« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Alice & Alex, les inséparables machines à bêtises !!
C'EST LA FÊTE, BOISSON A VOLONTÉ ET PLAYLIST POURRIES JUSQU'AU BOUT DE LA NUIT !
Alex était plus ou moins en train de comater sur son canapé... Enfin, "sur" était un bien grand mot : il gardait plutôt un équilibre précaire, et la moitié de son corps était déjà en train de se démener pour rejoindre son amour de toujours - le sol, pour ne pas le citer - et sa complice, la gravité terrestre, tentait de lui donner un coup de main. Et, à dire vrai, peut-être que le sol dur et froid du fait de son vieux carrelage serait bien plus confortable que sa position actuelle. Alors, que faire ? Cesser de luter pour se laisser glisser doucement ? Se battre un peu pour regagner du terrain et se réapproprier le sofa, en grand vainqueur qu'il était ?
Au final, il n'eut à choisir ni l'un, ni l'autre : la sonnerie de son portable le tira de son demi-sommeil tout en lui tirant un grognement digne du plus méchant des ours... En peluche. Il se passa une main sur le visage, hésitant presque à se mettre de petits claques pour s'assurer que ses yeux étaient bien en face des trous, avant de se redresser lentement. Calcul de l'itinéraire le plus sur et le plus court pour se diriger vers ma table basse... Calcul en cours... Calcul en cours... Effectué ! Il se décida enfin à étendre le bras, pour subir un premier choc : comment pouvait-il être déjà... Il plissa les yeux pour tenter d'affiner sa vision au maximum... Mais ils ne tardèrent pas à s'écarquiller exagérément une fois le constat assuré : comment pouvait-il être 2h43 ?! Il n'en revenait pas : son portable devait être abîmé, il ne voyait pas d'autre solution. Cela ne devait faire qu'une demi-heure, grand maximum, qu'il s'était assoupi... Ce n'était pas possible autrement. Il secoua la tête, délaissant l'appareil pour se relever et se diriger au radar vers sa salle de bain. Il ouvrit le robinet, buguant quelques instants, pour finalement se décider à mettre sa tête sous le jet d'eau froide. Il ne resta pas bien longtemps ainsi et se recula au bout de quelques secondes, avant de s'ébrouer, un peu à la manière d'un chien.
Attrapant une serviette pour se sécher sommairement, il rebroussa chemin pour regagner son sofa. Là, il se décida à jeter un oeil aux sms qu'il avait reçu et... Comment ça, il en avait reçu une bonne dizaine ? Et pourquoi venaient-ils tous d'Alice ??
« Merde... »
Il ne prit même pas la peine de les lire et rangea l'appareil dans sa poche. Cette découverte avait réussi à le réveiller totalement, et il attrapa son trench avant de quitter son appartement, non sans claquer violemment la porte derrière lui.
Il ne voyait pas pour quelle raison Alice avait pu lui envoyer autant de messages... Ou si, il en voyait beaucoup trop : il ne comptait plus les coups durs qu'avait affronté la blondinette ces derniers temps, entre Maxine qui l'avait délaissé non sans lui balancer ses quatre vérités - erronées, bien entendu - à la figure, et Wine qui semblait prendre un malin plaisir à la faire souffrir, elle était on ne peut plus servi... Et il ne pouvait faire autrement que de se traiter de tous les noms mentalement : franchement, il n'était même pas capable d'être là pour elle quand elle en avait besoin ! Mais quel idiot ! Il espérait qu'elle allait bien et qu'elle n'avait pas fait de bêtises pendant ce temps...
Les rues étaient désertes, et personne n'eut l'occasion de voir une ancienne licorne paniquée les traverser en quatrième vitesse. Légèrement déphasé, il s'embrouilla et se rendit d'abord au Manoir des Wonderlandien pour... Rien. Et il ne s'en rendit compte qu'après avoir mis un bazard monstre pour arriver dans l'ancienne chambre qu'occupait Alice, et qui était désormais désespérément et tristement vide... Il jura dans sa barbe avant de décamper au pas de course. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi idiot à plein temps ? Ça commençait à devenir fatiguant à la longue... Il retraversa quelques rues à toute allure pour rejoindre l'appartemenr qu'elle occupait à présent, en compagnie d'un certain Jack-Glaçonné-Vendeur-de-Glaces. Il tambourina comme un dératé à la porte, jusqu'à ce que Monsieur ne lui ouvre, mais il ne daigna pas lui jeter un regard et traversa l'appartement en tout sens, le temps de se souvenir d'où se trouvait la chambre de la blondinette, et puis...
Il continua son petit manège jusqu'à ce que la blondinette ne vienne lui ouvrir, les cheveux complètement ébouriffés, en chemise de nuit trois fois trop grande pour elle, et l'air totalement mal réveillé. Il se précipita sur elle pour la serrer dans ses bras.
« Liliiiice ! Tu es encore vivante ! »
Merci, Captain Obvious.
« Tu m'as fait trop peuuuur ! Pourquoi tu m'as envoyé autant de messages ? Je comprends paaaas ! »
▬ Baaaah... Elle étouffa un baillement, tout en le gratifiant d'un regard noir - vous avez déjà vu des yeux bleus lancer un regard noir, vous ? Non ? Et ben c'est encore plus flippant que lorsque ça vient d'une paire d'yeux marrons. Si, si, j'vous jure : vous pouvez les voir s'assombrir en un instant jusqu'à devenir parfaitement menaçant... Au point où s'il en sortait des éclairs, cela ne vous étonnerez même pas. Déjà, si tu avais lu les sms en question, tu t'serais pas inquiété. 'Spèce de foutu crétin.
Alice finit par le laisser entrer, non sans marmonner dans sa barbe inexistante de jolis paroles à base d'abruti, de nul, et autres finesses en tout genre - il crut même l'entendre se demander qui lui avait refourguer un abruti pareil, et pourquoi c'était tombé sur elle. Encore. Néanmoins, il put remarqué que son regard très flippant du genre bonjour-je-vais-vous-découper-en-morceaux-et-avec-le-sourire avait disparu. Disparu comme dans... POUF ! J'suis plus là ! Et c'était tant mieux. Vraiment. Il n'aimerait vraiment pas se faire découper en morceaux. Et encore moins par Alice. Il pouvait totalement imaginer Wine recourir à ce genre de méthode brutale, douteuse et douloureuse, mais pas elle.
