment où j'étais sûr de l'y trouver. Même si je n'avais pas envie de le croiser ce matin. Je n'avais pas envie, car c'était trop dur de me retrouver face à lui et qu'il voit à travers moi ce que je ressentais.
J'étais entré dans la pièce et j'avais sentis une nouvelle fois mon coeur s'emballer. Ce n'était pas à cause de Cookie, mais à cause de mon bâton. D'ordinaire j'étais accompagné de lui à mon arrivée ici. Aujourd'hui, je devrais faire sans. Je devrais toujours faire sans. Tout ça parce qu'on me l'avait détruit. Je ne pouvais même pas en vouloir à Elliot, car ce n'était pas réellement lui. Mais les choses devenaient de plus en plus compliqué. Encore quelque chose qu'on m'avait ôté. Du coup, j'avais pris un des bâtons d'entrainement. Je l'avais tenu fermement en main, avant d'en saisir un autre et de le lancer à Cookie quand il serait prêt à le recevoir.
Je ne lui avais pas adressé le moindre regard, en dehors de quand je lui avais envoyé le bâton qu'il avait correctement réceptionné. Je m'étais ensuite approché de lui. Suffisamment prêt pour pouvoir me préparer à l'attaquer. C'était ça dont j'avais besoin. Un bâton, un lieu où s'entraîner et lui. Parce qu'il pourrait contrer tous mes coups et me montrer à quel point j'étais faible, incapable de réellement me défendre. C'était le sentiment que j'éprouvais aujourd'hui, en dehors de celui d'être toute seule et d'avoir le coeur qui saigne.
« Aucune question. » lui murmurais-je tout en sentant les larmes monter.
Mais au moins pour ça j'étais forte. Je pouvais aisément les cacher au fond de moi et les empêcher de déborder. Sans attendre, j'avais tenté une première approche. Un premier coup. En direction de son propre bâton pour tester sa résistance, comme il me l'avait appris. Puis, j'avais attaqué. Cette fois ci en direction des cotes, qu'il avait contré, puis des jambes, qu'il avait contré à son tour. Du coup, j'avais accentué mes coups. J'y avais mis plus de forces. Je voulais frapper. Je voulais cogner. Je voulais faire mal. Je voulais me faire mal, mais il n'attaquait pas, se contentant de contrer ! J'avais enchainé plusieurs coups à la suite, plus puissants les uns que les autres, sans pour autant le moindre résultat.
« Frappe ! » lui ordonnais-je en le frappant moi même.
Ce bâton était moins résistant. Je le maîtrisais moins bien que mon propre bâton. Ce n'était pas le miens ! Ce n'était pas le bon ! Je voulais le miens ! Je voulais revenir en arrière, oublier tout ça et récupérer mon bâton ! Voyons qu'il ne frappait toujours pas, je lui portais des coups de plus en plus violent, qu'il contrait aisément, même si je sentais que ça lui demandait plus d'efforts. Ca me défoulait, mais pas autant que si je ratais ma cible et que lui l'attendrais. Il me fallait un bon cou sur la tête, quelque chose qui me mettrait ko pour que quand je me réveillerais, j'aurais la sensation que tout ceci n'avait jamais existé. J'en avais besoin. Je le savais. Mais il ne comprenait pas. Il ne me comprenait pas !
Cookie
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Quelque chose était arrivé. Pas besoin de s'appeler Einstein pour le savoir. Même Hadès s'en serait rendu compte tout seul. Quelque chose était arrivé, et il ne savait pas quoi. Nora refusait de lui en parler, préférant les coups et la violence aux mots. Alors soit. Il avait joué le jeu. Des interrogations en grand nombre lui brûlaient les lèvres, mais il respecta sa demande. Pas de question. À vos ordres, chef.
Ce qui ne l'empêcha pas de s'en poser silencieusement des dizaines, tandis qu'elle l'assaillait de coups de bâton de plus en plus violent. Pourquoi tant de rage ? Quelque chose était arrivé avec Tony ? Et son bâton, il était où ? Elle ne prenait jamais ceux qu'il mettait à la disposition de tout le monde, d'habitude. Nora avait le sien. Qu'elle maîtrisait parfaitement et qui semblait trouver tout naturellement sa place dans le creux de sa main dès qu'elle le prenait. C'était ridicule de vouloir en essayer un autre. Surtout si elle souhaitait essayer de le battre ce matin.
