« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je me rendais compte que c'était la première fois que je mettais un costume depuis que j'avais changé de corps. Grâce à la technologie de Géo qu'il avait fait à la base pour Spiderman, j'avais pu adapter les larges costumes de l'ancien Dyson pour qu'ils soient à ma taille, donc j'étais bien mieux dedans, mais ce n'était pas trop mon truc. Même lorsque j'étais à la mairie, je m'habillais comme je le faisais tous les jours. L'autre Dyson aimait bien s'habiller aussi formellement mais je n'y étais vraiment pas habitué.
Bien sûr, j'exagérais ce n'était qu'une chemise simple et un pantalon chaud, histoire d'être un minimum classe, rien de trop formel qui aurait été bien trop pour la situation. Et puis l'occasion pour laquelle je m'habillais me motivait à endurer ce costume.
C'est parti Spiderboy ! Criai-je à Lukas en lui tendant ma main. C'est parti Papaderman ! Me répondit-il avec autant d'énergie alors qu'il m'en tapait 5.
8h, Maison Winston
Nous étions le 24 décembre, et Harry avait invité presque tous les toons à passer la journée chez lui pour la veille de noel. C'était une coutume novatrice, j'avais l'habitude de fêter le réveillon le soir, passer la journée n'était pas plus mal. Nous étions tous de la même famille, et c'était moi qui les avait ramené à Storybrooke, j'étais content que nous puissions se retrouver comme ça. J'étais arrivé avec Lukas sur mes épaules, la maison était si blindée qu'on ne m'avait même pas ouvert, on ne m'avait pas entendu arriver. C'était tellement génial de voir tout ça, les décorations, l'ambiance. J'espére que la musique sera à la hauteur, si ça bouge pas, c'est pas terrible. Et en réfléchissant, je n'avais jamais eu l'occasion de parler musique avec lui. Après avoir retrouvé Oliver et Barry, je leur laisser leur petit frère, avant d'aller faire le tour du reste de ma famille.
Et lorsque enfin je trouvai Harry, je vis quelqu'un entrer qui me glaça le sang. QUOI ? Pourquoi il était là lui ? C'était pas...
Harry ! Tu as invité Soreth ? Mais qu'est-ce qu'il te passe par la tête ? Je suis l'apprenti de son créateur et figure toi que c'est aussi le tien et de beaucoup de toons autour de nous. Mais ça n'a rien à voir ! Il est complétement malade, je sais même pas pourquoi il a accepté de... Ton frère... Ne dis pas que c'est mon frère ! Ton frère et toi étiez aussi importants l'un que l'autre pour votre père alors il serait temps que tu essayes d'arranger les choses. Ca fait déjà plus d'un an que votre petite haine dure ! Il me déteste depuis bien longtemps. Et... quoi ? Mais c'est lui qui a essayé de me tuer pour m'accuser de sa vie pourrie, il s'est fermé au dialogue tout seul !
Papa c'est pas beau le sapin, surgit alors la voix de Lukas à mes pieds, revenant du salon qui était fermé pour ne pas qu'on puisse voir le fameux sympa justement. Le regardant d'un air interdit, j'étais bouche bée alors qu'Harry, qui avait justement fait ce sapin, était juste devant moi.
Lukas voyons, ça se dit pas ! Oh, c'était ton père qui faisait ça avant, j'ai certainement pas la main experte comme lui, ironisa Harry pour que Lukas ne se fasse pas gronder. Mais ça n'arrêta pas celui-ci. Ca sent pas boooon se lamenta-t-il.
Mais qu'avaient fait Oliver et Barry avec lui ?
C'est pas de la faute de Lukas, y a un problème avec le sapin, se fit entendre Sarah, l'une de mes filles, devant la porte du salon, de laquelle, maintenant ouverte, s'échappait une odeur horrible.
Je me retournais vers Soreth. Qu'est-ce que tu as fait ? Fis-je en serrant les dents.
Soreth regagnait son appartement sans se hâter, prenant la peine de faire un détour par la boîte aux lettres qu'il partageait à présent avec Castiel, ramassant les quelques papiers qui y traînaient avant de la refermer et de montrer les escaliers jusqu'au troisième étage, là où se trouvaient ses quartiers. Il sortit les clefs de sa poche, avant de les glisser dans la serrure pour déverrouiller la porte et entrer dans le petit couloir qui faisait également office de hall d'entrée.
▬ Castiel ?
Sa voix lui revint, sans provoquer le moindre mouvement, ni la moindre réaction. Bon, il supposait que cela signifiait l'absence de son colocataire... Il aurait donc quelques heures rien que pour lui, afin de pouvoir se détendre sans découvrir une énième idiotie qu'il lui aurait été concocté malencontreusement. Le grand retour de ce fameux Winchester possédait des avantages certains... Délaissant un court instant le courrier sur le plan de travail de la cuisine, il se servit un verre de scotch avant de récupérer le tout pour aller s'installer dans le canapé, croisant ses jambes pour s'en faire un support. Il parcourut du regard les lettres - factures d'eau, d'électricité, loyer, que des nouvelles fort réjouissantes en somme - quand l'une d'elles attira particulièrement son attention. Une couleur vert, se rapprochant fortement de celle du sapin qui trônait joyeusement dans le salon, ornée de subtiles décorations rouges et blanches.
(De quoi peut-il bien s'agir ? ...)
Son adresse était finement calligraphiée, d'une écriture qu'il ne reconnaissait pas et, lorsqu'il la retourna pour observer l'adresse de l'expéditeur, il lui fallut quelques instants pour remettre le nom à sa place.
(Winston... Oh, vraiment ? Mais que m'as-tu préparé, petit cachottier ? ...)
Il but une gorgée de sa boisson, avant de poser le verre sur la table basse, se décidant enfin à ouvrir cette mystérieuse enveloppe afin de voir ce qu'elle contenait. Le courrier était rédigé de la même écriture soignée et il en retint qu'il était invité à venir fêter Noël chez ce fameux Harry - l'apprenti du vieil homme qui les avait tous crée, s'il se souvenait bien -, probablement en compagnie de tous ces crétins de Toons, et Dyson en première ligne. Quelle bienveillante intention, à n'en point douter... Il envisagea un instant de la brûler et de faire comme s'il n'en avait jamais entendu parler, mais il se souvint qu'il ne possédait pas de cheminée. Quel dommage. En attendant, il ne savait vraiment que faire de cette proposition des plus ennuyantes... Mais avait-il quelque chose de mieux à faire ? Il supposait que le pasteur qui lui servait plus ou moins "d'ami" passerait probablement son Noël avec ses amis de son ancien monde, et lui... Se retrouverait tout seul. Situation des plus réjouissantes lorsque l'on connaissait son aversion pour les périodes de fin d'année. Tout compte fait, cette petite fête allait peut-être lui rendre service...
Le 24 au matin, chez les Winston.
Il prit le temps de s’habiller convenablement… Même si cela ressemblait fort au style qu’il possédait tous les jours : il avait choisi un costume un peu plus haut-de-gamme que les autres, un des derniers qui lui restaient d’ailleurs, et avait choisit une chemise d’un rouge bordeau pour mettre une pointe de couleur dans sa tenue. Rien de très extravagant, mais cela pouvait aussi aider à rappeler la fête qu’ils se préparaient tous à célébrer.
Peut-être était-il arrivé un peu trop tôt, mais lorsqu'il frappa à la porte ornée d'une couronne de l'avent, Harry eut l'air vraiment surpris. Ou peut-être était-ce tout simplement dû à sa présence...
« M... Soreth ! Je suis heureux de te voir ! »
▬ Le plaisir est... Partagé. Je te remercie d'ailleurs pour ta très généreuse invitation. Je t'ai apporté un petit quelque chose, pour la peine.
