« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Amelia's... c'est un nom qui inspire confiance. On sent le côté professionnel. C'est pas comme ces pâtisseries où on trouve de tout et en réalité de rien. On vous y promet mont et merveilles. Pains, brioches, éclairs au chocolat, dôme au marron... ça fait traiteur, cantine d'entreprise, option drive. On ne sait plus où donner de la tête. Je préfère quand c'est clair, net et précis. Un peu comme moi. Je suis un dieu. Un dieu ça résume tout. Ca signifie beau gosse, professionnel - comme ce lieu, et aussi sain d'esprit ! » dis-je en jetant quelques miettes de croissant par terre.
Les pigeons avec lesquels j'entretenais une discussion depuis cinq minutes déjà, étaient en train de les picorer. Qu'est ce que ça pouvait manger.
« C'est jaune à l'intérieur. Ca se voit d'ici. Ca inspire la confiance. Le jaune, c'est un peu comme le rouge, mais d'une autre teinte. J'aime bien le rouge. Mais j'ai rien contre le gris. Surtout le tiens. Pas celui de ta copine il fait sale. Toi t'as juste la bonne teinture. » ajoutais-je en lançant un morceau de croissant peut être un peu trop gros, au pigeon avec la belle couleur.
Tout ça, c'était qu'une question de nuance. Un peu comme la mairie. On avait beau y mettre du blond, il n'y avait que le brun qui ressortait. Le beau brun, ténébreux avec des lunettes de soleil en plein mois de février, qui se tenait face à cette pâtisserie dont la vitrine donnait envie. Sans plus attendre, j'avais lâché le reste de croissant que j'avais, pour entrer à l'intérieur. Ca ne le ferait pas si j'y allais avec quelque chose qui venait d'ailleurs. Bien que la jeune femme qui tenait ce lieu m'avait sans doute remarqué, vue que j'étais dehors depuis un petit moment.
« Je vais prendre un croissant. On m'a piqué le miens. » dis-je en ôtant mes lunettes. « Saleté de pigeons. » ajoutais-je.
Observant l'espace autour de moi, j'avais constaté que ce serait le lieu idéal. Il y avait plein de choses exposés, mais surtout de la place pour en entasser d'autres.
« Je vais aussi prendre un truc de chaque. »
Ca pourrait toujours se grignoter jusqu'à la signature du papier officiel. Restait plus qu'à convaincre la propriétaire, mais c'était un jeu d'enfant. J'en connaissais un rayon en paperasse.
« Va peut-être falloir s’agrandir. » lui dis-je. « Peut-être en cassant le mur pour donner sur ce qu'il y a à côté. C'est quoi ? Une maison ou une autre boutique ? Dans les deux cas, c'est vraiment pas un soucis. Ca se déménage. Aussi bien les locataires que les boutiques. Faut juste le bon papier. »
J'étais plutôt satisfait. Ca allait être une bonne journée. J'espérais juste que le croissant soit bon.
Amelia Peters
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La journée avait bien commencé pour Amelia Peters et sa boutique. Elle n'espérait rien de spécial, mis à part donner un peu de bonheur et beaucoup de sucre à ses clients - mais sans oublier de se faire payer, car il fallait bien que la boutique tourne. L'homme à lunettes de soleil qui pénétra dans la boutique n'attira pas plus son attention qu'un autre client. Sauf peut-être au niveau des yeux. Février, c'était un peu prématuré pour les lunettes de soleil mais Amelia se faisait un devoir de ne pas juger. Après tout, il avait peut-être une allergie au soleil (ça existait) ou un certain sens du style et de ce que ce que certains appelaient la "cool attitude" (concept qu'Amelia ne comprenait pas vraiment) qui expliquait son choix. Quelles que soient ses raisons le traitement était le même : Amelia lui adressa un grand sourire chaleureux. - Un croissant. C'est comme si c'était fait ! s'exclama-t-elle en contournant son comptoir pour se rendre au bon présentoir, celui des viennoiseries (en toute logique). Vous devriez dire aux pigeons que ce n'est pas très sympa de voler les autres. Enfin... si vous les avez provoqués en leur agitant sous le bec, je peux rien pour vous. C'est vorace ces oiseaux-là. Amelia avait la conversation facile. Elle parlait toujours à ses clients, de tout et de rien. Surtout de rien, en fait. Les pigeons, c'était une première. L'amie des animaux qu'elle était ne les portait pas spécialement dans son cœur mais elle ne le précisa pas. Le croissant était dans son papier d'emballage, prêt pour une dégustation sur le pouce. Mais apparemment, le client n'en avait pas fini. Loin de là. Amelia battit des cils, un peu incrédule. Et le pire c'était qu'il continuait, se parlant à lui-même, comme un promoteur immobilier qui achetait du terrain. Le sien, en l'occurrence. - Un... de chaque ? répéta la pâtissière, pour s'assurer de bien comprendre. Genre comme dans "un de chaque sorte de chocolats, gâteaux, viennoiseries et macarons" ? Et... et... pardon, hein... mais pourquoi vous voulez faire des trous dans ma boutique ? Elle est bien comme ça, je vous assure. Je crois pas que Monsieur Jenkins ait envie de déménager, il y tient à sa cordonnerie ! Et moi... j'aime bien ma petite boutique. Amelia s'avança vers l'homme (elle n'était toujours pas certaine qu'il se parle à lui ou qu'il s'adresse à elle) et lui tendit le petit sac. - Tenez, votre croissant. Je vais aller chercher des grosses boites pour le reste. Il allait débourser une fortune s'il prenait autant. Amelia se demandait si elle devait l'avertir ou pas. Elle n'en alla pas moins dans l'arrière boutique pour récupérer 5 boites. Ca allait peut-être suffire. Puis elle se mit au travail avec le plus grand soin. - Je peux vous demander pourquoi vous voulez autant de choses d'un coup ? hasarda la pâtissière. C'est pas commun. Mais... vous n'avez pas l'air commun. Je me trompe ? Maintenant qu'il ne portait plus ses lunettes, Amelia aurait dû le reconnaitre. Elle avait vu les campagnes électorales. Mais la politique, ça lui passait vraiment au-dessus. Pourtant, son visage lui rappelait vaguement quelque chose. - Je vous ai déjà vu quelque part, mais je sais pas où. Pas ici, en tout cas. Je reconnais toujours un client. Ou un membre de ma famille mais ça n'a rien à voir.
Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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« Cordonnerie ? Vraiment ? » demandais-je surpris. « Ca existe encore ? »
Ca faisait combien de temps que je ne prenais plus le temps d'acheter des chaussures et de les faire réparer le moment venu ? C'était tellement plus facile de faire apparaître la paire que je voulais. Comme celles que je portais en ce moment. Noires, classes. Des véritables chaussures de villes. Elles étaient assorties à mon pantalon noir, à ma chemise blanche et mon petit vestion. Et puis, le tout était également assortie à mes lunettes de soleil que je tenais dans une main, tandis que je prenais le croissant qu'elle me tendait, dans l'autre.
« J'ai une grande faim. » répondis-je simplement au sujet de ma grande commande.
On ne pouvait pas avoir une grande faim ? Elle pensait que je faisais collection des pâtisseries pour en commander autant ? En tout cas, j'espérais que Fergus et Hubert auraient faim eux aussi. Car c'était pas avec Autumn que je pourrais finir de manger tout ça. Il en resterait bien trop.
« Ca se conserve ? »
Autant demander pour être plus prudent. Parce que si ça tenait longtemps dans un frigo, ça serait parfait.
« C'est pas du congelé ou des choses infects ? Je veux dire par là que quand on est une femme, qu'on a des avantages, il n'y a pas de raisons qu'on passe sa journée dans un frigo. Encore si on fait garçon manqué et qu'on dit des grossièretés à tout bout de champs, si bien qu'aucun homme veut nous pécho. Mais là c'est pas votre cas, si ? »
Je la fixais avec insistance, en plissant les yeux. J'essayais de lire à travers elle tout en mordant dans mon croissant. Mon dieu que c'était bon ! C'était même pas mauvais du tout ! J'avais bien fait d'opter pour cette pâtisserie là. J'avais adressé un clin d'oeil à la jeune femme avant de m'éloigner pour revenir vers mon mur à abattre.
« C'est Amelia ou apostrophe S votre nom ? »
Ben quoi ? On savait jamais... certains avaient de ces noms bizarres, que tout était possible aujourd'hui !
« Je suis le maire de Storybrooke. Facile à reconnaître. Enfin, actuellement je suis que l'adjoint, mais c'est une question de temps. Le maire est souffrant. Mourant même. Il ne le sait juste pas encore. Mais ces choses là, ça se voit. Il est blanc comme neige à longueur de journée et il a les mains froides. C'est très mauvais signe. Le pauvre. »
J'observais toujours mon mur, avant de me tourner vers la jeune femme. Elle était vraiment en train de préparer tous ces paquets ? Qui lui avait passé une commande aussi énorme ? Elle devait bosser constamment. Est ce qu'elle aurait le temps de se consacrer à plein temps à la mairie ?
« Arrêtez tous ! » m'exclamais-je en disparaissant et en apparaissant juste à côté d'elle, de l'autre côté du comptoir.
Je lui avais pris les deux mains, les tenant fermement dans les miennes et la fixant droit dans les yeux.
« Amelia Apostrophe S... j'ai quelque chose à vous demander. » dis-je en lui serrant toujours les mains. « Est ce que vous êtes libre ? »
Aujourd'hui, demain et tous les autres jours de la semaine et du week end, afin de préparer toutes les pâtisseries nécessaires pour nos banquets, événements, et pour que le maire s’étouffe avec l'une d’entre elles ? Mais ça, je ne l'avais pas dit à voix haute. En tout cas, j'attendais sa réponse. Était-elle libre ?