Mais est-ce que c'était vraiment le but ? Elle ne semblait pas vouloir le mettre à terre et le terrasser. Si c'était ça qu'elle avait voulu, elle l'aurait attaqué de manière plus intelligente, moins désordonnée et prévisible. Malgré la violence de ses coups, Cookie n'avait pas de difficultés à les contrer. Si ça avait été un entraînement habituel, il aurait mit fin au combat en simulant un coup vers le visage et en utilisant le bout opposé de son bâton pour la faucher derrière les jambes. Technique simple. Trop simple pour être utilisée sur quelqu'un comme Nora. Elle n'était pas de ce niveau là. Elle était douée. Mais pas aujourd'hui.
- Non.
Il esquiva une autre attaque, en répondant à sa demande d'une voix calme. La frapper ? Avant de venir elle était allée au cinéma voir "Cinquante nuances plus claires" ou quoi ? Hors de question qu'il fasse ça. Même si son boulot consistait à entraîner les dieux et leur entourage, il ne prenait aucun plaisir à rendre les coups. Si il le faisait, parfois, c'était uniquement à but pédagogique. Et aussi parce que les divins avaient plus difficilement mal que les êtres humains. Aucun risque de les casser si il les poussait un peu trop fort ou qu'ils s'essayaient à la boxe. Personne ne finirait un nez en sang et une machoîre déboîtée façon Stallone dans Rocky.
- Si tu es venue pour ça, alors ça ne sert à rien de continuer le combat.
Il voulait bien lui faire mal en lui maltraitant les muscles à coup de pompes ou de séance d'escalade. Mais pas la peine d'en demander plus. Jamais il ne la frapperait de son plein gré. Il ne s'appelait pas Christian Grey, aux dernières nouvelles. À moins que Hépha est fait un changement de nom sans qu'il ait été mit au courant.
À un moment, il en eut assez. Ce n'était plus plaisant. Il n'avait même plus envie de continuer à combattre avec elle. D'habitude, c'était génial. Ils auraient pu rester dans la salle pendant des heures sans qu'il en soit ennuyé. Mais là... Il subissait.
- On arrête.
Elle n'avait pas le choix. C'était fini. Cookie balança son bâton, qui alla rouler sur le sol, avant d'attraper d'une main celui que Nora s'apprêtait à abattre de nouveau sur lui. Toujours aussi calme, le visage inexpressif, il lui arracha de force l'arme et lui fit connaître le même sort que son petit copain. Par terre, loin d'eux. Histoire qu'elle ait un peu plus de mal à aller le récupérer si elle avait en tête de continuer à laisser sa détresse le frapper.
- Je vais demander à Tony de venir. Un plat de bolognaise devrait te calmer. À moins que ça soit le contraire, peut être.
Tout en allant chercher la bouteille d'eau qu'il avait laissé sur un banc, le long du mur de la salle, il la questionna. Pas directement. Parce qu'il respectait sa demande. Pas des question. Donc pas de point d'interrogation en fin de phrase. Encore une fois, bien chef. Il ne comptait pas la braquer. Alors il fit une phrase ouverte à la discussion. Si quelque chose s'était effectivement passé avec Tony, il le saurait. Ou au moins, sa réaction lui mettrait la puce à l'oreille.
- Au fait, tu vas sûrement recevoir un tas de chocolat et de fleurs, aujourd'hui. C'est que c'est un romantique, le Tony.
Oh oui qu'il l'était. Un peu trop, peut être. Cookie était sûr à 90% que le cuistot prévoyait une autre de ses scènes surréalistes à la Disney. À croire qu'il regardait que des vieilles VHS de la souris aux grandes oreilles quand il ne préparait pas des pâtes pour Nora.
Mais l'entraîneur espérait que parler de lui et de chocolat la calmerait. Si il n'était pas la cause de sa rage et de son espèce de mal-être. Dans ce cas, Cookie aurait du la fermer et attendre que Nora réponde. Mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il n'aimait pas la voir dans cet état. Surtout que c'était la première fois qu'elle se montrait comme ça. Même si il restait d'apparence calme et détaché, il n'y comprenait rien et ça l'inquiétait. Beaucoup. Assez en tout cas pour qu'il ose braver les interdits.
- J'aimerai bien pouvoir te poser une question quand même. Mais il faudrait que tu sois d'accord.
