« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Je ne vois pas pourquoi je continue à vous faire confiance... A chaque fois c'est la même chose. Je veux vous aider dans vos expériences et ça me retombe toujours dessus.
| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Castiel n'avait pas l'habitude de recevoir des lettres. L'ange n'avait pas vraiment d'amis à part les chasseurs et ils n'étaient pas du genre à envoyer une belle lettre à l'être de lumière. La lettre était en bonne état et un sceau était gravé dessus avec un symbole que l'ange ne connaissait pas. Il fronça les sourcils essayant de comprendre pourquoi cette lettre lui était destiné. Il se tenait devant la boite aux lettres, plus perdu que jamais alors que la voix du voisin d'en face le sortit de ces pensées. Monsieur Baker saluait poliment l'ange en lui demandant si il avait passé une bonne nuit. Castiel, lui se contentait de le fixer avant de simplement faire demi-tour pour rentrer dans sa demeure. Mal polis de sa part, c'est vrai mais l'ange n'en pouvait plus de lui répondre tous les jours, surtout qu'il ne dormait plus depuis que la malédiction fût levé. Alors Castiel avait abandonné la politesse, préférant ignorer cet humain qui était de trop bonne humeur à son goût. Il claqua alors la porte derrière son dos avant de pousser un long soupir pour finalement déposer la lettre sur le plan de travail de la cuisine. Pourquoi avait-il un mauvais pressentiment alors qu'il ne s'agissait que d'une simple lettre ?
Il allait sûrement poser la question à son colocataire, attendait-il une lettre de la part d'un établissement plutôt important vu le sceau qu'il était gravé sur le vieux papier. L'ange regarda dans un premier temps dans la cuisine puis au première étage avant de finalement inspecter le salon. Soreth se trouvait assis sur le canapé, fixant la télévision tout en prétendant ne pas avoir entendu l'ange l'appeler plusieurs fois. Ce n'était pas la première fois qu'il ignorait Castiel après tout. Il prit alors l’enveloppe avant de venir s'asseoir à côté de con colocataire. Il déposa le courrier sur la table avant de prendre un air bien plus sérieux que d'habitude.
« Tu attendais une lettre ? Elle est à mon nom mais je ne reçois jamais de lettre en temps normal. Je ne comprends pas. » Cas plissa alors des yeux pendant que Soreth se contentait lui d'éteindre l'écran de la télévision.
Soreth se tourna alors vers Castiel avec un air plutôt agacé sur le visage, ce n'était pas nouveau. Combien de fois il avait réussi à l'agacer avec ces questions un peu étrange. Castiel ne comprenait pas énormément de chose, il était plutôt long à la détente et il se méfiait de tout. Il ne fallait pas lui en vouloir, il en avait vu des vertes et des pas mûres au fil du temps. Une simple lettre pourrait ressemblé à l’apocalypse maintenant et un voisin trop souriant à un démon qui le surveille. Soreth prit finalement l'enveloppe avant de la déchirer sous les yeux inquiet de l'ange pour enfin lire le contenant du papier. Son colocataire leva finalement les yeux aux ciel avant de lui coller brusquement le morceau de papier contre le torse alors que Castiel récupéra sa lettre un peu perdu.
« Cette lettre est pour toi, pas pour moi. Tu es invité à une soirée. Maintenant si tu permets, je pars bosser. »
Soreth n'attendit pas une seconde de plus et il se leva pour enfiler rapidement son manteau avant de sortir de la maison. Alors cette lettre lui était vraiment adressé. Il finit alors par lire le contenant de cette dernière.
✎La Mairie de Storybrooke, prie Monsieur Castiel Jimmy Richardson de vouloir bien honorer de sa présence à la soirée de Gala pour le nouveau poste du maire Jack Overland qui se déroulera à l'hôtel The Veil sur la route 66 en sortant de Storybrooke, le vendredi 29 décembre 2017, à 21 h. Mairie de Storybrooke, le 25 décembre 2017.
Cette invitation sera à montrer à l'entrée du Gala.
L'ange serra un peu plus le papier entre ces doigts. Des années qu'il sauvait l'humanité et c'était bien la première fois qu'il était invité quelque part pour faire la fête. Castiel n'avait jamais fêté quoique ce soit. Il n'avait pas d'anniversaire, il n'avait jamais fêté Halloween ou même Noël et c'était pour cela qu'il avait forcé Soreth à décorer correctement la maison avec lui. Le brun releva alors son visage vers l'énorme sapin qui trônait au fond du salon et qui brillait de mille feux. Un petit sourire se dessina alors sur le visage de Castiel. Il ne pensait pas que les fêtes inventaient par les hommes lui ferait autant d'effet et pourtant le voilà à contempler ce magnifique sapin pendant un bon moment. Mais maintenant il devait savoir si c'était juste d'aller à cette soirée. Peut-être qu'une chasse était prévu alors son sourire disparût rapidement de son visage. Appeler les Winchester était finalement, la seule solution.
L'ange se leva finalement du canapé pour se diriger vers le téléphone fixe du salon. Il avait oublié de mettre son téléphone portable à charger, comme souvent d'ailleurs. Il n'avait pas encore prit l'habitude avec ce genre de machine et pourtant cela faisait un moment qu'il possédait un téléphone portable. Il composa alors le numéro de Sam qu'il connaissait par cœur, comme celui de Dean d'ailleurs et il entendit les bip sonore dans son oreille. Il s'attendait à entendre la voix du plus jeune des frères mais plusieurs voix se mirent à raisonner dans sa tête.
« Castiel, l'humanité te rend aveugle. Tu nous déçois, tu trahis le Seigneur. »
Cas posa sa main contre le mur par pur réflexe. Quand les anges communiquaient avec lui, c'était plutôt douloureux, surtout quand ces derniers disaient la même chose en même temps comme maintenant. Beaucoup trop de voix dans sa tête pouvait lui enclencher une sacrée migraine. Heureusement pour lui, la voix de Sam se fit entendre dans le téléphone. Le plus jeune des frères demanda alors qui se trouvait à l'autre bout de l'appareil et Castiel n'attendit pas une seconde de plus pour répondre à sa question.
« Sam. J'ai une question à te poser. J'ai reçu une lettre étrange.. »
Castiel se coupa en plein milieu de sa phrase quand il entendit un cri de joie dans le téléphone. Il fronça les sourcils un peu perdu, cela ne ressemblait pas à a voix de Sam mais celle de Dean. Apparemment, il avait appris une bonne nouvelle et cela faisait rire Sam. Cela faisait du bien de savoir que les frères étaient toujours aussi soudés malgré le retour de John Winchester. C'était leur père, c'est vrai. Mais John n'était que du poison pour la relation des deux frères.
« Je crois savoir de quelle lettre dont tu parles. Celle du gala ? Et bien.. » Sam ne termina par sa phrase puisqu'il se fit voler le téléphone par Dean vu l'insulte que l'ange venait d'entendre. « Réfléchis pas Cas' ! On va faire la fête ce soir, en famille. Sammy, toi et moi ! » hurla Dean dans le téléphone alors que l'ange éloigna l'appareil de son oreille.
Une grimace s'afficha sur son visage ne supportant pas quand Dean criait de cette façon. Mais il semblait de bonne humeur et Sam aussi. Une fête leurs feraient sûrement pas de mal c'est vrai. Castiel se plaignait de ne jamais être récompensé mais les frères n'avaient pas reçus grand chose eux aussi. Alors Castiel accepta de les accompagner pour cette soirée. Ce soir, il allait vivre sa première soirée et étrangement il avait hâte. L'alcool ne faisait pas d'effet sur lui et il ne ressentait aucun plaisir à manger mais la musique était quelque chose qu'il commençait à apprécier grâce à Dean. Il raccrocha finalement prêt à monter se préparer.
« Tu ne te souviens donc plus Castiel ? Tu commences à tout oublier.. »
Hôtel The Veil sur la route 66. 20h57.
Castiel avait collé sa joue contre la vitre froide de L'Impala alors qu'il se concentrait sur le vrombissement de la voiture qui était toujours en marche. Dean conduisait comme tout le temps et Sam était assis à ces côtés fixant la carte pour ne pas qu'ils se perdent en chemin. La route 66, il n'en avait jamais entendu parlé depuis le temps qu'il habitait à Storybrooke maintenant et pourtant quand il vit le panneau vert affiché le chiffre qu'ils cherchaient tant, il comprit que cette route existait belle et bien. L'ange resta silencieux le long du trajet. Il pensait énormément à ce qu'il avait entendu. Les anges avaient communiqués avec lui pour parler de souvenirs mais le problème c'était que Castiel ne se souvenait de rien. Pourquoi les anges étaient aussi méfient à cause de cette soirée et de cette lettre. L'ange tenait toujours le morceau de papier entre ces doigts froid, il continuait de fixer la lettre avec méfiance mais il ne voyait aucuns pièges. Un soupir d'agacement sortit de ces lèvres alors que Dean jeta un regard dans le rétroviseur prêt à demander pourquoi Cas venait de soupirer mais ce dernier avait déjà recollé son visage contre la vitre.
La route s'enfonçait dans une forêt sombre et sinueuse. Il avait l'air de faire humide dehors et Castiel avait cette impression que la forêt était morte depuis déjà plusieurs années mais il ne tarda pas dessus vu que Dean gara la voiture en un coup de volant. L'aîné des Winchester lui avait demandé de ne pas se prendre la tête et de prendre du bon temps, pour lui faire plaisir Castiel allait essayé de ne pas trop réfléchir. Mais comment faire ? Les soirées dans ce genre pour lui ressemblaient à une de ces anciennes batailles. Des êtres humains partout avec de la nourriture et de l'alcool. Il savait ce que ce genre de boisson faisait aux hommes et il n'aimait pas ça, il en avait peur à vrai dire. A peine arrivé, Castiel était déjà sur ces gardes. Tellement de vies autour de lui, il pouvait ressentir les sentiments de tout le monde. Les invités semblaient excités mais lui.. Il subissait juste la demande de Dean. « Bonsoir Monsieur Richardson, je vous prie de rentrer dans l'hôtel. »
La voix fît sursauter l'ange qui se tourna rapidement vers le vieux maître d'hôtel qui tenait la porte en attendant que Castiel n'entre dans le bâtiment. Cas entendit le rire moqueur de Dean derrière lui et il ne pût s'empêcher de le fusiller du regard, lui faisant bien comprendre que ce n'était le moment de jouer avec ces nerfs.
