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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 FLASH BACK : Fusillez sa langue, et coupez moi cette vilaine barbe. [PV Edward Teach]

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Isaac Ormebrun
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FLASH BACK : Fusillez sa langue, et coupez moi cette vilaine barbe. [PV Edward Teach] _



________________________________________ 2017-06-02, 08:24



Port de l’île de Tortuga. Bien des années avant que le célèbre Jack Sparrow ne s’égare à Storybrooke.

Jack titubait sous l’effet du Rhum, seul et marmonnant. Il venait de perdre une bonne partie de son butin dérobé à la Marine Royal quelques jours plus tôt en jouant aux cartes. Las de cette vie de pirate il n’arrêtait pas de jurer.

« Si je revois cette morue qui m’a soulagé de ma bourse au moment où j’en avais le plus besoin, ce bon vieux Jack l’enverra dans les flammes de l’enfer… ! »

Il manqua de trébuchait, leva sa bouteille de Rhum vide.

«  Et toi le caillou qui me fait trébucher, regarde où tu vas busard ! »


Il poursuivit sa route. Qu’allait-il dire à son équipage ? Qu’il s’était certainement fait attraper par tout un équipage ennemi et qui lui avait dérobé l’essentiel de son butin. Ouais, ça semblait parfait !
Alors qu’il avançait péniblement parmi les rejetés de la société qui venaient mouiller à Tortuga, il aperçut au loin, un autre navire, placé juste devant son Black Pearl qui l’empêchait de partir de Tortuga… Il fronça les sourcils et observa longuement le navire qui lui obstruait la route. Queen’s...Anne...Rev… Oh mon dieu ce n’était pas possible. Il grogna de mécontentement. Le seul qui pouvait lui jouer un coup pareil et lui empêchait toute retraite était ce maudit pirate du nom d’Edward Teach. Aussi bon voleur que sorcier, il s’était fait une réputation qui resterait sûrement dans tous les livres d’histoire… Jack aurait pu lui échapper sans la moindre difficulté. Le Pearl était le navire le plus rapide des Caraïbes. Mais ce maudit chien galeux l’avait eu à l’usure. Il arriva donc devant la coque de son navire, attrapa une corde, reliée à un système de poulie et un sac de sable. Avec décontraction, comme si il avait fait cela toute sa vie, il frappa la corde qui céda sous la lame. Il fut catapulté à une vitesse faramineuse dans les airs. Il s’éleva bien plus haut que prévu et bougea les bras dans tout les sens de manière ridicule. Mais comme si la magie ou la chance avait opéré, il se retrouva en équilibre parfait sur un des mats horizontal de son navire. Il tituba mais arriva à se retenir avec une corde. Certains étaient encore émerveillés par ses acrobaties chanceuses. Lui, il en faisait son quotidien. Il observa ses matelots juste en dessous, tous pris au piège, le fer sous la gorge par les marins de Barbe Noir. Ce dernier faisait les cents et s’arrêta pour lever la tête dans sa direction. Jack Sparrow enleva son tricorne en guise de salutation moqueuse et déclara de sa voix d’enfant perdu :

« Salutations l’ami ! Je vois que tu as fini par me pincer… Où devrais-je dire, pincer mes chiens galeux et inutiles qui me servent d’équipage ! »


Puis dans un ton mi-en colère, mi-amusé il hurla alors sur son équipage.

« Bande de maudits Pirate, quand je vous dit de défendre ce navire corps et âme, jusqu’à la mort c’est comme ça que vous obéissez ? Vous serez tous renvoyés ! Sauf toi Gibbs ! J’ai trop d’attache pour toi camarade ! Quand aux autres vous êtes virés ! Libre ! Allons Barbe Noir, laisse ses maudits enfants de putain s’en aller sans honneur ! Ils sont destitués de leurs fonctions ! Allez zouh, hophophop, ça dégage de mon navire ! »

Il fit plusieurs gestes avec les bras. Mais son équipage le regardait d’un air surpris. Pourquoi le virait-il dans son intégralité ? Sauf bien évidemment ce bon vieux Gibbs ? Deux raisons. La première, rationnelle c’est qu’ils n’avaient pas défendus ce bateau corps et âme, la deuxième beaucoup plus sincère et profonde, et qui empiétait sur la première était que cette façon, il pourrait sauver son équipage. Car il voulait les protéger. Mais pas que ça se sache. Car Barbe Noire n’était pas réellement quelqun qui éprouvait de la pitié, même pour ses confrères pirates.