Il lui tendit une autre bouteille, en se permettant de se rapprocher un peu et de planter son regard dans le sien. Des questions, il en avait des tas. Il était prêt à faire l'effort de réduire le nombre à une seule et unique interrogation. Parce que celle qui menaçait de franchir la barrière de ses lèvres était une bonne qui méritait de se faire entendre. Nora n'allait quand même pas lui refuser le droit d'exister pendant à cinq secondes top chrono ?
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« Nooon ! » hurlais-je quand mon bâton frappa la main de Cookie, qui le stoppa net avant de me le prendre.
Il le jeta au loin, et indiqua que s'en était fini. Il ne voulait pas continuer. Je l'avais fusillé du regard, reprenant ma respiration. Qu'est ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Ce n'était pas l'entraineur d'Olympe ? Il n'était pas là pour quand on souhaitait se défouler ? Je pensais qu'il était un ami ! A quoi bon être mon ami, si on ne pouvait pas se frapper quand je le lui demandais ?
« Je n'ai pas parlé de Tony ! » m'emportais-je quand il évoqua le cuisinier d'Olympe.
Tout à coup, quelque chose me revint en pleine face. Je n'avais pas dit Tony. Jules s'était trompé dans la mission divine qui avait mis fin aux jours de mon bâton. Maintenant si Cookie s'y mettait aussi...
Qui plus est, pourquoi ne se rendait-il pas compte que je n'avais pas besoin qu'il me parle de Tony ? J'allais déjà suffisamment mal comme ça. Ajouter le fait qu'il m'offrirait des chocolats et des fleurs, c'était pas le bon moment pour plaisanter sur ça. Et encore moins si il était sérieux !
Il fallait que je me calme. Je bouillonnais tellement que je n'avais qu'envie de cogner dans tout ce qui me passerait sous la main. Ce n'était pas un bon comportement. J'avais observé mon nouveau bâton au loin. Il gisait au sol. C'était un mauvais bâton ! Il n'était pas facile à manier. Il n'avait pas le bon poids, ni la bonne taille. J'avais toujours refusé de combattre avec ces bâtons, car ils n'étaient pas fait pour moi. Mon bâton je le maîtrisais. Je le connaissais bien. On avait toujours combattu ensemble. Et j'étais totalement débile à être tellement peiné par la mort cruelle d'un bout de bois, alors qu'il m'était arrivé des trucs bien pires. Cookie m'avait tendu une bouteille d'eau que j'avais prise.
Je n'avais pas envie de boire, mais ça faisait du bien de tenir quelque chose en main. Elle était froide. Ca me permettait de relativiser avec toute cette chaleur qui émanait de moi. J'aurais du aller dans ma chambre et prendre une bonne douche. Ca m'aurait calmé et changé les idées. J'avais été stupide de venir jusqu'ici. Et apparemment, je n'étais pas la seule à avoir eu cette idée. Car au loin, je venais de croiser le regard d'un petit Machin qui tentait de voir à l'intérieur de la salle, les deux mains plaqués sur la paroi de la porte. J'avais rendu la bouteille d'eau à Cookie avant de me diriger vers l'entrée.
Michoko s'était détaché de la porte et il avait fait quelque pas vers moi avant de tendre ses bras. Je m'étais penché pour le prendre dans les miens. Puis, je lui avais caressé le dos en revenant vers Cookie. Je lui avais demandé de rentrer dans la chambre, mais il en avait fait qu'à sa tête. Lui aussi avait vécu pas mal de choses éprouvantes aujourd'hui. Surement qu'il ne voulait pas rester seul dans notre chambre. C'était certainement ce que je désirais aussi. La solitude n'était pas une bonne chose quand on venait de perdre autant de choses précieuses. J'avais secoué la tête avant de fermer les yeux.
« C'est tellement dur... » dis-je en serrant les dents.
Je ne savais pas pourquoi j'étais venu chercher un réconfort ici. Olympe me rappelait sans cesse ma mère. J'aurai surement du rentrer à Storybrooke, ou quitter la ville quelque temps. J'étais totalement paumé. J'ignorais ce que je devais faire.
« Je suis totalement perdue... » murmurais-je sans trop savoir pourquoi.