Par ailleurs, cette dernière retourna s'assoir sur son lit, se frottant copieusement les yeux ce qui eut le don de le faire culpabiliser : il pouvait imaginer les nuits difficiles qu'elle devait surmonter et qu'est-ce qu'il trouvait de mieux à faire ? La réveiller en faisant un foin d'enfer, la privant ainsi de son précieux sommeil réparateur. Alors il resta figé sur le pas de la porte, à l'observer d'un air coupable.
▬ Alors ? Qu'est-c'que t'attends ? T'as besoin d'une invitation spéciale ou ton cerveau a gelé en chemin ?
Cela suffit à le faire redémarrer - si, si, une Licorne, c'est comme Windows 98 : ça plante souvent et c'est lent. Même que ça a des bugs d'affichage, parfois - et il referma la porte derrière lui tout en s'approchant d'un air timide, comme s'il marchait sur des oeufs, menaçant de les casser d'un seul faux pas. Et, se faisant, son cerveau - qui n'avait pas gelé encore, Dieu merci - cogitait à toute allure : la blondinette semblait aller bien, elle s'était vraisemblablement endormie, elle n'était pas blessée, juste de mauvais poil, ce qui était largement compréhensible, alors... Comment pouvait-elle avoir besoin de lui ?
« Diiis... Pourquoi tu m'as envoyé tout ses messages ? »
▬ Faut vraiment qu'tu prennes le temps de lire, hein. C'est pas possible. Rassure moi, tu sais lire au moins ?
Alice le devisageait, à présent, un curieux air sérieux et bien trop grave plaqué sur le visage, ce qui lui retira toute envie de faire une plaisanterie quelconque, nulle et même pas drôle, comme il savait si bien les faire. Il acquiesça d'un signe de tête, honteux.
▬ Prouve le. Lis moi un des sms.
Alors qu'il s'apprêtait à s'exécuter, Alice se mit à rire aux éclats.
▬ J'plaisantais. En fait, si je t'ai fait venir c'est...
Elle farfouilla longuement d'un côté de son lit, celui qui lui était masqué, avant de brandir des bouteilles d'alcool d'un air triomphant.
▬ Pour ça ! On fait la fête, aujourd'hui !!
Alex eut un grand sourire, approuvant d'un hourra assourdissant : ça, les fêtes, ça le connaissait ! Et il était plutôt bon pour ça, l'animal !
Prendre de l'espace. J'avais besoin de prendre l'air. De voir d'autre horizon. De m'éloigner le plus possible de cette chose qui était en train de creuser une fente dans mon cœur. Et chaque pensée envers Wine s'y infiltrait comme une tempête de lame aiguisée. J'observais mon visage dans le miroir. Ma lèvre dévoilant encore la trace du coup que j'avais reçu de la part de Godzilla. Même mon front était encore marqué par l'entaille. Mais si une chose était encore plus marqué que tout cela, c'était mes lèvres et mon cœur brûlant et ardent. Embrasser Wine était une grosse erreur. Même si le contact assidue de ses lèvres avaient réussit à me voler quelque chose. Quelque chose de très important, que je ne pensais pas redonner un jour. Je lâchais un grognement à ces pensées. Je la détestais. C'était clair et net. Et c'est donc pour ca que le besoin d'espace c'était fait sentir. L'envie de fuir comme une lâche pour ne pas ce retourner et contempler le passer. Mes doigts avaient pianoter automatiquement sur mon portable. Inutile de dire à qui le message était adresser. Ca ne pouvait être que lui. Parce qu'il était juste ma deuxième partie de mon cerveau. Et Alex ne me dira jamais non. C'était un fait.
▬ « Mais pas ici, tête de pioche. » le réprimais-je en gardant jalousement la bouteille de champagne qui tentait lamentablement d'attraper. Il était arriver très vite, le souffle court, attendant que je sois par terre, prise de lamentation. Mais non. Et j'aimais ma licorne. Il faisait tout, et n'importe quoi pour moi, avec moi. Quelque soit mes caprices. Un sourire malicieux fendit mes lèvres, dévoilant des dents blanche et des yeux d'un bleus sournois. Je pris soin de garder la bouteille de champagne au creux de mes mains. Parce que si Alex fourrait le nez dedans, on était foutue pour la route à suivre. Et j'avais besoin d'un deuxième conducteur. J'avais déjà fais mon sac, prévoyant un peu de tout et de n'importe quoi. Laissant à mot à jack au passage pour qu'il ne s'en fasse pas. J'étais partie en road trip avec Alex. Stipulant par la même occasion qu'il était inutile de me rechercher. Je voulais demeurer là ou j'allais pendant un temps. Sortir toutes les mauvaises pensées de ma tête le plus vite possible. Et respirer la liberté qui m'allait être offert. Savourer le goût et le moment.
▬ « Tiens, prend ca, je me charge du Pick up. » declarais-je à Alex en lui balançant mon sac dans les bras « Aller depêche, même une larve gagnait une course de ferrari. » commentais-je, le tirant par le bras. Les rues de storybrooke était calme et déserte. Je me faufilais à travers les rues avec Alex sur mes talons. Avec ce qui venait de ce passer au Canada, je n'avais aucune peur de voler un pick up. Après toute les choses que Wine m'avait dite, me démontant bout par bout jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à tiré de moi, voler un pick up était un jeux d'enfant à coté. Elle m'avait tout volé. Elle avait creusé jusqu'à percer un trou dans la parois sensible. Et elle aimait ca. Ca me donnait des excès de colère rien que d'y penser. J'entendais Alex gémir dans mon dos en me demandant sérieusement si on allait voler ce truc. Bon d'accord, ca ressemble à un tas de feraille mais ca fera l'affaire. Je lui mis une petite tape sur la tête en lui ordonnant de ce taire. « Mais je t'en prie, va frapper à la porte de ce gars, avec un peu de chance il acceptera de nous prêter son pick up. » ironisais-je d'un sourire sournois. Tiens, y'avais plus personne d'un coup. Je levais les yeux au ciel et prit la clé pour ouvrir la porte.