« Quoi Cas ? Tu as eu peur d'un vieux, faut le faire. » se justifia alors Dean tout en se dirigeant directement vers le buffet.
L'ange leva alors les yeux aux ciel alors que Sam posa délicatement sa main sur l'épaule de Castiel pour le rassurer. Le plus jeune des frères hocha finalement la tête avant de disparaître dans la foule à son tour. Le voilà seul au monde maintenant. Il regardait autour de lui, il ne connaissait personne alors il préféra s'éloigner un peu de la foule. La musique était forte, la pièce était étouffante et elle sentait déjà l'alcool et la nourriture. Il sortit alors sur la terrasse remarquant que personne ne se trouvait ici, il s'assit sur le petit muré en pierre pour finalement respirer un bon coup. Les basses de la musique faisaient vibrer le sol et sans s'en rendre compte, les jambes de l'ange bougeait dans le rythme de la musique. La musique gagnait petit à petit son corps et l’inquiétude quittait petit à petit son corps malheureusement une bruissement se fit entendre dans les buissons d'en face. Cas se raidit à cause de ce petit bruit et il descendit rapidement du muré, prêt à enquêter sur l'origine de se bruit.
Quelque chose se posa sur son épaule, il n'eût pas peur cette fois-ci. Juste un peu surpris mais rien de grave, il se tourna alors vers le vieux maître d'hôtel qui lui afficha un petit sourire tout en lui tendant gentiment le plateau de coupe de champagne. Cas refusa poliment, tournant une nouvelle fois son visage vers les buissons alors que le maître d'hôtel prit la parole.
« Monsieur Richardson rentrez. Il fait froid dehors et puis, il y a des loups dans cette forêt. »
L'ange ne batailla pas et sans discuter, il rentra à l'intérieur de l'hôtel tout en suivant le vieil homme qui arrivait parfaitement à slalomer entre les invités.
«Quelque chose se prépare. »
Like a G6.
Hôtel The Veil dans la salle commune. 21h19.
Cela faisait plus de vingt minutes que Castiel avait eût cette mise en garde de la part de ces frères et sœurs. Plus de vingt minutes qu'il n'avait pas eut de nouvelle de la part des anges. Plus de vingt minutes qu'il était sur ces gardes et qu'il ne profitait même pas de la soirée. Plus de vingt minutes qu'il avait perdu Dean et Sam de vue. Vingt minutes ce n'était pas grand chose c'est vrai mais pour quelqu'un de méfiant et d'inquiet, 20 minutes devenait rapidement une éternité. Castiel ne participait à cette soirée dédiait au maire, il préférait surveiller les alentours. Il avait rapidement remarqué que quelque chose avait changé. Les invités semblaient profiter de la fête, comme si tout ce qu'il se passait autour d'eux n'existaient plus. Seule la fête comptait. Castiel connaissait un peu les effets de l'alcool et il fallait dire que cet effet, il ne l'avait jamais vu.
La musique s'arrêta brusquement et les invités se mirent à huer le DJ qui se rattrapa rapidement en passant une nouvelle chanson, Like a G6. L'instrumental bougeait énormément et inutile de dire que les invités se remirent à danser jusqu'à en mourir de fatigue. C'était l'impression que Castiel avait en tout cas. Il passa alors entre la foule pour se diriger vers la toilette, là il serait sûr d'avoir de l'air pur et certains que le maître d'hôtel ne le suivra pas dans ce genre d'endroit. Il rentra alors à l'intérieur des sanitaires pour se rincer le visage avant de fixer son reflet dans le miroir que se tenait juste devant lui. Les anges ne ressentaient pas la chaleur, ils ne ressentaient pas grand chose à vrai dire et pourtant Castiel ne se sentait pas bien. Il avait des nausées et des sueurs qu'il essayait de faire partir avec de l'eau froide. Il arrêta alors de fixer son visage rouge quand les lumières des toilettes se mirent à clignoter tels des guirlandes de Noël. Elles n'arrêtaient pas de clignoter, au début il pensait à des démons mais ce n'était possible. Les lumières clignotaient beaucoup trop pour des démons et puis Sasha avait promis à Castiel de les tenir à l'écart de la ville.
Il entendit une chasse d'eau se tirer mais il sortit rapidement des sanitaires avant que la porte des toilettes ne s'ouvre. Castiel se retrouva à nouveau dans la foule qui était bien trop occupés à faire la fête. Quelque chose était en train de se passer. Ils agissaient tous étrangement et il y avait peu de lumière pour que Castiel puisse comprendre les choses.
« Quelque chose est en train de se passer.. Quelque chose de gros. »
Cette sensation de malaise regagna encore une fois son corps. Il se sentait invulnérable, faible et trop humain dans cet hôtel. Son estomac se tordait dans les sens et cette chaleur l'étouffait. Il retira son imperméable marron pour le poser sur le bar alors que cette sensation d'impuissance le gagna de plus en plus. Pourquoi diable était-il le seul à ressentir ce genre de chose et pourquoi Dean et Sam n'étaient toujours pas revenus. Et pourquoi Castiel venait d'essuyer une goûte de sang qui venait de couler de son nez ?
Arthur Cane
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Hey you with the pretty face Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for
| Conte : Le Monde de Nemo | Dans le monde des contes, je suis : : Hank, le poulpe septopode !
What do you say we kill some evil sons of bitches and raise a little hell ?
Il s'est avéré que marcher dans les rues de Storybrooke avec dans les écouteurs les 4 Saisons de Vivaldi était beaucoup plus agréable. Il n'avait pas à entendre qui que ce soit, qu'on se soit adressé à lui ou non, et l’orchestre était assez reposant. Et c'était tout ce dont il réclamait, du calme. Finalement, à ses poissons à l'aquarium du zoo, il ne leur manquait que Vivaldi dans le fil de leur vie. Ils jouissaient d'une sérénité éternelle, les couleurs de l'univers qui changeaient autour d'eux au fil des passages des visiteurs, avec le doux bruit de l'eau qui remuait pour berceuse. Rajoutez le chant d'un violon et vous aviez la vie parfaite.
Et si voilà une vie que lui n'avait jamais pu connaitre auparavant -grâce à Dory, certes, mais ce n'était pas un jour à penser à sa perte-, ce n'était clairement pas sa vie d'aujourd'hui qui allait ne serait-ce que s'en approcher.
Puisqu'il fallait toujours qu'un abruti ait un formidable plan pour lui gâcher la vie.
Le nouvel abruti avait un nom. C'était Jack Frost. Premièrement, il était persuadé que le maire était une femme, mais il n'avait pas à juger les décisions de vie de Regina Mills, et s'en fichait pas mal du sexe qu'elle voulait par les temps qui couraient. Deuxièmement, Arthur trouva ça curieux qu'il n'y ait qu'une invitation adressée à lui dans la boite aux lettres de l'appartement luxueux qui n'était même pas le sien. Barthélémy ne se faisait pas inviter, en tout cas, rien ne l'indiquait. Ce qui conduisait à la question suivante : pourquoi était-ce à lui qu'on réservait la rassemblement d'un troupeau qui allait, ce n'est pas une prédiction très dure à faire, l'ennuyer ?
Désolé Regina Frost, sans moi, grogna-t-il en jetant l'invitation dans la corbeille, accompagné par le soutien de Vivaldi qui, au même moment, montait l'intensité de la mélodie estivale comme si l'orchestre lui-même venait gronder le (la? on ne savait plus du coup) maire de venir importuner l'ancien poulpe.
Et lorsqu'il continua son chemin, guidé par la bonne humeur cette fois-ci du début de l'Automne, il tomba nez à nez avec un sapin. Arthur soupira, alors que la surprise avait fait virer sa peau au vert tout comme l'arbre décoré qu'il avait face à lui. Reprenant ses véritables couleurs, il se rendit compte qu'il squattait chez son ami depuis des semaines, ce qui le gênait déjà, et qu'il avait oublié de faire l'effort le plus simple : un cadeau pour noel. Seulement voilà : les magasins de chocolats grouillaient de riches gras et à la voix insupportable, les librairies, de rats de bibliothèques qu'il n'avait pas envie d'entendre faire les louanges du prince qui un jour, viendra (t'attendras longtemps, ma belle) ou de geeks qui défendent que non, Disney n'aurait pas du retirer l'univers étendu pour la nouvelle trilogie de Star Wars. Il en soupirait rien que d'y penser. Les magasins de jouets ? Il ne voulait même pas imaginer le nombre de parents stressés qui se trouvaient là bas.
Alors il jeta un dernier coup d’œil au carton d'invitation qui était posé aussi tristement que s'achevait les notes de l'automne dans ses oreilles. La route 66 ? C'était pas une route un peu paumée, délaissée dont ils entendaient parler dans les vieux films ? C'était surement devenu touristique ce machin là... mais ça serait sans doute toujours plus calme que les endroits d'ici fréquentés par les défenseurs de la trilogie originale naze de George Lucas à la noix (sérieux, tout le monde ne parle que de ça ces derniers temps, Star Wars c'est pas censé être fini y a genre 20 ans ?).
J'espère qu'ils sont sympas les magasins alentours, Madame Frost.
Voilà donc le début du récit de la plus grosse connerie qu'il ait faite en 2017 : répondre à l'invitation ridicule d'un gala qui pourtant s'annonçait raté à la base.
*** *** ***
Ouais, tiens, fit-il sèchement en envoyant le carton d'invitation au cadavre qui faisait l'accueil, lui trop occupé par regarder l'intérieur de la salle, médusé. Les gens étaient serrés, la musique était de très mauvais gout... les gens serrés puaient. Quels genres de débiles s'amusaient à cette réunion d'êtres primitifs ?
Vous appelez ça un gala ? J'espère que votre hôtel est mal noté sur les sites de tourisme.
Même s'il ne prendrait pas la peine d'aller vérifier par lui-même si c'était le cas. Il rentra alors, se fondant au maximum dans les couleurs du mur ringard, respirant par la bouche pour pouvoir tenir face à la transpiration des singes qui dansaient, pour trouver un rare coin non-fréquenté de la salle. Lorsqu'un serveur passa avec un plateau à la main, Arthur s'empressa de lui prendre une coupe de champagne avant de lui poser une question.
Notre maire travestie va faire un discours dans pas longtemps ? Quand est-ce que ça finit la concentration de bœufs ?
Parce qu'à force de trop danser comme ça, il finira par s’effondrer ce bâtiment. Pourquoi était-il venu ? Aucun cadeau de noël ne valait un sacrifice du genre.
