« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Sherlock s’était arrêté quand il avait annoncé que Watson était mort. Restant ainsi pendant quelques instant à contempler le vide, il sursauta légèrement quand Apollon se téléporta devant lui. Fronçant les sourcils d’un air suspicieux, il commença à le tâtonner, pour vérifier qu’il n’était équipé d’aucuns équipements modernes. « Ca alors. Vous êtes un véritable Dieu finalement. Au début je ne vous croyais pas. Je ne crois que ce que je vois en fait. Mais bon, visiblement, vous êtes bien réel. Et surpoids, c’est étrange j’aurai plutôt misé sur des abdos bien solides. »
Fronçant à nouveau les sourcils, il lui lâcha le petit « dad bud » qui était apparu. Ca ne lui poserait certainement pas trop de problème de le faire disparaître. Il ne devait simplement pas s’en être rendu compte. Reprenant son calme, malgré le sujet de conversation qu’ils avaient abordés, il déclara d’un ton neutre, rapide et direct. Celui de l’analyste parfait… « Et bien, je suppose qu’il est mort. Si je suis ici, lui aussi. Et il ne répond à aucun de mes messages. Même ceux de détresses réels. On a un code pour ça, et je l’ai utilisé par trois fois. Et par trois fois, pas de réponses. Et pas de John Watson. Vous expliquez cela comment vous ? John Watson qui ne vient pas en aide à Sherlock Holmes ? Entendez moi ça comme ça sonne faux… Non, je crois qu’il est mort, ou disparu. Mais je suis en train de remonter une piste. Je crois savoir qui a fait ça. J’ai plusieurs éléments qui tendent vers un même suspect… Ou plutôt vers une même organisation… »
Devant le regard interrogateur d’Apollon il leva les yeux au ciel. Quoi sérieusement ? Il voulait être embarqué dans une de ces aventures ? Lui, un Dieu vivant ? Ca ne devait pas plus l’intéresser que cela… Soupirant, il remit ses mains dans les poches et déclara aussi rapidement qu’il le put, afin de bien vérifier si il s’agissait encore d’un Dieu. Un être humain normal n’aurait jamais pu suivre ce niveau de conversation. Hormis lui, Mycroft, Irène Adler et Jim Moriarty.
« Je suis en train de comprendre qu’une organisation criminelle s’est montée, non loin de Storybrooke. Elle est organisée, et… Oh ne faites pas ce sourire parce que vous participez à cette affaire, vous allez beaucoup moins rire quand je vais vous dire que ça concerne la ville. Je reprends donc. Et arrêtez de me regarder comme un benêt, les gens pensent que je suis en train de promener mon demi-frère beau et handicapé. »
Il avait montré les gens qui étaient autour d’eux et qui leur jetés des regards étrangement curieux. Des badauds, voilà de quoi il s’agissait…
« Plusieurs délits, et pas forcément des crimes ont été commis à l’intérieure même de Storybrooke. Du genre discret. Ces délits ont chassé les habitants de la ville, et leurs emplacements ont tous été rachetés progressivement par une société de promotion immobilière. Oh, pour le moment on est sur du périphérique en terme de géographie de quartier. Mais les crimes et délits coïncident toujours avec un achat. Je pense que c’est une organisation, car c’est beaucoup trop bien ficelé pour que je n’arrive pas à trouver le coupable immédiatement. Mais l’affaire est suspendu pour le moment. A moins qu’un Dieu ne puisse me venir en aide. Si vous n’en êtes pas capable, c’est qu’on nous a toujours menti, et que les dieux sont en réalité plus incapable que les sorciers et magiciens… Ah, pourquoi elle est suspendue ? Ben oui, c’est ce genre de question qu’il faut se poser mon garçon… »
Sortant une enveloppe, il l’ouvrit et en sortit une lettre manuscrite. L’écriture était parfaite. En guise de signature, un Hibou Grand-Duc était griffonné. On pouvait y lire. Nous avons le Boiteux. Ignore nous, et il te sera rendu. Continue et il te sera pris. Soit en sûr, il est libre, autant que toi. Mais si tu le cherches, il mourra.
« Charmant n’est-ce pas ? Je reprends donc. Je suppose qu’ils l’ont tué. Car même sous la menace de mort, il m’aurait envoyé des indices… Ce qui n’est pas du tout le cas. Bien maintenant à vous. Vous en pensez quoi ? Qu’est ce que le papier nous donne comme informations ? Et l’encre ? Allez, dépêchez vous, je suis mortel moi. Le temps m’est compté. »
Et il lui avait tendu la lettre dans un rictus aimable.
Je suis un sociopathe de haut-niveau, renseignez vous..
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Non, il n'allait pas se montrer fier de son petit effet d'apparition dans de telles conditions. Quoi que. Il restait Apollon. Même quand il ne le voulait pas, il donnait cette impression de s'aimer de manière excessive. Ce fut certainement cette remarque sur son poids qui le laissa sans voix, alors qu'il ouvrait grand la bouche de façon exagérée. Il venait de lui briser son petit cœur. Il était la perfection incarnée. Peut-être qu'il avait diminué les entraînements et rajouter des repas à ses habitudes mais... Ses yeux se baissèrent vers sa musculature sans le moindre défaut à ses yeux. Sa vision était-elle déformée ? C'était la première fois qu'on lui disait un truc pareil. Est-ce que les autres ne lui faisaient aucunes critiques par gentillesse ou est-ce que Sherlock avait tord ? La deuxième option lui conviendrait davantage. Monsieur Holmes pouvait se tromper... Ok. C'était noté. Plus d'exercices. Pas de problème. En moins d'une heure intensive, tout serait arrangé. Il secoua la tête, oubliant cette remarque bien trop facile à son goût.
Heureusement que le sujet de conversation abordé lui faisait oublier qu'il était vexé. Non, en réalité, il n'oubliait pas. Il repoussait juste l'instant où il le montrerait vraiment. Tout ne tournait pas autour de sa petite personne, il en était conscient. Et le récit du détective le captivait bien trop pour qu'il ose le couper sur le simple prétexte que son apparence passait en premier plan.