Amelia Peters
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Pendant un temps Amelia avait songé à demander si son client avait des problèmes de vue. La boutique de Monsieur Jenkins était certes humble mais tout de même ! On ne pouvait pas se promener dans le quartier et choisir d'entrer chez Amelia sans voir le reste de la vie - et de la ville - qui s'organisait autour... Si ? En fin de compte, la pâtissière avait trouvé la question déplacée et avait préféré l'oublier - tout comme elle préféra ne pas raconter les merveilles que ce même cordonnier avait fait pour la semelle abîmée de ses chaussures préférées. - Une grande faim, oui. Bah c'est le moins qu'on puisse dire ! sourit l'ancienne lionne. Il n'avait probablement pas entendu parler de la campagne Manger, Bouger mais, là encore, c'était peut-être indélicat d'en parler. Et aussi contraire aux affaires, bien qu'Amelia n'en ait pas réellement le sens. - Ca se conserve très bien au frigo, expliqua-t-elle du ton le plus professionnel et expert dont elle était capable. Après... grande faim ou non, vous pouvez aussi congeler une partie, hein ! Il suffit de décongeler suffisamment en avance pour pas se casser les dents, ajouta-t-elle avec un sourire entendu. Les chocolats, ça se garde vraiment très longtemps. Une fois j'en ai oublié au frigo pendant un an et c'était toujours bon ! (ndlr : true story) Par contre les macarons je vous conseille de les manger dans la semaine, conclut l'experte. Tout en parlant, Amelia continuait de remplir les boîtes en prenant garde à n'oublier aucune sorte. Au fur et à mesure, elle notait sur son carnet le prix que tout cela allait avoir, se disant qu'elle ferait sans doute une rédaction. Là, après tout, on pouvait littéralement parler d'achat en gros (ce à quoi elle n'était pas habituée puisqu'elle n'était pas grossiste), ce qui impliquait souvent des prix plus bas. Mais chaque chose en son temps, se dit-elle aussi afin de ne pas perdre le fil, ni des comptes, ni des boites, ni de la conversation. - De les manger dans la semaine parce que justement c'est pas du congelé. Je fais tout moi-même, assura Amelia avec véhémence, presque piquée dans son petit orgueil. Ca, c'était bien la première fois qu'on le lui demandait ! - Rien ne vous empêche, vous, de congeler une partie si votre grande faim ne parvient pas au bout de tout ça, mais moi je vous sers de bonnes choses sucrées, acidulées, réconfortantes et faites avec amour. Je suis sûre que ça joue sur la qualité, se retint-elle tout juste d'ajouter. Heureusement, son radar à niaiseries s'était déclenché avant. Amelia ne quittait pas son client des yeux, méfiante, curieuse et contente d'avoir de la compagnie aussi prompte à faire la conversation. Mais son mur, elle y tenait. Exactement là où il était et avait toujours été. La pâtissière acquiesça quand il demanda confirmation du nous de sa boutique. - Amelia's. Juste Amelia's. J'ai voulu faire simple, commenta-t-elle brièvement. Simple comme elle, du moins, comme l'image qu'elle avait d'elle et de ses ambitions. Mais il n'était pas son psy alors Amelia lui épargna cette introspection. D'ailleurs, elle ne voyait pas de psys, pour ceux que ça pourrait intéresser. Toujours est-il que le client avait enfin décidé de se présenter. Plus ou moins. Amelia aurait préféré un prénom, voire un nom de famille à une fonction. Elle opina, un peu sceptique. Le mairie mais pas encore qui devinait que l'actuel maire était mourant mais ne le savait pas encore ? La pâtissière plissa les yeux. Elle avait l'habitude qu'on essaye de la prendre pour une idiote. Ce qui était embêtant, pour sa fierté, son estime de soi et aussi parce qu'elle avait une propension élevée à se faire avoir. Mais elle était sûre d'une chose : le maire actuel (qui qu'il soit) pouvait être pâle pour un tas de raisons qui n'impliquaient pas une mort prochaine. Amelia aurait pu le dire. En fait, elle allait le faire. Mais l'homme l'avait subitement coupée dans son élan, au sens littéral et métaphorique, en lui prenant les mains. Elle sursauta. Un client qui change d'avis, ce n'était pas une nouveauté. Mais il apparut presque aussi rapidement que ce n'était pas pour ça qu'il l'avait arrêtée. Amelia ouvrit la bouche puis la referma, éberluée. Si elle était... libre ? eh bien... ça dépendait d'un tas de paramètres en fait ! - Rassurez-moi, vous n'allez pas me dire que vous avez eu le coup de foudre pour moi, hein ? commença la pâtissière, incertaine (tout en priant très très fort pour que ce ne soit pas le cas). Parce que si jamais c'est ce que vous entendez par libre et bien la réponse sera non. Je suis mariée, deux fois à la même personne et ça me va très bien. Par contre, si vous vouliez dire "est-ce que vous êtes libre pour un bowling entre amis" la réponse est oui. Ou "est-ce que vous êtes libre pour venir faire le traiteur chez moi samedi en huit" la réponse est aussi oui. Non vraiment ça dépend beaucoup de ce que vous entendez par "libre". Je peux également être libre pour vous aider à faire de la peinture ou de la poterie mais je crois pas être douée en poterie... Vous comprenez ma question suite à votre question ? Amelia sourit, d'un sourire amical mais un peu anxieux. - D'ailleurs, mon nom c'est Amelia Peters, pas Amelia Apostrophe S ça c'est le nom de la boutique et ça se dit "Amelia's". Je voulais juste qu'on soit bien au clair sur ce point aussi. Tant qu'à faire. Je peux récupérer mes mains ?