Et il lui tendit une bouteille de vin plutôt bien cotée, sans se départir de son flegme habituel, tandis que son interlocuteur affichait un air on ne peut plus ébahi.
« Ce... C'était pas la peine, vraiment ! Je... Je ne sais pas quoi faire... »
▬ Il suffit de l'accepter. Rien de bien compliqué, en soi. Je suis sûr que tu en es capable... Il désigna l'intérieur, réprimant un air amusé.Dis moi, tu me laisses entrer ou ta petite fête a lieu en extérieur ? ...
Il s'amusait déjà : l'air on ne peut plus perturbé de ce Harry valait bien le déplacement...
En attendant les autres qui se faisaient prier, Soreth aida comme il le pouvait son hôte puisqu’il dressa la table avec un soin tout particulier, avant d’arranger deux ou trois bricoles pour s’assurer que tout serait parfait. Malheureusement, il ne sut quoi faire pour le sapin qui se trouvait être dans un triste état… Il sortit dans le jardin, à l’arrière de la maison dans une tentative plus que désespérée pour trouver quelque chose qui ferait avoir meilleure mine au conifère… En vain. Mais, au moins, il échappa à la cohue de Toons qui envahit soudainement les lieux. Lorsqu’il regagna le salon, il s’était débrouillé pour avoir deux verres de champagne à la main, un pour lui et l’autre qu’il comptait offrir à Harry quand il l’aurait retrouvé… Tiens, il se trouvait juste devant lui… Au côté d’un lapin particulièrement remonté, ce qui lui tira un sourire amusé.
▬ Tiens donc, Dyson. Ça me fait également plaisir de te…
« TONTON !!! »
Comme par magie, l’humain miniature de son pire ennemi surgit de nulle part pour venir maladroitement lui faire un câlin, ce qui lui provoqua un mouvement de recul, tandis qu’il observait la chose étrange qui semblait à tout prix vouloir lui témoigner de son affection…
▬ Oh, seigneur… Que quelqu’un me vienne en aide...
Il avisa un serveur - qui aurait tout aussi bien pu être un Toon, mais à ce niveau, il s’en moquait totalement - qui passait près de lui avec un plateau garni de petits amuses-gueules, et il en attrapa un avant de le tenir un peu au dessus de la tête de Lukas.
▬ Hé, regarde ce que j’ai. Hé, hé. Il le remua un peu pour s’assurer d’avoir capté toute l’attention du gamin. Ça t’intéresse, hm ? Lâche moi et je te le donne.
La pression au niveau de ses jambes s'amenuisa, et il lui offrit la gourmandise. Après tout, il était un homme de parole…
« Mais tu lui a dis quoi à Lukas, Harry ? »
Dyson, encore. Toujours à ronchonner celui-là, décidément.
« C'est ton frère, donc son oncle ! »
« CESSE DE DIRE ÇA. »
Son air outré au possible le fit rire, et attira l’attention sur lui par la même occasion.
▬ Navré mais… Pour le coup, il a raison. Mais si le grade de “tonton” pouvait ne pas s’accompagner de morveux un poil envahissant, j’apprécierai… Enfin, essaie de faire en sorte de ne pas gâcher l’esprit de Noël, mon très cher frère…
Le sapin - et son odeur on ne peut plus agressive qui s’expliquait par la présence de poubelles, mystérieusement apparue d’on ne savait où… en tout cas, elles ne se trouvaient pas là quand il avait fait un tour dans la pièce, un peu plus tôt. - finit par lui voler la vedette puisque la majorité des Toons, et la minuscule créature, y alla de son petit commentaire sur le sujet. Sauf Dyson, qui préféra se concentrer sur lui, en lui demandant ce qu’il avait fait. Tiens donc, pourquoi était-ce toujours lui qu’on accusait en premier ? …
▬ Moi ? Mais rien du tout. Les cadeaux ont disparu, c’est tout. Je ne vois pas l’intérêt que j’aurai eu à les chaparder… D’autant que je me doute bien qu’il n’y a rien pour moi là dedans. Le Père Noël à peut-être eu envie de nous faire une mauvaise blague...
Il ne fallait pas oublier que de pures et chastes oreilles les écoutaient, et que le gamin semblait un poil trop jeune pour connaître l’horrible mensonge qui subsistait autour de ce fabuleux bonhomme barbu…
▬ Et pourquoi ne serait-ce pas toi, l’auteur de cette plaisanterie… Douteuse, hm ?
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je plissai les yeux, serrant les dents, alors que Soreth avait encore le culot de me parler comme ça. Alors pour résumer il arrive dans ma vie pour me tuer et me détester et ensuite c'est lui qui vient me faire une leçon de morale sur l'esprit de noel que j'aurai toujours bien plus que lui, sur la fraternité biologique qui nous unit tous les deux ? Il était vraiment gonflé !
Tu n'as pas le droit de me parler de fraternité, tu y a renoncé tout seul je te signale.
Très vite, le mouvement général allait vers le salon, embarrassant ce pauvre Harry qui voyait déjà ce qu'il avait préparé, gâché dès le début. Pourquoi diable il y avait-il des poubelles sous ce sapin ? Personne, et surtout pas l'hôte, semblait avoir une justification à cela. Et Lukas, qui a toujours adoré l'esprit de noel, en fut le premier attristé.
Qu'est-ce que tu as fait ? Fis-je à l'intention de Soreth. Ca pourrait être crédible, il était si méprisant. Voilà pourquoi je refusais de le voir comme mon frère. Peut-être bien qu'au fond j'aurai voulu que ça se passe bien entre nous (mais jamais je ne l’admettrai) mais c'était lui qui continuait à faire de la merde pour tout gacher entre nous.
Même si, j'avoue, je savais qu'il n'irait pas faire ça.
Moi ? Mais rien du tout. Les cadeaux ont disparu, c’est tout. Je ne vois pas l’intérêt que j’aurai eu à les chaparder… D’autant que je me doute bien qu’il n’y a rien pour moi là dedans. Le Père Noël à peut-être eu envie de nous faire une mauvaise blague...
Ouais, bah ça serait pas étonnant que tu n'aies rien là dedans. A moins qu'Harry ne soit trop bon, mais tu l'auras pas mérité. Si le père noel aurait voulu faire une blague, ça aurait été de t'offrir un mug I love Mickey, lui fis-je avec un regard charmeur qui se voulait provocateur, sachant qu'il détestait ce nom qui était pourtant le sien, pas de transformer les cadeaux en poubelle. Allons voir ce qu'il se passe ici.
J'avais tourné les talons sans lui laisser le temps de discuter. C'était un ordre, s'il voulait montrer qu'il n'y était pour rien afin de ne pas recevoir une toile de Spiderman au visage pendant 3h, il n'a pas le choix que de me suivre. Et pourvu que cette histoire se termine vite. La dernière fois que j'ai du subir la compagnie de Soreth... ce n'était pas un cauchemar, mais quand même...
Dehors, les quelques centimètres de neige semblait recouvrir qu'elles morceaux colorés. En m'approchant d'eux, je pus vite comprendre de ce dont il s'agissait. Des morceaux de papiers cadeaux à la place des poubelles, sans signe de cadeaux.
Plus loin, dans les rues du centre-ville, nous pouvions voir, malgré la distance, quelques personnes remontées envoyer leurs foudres aux éboueurs.
Oh. Non !
C'est mort pour les cadeaux, fis-je, défaitiste. Les éboueurs ont l'air d'y être pour rien, il s'est passé quelque chose.
Je me retournais vers Soreth. Si vraiment tu es l'oncle de mon fils, tu vas m'aider à arranger ça. Aussi difficile soit-il de l'admettre, on est efficace tous les deux. Mais dès demain, je veux plus te voir, c'est compris ?