« Nop. » finit-il par dire après quelques secondes de battement, une fois l'explication de Sherlock terminée. « Je veux dire, pas de corps, pas de mort. C'est comme ça je fonctionne quand je regarde Game of Thrones. »
Il ne put s'empêcher de ricaner, se stoppant bien vite, secouant la tête en s'emparer de la lettre tendue par l'anglais. Ce n'était peut-être pas le moment de faire ce type de réflexion à haute voix. Ce n'était pas non plus de sa faute si il en venait à comparer leurs vies à tous à une série télévisée. Il ne s'imaginait pas le nombre d'épisodes qui auraient pu sortir si on regroupait tout ce qu'ils avaient tous vécus.
Maintenant que Monsieur Holmes lui avait donné certains détails de toute cette histoire, Apollon ne pouvait décemment par reculer. C'était contre ses principes que de laisser qui que e soit dans une situation délicate sans tenter de l'aider. Il était foncièrement serviable. Peu importe si l'excitation de cette nouvelle aventure le faisait paraître idiot. Il avait l'habitude d'être traité d'imbécile par Artémis, de temps en temps. Handicapé par contre, on ne la lui avait jamais faite avant, il devait bien l'admettre.
« Je vous ai dis que j'étais pas douée en résolution de mystères, non ? »
Il examinait le papier, l'écriture, la signature.
« C'est pas que je suis incapable, c'est qu'on a tous nos spécialités. » poursuivait Apollon avec un sourire amusé, avant de tendre sa main pour venir la poser sur l'épaule de Sherlock.
En un clin d'oeil, ils avaient disparu de Londres, trop rapidement pour que quiconque s'en soit aperçut. Il avait replié la lettre, la remettant dans la main de l'homme face à lui, s'étirant brièvement avant de commencer à marcher.
« Je ne voyais pas d'utilité à rester là-bas, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de ce départ précipité. C'est moins cher que l'avion. Mais je peux vous ramener, si vous le voulez. »
Une table et deux fauteuils étaient apparus dans la salle du trône d'Olympe. Il y avait du thé et des petits gâteaux. C'était typiquement anglais et exactement ce dont il avait besoin. Il s'était installé, invitant Sherlock à faire de même. Il aimait avoir des invités aussi particuliers, de temps à autre. Ce n'était pas quelque chose qui se produisait souvent. Rares étaient les humains qui mettaient les pieds ici sans avoir comme raison un problème divin sur le dos.
« Il se peut que votre tête se mette à tourner un peu. C'est rien, c'est juste le temps que votre corps assimile ce qui vient de se passer. »
Il avait commencé à manger, les sourcils froncés, ne cessant de réfléchir à ce qu'il lui avait demandé.
« Ce que je peux vous dire, c'est que c'est pas un as du dessin, celui qui vous a écrit ça. »
Le Hibou était affreusement grossier. En moins de deux minutes, il aurait fait mieux que ça. Etre le dieu des Arts l'aidait peut-être, c'est vrai.
« Le hibou était considéré comme un oiseau des ténèbres, à la grande époque de la Grèce Antique. On disait qu'il était le messager de la mort, aussi. N'importe quoi, si vous voulez mon avis. »
Il portait la tasse à ses lèvres, buvant une simple gorgée avant de la reposer, les lèvres plissées.
« Vous m'avez demandé ce que j'en pensais, mais vous avez déjà fait vos déductions. Ce que je veux savoir, c'est pourquoi ils cherchent à racheter tous les emplacements de la ville. Je me demandais pourquoi John les intéressait aussi, mais c'est évident : c'est parce qu'ils ne veulent pas vous avoir dans les pattes, donc ça leur semble être le meilleur moyen de pression possible. Ils ont raison, je suppose. »
Il s'était relevé, passant une main dans ses cheveux.
« Il n'est peut-être ni mort, ni disparu. Il est peut-être amnésique. Pourquoi est-ce qu'ils mentiraient en prétendant qu'il est libre ? Et vous n'auriez pas suspendu l'enquête si vous étiez persuadé de son sort. J'en conclus... »
Il avait posé son index sur son menton, l'air trop pensif par rapport à ses habitudes.
« … que je n'aime pas ces gens. »
Il afficha une moue ennuyée, penchant sa tête sur le côté.
« Je n'ai pas de sort de localisation ou quoi que ce soit de ce genre, pour retrouver votre ami. Ce serait génial si c'était aussi simple, mais ce n'est pas le cas. J'ai des visions, des fois, mais je peux pas les commander. Par contre, je peux aller où je veux et accéder à peu près à toutes les informations que je souhaite. C'est quoi, le nom de cette société ? »
Il s'était de nouveau assis face à Sherlock. Il n'aimait pas cette histoire, dans son ensemble.
« Storybrooke n'a pas besoin de plus de problèmes qu'elle n'en a déjà. »
Il était complètement inutile. Il en avait conscience. Son truc à lui dans des situations comme celle-là, c'était de foncer dans le tas, pas de réfléchir. Ce qui lui portait parfois préjudice, d'ailleurs.
black pumpkin
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Sherlock disparut de Londres en un instant. Le suivant, il était arrivé à l’Olympe. Se retenant à Apollon il tituba, et sentit que son corps allait lâcher prise. Se redressant avec dignité, il hocha la tête, mais dans son regard brûlait un léger reproche. Il n’aimait pas trop lorsqu’il ne maîtrisait pas totalement la situation. Et là, on avait franchi un cap. Les mains dans les poches de son long manteau, il embrasa la salle d’un regard. D’abord subjugué par le lieu, il analysa rapidement chaque recoin de ce nouveau monde qui s’offrait à lui. Du trône beaucoup trop gros, en passant par les deux fauteuils et le thé qui était installé sur la table. « C’est beaucoup trop grand. Et c’est trop propre. Vous devez laver au White Spirit, je ne vois pas d’autres explications. »
S’installant dans le fauteuil, il se mit à bouger avec frénésie. Ils étaient beaucoup moins confortable qu’à Baker Street, et y faire son trou pour bien réfléchir s’avérait complexe. Quand il eut trouver la bonne position, il se tourna vers Apollon, posa la lettre sur la table et joignit ses mains devant lui, étendant ses jambes et observant toujours autour de lui. Même si il était impressionné qu’un tel lieu existe réellement, il ne le montra pas. Il préférait mettre cela de côté pour le moment pour bien réfléchir. « La chouette de Minerve prend son envol au crépuscule. C’est ce qu’en pense un philosophe allemand. C’est aussi un symbole de sagesse et de clairvoyance... Je n’ai pas encore réfléchis à sa signification effective dans ce cadre précis. Mais de toute manière, ça n’a pas d’importance. L’encre et le papier sont deux matières précieuses en la matière, qui ne se font que pour une élite de la société. C’est surtout ça qui m’a mis sur la piste des investissements à Storybrooke. »
Puis il tiqua sur un élément qu’il n’avait pas repéré, un détail sur lequel Apollon appuya. Fronçant les sourcils, il se pencha vers le Hibou, et remarqua qu’effectivement, il était très mal dessiné. Prenant la lettre entre ses doigts d’une manière étrange, il l’amena à la lumière, bien qu’omniprésente dans ce lieu. Fronçant les sourcils, il parla plus pour lui même que pour Apollon. « Ce n’est pas qu’il est mal dessiné. Le trait de celui qui la griffonné est droit et sans bavure. Non, le non respect des proportions est un acte volontaire… Cela cache certainement un message, mais lequel ? »
Remarquant la question d’Apollon, il cessa d’observer la lettre à son grand regret, et réfléchit quelques instants pour essayer de répondre le plus synthétiquement possible.
