« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'étais sous le choc.. Ce n'était pas possible, ce choix était tout simplement... innommable. Personne ne méritait de le subir et pourtant, il le fallait. Je devais prendre une décision, je me devais de le faire. Assumer mes responsabilités. C'était mon rôle après tout non ? Je n'avais, au fond, pas réellement le choix, si ? Non.
Je devais le faire. Pour elle. Pour moi.
« Et BOUM ! Dans tes dents ! Tu pensais vraiment que j'allais me faire avoir ? »
J'éclatais de rire et fis reculer ma chaise de la table, m’éloignant de l'ordinateur ou était inscrit en grosses lettres la plus grande victoire de ma vie (ou presque). J'allais ENFIN pouvoir l'avoir. Le jaccuzi d'occasion que j'avais acheté aux enchères. Depuis le temps que je rêvais d'en avoir un ! Lala@3378 devait certainement me maudire en ce moments même mais je savais que c'était la chose a faire. Elle n'en avait pas autant besoin que moi et je venais certainement de la sauver de nombreuses heures a glander dans le jacuzzi au lieu de profiter de sa vie. Elle devait me remercier ! Bon, ceci dit j'avais creusé un sacré trou dans mon compte en banque, mais je n'aurais aucun problème a le remplir a nouveau. Et attendre la toute dernière seconde pour surenchérir... C'était mal, presque maléfique. Ca faisait du bien de laisser ressortir son coté obscur de temps en temps.
J'étirais mes bras dans mon dos avec un grand sourire avant de me lever et d'aller dans la salle de bain. Elle n'était franchement pas très grande, j'étais même pas sur que le jaccuzi rentre. D'un bras je m'appuyais contre le battant de la porte et fixais l'endroit en réfléchissant. En soit, j'avais plusieurs solutions : Soit j'annulais la vente – mais après ces heures a faire grimper les prix non merci -, soit je déménageais, soit j’abattais ce mur.... Je fixais le mur une seconde avant de me retourner. Pas la peine, il serait très bien au milieu du salon !
Une sonnerie retentit et je jetais un coup d'oeil a mon téléphone avant de l'attraper et de décrocher.
« Allo ? … Salut Tess ! Oui, et toi ? La famille, les mômes tout ca... hu hun ? Ouais... Oh, ok je vois.. Ouais non pas de soucis ! T'en fais pas j'ai rien a faire et puis tu sais bien que je ne refuse rien a une jolie fille non ? …. Ha ha ! Ok, je pars de suite, j'arrive ! »
Je raccrochais et attrapais mon sweat, le passant par dessus ma tête tout en ouvrant ma fenêtre. Franchement, pourquoi on m'avait pas appelé avant ? J'étais son parrain non ? Si Matty devait avoir quelqu'un pour s'occuper de lui c'était moi ! J'étais doué avec les enfants ! Bon, c'était un bébé donc techniquement c'était pas exactement la même chose... Mais je m'étais pas mal occupé de ma sœur a l'époque du monde des contes, et ce genre de réflexes vous restaient toute une vie. Et puis je m'étais entraîné depuis donc bon, ca allait. J’espérais.
J’atterris devant la maison et sans même frapper, ouvris la porte. Immédiatement, Tess me rejoignit et m'indiqua que Matty était dans sa chambre avant de se sauver. J'eus a peine le temps de l’apercevoir qu'elle avait déjà disparue. Okay.. Bon sang elle devait être sacrément pressée ! Mais bon, je n'allais pas lui en vouloir non plus. Je rejoignit Matty et le pris de son berceau pour aller dans le salon. Pendant quelque instants, je fixais la crevette. Il était tellement... minuscule !
Je fis quelques pas en hésitant avant de l'asseoir sur le canapé, mais il devait être aussi vertébré qu'un verre de terre parce qu'il ne tint pas. Je poussais un soupire.
« Tu sais mon gars, c'est pas comme ca que tu arriveras a pécho. Mais t'en fais pas je t'apprendrais deux trois trucs. »
J'hésitais un instant avant de relever le bonnet qu cachait son crane avec une moue dubitative.
« Mouais. J’espère franchement pour toi que tu auras pas les gènes de ton père... deja sa tignasse elle est franchement pas naturelle, et en plus il a des neurones en moins. Heureusement qu'Anna est la pour contrebalancer les choses et que tu m'as moi pur t'apprendre les règles de la beaugossitude ! »
Je le repris et le déposais dans le berceau avant de prendre mon téléphone et de me mettre une petite musique d'ambiance. Tranquillement j'allais jusqu'à la cuisine et attrapais un bol, des céréales et du lait.
« Parce que franchement, je ne sais pas comment ton père a fait pour avoir Anna. » J’arrêtais de verser le lait dans le bol et levais les yeux, l'air pensif. « Peut être qu'il l'a vraiment drogué au fond. C'est la seule solution posible d'après moi. »
J'haussais les épaules et terminais de préparer mon bol avant de revenir au salon en enfournant une cuillère dans ma bouche. Si Anna m'entendais parler comme ca j'étais bon pour me faire écarteler au moins. Heureusement que je courrais vite. J'étais donc planté dans le salon d'Anna et Aaron, un bol en main, un bébé a coté et une longue aprés midi a ne rien faire en perspective.
Oh.Oh bon sang ! La maison d'Anna et Aaron. De Anna et AARON ! Sans surveillance ! Mon regard se fit soudain neuf sur les objets qui m'entouraient et j'eus un sourire machiavélique. J'allais pouvoir en profiter pour fouiller un peu... Héhéhé... J'apperçut une sorte de boite en carton au dessus d'une armoire ou était écrit au marqueur le nom d'Aaron. Comme si le destin me faisait un signe, c'était pas beau ca ?
« On vas étudier un peu ton père si tu veux bien ! » fis je en attrapant le dossier d'une chaise que j'approchais de l'armoire. Je grimpais dessus et m'appuyais d'un pieds sur le bord du dossier, mon bol dans une main tut en tendant l'autre vers la boite... Quand soudain, quelqu'un se racla la gorge.
Surpris, je perdis l'équilibre et tombais brutalement sur le sol, me tournant vers une jeune femme brune qui me fixais, les bras croisés. Etait il réellement utile de dire que j'étais a moitié couvert de lait et de céréales ?
« Bon sang mais ca va pas ? J'ai failli faire une crise cardiaque moi ! » m'écriais je en me redressant.
Je plissais les yeux, essayant de voir si je la connaissais mais de visu ? Non, pas que je me souvienne. Je lui jetais un regard avant d'attraper mon téléphone et d'éteindre la musique.
« T'es quoi, une sorte de cambrioleuse ? Ca me dérange pas, tu peux prendre ce que tu veux.. sauf les affaires d'Anna et du bébé bien sur, mais je suis presque sur que son mec a un ou deux trucs de valeur. Si tu veux je t'aiderai a faire le tri... ou a charger. » ajoutais je avec un sourire maléfique.
Je m'arretais brusquement en la fixant, l'air perdu. Attendez, ca collais pas, elle avait pas la tronche d'un cambrioleur, elle avait même pas de masque.
« Sauf si t'es la femme de ménage. Enfin ca change rien a ce que j'ai dit mais.. ils ont une femme de ménage maintenant ? » Je secouais la tête, étonné avant de tendre ma main vers elle avec un petit sourire."Jack Frost, le seul et l'unique ! Enchanté."
« Apollon ? C'est pas ce que tu crois... Pas vraiment ! »
« Je pige pas là... » dis-je d'un ton sceptique tout en levant les yeux de mon Closer.
« Ben attends quoi, c'est pas compliqué ! Et puis après tout ce que j'ai fait pour toi, tu peux au moins faire cet effort. »
« T'as fait quoi pour moi ? » lui demandai-je en posant mon magazine à côté de moi et en croisant les bras, restant allongée sur cette chaise longue.
Face à moi, François, en maillot de bain - vue qu'on était obligé d'en porter un à la piscine - tentait de me convaincre de... garder un bébé.