Hadès Bowman
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Chocolat. Dans le frigo. Oublier. Macarons. Dans la semaine. Pas oublier. C'était noté. J'avais pris mentalement toutes ces notes. Heureusement que je possédais une mémoire sans faille ! Je fis une petite moue en l'entendant parler du coup de foudre. Pour ma part c'était plus le coup de Fourche ! La foudre, je la laissais à Zeus. Même si désormais, vue qu'il reposait en paix quelque part, la foudre restait vacante. En tout cas, elle ne m'intéressait pas. J'avais déjà assez à faire avec la foudre d'escampettes quand Merida me passait un savon. Trêve de plaisanteries, cette femme avait un faible pour moi, ça se voyait. Pour l'heure, je lui avais libéré les mains.
« Je suis occupé samedi en huit. » dis-je en la fixant. « Libre pour vous. Je peux me libérer. » ajoutais-je. « Spaghettis à la carbonara ? » proposais-je. « Vous aimez les roses ? Rouges ? Roses ? Jaunes ? » demandais-je sceptique. « Il y aura un vase. Fait en poterie. Je m'en assurerais. »
Je disais tout ça avec une voix légèrement suave. Je me sentais envouté, totalement incontrôlable. J'avais repris ses mains, avec ou sans son accord.
« Qu'est ce qui nous arrive Amelia Apostrophe S ? » m'interrogeais-je. « Nos coeurs battent à l’unisson. Mais vous êtes marié. Deux fois. C'est plus qu'une seule. Ca implique beaucoup plus. Beaucoup trop sans doute. »
Je levais ses mains pour les porter jusqu'à mes lèvres. Je déposais un baiser dessus.
« Restons en là. C'est mieux. Je ne vous oublierais jamais. » précisais-je. « Gardons ce moment rien que pour nous. »
Je lui libérais enfin les mains, remettant mes lunettes de soleil. Je ne voulais pas qu'elle voit à quel point j'avais mal et je souffrais. Mais qu'est ce qui me prenait ? Ah oui, je devais me montrer gentil pour la faire signer mon papier. Reprenant toute ma consistance, je me tournais une nouvelle fois vers le mur. Puis, je fis volte face.
« Amelia, j'ai une idée ! Ne détruisons pas le mur ! Déménageons simplement la boutique. On va la mettre en plein coeur de la ville, juste sur la grande place. Il y aura des projecteurs tout autour. Un grand panneau publicitaire. Un carrefour qu'on contournera pour arriver jusqu'à chez vous. Et une immense pancarte avec noté en lettres capitales : A M E L I A A P O S T R O P H E S. Vous n'aurez plus à vous soucier du prix de la lettre. »
Ca pourrait-elle grandiose ! J'avais fait apparaître des papiers sur le comptoir et je lui avais tendu un stylo.
« Il vous suffit de signer en bas de page et apposer votre apostrophe sur chacune d'entre elles. Les miennes y sont déjà. Désormais vous serez non seulement la meilleure pâtissière de la ville, mais également la seule ! On fera fermer toutes les autres boutiques de ce genre et vous trônerez en plein coeur de la ville. Avec une couronne. Un trône. Une boutique. Une pancarte en lettres capitales. Un carrefour. Moi. Ne me dites pas non. » lui dis-je en prenant sa main qui ne tenait pas le stylo et en la posant tout contre mon coeur. « C'est le moment émotion, il faut le vivre à fond ! »
Elle allait signé, c'était évident.