« Il n’y a pas que l’or et l’argent qui attirent la convoitise. Le pouvoir également. Et je pense que certaines personnes de l’élite du monde réel, commence progressivement à mieux cerner votre existence. L’objectif est d’arriver à infiltrer la ville. Puis ensuite, comprendre. Et une fois qu’ils auront compris, ils essaieront de s’accaparer certainement certains pouvoirs. Pour repartir à la conquête du monde réel. Je ne m’y connais très peu en magie, mais je commence à connaître assez la ville pour comprendre que les pouvoirs, doivent resté ici. »
Haussant les sourcils, il se contenta de répondre simplement. « Il n’y en a pas. C’est juste un Hibou. »
Puis il fronça les sourcils aussi rapidement qu’il les avait hausser. Se levant, il commença à faire les cents pas devant Apollon, pendant plusieurs minutes, sans rien dire. Sortant une cigarette de l’intérieur de son manteau, il l’alluma. Après tout, personne n’allait mourir ici si il fumait mis à part lui. C’était le seul mortel. Donc ça ne dérangerait personne. Tirant une bouffée de nicotine, il sentit sa gorge se contracter. Expirant, il reporta son attention vers Apollon. « Je n’ai que plusieurs pistes, et elles sont aussi minces que des lames de rasoirs. C’est le problème avec les sociétés criminelles organisés. C’est une couche successive de voile. Quand on en tire un, un autre plus épais apparaît... »
Soudain, se rappelant qu’il était en plein milieu de l’Olympe et que le Thé lui était servi, il se rassit et déclara d’un ton calme.
« Ne vous inquiétez pas, tôt ou tard, je percerai ce mystère. Au fait,en parlant de mystère, où est votre Roi-Chef-Empereur ? Vu la taille du trône, il doit avoir un sacré postérieur. Ou un égo aussi grand que le miens… Hm... » termina-t-il, pensif.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
« Pour être honnête, ça fait un moment que je ne me suis pas mêlé à une affaire.... humaine. » lâcha le dieu après un intense instant de réflexion. « J'y connais pas grand chose en organisation criminelle. J'ai un frère qui aurait pu se montrer utile. »
Un léger rire lui échappa. Il pensait évidemment à Hadès. Celui-là, il devait avoir traîner dans tellement de coin et avec tellement de gens étranges que c'était possible qu'il y soit lié sans le savoir, tiens. Il y avait bien Zeus, aussi, mais c'était un niveau de psychopathe très au-dessus et davantage solo. Rien à voir là-dedans. Mais même si il était paumé, Apollon appréciait cette conversation qui partait parfois dans tous les sens. C'était tellement plus... léger que d'habitude.
« On utilise pas de White Spirit, on claque des doigts et ça brille. »
En tout cas, c'est ainsi que lui se débrouillait si jamais il trouvait que ça manquait de clarté dans la salle du Trône. Ou dans les autres. Il ne savait pas pourquoi il supposait nécessaire cette précision après tout ce que venait de dire Sherlock, parfois il lui arrivait de sortir des mots qui lui passaient par la tête jusqu'à former des phrases.
Il s'était relevé, mangeant un macaron et tournant le dos au détective pour faire face au grand trône.
« On est déjà connus du gouvernement. Enfin, franchement, je m'y intéresse pas vraiment, j'ai demandé à un des gars qui travaillait à la mairie de s'en charger. Pour que la magie ne se répande pas dans le monde, pour que ça reste un minimum secret. On avait pas ce soucis avant Storybrooke, on savait se montrer discrets... Il y a évidemment eu des dérapages, mais on est pas vraiment atteignables, ça ne nous a jamais inquiété. »
Il parlait plus pour lui que pour le reste de la fratrie, c'est vrai. Ils ne pouvaient cependant pas nier que c'était depuis quelques années que les soucis ne cessaient de s'enchaîner.
« Tout ça pour dire que... »
Il venait de terminer le macaron à la framboise. Il aurait préféré vanille, mais il avait quand même prit framboise. Il était bête, des fois.
« Vous pensez qu'il ressemble à quoi le Roi-Chef-Empereur ? On en a pas eu beaucoup en plusieurs millions d'années. Le siècle dernier c'était encore un taré que je qualifierai de schizophrène et tyrannique. »
Le dieu s'était retournée de moitié, jetant un coup d'oeil intrigué en direction de l'homme qu'il avait soudainement invité sur Olympe. C'était intéressant d'avoir un point de vue extérieur sur leur sorte de hiérarchie qui n'en était pas une, pour une fois.
« Mais maintenant c'est un beau gosse. Il a pas un énorme postérieur. Il a juste un peu de gras, à ce qui paraît. Niveau ego par contre, je saurai pas dire... »
Son sourire s'était élargi et lentement, avec une certaine fierté non dissimulée – puisqu'il était des plus égocentriques, ne l'oublions pas – il s'était dirigé vers le trône. Il n'avait pas fait durer le suspens plus longtemps, y prenant place en croisant ses jambes, étalant ses bras sur ce qui servait d'accoudoirs.