« J'ai élevé ton père. Sans moi, tu serais surement pas là. »
« Ok. Tu marques un point. Tu sais quoi ? Va voir papa, il te doit un service. »
J'allais reprendre ma lecture, quand Dyonisos m'interrompit une nouvelle fois.
« J'ai déjà essayé, mais il ne répond pas. Il a du sentir l'arnaque. »
J'étais... je ne savais pas comment le dire, mais... totalement désespérée le concernant.
« A un moment ou à un autre, il faudra que tu apprennes à aller voir les gens par toi même et pas tenter de les joindre au téléphone. »
« C'est important de se comporte comme des gens normaux. Ca évite de péter plus haut que son cul. » dit-il en me regardant d'un air démonstratrif.
« Mais t'es qu'un enfoiré ! »
« Hé ! On ne parle pas comme ça à son grand père, merde ! Quel exemple tu montres au bébé ? »
« Mais il n'est pas encore là le bébé ! Je n'ai pas encore accepté ! »
Et pourtant si, je venais d'accepter. Selon François, Tess était chez Anna et Aaron et elle devait partir, mais lui ne pouvait pas y aller parce qu'il y avait dégustation de beaujolais en France, dans l'un de ses vignobles. Pourquoi on me demandait à moi ? Diane... elle n'était pas capable Diane ? C'était pas elle qu'on allait voir pour les bébés ? Ou Aphro... ouais d'accord, je comprenais qu'on ne lui avait pas demandé. Avoir un bébé dans un bar à chippendales c'était pas l'idéal.
« La femme de ménage ? » dis-je les bras croisés contre ma poitrine, et les yeux plissés en direction du Picasso face à moi.
Car je m'étais téléporté jusqu'à chez Aaron et Anna, pensant tomber sur Tess. Et là c'était plutôt ce type qui était tombé. Il était en train de dérober quelque chose, voir faire du ménage, mais... oh bon sang. Il venait de dire qui il était.
« Alors là, je t'aurai même pas reconnu. » ajoutai-je surprise, avant de me rendre compte qu'on ne s'était pas vraiment vue récemment, ni surement jamais pour lui. « Ah ouais... ok, je comprend mieux. »
On m'avait dit beaucoup de choses sur lui. J'en avais vue beaucoup aussi. Mais là... enfin, je ne l'avais pas vue directement. Et puis il n'avait pas cette tête. Il avait changé quelque chose entre temps ? C'était pas lui le Gardien des Mister Freeze ?
« Cassandre Hélène Sandman, demi déesse, Prophétesse, gardienne de Matthew William McAdams, suite à la demande de François Sandman, plus connu sous le nom de Dyonisos. »
Ben quoi ? Il se la pétait plus haut que son cul, comme dirait François, du coup je pouvais faire de même, vue que moi aussi j'étais "la seule et l'unique" Cassandre Sandman.
« Mais tu m'appeler Neil. Ou en fait non. A dire vrai tu peux m'appeler au revoir et t'en aller. C'est fou ce que Tess a changé. Beaucoup plus... tête de plouc. Tiens, d'ailleurs, je vais te rendre un service. »
Et en une fraction de seconde, tout les trucs qui le recouvraient, du style céreales, lait, bol, sweat, venaient de disparaître. Il était pas mal torse nu. Bon ok, j'avais peut-être retiré un truc en trop, mais c'était pas grave. C'était sale de toute façon.
« Allez le glaçon, on fout le camps. D'ailleurs, où est le bébé ? »
J'avais tourné la tête avant de me rendre compte que le bébé était allongé sur le canapé.
« Non mais t'es cinglé ou quoi ? »
Heureusement que j'étais arrivé à temps. M'approchant de Matthew, je l'avais pris dans mes bras.
« Un bébé de deux mois ça ne se laisse pas posé sans surveillance sur un canapé. Et si il avait roulé et qu'il était tombé ? Ok, peut-être qu'à toi ça ne t'a pas empêché d'avoir un torse musclé cette chute quand t'étais petit, mais lui ? C'est quand même le fils d'Aaron. J'ai rien contre mon oncle, mais quand même quoi... il n'a pas un physique facile. Quant à Anna... » avais-je ajouté en réfléchissant. « Anna ça va. Mais il ne tient peut-être pas de sa mère. Allez Matthew, on va te mettre dans ton parc. »
Je l'avais approché et déposé dans un parc qui venait d'apparaître. Enfin un petit truc entouré de choses où il ne pourrait pas sortir. A peine je l'avais posé directement au sol qu'il s'était mis à pleurer.
« Et voilà ! C'est ta faute ! Tu vois, c'est ce que je te disais. Tu laisses un bébé sans surveillance et il va t'en faire baver en pleurant. Et t'as de la chance qu'il ne parle pas. T'imagines si il avait tout raconté aux tourtereaux ? »
Maintenant fallait trouver le bouton "stop". Et je savais déjà que sur les bébés y'en avait pas. Du coup, vue que Jack était là, j'avais pris la place du bébé - sur le canapé, croisant les jambes et cherchant du regard un magazine le temps qu'il calme le petit. Ensuite, il pourrait partir. D'ailleurs jusqu'à quelle heure je devais rester là ? François n'avait rien dit à ce sujet...
Jack Overland
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« Cassandre Hélène Sandman, demi déesse, Prophétesse, gardienne de Matthew William McAdams, suite à la demande de François Sandman, plus connu sous le nom de Dyonisos. »
J'avais haussé un sourcil. Sérieusement ? Elle voulait jouer a qui avait le plus de titres ?
« Ouais bah moi je suis son parrain d’abord. Et un gardien aussi ! » fis je en levant le nez. Non mais oh, elle pensait vraiment que j'allais lui laisser la place de gardienne de Matty ? Hors de question, j'étais la le premier ! Et j'étais plus important.
« Mais tu m'appeler Neil. Ou en fait non. A dire vrai tu peux m'appeler au revoir et t'en aller. C'est fou ce que Tess a changé. Beaucoup plus... tête de plouc. Tiens, d'ailleurs, je vais te rendre un service. »
« Hey ! … Attends c'est moi la tête de plouc ? » o_O
Jout a coup je me retrouvais torse nu, sans comprendre le pourquoi du comment. Je jettais un coup d'oeil a Cassandre-Neil avant de soupirer en mettant mes mains dans les poches.
« Tu sais, si tu voulais me mater t'avais juste a demander hein, je dois avoir une photo de moi quelque part, je t'aurais filé un autographe. »
En plus j'avais bien vu son regard lubrique glisser sur moi ! Comme quoi j'étais vraiment irrésistible. Mais bizarrement... c'était pas pareille de mon coté. Enfin, je veux dire que d'habitude je l'aurai certainement draguer ou charmer mais j'en avais pas envie, j'avais même pas l'idée de le faire, bizare.
« Non mais t'es cinglé ou quoi ? Un bébé de deux mois ça ne se laisse pas posé sans surveillance sur un canapé. Et si il avait roulé et qu'il était tombé ? Ok, peut-être qu'à toi ça ne t'a pas empêché d'avoir un torse musclé cette chute quand t'étais petit, mais lui ? C'est quand même le fils d'Aaron. J'ai rien contre mon oncle, mais quand même quoi... il n'a pas un physique facile. Quant à Anna... Anna ça va. Mais il ne tient peut-être pas de sa mère. Allez Matthew, on va te mettre dans ton parc. »
Je fronçais les sourcils. Attendez, elle avait dit quoi ? Que j'avais un torse musclé ? Bon, j'allais devoir lui dire que j'étais pas intéressé. J'allais certainement lui briser le cœur mais que voulez vous c'était le prix du succès ! Je devais y mettre fin maintenant avant que ca ne devienne une passion brûlante pour elle. Même si franchement c'était cool de pouvoir faire apparaître et disparaître des trucs comme ca a volonté. Même si elle était visiblement pas doué avec les bébés.
