« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.
Storybrooke, n’était pas une ville tranquille par définition. Néanmoins, ces derniers temps elle l’était encore moins qu’a l’accoutumée. Quelque chose s’était produit, cela avait commencé par les gens de la fête d’Apollon, et maintenant toute la ville semblait contaminée. Pour empirer les choses, voilà que le président des États-Unis avait fait une annonce publique diffusé sur toutes les chaînes, concernant Storybrooke. Pour une fois, ce n’était pas Apollon qui avait détruit la télécommande de notre télévision mais moi. Mon seule réflexe fût de la serrer alors qu’elle se trouvait dans ma main droite, si bien qu’elle avait finit complètement écrabouillé étant donné que je n’avais pas vraiment prit la peine de mesurer ma force trop sonnée par les nouvelles. Trop de gens, étaient déjà au courant de cet endroit, si alors qu’ils gardaient cela secret le gouvernement se décidait à le divulguer à la population entière, je craignais pour la sécurité des habitants de Storybrooke.
Je n’avais pas souhaité me rendre sur Olympe, avertissant simplement mon frère que j’avais l’intention de mener mes propres investigations de mon côté. De plus, si nous étions tous les deux frappé par cette vérité, il y avait des choses que je ne souhaitais pas nécessairement connaître. Aussi, rester à distance de mon frère,le temps que tout ceci se règle était pour moi la meilleure option. Même, si j’admettais qu’il était tentant de voir si Hypérion l’était lui aussi, ou bien s’il était immunisé. Qui sait, cela pourrait être l’occasion d’avoir enfin des réponses clair à certaines de nos questions. L’idée m’amusait, mais j’étais bien trop respectueuse pour user d’un tel stratagème. Athéna, n’aurait probablement, pas hésité à ma place.
J’avais prévu de la retrouver un peu plus tard, dans la journée. Mais, en attendant il y avait une autre personne que j’avais souhaité voir. Je l’avais contacté mentalement, et lui avait donné rendez-vous sur la plage. L’endroit était inhabituel, d’habitude je préférais la forêt, ou bien je me déplaçais moi même au cimetière où j’étais certaine de le trouver. Mais, la situation en elle même n’était pas habituel, et je ne savais pas trop ce que j’espérais de cette rencontre a vrai dire. Je savais simplement, qu’il était le premier nom qui m’était venu a l’esprit, lorsque tout ceci avait commencé.
Nous, en étions venu à nous voir de plus en plus régulièrement, notais-je cependant. Au début, c’était lié au décès de Phobos, mais nous avancions sur le chemin de l’acceptation aussi douloureux soit-il, et je savais que ce n’était plus uniquement lié à notre fils. J’amorçais le plus souvent ces rencontres, comme je l’avais fait par le passé. Néanmoins, j’avais laissé entendre au croque mitaine, que s’il le souhaitait, cela ne me dérangeait pas non plus qu’il le fasse. Aujourd’hui, encore, ce fût moi. Non pas que cela, me dérange en toute franchise. Je l’avais voulu après tout, et j’espérais, que cela permettrait de laisser mon anxiété de côté. Nous avions trois disparu, mais probablement étais-je un peu plus inquiète pour Lily et Kida, avec qui j’avais noué des liens. J’espérais simplement que ce n’était pas encore un titan, ou bien un dieu derrière tout cela. Même, si j’estimais qu’il ne fallait pas se faire trop d’illusions. C’était forcément soit l’un soit l’autre. Ou alors un mélange des deux.
Encore une fois, il fallait attendre. C’était pénible à la longue. Attendre, espérer que tout ce passe bien, qu’ils nous reviennent saint et sauf. Malheureusement, c’était tout ce qu’il y avait a faire. Je finissais par développer un sentiment d’impuissance, qui m’exaspérait profondément. Peut-être même encore plus que les frasques d’Apollon.
Pour autant, je savais que trop réfléchir là-dessus ne m’aiderait pas. Et c’était d’ailleurs peut-être pour cela, que j’avais choisis de venir ici. La bruit des vagues avait quelque chose d’apaisant, et de relaxant. J’aimais venir sur la plage, et m’y promener simplement. Je pouvais y rester des heures, simplement assise dans le sable, ou sur les rochers, à contempler l’horizon. Je n’avais pas besoin de beaucoup de plus.
