Armes: Boite de sardine (Dyson) -Taser et canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 16 km + 5 km + 6km= 27 km

Je regardais Rémi, peu convaincu. Nous avions eu une énigme. Les énigmes de Jumanji ne m'inspirait pas confiance, et j'avais raison : je n'ai absolument rien compris.

Aucune idée... Mon regard se dirigea vers le mur fermé que nousa vions devant nous. Totalement impenetrable. Mais on a pas l'air d'avoir le choix, y a que cette énigme. Je levais les yeux. Ou les araignées. Je suggère l'énigme.

Mais je ne comprenais toujours pas ce qu'elle voulait dire. J'aimais me battre, Rémi aimait cuisiner, mais il fallait une énigme. Battu par un haiku, j'étais pathétique. C'était donc rassuré que j'entendis une première proposition de la part de Rémi. Ah, tu penses ? J'suis pas convaincu, mais j'ai rien d'autre comme solution alors...

L'inutilité m'agaçait et me sidérait. J'allais vraiment me révéler incapable ? C'était... ridicule. Rémi continuait alors à faire des propositions, et moi je continuais à faire tourner des rouages de mon cerveau qui n'étaient manifestement même pas en relation.

Ah ouais, c'est déjà plus convainquant. Pas entièrement sûr, mais je miserais plus sur ça. J'y suis allé qu'une seule fois, pour mon père, l'année dernière, alors je connais pas grand chose à l'endroit. Donc je veux bien te suivre si tu y penses.

Je soupirais, presque désespéré de mon propre état. Je... m'excuse pour mon inutilité affligeante. Merci d'être là pour compenser cette épreuve.

La porte finit donc par s'ouvrir sur un vrai cimetière, avec un détail surprenant. C'est la réplique de celui de Storybrooke ! Dingue !

En revanche, nous n'avions pas eu l'occasion d'avancer beaucoup dans notre marche, à cause de cette étrange énigme.

Je me demandais si les stèles étaient celles de notre ville aussi. Si celle de papa était ici, pensais-je réellement, au fond. C'était bizarre de penser à lui depuis le mois dernier. Et visiter un lieu que je n'ai connu que pour son enterrement rendait les choses difficiles pour se changer les idées.

Tu connais bien l'endroit ? Fis-je pour tenter de distraire ces pensées troublantes.

Armes: Boite de sardine (Dyson) -Taser et canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 27 km - 6 (mauvaise réponse à l'énigme) = 21 km

Armes: Boite de sardine (Dyson) -Taser et canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 27 km - 6 + (j'aipascomprismais) = 23 km

Vous avez bien de la chance, avais-je soufflé dans un murmure lorsqu'il me répondit qu'il n'était jamais venu ici. Cet endroit m'inspirait des sentiments étranges, c'était vachement troublants.

Je tentais cependant tant bien que mal de chasser tout ça de ma tête. C'était ni le moment ni l'endroit pour s’encombrer de pensées gênantes.
Les mains dans les poches je regardais aux alentours, peu certain de ce que nous devions faire. Cela faisait déjà un moment qu'on ne marchait plus, et aucune suite ne semblait s'ajouter au jeu. Un cimetière... bien, mais maintenant quoi, sur ce cimetière ?

Et comme si le jeu lisait dans mes pensées, je vis une affiche placardée qui avait attirée mon attention lorsque, en balayant les environs d'un regard rapide, j'avais capté la lecture de mon prénom.
Et il n'y avait pas que le mien : je rattrapais alors Rémi soudainement par l'épaule pour qu'il voit ça. J'ai trouvé notre prochaine problématique : dans cette version Jumanji de la ville... nos têtes sont mises à prix.
100$?! S'écria alors Rémi, pour des raisons évidentes.
J'avoue... seulement ? Personne veut pourchasser des fugitifs pour seulement 100$, c'en est presque vexant, j'ai empêché la 3ème guerre mondiale, pas braqué une simple station d'essence, avais-je alors rétorqué... pour des raisons certainement moins évidentes.

Rémi me poussa alors soudainement, dans un suivi d’événements qui dura à peine une seconde. Il s'en est fallu de peu, la flèche était passée à quelques millimètres de mon crane. L'adrénaline montante due à la surprise qui n'était pas moindre, ma respiration redoubla d'intensité, ayant d'abord pour reflexe de voir si Rémi allait bien. Merci mon pote, soufflai-je alors immédiatement avant de porter mon attention vers celui qui nous attaquait.