« Et voilà ! C'est ta faute ! Tu vois, c'est ce que je te disais. Tu laisses un bébé sans surveillance et il va t'en faire baver en pleurant. Et t'as de la chance qu'il ne parle pas. T'imagines si il avait tout raconté aux tourtereaux ? »
« Woh, tu me prends pour qui ? Je vais lui apprendre a être solidaire avec son parrain, je veux dire tu crois quoi ? Qui vas lui apprendre a sauter du toit pour voir si il peut voler, ou alors va lui apprendre a faire semblant d'être malade pour ne pas aller a l'école ? C'est moi, certainement pas sa mère ou l'autre ! Et puis il peut pas se retourner il est trop petit ! Et en plus il était pas sans surveillance j'étais a coté ! »
J'avais secoué la tête de gauche a droit avant de soupirer.
« Tu interromps un moment important de notre relation, je voulais commencer a lui apprendre a m'être fidèle dés maintenant. C'est comme avec les chiots, faut s'y prendre tôt pour leur apprendre ces choses là. Si je veux qu'il puisse leur mentir correctement plus tard je dois commencer son entrainement maintenant. J'ai pas envie de me faire butter. »
J'avais levé les yeux au ciel, sérieusement, comment pouvait elle ne pas être au courant ? J'avais fini par me penché pour attraper Mini-M et le prendre entre mes mains, avant de rejoindre Cassandre. Pendant quelques secondes je l'avais tenu contre moi avant de lui mettre dans les bras, une fois calmé.
« Tiens le une seconde je dois aller me saper un peu, j'ai pas envie de le changer en glaçon ce môme. »
Et c'était vrai ! Vue que la température de mon corps était plus froide que la moyenne, je ne pouvais pas prendre le risque de garder Matthew contre moi trop longtemps si je n'avais pas au moins un pull ou un sweat. Je laissais Cassandre avec Matty, j'avais presque plus ou moins confiance, après tout Louise m'avait expliqué vit fait qui c'était. Donc j'étais presque sur qu'elle ne kidnapperait pas Matthew.
Je grimpais l'escalier et, après avoir ouvert quelques portes, pénétrais dans la chambre d'Aaron et Anna avant de m’arrêter une seconde. Mouais. J'haussais les sourcils et me dirigeais vers la commode a droite dont j'ouvris les tiroirs. Bon les sous vêtements d'Anna je les connaissais par cœur ca me faisait rien de les voir. Par contre... J'attrapais un caleçon et le tint devant moi.
« Non, sérieux ? Il met ca ? »
Franchement, qu'est ce qui pouvait être pire qu'un caleçon rose a fleurs bleus ? Je voulais dire... yerk quoi ! Et niveau virilité fallait le vouloir quoi. Si ca se trouvait 'était un cadeau qu'il osait pas jeter ? J’espérais pour lui parce que sinon le peu d'estime que j'avais pour lui tomberait dans les bas fonds. D'un geste je l'avais laissé retomber dans la commode que j'avais refermé et je m'étais dirigé vers l'armoire ou j'avais attrapé un t-shirt Iron-man et un sweat que je mis. Bon c'était peut être un peu petit pour moi mais je survivrai, et j'étais sur que Neil apprécierait la vue. D'ailleurs j'entendais le bébé qui c'était remis a pleurer. Roulant des yeux – je voulais fouiller un peu plus moi ! - je descendit rapidement les escaliers.
« Qu'est ce que tu as encore fait? Je peux pas te laisser deux minutes avec lui ou quoi ? »
Je m'étais approché et j'avais pris Matty dans mes bras en le calant contre mon épaule pour le calmer. Sauf qu'il continuait a me vriller les tympans le petit salopiaud. Et moi je commençais a paniquer. Si jamais Anna revenait maintenant, elle allait penser que je gérais pas et que je ne pouvais pas le garder. Pourquoi j'avais pas Sab sous la main ? Il l'aurait assommé de Sable et j'aurais eut la paix !
« On fait quoi ? On fait QUOI ? Tu l'as cassé c'est ca ? Hein ?! Ou alors il a faim ? Ca doit être ca ! »
Par réflexe, j'avais baissé les yeux sur ses seins avant de lever les yeux vers elle et de lui tendre le bébé.
« Tiens, nourrit le. » Devant la tronche qu'elle tirait, je du ajouter : « Tu sera comme sa nourrice non ? T'as dit qu'Aaron était ton oncle, donc vous avez les mêmes gènes, ca devrait marcher. Je l'ai vu faire plein de fois et ca a marché pendant tout le moyen age, tu verras c'est pas difficile. Enleve ton haut.. »
« Apollon ? C'est pas ce que tu crois... Pas vraiment ! »
« Tu as vue Aaron faire quoi ? » lui demandai-je intrigue tandis qu'il matait mes seins.
En fait c'était un obsédé sexuel ce mec ! Anna et Aaron étaient cinglés, car ils confiaient leur bébé à un détraqué ! Y'avait qu'Anatole qui pouvait prétendre être le vieux qui sortait avec les petites filles sans que ça me semble chelou.
« Non mais t'es pas bien dans ta tête, toi !! » m'exclamai-je en refusant de prendre le bébé dans mes bras. « Tu crois quoi ? Que si on presse mon sein y'a du demi écrémé qui va en sortir ?? »
Il sortait d'où ce type ? A mettre trop de glaçons dans sa tête, ça devait lui congeler le cerveau.
« Il n'a pas faim ! Il veut sa maman et son papa. Mais ils ont préférés l'abandonne plutôt que de s'occuper de lui et tout ça pour faire quoi ? Pour aller à une soirée ! »
On était quoi là ? Le début d'après midi ?
« Ou à une après midi pique nique ou je ne sais quoi ! Et du coup on se retrouve nous à devoir le garde. Tu sais que je me suis fait totalement arnaquer sous François ? Il a prétexté que je lui devais ça. Alors que je lui dois rien du tout ! Et d'ailleurs... attends... pourquoi il est venu me chercher moi après être venu te chercher toi ? C'est débile ! »
Ben oui, pourquoi on devait être deux. A moins que...
« Ah oui d'accord... En fait c'est papa c'est ça ? Il s'est dit que si il me mettait face à un beau blond autre qu'Apollon, je craquerai de suite pour lui et il serait débarrasser de mon dieu ? Non mais quel goujat ! Tu te rends compte ? Et bien sûr, toi tu acceptes ! T'as pas mieux à faire dans ta vie que vouloir courtiser la plus belle olympienne qui soit ? »
C'était typiquement masculin ça ! On vous demandait de draguer une meuf et paf, vous le faisiez. Je suis sûr qu'il avait fait ça gratuitement en plus ! Et puis qui plus est, utiliser un bébé pour arriver ses fins, c'était juste malsain.
« Rend moi ça tout de suite ! » lui dis-je sans lui laisser le temps de répondre et reprenant Matthew dans mes bras. « Pas question qu'un taré approche ce bébé. Et fait gaffe, je suis armé ! » ajoutai-je en pointant mon doigt dans sa direction.
Il s'était déjà pris un éclair rouge sur le torse ou sur les fesses ? Je pourrais lui faire un magnifique tatouage de flammes en plein milieu de son front.
« Ah ben tiens, regarde ! T'as vue ? Je suis doué ! Il s'est arrêté de pleurer ! »
Et oui, car le bébé une fois tout contre moi, s'était arrêté de pleurer. J'avais juste failli pousser un petit cri en sentant ses dents tout contre mon haut essayer de se frayer un chemin. C'était même pas des dents en fait. C'était juste un machouillage de sa mâchoire. Le reculant, je constatais qu'il s'était mis à baver sur ce que je portais, au niveau de mon sein gauche. Je m'étais reculé avec lui jusqu'au canapé et je l'avais posé dessus.
« Cet enfant est un obsédé ! T'as pas à lui apprendre quoi que ce soit pour qu'il soit de ton côté, car il te ressemble comme deux gouttes d'eau ! T'es sûr que t'es pas la père ? »
J'en revenais pas. Voilà qu'un bébé voulait autant me toucher la poitrine que ce blond musclé.