« Les premières fois je me la jouais grave. Toujours, d'ailleurs. »
Ca avait quelque chose de plaisant d'être là-dessus même si, en réalité, c'était pas des plus confortables.
« Je suis le Gardien de la cité. Je sais pas encore vraiment ce que ça veut dire, mais c'est le titre qu'on m'a donné. Je me suis pas auto-proclamé comme ça du jour au lendemain ! »
Si comme ça, en le regardant, on pouvait l'en croire capable, il n'en était rien. Déjà, avant d'avoir été nommé de la sorte par Hypérion, c'était une sorte d'accord entre tous qui lui avait permit de prendre cette place. Il n'arrivait toujours pas à comprendre comment, cela dit.
« Je connais pas mal de gens qui pourraient vous venir en aide, dans votre petit histoire. »
Il avait fait apparaître un nouveau macaron dans sa main. Chocolat. Pas vanille. Allez savoir pourquoi.
« Faut dire qu'en ville, y'a de quoi faire niveaux sorciers en tout genre, mais je vous apprends rien. On a aussi des gardes super pratiques qui servent de taxis. Sinon, on a une amazone et un Cookie, il est hyper baraqué, mais ils sont surtout utiles en cas de combat ces deux-là. Y'a bien le bibliothécaire mais je vous le conseille pas, il sert pas à grand chose. »
black pumpkin
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Réfléchissant aux paroles d’Apollon, il le regarda partir vers le trône sans rien dire. Bien évidemment, qu’il savait que s’était le siens. C’était de l’humour, du cynisme. Et visiblement il ne l’avait pas compris. Réfléchissant, toujours assis dans le fauteuil, il remarqua qu’il n’était rien face à la personne devant lui. Posant sa main sur sa tempe d’un air las, il continua de réfléchir à ses propos un long moment… Ce gars était un Dieu. Le roi des dieux même ! Et il semblait aussi bête de Watson. Passant sa main devant son visage, il ne lui fit pas part de ses remarques internes. Il se contenta d’observer les macarons. En prenant un directement à la vanille, il le fit tournoyer dans ses doigts en forme de patte d’araignée avant de le porter à sa bouche. Hm. Pas mal. « Cela doit surtout être plein de responsabilité. Un grand pouvoir, implique de grandes responsabilités. J’ai vu ça avec John, une fois, dans un film qui s’appelait Spiderman. C’était peut être la phrase la moins stupide de la trilogie. »
Réfléchissant à tous ce qu’il venait de lui dire, il resta encore dans son fauteuil, les jambes croisés. S’en moquant d’être en position clairement inférieure. Mycroft avait déjà l’habitude d’agir ainsi, ca ne le changeait pas beaucoup.
« C’est très gentil de votre part de m’aider. Je prends note de tous ce que vous m’avez dit. Y compris pour le responsable de la Bibliothèque. Je comprends votre point de vu. Ce sont des gens à part, qui parfois ont l’âme aussi terne que les livres dans lesquels ils se plongent... »
Prenant un autre macaron, il tomba encore sur un à la vanille. Hm, jour de chance dirons nous ! « Cela nous vous a jamais inquiété, car vous n’avez jamais été véritablement menacé. Des personnes semblent parfois d’aspect insignifiante, mais ils peuvent avoir un don aiguisé pour malmener les plus grands et les monter les uns contre les autres. Mais vous avez bien fait de me parler de toute cette troupe. Je saurai piocher là où j’ai besoin pour poursuivre mon enquête… Je crois que je ne vais pas abuser plus longtemps de votre hospitalité ! »
Se levant, il épousseta son manteau des miettes de macarons jaunes. Ne comprenant pas pourquoi le dieu l’observait avec un regard plein de convoitise, il tourna plusieurs fois sur lui même, en cherchant la sortie. Ah c’est vrai ils avaient été téléportés ici. Seul le dieu pouvait le sortir de là. « J’aimerai bien rentrer à Baker Street ! Madame Hudson m’attend pour le dîner. Bien qu’elle est de forte désagréable compagnie, c’est une logeuse hors pair ! »
Faisant un peu le tour de la salle du trône, son regard se porta sur une fresque en particulier. Elle semblait représenter un monde perdu qui ressemblait étrangement à ce que l’on lui avait décrit de l’Atlantide. « Ah ! Tiens ! »
Finalement, il n’allait pas partir de sitôt. Avant, il devait résoudre un autre problème. Un problème… D’homme. Peut être que le dieu pourrait éclairer sa lanterne. « Ce tableau me fait penser à quelque chose… J’ai une question. Euh... »
Se grattant l’arrière de son crâne de manière très maladroite, ce qui ne lui ressemblait pas, son teint devint un peu plus rouge que d’ordinaire. Fixant toujours la fresque d’un air un peu mal à l’aise, il se risque tout de même : « Je connais une Atlante. Plutôt fort sympathique et euh… Disons qu’on est plutôt parti du mauvais pied, et euh… »
C’était rare, très particulier, presque absurde et surtout irréaliste de voir Sherlock Holmes agir de la sorte. Jamais il ne rougissait. Jamais il ne parlait avec aussi peu de facilité… Inspirant à pleins poumons, il déclara d’une traite. « Voilà, j’aimerai l’invité à dîner. Vous semblez mieux au courant que moi sur son histoire… Vous avez des conseils ? Elle a refusé la première invitation, prétextant qu’elle ne voulait pas encore souffrir d’avantage. Bon bien évidemment, j’ai mis quelqu’un pour l’observer discrètement. C’est pas très cool, mais c’est un garçon vraiment soigneux. Un jeune homme livreur de pizza, vraiment discret pour observer, mais très indiscret pour se mêler des affaires des autres… Mais je n’arrive pas à avoir de bonnes informations. Vous vous y prendriez comment vous ? »
Voilà. C’était dit. C’était très stupide, mais c’était dit !
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Apollon ne put s'empêcher de penser à Elliot à la citation de Spiderman. C'était son truc à lui ça. D'ailleurs, il devait sans doute bien aimer Sherlock aussi. Quoi que le dieu ne connaissait pas vraiment ses goûts en dehors des jeux vidéos et que c'était pas le genre de sujets de discussions qu'ils pouvaient avoir... En réalité, ils ne discutaient jamais vraiment. Ce que retenu le grand blond, aussi, ce fut cet accord parfait entre lui et le détective sur le rôle de Jules. Même si il n'avait pas jugé utile de préciser qu'il ne s'agissait pas d'un bibliothécaire comme les autres, puisqu'il était Gardien comme lui... c'était le genre de détails qui n'avaient pas à être inclus dans la conversation voyons.