Est ce qu'il pourrait m'apporter une solution ? Je continuais à caresser Michoko, avant de lever les yeux vers Cookie. Je l'avais observé quelques instants, avant de me rendre compte à quel point j'avais été cruel avec lui. Je l'avais traité comme si il était un simple objet là uniquement pour me permettre de me défouler. En réalité c'était pas lui qui n'était pas mon ami. C'était moi qui n'était pas le siens. On ne se comportait pas de la sorte avec les gens qu'on appréciait. Me souvenant qu'il avait une question à me poser, je l'avais regardé en hochant la tête, comme pour lui dire d'y aller, qu'il pouvait me demander tout ce qu'il voulait.
Cookie
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Elle n'avait pas essayé de récupérer son bâton -qui n'était pas vraiment le sien- pour l'attaquer de nouveau quand il avait eu le malheur de détourner pendant plus de trois secondes le regard. C'était rassurant. Il avait une chance d'avoir avec elle une véritable conversation sans risquer de se faire frapper sans raison. Elle avait compris que taper, c'était mal, ou la vision d'un Machin Michoko gigotant sur ses deux petites pattes l'avait instantanément calmé ? Astuce à conserver: si Nora demandait de nouveau à se prendre des coups, il devait aller chercher Machin. Il était plus efficace qu'un sédatif, qu'un discours de Gandhi ou un film éducatif sur les effets néfastes de la violence.
Cookie aurait aimé lui demander pourquoi elle se sentait si perdue. Il savait qu'elle avait un passé compliqué, qu'elle était fille de Titanide. Mais il pensait qu'elle s'était trouvée, depuis sa venue à Storybrooke. Elle avait son amie Robyn, la pâtissière devenue shérif lançant des regards noirs plus vite que son ombre. Elle avait Machin. Elle avait Tony et ses fameuses spaghettis. Elle avait tous les dieux. Et puis elle l'avait lui aussi. Non ?
Mais il réussit à ne pas rompre sa promesse. Qui n'en était pas vraiment une, mais au final, il l'avait prit comme ça. Il garda ses questions pour lui, croisa ses bras musclés sur son torse tout aussi développé et reprit une expression sérieuse, chassant son sourire en coin et ses envies de la voir se détendre.
- Tu aimes la pizza ?
C'était sérieux. Très sérieux, même. Elle aimait les pâtes. Ça, il le savait. Il en avait entendu parler encore et encore. Et encore encore. Tony était le premier à s'en vanter, la fierté dans la voix et dans les yeux. Quand ça arrivait, Cookie soupirait. Y a un moment où on a compris, que Nora adore ces fichues spaghettis. Mais qu'en était-il de l'autre grande fierté culinaire des italiens ?
- Si tu aimes bien ça, je te propose d'arrêter d'essayer de te sentir mieux en t'en prenant à moi et d'aller sur le port. Là bas, y a un excellent Food Truck qui propose des parts de pizzas délicieuses et pour pas cher du tout. Et si tu n'es pas une grande fan de la sauce tomate étalée sur du pain, tu pourras toujours commander une salade. Ou des pâtes.
En espérant que ça ne serait pas le cas. À choisir, il préférerait qu'elle délaisse une délicieuse part de pizza aux trois fromages pour une salade Cesar. Tout sauf de la bolognaise. Rien que de penser à ce plat, il avait envie d'aller malmener à grand coups de poing un sac de frappe. Ce qui n'avait absolument rien à voir avec la frustration de Nora exprimée par des coups de bâton. Lui au moins, il n'essayait pas de faire de mal à un ami. Et il ne demandait pas d'être frappé en retour. (Y a des traumatismes qui vont rester )
- Je n'en mange pas souvent, parce que c'est pas du tout bon dans un régime alimentaire sain, mais pour toi, je veux bien faire cet effort. Comme ça on aura la mer, de la nourriture, un Machin et tout le temps qu'il faut si jamais tu veux parler.
Ce qui était très légèrement le but de cette proposition. La salle d'entraînement semblait baigner dans un surplus de mauvaises ondes. Il fallait essayer d'en savoir plus ailleurs. Dans un endroit neutre, elle se sentirait peut être beaucoup mieux. Ça valait le coup d'essayer.
- Vous voulez que je vous emmène à la mer, c'est ça ?
Un garde Olympien venait d'apparaître juste à côté de Nora. Il s'exprimait difficilement, trop occupé à mâcher un chewing-gum plutôt qu'à prononcer soigneusement ses mots. Cookie haussa un sourcil. Le service Olympien commençait à se dégrader, depuis que du changement avait été fait au niveau des effectifs et que des petits nouveaux étaient venu rejoindre les rangs. Hypérion ou Apollon auraient pas pu leur faire passer des tests avant de les embaucher ? Si entretien il y avait, en fait.