« J'aurai jamais du accepter. De toute façon tu n'as pas besoin de moi. Un bébé ça se garde tout seul. Alors débrouille toi avec lui. »
J'avais pris un mouchoir sur la table basse pour m'essuyer où j'étais sale. Et en jetant un regard vers Jack, j'avais plissé les yeux.
« Tu veux pas toucher tant que t'y es ? C'est quand même pathétique que tu en sois à utiliser un prétexte aussi débile, que quand je m’essuie au niveau des seins, tu en profites pour suivre le mouvement du mouchoir. T'es complètement dégueulasse ! C'est quoi ton problème ? T'es encore puceau ou t'es déjà marié ? »
Si c'était vraiment une idée de papa de l'avoir mis là, j'allais le tuer. A dire vrai j'allais les tuer tous les deux !
Jack Overland
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Wahou. J'avais pas prévu qu'elle parte autant au quart de tour. Je veux dire... Wahou. Je savais que les nanas avaient tendance a vite s'enflammer de temps en temps, mais la, j'avais l'impression de lui avoir dit que Justin Bieber était nul a chier. C'était pas ma faute si elle était fan !
Attendez pourquoi elle me parlait de son paternel ? Qu'est ce qu'il avait a voir la dedans ? J'avais même pas l'occasion de dire quoi que ce soit qu'elle me coupait ! J'étais censé attendre qu'elle commence a manquer de souffle ou la fin du monde, pour qu'elle daigne la boucler ?
« La plus belle olympienne qu'il y a ? Serieux ? »
Pfeu ! Elle tenait pas la comparaison avec Aphro ! Mais bon lui dire aurait été méchant. Hey ! D'ou elle me volait Matty là ? Je m’arrêtais et haussais un sourcil dubitatif devant sa main tendue.
« Tu vas faire quoi ? Me re retirer mon t-shirt ? Ouh lala j'ai peur.. »
« Ah ben tiens, regarde ! T'as vue ? Je suis doué ! Il s'est arrêté de pleurer ! » Et trente secondes après... « Cet enfant est un obsédé ! T'as pas à lui apprendre quoi que ce soit pour qu'il soit de ton côté, car il te ressemble comme deux gouttes d'eau ! T'es sûr que t'es pas la père ? »
Rhaaa j'allais vomir. Pas que le gosse soit moche mais avoir un bébé avec Anna ? Franchement ? Il aurait été cannon grace a moi mais.. yerk !
« J'aurai jamais du accepter. De toute façon tu n'as pas besoin de moi. Un bébé ça se garde tout seul. Alors débrouille toi avec lui. »
« Quoi ? Serieux tu veux m'abandonner ? Et la solidarité dans tout ca ? »
Elle allait pas vraiment m'abandonner a mon triste destin, si ? C'était pas cool ca ! J'avais récupérer Matthew sur le canapé - après lui avoir tapé dans la main pour le féliciter de son coup quand même -, parce qu'elle disait qu'il fallait pas le laisser mais en suit elle le faisait elle ! Et je m'étais tourné vers elle.
"Alors déja tu te calmes Catharina Minola ! Tu vas abimer ses fragiles oreilles et plus important : les miennes aussi !"
Elle me faisait vraiment penser a cette nana de La mégère apprivoisée. Enfin sauf qu'on était au début du film et qu'elle était intenable, mais bon. Ca avait été un bon film, je l'avais bien aimé quand il était sortit au cinéma. Une vielle comédie comme je les aimais, je devrais peut être lui montrer ?
"En suite, moi j'ai été appelé par Tess et c'est tout ! C'est une copine, elle m'a demandé de la remplacer parc qu'elle pouvait pas rester. Donc calme ta parano, t'as pas le monde contre toi."
Je poussais un soupire et jetais un regard vers Matthew qui c'était mis a mâchouiller - ou a genciviser ? - mon sweat. Ah la la... Mais bon je pouvais le laisser faire au point ou j'en étais.
Tertio : désolé de briser tes espoirs et tes rêves mais non j'ai aucune, mais alors ca aucune envie de te tripoter. Ou de te draguer.. .ou quoi que ce soit ! Sérieux, et c'est un fait assez rare pour qu'on le note. C' est pas que tu soit moche ou quoi hein, c'est juste que... nope."
J'avais hoché la tête. Je devais couver quelque chose, forcément.
"Et même si j'ai bien vu la manière dont tu m'a regardé, je suis désolé que tu soit tombée sous mon charme mais j'ai déja quelqu'un dans ma vie. Et je suis marié a quelqu'un d"autre donc j'ai vraiment pas enve de me rajouter une prétendante, même si j'apprécie l'attention. "
Voila ! Et .. bon, même si cette personne ne le savait pas, c'était toujours ca de prix. Je lui avais jeté un coup d'oeil avant de hausser les épaules.
"Mais vas y je te retiens pas ! Louise m'avait dit que tu étais quelqu'un de courageux mais visiblement c'est pas le cas. Fuir devant un bébé sérieux... Espece de mauviette ! Enfin bon, visiblement on ne peut compter que sur moi ici, comme d'habitude ! "
J'avais posé ma main sur mon front de maniere mélodramatique avant de lui jeter un regar machiavélique.
"Mais avant que tu ne t'en aille, j'ai un petit... quelque chose pour toi. Tu comprendra mon geste, après tout tu as fait pareille pour moi non ?"
J'avais claqué des doigts et tout a coup, son t-shirt c'était transformé en glace et avait explosé en un millier d'éclats, la laissant en soutien gorge dans le salon. Bah quoi ? Son haut était plein de bave ! Ca lui évitait une machine comme ca !
"Ne me remercie pas c'était un pure plaisir !" m'exclamais je avec un immense sourire.
Oeil pour oeil, dent pour dent... Tout a coup, je fronçais le nez. Ouah, c'était quoi qui shlinguait comme ca ? Je baissais les yeux vers Matthew : Comment on pouvait être si petit et être aussi dangereux qu'une boule puante ? Je levais les yeux vers Neil, elle n'était pas encore partie. Surement le choc.
« Apollon ? C'est pas ce que tu crois... Pas vraiment ! »
J'étais Apoil. C'était bien le mot. Par là j'entendais que j'étais en ship, en couple, en ce que vous voulez avec un certains Apollon. Ce qui impliquait que je pouvais chauffer un mec. Que je pouvais également le mettre en extase devant moi. Que je pouvais me montrer la plus désirable possible. Mais dès qu'il était question de toucher à la culotte, c'était pas possible. Il m'avait totalement mise à poil ! Enfin pas à poil dans le sens toute nue, mais dans le sens... dans quel sens il m'avait mise à poil ? Le simple fait de m'être retrouvé en soutiens gorge face à lui sans que j'en sois d'accord, c'était pire qu'un viol ! Je comprenais ce que Jules ressentait. Mais pour un homme ça pouvait passer. Ce n'était pas vulgaire. Les femmes avaient le droit de faire ça !
Quoi qu'il en soit, j'étais gelée, j'avais le soutif à l'air, j'avais bugué quelques instants devant pareil toupet, mais au moins cette fois ci, j'avais ma réponse. Oui, ce mec était puceau. C'était exactement ce qu'aurait fait un puceau. Soit un vrai de vrai, soit un Jules. En gros, un puceau par intérim. Parce qu'il avait toute cette période où il couchait à tout va, et toute cette absence de sexe ensuite. Tout ça surement parce que Robyn avait justement un problème de culotte. Et le mec là en face de moi, c'était pire ! Il n'en portait même pas, mais il n'était pas nu pour autant. C'était juste un puceau frustré de la vie. Je le voyais comme ça.
« Alors monsieur... monsieur... a une copine et il est... marié ? » dis-je en reprenant mon souffle après chaque mot vue que je mourrais de froid. « Mais même pas en rêve qu'il me fait gober ça le poulet ! »
Pas très biscotto, mais musclé, pour moi c'était du poulet. Son cerveau était du poulet. Son slip devait l'être aussi ! Tout en lui était comme du poulet, c'est à dire flasque et visqueux.
