« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je l'avais harcelé. Littéralement je veux dire... J'étais allé voir North, et j'avais passé des jours a le suivre, a moitié volant, perché par dessus son épaule a lui répété inlassablement ma liste de cadeaux. J'avais ajouté des modifications, braillé dans son oreille en le secouant par l'épaule quand je voyais une nouveauté... Je crois qu'au fond je l'avais un peu épuisé, mais qu'est ce que ca avait été cool ! Bon, au final il m'avait mis dehors en me menaçant de me mettre sur la liste des enfants pas sages si j’arrêtais pas de lui pourrir la vie. D’après lui je perturbai sa concentration... Pfeu ! Je veux dire, c'était pas un problème pour moi de rester sagement dans un coin, après il ne pouvait pas me dire de ne pas réagir quand je voyais un nouveau cadeau par exemple ! Quand Noël approchait, j'étais intenable. Genre vraiment.
Pendant un instant, j'avais même envisagé de recouvrir entièrement Storybrooke avec de la Neige... Mais quand j'en avais parlé a Louise elle m'avait dit que si jamais elle avait le malheur de devoir creuser un tunnel dans la neige pour sortir de chez elle, elle demanderait a Sab de dire a North de me mettre sur la mauvaise liste. Enfin c'était ce qu'elle avait dit a peu de choses prés... Et je voulais pas trop prendre de risques. Pourtant j'étais sur que ca aurait été marrant ! Il aurait fallu ressortir les raquettes et passer par les fenêtres de nos chambres pour aller dehors... J'avais juste a attendre le 26 par exemple et ca irait !
Je m'étais couché, enroulé dans les couvertures alors que l'appartement était tellement décoré qu'il aurait pu servir de phare dans la nuit. Noël était l'une des seules nuits ou je m'obligeais réellement a dormir, j'aurai pu aider North mais je m'étais dis que c'était la seule nuit de l'année ou il bossait, comme Bunny alors je pouvais bien le laisser travailler un peu non ? Bon, ok j'avais piéger le sol de tellement de manières différentes que si jamais il faisait bouger un grelot je bondirais sur lui. Quoi ? Ca faisait partit du jeu ! Si le père Noël faisait du bruit, les enfants le trouvait c'était tout. A l'hopitale, les enfants avaient faits une fête et je les avait laissé avec leurs familles avant de rentrer.
Aussi quand j'ouvris les yeux ce matin là, je e perdit pas une seconde et bondit sur le sol de ma chambre pour sprinter dans l'appartement jusqu'au salon. Je dérapais, me rattrapant du bout des doigts sur le plancher – bon sang mes pieds avaient presque pédalé dans le vide – pour lever les yeux vers le sapin et... La surprise fut telle que pendant un instant je fus désarçonné. Je perdis ma concentration et me tordit la main alors que je chutais brutalement sur le sol. Un cri de douleur retentit quand mon menton s'explosa sur le sol et que je me mordis la langue avant, au bout de quelques secondes, de me relever et de filer a quatre pattes vers le sapin.
« Quoi ? Non c'est pas possiiiiible !! Non... »
Je me relevais brusquement, attrapais ma robe de chambre et l'enfilais par dessus mon pentalon de pyjama – ray bleu et blanc – pour bondir par la fenêtre. North avait pas pu me mettre sur la liste des mauvais garçons ! J4avais été sage cette année ! Enfin presque... Mais il avait pas pu me faire ca c'était inhumain ! Des poubelles a la place de mes cadeaux ? Je criais vengeance ! J'exigeais réparati... Hein ? Je m'arretais brusquement dans ma course en voyant un sapin a travers les rideaux d'une maison. Un sapin trônait au milieu du salon et a ses pieds, je ne voyais nuls cadeaux colorés, pas de paquets emballés dans du papier brillant... Rien. Les mains appuyées sur la vitre, j'essayais de mieux voir . Comme pour chez moi, les paquets avaient été remplacés par des poubelles... Je fronçais les sourcils et passais a la maison suivante. Le même shéma se répétait... Immédiatement je fus pris d'un doute affreux et volais a toute allure ver l'hopitale. Quand j'arrivais la bas, je ne trouvais que des poubelles. Et la franchement j'étais pas d'accord ! Personne volait les mômes de l'hopitale ! Je savais pas qui avait fait ca mais il allait me le payer ! Je promis a une Manon en pyjama qui serrait sa peluche contre elle de retrouver ses cadeaux, puis, apres lui avoir ait un grand sourire, je quittais l'hopitale.
J'avais foncé. Genre vraiment, j'avais mis la gomme et j'avais attéri sur le rebord de la fenêtre de la jeune fille en moins de temps qu'il fallait pour le dire. J'aurai pu rester la a la regarder dormir de façon flippante un peu a la Edward Cullen mais... j'avais pas la fibre psychopathe. Je pris une grande, une très grande inspiration. J'ouvris les fenêtres en grand, les mains sur les cotés et un pieds nu sur le rebord, ma robe de chambre flottant dans le vent alors que les battants claquaient contre le mur dans un bruit sec :
« AAAAAAAAAAAAAALEEEEEEEEEEEEEEXXXXXXXXXXXX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est TERRIIIIIBLE !!!! C'EST LA FIN DU MONDE !!! NON , PIIIIIRE !!!!!! »
Ouah ! Bravo moi même ! J'avais pas atteint un tel niveau sonore depuis des lustres ! J'avais sauté au milieu de sa chambre, et d'un geste j'avais attrapé la grosse couverture sous laquelle elle était, pour la tirer d'un coup sec. La fenêtre, toujours ouverte, laissait entrer un vent froid mais je ne le sentais pas, trop concentré sur la tragédie qui se déroulait sous mes yeux. Enfin qui c'était presque déroulé sous mes yeux.
« Quelqu'un a Volé Noël !! ET mes cadeaux !!! » Bon sang mais elle allait se bouger ? Est ce que au moins elle comprenait la gravité de la situation ? « Allez lève toi ! Faut qu'on aille les chercher ! »
Je tournais sur moi même et me dirigeais vers son armoire pour attraper les premiers trucs qui me venaient sous la main. D'un geste, je les lancais dans mon dos ver la ou elle était sencé être.
« Et en plus tu sais pas quoi ? Ils ont aussi pris ceux des gamins de l'hopitale. Et ceux de TOUTE LA VILLE !!! Je savais bien que j'aurais du tout recouvrir de neige ! Je le savais ! Ca les aurai empêcher de les voler ! Et... Oh misère... »
Je m’arrêtais et me tournais vers la jeune femme. Ca voulait donc dire qu'ils avaient aussi pris le paquet que je lui avais fait. Je la regardais, les yeux très très ronds.
« Oh mon dieu. Ils ont pris le cadeau que je t'avais fait alors. »
Oups. Je lui avais pas dit que je lui en avais fait un, si ? Non, je crois pas... Je l'avais apporté moi même en me glissant dans l'appartement comme un ninja et je l'avais déposé au pied du sapin. Une babiole, trois fois rien a vrai dire mais j'avais tenu a lui déposer. C'était pour la remercier de tout ce qu'elle avait pu faire pour moi. C'était tout. Ils avaient pris son cadeau.
« Et ceux de Matthew... »
Que j'avais littéralement couvert de cadeaux. Tout allait bien. Je clignais des yeux et la regardais a nouveau.
« T'es toujours pas habillée ? Mais dépèche toi bon sang ! Je vais pas partir a la chasse tout seul pendant que tu dors ! »
Si ? Moi c'était pas grave que je soit a moitié nu. Je veux dire mon bas de pyjama couvrait ce qu'il fallait, et j'avais pas besoin de chaussons. Quand au haut... bon, ok ma robe de chambre bleu était ouverte et laissait voir ma magnifique musculature, mais en soit personne ne pouvait me faire de procés pour attentat a la pudeur !