- On s'est pas encore décidé. Comment ça se fait que tu sois déjà là alors que je t'ai même pas encore demandé de venir ?
- J'étais branché sur la fréquence "Salle de sport". C'est mort aujourd'hui Olympe ! Je m'ennuyais comme un minotaure mort, du coup j'ai suivi votre affrontement et comme ça c'est terminé beaucoup trop vite, j'ai aussi écouté votre conversation. Qui était pas très intéressante d'ailleurs. Je suis déçu de pas savoir ce qui te mets dans cet état.
Le garde avait tourné la tête vers Nora, avec une moue et en continuant à ruminer son chewing-gum. Cookie souffla bruyamment par le nez. Il était bien tenté de poser sa grande main sur la bouche trop ouverte de l'espèce d'adolescent sans aucun respect pour la vie privée des gens. Si on pouvait qualifier sa discussion avec Nora de "privée".
- Ça pourrait faire une bonne question aussi, mais j'en ai déjà une autre pour toi. Pourquoi tu portes des lunettes ?
Ce grand mystère le laissait perplexe. Depuis quand un garde olympien avait des problèmes de vues ? C'était vraiment une bonne idée de laisser un myope s'occuper de la sécurité des dieux et des téléportations ? Est-ce qu'il devait s'en vouloir d'avoir des préjugés concernant un garde à lunettes ? À moins qu'il soit juste d'humeur bourrue à cause de son apparition inattendue et surtout non désirée. Le gamin avait gâché sa proposition. Il n'était même plus sûr de pouvoir espérer une réponse, maintenant.
- Bah c'est un accessoire pour être plus sexy ! C'est scientifiquement prouvé, je l'ai lu dans un numéro de Elle Magazine. Les filles craquent pour les hommes à lunettes. Elles trouvent que ça donne un air intelligent et un look à la Clark Kent.
... D'accord. Pourquoi pas. Cookie fixa, sans vraiment trop comprendre le principe, le Garde retirer ses lunettes puis les remettre, recommençant le geste plusieurs fois d'affiliées.
- Là je suis pas sexy, là je suis sexy. Là je suis pas sexy, là je suis sexy. Là je suis pas sexy, là je suis sexy.
Il devait être trop vieux pour comprendre en quoi les lunettes rendaient "sexy". C'était comme les hand spinners. Ou le verbe "kiffer". Il faisait parti de la vieille école, d'une autre époque, où pour être sexy il fallait tuer un hydre à mains nues et pêcher des perles dans les mers du Sud. Maintenant, c'était trop facile. N'importe qui pouvait mettre des lunettes. Même lui.
- Tu les aimes bien, mes lunettes ?
Le garde haussa plusieurs fois les sourcils, avec un petit air charmeur à l'attention de Nora. OK. Y avait des limites à ne pas dépasser, non plus. Qu'il aille montrer ses lunettes à n'importe qui d'autres dans le monde. Mais pas à Nora. Elle était plus ou moins réservée. Pour Tony. Et Cookie était gentil, il prenait soin de la mangeuse de spaghettis préférée de son ami. Si ça c'était pas super sympa...
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« Tu arriveras plus facilement à la charmer avec une toque de chef, plutôt que des lunettes ! » s'exclama une voix à l'entrée du gymnase.
Le garde tourna la tête et soupira à l'arrivée de Tony. Ce dernier était habillé avec sa tenue de chef habituelle. Je lui avais adressé un petit regard, auquel il avait répondu avec un clin d'oeil amical. Puis, il s'était approché de nous et je sentais que ça ne plaisait pas spécialement à Cookie. Ces deux là n'étaient pas trop fans l'un de l'autre. Je ne comprenais pas pourquoi ils ne pouvaient pas régler leurs différents, et se comporter comme deux grands garçons.
« J'ai appris pour ton escapade. » précisa Tony en arrivant à ma hauteur et en posant une main compatissante sur mon bras. « Si tu veux en parler, je suis là. On peut annuler notre soirée. Ou alors j'apporte des pâtes dans ta chambre et je te fais un petit gâteau au chocolat et aux marrons, comme tu les aimes. Promis, Robyn n'en saura rien. »
Il retira sa main avant de se tourner vers le garde. Ce dernier montrait son impatience en tapotant du pied. Ca avait juste le don de m'énerver !