Il eut l'occasion de voir le visage de Dyson se fermer peu à peu et... Tiens, le fait de l'appeler "frère" semblait en être la cause. Il réprima un sourire, mais il savait pertinemment qu'une lueur amusée devait être visible dans ses yeux : maintenant qu'il avait trouvé quelque chose pour l'ennuyer, il ne comptait pas la lâcher de si tôt... Il aurait enfin un moyen de se venger pour toutes les fois où il l'avait appelé Mickey - et pour toutes celles à venir encore... Mais le simple fait de le voir aussi contrarié parviendrait sans peine à éloigner le dégoût qu'il ressentait à chaque fois qu'on faisait allusion à son ancienne vie. Vraiment, il avait hâte de pouvoir l'ennuyer le plus souvent possible avec ce petit mot fort affectif... Mais, pour l'heure, il était tenu de garder une certaine contenance, alors il haussa les épaules avec nonchalance.
▬ Oh, je sais bien que j'y ai renoncé depuis fort longtemps mais... Il désigna Harry d'un signe de tête.Fais un effort pour lui, tu veux ? Son père aurait probablement préféré que nous ne nous fassions pas la guerre... Un peu de faux-semblants et d'hypocrisie pour les fêtes de fin d'année, c'est ce qu'il y a de plus commun en famille, non ? Fais un effort, frangin. Tout va bien se passer : je suis sûr que tu peux y parvenir, tu ne peux pas être empli de bons sentiments uniquement...
Sa réponse sembla convaincre le lapin, qui se décida enfin à lui laisser un peu de répit. Il en profita pour frapper doucement sur son verre afin d'attirer tous les regards, et de les accueillir par un sourire.
▬ C'est bon, tout le monde me voit ? Hm, même si ce n'est pas le cas, je vais m'en satisfaire... Bon. Passons tout de suite aux aveux, ça nous fera gagner du temps... Son sourire s'élargit un peu plus, et il était clairement visible qu'il s'amusait comme un petit fou.Alors, dîtes moi... Qui a été vilain, cette année ? Oh, moi excepté. Ce ne serait pas du jeu, sinon, personne ne pourrait rivaliser... Il faut bien qu'il y ait un responsable, sinon je ne vois pas pourquoi les cadeaux seraient portés disparus...
Oh, et Dyson semblait enfin s'être réveillé, puisqu'il daigna réagir sur sa proposition de blague, en offrant une pour le moins... Douteuse. Une tasse graphée d'un "I love Mickey" ? Vraiment ? Et c'est qu'il avait l'air plutôt fier de lui, avec son air goguenard. S'il serra légèrement les dents, il fit de son mieux pour ne rien laisser paraître de son énervement.
▬ ... Hm. Ça se tient. Et ça aurait été un peu plus amusant que celle dont il est question... Dis moi, mon frère, tu es bien sûr de ne rien m'avoir acheté ? Si jamais on retrouve nos cadeaux, je n'aurai pas l'immense plaisir de tomber sur ce mug en particulier, hein ?Il eut un sourire encore plus large qu'avant. Oh, je sais ! Tu as eu honte de ton cadeau,alors tu les as tous cachés ailleurs ! Tu aurais pu faire bien plus simple, juste enlever le cadeau qui ne te convenait pas...
C'est vrai, quoi, il aurait très bien pu récupérer son mug et repartir le cacher jusqu'au départ de tout le monde, non ? Enfin, il ne semblait pas partagé son avis, puisque notre cher ami le lapin choisit de quitter la pièce. Il haussa les épaules en adressant un regard contrit aux autres invités.
▬ Bon, veuillez m'excuser mais il semblerait qu'il ait besoin de mon aide... Encore. Amusez vous bien en tout cas ! ... Et surveillez le minimoys. Ce serait bête qu'il parvienne à s'échapper... Et Dyson trouverait encore le moyen de remettre la faute sur moi.
Il leur adressa un petit signe de la main avant de lui emboîter le pas. Ils se retrouvèrent très vite dehors, et Dyson semblait avoir une piste. Soreth, lui, observa d'un œil critique les quelques morceaux d'emballage à moitié recouverts de neige.
▬ ... Du papier. La belle affaire. Ce serait mieux de retrouver ce que ça contenait, non ?
Il avança de quelques pas encore, observant un petit groupe de gens mécontents qui semblaient invectiver rageusement les éboueurs... Intéressant. Ils devaient avoir des infos sur les cadeaux portés disparus.
▬ On devrait peut-être aller les interroger, non ? Ils doivent savoir des choses puisqu'ils sont entourés de Storybrookien en colère... Peut-être ont-ils kidnappé les cadeaux en signe de protestation ou quelque chose du genre...
Mais son meilleur ennemi semblait bien plus défaitiste, ce qui lui tira un air surpris accompagné d'un haussement de sourcils.
▬ Tu plaisantes, j'espère ? Tu es en train de me dire qu'on va les laisser partir sans rien faire ? Ils ont peut-être volé nos cadeaux, je te ferai signaler ! Il est passé où, le super-héros qui sommeille en toi ? Il a pris ses bagages, ou... ?
Il semblerait que son partenaire avait une autre idée derrière la tête puisqu'il se retourna pour lui proposer de faire équipe... Encore une fois. Sa dernière remarque lui tira un sourire moqueur.
▬ Oh, ne t'en fais pas, je ne compte pas m'éterniser avec toi... Mais j'en viendrais presque à me poser des questions. Dis-moi, tu es sûr d'être encore capable de te passer de moi ? Non parce qu'on dirait que tu cherches à passer le plus de temps possible à mes côtés... Tu pourrais quand même me demander mon avis, il me semble que je suis assez concerné dans cette histoire...
Il se recula un peu, pour éviter une quelconque représailles, avant d'acquiescer.
▬ Enfin... Je consens à t'aider. Tu as déjà un plan, ou je dois me débrouiller tout seul comme un grand, hm ? Laisse moi réfléchir...Il jeta un coup d’œil sur sa montre. 9h15.On a de la chance, les magasins sont encore ouverts en ce jour de Noël... Si tu penses qu'il est vraiment impossible de remettre la main sur nos cadeaux, on pourrait demander aux invités de nous faire la liste de tous leurs présents et retourner les acheter ? Ca risque de faire mal au porte-monnaie, mais ce serait vraiment dommage pour ton gamin que la fête soit gâchée de la sorte...
Qu'on ne se méprenne pas : il n'avait aucune sympathie particulière envers l'humain miniature, mais il partait du principe qu'il était encore en âge de croire en la magie du monsieur tout de rouge vêtu - on remerciera Coca Cola pour cette idée, tiens. Et si cela pouvait l'aider à prouver sa bonne foi et son innocence dans cette affaire, c'était toujours ça de gagné.
▬ Mais si tu as une autre idée, je suis prêt à t'écouter... Profites-en, l'offre ne se représentera pas de si tôt.
Dyson R. Parr
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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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Je le regardais droit dans les yeux pendant 1 longue minute, un regard colérique, mais sans rien trouver à riposter. Il avait... raison. Je détestais ça. Qu'il ait raison. Je finis par détourner le regard, haussant les épaules d'un mouvement las, admettant difficilement qu'il ait... bref, je l'ai assez écrit. Ok. Si tu es capable de te tenir, lui fis-je avec un clin d'oeil pour provoquer sa fierté face à son sentiment de supériorité.