J’enlevais mes talons, pour porter mes chaussures à la main, tandis-que j’avançais sur le sable, laissant mes pieds s’enfoncer dedans. Il faisait légèrement frais aujourd’hui à Storybrooke d’après ce que j’avais entendu ce matin. Non pas que j’y porte un très grand intérêt, je ne subissais pas les fluctuations de température. Mais, disons que j’aimais bien m’habiller en conséquence. J’étais du genre à me fondre dans la masse, alors me tenir informé des températures, était un moyen parmi tant d’autres de le faire. Et c’était peut-être parce que j’étais du genre à me fondre dans la masse, que je craignais pour l’avenir de la ville. Si tout a coup, une armée de touriste, ou je ne sais quoi débarquait subitement à Storybrooke, je n’étais pas certaine de m’y sentir encore à l’aise. Et si je ne m’y sentais pas à l’aise...Je préférais ne pas penser à cette hypothèse a dire vrai. De plus, rien ne s’était passé pour le moment. Certes, c’était un peu tôt pour se réjouir, et il faudrait bien prendre en compte les conséquences dans les semaines à venir. Qu’il n’y ait aucune répercussion serait un véritable miracle. Hors il y avait bien longtemps que j’avais arrêté de croire en ce genre de choses.
Chassant ces pensées de mon esprit, du moins pour le moment, j’avançais tranquillement jusqu’au bord de l’eau, laissant cette dernière venir chatouiller le bout de mes orteilles, tandis-que je réfléchissais. D’après ce que j’avais compris, Hyperion avait envoyé Pan à la recherche de nos disparus. J’aurais bien aimé, moi aussi m’y rendre. Mais, je m’étais résignée. Je serais probablement plus utile ici. J’aurais également bien aimé, pouvoir poser la question qui me brulait les lèvres au capitaine du Hollandais Volant, afin de pouvoir apporter la réponse à Pitch et enfin, laisser toute cette histoire derrière nous -plus facile à dire qu’a faire cela dit. Je savais pertinement, que je ne pourrais jamais oublier Phobos. Comme, je ne pourrais jamais oublier mes chasseresses. C’est une peine qui traverserait les siècles. Sans doute se ferait-elle moins douloureuse avec le temps, mais cela n’empêche qu’il s’agirait à jamais d’un des plus gros regrets de ma vie. De ne pas avoir pu être une mère pour mon fils. Que nous n’ayons pas pu être une famille, tous les trois avec son père. Et puisqu’on parlait de ce dernier, je sentais son aura approcher de plus en plus. Il était en avance, je ne lui avais pas donné rendez-vous avant une bonne heure. Non pas que je m’en plaigne bien au contraire.
- Apo peu bien dire tout ce qu’il veut, contrairement à lui tu es plus que ponctuel dis-je en me retournant amusé
Sans doute que s’il avait été là, mon jumeau se serait contenté d’un « gnagnagna » ou bien aurait voulu prouver que lui aussi savait l’être…
Code by Sleepy
Pitch K. Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ben Barnes
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream
| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.
Un léger rire m'échappa, lorsque Pitch proposa d'ajouter la ponctualité à la liste des choses qu(il faisait mieux que mon frère, tandis que je me mettais à genoux, pour m'occuper d'Orion. Il me rappelait un peu la chienne d'Apollon pour le côté à vouloir attirer l'attention. Même si, venant de Luna cela n'avait rien de très étonnant étant donné son maître. Elle avait de qui tenir c'était un fait.
- J'ignorais que tu tenais une liste de choses, que tu faisais mieux qu'Apollon. Savoir se servir d'engins électroniques sans les détruire en fait également partis ? Demandais-je espiègle
Je n'étais pas très charitable, Apollon faisait de son mieux. Simplement...Il ne pouvait pas être doué en tout, contrairement à ce qu'il souhaiterait. J'avais simplement jeté l'éponge, lorsqu'il m'avait cassé son je ne sais plus combientième téléphone portable, et qu'il m'ai fait pour la xème fois, un dégât des eaux dans la cuisine. Le problème, résidait précisément dans le fait que j'ai jeté l'éponge. Parce que mon frère lui...Disons simplement que c'était une autre histoire. Une de celles que l'on aimerait mieux ne pas trop, raconter.