Il parlait beaucoup trop. Beaucoup trop vite et beaucoup trop, tout simplement. J’avais fait un bond de vingt mètres en l’entendant hurler et j’avais failli faire une crise cardiaque mais lorsque mon esprit se rendit enfin compte que j’avais affaire à Jack, je m’étais contenté de me retourner en m’enroulant en boule tout en refermant les yeux. Je le tuerai demain. Il allait en avoir marre... il allait repartir par la fenêtre...
Manque de bol pour moi, la situation semblait plus grave que prévu... Jack venait de se jeter de ma couette pour me l'arracher et me forcer à me lever et j'avais soupiré bruyamment en me levant de mauvaise grâce. Il avait beau me hurlé dessus qu'on lui avait volé ses cadeaux de Noël, je m'en contre-foutais, c'était pas encore l'heure pour moi de pas m'en foutre. Je m'étais dirigé vers lui pour le pousser vers la fenêtre et l'obliger à y passer mais il s'était déjà éloigné pour retourner la moitié de mon armoire. Pourquoi Robyn et sa batte magique n'était jamais là quand on avait besoin d'elle ? Elle était assommée ou quoi ? Pourquoi est-ce qu'elle ne l'entendait pas brailler comme un veau au poinds de lui éclater la tête à coup de batte ? Oui, j'étais pas vaiment très rationnel quand mon venait m'embêter au beau milieu de la nuit.
Attendez... il venait de dire que les cadeaux des gamins de l'hôpital aussi avait disparu ? Et c'était quoi cette histoire de tout recouvrir de neige ? Et on avait volé Noël? Mais on pouvait pas volé Noël ! Oooooh il m'avait fait un cadeau, c'était adorable... et avaient-ils aussi volé le cadeau que je lui avais fait ? Pauvre Matthew, tout petit et sans cadeau, c'était inhumain de faire ça ! Et la petite Iris alors ? Tout se mettait en place dans mon esprit de la manière dont ça pouvait se mettre en place alors que je manquais cruellement de mes dernières minutes de sommeil et pour toute réaction à tout ce que je commençais à réaliser avec panique, je vis le geste de plus vif de toute la galaxie : je posais deux doigts, mon index et mon majeur, sur a bouche de Jack. Ben ouaiiiiis mon gars, il fallait pas me chauffer quand j'étais à moitié endormie !
Je refermais les yeux quelques instants, mes deux doigts servant toujours de "baillon". Je devais faie l'inventaire. Allais-je réussir à me réveiller de moi-même? Absolument pas. Je me déplaçais alors pour tirer ma chaise de bureau vers lu et après l'avoir poussé pour qu'il s'y asseoit de force je précisais juste d'une voix endormie :
- Assis. Pas bougé.
Sans un mot de plus, je quittais la pièce pour me rendre dans la cuisine. Je sortais du placard un de mes énormes bol et mettais la bouilloire que je venais de remplir d'eau en marche. Au bout de deux minutes, j'y posais un sachet de té vert au citron avant de revenir vers ma chambe ou Jack montrais des signes d'impatience.
- Pas bougé j'ai dit.
Je récupérais sur le sol mes habits et ressortais de la chambre avant de m'enfermer dans la salle de bain avec mon bol de thé. Quelques minutes plus tard, j'en ressortais aussi fraîche et vive que si je m'étais levée d'une grande grasse matinée. Le thé avait toujourscet effet magique surtout moi, surtout quand il était vert et au citron. Je constatais alors que mon sapin était également recouvert de détrituts, signe que Jack disait vrai : toute la ville s'était faite dévalisée. Je laissais un petot mot pour Robyn pour lui dire de ne pas s'inquiéter de ce qu'l y avait sous notre sapin, que j'allais sauver Noël et qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète puis je m'étais dirigée vers Pétunia :
- Tu viens Pétu ? On va sauver Noël !
Ma licorne me lança un regardait de "ose me faire bouger de mon panier et je te bouffe" et je decidais de ne pas insister. Elle était un peu plus violente depuis qu'Elliot avait fait quelques retouches... Je revenais alors vers Jack, fraîche comme la rosée du matin et récupéra un objet qui me tenais à coeur à côté de ma table de chevet. Je portais un jean bleu foncé, des bottes de neige moltonnées, et une longue cape noire et chaude avec un col roulé, cadeau de mes amis Templiers. Attachant ma ceinture de cuir qui devaait souvenir une arme en bandoulière, je passais alors mon épée de bois à l'intérieur dans mon dos. Athéna ne me permettait pas encore d'en avoir un vraie, rien qu'à moi, mais j'avais déjà suffisamment mon épée d'entraînement pour partir au combat avec. Jack me regardais avec un regard désespéré. la patience c'était pas son fort :
- Héééého ! Tu viens me faire faire une crise cardiaque au beau milieu de la nuit - tôt le matin c'est le milieu de la nuit ok ? - alors on y va à mon rythme capiche ?
Je lui passais devant et passais par ma fenêtre avant de le regardais à travers la vitre relevée :
- Bon ! On va sauver Noël, oui ou non ?
Jack Overland
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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J'avais obéis. Aussi surprenant que ca puisse paraître, je m'étais assis, j'avais fermé la bouche et je l'avais regarder sortir de la chambre. Au bout de trois secondes, mon pied battait frénétiquement et je me sentais comme un chiot qui attend impatiemment que son maître rentre du travail. Ok c'était pas super pour l'image que je renvoyais d'homme viril et indépendant mais.. franchement ? Je m'en foutais totalement pour le moment. On avait volé Noël quoi ! No-el ! Personne ne pouvait faire ca c'était presque illégale de faire un truc pareille ! C'était vraiment illégal j'en étais sur.
Quand Alexis revint je lui avais jeté mon regard de chiot malheureux et j'avais amorcé un mouvement pour me lever avant de...
« Pas bougé j'ai dit. »
… Me rasseoir dans un couinement malhereux.
Ma jauge de désespoir allait exploser avant que j'ai le temps de faire quoi que ce soit. Noël c'était une des fêtes les plus importantes de l'année ! Je voulais dire, c'était une des fêtes que je préférais ! Y avait de la neige, des cadeaux... North donnait l'émerveillement ? Moi je donnais la joie ! Et j'en avais aussi avec mes cadeaux ! Et les enfants aussi ! Et puis Noël c'était... Noël quoi ! Je manquais presque de mots pour expliquer a quel point c'était important. Je jetais un regard autour de moi avant de soupirer. Bon, j'avais peut être foirer mon entrée pour le coup... Débarquer comme ca.. pourquoi elle ne m'avait pas encore fracassé contre le mur ? J'aurais compris hein ! Je veux dire, en y réfléchissant j'aurai au moins pu toquer a la fenêtre.
Elle revint vers moi, le visage normal et dénué de cet espèce de ride colérique que je voyais souvent sur les visages des gens quand j'avais tendance a les agacer. Une cape carrément ? C'était classe je devais l'avouer, et ca lui allait bien. Ca faisait ressortir ses yeux bleus. Bon, par contre la suite je n'avais pas tout compris. Elle prit une épée en bois et se l'attacha dans le dos. Bon, on pouvait y aller maintenant ? Attaque yeux de chiot battu puissance mille ! J'en pouvais plus d'attendre moi ! La piste refroidissait !
« Héééého ! Tu viens me faire faire une crise cardiaque au beau milieu de la nuit - tôt le matin c'est le milieu de la nuit ok ? - alors on y va à mon rythme capiche ? »
Maiiiiiseuuuh ! Est ce qu'elle se rendait compte de a quel point je e retenais la ? Ca faisait des minutes entières que j'étais assis la !
« Bon ! On va sauver Noël, oui ou non ? »
« Oui ! »
J'avais littéralement bondit de ma chaise pour la rejoindre, ma robe de chambre claquant derrière moi. J'étais passé par la fenêtre et j'avais eut la présence d'esprit de la refermer derrière moi, histoire de ne pas geler sa baraque quand même. J'avais glissé le long du toit pendant qu'elle descendait a sa façon, et j'avais attérit au milieu de la rue. A droite et a gauche, je voyais les gens sortir de chez yeux dans leurs chaussons, jetant des regards perdus ou agressif autour d'eux. Comme quoi, j'étais vraiment pas le seul concerné !