Je regardais Soreth parler avec amertume. Il n'avait rien d'un leader, est-ce que seulement il se préoccupait réellement de ce qu'il se passait ? J'eus un regard vers Lukas, assis sagement sur les genoux de Barry, signe qu'il était triste. Soreth fait-il ça pour... ? Non, je me repris aussitôt. Lukas était mon fils, Mickey ne pouvait pas l'aimer. Je levais les yeux vers celui-ci pour me plonger dans son regard juste pour être sur. C'était perturbant comment je n'arrivais jamais à lire en lui.
Ca risque pas non, répondis-je lorsqu'il était parti s'imaginer que je lui avait acheté quelque chose, ne serait-ce qu'un mug ridicule et provocateur. Je te signal qu'ici tu es bien plus suspectable que moi alors tu devrais faire attention lorsque tu accuses quelqu'un, lui fis-je entre les dents pour qu'il n'y ait que lui qui entende.
Je le laissais s'extasier tout seul que je sollicite son aide ridicule sur cette enquête. Il devait être tellement seul que pavaner à la moindre compagnie était sans doute naturel. C'est après avoir levé les yeux vers le ciel dans un soupir exaspéré que le lien se fit rapidement entre le papier cadeau trouvé et les éboueurs qui étaient le sujet de plaintes partout autour d'eux.
Justement. Ils sont entourés de Storybrookiens en colère qui leur posent déjà des question. Et au vu de leur désarroi, ils n'ont pas les réponses, ça ne servira à rien d'en rajouter une couche dans le vide. Tu es supposé être journaliste, je m'attendais à un esprit plus vif de ta part.
Je lui fis alors face pour tendre le bras et tapoter son crâne de son index. Donc maintenant, je pense que tu peux commencer à réfléchir toi aussi, précisai-je avec un sourire sarcastique. Et tu n'as pas à parler de super-héros, tu n'en est pas un. Je me détournais alors enfin de lui. Plutôt deux fois qu'une que je peux me passer de toi. J'avais peut-être peur qu'il regarde dans mes yeux et voit ma crainte que Lukas ne puisse pas. Ce garçon a toujours été attaché à sa famille.
Je te hais, p'tit frère. J'haussai les épaules après cette remarque inutile. Fais pas attention, j'avais juste besoin de le préciser.
Mais je me retrouvais malgré tout à écouter sa proposition, ayant, difficilement, besoin de lui pour la suite.
J'ai de l'argent, la question du porte-monnaie me pose pas de soucis mais... faire ça tuerait quelque chose en l'esprit de noel que tout le monde était venu apporter. Enfin, je ne m'attends pas à ce que tu comprennes, je doute que tu aies apporté des cadeaux. Mais encore une fois, c'était lui qui avait raison : je n'ai rien d'autres à proposer. Ça peut être une solution. Mais ça reste dom...
Hé !
La voix d'un petit garçon m'avait interrompu. Nous nous étions retournés vers la rue, pour assister à des dizaines d'enfants qui dévalaient la rue pour crier sur tous ceux qu'ils pouvaient croiser. Le garçon qui venait de crier semblait à la tête d'un groupe qui nous interpellaient.
Vous êtes dehors, pourquoi vous êtes dehors ? Vous cachez des cadeaux que vous nous avez volé ? Le père noel nous a donné ça à nous vous avez pas le droit ! Renchérit alors une petite fille.
Je... ne m'attendais pas à ce que les enfants de la ville soient portent autant de colère en eux. En même temps, chaque année il se passait quelque chose à noel dans cette ville de fou, l'exaspération des enfants pouvaient se comprendre. En leur souriant, je m'accroupissais pour être à leur niveau. On ferait jamais ça je vous promets. Mon... ami et moi sommes nés pour aider les enfants alors...
Alors pourquoi on a des poubelles à la place de nos cadeaux hein ?
On a...
C'est pas gentil ! Fus-je interrompu par la même petite fille.
On nous a volé aussi mais...
Je pris une grande respiration, faisant fi de la peur de Wasteland, libérant ainsi l'encre en moi qui m'entoura avant de laisser place à ma forme originelle, grâce au pouvoir que j'avais acquis il y a peu.
Je suis Oswald, un esprit qui a juré de servir votre bonheur alors...
Et de nouveau, l'encre m'enveloppa pour me faire reprendre forme humaine. Le retour à cette forme m'offrait la possibilité de choisir mes vêtements, alors j'optais pour une veste rouge à col en laine, des bottes brunes sous un pantalon bordeau, de quoi leur inspirer l'esprit de noel. Alors aujourd'hui je jure de servir le père noel en retrouvant vos cadeaux.
Je me retournais vers Soreth, lui chuchotant entre les dents avec un regard appuyé. Même si tu as décidé de l'oublier, Mickey aussi est né pour les enfants alors vas-y, dis leur aux enfants. On est bien parti pour travailler tous les deux aujourd'hui.
Dyson sembla lâcher l'affaire... Ou presque. Visiblement, il ne semblait jamais perdre une occasion pour l'ennuyer... Lui, incapable de se tenir ? Où avait-il trouvé une idée si saugrenue ? Et... Que signifiait ce clin d’œil, au juste ? Que cherchait-il à faire, avec toutes ces manigances ? Hm, peut-être devrait-il être sur ses gardes... Juste pour la forme.
▬ Mais je suis parfaitement capable de bien me comporter, voyons. Je ne sais même pas ce qui te fait douter de ma bonne conduite d'ailleurs. Il observa un instant ses ongles, comme s'il s'agissait de la chose la plus intéressante qui se trouvait dans cette pièce. Juste pour lui rappeler son sens des priorités pour le moins... Douteux. Néanmoins, après quelques secondes, il daigna relever les yeux pour lui adresser un petit sourire en coin.Ne t'en fais pas, jouer la comédie est parfaitement dans mes cordes. J'attends de voir tes talents d'acteur, à présent...
Il sembla presque s'offusquer à l'idée qu'il puisse lui offrir un cadeau - même un aussi nul que celui dont il était question - avant de s'entêter à répéter qu'il restait le coupable idéal, remarque qui lui fit lever les yeux au ciel. Il avait compris, la première fois, pas la peine de lui répéter sans cesse toutes les cinq minutes... Sa mémoire fonctionnait encore superbement, cela n'était d'aucun intérêt, franchement, sinon de se fatiguer la voix inutilement...
▬ Oui, oui, je suis au courant, ça fait... Une bonne demi-dizaine de fois que tu me le rabâches. Finalement, tu fais ton âge de toons, même si ton apparence est un poil trop jeune... Mais tu n'as pas l'impression que je serai un coupable bien trop évident, hm ? Ce serait tellement cliché de faire de moi le grand méchant de cette histoire...
Ils restèrent à observer les éboueurs s'agiter en tout sens, l'air totalement paniqué, jusqu'à ce que Dyson trouve encore le moyen de critiquer ses idées. Ben voyons. Ça devenait une habitude, à ce niveau. Au moins, il essayait de trouver quelque chose à faire, lui...
▬ Oh, tu sais, je m'adapte au niveau de Q.I. environnant... Sans vouloir viser quelqu'un en particulier. Enfin, il semblerait que nous ayons trouvé les coupables... Ou, du moins, un des engrenages clefs de ce plan maléfique. On devrait pouvoir remonter sa piste assez vite, si tout se passe bien.
Et... Attendez une petite seconde, est-ce qu'il venait réellement de lui tapoter la tête ? Et pour quelle raison, déjà ? Et puis, d'où il se permettait un geste pareil ? Il haussa un sourcil, incrédule, avant de secouer la tête.
▬ Les super-héros, c'est plutôt surfait alors... Excuse moi si je ne veux pas rejoindre votre boys band on ne peut plus étrange. De toute façon, les collants et autres costumes moulants, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je te laisse le privilège d'en profiter de tout ton saoul. Il eut un sourire moqueur.Mais oui, bien sûr, je te crois : ça se voit vraiment que tu peux te passer de moi... C'est tellement visible, d'ailleurs.