Amelia Peters
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Amelia n'en croyait ni ses oreilles, ni ses yeux. C'était une blague. Ca ne pouvait être qu'une blague. On ne pouvait pas être sérieux et débiter autant de propos incohérents à la fois, ça n'avait... tout simplement aucun sens ! D'autant que cette voix suave avait quelque chose de vraiment dérangeant. Et pour couronner le tout, il ne lui avait pas réellement rendu ses mains. Ou plutôt, il l'avait fait mais les avait reprises aussitôt, ce qui rendait donc la première action totalement inutile. Et dans tout ça, Amelia se contentait de l'observer, la bouchée et les yeux grands ouverts de stupéfaction. Tout se passa à la fois très vite et incroyablement lentement. Amelia avait presque mal à la tête devant autant de surréalisme. Mais si elle avait bien compris le déroulé de ce qui venait d'être dit : elle avait été courtisée puis plaquée, visiblement. Cette journée aurait tout aussi bien pu s'appeler "Comment vivre une romance passionnelle sans son consentement et la voir se terminer sans qu'on ait jamais demandé à ce qu'elle débute en 2 minutes". Mais le titre de cette journée aurait été un peu long et difficile à retenir. Aussi, Amelia ne tenait plus de journal depuis des années maintenant et n'avait plus besoin de nommer ses journées. Alors elle se contenterait de penser à ce moment comme étant une énième journée bizarre dans son existence. Ce serait plus simple. Ou carrément une journée vraiment très bizarre. Amelia n'avait toujours pas compris qui était réellement cet homme (enfin, si, c'était l'adjoint et c'était peut-être alarmant, il faudrait qu'elle demande à April, Faith ou son mari s'ils en savaient plus sur la question) mais une chose était certaine : il en tenait une sacrée couche. Et il avait le sens du grandiose inutile. Ainsi qu'un sacré enthousiasme. La pâtissière, elle, était sceptique. - C'est pas un peu "too much" ? demanda-t-elle après plusieurs instants d'effarement, constatant aussi qu'elle avait un stylo en main et que ce n'était pas le sien mais celui de l'adjoint. Je veux dire, on ne peut pas vous enlevez votre enthousiaste, c'est certain et votre originalité. En fait vous êtes vraiment un original, vous ! Mais... des projecteurs ? des pancartes ? fermer la concurrence ? Et... pourquoi un trône ? Je suis contente que vous ayez aimé le croissant, vraiment, ça me touche, mais je suis pâtissière, pas reine du monde ! Et puis... je n'ai pas bien saisi le rôle que vous comptez vous donner dans tout ça, accessoirement. En fait, je n'ai même pas saisi votre prénom parce que vous ne l'avez pas donné, maintenant qu'on en parle. Amelia lui adressa un énième sourire et regarda ce qui avait tout l'air d'être un long contrat. - Vous avez conscience que je ne signerai pas de contrat sans l'avoir lu à la virgule près, hein ? s'enquit-elle au cas où. Amelia préférait demander car il avait l'air pressé - trop, sans doute. Et aussi trop à fond tout court. - J'ai une idée. Pourquoi vous ne me dites pas clairement pourquoi vous vous intéressez autant à ma pâtisserie au point de vouloir faire de moi la Madonna du cupcake ? Vous savez, si vous cherchez une associée pour... je ne sais pas, votre truc, tant que c'est légal, si vous me dites clairement comment je pourrais vous aider, on pourrait réellement avancer ? Amelia n'en revenait pas d'être la plus sérieuse de la conversation. Ca lui arrivait tellement peu souvent que c'était tout aussi surprenant que les idées grandioses de cet homme. - Vous êtes pas un adjoint banal, fit-elle remarquer, amusée.
Hadès Bowman
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« Hadès. » conclus-je à tout son monologue. « Certains préfèrent se faire appeler Seigneur, Dieu, Majesté, ou je ne sais quoi. Pour ma part, je préfère la simplicité. Hadès suffira amplement. »
Je lui pris sa main, afin d'y déposer un doux baiser dessus. J'étais quelqu'un de galant, de romantique et surtout de simple et humble. Je n'aimais pas les choses compliqués. Un trône ? C'était pour Apollon. J'y avais renoncé. Une vieille chaise toute moisie ? C'était pour Overchiottes. J'y avais renoncé également. Moi j'aimais juste un bon fauteuil, un bon chocolat chaud, un bon stylo, du bon papier et qu'on m'appelle Hadès. J'étais adorable quand on me connaissait bien.
« C'est pas vraiment un contrat. J'ai imprimé ça avant de venir, c'est la grille des programmes de Slife. » dis-je en feuilletant les feuilles que je lui avais fait apparaître. « Je compte acheter des espaces publicitaires. Mais faut pas les prendre au hasard. Faut cibler les bons créneaux horaires. D'ailleurs ! Une femme comme vous, plus toute jeune, pas toute vieille, avec une pâtisserie et des croissants. Ca regarde la télé à quelles horaires ? »
Elle était typiquement le genre de personne que je voulais cibler. Du coup, elle pourrait m'aider.
« Quant à ce que je veux vraiment de vous, c'est ça. C'est tout ça ! »
J'indiquais sa boutique. Devant, derrière, sur les côtés. Tout ce qui m'entourait.
« Je veux que vous soyez reconnu à votre juste valeur ! La meilleure pâtissière non pas de ce coin de rue. Ni de ce quartier. Mais de tout Storybrooke ! Je suis le maire. Adjoint le temps de la transition. Je peux me le permettre de faire de vous une Reine. Et je souhaite le faire. Ca ne vous en coûtera rien. Il n'y a pas de petites lignes. On n'est même pas obligé de signer un contrat. Juste un bout de papier, n'importe quoi. Si j'ai pas mon quota de papier dans la journée, je suis de mauvais poil le soir. »
Véridict ! Ca m'était déjà arrivé que Merida me retrouver en train de tenter de noyer Nicéphor dans le baignoire. C'était pas ma faute ! L'absence de papier dans la journée m'avait rendu dingue la nuit tombé. Ou alors tout ça c'était dans un rêve, voir un cauchemars. Mais comme je ne dormais pas, je ne rêvais pas. Parfois la mémoire vous joue des tours.