Je soupirais à sa question, je n'allais pas mal, mais je n'allais pas bien non plus. L'expression, la plus adéquate serait probablement "on fait aller".
- Je suis inquiète admis-je doucement. Trois personnes, ont disparus lors de la fête d'Apollon : Lily, Kida et Sebastian
Je jetais un regard en coin à Pitch afin de guetter sa réaction. Généralement, nous étions plus ou moins sur la même longueur d'onde lorsqu'il s'agissait de ce genre "d’événements". Peut-être que l'idée qu'il partage la crainte que ce ne soit encore un dieu ou un titan derrière tout cela, me rassurerait et me ferait me sentir moins "paranoïaque".
- Ajoute à cela, cette épidémie de "vérité" qui semble toucher tout le monde, même les personnes n'habitant pas ici, et je m'inquiète pour l'avenir.
J'essayais de lui décocher un sourire, mais cela ressemblait plus à une grimace pour être franche. L'anxiété ne me réussissait pas. Non pas, que je me laissais totalement consumer par cette dernière, mais disons simplement que ce n'était pas chose aisé de tenter de distraire mon esprit.
- Une équipe, se charge de les retrouver. J'aurais aimé les accompagner, mais je sais que je serais probablement plus utile ici.
Apollon aurait beaucoup de choses à gérer, et quelqu'un pour l'épauler ne serait pas de trop. Même s'il s'agissait de jouer les assistantes sociales avec les Gardes Olympiens. Ce serait déjà une chose en moins à gérer pour lui. Il n'y avait pas de tâches ingrates dans ce genre de situations. C'était ce que l'expérience m'avait apprise. N'importe quelle petite chose, pouvant alléger la pression sur ses épaules avait son importance.
- C'est Pan, qui se chargera de les amener aux autres. J'aurais aimé pouvoir lui parler, et lui demander s'il avait bien tenue sa promesse concernant Phobos.
Et en savoir plus, concernant le palais des songes, de ce que j'avais compris il n'était qu'un point de passage. Tout ce que je souhaitais, c'était que l'âme de mon fils soit enfin apaisé. Il n'y avait pas de solution miracle pouvant nous le ramener, aussi était-ce mon dernier souhait le concernant.
- Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, et cette annonce ne me tranquillise pas.
J'avais passé, des siècles à me fondre dans la masse, à effacer toute trace de mon passage, effacer la moindre miette de mon existence. Trop de gens, étaient déjà au courant de l'existence de cette ville, et des gens comme moi. Storybrooke, offrait une enceinte sécurisante. Celle de ne pas avoir peur de qui nous étions réellement. Nous pouvions, utiliser nos pouvoirs au grand jour, sans que les gens n'en ait peur. De voir tout cela disparaître, je n'y étais pas préparé.
- Je sais déjà, que si cet endroit n'est plus aussi sécurisant qu'il ne l'est à l'heure actuel malgré tous les problèmes et l'absence de tranquillité au sens commun du terme que l'on peu y trouver, j'irais m'établir ailleurs.
J'avais besoin, qu'il le sache, pour une raison inconnue, ou plutôt pour une raison que je ne voulais pas voir pour le moment. Sans doute, parce qu'elle impliquerait, bien plus de choses que je ne voulais bien l'admettre. Faire l'autruche, et mettre des œillères, c'était facile. Ce qui était plus délicat, c'était de faire face à ses problèmes, et ses sentiments face aux dits problèmes.
Évitant, volontairement, le regard de Pitch, trop gênée par mes propres pensées, je laissais mon regard s'égarer sur la ligne d'horizon durant quelques secondes.
- Si je décidais de partir, est-ce que je te manquerais ? Demandais-je subitement d'une petite voix, tout en me mordant la lèvre inférieur
Est-ce que tu accepterais de venir avec moi ? Était la question silencieuse, sous entendu que j'aurais aimé poser, mais aucun son ne franchit mes lèvres. Nerveusement, je remit une mèche de cheveux derrière mon oreille :
- Oubli cela, dis-je brusquement. Je suis bête, de te parler de telles choses. J'ai l'impression de passer mon temps à mettre les pieds dans le plat avec toi. D'abord, je t'annonce que notre fils est mort, ensuite cela...Je croyais m'être améliorée en terme de relations sociales mais il faut croire que je me faisais des illusions.