« Allons l’ami… Libère moi ces vautours qui ne veulent que de l’or et des femmes… C’est moi que tu veux non ? Après tout, il paraît que je te dois une dette ! Rassure toi… Je vais la payer ! Mais d’abord, relâche mes hommes ! Ils ne te seront de toute manière d’aucune utilité car ces moins que rien ne savent même pas reconnaître bâbord de tribord…  Si tu les relâches, je descends, si tu ne les relâches pas, je descends pas ! »

Avec un sourire mauvais, il regarda Barbe Noire dans les yeux. Il n’avait pas la réputation de « moineau » pour rien. Il savait qu’il énervait ses ennemis au plus haut point. Et que quand ils étaient en colère, ils étaient plus enclin à commettre des fautes. Sauf que là, on parlait tout de même de Barbe Noire….

Capitaine. Capitaine, Jack Sparrow.


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________________________________________ 2017-06-19, 23:41

Fusillez sa langue et coupez moi cette vilaine barbe



"Black Pearl en vu mon capitaine. Ils sont faits comme des rats !"

Un fin sourire s'étira sur mes lèvres alors que mon second me tendait la longue vue pour que je constate ses dires de moi-mêmes. Le bateau était amarré au port et l'équipage semblait s'activer pour le préparer au départ. Aucune trace de son capitaine néanmoins.

"Coupez lui la route et préparez-vous à donner l'assaut. Sparrow ne s'en tirera pas cette fois-ci."

Je repliais ma longue vue d'un geste sec alors que mes ordres commençaient à fuser sur le pont. Je vis mes hommes commencer à courir dans tous les sens pour préparer l'abordage. Une moue satisfaite s'installa sur mon visage. Ma vengeance s'annonçait plus que prometteuse. L'abordage se fit presque trop facilement. L'équipage de Sparrow n'était clairement pas préparé et leur peur se lisait sur leur visage. Peur qui se changea en terreur lorsque je mis pied sur le Pearl. Mes bottes battaient la cadence sur le pont comme une mélodie mortifère. D'un mouvement du poignet je fis signe à mes hommes et leurs lames appuyèrent légèrement sur les gorges des hommes de Sparrow. Un simple avertissement pour leur annoncer leur sort si ils tentaient quoique ce soit. Je n'avais pas pour réputation d'être doux et altruiste avec mes prisonniers. Je n'hésiterais pas une seule seconde à éliminer les hommes d'un chien galeux.

D'autant plus, si ce chien galeux me devait de l'argent. J'étais prêt à attendre tout le temps qu'il faudrait. Toute la nuit et même plus. Je savais que Jack n'abandonnerait pas son précieux Black Pearl. Et j'étais près à le réquisitionner comme moyen de paiement. Ou du moins comme acompte. l me devait bien plus qu'un navire et je voulais mon dû. S'il ne me le versait pas en or, ce serait son sang qui coulerait. Je faisais donc les cents pas sur le pont de son bâtiment, attendant qu'il pointe le bout de son nez. Chose qu'il finit par faire et de façon théâtrale comme à son habitude. Je relevais la tête et me retins de lever les yeux au ciel lorsqu'il congédia tout son équipage. Ce qu'il pouvait être idiot lorsqu'il s'y mettait.

"Bonjour Jack ! Hélas, j'ai bien peur que les choses ne passent pas ainsi..."

Son petit chantage n'avait aucun impact sur moi. D'un mouvement de tête, je fis signe à l'homme le plus proche de moi d'égorger son prisonnier. Chose qu'il s'empressa de faire avec une certaine forme de plaisir. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que je croisais le regard pétillant de mon homme d'équipage. J'aimais le zèle qu'ils mettaient à obéir à mes ordres. Je relevais la tête vers l'homme toujours perché dans les haubans.