« Ca, ça c'est le genre de phrases que je veux entendre sortir de votre bouche ! Je ne suis pas un adjoint banal. Je suis un adjoint exceptionnel et original. L'autre imbécile ne me reconnait pas à ma juste valeur. Mais ça doit être plus important d'ériger une statue et une fontaine à son effigie en plein coeur de la ville, plutôt que de s'occuper de ses habitants. Voir de ses habitantes. Amelia... » achevais-je en lui adressant un petit sourire. « Laissez moi m'occuper de vous. Faisons de cette pâtisserie le paradis du petit pain. Le sanctuaire de la baguette ! Le palais des délices ! »
J'accentuais le tout avec un nouveau petit sourire. Puis, je lui tendis même la main.
« Ayez confiance en moi. Je ne suis pas devenu adjoint du maire pour rien. J'ai une vision de Storybrooke. Une vision nouvelle, plus grande, plus belle ! Storybrooke sera votre El Dorado si vous me tendez la main. » conclus-je.
Amelia Peters
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Hadès. C'était quand même pas banal comme prénom, nota mentalement la pâtissière. Puis son cerveau acheva de faire les connexions nécessaires à son épiphanie (ndlr : on rappelle que ça veut dire "révélation soudaine", rien à voir avec la galette). Là, sa mâchoire manqua de se décrocher. Car Amelia avait tout de même des notions de mythologie et même si elle connaissait peu de divins, elle avait compris qu'ils avaient le même nom que dans les bouquins - ce qui simplifiait les choses. - Haaaaaaaaan ! Mais j'y suis ! Hadès, comme le dieu ! Vous êtes un divin ! Olala... Mais vous avez tellement pas la tête que je visualisais ! Enfin, elle est très bien celle-là, hein ! C'est juste que je me serais jamais doutée si vous aviez rien dit. L'espace d'un instant, Amelia se demanda si elle n'avait pas été un peu (beaucoup) trop spontanée sur ce coup. Mais elle aimait à croire que les divins étaient comme les mortels, sauf qu'ils avaient des pouvoirs et vivaient beaucoup plus de pouvoirs. De toute façon, ce qui était dit, était dit, elle ne risquait pas de pouvoir le ravaler. Il n'avait pas l'air de s'en formaliser puisqu'ils en étaient maintenant (allez donc savoir comment) venus à discuter du programme télé. Soit. Amelia n'était pas difficile en matière de conversation. En fait, elle adorait parler, de tout et de rien - surtout de rien, d'après certaines mauvaises langues. Et elle regardait la télé. Donc elle ne prêta pas trop attention au changement de sujet. Du moins, elle l'oublia bien vite, sans se formaliser quant au fait qu'il la trouvait un peu vieille. - Oh bah vous savez, je travaille toute la journée donc si je regarde la télé c'est le soir, pas avant 20h. Amelia se garda de préciser que des fois elle mettait plutôt un DVD ou qu'à d'autres moments elle préférait faire tout simplement autre chose parce que ce n'était ni intéressant ni la question. D'ailleurs, le programme télé n'aurait jamais dû être la question, si on voulait vraiment être précis. C'était bien sûr sans compter sur la propension d'Amelia à faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire plaisir aux gens - à Hadès, dans le cas présent. Mais de là à lui donner sa boutique ? Ce n'était pas vraiment dans ses plans (pas du tout, même) et la pâtissière prit presque peur en voyant qu'Hadès voulait décidément beaucoup de choses dans cette - sa - boutique. Pourtant elle le laissa poursuivre. Bien vite pourtant elle se relaxa. En fait, c'était une métaphore. Ce qu'il voulait surtout c'était son succès. Mais pourquoi ? Depuis quand le dieu... des enfers si elle se rappelait bien s'intéressait-il à la pâtissière en général et à elle en particulier ? Même de la part de l'adjoint au maire, transition ou pas, c'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup. Tant de questions, si peu de réponses. Mais beaucoup de détails sur les idées qu'il avait. - Palais des délices, ça sonne bien, fit remarquer la pâtissière, songeuse sans faire attention à la main tendue devant elle. Pardon, excusez moi, c'était pas la question, se reprit la quadragénaire. Vous voulez pas racheter la boutique, hein ? Parce que je comptais pas vendre. Ni maintenant, ni plus tard. Quand je serai morte mes enfants feront ce qu'ils voudront de leur héritage mais tant que je suis là, je vends pas. Cependant, reprit Amelia, je suis pas contre développer mes activités, à voir comment exactement, j'ai pas spécialement de budget communication, je fonctionne par le bouche à oreille et ça a l'air de... fonctionner, pour le moment. Je suis pas non plus totalement stupide, contrairement à... On vous a déjà dit que j'étais stupide et vous essayez de me duper ou vous venez sans a priori ? Parce que votre réponse risque de changer la mienne. Sauf si c'est Regina qui m'a recommandée, auquel cas, ça me fait vraiment plaisir. Du coup... vous voulez un el dorado de la pâtisserie, ça j'ai bien compris. Avec moi. Waouh, c'est flatteur, vous imaginez même pas ! Mais ce serait quoi votre rôle concret là-dedans ? Juste publiciste officiel ? Vous parliez de pubs avant quand on parlait du programme télé, crut-elle bon de rappeler. Moi j'y connais rien en comm' donc si vous voulez en faire un peu, bah faites vous plaisir ! Comme dit plus haut, il avait vraiment donné beaucoup d'infos. Et si peu à la fois. A se demander si c'était réellement possible. L'une d'elle, pourtant, revint en mémoire d'Amelia qui oublia totalement la main tendue d'Hadès. - Oh vous vouliez du papier, ça me revient ! J'en vends pas ici mais j'ai des post-its et... vous pouvez même choisir la couleur ! ajouta Amelia, enthousiaste en attrapant des post-its jaunes, verts, bleus, oranges, roses et violets. Y a presque l'arc-en-ciel complet, tenez je vous laisse choisir, dit-elle encore en les déposant dans la main tendue du dieu.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« qu'il y a d'autres fleurs que toi dans mon coeur ! »
« Je change de tête de temps en temps. » dis-je pour rassurer la jeune femme qui ne m'avait pas reconnu de suite.