Tout de même, la présence d'Alexis avait réussis a me calmer. Un peu. Je sautillais sur place en regardant autour de moi comme si le voleur de cadeaux allait sortir de derrière un arbre en s'excusant. Mais j'avais eut la présence d'esprit de refermer ma robe de chambre et de faire le nœud. Bon, ca me protégeait pas vraiment du froid vue que j'étais pieds nu mais c'était déjà ca, je faisais moins tache.
Je jettais un regard a Alexis, lui désignant le reste de l'humanité qui sortait en râlant. Bon, j'étais pas si connu que ca dans le quartier donc les gens ne me jetèrent a peine un regard en pensant que je devais juste débarquer. J'avais attrapé un bout de la cape d'Alex, désignant au loin un camion de poubelle au chargement plus que brillant...
« Le carrosse de Madame est avancé ! » M'exclamais je en faisant apparaître une luge avant de m'incliner profondément en lui tendant la mai pour l'aider a s'installer a la manière des valets.
Dés qu'elle fut assise, je mis mes mains sur m’arrière de la luge et me mis a la pousser. En quelques instants, elle se mit a glisser rapidement sur le sol gelé et nous pûmes rejoindre le camion rapidement. Je laissais Alexis freiner et m'envoler pour me planter au milieu de la route, juste devant le camion, les deux mains tendues.
« ARRETEEEEEZ !!! »
J'avais fermé les yeux et rentré la tête dans les épaules en attente du choc quand un crissement de tonner avait retentit. Doucement j'ouvris un œil, puis un autre avant de voir le camion devant moi. Le conducteur me regardait avec un air horrifié :
« Bon sang j'ai eu chaud o_O »
L'homme descendit brusquement de son camion et s'approcha de moi.
« Non mais vous êtes pas bien ? J'ai faillit vous passer dessus ! »
« Ca va y a pas mort de Frost pour le moment. »
J'avais haussé les épaules d'un air désinvolte. C'était vrai quoi, j'étais pas facilement tuable, sinon Anna et Aster m'auraient enterré depuis longtemps. Brusquement j'avais plissé les yeux vers l'éboueur. « Pourquoi vous avez jetté tous les cadeaux ? HEIN ? Vous allez les donner a Pitch c'est ca ? »
J'avais tendu un doigt menaçant vers l'homme juste avant qu'un autre type ne nous rejoigne, venant de derrière le camion.
« Ca va Barty ? » demanda il en époussetant sa tenue pleine de neige. Il avait du tomber quand le camion avait freiner... Pourquoi Alex qui marchait a coté de lui était couverte de neige aussi ? Y avait anguille sous roche ou quoi ? Mais je n'avais pas le temps de réfléchir a ca pour le moment et m'étais tourné vers « Barty ».
« Aloooors ??? »
« Hey mais je vous reconnaît ! »
Hum ?
« Z'êtes le type qui avait son visage placardé partout sur les murs non ? »
Je lui fit un immense sourire.
« Ouais je me suis présenté a la mairie ! Vous avez voté pour moi ? »
J'avais presque des étoiles dans les yeux la.....
« Non, j'ai voté pour une nana, chais plus laquelle. Chuis plus nanas, pas mecs. »
J'avais plissés les yeux. C'était quoi cet argument d'abord ? Moi aussi je pouvais porter un soustif ! Bon ca rendrait pas comme sur une fille mais... Mais c'était pas le problème ! J'avais croisé les bras :
« Alors ? »
« On y est pour rien nous ! » s'exclama Barty alors que je voyais l'autre poser un bras sur le camion en se penchant vers Alexis. « Les poubelles étaient pleines je sais pas ce qu'il c'est passé ! Et la c'est trop tard pour récupérer quoi que ce soit... »
Je n'écoutait Barty que d'une oreille distraite, fusillant des yeux le Don Juan qui pensant pouvoir draguer Alexis comme ca. Elle avait une épée il avait pas vu ? Ca voulait dire qu'il devait se tenir a distance !
J’étais descendu en rappel par la gouttière et avait sauté dans la neige sur les quelques centimètres qui restaient. Frappant dans mes gants pour en retirer les derniers flocons accrochés, mon regard suivit ce que Jack me montrait. Effectivement, toute la ville était touché ! Plus qu’une affaire personnelle, c’était carrément une affaire de mairie qui se déroulait là et je me demandais si Jack se doutais qu’à cet instant, des milliers d’appels devaient arriver à son bureau tout a celui de Robyn... peut être devrais-je finalement l’avertir ? Quoi que... Jack prenait tellement la chose a coeur qu’avec un peu de chance on allait régler le problème avant son réveil ! Je le regardais m’annoncer que ma luge plutôt mon carosse était avancé avec un sourire en coin.Il venait à peine d'être élu et on voyait que la fonction ne l'avait pas encore affecté. Il semblait même pas y penser... l'idée de perdre Noël était bien plus important que toute simple idée politique et il avait raison... je m'en souciais uniquement parce que j'avais eu cette expérience avec Regina.
Ce n'était que maintenant que je m'appercevais qu'il était presque nu... a peine un bas de pyjama et un peignoir qui laissait entrevoir un torse nu plutôt séduisant que je me refuser de regarder ou de commenter trop longtemps intérieurement de peur qu'il le remarque. Jack Frost ne pouvait pas craindre le froid bien sûr et cela témoignait de toute l'importance que cette mission avait pour lui. Je montais alors sur la luge et nous descendîmes droit vers un camion poubelle. Sentant qu'il me faussait compagnie, je frainais de toute mes forces à l'aide de mes jambes en même temps que les pneus du camions crissaient fortement pour éviter de le percuter. Ce type était un grand malade. Ma luge percuta alors un arbre et une bonne couche de neige me tomba dessus.
- Pfouaaaaa, non mais j'y crois pas !
J'avais éclaté de rire en me relevant tant bien que mal. J'aimais trop la neige pour râler à l'idée que toute cette poudreuse venait de me tomber dessus. Je m'approchais alors du camion tandis que Jack s'était mis à faire la conversation à propos de la mairie aux deux éboueurs. Je levais les yeux aux ciel et reprenait mon attention sur l'un des deux qui s'était mis à m'aborder d'un coup :
- Vous aussi vous vous êtes présenté, non ? - Euh non... C'est pas trop mon truc la mairie... Mais je suis allée voter comme tout le monde hein ! Je suis une bonne citoyenne quand même ! - C'est dommage... j'aurai clairement voter pour vous...
Il me dévisagea des pieds à la tête et je dus réprimer une envie de lui mettre mon poing dans la figure :
- Ouais... c'est clair... - C'était pas une élection de Miss Storybrooke hein ? Et mes yeux sont ici ?
Je lui avais montré la direction à suivre quand il semblait bien plus omnubilé par ma poitrine. Je me rapprochais de Jack de "Barty" puisque ça semblait être son nom...
- D'accord... donc vous avez vu personne de suspect dans les parages ? Ou vous auriez peut-être une idée de qui aurait pu faire ça ? - Ch'est pas moi... un grand frustré ? C'est pas ce qui manque dans le coin les supers méchants qui sont pas devenus maîtres du monde... - Ouais... C'est pas faux ! Et vous sauriez appeler vos collègues pour savoir ce qu'il en est ?
Elle posa son attention vers Jack et haussa les épaules. Ca valait le coup d'essayer non ? Mais il semblait toujours fixer sur le gros lourdeau qui m'avait dragué. Le lui lançait un sourire encourageant pour qu'il laisse tomber et se reconcentre sur le plus intéressant : le noël volé ! Barty venait de finir son appel :
- Apparemment c'est partout pareil ! Joe est avec Wilson - not'chef de brigade - sur la place de la mairie et à c'qu'il paraît, toute la ville est victime... ils sont en train de se faire démolir, les gens sont furieux ! - D'accord, merci de votre aide ! Vous feriez mieux de rentrer à la base avant d'avoir des ennuis aussi !