« On n'a plus besoin de toi. »
« Hein ? Mais on m'a appelé ! » répondit-il en indiquant Cookie de la main.
« Oh tiens, Cookie, je ne t'avais pas vue. La forme ? » demanda t'il avant de porter une nouvelle fois son attention sur le garde. « Tu peux disparaître. On t’appellera quand on aura à nouveau besoin de tes services. »
« Mais c'est pas zusteuuuh ! »
Il était sérieux, là ? Il nous faisait un caprice ?
« Va donc dans la cuisine, il reste des tortellini. »
« Et du jambon de Parme ? »
Tony hocha la tête et le garde disparu. C'était pas croyable qu'on pouvait les avoir avec une tranche de jambon et des tortellinis au fromage. Ok, j'aurais peut-être pas dit non pour un bon repas, mais j'avais pas spécialement la tête à ça. Ce que je désirais là, maintenant, c'était une bonne douche.
« Tu sais quoi ? Va dans ta chambre, prend toi une bonne douche, détend toi même dans un bain et je nous prépare un petit truc à grignoter pour quand tu sors. Ca te fera le plus grand bien. »
Il m'adressa un nouveau sourire. Je ne savais pas quoi répondre. Ce type lisait dans les pensées ou quoi ? Tony était souvent sur la même longueur d'onde, à toujours un peu trop vouloir prendre soin de moi. J'aimais bien, mais en même temps...
« On allait manger une pizza, avec Cookie. » dis-je en indiquant l'entraineur.
« Parfait je vous prépare ça ! Une bonne pizza maison, tous les trois. » précisa t'il en adressant un grand sourire à Cookie avant de disparaître.
Je n'avais pas eu le temps de lui dire que je n'avais pas envie qu'on la mange à trois. Ce n'était pas grave de toute façon. Ca allait juste être un repas à trois. C'était pas comme si on avait demandé à Cookie de cuisiner ou à Tony d'escalader un mur. Ca pouvait bien se passer et être dans les capacités de chaque protagonistes.
« Je vais aller prendre une douche. J'aurais du le faire en rentrant. On se retrouve dans les cuisines ? » dis-je à Cookie. « S'il te plaît... » murmurais-je.
Je ne savais pas si il allait dire oui ou non, mais j'avais envie qu'il vienne. C'était mieux. Je ne savais pas trop pourquoi, mais il me détendait quand il était là. C'était pour ça que je m'étais rendu ici en rentrant. Pas pour le frapper ou autre. Mais parce que je savais qu'il était apaisant. J'ignorais juste pourquoi.
J'avais passé un bon quart d'heure sous la douche. Les dernières minutes, je les avais finies assise par terre, à simplement sentir l'eau tomber sur mes jambes. Il fallait que je me détende. Tout ce qui s'était passé aujourd'hui me revenait en pleine face, et ce n'était pas une bonne chose. Je devais prendre du recul. Patienter. Et attendre que je serais bien reposer pour y réfléchir. J'ignorais de quoi serait fait demain.
Une fois en dehors de la salle de bain, j'avais ouvert mon armoire à linge, me rappelant qu'après l'entrainement la veille, avant de disparaître, j'étais censé nettoyer mes habits. Il ne me restait pas grand chose dans l'armoire, et je n'allais tout de même pas remettre les vêtements de la veille. J'avais attrapé une robe légère et verte. Apple me l'avait fait acheter quand on avait les boutiques avant que... enfin avant quoi. Je l'avais enfilé, me rendant compte que mes épaules étaient peut-être un peu trop découvertes. Heureusement, il y avait une veste en cuir qui allait avec. Je l'avais enfilé. Ca me donnait un look détendu, mais peut être un peu trop habillé pour une pizza. C'était pas comme si j'avais trop le choix niveau habits. Je ne pouvais pas faire ma difficile.
En longeant les couloirs de la Cité, je m'étais demandé si ça avait été une bonne idée de proposer aux garçons ce repas. A dire vrai, c'était l'idée de Cookie de base. Mais Tony se l'était approprié. Et puis, de toute façon, Cookie ne voulait pas qu'on mange seul. Il avait fait appel à un garde olympien pour nous téléporter au lieu de le faire lui-même. C'était bien qu'il préférait qu'on soit plusieurs, n'est ce pas ? Ce n'était pas une mauvaise chose. Et puis, Tony était sympathique. En arrivant dans la cuisine, j'y avais croisé l'un appuyé contre le rebord d'un meuble, les bras croisés, et l'autre en train de surveiller sa pizza. Ce dernier, avec sa toque sur la tête, se tourna pour m'adresser un grand sourire.