▬ « C'est un ami qui m'a dérobé la clé. » expliquais-je. Heshvan était un type sympa. Je lui avait demandé de me dérobé la clé contre un service. Ouvrant la porte de la voiture, je m'installais et la mise en marche pendant qu'Alex s'installais. Mon pied écrasa l'accélérateur, et nous nous lancions dans une vitesse peu approprié dans les rues de storybrooke. Je ne savais pas trop ou on allait, tant qu'on était loin d'ici. Loin de Storybrooke, loin de Wine. Loin de Wonderland. Je fixais d'un coup d'oeil la bouteille de champagne. Il ne l'avait pas encore ouvert cette idiot ? « Non mais c'est bon, tu peu arrêter de la serrer comme un trésors perdu. Ouvre là ! » j'actionnais la radio, qui diffusa une musique reposante. Bientôt, les rues de Storybrooke furent remplacé par la forêt. Nous roulions un bon moment, alors qu'Alex me passait la bouteille de champagne de temps à autre. Jusqu'a m'en brûler la gorge. « Bon. Y'a une consigne. On ne parle pas de Wonderland, on ne parle pas de Sirrus, et on ne parle pas Wine ! » mon ton c'était légérement élevé malgrès moi pour claquer dans l'air. Je lançais un regard volcanique à Alex.
▬ « Pour le reste, on fait ce qu'on veut. » Un large sourire avait remplacé l'humeur qui avait menacé de frapper comme un eclairs. Faire ce que l'on voulait, sans que personne ne nous en empêche. Je ne sais pas combien de temps nous avions rouler, à chanter, danser dans la voiture avec une musique entrainante, et un taux d'alcoolémie commençant à grimper légérement. Le problème avec l'alcool chez moi, c'est que ca me faisait dire la plupart du temps la vérité et rien que la vérité. Et je savais que dès qu'une goutte d'alcool s'aventurait dans mon gosier pour venir me monter à la tête, je faisais des choses stupides. Mais là, ca allait. Je tenais encore la route. La nuit étoilée nous offrit bientôt un ciel rosée et un soleil ardent qui naissait peu à peu dans le ciel. La forêt était remplacer par un désert rocheux, dont les rayons du soleil offrait une teinte orangée dans le paysage. Mes yeux étaient fasciné par la beauté et la clarté. Je me sentais libre, sans l'attraction et les problèmes de Storybrooke. Je m'arrêtais en garant la voiture sur le coté de la route.
▬ « Allez viens, on va contempler le lever du soleil de la bas ! » Dis-je en tirant Alex et quelque bouteille de bière que j'avais déniché dans mon frigo. Je tirais la licorne en grimpant sur une roche qui offrait une altitude palpitante et la vue d'un canyon plus bas. Mes pieds pendait dans le vide, alors que j'enfournais la bière dans ma bouche, fixant avec attention le soleil qui ce levait. Un spetacle d'une vie. Loin du monde. C'était donc ca, ce silence reposant que l'on ressentait ? J'aurais aimé montrer le spectacle à Max. Elle aurait adoré voir ca. Elle me manquait. Sa disparition avait laissé un trou béant dans mon cœur, impossible à combler. Je lachais un soupire, même l'alcool qui commençait à me faire sourire d'un air stupide ne remplacerait pas ca. Alors que le soleil ce levait peu à peu, je me réjouissais de me trouver avec mon meilleur ami à ce moment précis. « J'aurais aimée rester ici pour toujours. » dis-je, le ton plaint de contrainte. « C'est tellement reposant, personne pour venir t'emmerder. » Ajoutais-je avec conviction. De toute façon, même en restant ici, wine trouverait encore le moyen de venir me déniché en fauteuil roulant. J'espère que sa sœur s'y prenait comme un camioneur avec elle. Cette pensée réjouissante avait le don d'illuminer ma journée. J'entrainais Alex de nouveau avec moi, quand le soleil avait atteint son sommet.
▬ « Je sais exactement ou s'amuser. » dis-je d'un ton malicieux, fixant Alex d'un œil brûlant de sournoiserie. Je repris la route, bien que le sol me semblait un peu cafardeux. Ou alors, c'était l'alcool qui montait à la tête. Nous n'arriverions pas à Vegas avant ce soir. Alors autant s'occuper comme on le pouvait. « Action ou Vérité, Licorne ? » Demandais-je après avoir répondu à un tas de ses questions. J'étais légérement soul. Nous continuons ainsi nos chamellerie, débattant sur des stars qu'on aurait surement mit dans nos lits, sur la chirurgie esthétique aussi. Et sur les défis qu'il me réservait quand on arriverait à Las Vegas. Je n'avais aucunement peur. Les défis d'Alex était un jeux d'enfant, comparer à ceux de Sirrus ...Rien qu'a cette pensée, mon cœur semblait ce tordre dans une rage inouie. J'éloignais le plus le chat de mon esprit. Encore une preuve que ma vie amoureuse était une bombe à retardement. Nous nous arrêtions à une air d'autoroute, ou j'achetais des vivres. Et quelque truc inutiles que je trouvais marrant. Alors que je commençais à fatigué d'avoir rouler toute la nuit, ce fut Alex qui reprit le volant, alors que je m'endormais contre la vitre de la voiture. Je pense avoir dormis assez longtemps, car lorsque je rouvris les yeux, la nuit était de nouveau reine du ciel. Et les lumières dansaient sur la vitre du parebrise.
▬ « Nous y sommes ! » criais-je en montrant les buildings, les pancartes brillantes avec les slogans. Il y avait une tonnes de mondes, des casinos, la statue de la liberté et la tour eiffel ! Un brin d'excitation me fit sourire jusqu'au oreille. La musique s'elevait dans la ville, et tout le monde semblait vivre à son rythme en oubliant les problèmes de la vie réelle. Je ne pensais jamais voir las Vegas un jour. Il y avait tellement de truc à faire là bas ! « Gare toi là bas, le casino à l'air géant ! » lui ordonnais-je, alors que la voiture ce stoppa non loin de la grande boite de jeux. Poser les pieds au sol était douloureux après un aussi long voyage. J'avais les os endormie et courbaturé. J'attrapais le sac que je glissais sur mon epaule, et frappais dans ma mains, un large sourire au lèvres. « Bon, on commence par quoi ? » déclarais-je, comme ci j'étais devant une boulangerie et qu'il fallait y gouter chaque contenue.
Alice & Alex, les inséparables machines à bêtises !!
C'EST LA FÊTE, BOISSON A VOLONTÉ ET PLAYLIST POURRIES JUSQU'AU BOUT DE LA NUIT !
Alors qu’il s’élançait pour attaper la bouteille de champagne, Alice la retira rapidement de son champ de vision pour la ramener contre elle, ce qui provoqua sa rencontre non prévue et pour le moins brutale avec le sol. Et en plus, il se faisait traiter de tête de pioche. On aura tout vu.