J'attrapais Jack par le bras et l'emmenais plus loin, vers la luge, pour que les éboueurs n'entendent pas :
- Il faut qu'on y aille Jack... Faut que tu parles à ces gens... c'est ton rôle maintenant, il faut que tu les rassures, que tu leur promette que leur Noël est pas gâché ! Et après on retrouve le coupable et on le fait payer, ok ?
Jack Overland
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J'étais Jack Frost. Le nouveau maire de Storybrooke, et donc par conséquent, je ne paniquais pas. Non, sérieux je ne paniquais jamais ! La panique ce n'était pas pour moi. Alors pourquoi, quand Alexis m'avais dis que je devais faire ce truc...
Oh bon sang. J'avais senti comme une douche glacée me tomber dessus et je m'étais immobilisé, totalement tétanisé. J'étais maire que depuis ce matin ! Et honnêtement je m'étais présenté que sur un coup de tête, pour le fun. Pas pour gagner ! Je ne savais même pas comment j'avais pu être élu, comme quoi les gens faisaient vraiment des choses bizares. Bon, je m'étais aussi dis que ca ferait cool dans mon cv pour le montrer a Matthew après, lui dire que j'avais été maire, ca aurait la classe.
Mais c'était pas le sujet ! Alexis était en train de me faire prendre conscience de l'enooorme responsabilité qui allait peser sur mes épaules. Bon sang, est ce qu'elle avait vu le film ? Comment j'avais réagit la première fois qu'on m'avait proposé d'être gardien ? Les responsabilités c'était pas pour moi ! Quoi que si je restais maire, j'aurai réellement l'occasion de faire cette statue de moi que je voulais et de mettre en place le parc d'attraction. Rien que pour ca ca valait la peine de le rester.
Cette mini crise de panique n'avait durée que quelques secondes, et lorsque j'avais pris une grande inspiration, j'étais prêt a nouveau. J'avais envoyé un sourire en coin a Alexis et lui avais répondu :
« Ouaip, on va lui faire bouffer ses chaussettes. »
Rapidement, j'avais fais grimper la jeune femme sur la luge et je m'étais mis derrière pour la pousser. On allait vite, et j'avais toujours adoré ce moyen de locomotion, et en quelques minutes, on était sur la place de la mairie. Effectivement il y avait foule.... J'avais fais un magnifique dérapage avec Alexis avant de m'arreter devant une foule grondante. Eh bah ca promettait. Au loin je pouvais voir deux personnes – et un bébééééé - qui semblaient être la cible de tout ca. Malheureusement – ou heureusement pour eux – le crissement qu'avait fait la luge en s'arretant avait fait tourner des têtes, et bientôt un murmure se rependit dans la foule. Oh, clairement c'était le moment de l'ouvrir.
« Mesdames et messieurs, Ladies and Gentleman, les enfants ! » bon, je crois que la j'avais leur attention. Tranquillement, j'avais levé une main :
« Tout le monde m'entends ? Oui ? Paaarfait ! Bon, écoutez moi ! C'est terrible ce qui est arrivé a tout le monde, on le sait. Mais les éboueurs ne sont pas du tout responsable du truc, d'ailleurs vous devriez penser a les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pendant l'année ! »
J'attendais presque un murmure, un frisson d’acquiescement... Mais non, niet, nada. Bon, super. J'avais l'impression d'être le chauffeur de salle pour le coup, avec un public... récalcitrant. Mais j'avais déjà fais pire ! Réussit a enthousiasmer des gamins a prendre leurs médocs a l’hôpital, ca vous formait a toutes les situations. Allez, du courage Jack ! En plus j'avais Alexis qui me regardais sur le coté, je pouvais sentir son attention même si je la voyais pas. Enfin j’espérais qu'elle me regardais. Bref.
« Bref ! Ne vous en faites pas, je vais retrouvé la personne qui a fait ca et je vais e faire un plaisir tout particulier de lui botter les fesses ! » j'avais levé un poing en l'air avant de le rabaisser et de m'éloigner de la luge pour m'approcher des gens. « Maintenant, n'oubliez pas une chose : Noël n'est pas gaché. Souvenez vous, c'est une fete de famille, une fete ou on montre aux gens qu'on les aime et qu'on les apprécie. Vous voulez des cadeaux ? Vous avez largement de quoi en faire chez vous j'en suis sur. Faites un bon repas, passez du temps ensemble, regardez « maman j'ai raté l'avion » avec un bol de céréale en famille... Faites des bonhommes de neige, de la luge avec vos enfants ! Croyez moi j'ai veillé a ce qu'il y ai de quoi faire. Rappelez vous que Noël ce n'est pas que es cadeaux, c'est aussi un esprit. Dans le monde des contes pas mal d'entre vous se débrouillaient avec beaucoup moins que ce qu'on a la ! »
Et... oh bah ca avait marché. Wahou, je voyais les gens se regarder avec de petits regards un peu honteux, des sourires génés... Pfeu ! J'étais trop fort ! Mais en même temps... punaise j'avais eut la trouille de ma vie. J'avais presque les jambes qui flageolaient, c'était trop bizare ! D'habitude j'étais jamais timide ou mal a l'aise devant une foule mais voir tous ces regards braqués sur moi avec toute leur attention. C'était presque une première. D'habitude quand je faisais le clown, c'était en petit comité ou les gens me jetaient un vague regard ou faisaient un sourire mais continuaient leur chemin. Pas la. Brrr j'en frissonnais presque.
La foule avait commencée a se disperser et je m'étais retourné vers Alexis. Ca se voyait pas, mais j'avais le souffle court... Les mains sur les hanches, je lui avais dit avec un grand sourire :
« J'me débrouille pas mal pour une première fois non ? Bon ! Et maintenant on... »
« Je voulais des cadeaux moi ! »
Hein ? Je me retournais vers la voix pour trouver un gamin habillé tout en vert qui me regardait avec ses copains l'air pas content du tout. J'avais haussé un sourcil avec un sourire.
« Tu sais, le Pere noël bosse avec des yéti, les elfes sont pas très malins en vrai. Et ils sont hauts comme ca, habillés en rouge avec un grelot sur la tête, je sais pas pourquoi le gens pensent que c'est en vert... »
« Dans mon livre d'image ils sont hauts comme ca et ils sont en verts ! »
« Chut Boris c'est pas le moment ! »
« Ton livre se trompe Boris, je te le garrantie. Et donc ? Vous vouliez quoi ? »
« Je veux mes cadeaux ! Je suis sur que c'est toi qui l'a pris d'abord ! »
Pardon ? o_o
"Eh ho, on se calme" fis je en levant les main. "Faites gaffe, elle a une épée" repris je en désignant Alexis a coté de moi. Je pouvais la lacher sur eux si ils se montraient trop méchants !
Je l'avais regardé s'éloigner vers la scène d'un pas plutôt chancelant. Il voulait donner l'impression de maîtriser parfaitement la situation mais c'était pas le cas. Je commençais à les voir maintenant, ces moments de doutes et d'incertitudes. Dès qu'il avait un excès de confiance, au point d'en devenir presque une tête, c'est qu'il se murait dans sa façade en espérant que sa mort se passe rapidement et comme je le comprenais. C'est qu'il en fallait du courage pour se planter devant une foule en colère, surtout quand il s'agissait d'une chose aussi grave qu'un Noël volé... Mais Jack saurait relever la situation, j'en était certaine. Il était Jack Frost, il avait ça dans le sang, l'esprit de la joie, de la fête, de l'hiver, tout ça 'était lui... il n'avait pas à s'inquiéter autant... même si c'était toujours plus facile d'agir en tant que gardien, à l'abri des regards, que politicien, face aux projecteurs.