Et s'il regrettait actuellement la saison hivernale de Vivaldi, ce n'était pas le reste de la soirée qui allait le faire changer d'avis.
▲ You're not gonna let me die in peace are you ?
(c) AMIANTE
Sasha Hale-Bowman
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| Avatar : Ksenia Solo
We were happy and it was all ... a lie
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
"Bordel !"Fut les mots prononcés par la maîtresse des enfers quand elle ouvrit les yeux du canapé pour se voir pencher dans le vide avant de s’étaler au sol avec un manque d'élégance totale. Poussant un grognement digne de Cerbère, elle se redressa sur ses deux jambes avant de se dépoussiérer, le sol n'avait pas encore été nettoyé cette semaine donc plusieurs chose traînait au sol, comme des bouteilles vide de Coca-Cola, des livres, des CD de musiques, une boite à pizza vide et des vêtements. Observant le sol d'un œil critique, elle fronça le nez avant de se décider à faire le ménage, il était hors de question qu'elle laisse encore tout ça traîner, sa maison finirait pas ressembler à une vrai porcherie et après il y aurait une infestation de rat et de cafard. Elle y passa un bon moment car une fois lancer sur le ménage, elle avait fait le sol, la vaisselle, le linge et les carreaux. C'est en sortant les poubelles qu'elle remarqua sur son porche une lettre, en y regardant de plus près, elle appris que la lettre lui était adressée, qui pouvait bien lui écrire ? Personne, car la plupart du temps, tout le monde communiquait avec elle via son téléphone portable, jamais par une lettre écrite.
"C'est quoi encore ce délire ?"Murmura-t-elle en voyant le sceau qui scellait l'enveloppe, qui pouvait bien encore fermer ses lettres comme dans le passé ? Personne ne faisait plus ce genre de chose, à part quelqu'un qui était rester coincé dans le passé, cette personne ne devait vivre que de livres et de tea party, tout en écoutant des grands compositeur de musiques classique. Tournant les talons pour rentrer chez elle, elle ferma la porte avec son pied tout en brisant le sceau de l'enveloppe pour y retirer un carton d'invitation à son nom qui l'invitait à la célébration du nouveau maire de la ville. Ce qui était drôlement curieux, car Hadès ne lui avait jamais parler de la moindre fête vu qu'il était devenu adjoint du maire et qu'il aurait probablement voulu célébrer tout ça au Rabbit Hole. En tout les cas, elle n'allait pas se priver d'aller faire un peu la fête ce soir, ça lui changerait les idées car à force de trop penser à ce qui s'était dérouler en Octobre, elle ne faisait presque plus grand chose.
Elle monta les escaliers à une vitesse folle avant de bifurquer sur la droite pour entrer dans sa chambre. Ouvrant la porte de son placard, elle détaille chaque vêtement du regard, cherchant ce qu'elle pourrait bien mettre ce soir qui fasse assez tenu de gala mais aussi assez confortable. Une fois la tenue trouver, elle retourna vaquer à ses occupations.
Hôtel The Veil - 21h15
Claquant la portière de sa voiture avant d'appuyer sur le bouton pour la fermer complètement, elle se dirigea vers l'entrée de l’hôtel. De l'extérieur, celui-ci ressemblait à un veille hôtel qui n'aurait pas été réaménager et repeint depuis des lustres mais il semblait toujours tenir sur ses fondations, ce qui était toujours une bonne chose, car les accidents était si vite arrivée. Sortant les cartons d'invitation de sa pochette, elle la tendit au maître d’hôtel qui avait l'air aussi vieux que la propriété, elle espérait qu'il n'allait pas soudainement faire une attaque cardiaque ou simplement tomber en poussière. L'homme semblait solide car il récupéra sans problème son carton d'invitation tout en lui faisant un signe de tête poli avec le sourire qui allait avec, ouf elle n'aurait pas à appeler les urgences tout de suite.
Elle s’engouffra à l'intérieur de l'hôtel, tout de suites ses sens furent attaqués dans tout les sens, le bruit, la lumière, les odeurs, les gens qui se bousculait les uns les autres pour pouvoir se déplacer à l'intérieur, c'était tellement désagréable ce brouhaha général. Se glissant parmi la foule, elle avança comme elle pu en direction du bar, avant de se hausser sur l'un des sièges qui s'y trouvait, elle fit un signe de la main en direction du barman."Je vais prendre un Mojito."Le barman hocha la tête pour lui faire comprendre qu'il avait saisit sa demande avant de se mettre au travail. Jetant un coup d’œil par dessus son épaule, elle observa les gens sur la piste de danse, remarquant que certains n'était déjà plus sobre. Elle quitta la piste des yeux pour voir que son verre était déjà sur le comptoir.
"Merci."Sautant de son siège, elle pris la direction du buffet tout en buvant une gorgée ou deux de mojito. Il y avait déjà un peu moins de monde autour du buffet, ce qui était plus pratique pour se servir car elle n'aurait pas à jouer du coude pour attraper des petits fours ou des crevettes. Son assiette bien remplis, elle s'arrêta un instant pour chercher du regard un endroit où elle pouvait se poser mais la pièce était pleine à craquer et il était hors de question qu'elle ne mange parmi cette énorme troupeaux de vache. Elle se glissa de nouveau parmi la foule pour sortir de la salle commune, elle se retrouva dans le hall d'entrée avant qu'elle ne remarque une autre porte qui menait à un salon, traversant ce salon d'un pas rapide, elle ouvrit une porte qui la mena à l'extérieur.
Personne ne semblait avoir eu la même idée qu'elle, du coup elle se retrouva seule sur le patio avec pour vue : Le jardin de l'hôtel. C'était assez grand mais pas assez pour que quelqu'un puisse se perde, elle remarqua qu'il y avait une piscine couverte d'une bâche, personne ne pourrait se baigner ce soir et puis avec la température extérieur, une personne qui déciderait de piquer une tête, attrapais surement froid. Du coin de l'oeil elle remarqua une balancelle, éclairée par une lampe de jardin, celle-ci n'avait pas une allure qui criait moderne mais en s'installant dessus, rien ne s'écroula même si un grincement sonore se fit entendre. Le patio était assez éclairé et elle pouvais d'ici entendre la musique qui se dégageait de la salle des fêtes, c'était comme-si elle participait à la fête sans vraiment y participer, elle retournerais plus tard à l'intérieur quand elle aurait terminé son assiette.
Alors qu'elle s’apprêtait à manger un nouveau petit four, toutes les lumières de l'hôtel se mirent à vaciller en même temps."Mmh ?"Rien de bien inquiétant en temps normal, mais quand on fréquente certaine personnes, ont à tendance à faire attention à ce genre de détails."Et merde..."
Pando
Rafael Adler
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Once, there was a kingdom ruled by a kind king and a beautiful queen...
| Conte : Uncharted 4. | Dans le monde des contes, je suis : : Rafe Adler, l'insupportable.
Les choses étaient finalement rentrées dans l'ordre. Il avait retrouvé Castiel, et récupéré ses habitudes de chasseur : le fait de se trouver dans un autre monde, soi-disant réel n'y changeait rien, on y trouvait encore des fantômes, et il en était de même pour la plupart des monstres qu'il avait eu l'occasion de traquer et d'éliminer par le passé. Il était simplement plus complexe de trouver des affaires : les journaux en parlaient moins, ici, et les histoires factices se répandaient à vive allure sur internet, bien plus que les cas véridiques. Ce qui faisait que les Winchesters s'ennuyaient ferme la plupart du temps. Et aujourd'hui n'échappait pas à la règle : Sam semblait plongé dans un documentaire quelconque diffusé à la télévision, tandis que lui... Ne savait pas quoi faire. Il avait fait le tour des sites les plus fiables pour trouver une affaire, mais rien ne se profilait à l'horizon. Désespéré, il s'étira en étouffant un bâillement.
« Sam. » Comme il n'obtenait pas de réponse, il se répéta. « Sam, Sam, Sam S... »
Un soupir exaspéré lui parvint, signifiant qu'il touchait au but et lui tirant un sourire victorieux, qu'il camoufla bien vite lorsqu'il vit son frère délaisser l'écran pour se tourner et lui faire face, les sourcils froncés.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive, encore ? »
« J'm'ennuie. »
« Que... » Il put voir ses yeux se lever au ciel, tandis qu'il faisait une de ses bitchface les plus fameuses. « Tu te moques de moi, là, j'espère ? Tu veux que je fasse quoi, au juste ? Trouve toi une occupation, t'es assez grand pour ça. Trie le courrier, si tu sais vraiment pas quoi faire. »
Il manqua de protester, avant de se rendre à l'évidence : il s'agissait là d'une des activités les plus intéressantes qu'il avait sous la main... Même si cela le navrait de l'admettre. Il tendit la main vers la pile de paperasses pour s'en saisir, avant de la parcourir. De la publicité, encore et encore, des choses sans grandes importances. Et, alors qu'il s'apprêtait à tout reposer, pêle-mêle, deux enveloppes finement ouvragées attirèrent son attention. L'une était adressée à son frère et l'autre était... Pour lui ?
« On attendait du courrier ? »
« ... Tu veux pas me laisser tranquille, c'est ça ? ... Non, on attendait rien de particulier. Pourquoi ? »
« Viens voir, c'est bizarre. »
Un autre soupir lui parvint, mais il ne s'en soucia pas : la lettre mystérieuse captait toute son attention et c'est à peine s'il remarqua le coup de fil que reçut Sam. Il parcourut les quelques lignes rapidement, avant de pousser un véritable cri de joie : s'il ne s'agissait pas d'une affaire, cela était tout aussi intéressant ! Ils allaient enfin pouvoir s'amuser un peu ! Sans la lâcher - de crainte qu'elle ne s'envole, probablement - il se releva en faisant tomber la chaise pour venir la montrer à son frère, un grand sourire aux lèvres.
« ... Je crois savoir de quelle lettre dont tu parles. Celle du gala ? Et bien... »
« Réfléchis pas Cas' ! On va faire la fête ce soir, en famille. Sammy, toi et moi ! »
... Peut-être était-il un poil trop enthousiaste : son volume sonore devait être au delà du raisonnable puisqu'il put voir Sam grimacer. Et il devina que Cas', à l'autre bout du fil, devait faire de même. En guise d'excuse, il haussa les épaules. Non mais pour une fois que quelque chose d'intéressant se produisait dans cette maudite ville, on allait pas lui reprocher sa bonne humeur en prime ! Il se décida tout de même à parler à un ton raisonnable...