« Maiiiiis… Pourquoi tant de haiiiineuh… »
Il resta bien plus longtemps au sol que nécessaire, uniquement pour insister sur le côté dramatique de ses paroles - et aussi parce qu’il restait un tantinet sonné, ça lui apprendra à charger tout et n’importe quoi à grande vitesse -, et lorsqu’il releva la tête, ce fut pour croiser un regard malicieux, accompagné d’un grand sourire. Oula, ça ne présageait rien de bon.
« Toi… T’as l’air d’avoir un sacré plan derrière la tête. Tu m’en parles, ou c’est une surprise ? »
Cela suffit à lui donner la motivation et la force qui lui fallait pour se relever d’un bond. Maintenant, il était tout à fait opérationnel ! Et bien trop curieux, qui plus est. Mais… Il était bien triste de voir que la blondinette ne semblait pas lui faire confiance - à raison - pour lui confier la bouteille d’alcool. Bon, il ne s’en faisait pas tant que cela : il finirait bien par réussir à lui chaparder… Il ne lui manquait qu’un plan, rien de plus !
En attendant, le voilà qui se retrouvait avec un sac à dos dans les bras, et l’air plus paumé et interrogateur que jamais. ça voulait dire quoi, ça ?
« Lilice ? On part ? Ou çaaaa ? Tu aurais pu me prévenir, j’ai rien prévu moi ! »
Ses questions ne semblaient pas les bienvenues pour l’instant, puisqu’il fit traiter de larve - ce qui lui tira un grognement : il était une licorne, d’abord, pas une larve ! - et il se fit trainer dehors. Il se décida donc à lui emboîter le pas sans rien dire, simplement curieux de la tournure qu’allait prendre les évènements.
...Et, niveau tournure, il ne s’attendait pas à ça : depuis quand sa petite Alice était devenue une véritable bandit, capable de voler des pick-up dans le plus grand des calmes ?? Il gémit légèrement, avant de se décider à se manifester.
« Tu plaisantes, hein ? On va pas se mettre à voler, non plus ? Il se racla la gorge. Pis, quitte à voler un véhicule, on pourrait en choisir un plus beau. Celui-ci ressemble à un cercueil ambulant… Je suis même pas sûr qu’il tiendra cent mètres. »
Alice rétorqua qu’il n’avait qu’à frapper à la porte du propriétaire pour pouvoir lui emprunter son véhicule en toute légalité. Et, avec toute la maturité dont il était capable - ce qui faisait bien peu -, il lui tira la langue.
« Me tente pas ! J’en suis parfaitement capable. Tu crois il habite où, ce gentil monsieur ? Parce qu’au pire, s’il ne répond pas - ce qui serait assez normal, en plein milieu de la nuit - on peut toujours lui laisser un petit mot ! Il sera content de tomber dessus ! ça lui fera moins peur que de découvrir sa voiture disparue, comme ça, sans rien ! »
Alice se justifia en déclarant qu’un de ses amis avait piqué la clef pour elle. La Licorne l’observa longuement, l’air de réfléchir.
« Bah dis donc… T’as vraiment des amis bizarres, tu sais ? »
Et il se mit à rire. Non parce qu’il doutait qu’on puisse faire plus bizarre qu’un Wonderlandien. Quoi que, Storybrooke semblait être une ville pleine de mystère, alors peut-être qu’un jour certain, ils parviendraient à trouver quelqu’un de moins sain d’esprit qu’eux, ce qui ne serait pas une mince affaire ! Toujours en ricanant, il alla s’installer tranquillement à la place passager, puisque son amie s’était installée d’autorité derrière le volant, tout en lui refourguant la bouteille de champagne, qu’il garda dans ses bras, un peu à la façon d’un nourrisson. Jusqu’à se faire incendier : ah, parce qu’il avait l’autorisation de l’ouvrir, maintenant ?!
« Maiiiiis ! Liliiiiice ! Je te ferais remarquer que je suis incapable de lire dans tes pensées, du coup, c’est pas simple de deviner ce que je suis censé faire, à chaque fois ! »
Néanmoins, il ne se fit pas prier et se débrouilla pour ôter la partie métallique du bouchon, avant de secouer la bouteille comme un demeuré, ce qui réussit à faire partir le morceau de liège dans un POP sonore.
« Champagne ! s’écria-t-il tout en partant dans un éclat de rire. A notre virée dans inconnuland, et à cette vieille voiture volée ! »
Il avala une gorgée de vin pétillant, avant de se mettre à chantonner joyeusement sur le tube d’Avicii. Qu’est-ce qu’il l’appréciait, cette chanson ! À intervalle plus ou moins régulier, il passait la bouteille à Alice, lui tenant le volant pendant qu’elle buvait. Il acquiesça à ses consignes.
« Compris, chef ! D’ailleurs, je sais même pas de quoi tu me parles, là... »
Et il sourit, d’un air enfantin. Après tout, c’était leur sortie rien qu’à eux, autant ne pas la gâcher avec des futilités de ce genre. Ils auraient tout le temps de le faire une fois de retour à Storybrooke. Alors, dans l’immédiat, ils étaient liiiiiibres !!
Une bonne partie du trajet se déroula calmement… Ou presque : la bouteille de champagne fut rapidement vidée, et ils chantèrent à qui mieux mieux sur les tubes que passaient la radio - ils eurent même l’occasion de massacrer joyeusement Despacito, et franchement, c’était de toute beauté ! - tout en gigotant de manière plus ou moins rythmée, autant que le leur permettaient les ceintures de sécurité. Dans tous les cas, les étoiles et le ciel d’encre furent remplacés peu à peu par un Soleil timide et un ciel qui prenaient des teintes roses-orangées, ce qui leur offrit leur première pause depuis leur départ puisqu’Alice se gara en vrac sur le bas-côté de la route.
▬ Allez viens, on va contempler le lever du soleil de la bas !
« Avec plaisir ! … Maiiiis, Lilice, tu sais, je suis capable de marcher sans que tu aies besoin de me tirer tout le teeeemps ! »
La blondinette ne s’en formalisa pas, et continua de le traîner d’une main, tout en transportant deux bouteilles de bière de l’autre, et ils s’arrêtèrent sur un promontoire rocailleux qui leur offrait une vue des plus ravissantes. Ils s’installèrent au bord du précipice, leurs jambes se balançant lentement dans le vide. Alex attrapa la bouteille de bière qui restait, la décapsulant comme il l’avait fait pour Alice : à l’aide de son briquet. Ils restèrent silencieux, profitant du spectacle qui s’offrait à eux. La blondinette finit par lui avouer qu’elle aurait aimé rester ici pour toujours, que tout était plus reposant puisque personne ne pouvait venir pour les emmerder. La Licorne lui sourit.