« Tu es resplendissante ! » s'exclama t'il en portant deux de ses doigts à sa bouche, et en faisant son geste habituel consistant à les lever en l'air après avoir mimé un bisou.
Ca avait eu au moins pour effet de me faire sourire, tout autant que ça me mettait mal à l'aise. J'avais serré les poings machinalement, avant de tenter de faire comme si je remettais bien ma veste. J'aurais peut-être dû mettre une de mes tenues d'entrainement. Portant un regard vers Cookie, j'attendais. Je ne savais pas ce que j'attendais à dire vrai. Je devais être ridicule dans cette tenue...
Cookie
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Rester lui demandait un sacré effort. Qu'il était prêt à faire, pour le regard suppliant que lui avait adressé Nora avant d'aller se changer. Comment dire non à des yeux pareils ?
Malgré sa bonne volonté, ses traits étaient contractés par la mauvaise humeur tandis Tony s'activait derrière les fourneaux en sifflant un air italien d'une voix mélodieuse qui le fit se renfrogner un peu plus. C'était idiot de bouder. Il ne s’appelait pas Apollon. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Cookie n'avait absolument aucune envie de rester là. Il aurait voulu aller au bord de la mer, pour manger une part de pizza préparé par un type qu'il connaissait à peine. Et que Nora ne considérait pas comme son ami intime.
Bras croisés sur son torse musclé, il patientait en ruminant, adossé à une étagère encombrée de plantes en pot en tout genre qui embaumaient les condiments et les herbes provençales. Lui et le cuistot n'échangèrent pas un mot, trop occuper à surveiller la cuisson de la pizza pour l'un, et à se demander si ça ne serait pas trop immature de dire qu'il n'aimait pas les olives pour l'autre. Étant donné que Tony en avait parsemé sa pâte épaisse et la sauce tomate, ça aurait été ridiculement petit. Surtout qu'il aimait bien ça.
L'entraîneur ferma les yeux et prit une longue et profonde inspiration pour tenter de calmer ce côté presque gamin qui ne lui ressemblait pas. Il valait mieux que ça. Tony était un ami. Et sa présence semblait faire plaisir à Nora. Pourquoi il aurait voulu ruiner un bon repas préparé par un cuisiner de talent, aussi doué pour préparer des plats que pour comprendre une jeune femme perdue et perturbée qui semblait ne plus avoir aucun secret pour lui ? On se le demande.
Au commentaire du cuistot, qui venait de délaisser sa pizza pour proclamer des compliments avec charme, il réouvrit les yeux pour les poser sur Nora. Qui portait... une robe. Et une veste qu'il n'avait jamais vu encore. Mais le plus surprenant restait l'habit vert qui dévoilait ses jambes. Qu'il ne se souvenait pas d'avoir vu un jour découvertes.
Si Cookie restait de marbre, il avait un mal fou à détacher son regard de la tenue qui donnait une apparence nouvelle à la jeune femme. Il avait tellement l'habitude de ses habits ordinaires et de ses tenues d'entraînements... à ce moment là, il se rendit compte qu'il ne la connaissait peut être pas si bien que ça, finalement. Sinon pourquoi il aurait été aussi surpris de la voir porter une robe ? C'était un simple bout de tissus. Rien de plus. Mais ça changeait beaucoup de choses.
- Je savais pas que tu aimais le look de motarde.
Il se rendit compte que la phrase sonnait bizarrement seulement après l'avoir prononcé à voix haute. Délaissant le meuble contre lequel il se tenait, il décroisa au passage les bras et fit quelques pas vers Nora, sans la lâcher du regard. Son expression était insondable tandis, qu'il s'arrêta à un mètre d'elle environ.
- Ça te va bien.
Ce n'était pas du niveau de Tony et son "resplendissante" pétillant qui sonnait bien mieux. Mais il ne voyait pas quoi lui dire d'autre. Oui, elle était resplendissante habillée comme ça. Magnifique, même. Mais ce n'était pas quelque chose qui se disait.
- Je vais vous laisser.