Un soupire frustré m'échappa. J'ignorais pourquoi, je me sentais aussi nerveuse à chacune de nos rencontres. J'avais l'impression d'être revenu au tout début de notre relation, quand nous venions à peine de nous mettre ensemble et que je ne savais pas comment agir avec lui, n'ayant aucune expérience dans ce genre de relations. Je ne devrais pourtant pas réagir ainsi, vu tout ce qu'il s'était passé. Pourtant, subsistait encore et toujours une gêne dont, je ne parvenais pas à identifier la source entre nous.
Code by Sleepy
Pitch K. Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ben Barnes
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream
| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.
La situation, n'était pas de celle qui donnait lieu à des réjouissances. Pour autant, je n'avais pas pu m'empêcher de ressentir, cette légère pointe de joie, à l'idée que nous ne soyons pas séparés si je décidais de partir. Mais étant donné qu'il serait indélicat de me réjouir étant donné la situation, je me contentais, de remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille légèrement gênée :
- Il semblerait que je sois trop prévisible dis-je avec un petit sourire en me tournant vers Pitch.
Et il avait mit dans le mille concernant l'une des raisons, me poussant à aller y vivre si Storybrooke n'était plus un endroit tranquille : c'était là où reposait Phobos. Enfin, symboliquement du moins. Mais, cela n'empêchait que je souhaitais rester "près de lui". Ça, et le fait que Pitch, connaissait mon histoire avec la Nouvelle Orléans. C'était un peu comme un sanctuaire pour moi. L'endroit où tous mes problèmes me semblaient loin. La ville était tellement animée, d'une manière...Bien plus calme que Storybrooke. Je pourrais y passer l'éternité que cela ne me dérangerait nullement.
- Ce serait une bonne chose si tu y venais, on pourrait se voir plus régulièrement, pas uniquement lorsqu'il y a une catastrophe ou pour les mauvaises nouvelles
Je ne savais pas pourquoi, j'avais dit cela, les mots sortaient de ma bouche, sans que je n'y pense. Mon flot de paroles semblait incontrôlable, et la seule chose que je trouvais à faire, pour masquer ma gêne fût d’à nouveau me détourner vers l'horizon afin de cacher la teinte légèrement rose qu'avait prises mes joues.
- Enfin uniquement si tu le veux bien évidemment, loin de moi l'idée de te forcer à faire quoi que soit.
Intérieurement je me fustigeais. Pourquoi diable, devais-je toujours me justifier dès que j'ouvrais la bouche ? Au fond je la connaissais la réponse. J'avais imaginé tout un tas de scénarios possibles pour le jour où je le reverrais. Et dans aucun, ce qu'il s'était passé il y a quelques mois, n'avaient était envisagé. Quelque part, je devais l'admettre cela m'inquiétait. Je n'avais jamais été très douée pour les relations sociales. Je me le répétais à chaque fois, et par moment, je me demandais si cela ne me servait pas un peu "d'excuse". C'était facile, de tout mettre sur le compte de mes lacunes en terme de codes sociaux, mais je m'étais sensiblement améliorée depuis quelques années. Comme tout le monde, j'avais moi aussi changée. Et j'étais bien plus ouverte qu'il y a quelques années. Et au fond, je savais bien pourquoi j'étais aussi gênée et pourquoi j'étais aussi maladroite quand il s'agissait de Pitch, il y avait beaucoup de choses non résolues entre nous. Hors, si c'était moi qui avait bêtement fuis, et avait mit fin à nos relations, j'avais finit par me rendre compte récemment, que si j'avais cru être passé à autre chose depuis longtemps il n'en était en réalité rien du tout
Et maintenant qu'est que je faisais ? Je ne pouvais pas encore tour garder pour moi, et faire comme si de rien n'était. Particulièrement, si la situation ne s'améliorait pas. Je soupirais à nouveau, faisant en sorte de ne rien laisser paraître du trouble qui m'animait. De tous les exercices de "sociabilisation" possible, partager des sentiments d'ordres romantiques avec la personne concerné étaient de loin le plus complexe. C'était ce qui arrivait, quand l'on passait des siècles à refuser de laisser un homme s'approcher d'un peu trop près par crainte de souffrir de l’inéluctable pertes qui arriverait.