« Rien ne nous empêche de revenir ici, de temps à autre. Suffit de noter l’emplacement sur une carte, et hop ! On pourra repasser ! ... D'ailleurs, on a une carte ? »
Ils restèrent encore quelques instants, à regarder le ciel se parer de milles et unes couleurs et à assister à l’ascension du soleil, puis ils regagnèrent la voiture. Alice lui annonça qu’elle avait un moyen de s’amuser, et l’ancien équidé la regarda d’un air interrogateur, tout en notant la lueur sournoise qu’elle avait dans le regard. Ohoh, cela ne laisser présager rien de bon…. Bien que sa proposition fut bien plus sensée que ce à quoi il s’attendait : une simple partie d’Action ou Vérité… Rien de bien méchant, en soi. Les questions se suivirent, sans jamais se ressembler, s’attirant parfois des éclats de rire ou des exclamations de surprise.
▬ « Action ou Vérité, Licorne ? »
« Voyons… Action, pour changer ! »
Il laissa à Alice le temps de la réflexion, et manqua de s’étouffer en entendant ce qu’il devrait faire. Embrasser une grand-mère. Je répète : EMBRASSER UNE GRAND-MERE.
« Quoiiii ?! Mais pourquoi ? Tu m’imagines vraiment, MOI, embrasser une petite vieille sans défense ? La pauvre, elle va porter plainte pour agression !! »
Il resta encore quelques instants à s’indigner, pour donner le change, mais au fond, il s’amusait bien.
« Mais ce sera tenu. Compte sur moi, je vais faire ça comme un pro ! »
D'autres questions suivirent, débouchant sur le sujet particulièrement pointilleux des stars : qui aimait-on ? Qui détestait-on ? Pourquoi, comment ? Et, bien plus intéressant : qui pourrait-on mettre dans son lit, si l’occasion se présentait ? Ce sujet s’étira, et les réponses s’enchaînèrent à un rythme soutenu.
Ils finirent par s’arrêter sur une petite air d’autoroute : Alice quitta la voiture pour se rendre dans la supérette, tandis que super Licorne faisait le plein. Une fois qu’ils eurent payé tous leurs achats, ils échangèrent leur place : Alice s’installa en tant que passager, tandis qu’il prenait le volant pour repartir.
« Alooors ? T’as pris quoiiii ? »
Il n’avait pas eu le temps de jeter un oeil dans les cornets, et il devait avouer qu’il était assez curieux de leur contenu. Alice lui fit une petite liste - non exhaustive - de ce qu’il s’y trouvait, et puis elle finit par s’endormir paisiblement, la tête appuyée contre la vitre.
Alex la laissa se reposer, veillant à baisser le volume sonore de la radio, et il continua de rouler un bon bout de temps. En fait, il roula assez longtemps pour arriver à leur destination : Las Vegas, reconnaissable entre toute par ses lumières aveuglantes et clignotantes, les pancartes géantes et animées, les buildings aux tailles démesurées, et le fameux casino !
« On va s’éclateeeeer !! »
Alice lui montra une place pour se garer, et ils quittèrent le véhicule.
« Au fait, je retire ce que j’ai dit : ce cercueil à roulettes à tenue la route. Tu as fait un bon choix ! »
La blondinette se chargea de récupérer leur sac, avant de claquer la portière et de frapper dans ses mains, tout sourire.
▬ « Bon, on commence par quoi ? »
La licorne s’autorisa quelques secondes de réflexion.
« Alooors…. On va peut-être poser nos affaires, avant de partir à la découverte de la ville, qu’est-ce que tu en penses ? Il désigna une direction, juste derrière son amie. Là, y’a un hôtel : on réserve une chambre, on pose notre sac, et on fonce au casinoooo !! »
A C'est ainsi qu’ils foncèrent en direction du fameux hôtel. Alex attrapa le sac que portait son amie, avant de se diriger au guichet de la réception, baratinant la femme qui se trouvait derrière le comptoir avec son aplomb légendaire, et des petits sourires charmeurs. Une dizaine de minutes plus tard, il retrouva Alice, sans le sac, l’air d’être fier de lui.
« On a une chambre ! Et pas n’importe laquelle, j’ai réussi à nous avoir une suite de luxe !! Tu verras, ça va être le paradis !! »
Il lui donna la clef magnétique que lui avait confiée la demoiselle.
« Je te laisse passer devant… Mais pas trop vite : regarde moi bien avant ! »
EEn entrant, il avait repéré une petite mamie, confortablement installée dans un des fauteuils de l’entrée. Et c’est vers elle qu’il se dirigeait, à présent. Il lui attrapa la main, avant de lui embrasser le dos de sa petite menotte, lui offrant un sourire des plus charmeurs.
« Madame, en entrant, je n’ai pu passé à côté de votre beauté éblouissante et, veuillez me pardonner si mon geste vous semble quelque peu cavalier, mais je ne pourrais m’en empêcher plus longtemps… »
Et il se pencha vers elle pour l’embrasser avec passion, espérant de tout coeur qu’Alice pouvait le voir faire. Lorsqu’il se recula, il fut accueillit par… un coup de sac monumental.
« Aïiiiiieuh ! »
« Petit malotru ! Goujat ! Attendez, que j’appelle la sécurité ! Vous ne perdez rien pour attendre ! Chenapan ! Voyou de la pire espèce ! S’en prendre ainsi à une pauvre dame sans défense ! Vous devriez avoir honte ! »
Et elle ponctuait chaque insulte d’un coup de sac. La Licorne finit par prendre la poudre d’escampette, se hâtant pour rejoindre Alice. Malgré ce qu’il venait de lui arriver, il était hilare.
« T’as vu, hein ? T’as tout vu ? Je l’ai faiiiit ! J’ai réussi ton action ! »
Il avait l’air d’un parfait gamin, mais il s’en moquait totalement : le principal, c’est qu’il y était parvenu !
Ils trouvèrent un ascenseur afin de se rendre dans leur magnifique suite de luxe et, une fois que la clef fut glissée dans la serrure, les splendeurs de la pièce se révélèrent à leurs petits yeux ébahis : c’était tout bonnement IMMENSE ! Il venait d’arriver dans un petit salon, avec écran plat, canapé géant, table basse en verre du plus bel effet. Sur leur gauche se profilait un coin cuisine de luxe, et sur leur droite se devinait la chambre à coucher, surement équipé d’un lit bien trop grand pour eux deux. Et probablement une salle de bain - la madame de l’accueil lui avait parlé d’une salle de bain sublime. Alex résista à l’envie d’aller sauter à pieds joint sur le lit. A la place, il s’avança, des étoiles dans les yeux.