« Demande lui de venir ! De toute façon, il n'a pas le choix. » ... Mais sa résolution ne tint pas bien longtemps. « De toute façon, t'as pas le choix ! On passe te chercher à 20h, sois prêt !»
Il prévoyait peut-être large, mais il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où se trouvait ce fameux hôtel, et arriver en retard au Gala n'était pas une option. L'usage d'un GPS non plus, d'ailleurs... L'Impala était légèrement trop vieille pour accueillir ce genre d'équipement. Alors il ferait la chose à l'ancienne : à l'aide d'une bonne vieille carte, et des instructions avisées de son co-pilote de toujours, Sammy.
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Le trajet se déroula dans le calme... Ou presque. Comme à son habitude, Dean avait choisi la musique, et du Metallica résonnait dans l'habitacle, parfois rejoint par l'aîné des Winchester, qui chantonnait à cœur joie.
« Exit light, enter night, taaaake my hand, we're off to never-never land ! »
Tout en braillant, il marquait la mesure en tapant sur le volant. Vraiment, cette soirée le réjouissait au plus haut point ! Mais ça ne devait pas être le cas pour tout le monde puisque durant le court blanc qui séparait chaque morceau, il entendit l'Ange soupirer, à l'arrière. Réglant le rétroviseur pour pouvoir l'apercevoir, un sourcil haussé, il s'apprêtait à l'interroger... Mais même pour cela, Castiel ne semblait pas être partant puisqu'il retourna à sa contemplation du décor un tantinet maussade qui les entourait... Il jeta un rapide coup d’œil à Sam, qui se contenta d'un haussement des épaules. Lui non plus n'avait aucune idée de ce qui tracassait leur ami ainsi... Dean se promit de lui poser la question dès qu'ils seraient arrivés.
Le trajet s'étira encore sur une dizaine de minutes, et les arbres qui se succédaient à vive allure commençaient à lui taper sur le système de manière absolument royale quand...
« Dean, là, sur ta droite ! ... Trop tard. »
« Merde. »
Il avait dépassé le petit passage d'une bonne dizaine de mètres, et se retrouva donc à faire marche arrière pour pouvoir l'emprunter. Fort heureusement, l'endroit était désert... Peut-être que tous les autres étaient déjà arrivés ? Cette possibilité se fit grimacer, et il accéléra l'allure, se garant en vrac à l'aide de rapides mouvements. Tous trois quittèrent le véhicule, et ils se rapprochèrent de l'imposante bâtisse. Un coup d’œil vers l'Ange lui apprit que ce dernier était toujours aussi tendu, alors il choisit de lui tapoter l'épaule tout en souriant.
« Détends toi, mon vieux ! Tout va bien se passer ! »
Alors qu'ils s'approchaient, le majordome les salua et le son de sa voix fut suffisant pour surprendre Castiel, qui sursauta violemment. Et il ne se priva pas d'en rire, le taquinant même à ce sujet ; le regard noir qu'il reçut en retour ne lui fit ni chaud ni froid. Hé, c'est vrai quoi : après tout, ce n'était pas lui qui flippait à cause d'une copie d'Alfred trois fois trop vieux !
Une fois à l'intérieur, Dean ne se posa pas trop de question et se saisit d'un des nombreux verres que les serveurs transportaient d'un bout à l'autre de la pièce, sans doute pour abreuver les nombreux convives. Vraiment, il ne s'attendait pas à voir autant de monde à ce Gala ! C'était un évènement super prisé, ou quoi ? Il se tourna vers Cas', qui semblait toujours aussi perdu, et il lui fit un clin d’œil.
« T'en fais pas, personne ne compte te manger, ici. »
Sur cette phrase pleine de sagesse, il s'éloigna. Son objectif du moment ? Le buffet. Lorsqu'il se retrouva devant la table, il ne put réprimer un sifflement réellement appréciateur - et méprisa les regards critiques que des idiots habillés en pingouins lui lancèrent -, vida son verre d'un traite pour l'abandonner et le troquer contre une assiette qu'il remplit allègrement de petits fours. Visiblement, Sam semblait s'être décidé à se débrouiller seul, puisqu'il l'avait perdu de vue. Et il en était de même pour Castiel... Il espérait vraiment que son ami parviendrait à se faire à l'ambiance qui régnait. Pour un Gala officiel, la musique qu'il passait été un poil agressive, et les invités se remuaient en rythme.
Le temps passait, doucement, et l'ambiance allait en grandissant. Le Winchester ne tenait pas réellement à se trémousser au milieu des autres, alors il ne s'éloignait jamais trop du buffet, le niveau de nourriture baissait à vue d’œil... Et il refusait de croire que c'était à cause de lui, uniquement. Non, vraiment, les invités ne savaient pas se tenir, quelle idée de se jeter sur les apéritifs de la sorte, hein...
Son attention se reporta vers le DJ quand la musique s'interrompit brusquement. Tiens donc, que se passait-il à présent ? Est-ce qu'il avait une fausse manipulation, débranchant ainsi plusieurs fils d'une importance capitale ? Il n'eut pas à s'interroger longtemps puisque la musique reprit, plus forte que jamais. Le morceau lui était parfaitement inconnu, mais cela lui importait peu. Il attrapa le dernier amuse bouche qui restait dans son assiette, et...
La luminosité vacilla doucement, avant de regagner son intensité habituelle. Il fronça les sourcils, et reposa l'assiette. Les autres ne semblaient s'être aperçus de rien, et continuaient leurs activités, qui se limitaient à boire, manger et danser... L'espace d'un instant, il se dit que cette impression devait être liée à un coup de fatigue temporaire, mais l'incident se reproduisit à plusieurs reprises, plus rapidement à chaque fois. Cette fois-ci, quelque chose clochait. Et, sans grande surprise, les autres invités ne semblaient pas s'en préoccuper : le chasseur était persuadé qu'ils devaient croire à un quelconque effet de lumière lié à la musique, ou un truc de ce genre...
(Ces crétins...)
Il se fraya un passage difficilement parmi les convives, cherchant du regard son frère et Castiel, sans les trouver. Bon... Ils devaient forcément être dans les parages. Il n'allait pas se retrouver seul dans cette affaire, hein ? Il se saisit de son portable, qui se trouvait dans la poche arrière de son jeans, et le déverrouilla, espérant pour leur envoyer un sms ou les appeler et...
« ... Fais chier, y'a même pas de réseau dans cette bâtisse de merde.»
Il rangea son appareil désormais obsolète, et regarda autours de lui. S'il envisagea un instant de crier, il sut que cela ne servirait à rien : la musique était bien trop forte et couvrirait sans peine sa voix... Agacé, il repoussa les deux tourtereaux qui lui bloquaient le passage, et poursuivit sa lente progression. Où pourrait-il les trouver ? Quel endroit choisiraient Sam et Castiel pour profiter d'un peu de la fête pour l'un, et d'une tranquillité toute relative pour l'autre ?
...Et cette chanson commençait à lui monter sérieusement à la tête, le volume sonore semblait augmentait de seconde en seconde... Et les vacillations électriques ne l'aidaient pas à garder les idées claires. Réprimant une grimace, il s'éloigna de la piste de danse pour aller s'adosser au mur et se passer une main sur le visage... Bon. Que pouvait-il faire à présent ? Laisser les autres se débrouiller - ils en étaient parfaitement capables après tout - et chercher l'origine de ce phénomène pouvait être une bonne option... Mais il devait à tout prix régler le problème de la musique avant. Restant à l'écart des autres, il s'approcha de l'estrade sur laquelle se trouvait le DJ, et débrancha la prise d'un geste sec et vif.
« ... Et ben. Ça fait du bien quand ça s'arrête. »
Déjà, des éclats de voix et des protestations en tout genre se faisaient entendre, mais il s'en moqua éperdument. A la place, il bouscula le soi-disant professionnel pour capter l'attention.
« Et j'en profite pour dire que Sam et Cas' sont attendus à l'accueil. Bougez-vous, je crois que quelque chose de gros ne va pas tarder à se produire... Si c'est pas déjà fait, d'ailleurs. »
Who you gonna call ? Winchesters !
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Mais qu’est-ce qu’il fichait là ? Sérieusement. Pour quelles obscures raisons s’était-il rendu à cette soirée organisé par et pour le nouveau maire, dont franchement, Jamie n’avait que peu faire ? Tout ce qu’il savait de ce mec, c’était son nom, et encore, grâce au carton d’invitation qu’il avait reçu dans sa boite aux lettres. Pour dire, il n’était même pas au courant qu’il y avait eue des élections, ayant clairement l’esprit à autre chose à ce moment là, et n’avait comprit que bien des semaines plus tard que c’était la raison pour laquelle il avait croisé Robyn au commissariat, en allant voir Adam, un jour. Fort heureusement, elle ne l’avait pas vu et avait pu prétendre que cela n’était jamais arrivé. Encore plus fort heureusement, Adele l’avait réceptionné et forcé à penser à autre chose.
Comment était-on supposé agir avec son ex, quand on avait faillit détruire l’humanité par sa faute ? Sincèrement, si il existait un manuel d’explication, Jamie était prêt à l’acheter et à le lire en entier ! Lui avait préféré user d’une solution moins compliqué, la fuite. Lâche sans doute, mais il n’avait aucune envie de reprendre une paire de gifle. Il s’était planqué dans les toilettes plusieurs minutes avant d’aller trouver Adam, juste pour décliner son offre de travail. Pas dans ces conditions. Impossible. Il… n’en était pas capable. Vraiment pas.
Et puis, il y avait eue Adele. Nom d’une nébuleuse, cette femme était une pipelette invétérée ! Cela dit, Jamie devait bien avouer que cela l’avait sauvé d’un nouvel accès de déprime immédiat. Il avait mit du temps à comprendre ce qui clochait chez la jeune femme mais après quelques explications glanées ça et là, auprès d’Adam et d’Evangeline, il avait finit par cerner les légers problèmes de mémoires de la jeune femme et cela lui fit étrangement beaucoup de bien. Non seulement, cette femme ignorait tout de son honteux passé, mais en plus, si il lui en parlait, elle pourrait l’oublier aussi rapidement.
La perfection faîtes relation.
Avec un soupir, il fit signe au barman, qui lui resservit un verre de whisky, avant d’observer la foule des corps qui se trémoussait et se mouvait sur des, ma foi, pas si mauvaises chansons. C’était même plutôt bon, une playlist qu’il aurait pu avoir dans son pick-up, même si ça manquait de country pour lui. Mais en même temps, qui de nos jours écoutaient encore de la country à part lui… C’était dingue comme cette petite fête avait rassemblé de monde. Franchement, si chacun avait reçu une invitation perso pour venir, pas de doute, la mairie devait avoir beaucoup de temps libre. Ou alors une nouvelle politique bien particulière. Comme dit, Jamie n’en avait strictement aucune idée, et pour être honnête, il s’en fichait un peu.
