Sherlock Holmes « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
| Cadavres : 2965
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________________________________________ 2017-11-07, 22:27 |
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Le soleil illumina le visage de Sherlock Holmes. Cela n’eut pas l’effet escompté. Il aurait du être heureux, de le revoir, depuis le temps qu’il ne l’avait pas vu. Pourtant, ce dernier baissa la tête et sortit de l’hopital de Storybrooke la mine morose. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il était libre. Les médecins le disaient soignés. Mais c’était des conneries. Des balivernes, si on veut utiliser un langage plus soutenu. Il n’avait fait que donner les réponses qu’ils attendaient. C’était presque facile. Vêtu de son long manteau, il marcha dans les ruelles de Storybrooke, sans réellement savoir où il allait. Ce monde était nouveau, pour lui qui était resté enfermé si longtemps. Pourquoi était-il sorti ? Car la question « Es-tu réel ? » l’avait tellement obstinée qu’il voulait connaître la réponse. Par où commencer ? Où aller ? Il savait que son appartement du 221B Baker Street s’était lui aussi téléporté par enchantement dans la ville. Pourquoi ne pas aller là bas, pour fumer un peu de tabac, et pourquoi pas un peu d’héroïne ? Tatant un petit flacon dans le fond de sa poche, il prit à gauche, puis à droite. C’était facile, il avait le plan dans la tête. L’avantage de la ville, c’est qu’elle était à taille humaine, contrairement à Londres, et il n’avait absolument pas besoin de prendre un taxi. D’ailleurs, il semblerait qu’il n’y ait pas de taxi. Sherlock Holmes croisa alors plusieurs personnes. Et il fit ce qu’il faisait de mieux : Analyser. La première personne qu’il croisa, fut une jeune femme élancée, très bien vêtu, prête à aller au travail. Les tâches de lait sur son costume tout neuf, presque imperceptible, montrait clairement que sous ses apparences sûres et sereines, elle était débordée par un nouveau né. Pas très intéressante. Son regard changea, un homme, mal habillé, mangeant un hot dog de manière agressive. Clairement un schizophrène. On les reconnaît facilement à leur regard. Il change en permanence. Croisant ainsi plusieurs personnes, il continua à les analyser à s’en faire mal à la tête. Les médicaments faisaient encore effet, mais il était clairement en manque d’opiacés. Pourquoi prendre ce genre de chose ? Pour éviter de penser. Il sortit le flacon qui était au fond de sa poche, et observa la Vicodine un long moment. Les mains tremblantes, il hésita un moment. Tournant la tête sur sa gauche, Sherlock Holmes observa son reflet dans la vitrine d’une boutique. Il avait très mauvaise mine. Maigre, le visage fragile, sa barbe était largement supérieure à ce qu’il espérait avoir en sortant de l’hopital. Mycroft serait certainement ravi de le voir ainsi. Souriant à l’idée de son frère, il sortit de sa rêverie et observa l’intérieur de la boutique. Un barbier-coiffeur ? Parfait c’est ce qu’il lui fallait. Il ouvrit le flacon de Vicodine, mais au moment où il voulut sortir une pilule, quelque chose le frappa alors en plein visage. Tournant à nouveau la tête dans la boutique, il essaya d’analyser son continu. Rien. Tout était propre, savamment placé. Aucun objet ne pouvait permettre de tirer la moindre conclusion. L’ordre était de mise, mais même le peu de désordre qu’il y avait était parfaitement organisé pour qu’on ne sache rien de son propriétaire. Un picotement se fit sentir au sein de son estomac. Ca y est. C’était revenu. Il devait savoir ! Qu’est ce que le propriétaire avait-il à cacher ? Sherlock observa ensuite la boîte de vicodine avec un sourire. Il n’en avait plus besoin. Il l’a jeta dans le caniveau, et poussa la porte du salon. Jouer la comédie, tenir un rôle ! C’était parti ! Souriant très aimablement, comme un client normal, il fut accueilli par le propriétaire. C’était forcément lui. A l’image de sa boutique, il était impénétrable. Son don était totalement inefficace contre lui. C’était plus qu’intrigant. Propre, bien habillé, aucune tâche, aucune trace, rien. Le profil parfait de quelqu’un d’extrêmement intelligent, préparé et qui a quelque chose à cacher. Un sociopathe de haut niveau ! Peut être un ami ? Qui sait, si il jouait bien aux échecs ! Toujours souriant de manière élégante, il déclara d’un ton jovial :
« Bonjour ! Excellente journée, un soleil radieux ! Est-il possible de sa faire raser disons… Maintenant ? »
Du calme. L’excitation était très légèrement palpable. Il devait se calmer. C’était merveilleux. Un barbier aussi doué que lui ! Mais qui es-tu donc ?…
Je suis un sociopathe de haut-niveau, renseignez vous.. |
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