Il le haïssait, hm ? Rien de nouveau sous le Soleil... Attendez un petit instant, quoi ?
▬ ... Pardon ? J'ai mal entendu, c'est ça ? Petit frère ? D'où tu sors ça, pour commencer, et... Dans l'état actuel des choses... Tu ressemble davantage au plus jeune. Fais toi à l'idée, ce sera toi le petit frère à Storybrooke, pas l'inverse.
Il faillit lui tirer la langue... Mais faillit, seulement. Il ne pouvait pas s'abaisser à ce genre de bêtises, pas après les propos qu'il venait de tenir. Alors il se contenta d'hausser les épaules, l'air satisfait et convaincu de ce qu'il disait.
... Allons bon, racheter les cadeaux portés disparus n’était pas respectueux de l’esprit de Noël ? Parce que les voler, dans un premier temps, ça l’était peut-être ? Pourquoi ce maudit lapin trouvait-il toujours le moyen de se plaindre et de marquer son désaccord ? Est-ce qu’il avait un plan de secours à proposer, le super-héro ? … Non, c’est bien ce qui lui semblait. Et alors qu’il l’entendait lui donner raison - chose qui lui faisait extrêmement plaisir, il n’allait pas le cacher - une voix fluette l’interrompit, le faisant froncer les sourcils. On ne le laisserait jamais profiter des plaisirs simples de la vie, à la fin ? Et… Oh mon Dieu, quelle était cette invasion d’humains miniatures ? Quelqu’un souhait sa mort, il ne voyait pas d’autre explication logique et rationnelle à la chose…
Peu rassuré, il se laissa mettre à l’écart, pendant que Dyson prenait le soin de répondre à ces sales… Gosses avec amour et compassion, et… Il fut bouche bée lorsqu’il le vit changer d’apparence pour récupérer celle qu’il possédait dans leur monde d’origine. Néanmoins, il reprit rapidement contenance et, loin de se laisser impressionner, il esquissa un sourire un poil moqueur.
▬ Tiens donc, mon cher frère, tu nous en caches d’autres, des surprises de ce genre ? ...
La transformation ne s’éternisa pas, et il reprit vite son physique Storybrookien… Non sans profiter de l’occasion pour se grimer en une parodie de Père Noël. Et il lui ordonna de révéler sa véritable identité à ces parasites. … Il plaisantait, n’est-ce pas ?
▬ Tu ne peux décemment pas me demander ce service… Vraiment, c’est hors de ton domaine, ça. Je refuse. Et il s’agit d’un refus catégorique, tu comprends bien ? ...
Le regard insistant de son compagnon d’infortune attitré ne le lâcha pas une seconde, jusqu’à provoquer un certain sentiment de malaise chez lui. Alors, dans un soupir, il capitula.
▬ Bien, bien, je le ferai… mais ne compte pas sur moi pour porter cet accoutrement ridicule. Ça, c’est hors de question…
Il s’approcha donc des minimoys, l’air plus ou moins suspicieux, avant de les toiser de sa hauteur un moment… Et de se résoudre à s’accroupir. Il esquissa un sourire qui, il l’espérait, se voulait convaincant, avant de prendre la parole à son tour.
▬ Vous avez donc fait la connaissance d’Oswald… Je suppose que c’est à mon tour de me présenter… Il se racla la gorge, avant d’enchaîner en empruntant la voix qui collait à son personnage de dessin animé. Oui, il était encore capable de la faire sans peine, mais il la trouvait tellement horripilante qu’il s’en passait sans mal. Héhé, c’est moi, Mickey.
Ces simples mots étaient suffisants pour lui donner envie de mourir là, maintenant, sans préavis d’aucune sorte. Il retrouva sa voix normale pour poursuivre, sinon il ne tardera pas à se mettre des baffes. Tout seul. À l’aide de ses propres mains.
▬ En réalité, nous sommes en pleine mission ultra secrète pour retrouver le responsable de la disparition de vos cadeaux…
- C’est vrai ? Vous faites pas partis des méchants alors ?
▬ Absolument pas.
C’était une manie, de le catégoriser d’office ainsi ? Ou il se faisait une idée ?
▬ On cherche simplement à vous aider. Alors… Dîtes moi, est-ce que vous savez quelque chose qui pourrait nous être utile ?
- Nan. Nos cadeaux sont des poubelles, maintenant.
- Mais on veut nos vrais cadeaux, sinon on va mettre la pagaille en ville et pleurer !
- On est armé, on a des sucres d’orge géants !!
Oh, Seigneur… Démuni, il lança un regard à Dyson. Un petit coup de main serait le bienvenu dans l’immédiat… Si ce n’était pas trop lui demander, bien sûr.
▬ Oh, vous n’aurez pas à en venir là… Je vous l’assure. On trouvera un moyen de sauver Noël, alors… Vous pouvez prévenir tous les autres. Allez, zou.
Est-ce que ces horribles choses pouvaient s’éloigner de lui, à présent ? … À choisir, il préférait Lukas. Et de loin : ce petit était bien plus calme et poli qu’eux… Quoi que bien plus affectif et collant, aussi.
En tout cas, il ne mettait pas en doute la parole de ces petites terreurs : il les imaginait très bien semer le chaos partout sur le passage, allant même jusqu'à effrayer de pauvres grand-mères s'il le fallait. Et il était préférable d'éviter ça... À tout prix.
▬ Nous nous occupons de tout, promis. En attendant, essayez de vous rendre utile ? ... À votre niveau, bien entendu. Allez voir si des familles n'ont pas besoin de chocolat chaud pour se remonter le moral, ou... Essayez de décorer les quelques arbes encore nus de la ville ? Une fois que vous aurez terminé tout cela, on aura arranger les choses !
Les enfants l'observèrent un instant, l'air suspicieux - est-ce qu'il avait quelque chose sur la figure en ce moment même, ou ... ? - avant de se disperser et de faire ce qui leur avait été demandé. Soreth ne put retenir un soupir de soulagement.
▬ Et bien... Nous voilà débarrassés d'eux. Quel est ton plan, pour la suite ?
Il pouvait bien proposer quelque chose, maintenant. Après tout, il venait de faire le plus gros du boulot !
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
J'arquais les sourcils lorsqu'il m'affirma avec confiance qu'il était capable de se tenir. Cependant, je n'ajoutais rien, je me ferai un plaisir de lui lancer la pique classique mais agaçante du j'avais raison, assorti d'un joli je te l'avais dit. Quel terrible comploteur je fais.
Si ton principal argument de défense n'est autre que "C'est trop cliché", tu fais un très mauvais avocat. La vie n'est pas un scénario, mon gars. Tu as de la chance que je ne pense pas vraiment que ça soit toi, sinon tu n'aurais réussi à convaincre personne ici.
Lui en revanche, se contenta d'accuser les éboueurs, comme le faisait, par réflexe, la grande majorité de la population. J'avais exprimé ma déception quant à ses capacités investigatrices qui laissait à désirer pour un journaliste, insulte qu'il me retourna. Hey ! Mon Q.I. se porte très bien merci. C'est pas moi qui soupçonne d'entrée de jeu les éboueurs. Si tu penses vraiment que la vie est une intrigue scénarisée, considère au moins que ça serait trop simple ça aussi. Ils sont tout aussi embêtés que nous.
Et malgré mon interdiction que je lui avais adressé quant au sujet des super-héros qu'il ne pouvait donc pas aborder, n'ayant pas la place pour, il enchaîna, pour faire ce qu'il fait de mieux : les insulter. Voilà son seul talent. De toute façon que tu aimes ou pas, tu n'aurais pas été le bienvenu. Comme nul part ailleurs, je soupçonne Harry de t'avoir invité par pitié.