- Je suis désolée, dis-je finalement. Ce que je vais te dire, cela peu totalement bouleverser le semblant de "stabilité" que notre "relation" pouvait avoir retrouvé. Mais si je ne le fais pas maintenant, je ne serais jamais capable de le faire.
Cette histoire de "vérité" pouvait bien être utilisé à mon avantage pour une fois. Moi qui, parfois trouvait que tous les "secrets de famille" devenaient particulièrement pensant, il m'arrivait aussi de ne pas tout dire. Parce que j'avais mon jardin secret comme tout le monde, ou bien que je n'étais pas capable de parler de certaines choses comme pour Phobos par exemple.
- On a tous les deux, reconnus qu'on s'était mutuellement fait du mal, et qu'on avait été des idiots. Mais tu vois, je crois qu'a force, j'ai dût développer un côté masochiste. Parce que c'est la seule explication plausible qui me vienne à l'esprit. Parce qu'en dépit de tout cela, je crois que je n'ai jamais réellement réussis à t'évincer complètement de mon coeur. Ou plutôt, je pense que je n'ai jamais vraiment fait l'effort d'essayer.
Je n'avais pas voulu l'admettre jusqu'ici, parce que je craignais sa réaction. Ou plutôt ses potentielles, réactions, il pouvait avoir définitivement tourner la page, et ce que j'avais voulu à tout prix éviter des siècles durant, finirait par arriver. Ou alors, il pouvait lui aussi, avoir le même ressentis que moi. Mais cela ne me rassurait pas vraiment. Qu'allions nous faire si c'était le cas ? Décider, qu'il vaut mieux travailler chacun de notre côté, pour faire en sorte que cela cesse, ou bien nous laisser une seconde chance ? Et si c'était le cas, allions nous à nouveau répéter les mêmes erreurs que par le passé ? Je ne voulais, pas que l'on se fasse à nouveau du mal comme cela avait été le cas. Surtout lorsqu'on voyait le fossé qui s'était creusé entre nous. Nous avions eu l'air de deux étrangers, et maintenant nous ressemblions plus à deux connaissances. Même avec Jules, j'avais moins de mal que cela, et pourtant même si je le considérais comme un ami, je devais reconnaître qu'il semblait s'être plus rapproché d'Apollon
- Je n'ai plus envie de fuir, ni de me cacher. Affronter les problèmes, lorsqu'ils sont de nature divines c'est facile, mais c'est beaucoup plus difficile lorsqu'ils sont d'ordre personnels. Et j'ai envie d'être honnête.
Nos soucis familiaux, ne m'atteignaient plus autant qu'avant. J'en ressortais avec un sentiment de lassitude et un profond ras-le-bol, néanmoins me plonger dans les affaires de la cité, m'aidait à relativiser. C'était ainsi, et je n'y pouvais rien. Tout ce que je pouvais faire, c'était éventuellement, tâcher de me préparer au mieux pour la prochaine catastrophe qui nous tomberait dessus. Alors, affronter également mes soucis personnels ne me ferait certainement pas de mal.
Code by Sleepy
Pitch K. Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ben Barnes
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream
| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.
J’aurais dût trouver quelque chose d’intelligent à répondre, après les révélations de Pitch. Mais, j’avais oublié, que dans ce genre de situation, je ne trouvais jamais quelque chose d’intelligent à dire. A la place, je me contentais de rougir, tel une collégienne. Profondément gêné, je choisis de me détourner le temps de reprendre mes esprits. Je n’avais pas imaginé, après tout ce temps que ce soit également réciproque de son côté. Après tout, c’était la première à être partis. Aussi, n’avais-je pas envisagé cela. Comme à mon habitude, je ne savais pas comment réagir. Le mieux, était encore de ne rien dire, pour le moment. Du moins le temps de me calmer un peu. Après un petit moment, je finit par me racler la gorge, et émit un léger rire :
- Je suis une déesse âgé de plusieurs milliers d’années et toi tu es le croque mitaine. Je pense que finir par s’avouer que nous avons toujours des sentiments l’un pour l’autre sur cette plage, alors qu’une fois de plus le sort de la ville est dans la balance est la chose se rapprochant le plus de la « normalité » pour nous.