« Je te laisse la chambre, si tu veux. Je pense que le canapé me conviendra amplement ! Ce que c’est beauuuu ! »
Il s’avança encore en direction du sofa modèle géant. Il lui avait semblé voir quelque chose posé dessus, et il ne parvenait pas à savoir de quoi il s’agissait… Une fois arrivée devant, il put constater qu’il s’agissait d’une valise. Il fronça les sourcils.
« Dis, on était arrivé avec un sac, hein ? »
Alors, qu’est-ce que cette valise étrange faisait devant lui ? Curieux, il se décida de l’ouvrir, et… La referma presque aussitôt. D’ailleurs, il se sentit rougir jusqu’aux oreilles.
« Heu…. Je… Je confirme : c’est pas à nous, ça. C’est… Heu…. Je peux pas porter ça, en plus. Toi, si, tu pourrais, mais… Je… Waaaaaah... »
Il se précipita vers le coin cuisine, afin de se passer un peu d’eau sur le visage, pour qu’il se remette les idées en place - à condition que cela soit possible pour un Wonderlandien… Il ne comprenait toujours pas comment cette valise remplie de… De… De lingeries vraiment très, très fines avait pu atterrir dans leur suite… En tout cas, il était hors de question qu’il enfile ça !
J'étais toujours surprise de voir avec qu'elle manie Alex réussissait à emporter les gens dans ses baragouinages. J'étais appuyée contre le mur, en lançant un regard désabusé à mon meilleur ami, un sourire ironique aux lèvres. Je l'écoutais venter mérites et louanges à la dame de l'acceuille, alors que je crevais juste d'envie de rire. « On a une chambre ! Et pas n’importe laquelle, j’ai réussi à nous avoir une suite de luxe !! Tu verras, ça va être le paradis !! » Okay. La il venait litteralement de m'impressionnée. Je lui lâchais un regard empli de surprise, la bouche grande ouverte. Si une putain de mouche passait par là, y'avais énormément de chance que je la gobe et qu'elle s'agare dans mes molaires. Il faudrait vraiment qu'Alex pense à livrer ses secrets sur ce genre de charme. Parce que si ca marchait aussi bien, je dirais pas non pour en apprendre quelque leçon et obtenir des choses de mon cotés également.
▬ « Ta intêret à me filer la combine, parce que si ca marche à tout les coups, y'a pas de raison que je me prive de certain truc ! » répondit-je. « Je te laisse passer devant… Mais pas trop vite : regarde moi bien avant !» je le fixais en essayant de comprendre ou il voulait en venir, quand des clés sauvages prirent place au centre de ma paume. Je suivais Alex du regard, qui ce dirigeais vers une grand mère. Mon sourire s'élargis d'un train, mesquin. Allez mon grand, on relève le défi et on tente des folies. Si la malice dominait mon visage, je ne pu m'empêcher de pousser un ricanement lorsqu'un sac vint lui déboité la mâchoire. C'est dans ses moments que je me disais que je me séparerais d'Alex pour rien au monde. Juste pour ses petits moments savoureux. « T’as vu, hein ? T’as tout vu ? Je l’ai faiiiit ! J’ai réussi ton action ! » ▬ « J'avoue que là, je suis quand même impressionnée ! Mais je serais d'avis qu'on ce tire avant qu'elle appelle petite mamie maltraitée. Quelque fois qu'un grand blond malautru l'aurait embrassé. » Dis-je moqueuse, fuyant dans l'ascenceur le plus proche avec Alex. Je dois dire que ...Bah putain la déco de la pièce, elle arrachait. Non franchement, c'était tellement trop de luxe que j'avais peur de faire des tâches rien qu'en sillonnant la pièce avec mes pieds. Même Wine n'était pas assez riche pour ce payer un truc pareil. Enfin je crois. Au pire je m'en fou. Je m'avançais, me décrochant la tête de gauche à droite pour observer les lieux qui m'embaumait le cœur. C'était franchement canon comme suite. Je crois que j'allais vraiment rester ici pour toujours moi. « Je te laisse la chambre, si tu veux. Je pense que le canapé me conviendra amplement ! Ce que c’est beauuuu ! » Un rire hautain s'échappa de mes lèvres. « Ta peur que je te croque dans mon sommeil ? » le provoquais en claquant la mâchoire prêt de son oreille, et partir d'un rire de plus belle.
▬ « Fais ce que tu veux, le lit ca me vas parfaitement bien. De toute façon je suis pas certaine d'avoir l'occasion de me reposer. » ajoutais-je, sautant sur celui ci pour attérir sur le dos. Moelleux. Parfait. Mais j'avais plus prévu de faire la fête qu'autre chose. Donc ...Vous savez ? Ce petit breuvage qui monte à la tête et qui permet de vous faire oublier à quelle point la vie est une putain de garce. Et qui faisait aussi danser la guigue en délire à l'occasion. « Dis, on était arrivé avec un sac, hein ? » je relevais la tête pour l'observer, soucieuse. « Ouai, me dit pas que tu l'a perdu ou je te tue. » précisais-je d'un œil noir. Heureusement qu'on avait pas foutu des trucs important dedans non plus. Mais bon, je les avaient payés de ma poche moi les vivres ! Grâce à ma promotion d'adjointe à la bibliothèque. « Heu…. Je… Je confirme : c’est pas à nous, ça. C’est… Heu…. Je peux pas porter ça, en plus. Toi, si, tu pourrais, mais… Je… Waaaaaah... »
▬ « Non mais de quoi ta peur ? Ta vue la grosse tête à l'intérieur ? Ou le Jabberwoky ? Espèce de froussard ! » m'exclamais-je en me dirigeant vers la valise pour jeter un coup d'oeil par moi même. AH. Ah. En effet. Bien qu'il aurait été mignon avec des petites culottes et en dentelles. J'attrapais un soutien gorge que je faisais tournoyer autour de moi doigt, un mauvais sourire au lèvre. Je m'approchais de mon ami, pâle à faire hurler un mort. Je m'appuyais contre l'encadrement de la cuisine, horriblement malicieuse. « Eh. Mon bel étalon. Voici ton prochain défi. » Raillais-je en lui lançant le soutien gorge. « Je suis certaine que la dentelle t'irais à merveille. Depêche toi de t'habiller, le casino nous attend en bas. » m'enquis-je, avantd de m'éloigné pour aller compter le nombre peu d'argent qu'il nous restait à présent. Mouais. J'espère qu'on allait quand même faire des merveilles dans les machines à sous, sinon on était bon pour rentrer tout de suite. Ce qui me faisait moins plaisir. Je me tournais vers Alex pour viser la tenue qui me déclencha un fou rire pas possible.