Je me souvenais encore du jour où il était venu me voir avec son coupon d'inscription dans les mains. Il ne savait pas ce qu'il faisait, ça se voyait clairement. Tout ceci n'étaitqu'un vaste jeu pour lui, un jeu où il perdrait avec plaisir parce qu'il ne voulait pas devenir maire... mais le jeu est parfois tronqué... et il avait gagné... je me souvenais de l'avoir traîté de fou dans les premiers moments, d'avoir rit avec lui et lui avoir même proposé des idées de slogans. Mais le temps avait passé, j'avais vu sa tête s'afficher dans les moindres recoins de la ville et j'avais commencé à sentir cette sensation étrange au fond de mon estomac. Cette chose inexplicable, incompréhensible, qui pointait parfois douleureusement sur mon coeur. Je sentais la panique, je sentais la peur, je sentais parfois la déception mais de quoi ? Pas de lui, j'en étais certaine, l'idée que les gens puissent se présenter en politique ne m'avait jamais déçu ou dégoûtée, bien au contraire... Alors c'était quoi ? J'avais fini par enfoncer ce sentiment tout au fond de moi, m'écoeurant moi-même de mes sentiments, me jugeant bien plus égoïste que j'espérais ou n'aurait aimé l'être.
Et on y était. A ce jour où Jack venait de prendre la parole maladroitement en levant la main pour intimer le silence. Les bras croisés, je m'étais frayé un chemin parmi la foule pour l'écouter avec un sourire en coin et les yeux de cette petite fille à qui il avait un jour offert cette grosse boule à la pistache. Il surmontait ses peurs, j'étais fière de lui. Le premier silence qui avait suivit son début d'intervention avait été dur à encaissé. Je regardais autour de moi d'un air sceptique avant de reposer mon attention sur lui. Il fallait pas qu'il doute, il fallait pas qu'il lâche... pas maintenant. La suite avait été meilleure, il y avait mis du sien, beaucoup de lui, de son esprit de Noël, de la joie, du partage et de l'amour et ça m'avait fait sourire. Il avait réussi son pari, les gens s'étaient mis à murmuré. Lorsqu'il eût terminé, je lançais des applaudissements qui furent d'abord suivit timidement puis avec un peu plus de vigueur. Enfin, les gens se dispèrsèrent... il était temps de se mettreau travail.
- C'était très bien Jack, surtout la fin sur l'esprit de Noêl...
Mais un petit garçon venait de nous interrompre et on avait tous les deux tournés notre regard vers lui, ou plutôt eux, tous de vert vêtu. Ils voulaient leur cadeaux... ils étaient bien trop petits pour comprendre à quel point le seul vrai cadeau était l'amour et la joie partagée autour d'un feu et d'un bon repas. J'avais fais un bond en arrière, surprise d'entendre Jack m'accuser d'avoir mon épée. Il était sérieux là ? Moi je le soutenais et lui il me mettait dans la fosse aux lions ? C'était des gamins, il pensait sincèrement que j'allais les taper ?
- T'es naze, tu le sais ça ?
Je m'approchais des gamins avant de sortir mon épée avec douceur et leur montrer :
- Vous voyez ? C'est une épée en bois... C'est ce qu'on appelle une épée d'entraînement... Une amie m'apprendre à manier les vrais épées. - Ouaaaaah comme les vrais chevaliers ? - Ouaip... les vrais de vrais. - N'importe quoi c'est des hommes les chevaliers. - Non. Il y a eu des chevaliers femmes aussi ! Moins mais y'en a eu... T'as jamais entendu parlé de Jeanne d'Arc ? Et puis, ce n'est pas parce que les hommes ont toujours été plus chevaliers que les femmes qu'on ne peut pas le devenir...
L'un des garçons louchait sérieusement sur mon arme.
- Je peux pas vous la donner... Parce que si j'en fais cadeau à l'un de vous, les autres seront jaloux de pas en avoir. Mais voilà ce que je vous propose : allez dans le parc ! Foncez trouver les plus belles branches de bois que vous trouve et faîtes-vous des épées ! Quand vous les aurez fini, nous on aura retrouver vos cadeaux, vous en pensez quoi ?
Les gamins s'étaient regardés quelques instants avec un air surexcités avant de s'enfuir en courant en hurlant un "merci madame !" par-dessus leur épaule. Je me relevais, mon épée toujours en main avant d'enfoncer la pointe contre le torse de Jack :
- Voilà c'est comme CA qu'on se soutient pov' cloche ! Pas en effrayant les gamins avec ta partenaire et son épée de bois. Non mais quel débile sérieux.
J'étais parti en secouant la tête vers la luge. Il avait de la chance que j'avais accepté sa quête. Je revenais pas sur une quête ! Mais j'aurai bien eu envie de le planter là tout seul dans son problème. Je remontais sur la luge en m'asseyant d'un geste brusque, les bras croisés en attendant qu'il vienne me pousser.
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Hein ??? Mais … mais pourquoi ? J'avais fais quoi la ? La pour le coup , je n'avais absolument pas compris sa réaction . Je veux dire, j'avais bien suivi la scène où elle avait dit au gamins d'aller faire des épée en bois dans le parc , mais le "t'es naze" qu'elle m'avait sortie juste avant , et l'attitude qu'elle avait maintenant me laissaient sans voix . Deux secondes avant elle me félicitait bon sang ! Je ne comprenais pas pourquoi elle réagissait comme ça, parce que c'était si grave que j'ai voulu l'utiliser comme un bouclier ? Je veux dire, j'avais dit qu'elle avait une épée en bois . Elle devait bien lui servir non ? Où alors elle n'avait pas confiance en fait capacité ? Elle n'aurait pas dû s'en faire , car remporter un duel contre un enfant n'était pas du tout la chose la plus difficile à faire. Mais ça ne collait pas, ce n'était pas le genre d'Alexis. 'habitude quand les gens m'en voulaient, je savais pourquoi mais la, y avait pas de raisons. C'était vachement perturbant.
Elle était remonter sur la luge, les bras croisés en regardant loin et même de la où je me tenait je pouvais voir qu'elle avait les sourcils froncés.
« Alexis ? Qu'est ce qui t'arrive ? »
Je m'étais approché, et j'avais fait le tour de la luge pour me mettre en face d'elle , dans la direction ou elle regardait. Mais brusquement , elle avait detourné le regard et fixé un point à l'opposé de la où je me trouvais. Je français les sourcils , et retint soupir. De quelques pas je fis le tour de la luge et me plantais devant elle a nouveau .
« Allô ? Jack appelle la lune ? Répondez ? Pourquoi tu boudes sérieux ? »
« Non mais RIEN, tout vas bien... »
« Ouais je vois ça effectivement. T'as l'air en pleine forme, l'incarnation même de la joie et de la bonne humeur... » Dis je d'un ton ironique.
Non mais franchement, plus de mauvaise foi que ça , je crois qu'elle en mourrait ! Je veux dire , le regard noir et le long silence qui suivait le tout avec un regard qui s'éloigne de moi pour fusillés quelque chose d'autre du regard , je connaissais. J'avais eu assez de copines pour pouvoir comprendre le signal merci bien. Sans plus me retenir, j'avais poussé un long soupire en levant les bras au ciel est en les laissant tomber brutalement le long du corps .
« Non mais les femmes franchement... Tu sais , je peux devenir infernale quand je veux savoir quelque chose . Surtout quand on m'ignore ! »
Vu qu'elle regardait (encore) de l'autre côté, je m'étais délicatement envolé pour passer par-dessus elle est atterrir juste en face de sans regard . Immédiatement elle avait tourné la tête. Moi je m'étais accroupis et j'avais tendu un doigt pour lui toucher l'épaule.