Pour autant, j’avais envie de faire les choses différemment cette fois. Quand j’y réfléchissais, nous n’avions jamais prit la peine de faire des choses, qui pour toute autre personne ne vivant bien évidemment pas à Storybrooke, étaient « normales » pour un couple de faire. Je n’avais plus envie, que l’on se voit uniquement lorsqu’il y avait des soucis d’ordres divins ou bien magiques. Traverser le monde des morts Mexicain, et affronter l’ex amant de l’ancienne gardienne des lieux, n’était pas vraiment la plus romantique des escapades. Et même, si mon esprit romantique n’était pas aussi développé que celui d’Apollon voir d’Aphrodite. Certaines choses, me touchaient quand même. J’avais la St Valentin en horreur, mais je ne disais pas non à des fleurs par exemple. Je, ne demandais pas forcément d’en faire des tonnes. Mais, partir ne serait-ce que le temps d’un week-end juste tous les deux, ou bien simplement dîner ensemble, peu importe l’endroit. Même une simple sortie au cinéma me conviendrait. Vraiment, je n’étais pas quelqu’un d’exigeant, et je n’était pas aussi extravagante qu’Apollon. Parfois, lorsqu’il me racontait, ce qu’il prévoyait pour Neil, je ne pouvais m’empêcher de me dire que quelque part, à la gâter autant, il ne fallait pas s’étonner qu’elle en devienne capricieuse. Et bien évidemment, c’est les gardes et Jules qui en pâtissait le plus souvent. Je devrais peut-être en toucher un mot à Basile. Lui dire, de ne pas céder lorsqu’elle en faisait, et si elle ou Apollon y trouvaient quelque chose à redire, que c’était à moi qu’ils devaient s’adresser :
- J’aimerais que l’on fasse les choses différemment cette fois, nous laisser du temps pour nous. Et ne pas tout précipiter comme la dernière fois.
Phobos y avait été pour beaucoup. Mais, aujourd’hui il n’était plus et le tout pour nous, c’était à présent de ne plus refaire les mêmes erreurs. De prouver que nous avions retenu la « leçon » en quelque sorte. De toute façon, il n’y aurait plus de fils sortie de nul part pour nous deux. Elliot, avait retenu la leçon je crois. Quant à moi, Phobos avait très certainement été la perte de trop. Après avoir perdu mes chasseresses, et l’avoir perdu lui, il n’était plus question d’avoir à nouveau des enfants. Quant à Pitch, de ce que j’avais compris il avait suffisamment à faire avec sa propre fille. Un jour, peut-être dans un futur très lointain et beaucoup trop utopique pour que cela arrive. Mais, en attendant. Il n’y aurait plus que nous. Nous serons toujours deux, et non pas trois comme nous l’aurions voulu.
- Tu n’as quand même pas cru que j’allais t’annoncer qu’il y avait quelqu’un d’autres ? Demandais-je subitement prise d’un doute.
C’était de mon point de vu, ridicule de penser cela. Après tout, je n’avais jamais vraiment attirer les foules -ou alors Apollon, avait un effet encore plus disuasif que je ne me l’imaginais. Si j’avais été Aphrodite, par exemple je l’aurais compris. Néanmoins, je n’étais que moi. Et, les histoires retiennent beaucoup plus les aventures de ma sœur. Probablement parce qu’il y avait quelque chose à raconter. Mais après, il était également vrai que Pitch, m’avait toujours vu différemment. Aussi, pouvais-je étrangement comprendre sa manière de penser.
- Je vais te rassurer sur ce point. Le seul prétendant que j’ai eu était un préfet romain à qui Aphrodite a donné un peu trop d’espoir me concernant. Son sort, était déjà scellé de toute façon, et très franchement, la vie d’épouse c’est tout sauf ma tasse de thé.
Je pouvais fléchir sur de nombreux points, mais certainement pas celui-ci. Le mariage, non merci. Certes, il n’avait plus la même signification aujourd’hui. Mais par principe, je demeurais inflexible là-dessus. Il n’y avait pas forcément besoin de se marier, pour montrer à une personne qu’on l’aimait. Et puis, quand je voyais les taux de divorces de nos jours, je me disais qu’il valait encore mieux éviter. De plus, il existait d’autres alternatives. Nous étions, au vingt et unième siècle que diable ! Et puis, lorsque je voyais l’organisation à faire uniquement en tant que témoin, cela ne me donnait pas envie tout simplement. Je, n’étais pas quelqu’un qui aimait les grandes cérémonies, avec une tonne d’invité. Je préférais les petits comités, avec peu ou pas de préparations. Et, comme il était également exclu de froisser qui que ce soit, dans cette très grande famille, qui était la mienne. Ne rien faire, était encore la solution à tous les problèmes.