J'avais fait en sorte de dire ça sans qu'il ne voit mon regard. Depuis cette histoire d'invisibilité, il savait qu'il avait été quelqu'un à qui j'étais attaché il y a de nombreuses années. Je ne voulais pas qu'il voit qu'en plus, j'ai une pointe de culpabilité quand je le vois seul. Mais cela ne me corrigeait pas. Je le détestais comme il me détestait. Je ne lui rendais que la monnaie de sa pièce.
Oui, petit-frère, on sait tous que je suis arrivé avant, fais toi une raison.
Et pouvoir lui clamer ça, voyant bien que ça l'agaçait tout autant que son premier prénom, me satisfaisait au plus haut point. Et je n'avais pas finis d'être satisfait. Lorsque les enfants étaient arrivés, mécontent, et que je leur avais démontré que j'étais Oswald pour les apaiser, avec la promesse de les aider, je savais que demander de l'aide à Soreth l'embêterait. Je ne m'attendais pas, par contre, qu'il fasse ça.
Pendant son discours, je le regardais surpris, et plus tard je remercierai le ciel d'avoir été dans son dos pour qu'il ne voit pas ce sourire sur mon visage que j'expliquais pas. Voir Soreth parler aux enfants ainsi, me rappelait sans doute Mickey. Lorsqu'il se releva par contre, je me pressai pour me ressaisir et... exploser de rire.
Ah oui oui, bravo pour les enfants ! Lui dis-je, hilare. J'espère que tu as conscience que je ne te lâcherai plus JAMAIS avec ça ?
Et avec le culot qu'il me restait, je me mis sur la pointe des pieds pour lui ébouriffer les cheveux. Le p'tit Mickey a pas perdu sa voix, c'est bieeen ! Le taquinai-je avec une voix pour enfants.
Mais j'étais pas suicidaire non plus. Rapidement, je reculais pour éviter toute riposte violente de sa part, sans toutefois cesser de me moquer de lui. Pas très mature, certes. Baaah, si vraiment il voulait m'emmerder avec cette histoire de frère, il fallait que j'agisse en tant que tel : le (grand) frère chiant.
Mais alors que je continuais à l'évitais, quelque chose me tomba sur la tête. Après un "aouch" qui ne me rendait pas très fier aux yeux de Soreth (le bougre n'allait pas manquer de se moquer, rabâchant la vengeance d'un karma, à tous les coups), je regardait au sol, et eut la surprise de voir un paquet tout neuf, avec un serre-tête aux cornes de renne, oreilles et nez rouge à la Rodolphe.
Je ramassais le paquet, perplexe, avant de lever les yeux vers le ciel pour voir un étrange phénomène : des cadeaux de tous les genres, tous différents, parfois surprenants, tombaient du ciel aux pieds (ou sur la tête) des habitants de la ville, comme une compensation des dieux pour le triste évènement de la matinée.
L'Olympe est vraiment amusante, murmurai-je pour moi seul.
Puis, je me retournais vers Soreth d'un air de défi. Et bien voilà, je sais comment tu vas plaire aux enfants, si tu veux plus ré-utiliser cette voix que tu déteste.
Et avec l'agilité que je tenais de mon premier corps, je lui installa le kit sans réellement avoir son consentement. J'étais décidément diabolique. Il l'avait pas volé, aussi.
Et alors que je reculais de nouveau pour admirer mon oeuvre, un lapin géant en peluche s'écrasa sur lui.
Ah, sa défense n'était pas suffisante ? Vraiment ? ... Attendez une petite minute : est-ce qu'il en avait vraiment quelque chose à faire ? La réponse était on ne peut plus évidente : non. Alors est-ce que ça en valait vraiment la peine de prétendre le contraire, ne serait-ce que pour quelques instants ? ... Pas vraiment. Il se contenta d'hausser les épaules, sans se départir de sa nonchalance habituelle - il savait que cela avait le don d'énerver les autres... Et Dyson en particulier. Alors il ne comptait pas s'en priver.
▬ Comme je ne compte pas devenir avocat à l'avenir... Je n'ai pas besoin de me creuser la tête pour mettre en oeuvre des plaidoiries infernales pour persuader d'hypothétiques individus de mon innocence. Il ne put réprimer un demi-sourire malicieux.En tout cas, je te remercie de me croire. C'est plutôt... Surprenant, venant de toi. J'aurai eu tendance à penser que tu aurais tout fait pour me faire porter le chapeau... Par simple amusement.
Prendre la défense des éboueurs... C'était tellement prévisible de sa part. Mais, au moins, il tenait la preuve que son cher acolyte ne l'écoutait qu'à moitié. Franchement, c'en serait presque vexant. Il le dévisagea un instant, avant de lui tapoter la tête.
▬ Les infos passent encore à ton cerveau ? Pour le coup, j'ai un léger doute... J'ai supposé que nos amis les éboueurs faisaient partis d'une affaire plus grande, peut-être même contre leur gré... Les interroger pourrait nous fournir une piste, tout simplement.
Harry l'aurait invité par pitié ? Peut-être, l'hypothèse lui avait déjà traverser l'esprit, mais cela ne l'avait pas empêcher de venir. Au moins, ça expliquerait l'air surpris qu'il avait eu lorsqu'il s'était présenté... Mais cela ne le toucha pas, pas réellement du moins. Cela ne faisait qu'écho avec certaines de ses pensées, rien de bien grave en soi. Ce qui expliqua le sourire qui étira ses lèvres.
▬ Mais je te laisse ta petite équipe, ça ne m'intéresse pas vraiment de toute façon. Et en ce qui concerne Harry, ça ne me surprendrait même pas... Je crois qu'on a enfin trouvé quelqu'un de plus bisounours que toi. Surprenant, non ?
Il avait lancé cela sur le ton de la plaisanterie... Ce que c'était, après tout. En tout cas, pour le Noël à venir, il resterait cloîtré chez lui. Peut-être aurait-il la chance d'avoir Castiel à ses côtés... Sinon, il avait passé bien des Noël seul, à Wastebrooke. Et cela ne l'avait pas atteint outre mesure. Du moins, c'est ce qu'il essayait de se faire croire.
▬ Si ça peut te faire plaisir de penser que tu es l'aîné... Je veux bien te laisser le croire. Pour l'instant, du moins. Considère que c'est ton cadeau de Noël, si tu veux... Frangin.
Comme il s'y attendait, Dyson ne put s'empêcher de se moquer de lui et de sa prestation auprès des gosses. Et l'autre ne se privait pas de rire de lui, mais l'ancienne souris n'aurait jamais pensé qu'il s'autoriserait de lui ébouriffer les cheveux de la sorte, ce qui expliqua probablement son manque de réaction. A la place, il se contenta de le regarder, l'air médusé, avant de se renfrogner et de croiser les bras sur son torse.
▬ ... Qu'on soit bien d'accord sur une chose : ne recommence jamais ça. Il soupira.Et je me doute bien que ça risque de me poursuivre un bon moment... Mais je n'ai pas fait ça pour toi, mets toi bien ça dans la tête. Même si je méprise ces gamins au plus haut point, je ne suis pas pourri au point de laisser leurs fêtes de fin d'année être gâchées de la sorte... Alors si une simple voix de cartoon peut leur remonter un peu le moral, et bien...Il haussa les épaules.C'est bien pour eux, il leurs en faut peu... Mais ne compte pas sur moi pour reparler ainsi un jour. Et surtout pas en ta présence.