Sa tête s'était penchée sur le côté, écoutant avec attention les mots de Monsieur Holmes. Oh, il ne doutait pas du danger représenté par certains humains, bien que pendant de nombreux siècles il n'ait pas porté d'intérêt à ce qu'ils faisaient. Leurs histoires ne les regardait pas. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était ce que l'impact divin pouvait avoir sur ceux sur Terre qui n'avait rien demandé... Il secoua la tête, ne souhaitant en aucun cas polluer ses pensées de telles idées, avant qu'un sourire amusé ne se fige sur ses lèvres. Voir aussi l'homme désireux de partir se lever et chercher à s'en aller était divertissant. Il était rare que des personnes peu habituées à Olympe mette les pieds à la cité, tous savait qu'un garde était requis pour le trajet retour. Ils auraient pu mettre en place un escalier mais personne n'aurait jamais la motivation nécessaire pour en monter ou en descendre les interminables marches qui le formerait.
« Vous avez retrouvé Madame Hudson alors ? »
Apollon s'était relevé, revenant près de Sherlock d'un ton trop enjoué. Il était celui qui l'avait amené ici, il pouvait bien le ramener chez lui. Et boire un thé au passage, pourquoi pas.
Mais le prolongement du goûter serait certainement retardé... Le dieu dû s'appuyer sur l'un des fauteuils en attendant la suite. Déjà, on lui posait rarement des questions de façon aussi gênée. Parce que d'habitude, en dehors des interrogations relatives à sa nature, c'était plus du « Comment t'as encore fait pour casser le frigo, Apo ? » / « Comment vous faites pour être aussi grand ? » / « On vous a déjà dit que vous étiez magnifique ? » … Là, on changeait de domaine.
« Kida. »
Il avait hoché la tête d'un air entendu, se pinçant les lèvres à plusieurs reprises dans une moue étrange de réflexion interne. Si il comprenait bien – et Apo comprenait toujours bien, à sa manière – le monsieur en face de lui était en train de lui demander... des conseils. Ce n'était pas son domaine de prédilection, à son plus grand désespoir, Aphrodite étant sans le moindre doute la plus expérimentée concernant les relations de tous genre. Oui, expérimentée, c'était le mot.
« Ce n'est pas une Atlante dont vous me parlez, mon cher. C'est la seule. »
Un sourire bref illumina son visage et il s'était rapproché de Sherlock.
« Si on doit parler de ça, autant se tutoyer, ça nous mettra tout de suite plus à l'aise. »
Il était fébrile. Pas par crainte, par doute ou parce qu'il était incapable de répondre à ses questions. Mais parce qu'il était dans un état d'excitation assez improbable : pour la première fois en des millions et des millions d'années, on venait lui demander de l'aide à lui. Pour CE sujet. Il devait être en train de rêver. Il se pinça discrètement les côtes pour en être certain, mais non, il était éveillé. Didi fera un malaise quand il lui racontera cette anecdote.
« Je ne voudrai pas trop en dire sur elle, elle a le droit de ne pas tout te raconter. La faire surveiller est une manière comme un autre de t'informer mais... Fais en sorte qu'elle ne l'apprenne jamais. Elle en sera très vexée. Comme toute personne à sa place, sauf qu'elle est... spéciale. Elle est unique. Je dis pas ça péjorativement. Elle est adorable ! Mais si elle tape, ça fait très mal. Je suppose, elle m'a jamais agressé, on s'entend bien tous les deux. »
Il alla passer un bras autour des épaules de Sherlock d'une manière beaucoup trop amicale, l'entraînant pour retourner près des macarons et des fauteuils.
« Son histoire familiale est compliquée. Faut pas la brusquer. Elle a beaucoup perdu, c'est normal qu'elle soit prudente. Et un de mes frères a pas été très cool avec elle. Il a jamais été cool avec personne quand on y pense, Poséidon. »
Ils étaient partis d'Olympe aussi vite qu'ils y étaient arrivés. Le dieu avait tenté de se concentrer tout en parlant, se disant que le fait d'être avec le propriétaire des lieux les aiderait à atteindre la bonne destination.
« Je crois que je me suis planté. » prononça-t-il le plus calmement du monde en regardant tout autour de lui. « Quand je pense à Popo, je pense à poisson, désolé. »
Ils avaient atterri à l'aquarium, qui disparut tout aussi subitement, avant que l'appartement du 221B n'apparaisse devant leurs yeux.
« C'est mieux comme ça ! Pardon, ça a pas été trop brusque ? Tu finira par t'y habituer ! »
Son engouement était toujours aussi palpable, d'une façon presque inquiétante.
« Sympa ta déco, j'aime le style, c'est un peu petit mais je suppose qu'on s'y fait. »
Déjà, le dieu prenait ses aises, tournant sur lui-même, ses yeux se posant partout en étudiant rapidement l'endroit. C'était ce qu'il avait imaginé.
« Hm. Kida, j'oublie pas. Elle est solitaire, mais je pense pas que ce soit par choix... Je pense qu'il faut y aller doucement. Pas d'invitations directes, le coup de la surveillance ça aide pour faire croire à des rencontres spontanées qui sont en réalité totalement planifiées. »
Il n'avait jamais utilisé cette technique, cela dit, il n'en avait pas besoin. Il était du genre... direct.
« Et j'opterai pour des attentions simples mais qui la marqueront. Tout en subtilité. Évites de lui offrir un bâton par contre, ça c'est plus pour Nora. »
Pourquoi il parlait de Nora ? Elle n'avait rien à voir là-dedans, la pauvre.