▬ « Oh malheur, ca te vas super bien ! Je suis sérieuse. Non en fait.. » dit en repartant de plus belle dans une crise de rire, jusqu'à m'en tordre le ventre. Alors qu'Alex semblait grogner, j'avais l'impression que mon défi à moi allait être sadique. Je lui tirais le bras pour reprendre l'ascenceur et nous dirigé dans le casino. Tout était rouge à l'intérieur, on entend les machines à sous et les gens parler. Ainsi que de la musique. Il y avait toute sorte de jeux sympa, et un bar. Je continuais de trainer Alex alors que certaine personne posait un regard surpris sur sa tenue. Je m'arrêtais devant le bar, quémandant une bouteille de Votka, et reprenant notre chemin pour nous arrêter au Blackjack. Je bu quelque gorgé de mon délicieux breuvage, avant que le mec ne m'interpelle.
« Qu'elle nombre mademoiselle ? » me demanda t-il. J'avisais un coup d'oeil vers Alex, et réfléchit. Le 15 était mon numéro de naissance. Il y avait aussi d'autre chiffre qui m'était important. Le numéro de naissance de Maxine, celui d'Alex. Celui de Wine … Nan elle allait me ruiner elle. Quand à Maxine, cela réactivait une douleur au niveau de ma poitrine rien que de penser à elle. J'haussais les épaules, et désignais le chiffre deux. Je sais pas pourquoi, j'avais juste envie de parier sur ce nombre. Le mec lança la roulotte, alors que j'observais avec précision la petite boule blanche tourner sur les chiffres. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. J'avais presque envie de me ronger les ongles.pas de bol pour moi, la balle s'arrêta sur le 11. je lachais un cris de frustration. J'allais le déglinguer son putain de jeux à la con ! Alors que je posais un regard ardent du le mec, Alex me prit par les épaules pour me tirer en arrière et donner les dollars à celui ci. Pourquoi est-ce qu'il essayait de me calmer comme un taureau excité ?
▬ « Nan mais c'est de l'attrape nigot ton truc. C'est de la merde ! » me plaignis-je, mauvaise joueuse. J'attrapais la bouteille des mains d'Alex. C'était quoi, du champagne ? Mais comment il avait fait ? Je m'étais déjà ruiner dans une bouteille de votka, alors le champagne ...Mais c'est qu'il était bon et hyper pétillant en plus. Il m'explosait le gosier, mais bordel il était méga bon. « On fais échange, je la garde . » décrétais-je en échangeant les deux bouteilles. Je suivis Alex aux machines à sous, le fixant gueuler et s'énerver contre la machine qui refusait de lui dossier les dessins justes. « Et après on me gueule dessus ! » dis-je, sidéré. Il n'y avait plus de champagne. « Bouge pas je reviens. » lui dit -je, me déplaçant jusqu'au bar pour en demander une nouvelle. Un mec accoudé au bar ce tourna vers moi. C'était un jeune homme plutôt plaisant à regardé. Lorsque son regard croisa le mien, il m'offrit un sourire aguicheur. Je pris la bouteille de champagne que l'ont me tendait, distraite, et m'éloignais pour retrouver Alex. Le mec en question m'avait suivie du regard. Je tombais sur celui d'Alex qui me fixait avec un grand sourire de gamin.
▬ « Quoi ? » dis-je, suivant son regard pour voir celui du mec. Ca sentait l'action à plein nez ca. J'aimais pas ce sourire carnassier. Ni même ses yeux vicieux. Je le connaissais trop bien pour savoir que ca n'allait pas être quelque chose d'angélique. Je sais pas pourquoi, je me sentais nerveuse d'un coup.
« J'suis sûr que t'es même pas cap de te taper le mec qui te lâche pas du regard depuis qu'on est là! » déclara t-il. Mon cerveau semblait s'être écroulé dans mon estomac à la mention du mot cap ou pas cap. Ca me reppelait douloureusement le jeux avec Sirrus. Ma montre à gousset semblait peser plus que jamais de ma poche. Pourquoi est ce que je la gardais encore ? Pourquoi m'accrochais-je à ce piteux souvenir qui me crevait encore le cœur ? Je me rendais compte que j'avais lancer un regard noir envers Alex. Et que je venais de comprendre de quoi l'action en question était faite. Je jetais un regard presque outré vers le mec qui buvait sa canette de bière, et reportais un regard de poisson merlan frie vers Alex. Non mais ca va pas!J'ai l'air d'une catin peu être ? Je ne coucherais pas avec le premier venue ! Je ne sais pas si c'était ce jeux ressemblant trop à mon goût à celui avec Sirrus qui me mettait en rogne, ou l'idée de coucher avec un mec que je connaissais pas.
▬ « J'ai une tête de fille qui fait les trottoirs ? » l'attaquais-je, une lueur furieuse dans le regard. Le bleu electrisant de mes yeux encombrant la pièce d'une atmosphère lourde.
« Naaaan, t'en serais pas capable, t'es bien trop entichée de Wine pour faire quoi que ce soit ! » Que ...Non mais il ce fichait de moi là ? Plutôt mourir que d'aimer cette sorcière, cette ….Je sentais la rage bouillonner dans mes veines. Il avait de la chance qu'il était mon meilleur ami, parce que j'avais une forte envie de l'étrangler tout de suite.
▬ « MOI ENTICHÉ DE CETTE... » Garce, sorcière, grosse tête, vache, saloperie et j'en passe ! Non. Non et non ! Je n'aimais pas Wine, je la détestais. Ce n'était pas de l'amour qui m'animait quand je la voyais, c'était un feu ardent de haine. Et pourtant il avait trouvé le moyen de me touché. Comme ci il venait de creusé une faille dans le mur. Et je ne m'énervais pas parce que c'était vrai ! Je m'énervais parce que je refusais d'adhéré à ses spéculations. « Arrête de raconté des conneries ! » hurlai-je, le champagne me montait à la tête en plus. Mes joues étaient en feu. La dernière fois que c'était arrivé, c'était lorsque j'avais loger mes lèvres contre celle Wine et que ca avait été délicieusement enivrant. Grrrrr ! « Très bien ! » acceptais-je, aboyant presque. « Je vais te prouver là tout de suite que je suis entiché de personne ! » affirmais-je. Si je devais passer par là pour prouver que j'en avais rien à faire de Wine, alors soite ! Mais avant, un petit coup de champagne en plus.