Il lui lança un regard noir et, plus pour donner le ton qu'autre chose, il s'approcha rapidement de lui d'un air menaçant, se satisfaisant de le voir reculer de quelques pas. Peut-être s'agissait-il là des restes d'un traumatisme tout droit venu d'un Wasteland oublié... S'il regrettait ses actions passées ? Peut-être. Parfois. Mais il n'en laissa rien paraître, se contentant d'esquisser un sourire... Qui se transforma très vite en rire lorsque son compère se reçu un paquet cadeau sur la tête.
▬ Visiblement, quelqu'un partage ma rancune à ton encontre... J'aimerai bien le rencontrer, ça doit être une personne adorable.
Le contenu du paquet l'enchanta nettement moins : allons bon, un énième rappel de la fête qu'ils auraient tous appréciés fêter dans le calme... Et pourquoi Rudolphe restait un symbole phare, hm ? Ce n'était qu'un pauvre petit renne moqué de tous et... Ohoh. Il n'appréciait vraiment pas la lueur malicieuse qui venait de s'allumer dans le regard de Dyson.
▬ Non... N'y songe même pas. Oublie cette idée stupide, tout de suite.
S'il envisagea d'espacer un peu plus la distance qui les séparait, il n'en n'eut même pas le temps... Et il se retrouva affublé de cet affreux masque... Et, pour couronner le tout, le fameux nez rouge avait le bon goût de clignoter. Merveilleux.
▬ Je te jure que je trouverai un moyen de te faire payer ça, sa...
Allons bon, on ne lui laissa même pas l'occasion d'achever sa phrase qu'une peluche démesurée lui tomba dessus, l'expédiant directement au sol tandis que "son" masque lui retombait sur la figure, lui cachant les yeux. Décidément, ce Noël était on ne peut plus parfait, vraiment....
Soreth resta quelques instants sans bouger, juste assez pour profiter une nouvelle fois des moqueries de son frère. Même si la chose n'était pas très visible, il leva les yeux au ciel, témoignage de son exaspération.
▬ ... Ahah. Génial. J'espère au moins que ça constituera le meilleur Noël de ta vie depuis plusieurs années... Mais au lieu de ricaner bêtement, tu ne veux pas venir me donner un coup de main, très cher frère ? ...
L'ironie était on ne peut plus palpable dans sa voix, mais comme l'autre semblait trop occupé par son fou rire, il se débrouilla seul pour s'extirper de sous cette peluche bien trop grande... Une fois qu'il s'en fut sorti, il eut l'immense (dé)plaisir de voir qu'elle était à l'effigie d'un lapin. Stupide créature... Pour se donner une contenance, il épousseta son costume et, plus par défi qu'autre chose, il replaça correctement les bois de renne sur sa tête. Si on s'attendait à ce qu'il les retire le plus vite possible, autant surprendre... Il porta un regard critique sur le jouet un poil trop encombrant, avant de sourire.
▬ C'est bien toi qui étais pour préserver l'esprit de fête, hm ? Racheter les cadeaux, ça aurait casser quelque chose... Et bien, je pense qu'on tient une partie de la solution : regarde moi ça, on a le cadeau parfait pour Lukas ! Je compte sur toi pour m'aider à déplacer cette... Chose, bien sûr, mais cela nous fait un souci en moins.
Il était plutôt fier de sa vengeance : cette peluche était encombrante au possible, et il était persuadé qu'elle ne tarderait pas à taper sur le système de Dyson... Surtout si son fils souhaitait la déplacer un peu partout dans sa demeure. Idée qu'il ne manquerait pas de suggérer innocemment à l'humain miniature... Il était un oncle modèle, après tout, pourquoi une telle idiotie viendrait forcément de lui, hm ? En tout cas, il ferait tout son possible pour apercevoir l'air dépité que ne manquerait pas d'aborder le lapin... Quitte à installer une mini-caméra dans la peluche. Vicieux, lui ? Il ne voyait pas pourquoi...
Dyson R. Parr
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Je n'avais pas pas pu m'empêcher de rire davantage en voyant son visage offensé par le geste que j'avais fait après "l'épisode Mickey". Au moins, il avait conscience que j'allais lui rappeler cet instant pendant toute notre vie, c'est déjà ça. Finalement, j'étais bien content d'être avec lui, juste pour avoir la chance d'avoir vu ça. Me venger avec la possibilité de me moquer de lui à vie, c'était un trésor précieux, cadeau de noël inestimable. Mais à l'écouter parler, il semblait évident que Soreth était bien plus touché par ces enfants qu'il ne laissait paraître. Peut-être qu'il n'avait pas totalement perdu de l'être qu'il était avant.
Tu peux baratiner ce que tu veux, c'est évident que le bonheur de ces enfants t'importe. Parce ce que tu es né pour ça, tu ne peux pas repousser qui tu es vraiment. Un grand con, mais Mickey quand même.
Etait-il donc vraiment surprenant de me voir user de mon agilité pour lui enfiler le kit de Rudolphe tombé du ciel ? C'était comme si les dieux insistaient pour que je le ridiculise, douce vengeance que je prenais sur lui pour tout ce qu'il m'avait fait subir. Ca m'allait totalement : c'était fun, et ça faisait du bien.
On aurait vraiment pu se croire dans un dessin animé lorsque par dessus tout, lorsqu'il commença à me menacer, une peluche géante lui tomba dessus. Quelque soit le dieu responsable de ceci, je vous adore.
Le voir raler me faisait à peine culpabiliser. C'était bien trop hilarant pour pouvoir s'en préoccuper. Parce que Mickey a besoin d'aide ? Là ça t'arrange bien d'avoir un frère, n'est-ce pas ? Lui lançais-je alors qu'il du se relever et se défaire de cette peluche surdimensionnée tout seul.
Mon sourire s'effaça pour une petite moue presque vexée lorsqu'il découvrit que la peluche était un lapin avec un visage proche du dégoût. Il avait quoi contre les lapins ? Je savais qu'il adorait les lapins, il m'avait toujours adoré autrefois. Puis, lorsqu'il mentionna Lukas, c'est totalement méfiant et renfrogné que je m'approchais de lui, yeux plissés. Bon sang, qu'est-ce que tu veux tant à mon fils ? Si tu te joue de lui uniquement pour un de tes coups foireux, si tu le laisse t'aimer pour le décevoir comme tu aimes tant le faire, tu connaîtras les pires douleurs de ta vie. Ne me dis pas que tu es assez horrible pour jouer comme ça d'un enfant qui t'adore ?
Je m'étais approché assez prêt de lui pour qu'il puisse sentir ma respiration, rapide et énervée. Il y avait des limites, et les enfants en était une que je ne le laisserai pas franchir. Mickey était quelque part là dedans, il était hors de question de le laisser faire de la merde à ce point là.
La dernière fois qu'on s'est vu... En y repensant, une ombre passa sur mon visage. ... tu m'as dis que tu détestais ta vie. J'espère que tu es toujours conscient que jouer de Lukas te fera encore plus de mal, même si tu te convainc que tu t'en fiche. Tu es toujours Mickey. L'ami et le frère que j'adorais il y a longtemps.
Ma voix s'était calmée, sans que je ne puisse justifier cet apaisement, alors que je lui parlais droit dans les yeux, si bien qu'il pourrait être capable de lire chacun de mes états d'âme actuels. Je détestais cette possibilité. En revanche, il semblerait que ce réveillon de noël était décidé pour leur interdire d'avoir une discussion complète, car nul ne put rajouter quelque chose avant que le sol ne se mette à bouger autour de nous. Je fixais mes yeux vers le sol, et mon regard étonné observa quelques plantes pousser à une vitesse anormale. L'arbre poussa, nous dépassa en taille, et quelques branches s'étiraient pour nous entourer, piégeant Soreth et moi dans une prison aussi ridicule qu'étroite.
Qu'est-ce que c'est que...