« Alexis, Alexis, Alexis, Alexis.... »
À chaque fois que je prononcais son nom , je lui appuyais sur le bras en descendant, jusqu'à qu'il atteigne soudain sa côte. Le résultat ne se fit pas attendre, elle poussa un cri et fit un bond de presque 10 mètres sur le côté pour tomber dans la neige, se retournant brusquement vers moi en me jettant un sale regard, le souffle court. Moi, après quelques secondes à contempler ma main en faisant des allers-retours entre elle et Alexis , j'avais eu un sourire sadique . Elle avait ouvert la bouche me dire quelque chose, certainement un truc comme "Ne t'avise même pas d'y penser" avec un regard noir , mais je n'avais pas pris la peine d'écouter, et j'avais bondit par-dessus la luge, directement sur elle dans un cri de guerre.
Je lui était tombé dessus de tout mon poids, et mes mains avaient glisser jusqu'à son ventre pour me mettre à la chatouiller par surprise. Tout d'abord, elle poussa un cri puis essaya de retenir le rire qui commençait à monter, mais ce ne fut pas long avant qu'elle craque. Elle se débattit, de toutes ses forces et je manquais de la lâcher alors que la neige volait de toutes parts autour de nous. Elle criait, me disais d'arrêter, mais je ne me stoppais pas en bon tortionnaire que j'étais. Ses jambes avaient beau battre dans tous les sens, ses mains avaient beau essayer de me repousser, elle n'arrivait rien.
Je ne l'avais jamais entendu rire de cette façon. Jamais comme ça. C'était la toute première fois, et d'une certaine manière je ne voulais pas que ça s'arrête.
« Alors, tu vas parler oui ? Tu te rends ? »
Bien qu'elle se débattre, j'étais plus fort et je réussis à l'immobiliser, en tenant ses deux poignets autour de sa tête. A genoux dans la neige au dessus d'elle, je lui fit un grand sourire victorieux. Ses cheveux étaient parsemés de neige, ses joues étaient toutes roses et ses yeux brillaient d'une lueur nouvelle. Ses vêtements et sa cape étaient plein de petits points blancs, et autour de nous le sol avec clairement les marques d'une bagarre. Pendant quelques secondes, penché sur elle, je la fixais, n'entendant de plus que les bruits hachés de nos respirations et ne voyant plus que ses yeux d'un bleu limpide et les petits nuages de fumée qui s'échappaient de nos bouches.
« J'ai gagné » murmurais-je avec un sourire. « Dis moi ce qui t’arrive ou je te chatouille jusqu'a la mort... »
La menace était vachement sérieuse pour le coup ! Pourtant quelque chose détourna mon attention. En premier lieu je ne l'avais pas vu arrivé mais j'avais entendu le grand « Bang » que ca fit en tombant a coté de nous Je ne sais pas exactement ce qui pris a Alexis a ce moment, si c'était la surprise du bruit ou parce qu'elle m'en voulait vraiment mais son genoux remonta brusquement et je sentis une vive douleur me traverser. Je ne tentais même pas de résister et m’effondrais sur le coté dans un grognement douloureux en serrant les jambes en position foetale.
« Uuuurg.... »
A travers mes yeux embués de larmes – bon sang je crois que je meurs pour le coup.... Je lègue ma PS4 a Matthew, et enterrez moi avec une console – j'avais jeté un coup d'oeil vers les deux... paquets qui étaient apparus, responsable du bruit subite qu'avais... Oh l'un des paquet avait explosé en tombant sur le bitume, je comprenais mieux le bruit d'explosion. Une main tremblante, tel un guerrier bléssé a mort au combat, je tendis la main et la laissait retomber sur le paquet le plus proche de moi, mes mains se crispant brutalement sur le papier cadeau brillant qui embalait le machin.
« A... moi... » marmonnais je vaguement a l'intention de la femme qui m'avait bléssée a mort. J'enfoncais mon visage dans la neige pour masquer ma griace de douleur, une ain toujours sur mon paquet.
Quitte a mourir, autant emporter un truc avec quoi !
Il jouait l’innocent ! C’était fou ça ! Plus de mauvaise foi et il mourrait ! Je supportais pas ça, quand ils ne comprenaient rien ou qu’ils faisaient exprès de rien comprendre. Le coup typique ! J’avais eu suffisamment de copains pour le rendre compte qu’à chaque fois c’était pareil ! Une bourde, des grands yeux éberlués de gamins qui hurlaient “c’est pas moi, j’ai rien fait” et ce ton idiot tandis qu’ils tentaient soit-disant tous de comprendre ce qu’il y avait de si grave. J’avais bien envie de lui arracher les yeux ! Mais j’avais clairement pas envie de lui expliquer. S’il était trop con pour comprendre tout seul, je ne pouvais plus rien pour lui ! Je l’avais donc remballé, j’avais détourné le regard jusqu’à ce qu’il trouve mon point faible. C’était plus fort que moi... une main sur les côtés et je bondissais comme un cabri dans un petit hurlement aigu.
Je l’avais menacé mais il n’avait rien écoutait. Je détestais les chatouilles presque autant que lui à ce moment-là et bien plus de manière habituelle. C’était trop incontrôlable, trop fou pour moi, j’avais l’impression d’être à la merci totale de quelqu’un et que je pouvais en mourir pour peu que la personne soit assez sadique pour ne jamais s’arrêter. Je devenais violente en plus de ça... bref j’avais horreur de ça, mais je ne pouvais clairement pas lui dire, bien trop occupée à rire malgré moi, à me débattre et à lui demander d’arrêter d’une voix saccadée et essoufflée ! Puis il s’était arrêté brusquement, les deux poignets au dessus de ma tête et dans ses mains. Ses yeux bleus au fond des miens. Nos souffles saccadés et juste la neige comme spectatrice. Des petits flocons virevoltaient autour de nous, ils s’accrochaient à ses cheveux, tombaient sur mon visage, seul témoin que le temps continuait à passer. Pour tout le reste, ça me semblait à l’arrêt. Le souffle court, je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer. C’était comme si toute la colère avait disparu, toute la douleur. Comme si j’étais à l’état brut, au début de mon enfance, sans situation compliqué. Nos lèvres avaient amorcés un démarrage long et incontrôlé pour venir s’entrechoquer mais très lentement, comme malgré nous, comme si la Force avait pris possession de nous... et puis soudain.
BOUM
Sous l’effet de la peur, j’avais instinctivement eu un réflexe de protection en me mettant en position fœtale et mon genoux s’était logé bien malgré lui dans les parties intimes de Jack. Il poussa un grognement de douleur tandis que je me relevais tant bien que mal :
- Oh mon dieu !!! Pardon !!! Pardon je suis vraiment désolée !! Ça va aller ? Tu veux aller aux urgences ?
J’avais pas l’impression d’avoir tapé si fort que ça mais j’étais pas un homme pour savoir mesurer le ratio puissance d’un coup dans les castagnettes/douleur ressentie. La seule chose que je voyais, c’est qu’il se relevait plus, qu’il grognait et qu’il avait juste réussit à attraper un cadeau au passage...
- Boooon vu comme tu perds pas le nord, j’ai pas du te faire AUSSI mal que ça ! En tout cas je suis désolée, je te jure que c’était involontaire...
Je m’étais relevé et lui tendait la main pour l’aider à en faire de même. Le temps que j’analyse sa situation, je m’étais accroupie à côté de lui en lui touchant Le Bras. Une fois qu’il fut debout je le regardais avec une grimace critique.
- Si ça te fait mal tu devrais peut être... mettre un peu de glace... dessus... enfin je vais pas te faire un dessin quoi !
J’étais devenue rouge écarlate et je m’étais retournée dos à lui pour lui cacher ma gêne. Pourquoi je réagissais comme ça ? J’avais pourtant passé une bonne partie de ma vie au Rabbit Hole... c’était vraiment pas moi qui pouvait me la jouer vierge effarouchée !! Une chose était certaine : je n’avais pas fait exprès et j’espérais qu’il le comprenait... il avait beau me blesser et j’avais beau lui faire la tête, jamais je n’aurai osé faire un truc pareil. C’était bien trop violent, ça faisait bien trop mal et c’était même dangereux pour lui ! J’avais pas le droit de faire ça ! J’avais profité de ce moment à dissimuler mes rougeurs en attrapant le cadeau tombé non loin de moi. A bien y regarder y’en avait partout.