Il l'avait simplement penser. Mais il avait du le faire trop fort, et les mots s'étaient échappés de ses lèvres sans qu'il puisse les retenir. Tant mieux, finalement. Il mettait fin à une situation gênante qu'ils auraient du tous subir en silence avant même qu'elle ait débuté. Si ça c'était pas courageux. Ses yeux toujours accrochés aux siens, il fit un pas de géant pour se retrouver tout prêt d'elle, la tête baissé pour pouvoir continuer à soutenir son regard. Tony en arrière plan fit part de sa surprise, mais il l'entendit à peine.
- Tu es habillée comme quelqu'un qui se rend à un rendez-vous galant. Et j'ai vraiment pas envie de tenir la chandelle. Même si le rôle de chandelier m'irait plutôt bien.
Un sourire apparu sur son visage. Mieux valait en rire. Même si cette pensée lui laissait un goût amer qu'il prévoyait de faire disparaître en se défoulant sur un sac de frappe. À défaut de pouvoir l'oublier en mangeant une pizza en bonne compagnie.
- T'as pas besoin de moi pour te sentir mieux. Mais plutôt de quelqu'un de spécial. Qui te comprend. Sait dont tu as réellement besoin. Et qui cuisine comme personne.
Il adressa un coup d'oeil en coin à Tony, qui restait respectueusement dans son coin pour le moment. Ce type était une crème. Nora ne pouvait pas trouver mieux. Sauf si elle préférait les muscles, les barbes et les randonnées débutant à quatre heures du matin. Ce qui n'avait pas l'air d'être le cas. Et si Cookie aimait les défis, il y en avait certain qu'il savait perdu d'avance. Même si ça faisait quand même drôlement mal. Au moins, il faisait ce qui était juste. Il pouvait être fier de lui, non ?
- Profite de ton repas. Et amuse toi. C'est la Saint-Valentin après tout. Et puis c'est pas la première fois que tu la fêtes ?
Peut être qu'il se trompait. Mais vu comment elle réagissait à chaque mention du 14 février, il en doutait. Aujourd'hui, elle n'avait pas besoin d'une espèce de combat de coqs. Peut être un autre jour, mais pas maintenant.
Le géant barbu s'apprêtait à la laisser entre les mains couvertes de gants moelleux de cuisine de Tony, quand une silhouette apparue dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Elle avait les cheveux trempés, une main plaquée sur la bouche et les yeux écarquillés de terreur. Il ne manquait plus que le grondement du tonnerre et une musique désagréable jouée au violon.
- Que ce que vous lui avez fait, bande de mâles dégueulasses ?
La petite femme blonde habillée en uniforme de police se précipita vers Nora, marcha sur les pieds de Cookie et enlaça avec un air de possessivité effrayant la brune. Si il se souvenait bien, la nouvelle venue s'appelait Robyn et était une amie de Nora. Et en ce moment, elle semblait vouloir attaquer à la jugulaire l'entraîneur et le cuistot.
- Je voulais pas que tu restes toute seule après ce qui s'est passé la veille. Et j'ai bien fait de m'inquiéter, parce qu'ils t'ont forcé à t'habiller comme... comme une Pitch !
Il eu très légèrement l'impression que ce n'était pas le mot qu'elle comptait employer de base...
- Tu sais qu'elle est assez indépendante pour choi...
Et voilà. Il avait eu le malheur de prendre la parole. La petite blonde lui lança un regard assassin qui aurait pu l'effrayer si il avait sensible aux menaces. Et aux regards noirs. Ce qui ne fonctionnait pas depuis... toujours, en fait.
- Alors le Dothraki, il va prendre ses gouttes et la fermer. Je vois même pas pourquoi elle traîne avec un barbare dans ton genre. Et c'est pas parce que t'as un nom de biscuit que ça te rend plus sympathique. Je suis sûre que toi et l'autre cuistot à la con profitez d'elle parce qu'en ce moment elle est vulnérable ! C'est dégueulasse ! Je devrais vous envoyer en taule !
Tiens. Il n'avait jamais été derrière les barreaux d'une prison humaine. L'expérience pourrait être amusante, un jour. Mais avant, il allait vraiment falloir qu'il fasse des recherches sur ces fameux Dothrakis auxquels on le comparait un peu trop souvent depuis quelques années. Il aimait bien la façon dont le mot sonnait, mais dans la bouche de la shérif qui n'avait toujours pas lâché Nora, il avait comme l'impression que c'était une insulte.