« Tu... vas... me le payer. Vraiment ! » dis-je en souriant, tout en rigolant un peu.
Il allait me le payer. C'était sûr ! Et je n'allais pas remplacer mon haut. J'avais juste fait apparaître une serviette avec laquelle je m'étais essuyé le restant d'eau qui recouvrait mon corps. Faire fondre un glaçon sur moi c'était un comble. Si j'étais une de ses filles sans cervelles et en manque total de charisme, j'aurai sans doute appelé Apollon pour me plaindre. Mais j'étais une femme forte. Mieux que ça ! J'étais une Cassandre forte !
« Tu veux que je t'aide à changer ta couche ? Et je suppose que tu veux que je t'aide moi, parce que je suis une femmeeeuuuh ! Que c'est trognon. »
Pauvre con... pensais-je. J'avais fait disparaître mon bas, restant en bikini, car oui ma tenue toute entière avait finalement changé et j'avais passé ma serviette autour de la taille. Il tentait de me refroidir ? Ca tombait bien... j'allais le réchauffer. On pourrait se compléter ainsi.
« Primo, oui je suis une fille. Ca se voit à ma poitrine. Comme toi tu es un mec. Ca se voit... pas. » affirmai-je en regardant au niveau de son slip.
Car oui, il était en slip. Un beau slip blanc style kangourou ! Ca ne lui allait pas. Le pire, c'était que je n'avais que retiré par la pensé son bas. Je n'avais pas changé son slip. Qui portait ce genre de sous vêtement de nos jours ?
« Ensuite, oui, je sais changer un bébé. Tout le monde sait changer un bébé. Et je vais t'aider. D'ailleurs, il faut déjà prendre le bébé et ensuite, monter à l'étage, là où se trouve la salle de bain. Si bien sûr, tu ne vas pas tomber dans les pommes en voyant sa couche. Tu dois être un petit coeur sensible. C'est si mignon. »
Re pauvre con, pensais-je une nouvelle fois. Et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je nous avais téléporté dans la salle de bain. Je lui avais mis un paquet de talc dans les mains et une couche propre. Il allait pouvoir se mettre à l'oeuvre le petit. Mais j'avais aussi envisagé de lui poser quelques petites questions, histoire de le mettre bien à l'aise... !
« Déjà que je t'aide, autant discuter. Alors. Là on va retirer la couche du bébé et on va lui en mettre une toute propre. Et devine quoi ! C'est un garçon ! Tu vas voir, c'est pas perturbant, il a exactement la même chose que toi, au même niveau et à la même taille. Et du coup... petite question, mon ami. » lui dis-je avec un sourire de garce. « Ta copine, tu attends quoi pour la pécho ? Parce que à moins qu'elle soit imaginaire, je doute qu'on porte ce genre de slip quand on est en couple. A moins qu'on soit sûr de ne pas avoir à le retirer. Ou à le montrer tout simplement. »
Je me demandais vraiment avec qui il était. Pour bien prendre mon temps, je m'étais assise sur le rebords de la baignoire, le regardant faire. Ca n'allait pas du tout être compliqué. Après tout pour changer un bébé, il n'y avait pas besoin de beaucoup d'expériences. Je ne l'avais fait, mais j'étais sûre qu'il suffisait de retirer la couche, de la mettre à la poubelle, de l'essuyer un peu... peut-être de le mouiller, et après, de lui mettre l'autre couche. Ca allait être un jeu d'enfant, mais vue que c'était un "garçon", il allait s'y prendre comme un pied. Du coup, j'avais croisé les bras en l'observant, juste avant d'ouvrir la bouche quand j'avais remarqué un minuscule détail.
« Attends ! Le bébé il est où ? Pourquoi tu l'as pas téléporté avec ??? »
Il avait quoi dans la tête ce mec ? C'était complètement débile ! On n'oubliait pas un bébé derrière nous ! Quel con ! - encore - !
« T'es vraiment un incompétent ! »
Heureusement que je pouvais me téléporter pour faire un aller retour et ramener le bébé jusqu'ici. Je l'avais posé sur l'emplacement prévu pour le changer et j'avais commencé à retirer sa couche.
« Oh putain de merde ! » m'exclamai-je en détournant le regard et en soulevant le bébé pour le tendre à Jack. « C'est homologué cette odeur ? Prend le ! Prend le ! »
Pourquoi je l'avais levé ? Tout tombait par terre maintenant et la couche pendait sur la jambe du bébé...
Jack Overland
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Je lui avais fais un sourire moqueur de loin. J'aimais bien cette nana, elle avait du répondant et elle se laissait pas faire. Elle était prête a entrer en guerre avec le plus terrible des gardiens et moi ? Je trouvais ca fun. Je veux dire, j'avais pas beaucoup de compagnons de jeux, une fois sur deux Anna soupirait en levant les yeux au ciel – le reste du temps elle me sautait dessus – quand a Aster, il ne s'amusait pas vraiment de nos petites embrouilles. Et est ce que j'avais besoin de parler de Sab ? La derniere fois ou j'avais voulu lui faire une blague il avait faillit rompre avec Louise donc bon.
Mais elle, j'avais la sensation que je pourrais y aller a fond, et que j'allais m'en prendre plein la face aussi. Bon, peut être qu'au fond j'étais un peu maso mais qu'y avait il d'amusant dans un jeu ou il n'y avait pas de risques ?
« Tu veux que je t'aide à changer ta couche ? Et je suppose que tu veux que je t'aide moi, parce que je suis une femmeeeuuuh ! Que c'est trognon. »
J'avais levé des yeux ronds vers elle.
« Euh nooon... c'est juste que je sais pas trop faire et que t'es la seule dans le coin ? » fis je en espérant lui faire comprendre que j'étais pas crétin a ce point. Je veux dire, le bien être de Mini-M passait avant tout non ? Et je ne voyais pas trop dans le coin, quelqu'un vers qui me tourner a part elle. Elle devait être encore plus blonde que moi pour penser que je pensais un truc pareille. Ou alors elle avait eut un ex misogyne, au choix.
Mais visiblement ca l'empechait pas de se mettre en bikini, ok.
« Primo, oui je suis une fille. Ca se voit à ma poitrine. Comme toi tu es un mec. Ca se voit... pas. »
J'avais baissé les yeux. Pardon ? D'ou elle me désapait sans mon accord la ?
« J'ai compris que je te faisais de l'effet pas la peine de me déshabiller toutes les deux secondes, t'es en manque ma parole ou quoi ? Ton mec te satisfait pas ? »
En tout cas, les slip ca tenait bien le tout quand je devais voler, sinon ca partait dans tous les sens. Je voyais bien son air surpris mais j'avais aucune envie de me justifier d'abord ! Ais bon, au moins elle ne m'avait pas abandonné a mon triste destin. Perso ca me gênait pas de rester en slip devant elle tant qu'elle me sautait as dessus. J’espérais juste que personne allait entrer a ce moment la parce que je me voyais mal expliquer la situation de manière a ce que quelqu'un d'autre que nous la comprenne. Bon, j'essayais d'ignorer ses piques pour le moment parce que je voulais pas me taper de changer Junior 2 mais je gardais le tout en mémoire. Elle allait me le payer, rapidement et très fort.
Je lui avais fait un sourire en croisant mes bras sur mon torse et en la regardant. Vraiment elle me plaisait, et je m'éclatais.
« Deja c'est pas ma copine c'est juste une nana que j'ai rencontré. Je suis pas comme toi, je ne saute pas sur tout ce qui bouge au point que visiblement ton père essaie de te caser avec n'importe qui, il doit vraiment être désespéré par ton cas. En même temps je le comprends, ca fait a peine dix minutes qu'on se connaît et tu m'a déjà déshabillé deux fois. »
Je lui avais fais un grand sourire en lui montrant mes dents.