La végétation continua de pousser sur les branches, et rapidement, je pus identifier de quoi s'agissait-il : c'étaient des branches de gui. Des branches de... ? Je levai un regard méchant au ciel, réprimandant du regard les dieux, qui avaient pourtant bien commencé. Sérieusement ? Nous piéger comme ça ? C'était...
Et pourtant, aujourd'hui ou dans longtemps, je ne pourrai jamais expliquer ce qu'il s'était passé lorsque, les yeux vers le ciel, je croisai le regard de Soreth, sensation que je n'avais jamais eu, sollicitée par le message fort des branches aux alentours. Et lorsque l'arbre nous avait poussé dans les bras l'un de l'autre, le baiser était arrivé de lui-même. Acte inexplicable, son arrivée n'avait pas de justification... tout comme le fait qu'aucun d'entre nous n'avait rompu le contact.
Finalement, au bout de quelques secondes, c'était moi qui m'était reculé, reprenant contenance, sans rien pouvoir dire sans begayer. Hé je... c'était... je peux... savoir p... pourquoi tu as fait ça ?
Incrédule, je n'avais rien trouvé d'autre que de l'accuser, ce qui était bien plus facile. Je ne savais pas si un jour je pourrais me départir de l'expression de surprise que j'avais sur mon visage, du au fait de ce que j'avais ressenti.
Dans la tempête de nos vies, ce baiser était simplement un doux silence paisible.
Le simple fait d'avoir voulu faire plaisir à des gamins semblaient monter à la tête de Dyson, puisque ce dernier en tira de suite des conclusions bien trop hâtives à son goût qui le firent grimacer. Et bien.... Si on ne pouvait même plus rendre service ou faire la moindre action sans se retrouver d'office dans la catégorie des gentils, il retournerait très vite s'enfermer chez lui. Au moins, Castiel ne semblait pas encore décidé à le mettre chez les bisounours. Et il grinça des dents à l'entente de son ancienne identité, rompant ainsi la promesse qu'il s'était fait à lui-même, celle de ne plus réagir à cette pique bien trop usée. Raté.
▬ J'en ai strictement rien à cirer de ses gosses. Pour une fois que j'essaye de te rendre service et de les occuper... Je saurais me souvenir que c'est loin d'être une bonne idée. Je ne chercherai pas forcément à te contredire au sujet de ce "grand con" mais, par pitié, oublie la dernière partie de ta phrase.Il leva les yeux au ciel.Ça, je peux m'en passer sans mal...
D'ailleurs, son comparse du moment semblait bien trop occupé à se tordre de rire pour envisager une seule seconde de lui venir en aide. Ah, il était beau, son sens de la famille, hein... Cette fois-ci, il ignora superbement son allusion à son défunt prénom, et se contenta de grogner un peu.
▬ ... J'essaie de trouver un avantage à ta situation de grand frère... Mais, visiblement, tu es un frangin indigne qui préfère se moquer du malheur de sa famille. Je ne te félicite pas...
Lorsque Soreth lui proposa d'offrir la peluche à Lukas, il ne s'attendait certainement pas à provoquer une pareille réaction : de suite, l'ancien lapin eut un air renfrogné, plissant les yeux exagérément avant de s'approcher de lui, l'air presque menaçant. Au moins, les paroles qui fusèrent peu après lui apportèrent un semblant d'explication : le papa poule qui lui faisait face semblait redouter un énième coup foireux de sa part, impliquant son humain miniature... Cette fois, les propos le déstabilisèrent suffisamment pour le laisser bouche bée une poignée de secondes : le croyait-il réellement capable d'une telle bassesse ? ... Il ne profiterait jamais de l'amour un poil envahissant de son fils pour le berner de la sorte... S'il ne ressentait aucune affinité particulièrement envers lui, il ne se voyait vraiment pas commettre un tel parjure... Enfin, il se remit à a bouger, pour secouer négativement la tête, masquant bien vite son air désolé. Seul une lueur attristée resta dans son regard, mais il supposait que cela ne serait pas assez visible pour qu'on puisse en tenir compte.
▬ Je pensais simplement que... Il haussa les épaules, tentant de reprendre contenance.Tu voulais lui retrouver un cadeau, cette peluche me semblait idéale pour. Ce n'est en aucun cas une mauvaise blague de ma part... Je ne lui veux rien, à ton humain miniature, sinon de lui promettre la même chose qu'à ceux qui ont disparu je ne sais où : faire tout mon possible pour lui sauver son Noël.
Enfin, tout ce qu'il pouvait dire ne semblait pas suffisant pour l'apaiser, et l'autre continua sur sa lancée, lui disant que s'en prendre à des enfants ne lui permettrait pas de se sentir mieux dans sa vie. Un poil agacé, il secoua la tête dans un soupir avant de se risquer à lui poser une main sur l'épaule.
▬ Je viens juste de te dire que je ne lui ferai rien, à Lukas. Et ce n’est pas en ramenant sans cesse Mickey Lorsqu'il prononça cet ancien prénom, le dégoût était clairement palpable. sur le tapis que arrangera les choses, bien au contraire... Il serait temps de faire ton deuil de cet individu, cela fait bien longtemps qu’il n’existe plus.
Il leur fut impossible pour l’un comme pour l’autre d’ajouter quoi que ce soit, puisque la terre sembla même s’être lassée de leurs incessantes chamailleries : le sol se mit à trembler et, bien vite, d’épaisses branches sortirent des crevasses tout juste formées pour venir se croiser, s’entrecroiser autours d’eux, les piégeant dans une cellule végétale… Qui se couvrit très vite de feuilles, bien trop identifiable à son goût.
… Génial. Pourquoi le gui était-il mis à l’honneur, tout à coup ? Et leur proximité imposée était… Un poil dérangeante.
Même après coup, il ne parvint pas à trouver la moindre explication plus ou moins sensée ou raisonnable pour justifier les évènements qui survinrent après leur emprisonnement forcé. La promiscuité ne leur offrant que très peu de ce sacro-saint espace personnel, et les branches ne trouvant rien de mieux à faire que de les pousser pour les rapprocher, ils finirent par se retrouver dans les bras l’un de l’autre. Et leurs lèvres se trouvèrent comme par magie, rivalisant avec la naïveté touchante que l’on trouvait sans mal dans les films de Noël, qui fleurissaient partout sur les écrans en cette période de l’année… Il ne sut pas réellement ce qui l’empêcha de le repousser dans la seconde qui suivit, néanmoins leur baiser s’étira sur plusieurs secondes avant que Dyson ne se recule, l’air passablement troublé. Pour un peu, Soreth fut persuadé qu’il aurait pu le voir devenir rouge comme une tomate. Et, sans grande surprise, ce fut lui qui se retrouva accusé d’être l’auteur de tout ça.
L’ancienne souris parvenait bien mieux à masquer sa surprise, si bien qu’il lui retourna un sourire moqueur.
▬ Bah voyons. C’est toujours sur moi que ça tombe, hein ? Et pourquoi ce n’est pas toi qui a provoqué ce baiser, hm ? Y’a pas quelque chose dans ta psychologie qui justifiera ton geste, comme l’inconscient ou quelque chose comme ça ?Son ton se fit nettement plus amusé. Je ne savais pas que tu me trouvais à ton goût… Et je ne sais pas comment prendre cette information.
S’il avait pris le parti de faire le malin, au fond, il était passablement perturbé par ce qu’il venait de se produire. Déjà, il n’aurait jamais pensé que ce genre de… contacts puisse se faire entre eux, et… Ce qui le troublait davantage, c’est qu’il n’avait pas trouvé la chose désagréable. Il ressentait encore l’étrange chaleur des lèvres de Dyson contre les siennes…
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A song for us, bad christmas blues [Soreth & Dyson]