Bien que je ne changeais plus de tête depuis un petit moment. J'avais la sensation qu'avec ce physique, je faisais bien plus sérieux et adulte. C'était mieux quand on sortait avec un géant ! Le physique avantageux que je possédais, me permettait de compenser.
« C'est Regina ! » approuvais-je en hochant la tête d'un air confiant.
Si elle était amie avec elle, autant lui faire croire que c'était elle qui m'envoie. Il ne me restait plus qu'à découvrir qui était cette fameuse Regina. Ce nom me disait quelque chose, ou plutôt me donnait faim. Etrange comme sensation.
« Rouge. » dis-je en constatant qu'il n'y avait pas de rouge. « Noir. »
Il n'y avait pas de noir non plus. Elle semblait heureuse de posséder les couleurs de l'arc en ciel, mais elle n'avait pas les couleurs essentielles. Tout compte fait, j'avais pris une couleur de chaque et je les avais rangés dans ma veste. Ca pourrait toujours me servir.
« Vous n'auriez pas du papier ? » demandais-je en me rendant compte qu'avec tout ce mélange de couleur et de post-it, elle ne m'avait pas donné de bout de papier. « Un petit bout suffira. Du style post-it. »
Si elle avait des post-it ça serait génial ! En plus de pouvoir les mettre un peu de partout, on pouvait les coller. C'était amusant. Je devrais m'en acheter. Fouillant mes poches, j'avais trouvé des post-it de diverses couleurs.
« Ne vous embêtez pas, j'ai ce qu'il faut ! » conclus-je en en prenant un, et en rangeant le reste.
J'avais fait apparaître un stylo et j'avais griffonné mon nom sur le bout de papier avec une petite flamme dessinée juste à côté. Puis, je lui avais tendu.
« Il ne vous reste plus qu'à signer à votre tour et on pourra l'accrocher. »
Ca serait bien à l'entrée, ou alors dans le fond, derrière le comptoir. Voir peut être en faire plusieurs qu'on pourrait mettre un peu de partout. Je trouvais la couleur verte belle en plus. Après lui avoir tendu le papier, je ne m'en étais plus occupé, me concentrant sur la vue au dehors.
« Ah ben voilà ! C'est exactement l'exemple typique de personne ingrate qui pourri notre ville ! Regardez ça ! »
J'étais retourné chercher Amelia, que j'avais pris par la main pour l'amener jusque devant sa vitrine. Au dehors, une femme déguisée en Sheriff discutait avec un passant. Ou plutôt elle le dérangeait. Et elle tenait quoi dans sa main ? Une pâtisserie !
« Vous voyez ? C'est de ça que j'essaye de vous préserver, Amelia ! Ces irrespectueux qui vont acheter leurs pâtisseries à l'extérieur de la ville au lieu de venir dans la pâtisserie officielle de Storybrooke. Et pourtant vous êtes la meilleure au monde, n'est ce pas ? » l'interrogeais-je, avant de sortir de la boutique tout en interpellant le petit gars vêtu comme un Sheriff. « Et ? Toi là bas ! Tu dégages de ma ville ! Tu prends ton sachet de poison que tu tiens dans les mains et tu vas revendre cette cochonnerie en dehors d'ici ! »
Non mais qu'elle monstruosité ! Si je m'écoutais, je l'aurais réduis en cendres. M'approchant des deux jeunes gens, j'avais fait disparaître les menottes au poignet du type plaqué contre la voiture. Je lui avais également rendu ses petits sachets contenant de l'herbe ou je ne sais quoi. J'avais déjà vue ces choses là par le passé. C'est thérapeutique ! Et je l'avais laissé filer, tout en fixant droit dans les yeux la femme !
« T'as pas compris quoi dans ce que je t'ai dit de faire ? » dis-je en lui prenant des mains son sachet contenant un muffin au chocolat que je portais immédiatement à mes lèvres.
C'était bien ce que je pensais !
« Inmmangeable ! » conclus-je en goûtant un autre morceau.