"Je vais t'expliquer comment tout ceci va se passer Jacky. Tu descends ou je tue tes hommes qui ne sont plus tes hommes un par un. Après tout, tu n'en as plus rien à faire n'est-ce pas ? Ce ne sont plus tes hommes. Et ce serait cruel de priver les miens d'un peu d'amusement n'est-ce pas ?"

Une lueur amusé brilla dans mon regard alors que je plantais mon sabre encore immaculé dans le cœur d'un des matelots prisonniers. Je le fixais un moment avec une certaine fascination avant de relever la tête vers les hauteurs.

"Mais si tu te rends, ces hommes pourront quitter ton navire sain et sauf. Attention Jack, dans cinq secondes, un autre homme mourra. Et qui c'est, ce sera peut-être ce bon vieux Gibbs. Qu'en dis-tu camarade ?"

D'un regard carnassier, je toisais mon ennemi alors que du bout de mon épée, je frappais le pont du Black Pearl et que le troisième corps tombait dans un bruit mat. Je n'éprouvais aucune pitié et aucun remords à tuer des hommes innocents juste pour en atteindre un autre un peu moins innocents.



Isaac Ormebrun
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________________________________________ 2017-06-20, 09:47



Jack Sparrow fit un grimace à chaque fois qu’un de ces hommes se faisait descendre. Il resta debout, sur son mât et commença à réfléchir aux options qui s’offraient à lui. Il pouvait d’ores et déjà affirmer qu’il était en colère après Barbe Noire et qu’il allait sincèrement lui faire payer ces trois morts. Il l’observa un long moment puis il finit par déclarer d’un sérieux qui ne lui était pas familier.

« Arrête. »


Il se sentait responsable de la mort de ses hommes. Après tout, ils les avaient libéré de leur esclavage et leur avait offert la liberté. Il savait que ces idiots étaient prêt à mourir pour lui. Mais si ils y passaient tous, Jack Sparrow ne se le pardonnerait jamais. De la poche intérieure de son grand manteau, il sortit deux objets. Le premier était une carte, qu’il venait d’acquérir il y avait exactement une heure. Elle indiquait la marche à suivre pour trouver l’emplacement de la Main de Midas, qui vous rendez éternellement riche. Il pourrait troquer cet objet contre sa liberté, il en était persuadé. De plus, il avait assez de mémoire pour avoir noter l’emplacement approximatif. Ca plus le fait qu’il avait son compas, il était sûr d’arriver à destination. Qui plus est, le Black Pearl était le navire le plus rapide des océans, donc il arriverait avant Barbe Noire.
De toute manière il avait un plan. Que croyait ce bon vieux Barbe Noire ? Qu’on pouvait piéger aussi facilement Jack Sparrow ?
D’un geste théâtral il arqua son bras vers l’avant et présenta l’objet à Barbe Noire :

« Bien disons que nous pouvons négocier cet objet qu’en dis-tu ? Je pense que c’est ce que tu cherches et que c’est ce pourquoi tu es venu… Oh tu es aussi venu pour ma tête. Mais ça je pense que tu vas vite comprendre que c’est impossible à avoir. Je t’explique deux trois petites choses et on pourra parler. C’est vrai, tu as raison, je tiens à la vie de mes hommes, mais tu vois je tiens plus à la mienne. Qui domine sa langue sauve sa tête, comme on dit ! Je t’explique, Barbe Sale. Toi et tes hommes êtes debout sur le pont d’un navire qui est remplit de barils de poudre et de Rhum. C’est l’avantage d’avoir horreur du trafic d’esclave tu vois. On a la place pour ce genre de chose... »


De sa poche intérieur, il sortit un deuxième objet. Une petite bombe circulaire avec une mèche assez courte pour exploser en quelques secondes seulement.

« Ca, tu vois l’ami, c’est une petite invention qu’un Pirate m’a échangé contre un peu d’or. Ca vient directement de Chine Orientale. C’est comme un petit boulet de canon, qui, si il explose sera assez fort pour faire exploser tous les barils de ma cale. Ca deviendra un véritable enfer sur Terre là où tu te trouves… Par contre je suis parfaitement bien placé pour survivre à l’explosion. Mes hommes sont déjà condamnés, pas les tiens, ni toi. Alors réfléchis bien à la proposition que je vais te faire, car je tiens plus à la vie de mes hommes qu’à ce navire. »


C’était à moitié vrai. Il y tenait tout autant. Mais là il n’avait pas vraiment le choix. Il tendit la carte et la bombe devant lui.