Si il était venu c’était pour tenir une promesse, idiote, mais il comptait bien faire amende honorable, et finir par se barrer avant l’heure. Une promesse débile, imbécile, mais qu’il avait fait et qu’il comptait honoré. Au moins une vingtaine de minutes.
Antropy n’était pas au courant de sa tentative de suicide. Et Jamie ne comptait pas lui en parler, jamais. Personne n’était censé être au courant, et le gros balourd volant qui l’avait empêcher de réussir, qui désormais était une sorte d’ami, si Adam pouvait avoir des amis, avait promit de n’en parler à personne. Dans le fond, Jamie en doutait un peu, mais il avait décidé de ne plus trop s’inquiéter de ce que faisait les autres. Cette année était une année neuve. Une année prometteuse. Peut-être était-ce juste ce qu’il voulait croire mais Jamie avait fait une promesse à la tornade rousse qui lui tenait lieu de meilleur ami.
En guise de bonne résolution, il avait promit de ne plus dire non au neuf. A la nouveauté. Au changement. Aux propositions improbables et aux nouvelles aventures. Il avait passé près de deux ans, terré dans son propre mutisme et sa propre dépression, enfermé dans une chambre d’appartement qu’il ne considérait plus comme une maison mais un mausolée. Il avait passé des mois à fuir jusqu’à sa propre existence, préférant une morte lente dans la plus grande des indifférences. Il avait fuit. Il était temps de changé ça.
Aussi, quand il avait reçu son carton d’invitation, Jamie avait d’abord songé à le jeter. Puis, avec un haussement d’épaule, il avait finalement décidé de ne pas le faire. Mieux, de s’y rendre. Il avait promit, après tout. C’était, très clairement, en dehors de ses habitudes. De sa zone de confort.
Exactement ce dont parlait Antropy.
Avec un soupir, il finit par prendre son verre, le vidant d’une gorgée. Adolescent, il avait adoré ce genre de rassemblement, d’excuse pour boire, danser, faire la fête. Maintenant, il se sentait surtout seul dans la foule. Sa faute probablement, après tout, dans les films, ça avait l’air tellement facile. Trouver une phrase toute faite, la lancer à la première jolie fille, s’incruster dans son cercle d’ami, finir la nuit dans la maison d’un de ces amis, commencer une histoire d’une heure, une heure et demi si le film avait un minimum de scénario… Mais sa vie était loin d’être un film à grand scénario, à peine un truc digne des studios de Sharkado & cie.
Malgré lui, sa propre blague le fit rire, et il se surprit à hausser les épaules, comme pour lui même. Bon. Il avait fait l’effort. Il n’avait pas dit non à l’inconnu, était sorti de sa zone de confort, mais maintenant, ça faisait presque une demi-heure qu’il était là et rien de transcendant n’avait eue lieu, du coup, il était peut-être temps de…
Brusquement, la musique se coupa, et Jamie ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Parlant de film, ça en général, c’était soit mauvais signe, soit signe d’une arrivée imminente de guimauve. Si c’était la deuxième solution, il se barrait aussitôt. Hors de question de prendre en pleine face le bonheur parfait d’un couple de bal de promo. Quoi que, en y réfléchissant, c’était flippant de se dire qu’il préférait la première solution….
Se mettant sur la pointe des pieds, il observa le type qui venait de prendre le micro pour appeler deux… Personnes -Sam c’était un nom de nana, non ?- sur scène. Bon, vu la dégaine, peu de chance que ce soit une demande en mariage. Vu l’annonce aussi. Bizarre, d’ailleurs. Quelque chose de gros ? Aussitôt, Jamie se crispa, tâchant d’observer plus rapidement l’homme en question. De mémoire, il ne lui faisait penser à aucun dieu connut. Malgré lui, cela le rassura. Au moins, Olympe avait pas l’air impliqué cette fois. Enfin, il l’espérait. Aucune envie de croiser l’emplumé de service ni la moindre divinité ce soir.
Joanne F. Kennedy
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WHAT A WICKED
GAME TO PLAY
I'm always ready for a war again, go down that road again. It's all the same, I'm always ready to take a life again. You know I'll ride again. Who gon' pray for me ? Take my pain for me ? Save my soul for me ? 'Cause I'm alone, you see. If I'm gon' die for you, gon' kill for you.
THEN, I'LL SPLIT THIS BLOOD FOR YOU
| Conte : AHS. | Dans le monde des contes, je suis : : Une sorcière de Sαlem.
I THINK HUMAN CONSCIOUSNESS IS A TRAGIC MISSTEP IN EVOLUTION.
Joanne n’aimait pas les suicidés. Ils étaient toujours larmoyants et d’un ennui mortel, sans compter qu’ils étaient généralement dans un piteux état à cause de leurs actions si bien réfléchies de leur vivant… Mais sûrement pas une fois le trépas dépassé. Sincèrement, qui avait envie de voir le corps d’un noyé après plusieurs jours à croupir dans un fleuve ? Ou bien de constater les effets désastreux d’une pendaison sur une nuque si jolie à l’origine ? Tout devenait disgracieux dans la mort, un filtre nauséabond semblait s’abattre sur les victimes de la faucheuse – volontaires ou non – et il ne restai d’eux que cette pâle enveloppe insipide et triste. La sorcière aurait presque pu avoir de la peine pour eux. Presque. Mais elle fixait le visage du pleurnicheur au plafond avec tant d’aura meurtrière qu’il fini par s’extirper de lui-même de la pièce. Bien. Un idiot en moins à écouter.
Elle poussa un soupir, ses yeux se baissant sur l’homme – sculptural – qui avait eu le droit de la dominer pour la soirée. Les muscles de son torse roulaient à chaque rythme de ses hanches et la sueur créait une fine pellicule sur sa peau tendue ; des soupirs franchissaient ses lèvres à chaque fois qu’il bougeait et Joanne ne manquait pas de lui faire comprendre lorsqu’il faisait quelque chose de convenable à ses yeux. Il n’y avait rien de mieux pour passer un peu de temps que de s’occuper entre des draps, bien que ceux-ci semblent plus hantés qu’ils n’en avaient l’air jusque-là. Elle aurait dû s’en douter. Dû s’en rappeler. Mais la passion l’avait emportée et voilà qu’elle devait reprendre le contrôle de la situation avant d’en être lassée.
Il était doué. C’était fort dommage, d’ailleurs, il aurait pu durer un peu plus longtemps… Elle lui sourit, frôlant ses lèvres des siennes d’une couleur rouge criarde, satisfaite de voir son regard éperdu pour elle. Dévoré. Délié. Dédié. Il pensait sans doute passer la plus belle soirée de sa vie et elle allait lui offrir la plus belle des morts, au sommet d’une gloire universelle tandis que leurs corps s’entremêlaient l’un avec l’autre dans une danse exquise. Quand il commença à se faire plus bruyant elle l’encouragea, le suivi et prit même le temps d’apprécier toutes les attentions dont il la couvrait en parcourant son être…
Puis elle lui trancha la gorge d’un coup sec et laissa son sang se déverser comme des chevaux lancés au galop.
Les yeux clos, Joanne se laissa imprégner de la chaleur déroutante que pouvait prendre le sang humain à peine extrait d’un corps et fut parcourue de délicieux frissons. Le corps retomba finalement mollement à côté d’elle et elle gloussa, passant ses mains sur ses seins avant de remonter lentement vers sa propre nuque puis ses joues. Elle glissa sa langue à l’embrasure de ses lèvres et reconnue le goût métallique aux accents pimentés des jeunes mâles en son genre. Un silence. Puis un rire, sincère, tandis qu’elle se redressait et s’extirpait mollement du lit ovale où elle était couchée jusqu’alors.
« Et bien, c’est le troisième ce mois-ci. » Commenta une voix juste derrière elle.
Nullement gênée de sa sublime nudité, la sorcière prit le temps d’essuyer ses mains sur un tissu sombre avant de relever sa longue chevelure blonde. S’étirant langoureusement, elle tendit le bras pour attraper le peignoir de soie anthracite que lui tendait Liz Taylor à l’entrée de la chambre. Cette dernière se permet un regard un peu sévère, bras légèrement croisés, pourtant quand Joanne lui adresse un sourire entendu elle fini par se détendre et sourire à son tour. Elle avance de quelques pas, perchée sur ses talons, en contournant le filet de sang en train de glisser lentement à même le sol de marbre.
« Il était mignon, c’est dommage. »
« Tu sais ce que tu dois faire. Appelle Ethel une fois le travail terminé, elle sera ravie d’avoir un peu de ménage à faire. »
« Hmm… » Fit Liz en se tapotant le menton de l’index. « … Tu es sûre que la Suprême et le Conseil seront d’accord de te voir décimer une partie de la population humaine pour ton simple plaisir ? »
Joanne avait noué le peignoir autour de sa taille et s’occupait à retoucher son rouge à lèvre devant la coiffeuse disposée sur la droite. A sa question, elle ne se retourna même pas. Pensait-le sincèrement que le conseil en aurait quelque chose à faire ? Qu'ils tenteraient de l'arrêter, dans ce monde ? Se contentant de la fixer à travers le miroir avec un petit air narquois rempli de défi.
« Je suis une sorcière. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour le plaisir. »
Liz émit un léger rire un peu sec, un peu revêche, mais elle ne lui en tint pas rigueur. Elle pouvait être parfois un peu insolente et moralisatrice mais c’était ce qui avait plu à Joanne la première fois qu’elle l’avait rencontré. Ca et son incroyable transformation quand d’un banal homme de bureau elle était devenu ce qu’elle était aujourd’hui… Si belle, à sa manière, et si précieuse. Un véritable petit trésor qu’elle appréciait chérir comme on s’occuperait d’un animal de compagnie rare et exotique. En parlant d’animal, un chat noir s’étira mollement et vint bondir sur la coiffeuse en quête d’une caresse – qu’il obtint.
« C’est ce soir. » Commenta-t-il de sa petite voix nasillarde. « Le fameux Gala où tu veux aller sans moi. »
« Un gala ! » Liz s’arrêta dans son geste, faisant retomber le corps du garçon à demi hors du lit comme un vulgaire chiffon. « J’adore les galas ! Je n'ai pas mis les pieds dans un Gala depuis... »
« Ce n’est pas pour toi, vieille pie. C’est pour miss Joanne. » Railla le chat.