Puis un autre. Et peut être encore un autre. Dégoûtant.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Les dieux pouvaient changer de tête ? Waouh. Ils avaient décidément de grands pouvoirs. Mais est-ce que ça voulait dire qu'ils pouvaient ressembler à tout et n'importe quoi ? A Monsieur ou Madame tout le monde ? Est-ce que c'était comme dans cette drôle de série britannique dans laquelle le héros changeait de tête toutes les trois ou quatre saisons ? Et surtout : est-ce que c'était impoli de demander ? Amelia estima que oui et ne demanda pas. Elle se rappelait qu'elle avait rencontré la déesse Diane, une fois, au Mexique, quand ils étaient tous morts puis ressuscités (longue histoire, vraiment) mais elle ne l'avait jamais recroisée. Elle était cependant certaine que si elles avaient été amenées à se revoir et si Diane avait eu une autre tête, elle le lui aurait dit. Diane avait l'air d'une gentille fille - badass et un peu froide, certes, mais gentille. Et ça, Amelia l'avait senti après l'avoir rencontrée dans des conditions tout sauf normales ! Alors imaginez l'impression qu'elle lui aurait faite si elles s'étaient contentées de prendre le thé. Dans tous les cas : Amelia était rassurée. Si c'était Regina qui lui avait parlé de la boutique, alors tout irait bien. Son amie ne lui ferait pas de mauvaises blagues en lui envoyant un taré pour faire des affaires - même si ce Hadès était vraiment très excentrique. Amelia se targuait de l'être aussi donc bon, elle ne jugeait pas. Il avait oublié qu'elle lui avait donné des post-its mais les avaient tout de même retrouvés ? Soit. Elle aussi était un peu tête de linotte parfois. Ca avait son charme. Cet Hadès la mettait de bonne humeur alors que c'était le dieu des Enfers (d'après ses souvenirs de la mythologie grecque). C'était chouette de constater qu'il n'était pas à l'image de sa profession divine. En fin de compte, les morts s'amusaient peut-être. La pâtissière récupéra le post-it signé par Hadès. La flamme, c'était classe. Elle se demanda quel symbole elle pourrait bien dessiner à côté de son prénom. Un gâteau ? un cookie ? un cornet de glace ? une pelle à tartes ? Tant de possibilités et si peu de place ! C'était presque dommage qu'elle n'ait pas acheté la taille maxi. Bah ! Tant pis ! Elle n'était pas certaine de comprendre à quoi ça allait servir mais l'idée d'accrocher ce post-it lui plaisait bien. Amelia prit le stylo et signa. Finalement, elle avait opté pour le dessin d'un rouleau à pâtisserie. Mais Hadès n'avait pas l'air d'y faire attention, trop occupé à regarder au dehors. Et apparemment, c'était suffisamment intéressant pour qu'il entraine Amelia derrière la vitrine également. Elle tenait encore le stylo et le post-it vert et ne tarda pas à apercevoir la nouvelle shérif (Robyn Sweetie ou quelque chose comme ça, de sucré et mignon) et une autre personne. - C'est pas très poli de fixer les gens comme ça, vous croyez pas ? souffla Amelia, bien qu'il était impossible que les gens du dehors les entendent. Oh bah... je me défends bien en pâtisserie, en tout cas. Et aussi avec une pelle à tartes mais c'est pas le sujet. Je sais pas si je suis la meilleure au monde mais c'est gentil de le croire. Vous savez, j'ai commencé la pâtisserie quand j'avais six ans. C'est vraiment une passion. Mais je ne veux pas que les autres se privent de l'exercer parce que moi aussi je l'exerce, vous comprenez ? Moi je suis d'avis qu'on peut partager. D'ailleurs, les gâteaux aussi sont faits pour ça : être partagés ! Moi je trouve ça beau, conclut Amelia, les yeux toujours rivés sur le dehors même si ce n'était toujours pas poli. La jeune quadragénaire ne savait pas trop si Hadès l'avait écoutée car il était sorti pour s'en prendre à la personne en face de la vitrine. C'était surprenant et presque violent. Amelia observa la scène la bouche bée et les yeux écarquillés. Il avait de la force, quand même. Mais chez les dieux c'était probablement normal, inné. Par contre, elle n'était pas certaine qu'autoriser la weed soit une bonne chose, surtout de la part de l'adjoint bientôt maire. Amelia ne sortit cependant pas pour lui donner son avis. En plus, il avait l'air trop occupé à manger son muffin. Amelia était perplexe, déstabilisée. Elle ne trouva rien de mieux à faire que de rester plantée devant cette scène surréaliste et à montrer le post-it qu'elle tenait encore dans sa main. Parce que bon, il était venu pour ça, non ? Enfin, pas spécifiquement pour le post-it vert mais pour conclure un contrat. Espérant qu'il lisait sur les lèvres, elle articula en silence : Au fait, je voulais vous dire que j'ai signé votre post-it mais ça peut attendre que vous ayez fini votre goûter, ça me pose pas de problème. Comme dit, Amelia n'avait rien contre les concurrents.
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Du fromage sans pain, c'est comme une femme sans seins ! [Fe]