« Le principe est très simple, camarade. Je t’offre cette carte pour payer ma première dette. Ensuite tu quittes mon navire et tu laisses mes hommes et moi partir d’ici. Mais le problème, c’est que désormais tu as aussi une dette envers moi. Je veux trois des hommes qui te craignent le plus pour rejoindre mon équipage. Tu as pris trois vies, j’en prendrai également trois. Qu’en penses tu ? C’est une affaire alléchante non ? »

La mort de ses hommes le hantait encore, mais il devait garder sa légende intacte. Il se mit à sortir comme il le faisait si bien en faisant tournoyer sa carte et sa petite bombe dans les mains de manière extrêmement habile. Que pensait Barbe Noire ? Jack Sparrow avait toujours une porte de sortie.


Capitaine. Capitaine, Jack Sparrow.


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________________________________________ 2017-10-20, 15:49

Fusillez sa langue et coupez moi cette vilaine barbe



Un sourire satisfait s'étira sur mes lèvres lorsque l'ordre d'arrêter claqua dans l'air. Il me prenait enfin au sérieux, il n'y avait que de cette façon que Jack Sparrow comprenait les choses. Avec des morts et des menaces. Ce n'était pas pour me déplaire, j'aimais semer terreur et mort sur mon passage. Je m'amusais follement à ce petit jeu du chat et de la souris. Je le regardais donc tendre le bras théâtralement dans ma direction pour me montrer une carte. Il venait très certainement de dénicher la carte qui menait vers un trésor caché. Voilà qui réglerait une partie de sa dette. Mais ça ne suffirait pas. Loin de là.

Je le laissais donc palabrer et tenter de trouver un arrangement tout en exhibant sous mon nez une petite bombe de poudre. J'haussais un sourcil intrigué, j'avais déjà entendu parler de ces petites perles de technologie mais je n'avais jamais encore eu l'occasion d'en tenir une entre mes mains. J'aurais presque pu accepter son chantage. Presque. Si je n'avais pas autant détesté cet homme et si je n'avais pas souhaité aussi ardemment sa mort. Son petit tour de passe passe ne me faisait pas peur. Il tenait à ses hommes ? Il en voulait d'autres en échanges ? Je jetais un regard à mes hommes, les jaugeant du regard. Aucun ne cilla, je pouvais même lire le dégoût sur leurs visages à tous. Aucun d'entre eux ne choisirait de rejoindre l'équipage de Sparrow. Ce pirate de bas étage.

Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres alors que j'abattais plusieurs fois la pointe de mon sabre sur le pont du navire. Cinq coups consécutifs pour être exact. Autant de membres de l'équipage de Sparrow tombant dans un bruit mat sur le pont aux pieds de mes propres hommes. Je jetais un regard luisant en direction des haubans. Je savais qu'il avait assisté à la scène avec horreur et qu'il commençait déjà à allumer la mèche de sa bombe. Mais il n'aurait pas le temps de jouer avec moi. N'avait-il donc jamais entendu parler du Queen Anne's Revenge ? Ce navire qui n'obéissait qu'à son capitaine. Et ce capitaine, c'était moi. Je n'étais peut-être plus à son bord mais mon bâtiment était suffisamment proche de moi pour que j'en garde le contrôle.

"Voilà ce que je réponds à ta proposition Jack Sparrow. Ta tentative puérile de menace ne marche pas sur moi ni sur aucun de mes hommes. D'ailleurs, je crois que tu as leur réponse, aucun d'eux ne se joindra à toi."

Un sourire mauvais s'étala sur mon visage. La victoire était à moi. Je contrôlais pleinement la situation. Alors que je prononçais mes derniers mots, les cordages du Anne's Revenge se mêlèrent à celles du Black Pearl pour en prendre le contrôle. J'avais désormais le contrôle sur le navire, les cordes s'élancèrent en direction de Sparrow et s'enroulèrent autour de son corps, ses bras et ses jambes lui empêchant tout mouvement. D'un mouvement de poignet, j'ordonnais aux cordes de m'amener leur prisonnier. Un sourire victorieux aux lèvres.