« Et elle aime découvrir de nouvelles choses de ce monde. Bon ça fait un moment qu'elle y vit maintenant, elle doit être au point sur pas mal de sujets mais je suis sûr qu'en tant que détective ultra classe, tu trouvera une affaire ou un sujet pour la brancher. Je sais pas si les scènes de crime morbides ça l'intéresse mais je peux lui poser la question la prochaine fois que je la croise, genre discrètement. »
Ce serait tellement naturel, comme sujet de conversation.
black pumpkin
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Restant debout, il observa Apollon et accusa le coup. Qu’il n’y ait plus qu’une seule Atlante lui avait paru invraisemblable. Mais maintenant qu’il le disait, Kida avait effectivement mentionné le fait qu’elle était la dernière de son peuple. Par peuple, il avait d’abord pensé à une tribu. Mais il n’avait alors pas imaginé un seule instant qu’elle était la dernière… De son espère. De profil, le détective fixa le dieu devant lui. Et après quoi ? Etait il prêt à s’engager dans une relation aussi complexe que décousu. Le complexe, ça le connaissait, car il n’estimait aucune situation réellement complexe. Mais là on touchait les émotions… L’affectif. Et ça, c’était un domaine dans lequel il était réellement incompétent. Et comble du comble, il avait demandé à un dieu de l’aider. Sur la nature humaine. Sherlock sentit le poids de sa stupidité posé sur ses épaules. Il proposa le tutoiement. Effectivement, c’était le meilleur moyen pour briser la glace. Toujours de profil, immobile dans ce décor surréaliste il observa son interlocuteur avancer avec prudence. « Spécial ? Que veux tu dire par là ? »
Tutoyer le Dieu des Arts avait quelque chose de particulier. Comme si il avait soudain eu de l’importance. Il n’avait jamais réfléchis à sa place dans le monde. Tout était alors allé très vite. Il avait quitter son monde pour arriver ici. Et il l’avait très mal vécu, l’irréel, la magie, le surnaturel. C’était quelqu’un de Cartésien. Et se retrouver ici l’avait dans un premier temps rendu mal à l’aise. Réfléchissant très vite comme à son habitude, il emboîta les briques que sa mémoire avaient laissé ça et là. L’avoir vu soulever un fauteuil sans encombre l’avait surpris. Mais après tout nous étions à Storybrooke non ? Ce genre de chose était… Naturel. « Il y a une limite entre la prudence et la fuite. Elle semble me fuir. C’est un fait avéré et je n’en suis que plus attristé de jour en jour. Je ne sais pas par où commencer. Poseïdon ? Vraiment... »
Tournant un peu son corps, il embrasa à nouveau la salle du Trône du regard. Quels éléments lui échappaient-ils encore ? Fronçant les sourcils, il porta soudainement sa main sur sa tempe. Ca lui faisait mal. Son coeur s’emballa également. L’angoisse de ne pas être réel, ne pas existait réellement l’avait à nouveau envahi. Comme au début de la conversation, son regard se fit un peu plus flou, perdues dans les méandres de ses pensées complexes. « ... »
Le bras d’Apollon l’enveloppa, et une immense chaleur l’envahit. Son angoisse le quitta instantanément. Mais son esprit bourdonnait encore d’activité. Est-ce qu’un Dieu pouvait sentir cela ? Est-ce qu’un Dieu pouvait comprendre, les mécanismes de son esprit ? Car, il ne devait pas être si particulier que cela, après tout. Les hommes ne le comprenaient pas. Même Watson. Même Angelika. Même Mycroft… Mais un Dieu ? Ils disparurent instantanément. Sherlock eut la vision de l’Aquarium, puis le décor changea à nouveau. Contrairement aux premiers sauts qu’il avait effectué, cette fois-ci, il garda contenance. Il commençait à s’habituer. Reconnaissance l’appartement où ils étaient entre mille, il observa Apollon d’un air interrogateur. Il venait donc de s’inviter chez lui. D’habitude c’était lui qui faisait ce genre chose, pas l’inverse. « Lui offrir un bâton ? Nora ? »
Fronçant les sourcils, il ne comprit pas immédiatement. S’affairant à faire un feu, il mit un peu de temps pour que les flammes envahissent la pièce et répandent leurs chaleurs, chassant le froid hivernal. « Je vois néanmoins ce que tu veux dire. Mais ce n’est pas chose aisée. A vrai dire, je n’ai jamais eu de relations longues. J’ai eu des aventures. Surtout sexuelles. Car le corps réfléchit mieux quand il est délesté de ses hormones. Lui proposer une affaire… »
Tout en réfléchissant à voix haute, cela semblait être la bonne solution. Poussant un vieux fauteuil rapidement, il invita Apollon à s’asseoir. « Merci de ces précieux conseils en tout cas. Je suis capable de décrypter un code en quelques secondes, résoudre une affaire en quelques minutes… Mais convaincre une femme a l’air tellement complexe. Surtout quant elle n’est pas humaine. »
S’asseyant dans son fauteuil, il étendit ses jambes devant lui avec une lassitude démesurée. Soudain, un éclair passa dans ses yeux ! L’Aquarium ! Oui il allait faire ça ! Les Atlantes devaient aimé les aquariums ! Se tournant vers Apollon, sur de lui malgré sa stupidité en matière de femme, il déclara d’un ton convaincant et triomphant : « Je sais ! Je vais l’amener à l’Aquarium ! C’est super pour une Atlante ! Puis je l’emmenerai au restaurant mangé des sushis ! Elle va adorer les sushis non ? »
Sûr de lui malgré la stupidité de ses propos, il attendit qu’Apollon confirme. Au même moment, Madame Hudson rentra, avec un plumeau et en tenue de ménagère. Sursautant, elle fixa Sherlock d’un regard surpris… Puis Apollon, qu’elle dévora des yeux en se mordant la lèvre. « Je ne vous ai pas entendu rentré Sherlock… Bonjour… Qui est ce bel éphèbe qui prend autant de votre temps ? » dit-elle avec une lueur coquine dans le regard.
Surpris, il resta de marbre devant Madame Hudson qui était en train de faire du gringue à Apollon. Autant mentir, sinon elle enlèverait certainement le bas pour le convaincre de rester ici pour toujours. « C’est… Phoebus Light. Un ami. Il m’aide pour… Une enquête ! »
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
La tête du dieu s'était tournée en direction de la nouvelle venue, qui l'observait comme le faisait souvent les femmes la première fois qu'elle le voyait. Il n'en était ni surpris ni gêné, juste flatté, comme à son habitude. Apollon s'était redressé, s'approchant de la logeuse de Monsieur Holmes avec un grand sourire. Il vint prendre sa main libre, celle qui ne tenait pas le plumeau, pour y déposer un baiser avec toute la galanterie dont il était capable.