« Espèce de petite verrue à poils, tu ferais une parfaite descente de lit si tu… »
« Ca suffit. » Trancha la sorcière. « Salem, mon petit ange de matou, tu n’es pas habilité à m’accompagner dans ce genre d’endroit. Je reviendrais vite, il y a fort peu de chances que cet endroit m’intéresse au-delà de la populace fade et des plats insipides servis dans des buffets désuets. Rien de très affriolant, Liz, pour que tu les honore de ta présence. »
Elle se redressa, tournant sur elle-même comme une enfant avant de s’approcher de la porte. Son air tranquille devint soudain plus sérieux quand elle constata que la grande dame retournait le corps du malheureux pour le mettre sur le ventre.
« Que ce soit fait quand je rentre. »
Puis elle disparue de la pièce en direction de la salle de bain. Un bon bain chaud allait lui faire le plus grand bien !
* * *
Hôtel The Veil - route 66
Décidément, ce type ne savait jamais rien faire dans la subtilité ni les bonnes manières. Non content d’empester le chasseur à des kilomètres à la ronde – sincèrement, Joanne avait manqué de tourner de l’œil deux fois depuis qu’elle était entrée dans la même pièce – il fallait en plus qu’il se fasse remarquer de la pire façon qu’il soit. La sorcière, tenant un vers de martini à la main mais sans y toucher depuis qu’elle l’avait obtenu, leva les yeux au ciel et poussa un soupir face à une si piètre prestation. Dean Winchester ne savait décidément pas soigner ses entrées et il semblait en plus complètement conscient d’être un gros balourd. Pire, il en jouait, au grand damn de la bienséance et de la dignité humaine.
Elle fronça cependant les sourcils quand les lumières vacillèrent à nouveau légèrement, comme précédemment, et tourna lentement la tête pour balayer la foule. Au milieu des inconscients trop véhéments contre l’absence de musique et des imbéciles déjà un tantinet éméchés, elle repéra rapidement l’aura singulière d’un être des enfers. Une femme, un peu plus loin. Un peu trop loin. Elle l’observa lentement avant de déduire que cela ne provenait pas de son fait, vu comment elle venait de réagir à la chose.
En revanche, elle grimaça sous le brouhaha de présences qui se faisaient de plus en plus ressentir tout autour d’eux.
Depuis qu’elle était arrivée, Joanne avait la désagréable sensation d’avoir deux univers en train de se télescoper dans le plus grand bruit possible et imaginable. C’était presque inconcevable que personne ne s’en rende compte autour d’elle, pourtant chacun y était allé de sa petite tranquillité et certains s’étaient même permis de lui faire du charme. Des sourires enjôleurs mais des regards glacials en remerciements et elle avait rapidement conduits les indésirables pour retrouver un peu plus de tranquillité. Elle n’était pas venue pour faire un bain de foule mais bien par curiosité et elle s’apprêtait à partir lorsque le premier signe étrange était apparu. Indétrônable. Inratable, ou presque.
Des frissons glacés s’étaient glissés dans la pièce et ses yeux acides n’avaient rien manqués. Surtout pas la piètre prestation d’un homme au nom pourtant très connu dans les mondes des ombres… Prenant une moue lassée, elle déposa son verre sur le plateau d’un serveur et l’ignora quand il lui demanda si elle en souhaitait encore une boisson. Son geste maladroit pour attirer son attention provoqua un agacement tel que son plateau se renversa sans qu’il ne puisse le retenir… Sur la chemise d’un jeune homme situé là sans doute par hasard. Clairement par hasard vu son air paumé et… Familier.
« Oh, Jamie. Vous êtes là, vous aussi. » Et elle aurait préféré ne jamais vraiment le remarquer. Ce gamin traînait un peu trop autour d’Adèle et ses mauvaises manières faisaient se retourner dans leur tombe tous les gentlemen des siècles précédents. « C’est intéressant de voir comment le naturel vous colle à la peau. »
Un sourire de circonstance, faussement poli, incroyablement hautain. Si Joanne était capable d’apprécier certaines personnes, celle-ci n’en faisait nullement parti. En revanche l’homme qui venait de descendre de l’estrade sous le bruit du verre brisé… eu l’air tellement exaspéré de la voir au milieu de la foule qu’elle en eut une bouffée de fierté. La sorcière ne pouvait que se satisfaire de la révulsion qu’elle provoquait chez ce cher chasseur, qui était pourtant venu jusqu’à portée de voix. Savait-on jamais que ce soit un nouvel indice quand à ce qui semblait se passer tout autour d’eux !
« Bonsoir mon poussin. Ne me dis rien… Je t’ai manqué et tu as cru que tu aurais une nouvelle chance ? »
Décidément, cette soirée ennuyeuse commençait à prendre une tournure des plus intéressante.
« Cassie est avec toi ? J’espère qu’il n’est pas encore en train de faire des bêtises avec Sam, ça leur a joué des tours la dernière fois. »
Elle sourit d’une manière si condescendante que le serveur se plia en quatre pour nettoyer les morceaux de verre éclatés, semblant soudain pris d’une frénésie pour le ménage bien fait. Ses yeux ne quittèrent pas sa nouvelle petite proie désagréable, songeant déjà avec quels mots elle allait le cuisiner pour le rendre plus exaspéré qu’il ne l’était déjà. Encore faudrait-il que ces voix cessent de murmurer pour qu’elle puisse dignement se concentrer sur le moment présent.
Un peu de silence !
Rémi LePetit
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| Avatar : Lee Pace
• C'est de la farine Luci ...
• Ah non j'suis sur que c'est de la coke !
• Tu me fatigues ...
| Conte : Ratatouille | Dans le monde des contes, je suis : : Rémi le rat de cuisine
D’un pas un peu rageur, Rémi traversa la foule en train de danser sur une musique pas tout à fait à son goût, se dirigeant vers le bar pour demander rapidement une bière. Il détestait quand ils lui faisaient ce coup là… Sans rire, prévenir au dernier moment ? C’était franchement désagréable, lui qui avait prévu de passer une bonne soirée en compagnie de ses deux meilleurs amis se voyait laisser pour compte pour une paire de pantoufle et une comédie romantique !
Rémi ne s’énervait pas souvent, et jamais en face des personnes qui l’avait agacé. Cela pouvait aussi bien être considéré comme un défaut qu’une qualité. L’avantage, c’est que jamais il n’était en froid avec qui que cela ai été. Le désavantage, c’est que Rémi ruminait. Et il ruminait beaucoup…. Ce soir, c’était contre ses amis qu’il en avait. Mais bien sûr, il ne dirait jamais à Colette que c’était franchement malpoli de prévenir cinq minutes avant l’heure du rendez-vous. Comme il ne dirait jamais à Alfredo qu’une sortie prévue depuis deux semaines ne s’annulait pas ‘par flemme’. Non. Rémi s’était contenté d’un « Ah ok, je comprend, bonne soirée à tout les deux ! » extrêmement poli et avenant, comme toujours.
Au pire, il pourrait toujours dit qu’il n’y était pas aller. C’était un peu humiliant à dire vrai, et puis lui et sa manie d’être toujours ponctuel. Il suffit de lui dire de venir à pile pour qu’il vienne à moins le quart ! Fichue manie de français ! Parfois, il avait envie d’apprendre la rudesse un peu franche des américains qu’il côtoyait au quotidien, parfois il aurait même eue envie d’être un peu malpoli lui aussi.
Mais ça n’était pas lui. Et ça ne serait jamais lui.
A la place, il but une longue gorgée de bière, savourant sa chaleur ambrée, avant de se retourner, observant la foule amassée près de la scène. Plusieurs filles le désignèrent à d’autre du menton, et l’une d’elle lui fit même un clin d’oeil. Enfin, ça, ou elle avait une de ses mèches brunes dans l’oeil. Rémi n’en était pas trop sûr… Et clairement, il n’avait aucune intention d’aller vérifier, préférant s’appuyer contre le comptoir. C’était énervant, certes, mais après tout, maintenant qu’il était là… Rémi était un bon vivant. Pas autant que son frère, mais il ne refusait clairement pas de passer une bonne soirée quand celle-ci allier bon alcool, bonne musique, et occasion de danser.
Sauf que bien sûr, il fallut que quelqu’un coupe la musique. A l’instar des gens autour de lui, il ne put s’empêcher de grommeler, un peu agacé à nouveau par le fait qu’on lui enlève l’occasion de danser à son tour. Malgré lui, il fixa l’homme d’un œil peu amène, buvant une autre gorgée avant de le voir changer de visage, comme crispé soudain. Ce fut plus fort que lui, Rémi ne pu s’empêcher de tourner les yeux dans la même direction que lui… Et il manqua de s’étouffer dans sa bouteille de bière.
Qu’est-ce que pouvait bien faire Mademoiselle Kennedy à une telle…. Réception ?!
Aussitôt, et bien malgré lui, Rémi se redressa, sachant combien Mademoiselle Kennedy pouvait détester le voir ‘courbé’ de la sorte. Lui n’en avait cure, bien que son médecin lui ai une fois de plus recommander le yoga, mais elle s’en était presque viscérale. Dès qu’elle se trouvait près de lui, elle glissait sa main contre son dos, provoquant chez lui une réaction aussi immédiate que bizarre. Jamais il n’aurait su dire si cela lui était agréable… Ou non.
Mais visiblement, c’était sa présence qui avait fait réagir l’homme qui avait arrêté la fête, et qui désormais se tenait près d’elle, avec une moue peu avenante. Voir même agressive. Chose qui, étonnement, déplut fortement à Rémi. Si il y avait bien une chose qu’il savait à propos de Mademoiselle Kennedy, c’était qu’elle n’avait strictement aucun besoin d’être aidée en quelques circonstances que cela soit. Et pourtant, cela le démangeait. Reste de coutumes françaises ou simple sentimentalisme, Rémi ne supportait pas l’idée qu’on puisse vouloir du mal à une femme, quelle qu’elle soit.
Mais encore moins Mademoiselle Kennedy.
Reposant sa bouteille à même le comptoir, il traversa rapidement le peu d’espace qui le séparait d’eux, avant de bousculer un type en chemise à flanelle, qui visiblement, était en train de faire l’exacte même chose.
-Pardon... Monsieur? fit l’autre homme, visiblement tout aussi surpris que lui.