"Alors Jacky... Qui a l'avantage maintenant ?"

Je le toisais d'un regard où dégoût et fierté se mêlaient. Je me saisis de la carte et de la bombe qu'il tenait encore en main.

"Merci pour ça, c'est très gentil à toi de m'offrir ces présents. Je pense que désormais nous sommes quitte."

Mon sourire s'agrandit légèrement alors que je lui tournais le dos pour rejoindre mon navire avant que je me stoppe soudainement dans une hésitation feinte.

"Oh ! J'ai presque failli oublier... J'imagine que comme tu as congédié tous tes hommes, ils ne te seront plus d'aucune utilité. Tu ne verras aucun inconvénient à ce que je t'en débarrasse n'est-ce pas ?"

Une moue cruelle déforma les traits de mon visage alors que je me tournais vers mon adversaire pris au piège. Le laisser vivre alors que je décimais son équipage dans son entièreté à l'exception de son second pour que quelqu'un raconte ce qu'il en coûtait de me défier me semblait être une idée merveilleuse. L'idée me plaisait vraiment beaucoup en tout cas, je jubilais déjà de voir tous ces cadavres sur le plancher.

"Ah moins que tu ais autre chose à me donner en échange de leurs vies."

Une lueur de convoitise s'alluma dans mes yeux clairs alors que je fixais Sparrow avec délectation.



HRP:


Isaac Ormebrun
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________________________________________ 2017-10-20, 17:44



Jack esquiva le premier cordage, trancha le deuxième. Une lueur aux couleurs des braises des enfers se répercutant dans sa pupille. Sa cruauté était sans limite, et cela ne fit que décupler le courage de Jack. Mais il connaissait malheureusement les pouvoirs qui reliaient ce maudit navire à son propriétaire. Ne pouvant plus lutter plus longtemps et sombrant dans la fatigue, il finit par laisser les cordes l’enlacer. Tels des serpents sans âmes, ils se serrèrent autour de lui et l’amenèrent à son Capitaine avec l’obéissance d’un enfant.

« Tu sais ce qu’il en coûte d’attaquer un Capitaine Pirate lorsqu’on est soit même Pirate, Teach. »


Le fixant d’un regard froid et glacial, il le foudroya du regard sans le quitter des yeux. Oh, Barbe Noire connaissait le Code. Il savait que si il coulait son navire et qu’il tuait son Capitaine, même pour un préjudice d’argent, c’était pour lui une condamnation directe à la potence. Le toisant sans baisser les yeux comme de nombreux marins avaient pu le faire avant lui, il le continua de le regarder avec intensité. Cette fois-ci, ce n’était plus le regard joueur du Capitaine Sparrow. Mais le véritable regard assassin d’un Pirate.

« Prends la carte si ça t’amuse Teach. Ton rafiot est condamné à être éternel Second si je pars juste après toi. Je l’ai déjà dans la tête. Je l’ai analysé, lu et relu. Il manque des informations, et il faut des jours entiers pour comprendre les énigmes associées à la carte. Et à moins de me vider la cervelle, tu n’obtiendras rien de moi. Tue ces hommes si cela t’amuse. Je sais qu’ils sont déjà condamné. Tu n’es pas de réputation clémente, et ils sont prêt à accepter leur sort. »

Tout en parlant, Jack profita que l’esprit de Barbe Noire soit orienté vers ses paroles, pour chercher le couteau à sa ceinture. Le défaut de l’enchantement du Queen Anne Revenge, c’est que le navire est tellement lié à son Capitaine, que lorsqu’il est distrait, la magie diminue légèrement. Juste assez pour trancher ses fichues cordes.
D’un geste sec, direct et précis, il trancha ses dernières. Il profita de son court instant de liberté pour sortir son pistolet et tirer directement sur la petite bombe qui était tombée non loin de lui. L’explosion qui suivit tua un de ses hommes, mais quatre de Barbe Noire. La confusion générale commença alors à régner. Profitant du chaos de l’explosion, plusieurs membres réussirent à s’échapper et commencèrent à prendre les armes contre ceux de Barbe Noir. Dans une cabriole, Jack sortit son sabre et s’avança directement sur le Capitaine du Queen Anne Revenge, tranchant de plusieurs gestes secs quatre autres hommes de main du légendaire Capitaine. Abattant son sabre avec force et rage, il se heurta à celui de Barbe Noire dans un bruit métallique étrange. Le regardant dans les yeux, il répliqua :