« De deux, faut calmer ton obsession pour les sous vêtements. Par ce que tu penses que ton soutien gorge a fleure c'est glamour ? Ca se portait il y a 50 ans, alors je veux bien croire que tu ai besoin de les rembourrer un peu mais c'est pas la peine de complexer autant. »
J'étais partit pour lui expliquer a quel point c'était pratique de porter ca quand on volait – et aussi que j'avais pas fait de lessive parce que j'avais eut la flemme mais bon, il valait mieux lui faire croire que c'était un choix volontaire plus tôt qu'une imposition du destin – quand elle se mit a brailler a nouveau.
« Attends ! Le bébé il est où ? Pourquoi tu l'as pas téléporté avec ??? »
« Mais parce que je sais pas me téléporter bon sang ! Et c'était TON idée ! »
« T'es vraiment un incompétent ! »
« Pardon ?! »
Elle voulait qu'on se fight ou quoi ? Elle voulait qu'on se fight ? Hein ? Parce que moi j'étais chaud ! Chaud de chez chaud ! Comme la braise ! J'avais attendu qu'elle remonte pour lui lancer d'un air de défis :
« Je te prends quand tu veux au chifumi ! … ou pas. » me repris je en voyant qu'elle avait commencé a changé le bébé. J'allais pas l’arrêter en si bon chemin, si ? Non. Elle avait l'air motivée et a fond dans son truc ! Pourquoi je l'aurai empêcher de se dépasser ? D'atteindre ses objectifs ? J'étais pas comme ca clairement.
« Oh putain de merde ! C'est homologué cette odeur ? Prend le ! Prend le ! »
« Quoi ? Mais même pas en rêve tu l'as voulu tu l'as eut ! Garde le, assume !!! »
Sauf qu'elle reculait pas, au contraire ! Elle me le tendait a bout de bras comme si j'allais le prendre et.... Bon sang, je l'avais rattrapé quelques secondes avant qu'elle ne le plaque contre mon torse. Encore un peu et j'étais bon pour une douche a la javelle. Il y eut un gros « CHPLOK » quand la couche qui était accrochée a la jambe du petit c'était écrasée sur le sol. Pendant un instant j'avais regardé Matthew, dont je voyais un magnifique filet de bave couler le long de son menton pour dégouliner le long de son torse. Puis je penchais la tête sur le coté et jetais un regard vide a Cassandre.
« T'es sérieuse ? J'm'en fous tu nétoie. Allez chuis sur t'as juste a claquer des doigts pour que ce soit bon ! »
J'avais fais un pas en avant en passant soigneusement par dessus la couche écrasée sur le sol, comme si j'allais lui foutre le bébé dans les bras avant de finalement le poser sur le langeoire. Puis j'avais tendu la main vers elle.
« Mon téléphone. » Pas de réactions... « Alleeeez j'en ai besoin ! Magne on vas pas y passer la journée ! »
Des que je l'avais eut en main, je l'avais allumé et j'avais lancé Youtube. Aprés quelques secondes, j'avais cliqué sur une vidéo. « Bonjour je suis Stephanie infirmière puéricultrice et aujourd'hui je suis avec Audrey et Louise et nous allons apprendre a changer la couche de Louise. »
« Heeey regarde elle s'appelle Louise ! » m'exclamais je avec un rire idiot. J'avais tourné la tête vers Cassandre pour voir si elle partageait ma blague avant de m’arrêter. « Bon, écoute on vas devoir bosser ensemble sur ce coup, je penses pas pouvoir m'en sortir seul » annonçais je avec un air très sérieux. « Et je penses pas que tu soit doué non plus donc : T'es l’infirmière et je suis le doc. »
Je la voyais déjà commencer a raler aussi je levais une main devant elle.
« Je suis le doc parce que c'est moi qui prends tous les risques, si il se met a pisser c'est pour ma poire okay ? » Je m'étais penché vers Matthew en lui jetant un regard : « Mais tu le fera pas parce qu'on est potes hein mon gars ? »
J'eus droit a un clignement de paupières pour toutes réponses. Ce gosse était prêt a apprendre le poker. Enfin j'avais regardé la vidéo explicative posée juste au dessus de lui.
« Il me faut le liniment » annonçais je en jetant un coup d'oeil rapide vers les 50 bouteilles de soin pour bébé qui étaient entassées a ma gauche. On allait prendre laquelle ? « Prends celle qui pue le moins » finis je par dire.
6 minutes et 35 secondes plus tard, on avait finit. Fierement, je pris Matthew dans mes bras et me tournais vers Cassandre.
« Et voilà ! Pour une déesse t'es vraiment pas douée en fait ! Qu'est ce que tu aurais fait sans moi ? Heureusement que ton parrain était la pour te sauver hein Matty ? » fis je en riant, en approchant mon visage de lui avant de me tourner vers Cassandre d'un air fière sur le visage. « Si ca se trouve t'es pas une vrai prophétesse » lâchais je soudain. "Sinon tu serais capable de prédire les numéros gagnants du loto ou ce genre de choses... Tu peux faire ca ? Parce que je sais exactement ou on peut aller dans ce cas ! »
« Apollon ? C'est pas ce que tu crois... Pas vraiment ! »
Après avoir changé le bébé, c'était ma tenue qui avait changé. Je portais quelque chose de beaucoup plus décontracté, genre jeans, t-shirt et petit blouson. Comme ça avec un truc en plus par dessus les épaules, il arrêterait de me mater. C'était un obsédé ce type. Quel exemple il donnait à... Ben... Bal... Matt... Matthieu ? Enfin au gosse quoi !
« Une Prophétesse, ça ne se rabaisse pas à deviner les numéros du loto. C'est plus noble et grand que ça. »
Oui, car une Prophétesse c'était le nom qu'on donnait à la femme d'Apollon ? Ben quoi ? C'était pas mal je trouve. Et puis il ne comprenait rien à rien. Pour lui une Prophétesse c'était une diseuse de bonne aventure. Mais on était bien plus que ça ! Pas là tout de suite, mais d'ordinaire. Enfin, quand l'occasion se présentait. Et elle tardait à venir...
« Oh mon dieu, attends... Ne bouge pas ! » dis-je en posant une main sur mon front et en fermant les yeux. « J'ai une vision. »
Là comme ça, sans expliquer comment, les numéros du loto apparaissaient dans ma tête. Du coup, je les avais prononcés à voix haute.
« Le 13... le 11... le 69... le t'es complètement débile... le va te faire foutre. Et en numéro complémentaire : le passe moi le bébé, tu ne sais pas t'en occuper ! »
Changer une couche c'était un jeu d'enfant. Je l'avais laissé faire, c'est tout. Les hommes aimaient quand on leur faisait croire qu'ils étaient les meilleurs et qu'on avait besoin d'eux. Tout ça pour dire, que j'avais pris le bébé dans mes bras et que j'étais apparu dans le salon. Puis, j'avais allumé la télé et mis "50 Minutes Inside", tout en m’affaissant dans le canapé avec Matthias dans les bras.
« Allez, on va faire ta culture. Tiens, là c'est Johnny Depp qui essaye de récupérer Vanessa Paradis. Oh grand mère adorerait ! Enfin, pas ta grand mère à toi. Non, parce que toi t'en as pas je crois. Ils sont tous morts. Enfin, non, attends, François c'est ton grand père et Tess ta grand mère je crois. Tu vas voir, c'est hyper perturbant d'avoir des divins dans sa famille. J'en sais quelque chose. »
J'avais attendu que Jack nous rejoigne, pour lui adresser un grand sourire. C'était qu'un navet ce mec. Il n'avait aucune envergure. D'ailleurs c'était quoi son truc encore ? La glace, c'est ça ? La copie d'Elsa en gros. Un Elsa masculin. Mon dieu que c'était amusant de l'imaginer avec une robe. Voir peut-être même plus que de l'imaginer. Car désormais, il en avait une sur lui. Bleu, avec des fleurs de glace de partout.