« C'est un plaisir de faire votre connaissance. »
Oh il était évident qu'il faisait un certain effet, ça se voyait aux joues de la femme qui rougissaient à vue d'oeil.
« Je suis désolé de monopoliser Sherlock, le temps passe si vite en sa compagnie ! » ajouta-t-il en la relâchant finalement avec douceur. « Je vais rester encore un peu avec lui, j'espère que ma présence ici ne vous dérangera pas ? »
A priori, étant donné la manière dont elle le regardait... Non, ça n'avait pas l'air de poser problème.
« Alors, qu'est-ce qu'on disait, déjà ? »
Après un dernier regard en direction de Mrs Hudson et un léger clin d'oeil à son attention, il retourna s'asseoir sur le fauteuil rapproché par Sherlock pour lui. C'était trop d'honneur que de lui faire une place assise ! … Il était le Gardien d'Olympe, d'un côté, il le méritait.
« Oubliez Nora, je me suis égaré, ça m'arrive souvent. »
D'un geste de la main, il écarta ce sujet bien rapidement. Les dernières paroles de ce cher Holmes se répétèrent dans son esprit et il tenta d'y faire le tri, gardant les informations importantes et oubliant les autres.
« Les femmes sont toujours compliquées, à toutes les époques, dans tous les pays. C'est ce qui les rend si fascinantes, non ? »
Il crût entendre un léger toussotement à côté d'eux mais n'y prêta pas attention. Est-ce que la dame était toujours là à les écouter ? C'était une possibilité. Si elle pensait qu'il parlait d'eux... c'était aussi plausible. Ça pouvait porter à confusion, après tout.
« Un rencard à l'aquarium ne me paraît pas être idéal. »
… Oui, sans tous les détails, cette conversation était des plus étranges, en effet.
« Elle est la dernière représentante de la famille royale d'Atlantis. Si elle se montre fuyante, c'est pour se protéger. La dernière fois... je l'avais vu avec un gars... Oh non t'inquiètes, ça remonte, si ça se trouve c'est aussi pour ça qu'elle fuit. Je sais pas ce qu'elle a pu vivre, depuis qu'elle est à Storybrooke. »
C'est vrai ça. Il ne savait pas grand chose. Il ne savait que ce qu'elle était, finalement... Mentalement, il se fit promettre de retourner la voir bientôt. Lui demander si tout allait bien, si elle avait besoin de quoi que ce soit. C'était la moindre des choses.
« Pour en revenir à l'aquarium... Les Atlantes sont très liés à la Nature. C'est la première chose que tu dois enregistrer. Elle a... une connexion avec, quelque chose de très particulier. Elle peut la ressentir, tu vois ? Voir des animaux enfermés dans un bassin ne risque pas de lui plaire. Oh peut-être, mais dans le doute... Evite. Amènes là où ils sont en liberté, à la limite. »
Du moins, c'est ce que lui aurait fait, mais il avait la capacité de se téléporter où il le souhaitait quand il le voulait, ça facilitait certainement les choses.
« Pour le repas je serai du genre pizzas mais c'est un point de vue personnel. Je l'imagine végétarienne étrangement. Mais des fois, c'est mieux d'être honnête et de ne pas tenter de faire bonne figure : demande lui ce qu'elle aime, tu sera sûr de pas te rater. »
Ses longues jambes étirées devant lui, Apollon tournait toujours son regard partout. Il entendait des bruits de pas au-dessus. Ce n'était pas le seul à habiter cet immeuble, évidemment.
« C'est une personne sincère. Tu peux l'être avec elle aussi, elle ne te mangera pas, son peuple n'était pas cannibale à ma connaissance. »
Il n'en avait pas le souvenir en tout cas.
black pumpkin
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Madame Hudson toisa le bel homme qui arriva vers lui. Anticipant chaque mouvement de ce dernier, cette coquine utilisa les clefs et les codes de la Salsa. L’attendant de pied ferme, elle rosit légèrement lorsque le doux baiser du jeune homme se déposa sur sa main. Ricanant quelques peu, elle finit par déclarer. « Enchaîné, Martha Hudson… Vous pouvez rester ici pour toujours vous savez… »
Puis, retirant doucement sa main, elle fit un petit clin d’oeil à Apollon avant de déclarer d’un ton lointain.