- Je crois que l’Olympe nous vient en aide ! C’est cool !
Je m’étais retournée vers Jack avec un sourire. En regardant son cadeau et lui le mien.
- J’espère juste que ça vient d’Apollon et pas de... enfin bref que ça vient du maître de l’Olympe ou du gardien je sais plus comment ils appellent ça... parce que enverrait un message fort...
C’était pas ça du tout que je voulais dire mais j’avais freiné avant. J’espérais que ça venait d’Apollon plus que d’Hades et de sa fourberie légendaire... mais ça, je pouvais pas lui dire... parce qu’il avait visiblement choisi Hades dans sa mairie et que je ne pouvais arriver comme ça avec les gros sabots et lui dire tout le bien que je pensais du dieu. Je me contentais donc s’ouvrir mon cadeau en invitant Jack en faire de même. Je me rendis compte que dans le mien, y’avait une petite boîte en bois. Quand j’essayais de l’ouvrir, Un espèce de diable clown sur ressort me sauta dessus, ce qui me pousser un cri avant de perdre l’équilibre. J’allais tombé lorsque Jack me retint par Le Bras me tira suffisamment fort pour me mettre sur pied et surtout... pour le coller à lui. Une nouvelle fois le souffle court et le regard mais c’était pas pour nous. A chaque fois ça finissait mal: un gamin, un coup de genou... c’était le karma, qu’est ce qu’on y pouvait? Je le remerciais donc en me reculant pour voir que ...
- Une combiiiii liiiiiicooooooorne !!!
Je sautillais littéralement d’excitation. Plus de doute, la mauvaise blague dans ma boite, un truc aussi cool que cette combo, ça ne pouvait être qu’Apollon ! Je m’éveillai soudain sous la joie que tout ça me procurait :
- UNE CHASSE AUX TRÉSORS !! C’est ça qu’il nous faut !! Faut que tu fasses une annonce à la mairie ! Invite tout le monde à partir à la recherche des cadeaux dans toute la ville ! Ils auront le droit de les ouvrir et ceux qui leur plaisent pas il pourront les mettre dans un débarras spécial pour que les autres y trouvent leur bonheur ! Ceux qui ont déjà trouvé le cadeau qu’il leur faut, il leur suffira de le remballer sur la place à un stand fait pour ça et voilà ! Tout le monde s’offre des cadeaux et Noël est rétabli ! T’en penses quoi ?
J’avais les yeux qui brillaient tellement de joie et d’idée que j’avais déjà sauté sur la luge et j’attendais qu’il prenne sa décision. Mais je voyais qu’il y avait toujours un truc qui le chagrinais et après un soupire j’avais fini par lâcher le morceau :
- Je t’en veux parce que moi je fais mon possible pour être une amie... pour te soutenir et toi, dès que tu peux fuir tes responsabilités ou le danger, tu me pointes du doigts et tu me mets en première ligne... je trouve pas ça cool c’est tout....
Je l’avais vu s’offusquer, m’expliquer que ce n’était pas ca, que c’était sur le ton de l’humour qu’il s’était servie de moi en tant que bouclier humain, que ce n’était que des enfants et j’avais été obligé d’approuver que j’avais réagis peut être un peu trop excessivement.
- Désolée... mais je sors d’une relation “amicale” plutôt étrange ou je le pensais être mon ami mais il n’a fait que se servir de moi constamment... je ne le supporterai pas une nouvelle fois... pas avec toi... bon... on y va ?
Je lui avais souris en attendant qu’il me rejoigne. Ce noël n’était peut être pas si gâché...
Jack Overland
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J'avais posé une main sur son épaule alors qu'elle passait a coté de moi, pour l’arrêter et la forcer a me regarder.
« Alexis, je te ferais jamais un truc pareille » dis je d'un ton extrêmement sérieux en la regardant au fond des yeux. « Jamais. »
Je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir un pincement douloureux dans la poitrine. Comment elle pouvait penser un truc comme ca ? Comment elle pouvait croire que moi, j'allais lui faire un coup pareille ? Non, elle était bien trop... précieuse, importante pour moi. Et même je n'étais pas ce genre de type ! Comment on pouvait se servir de ses amis franchement ? Ca me dépassait. Les amis, c'était sacré, et on devait en prendre soin.
« Compris ? »
J'attendis qu'elle hoche a tête en signe d’assentiment pour la relâcher, puis lui fis un immense sourire.
« Bon ! Maintenant que ca c'est fait, on peut reprendre. Avant tout, faut que je fasse un truc... »
Rapidement, j'avais balancer ma robe de chambre pour sauter dans le kigouroumi licorne que j'avais. Il était pile a a taille en plus ! Large a souhait, je pouvais bouger sans le moindre petit problème. J'avais mis les mains sur les hanches et je m'étais admiré dans la glace d'une boutique pour me contempler. Franchement ? Je rendais pas mal du tout là dedans ! Je me penchais et attrapais ma robe de chambre avant de rejoindre Alexis au petit trot pour jeter un regard autour de nous. Des gamins étaient sorti dans la rue et faisaient des bonhommes de neige, ou apportaient en criant leurs paquets a leurs parents. Tout le monde semblait s'être calmer, on ne voyait plus de gamins prets a partir en vendetta ni rien, les esprits étaient apaisés.
« Je penses pas qu'on ai besoin de faire quoi que ce soit, regarde... » lâchais je d'un ton tranquille en voyant une adolescente échanger un paquet avec son vieux voisin. Puis je lui avais jeté un coup d'oeil. « Je vais te ramener chez toi, ta mère et ton frère doivent s’inquiéter, et tu dois aussi profiter de ton noel ! »
Nous nous mîmes en route, abandonnant mon traîneau a un frère et une sœur qui avaient bondit dessus en le voyant avec des étoiles dans les yeux. Pendant une partie du trajet, je n'avais rien dit, les mains dans les poches a profiter de l’atmosphère autour de moi. J'avais l'impression de baigner dans un bain de bonheur c'était trop cool ! J'aurais bien aimé qu'Alexis puisse sentir ca elle aussi. D'un autre coté, je réfléchissais a ce qu'elle avait dit. Je me doutais qu'elle aimerait pas trop que je l'interroge, le sujet avait l'air compliqué pour elle mais je ne pouvais pas m'empecher de me poser des questions.
« Tu sais » dis je soudain « Si jamais tu as besoin de parler de ce qu'il c'est passé avec cet ami, tu peux me le dire. Enfin on peut en parler quoi, ca me dérange pas. Ou meme pour parler d'autre chose ! »
Bon, j'avais deja ete plus éloquant c'était sur... mais j'esperais qu'au moins elle comprenne le message, j'étais la pour l'écouter si elle avait besoin.
Nous finimes par arriver chez Regina et je m'arrêtais un instant devant la maison avant d'accompagner Alexis jusqu'au peron. Je me stoppais, les mains dans les poches de mon pyjama licorne après avoir ramené la capuche sur ma tête, un sourire débile sur le visage. Je devais avoir l'air fin dedans avec les cheveux en bataille et une tenue pareille alors qu'elle, était magnifique avec ses joues roses et son sourire. C'est à ce moment, vous ça va, ce moment gênant où on ne sait pas trop quoi faire de ses mains, en attendant que l'autre se décide de rentrer que quelque chose se produisit. Une branche de gui apparut brusquement juste au-dessus de nos têtes, comme ça sortie de nulle part.
Je jetais un regard rapide vers la maison pour voir si ce n'était pas l'œuvre re de Regina mais ça m'aurait etonné. Je me doutais que l'ancienne maire ne serait pas forcément ravie de me voir en compagnie de sa fille, mais bon j'y pouvais pas grand choses et contrairement au reste de la population qui semblait avoir oublié qu'elle nous avait jeté une sale malédiction, je ne la portais pas du tout dans mon cœur. En plus elle m'avait privée de mini Alexis par le passé et je ne lui pardonnais pas.