Après tout, ce n’était pas tous les jours que Rémi rencontrait quelqu’un d’aussi grand que lui. L’homme en face de lui eue l’air de se faire la stricte même réflexion, son expression hésitant entre le sourire et la franche perplexité. C’était vraiment…. Bizarre de pouvoir regarder quelqu’un dans les yeux. Vraiment très, très étrange et en même temps, vraiment très agréable.
-Rémi, fit-il soudainement, tendant la main au brun pour rompre un peu de cette gêne amusée.
-Sam, répondit le brun, aussi amusé que lui.
-C’est bizarre.
-Un peu, oui, confessa-t-il avant que brusquement, son prénom ne soit hurler, sur leur droite.
L’homme qui s’était avancé vers Mademoiselle Kennedy fusillait désormais le brun du regard, et Sam s’excusa rapidement, déguerpissant vers lui tandis que Rémi se ratatinait presque sur place. Parce que Mademoiselle Kennedy venait de l’apercevoir…. Et elle n’avait pas l’air contente du tout.
-B… Bonsoir Mademoiselle Kennedy, bafouilla-t-il rapidement, plongeant ses mains dans ses poches en courbant aussitôt l’échine, l’air penaud. Je… C’est une bonne surprise de vous voir ici, je ne pensais pas que c’était votre genre de… Réception?
Son intonation changea sa phrase en une question, chaque seconde passée sous son regard courroucé le faisait s’affaisser un peu plus.
Pour l’amour de Dieu, qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir fait encore ?...
Jean-Balthazar Trapp
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*bug...*
| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
Les surprises, j'avais toujours adoré ça et qu'elle plus grande surprise qu'une invitation pour une fête dans ma boîte aux lettres ?! Bon c'était certes une invitation pour un événement public mais quand même ! Moi j'avais toujours aimé faire la fête et l'idée de sortir rencontrer pleins de gens que je ne connaissais pas était grisant. Je ne savais pas si Rémi irait, j'avais cru comprendre qu'il avait une soirée avec des amis à lui. Mais ce n'était pas grave, j'irais seul. Peut-être que je retrouverais les jumeaux sur place. Eux aussi ils adoraient s'amuser. Mais peut-être qu'ils avaient autre chose de prévu. Alors ce n'était pas sûr non plus que je les retrouve là-bas.
J'avais soigneusement choisi ma tenue pour l'occasion, je commençais à me faire à cette vie d'humain. J'avais des journées bien remplies et je m'épanouissais de plus en plus dans la danse. Mon chorégraphe semblait ravi de mes progrès. J'étais un petit peu arrivé comme un cheveu sur la soupe, apprenant à découvrir mes nouveaux partenaires de danse. Les débuts avaient été un peu compliqués parce que je ne connaissais personne mais je m'étais très vite intégré. Tout le monde était adorable avec moi et ils me mettaient tous à l'aise pour que je m'intègre du mieux possible au groupe. On avait d'ailleurs régulièrement des soirées tous ensembles et je m'amusais toujours beaucoup en leur présence.
J'étais heureux de ma nouvelle vie et des nouvelles rencontres que je faisais sans arrêt. C'était très stimulant toute cette énergie dépensée en conversations et en échanges positifs. Je croquais la vie à pleines dents et je comptais bien continuer sur ce chemin. Evidemment, ma vie Zootopienne me manquait parfois. Surtout ma mère qui devait se demander où j'étais passé et mes anciens collègues du poste de police. Mais j'avais la certitude que je les reverrais un jour. Je ne savais juste pas quand.
Néanmoins, ce n'était pas le moment de m’appesantir sur le passé. Il y avait tellement à vivre et je ne devais pas faire grise mine pour la soirée de ce soir. De toute façon, ça n'allait pas à mon teint le désespoir. C'était donc le moment de faire de moi un super beau mec de la mort qui tue. Je passais presque deux heures dans la salle de bain pour me préparer et surtout me coiffer de façon impeccable. Quand je ressortis toute la buée avait disparu du miroir. Je me dépêchais ensuite de mettre mes chaussures assorties à mon costumes. J'avais laissé les converses au placard pour ce soir. Suivant indirectement les conseils de Deborah.
Une fois prêt, je jetais un coup d’œil à la pendule et remarquais que c'était l'heure de mon covoiturage. Pile dans le timing. N'ayant pas de voiture pour me rendre dans un endroit que je ne connaissais absolument pas, j'avais donc cherché frénétiquement un covoiturage qui pourrait éventuellement me conduire à destination et j'avais trouvé ! J'étais aux anges alors que je montais dans la voiture de l'inconnu qui avait la bonté d'âme de me transporter jusqu'à ma soirée qui s'annonçait trooooop cool.
"Bonjour ! Moi c'est Benji ! Et vous ?"
J'adressais un grand sourire à mon chauffeur qui se contenta d'un grognement de salutation et démarra la voiture. Le voyage s'annonçait prometteur... Mais ça ne m'empêcha pas de parler tout le long de la route. Posant beaucoup de questions auxquelles j'avais rarement des réponses. Mais ce n'était pas grave, j'étais suffisamment bavard pour deux. C'était bien de faire la conversation tout seul aussi des fois.
Le trajet ne fut pas si long que ça finalement et nous arrivâmes plus vite que je ne l'avais cru. Peut-être que mon compagnon de route avait roulé plus vite qu'il ne fallait aussi. Je n'avais pas vraiment fait attention à la route, je devais bien l'admettre. Une fois devant l'entrée, j'hésitais un moment avant de pénétrer dans le lieu de la réception. Il y avait déjà beaucoup de monde et pour le moment je ne connaissais personne. Mais ce n'était pas grave. Je me dirigeais sur la piste de danse et me trémoussais au rythme de la musique. Huant le DJ avec les autres lorsque la musique s'arrêta avant de reprendre de plus belle.
A un moment, j'eus un petit creux. Et oui... danser ça creuse. Donc comme j'avais faim, je me rendis en direction du buffet pour me restaurer. Et là... ce fut le paradis ! Je me resservais plusieurs fois de pleins de choses trop bonnes. C'est là que je le vis...
"Réééémiiiiiiiiii ! Tu es làààààààààà !"
Je lâchais tout ce que j'avais en main pour me précipiter vers mon colocataire et encercler son dos de mes bras sans prêter attention le moins du monde aux personnes qui l'entourait.
"Mais je croyais que tu avais une soirée ailleurs ?"
Je le fixais de mes grands yeux surpris avant de me tourner vers la blonde qui se tenait devant lui. Je tendis la main dans sa direction avec un grand sourire.
"Bonjour ! Moi c'est Benji ! Je suis le colocataire de Rémi."
C'était troooooop cool si Rémi était là aussi !!! On allait pouvoir s'éclater tous les deux !!!
Danny Fenton
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Je ne vois pas pourquoi je continue à vous faire confiance... A chaque fois c'est la même chose. Je veux vous aider dans vos expériences et ça me retombe toujours dessus.
| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Il y avait quelque chose d'autre qui se trouvait dans cette fête complètement étouffante. Il ne voyait rien autour de lui, il y avait malheureusement trop de monde et communiquer avec les anges était presque impossible, sûrement à cause de le bruit autour de lui. L'être de lumière n'arrêtait pas de regarder autour de lui espérant repérer quelque chose mais bien évidemment il ne vit rien. Il sentait une puissance dans cet hôtel, une puissance qu'il avait l'impression de connaître et pourtant il n'arrivait pas à mettre le droit dessus. Bon sang et en plus de cela il était séparé des deux frères. Il ne pouvait pas les protéger si quelque chose de mal leur arrivés. En espérant que cette soirée finisse bien. Il passa entre les invités sans s'excuser, cela ne servait à rien vu que personne n'entendait ce qu'il disait. Cette foule avait don de le mettre hors de lui surtout avec la musique en plus. Sous la surprise de Castiel, la musique se coupa subitement et par réflexe il sortit sa lame d'ange qui glissa le long de sa main. Il reconnut rapidement la voix familière qui se mit à raisonner dans la pièce.
Dean était en train de le chercher avec Sam ce qui n'était pas bon signe. Apparemment les chasseurs avaient aussi remarqués tous ces petits détails douteux. Les créatures ne cherchaient à se cacher dans cet endroit, c'était sûr et certains. Au moins le brun retrouva facilement le chemin qui menait à Dean. Il traversa la pièce avec sa fidèle expression neutre. Tout le monde fixait l'ange mais ce dernier ne se souciait des regards. Avait-il honte d'accompagner cet homme goinfre et sans honte ? Pas vraiment. Dean avait été son choix, sa mission et maintenant sa famille. Il avait tout perdu pour lui et Sam et il ne le regrettait pas. Il voyait Sam arriver rapidement prêt de Dean et Castiel fût le dernier. D'ailleurs l'ange ne pût s'empêcher de dévisager la sorcière qui se trouvait juste à côté de Dean. Joanne.. Pourquoi il fallait qu'il la croise n'importe où. Mais peut être que la sorcière avait les réponses à ses questions.
▬ « Joanne, tu ne sens pas quelque chose d'étrange ? » lâcha alors Castiel sans tact. Il ne voulait pas perdre de temps. Pas maintenant..
Malheureusement, se fût trop tard. L'ampoule au dessus de lui se mit à éclater brutalement laissant les bout de verres s'écraser contre le sol. Et les autres ampoules firent la même chose, une à une elles se détruisaient et Castiel était persuadé de voir les invités disparaître un à un avec un visage.. moins accueillant. Un piège ? Pourquoi ces créatures venaient de leurs tendre un piège ? Et pourquoi eux. La pièce se retrouva finalement dans le noir et le souffle de Castiel se coupa. Il évitait de faire du bruit inutilement préférant écouter ce qui était en train de se passer autour de lui. Au début des cris non-humains avant d'entendre des cris d’effroi. Quelque chose se passait autour d'eux et ils ne pouvaient rien voir. Puis un long silence s'installa dans la salle commune. Castiel avait pût sentir des doigts caresser les siens, au début il aurait parié sur ceux de Dean mais ils étaient trop froid pour et en plus de cela, le chasseur n'était pas du genre à faire ce genre de chose. Même si cela était inutile Castiel tourna la tête vers l'arrière et à partir de ce moment il entendit un rire froid qui lui glaça le sang. Il sentit le courant d'air passer à travers toute la salle avant d'entendre cette voix affreuse.