- On a fait les choses à l’envers la dernière fois, alors essayons de les faire à l’endroit maintenant. On sait déjà, ce qu’il faut éviter, il ne reste plus qu’a faire l’inverse et tout ira bien.
Ramenant une boucle de cheveux, derrière mon oreille, je lui adressait un sourire timide. Il allait également falloir réfléchir à une manière de l’annoncer à Apollon. Le connaissant, il n’allait pas très bien le prendre. Même si, il n’avait pas grand-chose à dire, vu le temps qu’il avait mit à m’annoncer qu’il allait se marier. Le problème, c’était qu’il ne voyait pas mes torts dans l’histoire, il était focalisé sur ceux de Pitch. Certes, il avait quitté la ville, peu de temps après notre séparation, mais cela n’empêche. J’avais été la première des deux à partir. J’étais revenu bien plus ébranlée, que je n’avais voulu l’admettre de cette affaire dans le Nautilus. Ces noms écrits avec du sang, même s’ils n’étaient qu’illusions, m’avait parût beaucoup trop réel. Et comme à mon habitude, je n’avais pas réfléchit rationnellement. J’avais choisit la fuite. Quelque part, tout au fond de moi, une petite voix me convainquait qu’ainsi, je pouvais également le protéger lui. Mais, c’était stupide et lâche, et j’aurais dût en parler avec Pitch, au lieu de le fuir. Je ne pouvais pas changer le passé. Mais, je pouvais rattraper mes erreurs avec le futur.
Code by Sleepy
Pitch K. Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ben Barnes
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream
| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Three things cannot be long hidden: the sun, the moon, and the truth.
Il avait encore une fois eu juste. C’était bien une aventure divine ayant mal tournée. D’un côté, quand est-ce qu’elles tournaient bien ? La question serait plutôt là en fait. A chaque fois, que nous étions transporté quelque part contre notre volonté. Et cette fois-ci n’avait évidemment pas fait exception à la règle. Depuis, mon temple n’était certainement plus qu’un amas de ruines. Je n’y avais pas remis les pieds depuis un an. Et étant donné, que Iota était à présent dans la bibliothèque d’Olympe je supposais que celle de la lune était définitivement hors d’usage. Au fond, ce n’était peut-être pas plus mal vu tout ce qu’il s’était passé dedans :
- On faisait des recherches sur la bibliothèque de la lune, et puis il y a eu un tremblement de terre ou un tremblement lunaire tout dépend de comment on voit les choses. On s’est retrouvé scindé en deux groupes et celui dans lequel j’étais s’est retrouvé expédié à Pompéi juste un peu avant l’éruption du Vésuve pour résumé simplement la situation. Depuis, cet épisode la bibliothèque lunaire est définitivement inaccessible.
Inutile d’entrer dans tous les détails, concernant cette nouvelle expédition. C’était de nature publique de toute façon, que ces histoires étaient largement compliqué et dépassaient un peu notre entendement. Je dirais bien qu’a la longue on finit par s’y faire, mais ce ne serait pas tout a fait exacte. Certaines, nous touchaient plus que d’autres, et certaines personnes étaient plus affectés que d’autres. Cela dépendait des évènements. Nous, n’étions pas tous atteint de la même manière. L’expédition à Pompéi, ne m’avait pas plus touché que cela, alors qu’Aphrodite si. La perte de Marcus lui avait fait énormément de mal. Et pour ma part, même si j’avais évidemment de l’empathie pour Pline l’ancien. C’était surtout les conditions de sa mort, que je trouvais injuste. L’histoire aurait dût suivre son court mais au lieu de cela Zeus s’en était chargé.