« Quel gâchis… C’est donné du lard au cochon… Sherlock, vous êtes vraiment un chanceux… Bien, si vous me cherchez, je suis dans mon appartement… Et pas de bêtises, les murs ne sont pas très… Epais ! »
Disparaissant en quelques tours de main, et laissant un silence pesant derrière elle, le détective resta debout, au milieu de son appartement complètement interloqué. « C’est la première fois que je la vois prendre une posture de salsa… C’était sensé être une légende urbaine, mais ca confirme l’hypothèse de John qui affirmait qu’elle prenait des cours en cachette… Et qu’est ce qu’elle a bon sang de bon soir, à vouloir toujours me mettre avec un homme… Je fais gay ? »
Se tournant vers Apollon, il se mit droit comme un I pour lui demander son avis. Ce n’était pas la première fois que de tels propos étaient tenus ici, et il fallait y mettre un terme ! Quand elle verrait Kida, elle comprendrait ! La vilaine ! Une fois qu’il eut sa réponse, il s’assit dans le fauteuil, joignant ses mains en posture réflexive. Il écouta le Gardien de l’Olympe avec attention, et il ne l’interrompit jamais. Réfléchissant en même temps que son interlocuteur et visiblement nouvel ami parlait, il alluma rapidement une cigarette. Restant quelques instants immobiles, il écouta avec attention ce qui se passait au dessous, au 221 C. Silence total. « Angelika se plaint. Ca sent la clope chez elle. »[/b]
Lorsqu’il parla d’un autre homme, plusieurs lattes se tirèrent visiblement toutes seules et un nuage de fumée envahi alors la pièce. Masquant un visage ténébreux, attristé, et réellement inquiet. Il mit fin à ses suspicions, mais il ne garda pas une certaine amertume de côté pour autant. L’écoutant avec une attention régalienne, il le laissa terminer. Son cerveau entra alors en irruption. Aussitôt la conversation terminée, une multitudes de théories, d’hypothèses avaient alors jailli. La sensation d’adrénaline semblable à une enquête, mais en trois plus puissante l’avait pénétrer. Mais qui étais-tu donc, Kida ? [b] « Une pizza ? Parfait. Je connais un livreur de Pizza qui fait des merveilles. D’ailleurs, c’est aussi un homme habile, avec plusieurs techniques de Ninjutsu. Il l’espionne de temps en temps pour mon compte. Elle ne le découvrira jamais. Il est bien trop habile... »
Cette dernière phrase tomba comme une pierre. Pouvait-il laisser ce genre de chose aussi importante dans les mains de son informateur ? Michel-Ange était vraiment gentil. Trop gentil même. Mais il était doué. Mais l’envoyer vers une Atlante aux capacités surdéveloppées avait été une grosse prise de risque... « Oublions l’Aquarium. C’était peut être maladroit. Je ne suis pas très doué pour ce genre de chose. J’ai un Q.I supérieur à Einstein… Le soucis c’est qu’il ne mesure pas l’intelligence sociale. Sinon il ferait baisser cruellement ma moyenne vois-tu… Je sais ce que je vais faire ! Je vais lui demander de m’épouser. Autour d’une pizza. Ca se fait beaucoup à New York. Michel-Ange me l’a dit. Je vais faire ça. Rien de tel qu’une promesse comme le mariage. Après tout, ça fait rêver les femmes, elles ont satisfaction. Elles en rêvent toutes non ? Je vais la faire rêver ! Passe moi un stylo ! Je vais rédiger ma demande ! »
Mais au vu du regard du Dieu, Sherlock fronça les sourcils. Pourquoi il ne voulait pas lui donner le stylo ! Une demande en mariage, c’était fun non ? Fun. A ce mot, il pensa à Elliot. Il aurait fait ça lui, foufou comme il était.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
« Je dirais pas... y'a pas de... Si t'as jamais ramené personne, elle doit se dire que le seul amour de ta vie a été Watson. »
Et dans ce cas, imaginer que les seules conquêtes possibles du détective seraient des hommes. Apollon se retenu de faire la moindre remarque supplémentaire : que ce soit sur Irène ou sur cette relation plus qu'ambigu avec l'associé kidnappé/disparue. Ce serait mal venu, Sherlock se braquerait, se vexerait peut-être même, il n'avait pas envie que ça se passe comme ça. Surtout que le sujet de conversation principal était Kida. Ça aurait été plus qu'étrange que de tout mélanger.
Il ignorait qui était Angelika mais supposait que ça devait être la voisine. Oh, si en plus il y avait une dame qui habitait juste à côté sans que ce ne soit une conquête, forcément que Mrs Hudson s'était imaginé une toute autre sexualité pour Sherlock. D'après le dieu, peu importait entre hommes ou femmes : il fallait juste... la bonne personne.
« Tu penses vraiment qu'elle l'a pas remarqué, ton livreur ? Elle a dû s'en rendre compte à la seconde même où tu l'as embauché. » lâcha-t-il finalement avec un sourire.
Tracer un divin, c'était... impossible. Ninja ou pas, d'ailleurs. Même si ce livreur là avait l'air plutôt cool, il espérait que jamais il ne se trouverait trop près de l'Atlante. Il se demandait si ça ne jouerait pas en la défaveur du détective, au passage. Non parce que si lui on le mettait sous surveillance, il serait flatté, il aimait bien qu'on le regarde, c'était juste pas le cas de tout le monde.
Il n'eut pas le temps de s'attarder sur cette question. Pas le temps du tout. Ses yeux grands ouverts dévisageaient l'homme face à lui.
« Ohhhhh laaaaa, attends que je digère l'annonce deux secondes. »
Apollon s'était enfoncé dans son siège, les sourcils froncés, refusant tout bonnement de faire apparaître le moindre crayon dans ses mains.
« Einstein était super fun comme gars. Il me manque un peu. »
C'était une information qu'il trouvait très pertinente de partager dans cette situation.
« La demande en mariage en cachant la bague dans une pizza c'est un concept. Mais faut pas faire ça ! »
Son ton avait viré vers le mélo-dramatique, le dieu étant très doué pour théâtralisé tout type de situation à n'importe quel moment de la journée.
« Elle va pas accepter, elle va se mettre à courir et plus jamais vouloir te croiser ! Le prends pas mal, c'est que l'engagement ça peut faire flipper. J'ai attendu longtemps avant de demander à Cassandre de m'épouser. Je pensais même pas qu'elle serait d'accord. Quoi qu'elle peut rien me refuser. »
Il arborait un air rêveur et un grand sourire, finissant par secouer la tête. Ce n'était pas le sujet.
« Puis avant fallait se marier avant de pouvoir faire quoi que ce soit mais maintenant c'est plus une obligation alors... non, contente toi juste de la pizza. C'est déjà très bien. »
Allez trop vite ça allait lui enlever toutes ses chances ! Il allait avoir beaucoup plus de travail que prévu avec cette affaire de Cupidon. Peut-être qu'il devrait vraiment demander de l'aide à Aryana. Elle saurait calmer les ardeurs de ce cher Sherlock... Non, elle était plutôt du genre à les accroître, c'est vrai. Il allait finir par vouloir demander la déesse de l'Amour en mariage si il l'invitait à s'incruster maintenant.
« Par contre tu peux toujours lui écrire une lettre en mode déclaration. C'est ce que ferait Jules. » ajouta le dieu d'un air pensif. « … Du coup le fais pas. Ça a pas l'air de marcher pour lui. »
Il se mit à rire, bien que ce ne soit pas très gentil de sa part de se moquer. Son éclat disparut aussi rapidement qu'il était arrivé.
« Tu sais quoi ? Soirée bowling. Elle pourra te montrer à quel point elle est douée pour viser. Ou alors elle a jamais joué et tu pourra lui apprendre, ça vous rapprochera. Y'a rien de mieux que le bowling. »
Il se serait même volontairement incrusté, parce qu'il n'y avait pas joué depuis longtemps, mais ce serait peut-être abusé que de s'imposer pendant leur rendez-vous galant. Il pouvait toujours s'y rendre en même temps pour les surveiller de loin.