▬ « Vous ne sortirez jamais de cet endroit. »
Castiel sentit finalement un point glacé lui traverser le corps et après ça plus rien. Le vide qui dura que quelques secondes mais assez pour déstabiliser l'ange qui fût perdu quand il se retrouva en plein milieu de la cuisine qui était à peine éclairé. Il fronça les sourcils avant de regarder autour de lui, perdu. Il avait encore perdu les frères Winchester et cela ne lui plaisait pas. Les fantômes s'amusaient à séparer les chasseurs pour pouvoir être plus puissant. Oui , Castiel savait maintenant à quel genre de créature il avait le droit. Le froid, les voix et les lumières qui clignotaient. Cela ne pouvait être que des fantômes vengeurs, il ne voyait pas d'autres explications. L'ange tenait toujours la lame angélique dans la main mais il la rangea rapidement quand il sût qu'elle ne servirait à rien. Un petit soupir s'échappa de sa bouche et quand il se tourna vers la droite, il tomba nez à nez avec un.. géant ? Il était bien plus grand que Sam, il ne savait pas que c'était scientifiquement possible. Au moins il n'était pas seul.
▬ « On doit sortir d'ici. Les autres sont peut être en danger. Ces fantômes ont l'air puissant.. »
L'ange regarda autour de lui et ramassa un pied de biche en fer qu'il serra dans sa main droite avant de lancer une spatule en fer à l'inconnu qui ne semblait rien comprendre, tant pis. Il n'avait pas le temps de lui expliquer. Cette puissance grandissait dans la maison, comme si cette dernière était vivante. Le plafond craqua légèrement et le regarde de l'ange se porta alors vers le haut avant qu'il n'entende un bruit en face de lui. Ses iris bleus croisèrent celles d'un autre inconnu aux yeux bleus également. Il semblait effrayé et il avait atterri dans une chambre froide. Heureusement pour lui elle ne marchait pas et ne semblait plus se fermer.
Il s'apprêtait à venir vers lui pour pouvoir lui donner une arme ou le guider mais trop tard. La porte de la chambre froide se ferma violemment en face de lui et l'ange se tourna vers le géant qui se trouvait à coté de lui. Les fantômes cherchaient vraiment à tous les séparer un à un mais pourquoi ? L'ange se précipita alors vers la porte et il essaya de l'ouvrir à plusieurs reprises tout en essayant de rassurer l'inconnu aux yeux bleu qui se trouvait à l'intérieur.
▬ « Ne panique pas ! La peur les attire et les aide à te faire du mal. »
Castiel frappa plusieurs fois contre la porte de la chambre froide. Il aimerait utiliser sa force mais cela semblait impossible ici. Quelque chose le rendait plus faible et ces voix l'empêchait de faire de nombreuse chose. Il essaya néanmoins de communiquer à Sam ou Dean. Il se colla contre la porte et grimaça de douleur.
▬ « Dean ! On a un soucis. Sam ! »
Il ne s'attendait pas à une réponse bien-sûr. Il s'attendait à ce genre de silence et rien de plus. Pourtant une voix se mit à hurler dans sa tête ce qui surpris l'ange qui se décolla par réflexe de la porte.
▬ « VOUS ALLEZ TOUS MOURIR CHASSEUR ! »
Ce fût à ce moment là qu'il comprit que les fantômes n'étaient pas les seuls à hanter cet endroit.
Dean était parti se goinfrer au buffet à volonté qui se trouvait au milieu de la salle et Sam, lui.. Et bien il n'avait pas bougé de sa place. Il commençait déjà à en avoir marre de cet endroit. Les fêtes c'était bon pour les étudiants et ses années de licence semblaient si lointaine maintenant qu'il ne préférait plus s'en rappeler. Maintenant sa vie se résumait simplement à.. Dean, Castiel, des armes et toutes sortes de monstres. Il pourrait vous sortir toutes les références d'un bestiaire tellement il était habitué à lire ce genre de livre maintenant. Il ne avait presque oublié les ois qu'il avait appris quand il n'était encore d'un étudiant en droit. Maintenant le voilà, les fesses posaient sur le dossier d'un canapé à évaluer le périmètre. Tous les endroits semblaient dangereux pour lui maintenant comme si ils refermaient des secrets et des vices. Dean semblait heureux de changer ses habitudes quotidiennes. Il semblait heureux de pouvoir boire jusqu'à être ivre mort dans penser aux conséquences. Mais un vieil hôtel éloignait de la ville.. Cela ressemblait à un scénario de film d'horreur. Surtout quand les lumières n'arrêtaient pas de vaciller autour de lui.
Heureusement pour Sam, il restait toujours un minimum prudent avec son arme cachait dans la ceinture de son pantalon mais c'était la seule chose qu'il avait comme défense. Un démon ne serait pas tué avec ce genre de chose. C'était le moment de passer à l'action et de trouver son frère. Il regarda autour de lui tout en poussant les invités et en s'excusant poliment même si ces derniers ne semblaient pas gêné par ce qu'il venait de se passer. Les fêtes rendaient toujours les personnes un peu étrange mais peut être pas à ce point. Il était même persuadé d'avoir vu une femme plutôt pâle dans le lot avec un teint de.. mort. Mais peut être que l'éclairage lui jouait des tours. Le chasseur s'arrêta brusquement quand la musique ne jouait plus et il posa sa main sur son arme par pur réflexe avant qu'il n'entende la voix de son grand-frère. Même séparé, il s'amusait à lui faire des frayeurs. Il se racla la gorge avant de remettre sa chemise par dessus son pantalon et continuer son chemin vers l'endroit ou se trouvait Dean. Il vit enfin son grand-frère qui était accompagné de.. Pas elle.. Un énième soupir s'échappa alors de ses lèvres tandis qu'il reprit le cours de sa route. Il s'arrêta devant son frère et ignora complètement Joanne. Depuis le temps, il savait que cette sorcière n'en valait pas la peine.
▬ « L'endroit est remplit de fantôme, Dean. Faut bouger. » lâcha alors Sam tandis que l'ange arriva aussi se mêler à la discussion. Apparemment lui aussi avait sentis quelque chose d'étrange dans cet endroit. Un piège tout simplement. Ce n'était qu'un piège.
Un rire raisonna à côté de lui et la son réflexe fût bien trop lent. Il sortit son arme et la pointa sur sa droite malheureusement personne ne se trouvait là. Il regarda son frère avec un air un peu perdu sur le visage alors que les personnes en face de lui affichaient un grand sourire digne d'un bon film d'horreur. Tout ces invités étaient des fantômes ? Ou une hallucination ? Étrangement il préférait que ce soit la deuxième option mais ce n'était jamais la plus simple. Il passa sa main sur son visage inquiet alors que de nombreux murmures se faisaient entendre autour de lui. Il avait l'impression de devenir fou avec toutes ces voix autour de lui mais elles parlaient toutes de la même chose. Elles étaient heureuse parce qu'un sacrifice pourra être fait ce soir. Il aurait aimé se retourner vers Dean pour élaborer un plan avec lui sauf que Sam n'arrivait plus à bouger d'un pouce. Il resserra sa mâchoire et continuait de regarder autour de lui. Puis des cris d'horreur traversa la salle et toutes les lumières s’éteignirent. Le noir complet et dans le noir il ne pouvait rien faire. Il baissa son arme par précaution. Un rire lui glaça le sang.
▬ « Vous ne sortirez jamais de cet endroit ! »
Puis un courant d'air plutôt désagréable lui traversa le ventre. Le chasseur afficha une grimace avant de toucher son abdomen par pur précaution. Il n'avait rien à part une sensation de vide qui dura un certain moment. L'obscurité disparût quelques secondes après comme la sensation d'être observé . Mais ce n'était pas la seule chose qui avait disparu. Son frère aussi, Joanne et Castiel puis tous les autres. Sam regarda autour de lui et remarqua rapidement les grosses étagères remplient de bouquins. Une bibliothèque, chouette. Il aimait les livres c'est vrai mais dans ce genre de contexte pas vraiment. Il leva alors son arme quand il entendit le plancher grincer mais il ne vit rien. Le géant décida de sortir son téléphone portable pour composer le numéro de Dean mais comme hasard, il n'y avait plus de réseau.
▬ « Comme si j'étais étonné. »
Les fantômes avaient vraiment le sens de l'humour. A copier-coller les films d'horreur de cette façon. Il avait l'impression de tourner dans un Paranormal Activity. Il inspecta la pièce et rien ne se trouvait dedans. Son arme ne pouvait rien faire contre les fantômes et il n'avait même pas de sel. Rien pour se défendre et en plus de cela il était seul enfin.. Plus maintenant vu qu'il visa une silhouette dans le coin de la pièce. Il s'avança rapidement, le visage crispait avant de voir que ce n'était simplement d'un jeune homme. Il leva les yeux au ciel avant de s'écarter un peu de lui pour lui laisser la place de se lever.
▬ « Il ne faut pas rester là. L'endroit n'est pas sûr. »
Une fois l'inconnu remit sur pied, il s'éloigna un peu de lui pour se diriger vers une cheminé qui ne semblait plus être en été depuis de nombreuses années maintenant. En y réfléchissant cet hôtel semblait abandonné depuis pas mal de temps.. Ils avaient été aveuglé. Les trois.. Sûrement parce qu'ils voulaient abandonnés le titre de chasseur pour une nuit. Une petite moue s'afficha sur son visage alors que d'un geste brusque il retira deux barres de fer qui se tenaient devant la cheminée. Sans réfléchir, il jeta une d'entre elles à l'inconnu.
▬ « Le fer peut les ralentir pendant un court moment. »
Il se tourna alors vers la sortie de la pièce mais fût rapidement arrêté quand une personne qu'il connaissait très bien se mit à afficher un grand sourire. Il ne manquait plus qu'elle. Un démon parmi les fantômes, cela ne pouvait pas être pire, vraiment pas.
▬ « Salut, Sammy. » la voix de Sasha brisa le silence de la pièce et le chasseur afficha un petit sourire forcé avant de contourner la démone pour finalement se diriger vers la porte de sortie qui semblait être ouverte. Il comptait sortir et chercher son frère mais les esprits en décidèrent autrement vu qu'une des bibliothèques s'écroula devant la porte d'entrée et bloqua les trois personnes à l'intérieur de la bibliothèque. Sam poussa une insulte avant que quelque chose ou quelqu'un ne frappe violemment contre la porte. Une fois fait, le silence régna une nouvelle fois. Sam passa rapidement sa main dans ses cheveux pour les dégager de son visage avant de regarder la bibliothèque au sol.
▬ « On est coincé ici sans armes. Qu'est ce qu'on va faire. »