Je grimaçais légèrement, à la mention des deux personnes à qui il allait falloir l’annoncer. Oui, ce ne serait pas une partie de plaisir. Après, Maara n’était pas obligé de me côtoyer. Nous, étions en quelque sorte revenu au tout début de notre relation : chacun chez soit. La dernière fois, nous avions emménagé ensemble pour de mauvaises raisons. Et, je ne savais pas si cela se ferait à nouveau un jour. Éventuellement, si Athéna et Apollon partaient de la maison, également pour s’installer avec quelqu’un alors là, la chose serait envisageable. Mais, pour l’instant mieux valait laisser les choses se faire doucement mais sûrement. Inutile de nous emballer au risque de commettre de nouvelles erreurs.
- Ta fille, ne m’a jamais apprécié. Elle trouvait qu’a mon contact tu te ramollissais. Tu devenais moins le grand Pitch Black, terreur des gardiens. Néanmoins, je tiens à clarifier les choses de ce côté là. Je t’accepte tel que tu es avec ton passé, tes erreurs, tes bonnes comme tes mauvaises actions. Tu es ce que tu es et je ne souhaite pas que tu change. Je, ne suis pas un ange non plus. J’ai commis des erreurs, moi aussi et si ma nature est plutôt bienveillante il peu m’arriver de me montrer impitoyable lorsque quelque chose va à l’encontre de mes convictions. Concernant, Apollon il sait déjà que nous nous sommes revus. C’est un début. Même si oui, il ne va pas sauter de joie. Si on l’écoutait tu serais le seule responsable dans notre séparation. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé de lui mettre dans le crâne que j’étais partis la première. Mais, il est possessif. De nous deux, c’est lui qui remporte la palme. Et, je suppose qu’il n’apprécie pas que l’on me « vole » à lui. J’aurais forcément moins de temps pour lui uniquement. Et, le grand gamin qu’il est n’aime pas cette idée. Néanmoins, c’est lui qui va se marier pas moi. Alors, qu’il s’occupe plutôt de son mariage, avant de venir s’occuper de ma vie sentimentale.
Oui, j’adorais mon frère. Avais-je encore besoin de le répéter ? Il n’y avait pas de mot assez fort pour décrire à quel point je tenais à lui. Nous, étions les deux parties d’une même personne. Les âmes sœurs, peuvent prendre différente forme. Dans le cas, d’Apollon et moi c’était ce que nous étions. Et il aurait toujours une place bien à lui, différente de toutes les autres dans mon coeur. Simplement, si je n’approuvais pas plus que cela sa relation avec Cassandre, c’était son bonheur qui primait sur tout le reste. Je, ne montrais pas envahissante, et leur accordait suffisamment d’intimité préférant ne rien savoir de ce qu’ils faisaient. Du moment, qu’il ne me l’imposait pas tout allait bien. Simplement, j’aimerais qu’il comprenne que ce que j’appliquais à son couple, ce serait bien qu’il l’applique également au mien.
- De toute façon, Apollon sera jaloux quoi qu’il advienne. C’est dans sa nature. Il se sent constamment en compétition. Surtout lorsque cela concerne Neil ou moi. Il n’y a qu’a le voir agir avec Jules pour cela. Même si d’un côté, là je peux le comprendre. Si Cassandre, pouvait s’abstenir de faire des commentaires sur son postérieur je pense qu’il prendrait mieux les choses.
Quoi que...Ils éprouvaient constamment le besoin de se mesurer l’un à l’autre avec Jules. Des fois, je me disais qu’ils devaient à peu prêt avoir le même âge mentale. Même si, non. Mon frère, était bien moins mature. Alors disons simplement que dès que quelqu’un avait un égo de la taille d’une montgolfière comme le siens, il fallait qu’ils fassent un combat de coq. C’était exactement ce à quoi ressemblait leur relation : un combat de coq permanent. Mnémosyne soit louée, Pitch n’était pas du genre à vouloir faire cela à chaque fois.
- Je réfléchirais au meilleur moyen de le lui annoncer, et quelque part cela ne regarde que nous. Apollon, n’est pas obligé de te côtoyer. Pas plus que Maara, n’est obligé de le faire avec moi. C’est mon frère pas le tiens et c’est ta fille pas la mienne.
Je, ne savais pas où nous mènerait tout cela. Mais pour l’instant, la seule chose à dire était que cette historie de Vérité aurait au moins eu un effet bénéfique sur nous.