« Tu es terriblement mignon comme ça ! » lui dis-je en mimant un bisou.
Ca avait eu pour effet de faire rire Matthew. Oh punaise, c'était ça son nom, n'est ce pas ? Me voilà rassuré.
« Vas-y, chante nous quelque chose. Ca va te libérer. » précisai-je avec un magnifique petit sourire en coin. « Tu vois Matthew, ce type là qui te sert de parrain, il ne sait même pas chanter. Alors que Elsa, la Reine des Neiges, celle qui contrôle la glace et le froid de l'hiver, donc pas sa pâle copie, elle sait parfaitement chanter. Elle a aussi un balai dans le cul, mais ça c'est autre chose. »
A son âge, il ne risquait pas de répéter les grossièreté, ni de les comprendre, n'est ce pas ? De toute façon je disais que la vérité.
« Ohhhh ! Regarde !! C'est la pub pour les Haagen Dazs. C'est François ! Sous sa forme jeune. Il est trop sexe ! » m'exclamai-je avant de tourner la tête vers Jack. « Ca c'est du blond ! Et il fait aussi de la glace. Mais de la bonne lui. »
Après avoir appuyé sur le bouton "off" de la télécommande, je m'étais levé, gardant le petit dans les bras.
« On va faire un tour ? » lui dis-je avant qu'on se retrouve devant la cage aux lions. « Ils sont beaux ! Regarde, il va rugir celui au fond ! »
Car oui, on était apparu au zoo. C'était un endroit sympa et calme quand l'autre type n'était pas avec nous. Cela dit, je devrais mieux le faire venir, car si il fallait re changer les couches ou autre chose, il pourrait être utile. Du coup, j'avais posé Matthew sur un banc, avant de faire l'aller retour. Et une fois de retour avec Jack, je lui avais posé la question people qui me brûlait la langue.
« Donc si je m'en souviens bien. Pas que j'écoute ce que tu dis, mais parfois tu ne dis pas que des conneries et y'a des choses intéressantes qui sortent de ta bouche. Du coup... tu n'as pas de copine, mais une nana. C'est sympa pour elle. T'aurais dit prostituée que ça aurait été la même chose... bref ! Nana, c'est de ce manière là que les puceaux appellent leur copine, ou ? Enfin, vous avez déjà fait un truc ? Elle sait que t'existe ? C'est un personnage sur Warcraft ? Tu sais ce qu'est Warcraft ? Ou attends... en fait c'est une hôtesse à McDo qui t'offre un muffin tous les jours, quand tu en achètes un ? Tu sais que c'est une offre ? C'est pas un cadeau personnalisé. N'empêche si tu veux la pécho vas y. Ou sinon y'a Starbuck. Mais elles ont une déficience au cerveau, vue qu'elles confondent toutes les lettres. C'est pas difficile d'écrire Cassandre. C A S S... A N D R E. »
J'avais eu une légère absence en l'épelant. Quoi qu'il en soit, à Starbuck c'était pas une légère qu'ils avaient. Bref... encore bref...
« Alors ? Tu comptes conclure cette année avec elle ? Tu sais qu'on est déjà décembre ? Ca va être chaud. Enfin pas chaud pour toi. D'ailleurs quand tu couches avec une fille, ça la gèle ou pas ? Je veux dire, t'arrives vraiment à la réchauffer ? C'est juste pour savoir si en plus d'être une copie d'Elsa, t'en es aussi une d'Hadès. Le feu, la glace... ça serait sexe le mélange des deux, mais bon... ne vous mélangez pas. » conclu-je.
Jack Overland
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La téléportation , c'était pas cool quand ce n'était pas avec moi. Je veux dire , Cassandre été trop pas juste ! Elle faisait que de téléporter Matthew et moi elle me laissait derrière ! Mais moi aussi j'aimais bien me téléporter ! Moi aussi je voulais aller d'un endroit à un autre dans simple clignement d'œil ! J'esperais qu'il allait vomir sur son haut pour la peine ! Mais bon , j'avais entendu sa voix en bas et je savais qu'elle n'était pas allez bien loin . Rapidement, j'avais quitté la salle de bain et j'étais allé dans la chambre d'Anna et Aaron pour trouver un papier et un stylo . J'écrivis les chiffres quel m'avait dit , au cas où . Il me restait encore de ou trois à lui faire dire , et j'étais sur d'avoir le pactole ! Enfin on e savait jamais ! Peut-être qu'elle avait fait une prédiction sans s'en rendre compte ! Même si franchement je doutais de ses compétences.
Je finis par descendre l'escalier pour la rejoindre . Elle et Matthew étaient affalés devant la télé . Enfin , elle, elle s'était affalée, quand a Matty lui c'était une larve donc ça me comptait pas . Soudain , je baissais les yeux sur ma tenue et poussais un très long soupire en faisant les gros yeux à Cassandre .
« Alors premièrement , je ne suis pas là copie d'Elsa , c'est elle qui est ma copie ! Je te signale que le film qui me concerne est sorti avant le sien ! Non mais vas-y doucement sur les copie parce que moi je peux contrôler le vent et faire plein d'autres choses ! Et je ne casse pas les oreilles des gens à longueur de journée ! J'en peux plus moi d'entendre Let it go à tout bout de champ ! »
J'avais croisé les bras d'un air boudeur.
« Et en plus si , je sais parfaitement chanter . »
Non mais , elle voulait qu'on fasse un karaoké pour voir qui chantait le mieux de nous deux ? Mais à peine j'avais fait cette pensée que elle disparaît un nouveau .
« Rhaaa mais c'est pas vrai ! »
Heureusement qu'elle m'avait fait venir en suite ! Je la poussais rapidement , et foncais récupérer Matthew .
« Hé oh ! Si moi j'ai pas le droit de laisser sur un canapé , tu as pas de droit de le laisser sur un banc ! En plus c'est tout dur est tout mouillé ! Quand je le dirai à Aaron à Anna tu verras ! »
Ok , c'était peut-être pas très mature et crédible , mais ça lui apprendrait ! Comme ça ils me feraient le garder tout seul et la prochaine fois et j'aurais pas à la supporter. Mais bon , elle était quand même un peu amusantes. J'avais eu un sourire vicieux quand je l'avais entendu parler. Je m'approchais, tenant Matthew dans un bras pour poser l'autre près de la barrière qui était dans le dos de Cassandra fin de me rapprocher d'elle avec un sourire charmeur.
« Pourquoi , tu as envie de tester ? » demandai-je d'une voix suave . « J'avais bien compris que je te faisais de l'effet , mais pas à ce point... » Repris je d'un ton plen de sous entendus au creux de son oreille avant de m'éloigner avec un grand sourire.
D'habitude , je ne faisais absolument jamais se genre de chose , mais là Cassandre m'avait chercher . Et puis c'était marrant. Je veux dire, je la trouvais absolument pas attirante. D'habitude, je trouvais toujours les filles un minimum attirantes, jolies ou mignonnes, mais là ce n'était pas le cas. Je veux dire, elle était jolie c'était pas la question. Mais pour moi ce n'était même pas envisageable que j'éprouve un jour quoi que ce soit pour elle. En fait, ce serait comme avoir une amie gay ! Tout le monde voulait une amie gay !
Je m'étais éloigné, parce que j'avais vu les éléphants au loin, et je m'en étais approché avec Matthew. Cassandre nous avait suivi, et j'avais fini par lui montrer les éléphants.
« Tu vois, ma copine qui n'est pas ma copine ? Elle s'appelle Alexis, et j'ai tagué l'éléphant de sa colloque et j'ai kidnappé sa licorne en pour la rencontrer ! C'est plutôt cool non ? En plus c'était une vrai licorne. »
J'avais eu un sourire a ce souvenir. Ca avait vraiment été fun comme journée !