« C’était une erreur de venir ici et de tuer mes hommes de sang froid Edward. Je te ferai répondre de tes actes devant le Tribunal de la Confrérie si tu t’échappes. Epargne toi cela, et accepte la mort rapide que je t’offre. »


Fixant Teach comme un dément, la perte de ses hommes l’avait complètement transformé. Prêt à user de tout son génie pour contrer la maudite magie de Teach, il continua à le défier d’un regard assassin.


Capitaine. Capitaine, Jack Sparrow.


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________________________________________ 2018-04-22, 12:04

Fusillez sa langue et coupez moi cette vilaine barbe



L'audace de Sparrow était risible. Il me demandait ça à moi ? Un ricanement m'échappa alors que je resserrais l'étreinte de cordages sur son corps. Pour qui me prenait-il ? Le code était encore la seule chose dans ce monde que je respectais. Je le toisais donc avec arrogance.

"Crois-tu que j'ai oublié ? Mais malheureusement pour toi, Sparrow, tu as une dette envers moi et dans ce cas précis et unique... si le remboursement de cette dette n'est pas correctement effectuée... J'ai le droit de te tuer."

Mon regard se plongea dans le sien, haineux. Il reprenait son petit discours sur la carte, je comptais effectivement la garder. Et sa mort ne m'apportait rien si ce n'était le plaisir de tuer l'homme qui avait osé se rire de moi. C'était toujours un plaisir d'avoir un adversaire à sa taille après tout. Je haussais un sourcil amusé lorsqu'il laissa entendre que depuis le début j'avais l'intention de tuer ses hommes.

"Détrompes toi, ils ne sont pas tous voués à mourir. Mais si tu es un obstacle au payement de ta..."

Je fus coupé dans ma phrase par l'explosion de la bombe. Il avait profité de mon inattention passagère à me faire réfléchir et parler pour se détacher. J'esquissais un grimace de désagrément en voyant plusieurs de mes hommes mourir sous le choc de l'explosion. La surprise les tua tout autant avant qu'ils ne prennent enfin les armes. Je serrais la mâchoire avant de reporter mon attention sur Jack qui m'attaquait à son tour. Mon sabre arrêta le sien in extremis. Je plongeais mon regard dans le sien, un rictus déforma mes traits à sa proposition.

"Penses-tu seulement que tu es dans ton droit ? Tu as résisté et m'a attaqué le premier. Je ne fais que me défendre à présent. Je n'étais venu que pour me faire payer ma dette. Tu t'es défendu. Tu es responsable de toutes ces morts, Jacky."

Un sourire amusé s'étira sur mes lèvres alors que je le repoussais violemment et qu'un combat s'engageait entre nous. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé.

"Tu n'avais pas encore remarqué que là où tu passes, tu entraînes malheur et mort dans ton sillage ? N'as-tu pas trop de soucis pour trouver un équipage ? Tu es maudit. Ton génie te rend fou et inconscient et tu t'attaques à plus fort que toi. Avoue-toi vaincu."

Il envoya un coup de pied magistral dans la poitrine de son adversaire pour le faire chuter à terre avant de le menacer de son sabre alors que les cordages recommençaient à s'activer dans les airs pour aller aider ses hommes à maîtriser ceux de Sparrow.

"Tu m'accuses d'être sans clémence... Je n'ai pas encore tué tout ton équipage. Et pour certains de tes hommes, tu t'en es chargé toi-même. Je suis prêt à te laisser partir sain et sauf si tu me livres tous les secrets de cette carte maintenant. Ou je brûle le Pearl sans aucun scrupule."

Son regard glissa vers l'un de ses hommes qui tenait une lanterne à huile et qui commençait à descendre vers la cale du navire. Il esquissa un petit sourire en coin.


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