Un chasseur archer dans un style totalement digne d'un Jumanji se montra alors, réveillant chez Rémi une peur immense. Encore une fois je le comprenais mais... Je crois que ce cher monsieur est notre niveau actuel, on pourra pas fuir, faut s'en débarrasser, fis-je en sautant encore sur le côté pour éviter une flèche de ce petit effronté.
Ramassant les deux flèches que le chasseur avait lancé, je m'étais élancé à grandes jambes vers lui, m'élançant vers le sol au dernier moment lorsqu'il voulait me tirer dessus, pou enfin arriver à son niveau et lui planter une flèche dans la jambe.
S'il en lâcha son arc dans un cri de douleur, je savais que tant qu'il était encore là, c'était qu'on allait avoir des problèmes.

Rémi ! Le taser, vite, avant qu'il se reprenne !

Je tendis alors les bras pour réceptionner son arme en plein vol. Désolé d'utiliser ton arme, on se débrouillera t'inquiète ! Lui assurai-je alors, sincèrement serein.

J'allumais alors le taser pour le poser dans le cou du chasseur qui fut pris de spasmes, et de cris de douleur avant... d'imploser et disparaitre. Les effets visuels sur la mort ici sont vraiment à améliorer.

Armes: Boite de sardine (Dyson) - Canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 23 km

Génial, un autre membre des danseuses affreuses de Jumanji, soufflai-je, presque blasé devant le collègue de Van Pelt. Et bien s'il n'est pas content, on s'en fiche royalement. Allez donc lui dire et nous laisser tranquille.

Il était si ridicule que c'en était plus crédible. Avec Rémi, j'avais tué une panthère, traversé une grotte venimeuse, survécu à un tout autre tas de bestioles, tout ça qu'à la fin on se fasse pourchasser par un incapable de petit gros. Vous allez tuer que dalle. Dépéchez vous de démarrer ce niveau, nous aimerions bien avancer, s'il vous plait.

Je parlais pour moi, mais aussi Rémi qui n'avait pas du tout l'air serein dans ce monde. A juste titre, bien évidemment.
Une voix avait alors retenti, comme pour me répondre, indiquant la suite du jeu, qui se manifesta dans une très étrange question, que je mis du temps à comprendre.

La vache, vos moustiques sont puissants ! J'ai rien capté, qui est donc... J'avais enfin compris. Soreth ne tourne pas autour de moi, on ne se tourne pas autour ! Qu'elle idée ! C'est mon frère, on se déteste ! C'est pas parce qu'il est beau que...

Je m'arrêtais là, parlant déjà beaucoup trop que ce qui était permis.

Soreth est un membre de famille, c'est mon frère, fis-je alors, supposément.

Rien ne bougeait. Van Truc ne semblait pas vouloir se contenter juste de ça. Ils allaient pas me forcer à... son regard était insistant.
Je me mordis la langue. Et je suis amoureux de lui.
J'avais... envie de me faire vomir et nettoyer tout mon corps de javel afin de le nettoyer de ce que je venais dire. J'espérais l'avoir dit assez bas pour que Rémi n'entende pas, mais je n'en savais rien.

Je m'étais contenté de croiser les bras. Suite, maintenant.

Le chasseur regarda alors Rémi. Le rouge me monta aux joues lorsque je me rendis compte que ce que je venais de dire, la vérité, était tout juste ce qu'il cherchait. Je me détestais presque autant que je voulais mourir. Pendant un instant, l'attention ne fut plus centrée sur moi, et ça m'allait très bien comme ça.

Jour ce à accompli ayez vous que chose pire la avouer à prêt vous êtes ?

Je roulais les yeux vers le ciel. C'était quoi ces questions sérieux ?

Armes: Boite de sardines (Dyson) + Canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 31km + 10 = 41km

Je lançais un regard triste et sincèrement compatissant à Rémi. Cette épreuve du jeu était sans doute une des plus horribles, personne n'avait à forcer qui que ce soit à parler de ses faiblesses. 

Et ça ne vous regarde pas, fis-je au chasseur sournois qui prenait un malin plaisir avec ses questions indiscrète dans son éloquence. 

Mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid, à Van Pourri. Je fus surpris de le voir alors affublé d'un air amusé sur le visage, alors qu'il semblait grandir à vu d'oeil. Haussant les sourcils, la sensation assez désagréable qui me tenait aux pieds finit par m'éclaircir sur la situation : je baissais les yeux pour voir, avec grande inquiétude, que nous nous faisions aspiré par une version gazon des sables mouvants. En levant les yeux vers Rémi, je pus constater qu'il était hélas dans la même mauvaise situation.