« Bon, l'autre taré a failli me buter je le sais, mais je vais m'en sortir. À vrai dire, elle a déjà accepté de bosser pour moi ! Je trouve que je m'en sors pas mal du coup. »
En même temps, quand j'étais arrivé chez elle avec une glace à l'Oreo gigantesque, j'avais plus lui faire signer le papier pour devenir shérif de la mairie comme si c'était une lettre à la poste. Ça avait été trop marrant, elle avait dit amen à tout pendant qu'elle mangeait !
« Quant à l'autre nana, elle s'appelle Alice. Je me suis marié avec elle à cause d'une histoire compliquée, un truc de fantomes, de maldiction a briser... En gros, il n'y a pas de sentiments c'est que de l'utilité. Pour faire simple, ma femme, que j'aime pas, drague une autre nana, et la nana que j'aime bien je sors pas avec. C'est plutôt simple non ? »
Ouais, dis comme ça c'était peut-être un peu désespérant. C'était pas grave ! Le seul souci que j'avais, c'était qu'Alexis n'était pas au courant que j'étais marié. Bon, en même temps c'était pas super grave, je veux dire Alice et moi on se voyait une fois de l'an et on avait juste pas eu le temps de divorcer. Et puis ça coûtait et de l'argent ! Finalement, je m'étais retourner vers Cassandre avec un grand sourire.
« Et toi alors ? C'est qui ton mec ? Est-ce que c'est parce que tu es prophète est-ce que tu as vu que tu sortais avec lui dans le futur, et que c'est pour ça que tu sors avec lui maintenant ? Genre comme si tu étais obligé ! Mais dans ce cas, est-ce que ça fait un paradoxe temporel si tu sors avec lui parce que tu sais que tu sors avec lui après ? Donc est-ce que c'est vraiment ton choix où est-ce que c'est un truc que le futur t'impose parce que tu as vu le futur ? »
Waouh, ça devenais vachement compliqué dans ma tête.....
« Et puis est-ce que il sait que tu es prête à sauter sur tout ce qui bouge ? Que t'es en manque ? »
Brusquement, j'avais eu une révélation et je m'étais tournée vers elle avec des grands yeux excité. Je venais je comprendre.
« Bon sang ! Tu m'as vu ? Comment je suis dans le futur ? Je suis sûr que je suis super badass est super cool ! Je me vois trop avec une belle carte bleue.... Je suis sûr que j'aurai les cheveux plus courts. Dans les films, quand les gens grandissent il se coupe toujours les cheveux. Je pense que j'aurais fait ça aussi. Et puis c'est plus marrant de m'imaginer avec les cheveux courts dans le futur ! Est-ce que il y a une statue de moi à storybrook ? » Je pris une grande inspiration brusquement. « Oh bon sang ! J'ai des disciples c'est ca ? Comme un maitre Jedi... on m'appelle Maitre Forst ou Maitre Jack ? »
« Apollon ? C'est pas ce que tu crois... Pas vraiment ! »
« Ooooh pardon ! Désolé ! » dis-je à l'intention de Jack pour m'excuser.
Quand je disais une bêtise, j'aimais rétablir la vérité. Et il avait raison. Je m'étais trompé. Jack n'était pas la copie de Elsa. Il l'aurait été si il ne contrôlait que la glace...
« Je ne savais pas que tu contrôlais aussi le vent. En fait t'es pas du tout une copie d'Elsa. T'es une copie de plein de monde. C'est chouette ça. Tu as aussi une identité propre à toi ? »
Quelque chose que personne d'autre avait ? Et ce n'était ni sa gueule d'ange, ni son humour. Quand on s'était retrouvé face au banc, j'avais levé un sourcil. Il venait vraiment de dire des mots qu'il ne fallait pas employer, car on pouvait très vite en trouver un double sens ? Tel que... "dur" ou "mouillé" ? Et surtout en mettant juste après cette phrase deux noms ensemble, du genre "Anna & Aaron". Puis, il avait fait son humour lourd du beau gosse - chose qu'il n'était pas.
« T'essaye de lui faire passer quoi comme message en lui parlant de tes péripéties avec des licornes ? » demandais-je surprise.
En fait sa copine c'était Alexis. Ok, je comprenais mieux certaines choses. Elle avait vraiment des goûts bizarres en matière de mec.
« C'est laquelle qui a accepté de travailler pour toi ? Alexis ou la licorne ? » ajoutais-je avec un petit sourire.
J'imaginais bien la licorne bossait à ses côtés au palais des débiles. Parce que c'était sans doute dans cette profession qu'il excellait. C'était un palais tout simple, avec plein de glaces où se reflétait le visage de tous les débiles. Enfin où se reflétait le visage de Jack à l'infini.
« Tu vois ? Ca c'est typiquement le genre de mecs que j'imaginais. Un gars qui se la joue don juan et dont sa femme va flirter avec d'autres filles. N'empêche ça doit être cool que grâce à toi elle a compris que les filles c'était mieux que les garçons. T'as dû lui donner une image tellement pourri des hommes. »
Je lui avais cloué le bec, mais pas tant que ça, vue qu'il avait parlé de mon mec à moi. Comment qu'il se permettait de juger mon mec ??
« Attends, doucement mon petit gars. Je ne sortais pas avec lui dans le futur. On flirtait et encore. C'était plus un jeu du chat et de la souris. Et de toute façon, pourquoi je te raconte ça ? Ca ne te regarde pas ! »
Chassant cette image de ma tête, j'étais revenu à quelque chose de plus contrôlé. N'empêche, j'avais souris, car Matthew était en train de baver sur Jack et il ne s'en rendait même pas compte. Quel imbécile !
« Et ça ne fonctionne pas comme ça le passé et le futur. C'est pas linéaire. Ou pas totalement. C'est quelque chose qui peut être dérangé. Y'a que les points fixes dans le temps qui ne bougent pas. Et je ne vois pas du tout pourquoi je te fais ton éducation. Tu n'as jamais ouvert de livre dans ta vie ? Si tu veux un conseil, prend la collection sur les nuls. Ca t'apprend plein de choses. Comme être un vrai mec, ce qui t'évitera de rendre Alexis lesbienne elle aussi. Ca serait dommage que l'espèce humaine s'arrête là, parce que plus aucune femme qui t'auras approché voudra procréer avec un vrai mâle ! »
C'était pathétique la façon dont il se comportait. Je ne voulais même pas savoir à quoi ressemblait une nuit avec lui. Tout à coup, il m'avait fixé comme l'aurait fait Sixtine à seb pour lui dire qu'il a de beaux yeux. Qu'est ce qu'il allait encore inventer ?
« Oh mais oui... je ne voulais pas te le dire, mais oui, on t’appellera Maître Frost. Et on créera même des céréales à ton nom. Et là tu obtiendras enfin un pouvoir unique qui sera une force surhumaine, comparable à la force d'un tigre. »
Les Frosties m'inspiraient. Mais j'espérais vraiment pour lui qu'il ne goberait pas une connerie pareil.
« Tu veux vraiment savoir à quoi ressemblera ton futur ? » demandais-je en ayant une idée derrière la tête. « Je peux te le dire. Pas parce que je suis une Prophétesse, mais parce que je l'ai vécu. Et aussi parce que je t'ai peut-être déjà croisé dans ce fameux futur. Par contre, ça ne sera pas gratuit. »
Je lui avais fait un grand sourire, fière de moi. Car oui, il allait devoir y mettre le prix. Et le prix ne serait pas de tout repos. J'avais regardé au loin un immense enclos à singes. Il y en avait pas mal au zoo et de toutes les espèces. Je m'étais tourné vers l'enclos en pointant du doigt une banane.
« Amène moi cette banane et je te dirai tout ce que tu veux savoir. »
Ca allait être amusant. Surtout de la façon dont je voyais ça.
« Y'a de l'eau, tu risques de te mouiller. Donc fait le en slip. Ca sera parfait. Comme ça tu te donneras en spectacle. Et attention, le chrono tourne. Tu n'as que 3 minutes. Ca devrait te suffire. »
Et il allait forcément perdre, car la cage était fermée... et il n'avait pas les clefs. Amusant...
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