Je baissais les yeux vers Alexis pour voir comment elle réagissait. Visiblement elle était aussi perplexe que moi et e savais pas comment réagir. J'eus un sourire en coin en la regardant. Sérieusement, qu'elle était la probabilité que je me retrouve sous une branche de guie habillé en licornes face à elle ? Elle ne devait pas être de beaucoup. J'haussais les épaules et déclarais d'un ton tranquille :
"Le respect des traditions c'est important non ? Et puis au final on a pas récupérer le cadeau que je t'avais fais."
Bah quoi c'était vrai non ? Je me penchais vers elle et approchais doucement mon visage du sien. Pendant un instant, j'hésitais. J'hésitais à y aller, à passer le cap ou au contraire à reculer et m'en aller. Je pouvais sentir son souffle qui c'était accélérer, l'attente qui c'était installée entre nous alors que je m'étais arreté... Doucement, je m'étais approché, un peu plus jusqu'à ce que mes lèvres n'effleurent les siennes. Ce n'était pas vraiment un baiser, ce n'était pas vraiment rien . Juste un souffle, une caresse légère déposé sur sa lèvre. Une coupure d'une seconde dans le monde.
"Joyeux Noël Alexis" murmurais-je doucement en laissant quelques secondes mon visage près du sien avant de reculer.
C'était mon cadeau, mon présent de secours. Je lui avais fait un petit sourire gêne avant de passer une main dans les cheveux en me redressant.
"Bon, j'ai encore pas mal de choses à faire faut que je file... Passe une bonne journée ma belle !"
Wahou plus expéditif tu mourrais. En même temps je me sentais tellement géné la... Je me sentais presque rougir, heureusement que j'arrivais à garder un minimum de calme ! J'avais reculé en quelques sauts et m'étais envolé brusquement pour aller droit vers la mairie. Fallait que je...
Je me mordit la joue et passais une main sur mon visage. Oh bordel.
J'étais restée comme pétrifiée lorsque le gui était apparu au-dessus de nos têtes. On venait d'arriver près de chez Regina. J'avais prévenu Robyn que je passerait le repas du 25 auprès de ma famille et j'avais accepté que Jack m'y emmène malgré le fait que ma mère ne devait pas trop le porter dans son coeur. Je n'avais encore jamais vraiment osé lui parler de lui. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle l'avait approuvé par le passé ni qu'elle avait porté un de mes petits amis dans son coeur... Mais pourquoi je comparais Jack à eux ? On en était pas là, pas vrai? ... Pas vrai ? Bon ok, on pouvait sérieusement commencer à en douter vu sa façon de s'approcher de moi, tandis que je gardais mes yeux rivés sur les siens. Ses lèvres avaient alors frôlés la mienne et c'était la première fois que je sentis une telle intensité d'électricité dans ton mon corps. C'était dire ! J'avais tout de même était déesse magique de la foudre ! Et pourtant, c'était en cet instant bien précis que je me sentis le plus galvanisée, j'avais l'impression que mes jambes ne me portaient plus, que mon ventre se tordrait jusqu'à disparaître sous la pression. J'avais voulu fermer les yeux, m'avancer bien plus mais... il s'était reculé. Et il était parti. Bien plus vite que je ne l'avais voulu ou que j'aurai pu le comprendre. Je restais là, hébétée sur le perron, les mains tremblantes, passant mes doigts sur mes lèvres d'un air perplexe tandis que mes joues s'embrasèrent. Jack n'était pas un ami... Je m'en rendais compte que maintenant. Il n'en avait jamais été un... du moins, depuis que je l'avais retrouvé. Parler de mon enfance était un peu trop étrange et trop lointain. Mais depuis notre "rencontre à l'hôpital" il n'avait pas été cela. Pas Elliot. Pas Anatole. Il était... plus. Mon coeur battait de plus en plus fort dans ma poitine, me martelant avec force à quel point j'aimais ce garçon, plus que je ne l'aurai voulu, plus que c'était possible. Je tombais inconditionnellement et irrémédiablement amoureuse de lui. Et ça faisait mal.
Voilà que je mettais des mots sur cette mini dépression que je ressentais depuis quelques mois, depuis le jour où il était venu m'annoncer fièrement qu'il se présentait aux élections. Ca faisait mal parce que j'avais pas le droit de lui faire ça. Il avançait pour la ville, il avait pleins de projets et bien qu'il ne se prenait pas au sérieux, il avait tout en main pour devenir un maire bien. Il avait pas à s'encombrer avec tout ça maintenant. Il avait vécu des millénaires sans vraiment être en couple, j'allais pas lui gâcher sa vie maintenant, si ? C'était impossible. Il fallait que je me détâche. Il fallait que je le laisse faire, que je l'oublie, qu'il trace sa route et moi la mienne. Parce que moi aussi j'avais un devoir. Un devoir auprès des Templiers que j'avais décidé de relever. Je pouvais pas lui demander de tout sacrifier pour moi... Il fallait que j'oublie.
- Lexie ?
J'avais sursauté et je m'étais alors rendue compte que des larmes avaient coulés sur mes joues. Que j'étais bien plus bouleversée qu'il ne m'avait semblé. Je ressuyais alors rapidement ces traîtres qui commençaient à gercer ma peau avant de faire volte face avec Henry qui me regardait, perplexe.
- Salut bonhomme ! Joyeux Noël !!
Je m'étais dirigé vers mon petit frère pour le prendre dans mes bras et l'embrasser sur le haut du crane puis nous étions rentrés dans le manoir, où Regina est un repas incroyable nous attendait. Tout ma douleur s'était enfuie cet après-midi là. On avait parlé, rit, chanté, jouer. On s'était manger des quantités incroybales de nourritures et regarder des films drôles, kitsch, de Noël en somme. Après le repas du soir et avoir couché Daniel, j'avais eu une petite discussion avec le plus vieux de mes frères, sur son lit, comme au bon vieux temps. Il m'avoua avec un sourire moqueur qu'il m'avait vu avec Jack. Il avait vu mon désarroi et il m'avait redonné un espoir que je n'attendais plus. La vie était dure c'était bien vraie, mais il n'y avait aucune raison de se brider... elle s'occuper bien assez elle-même pour faire tourner notre chance, alors pourquoi ne pas en profiter tant qu'elle était là? Il m'avait promis de ne pas en parler à Regina, m'avait fait remarquer qu'après tout c'était Noël et qu'à Noël, tout pouvait arriver et après l'avoir serrer fortement contre mon coeur et avoir embrassé Regina, j'étais repartie en courant dans les rues de Storybrooke.
J'avais attendu un certain temps dans le couloir que Jack rentre chez lui. Mais il venait enfin d'arriver et, cachée derrière un pan de mur, le coeur battant la chamade, je le regardais enfoncer la clé dans la serrure. Je le vis se stopper net, les yeux levés vers le gui que j'avais accrocher sur le cadre de sa porte. Il le regarda perplexe quelques instants tandis que je me décidais à sortir de ma cachette.
- T'es parti trop vite tout à l'heure, tu sais ? T'as même pas attendu que moi aussi je t'offre mon cadeau de Noël...
Je m'étais approchée de lui tout en parlant. Mes joues étaient devenues rosient par la gêne et l'excitation mais je ne reculais pas. Lentement, je plaçais mes bras autour de son cou. Puis, avec plus de certitude, je posais mes lèvres sur les siennes avec fougue. Je sentais alors ses bras s'enrouler autour de ma taille tandis, que les miens se resseraient sur son cou. Nous restâmes là peut-être une minute, l'un et l'autre liés par l'amour, peut-être une heure ou même une journée. Je faisais peut-être la pire bêtise de ma vie... mais à cet instant précis, je m'en fichais. Il n'y avait plus de douleur dans ce monde, plus de peur, plus de guerre, plus de menace. Il n'y avait que lui, moi, l'amour... et la magie de Noël.