Qu'est-ce que c'est que ce coup foireux encore ?, lançai-je, amer, au chasseur.
L'avoue je, déplaire me pour pas n'est événements des tournure la mais, rien absolument, moi !

Je tentais de rester calme, espérant sur la tombe maigre chance que rester immobile pouvait stopper le processus, étant de notoriété que bouger favorisait l'enfoncement.
Chance bonne ! Fit-il avant de se détourner de nous.
Allez vous faire voir, avais-je grommelé.
Mais j'eus plus de mal pour le faire comprendre à Rémi, qui bougeait sous la peur, et s'était fait prendre bien avant moi. Merde !

Il ne semblait de toute façon pas possible d'y échapper, en bougeant ou pas. J'espérais simplement que si nous étions destinés à mourir, que le jeu nous réservait plusieurs vie.
Et alors que je sentais du vide à mes pieds, à ma plus grande surprise, je me fis la réflexion qu'on ne vérifiera certainement pas aujourd'hui, alors entièrement englouti, tombant vers un espace dont je ne pouvais déterminer la hauteur.

Ma chute fut amortie par des ordures, et je fus accueilli par toute une ribambelle d'odeurs atroces qui me donnaient la nausée. 
Plus de peur que de mal, tout va bien. De retour à Jumanji... plus ou moins ? Ce n'était pas à ce genre de paysage que je pensais quand j'évoquais Jumanji, mais ce jeu était réputé pour surprendre, de toute façon.

Quelque chose bougea à ma ceinture, attirant aussitôt mon attention vers... la boite de sardine. On veut sortir ! S'échapper, respirer, voir le monde ! ON VEUT SORTIR !
Je me rendis compte avec stupeur que les petites voix nombreuses... sortaient de la boite de sardines.

Haussant les sourcils, avec un regard perplexe vers Rémi, j'entrepris alors d'ouvrir la boite, pour observer tout un tas de poissons soulagés de pouvoir lever la tête. Merci ! N'avez vous donc pas de coeur à nous traiter de la sorte ?

Je... suis désolé. Je vous laisse respirer, fis-je, pensif et surpris, m'engageant alors à tenir la boite correctement pour elles. On doit marcher maintenant, pour rattraper notre retard sur les épreuves précédentes. Vous sauriez nous garder ?
On a vécu toute notre vie ici, comment voulez-vous que je puisse trouver un quelconque chemin du monde ?!

Super... mais on avait pas le choix.

Armes: Boite de sardines (Dyson) + Canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 50 Km

Oh crois moi, j'ai vécu bien plus bizarre. Des sardines qui parlent, c'est limite dans la catégorie "normal" à côté.
Un peu de respect s'il vous plait, m'indiqua une sardine. Nous sommes vos aînés tout de même. Soyez courtois, et non impolis, nous n’apprécions guère une attitude odieuse.
Nos aînés ?

Malheureusement, la sardine ne s'attarda pas sur cette question dont la réponse intéressait pourtant tout le monde.

Nous vous prions à l'avenir de nous considérer comme vos égaux. Ce n'est pas parce que nous sommes des sardines que nous sommes inférieurs. Vous étiez bien un lapin et une souris auparavant.

J'haussais un sourcil, levant le regard vers Rémi. Mais celui-ci était toujours bien trop préoccupé parla situation qui était bien plus que simplement "singulière", je devais l'avouer.

Comment vous savez ça ? Encore une fois, les sardines avaient totalement ignoré ma question. Jumanji semblait tout savoir de ses participants.
Si ça se trouve, c'est parce que Jumanji nous connait, que ce chasseur a ciblé des questions précises sur nous, fis-je à Rémi, bien que ce n'était pas important.

Ce qui était important, c'était ce bruit fort peu rassurant. Un énorme bruit qui glaçait le sang, qui remplissait tout l'endroit et qui faisait bouger, littéralement le tout : les murs de ces ordures géantes se refermaient.
Merde, merde merde. Je me retenais de crier merde pour ne pas communiquer mon stress, mais c'était inutile : Rémi était de toute façon effrayé, et dans l'immédiat, moi aussi.

Je ne pus lui répondre, puisque je n'avais rien qui pouvait aider. A la place, le sol se déroba, comme entendant nos supplications, nous plongeant dans un vide intersidéral, toujours autant stupéfiant, nous éloignant de l'ile petit à petit. Bordel...

Armes: Boite de sardines (Dyson) + Canard en plastique (Rémi)
Kilomètres: 64 km + (300 mots piles) 5 km = 69 km