▬ « Mais avant, je veux profité un peu du casino. » dis-je, buvant une nouvelle gorgé de champagne. Oups. C'est fou comme ca montait vite à la tête ca. J'avais du mal à voir clair, et je marchais pas très droite. La pièce tournait comme une toupie, et je me teint au mur. Oh c'était quoi cette porte ? Je l'ouvris à la volé en hurlant un '' AH !'' surprenant, avant de me mettre à hurlé en comprenant que c'était un SPA pour le troisème âge. Des vieux. A poil dans des serviettes. Oh putain.je reculais en titubant afin de me sortir de cette mauvaise situation au plus vite. Je me jetais sur Alex, m'accrochant à son bras comme une larve. « ALEEEEEEEEEEEEEEEEEEX j'ai vue des choses horribles, je suis traumatisé à vie ! » couinais-je.
Alice & Alex, les inséparables machines à bêtises !!
C'EST LA FÊTE, BOISSON A VOLONTÉ ET PLAYLIST POURRIES JUSQU'AU BOUT DE LA NUIT !
Quand il revint lui faire part de son succès immédiat auprès de la standardiste, Alice en resta bouche bée. Mais littéralement : l'espace d'un instant, il crut même qu'elle allait réussir à se déboîter la mâchoire, ce qui ne sera pas l'idéal de un parce que ça devait faire super mal, quand même, et de deux parce que poireauter pendant des heures aux urgences ne faisait pas parti du programme. Ils étaient ici pour s'amuser et faire la fête, non mais ! Alors, il lui fit son plus beau sourire.
« Ferme la bouche, sinon tu vas gober les mouches ! »
Et il se recula de quelques pas. Hé, pas folle, la licorne. Il savait bien qu'à force de la chercher, il allait finir par se prendre une petite tape sur la tête ou sur le bout du museau - et, quitte à choisir, il préférait l'avoir sur la tête. Le nez, mine de rien, c'était vachement sensible. Mais il hocha la tête lorsqu'elle lui fit la demande pour apprendre la combine.
« Ça marche ! Un d'ces jours, je te montrerai comment faire. Et, à nous deux, on fera des ravages partout sur notre passage ! Il fit mine de réfléchir, avant d'avoir un air mutin au possible. Et on pourra même mettre ça en place plus tôt que prévu. Le casino me semble être le terrain de jeu idéal pour commencer ton entraînement ! Qu'est-ce que tu en penses ?»
Après son petit coup fumant auprès de la petite vieille, son amie ne put s'empêcher de se moquer gentiment de lui, ce à quoi il répondit par son air le plus innocent.
« Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! Et puis... Ça existe, Petite Mamie Maltraitée ? C'était pas de la maltraitance, c'était de l'amûûûûûûr ! Il insista bien sur ce mot, avant de partir dans un grand éclat de rire. Non mais vraiment, je ne comprends pas sa réaction. Ça ne devait plus lui être arrivé depuis au moins une bonne vingtaine d'années alors elle devrait s'estimer heureuse qu'un beau gosse comme moi l'ai choisi ! Ou alors, sa réaction s'explique par le manque d'habitude... Mais dans ce cas là, faut pas qu'elle compte sur moi pour réitérer l'expérience. Une fois, ça m'a suffit. »
L'air émerveillé d'Alice une fois qu'ils furent arrivés dans la chambre valait tout l'or du monde. Vraiment, ça lui faisait chaud au cœur de la voir aussi joyeuse, exaltée et excitée. Et il adorait la voir comme ça. Vraiment, s'il devait se plier en quatre pour qu'elle soit comme ça tous les jours, il le ferait. Il pousserait même le vice à se plier en huit, même s'il ne savait pas vraiment à quoi il pourrait ressembler si jamais ça venait à arriver... Mais une chose était sûre : il en serait capable sans la moindre hésitation ! Par ailleurs, elle se moqua de lui en lui demandant s'il avait peur qu'elle ne le croque pendant son sommeil, appuyant ses dire par un claquement de mâchoire juste à son oreille. Loin de s'en offusquer, il lui tira la langue.
« Je proposais ça pour être galant, c'est tout ! Au cas où tu voulais profiter d'un grand lit pour toi toute seule ! Moi, je m'en moque, je peux dormir partout. A même le sol s'il le faut ! »
Pour l'instant, elle semblait bien décidée à s'approprier la literie, mais cela ne lui posait aucun problème : comme il l'avait dit plus tôt, il se moquait totalement de l'endroit où il pourrait dormir. Et d'ailleurs, elle avait raison : vu comme ils étaient partis, il n'aurait pas beaucoup l'occasion de se reposer... Ils étaient ici pour faire les quatre cent coups !
La blondinette semblait bien partie pour le tenir responsable de la perte de leur sac, et il eut un air outré.
« Hé ! Mais j'y suis pour rien, moi ! Je l'avais confié à un groom, donc c'est lui le responsable. Vraiment, pour un hôtel de si haut standing, c'est pas génial, génial cette histoire... Pour la peine, je leur laisserai un vilain commentaire sur Google ! Bien fait pour eux ! C'est tout ce qu'ils méritent. Quoi que, c'est un peu dommage pour la standardiste... Elle, elle était super sympa. Pis elle a bien voulu écouter mes caprices, c'est pas rien ! »
Par la suite, il en vint presque à regretter de ne pas avoir eu la présence d'esprit de la cacher en quatrième vitesse, cette maudite mallette. Mais, à présent, il était trop tard pour le faire : une tornade blonde se l'était approprier pour jeter un œil à ce qu'elle contenait, et au vu de l'éclat malicieux qui brillait désormais dans son regard, Alex sut qu'un énième défi n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Tout en faisant tournoyer un soutien-gorge sur son index, l’énoncé de son gage ne se fit pas prier. Porter un de ces ensembles pour le moins affriolant. Cette fois-ci, ce fut lui qui resta bouche bée quelques instants, avant de reprendre ses esprits et de secouer vigoureusement la tête.
« Non mais... Non. Tu plaisantes, là ? Sérieusement, tu m'imagines là dedans ?? J'suis sûr qu'il y a même pas ma taille ! Pis... Pis... Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est pour les feeeeemmmes !! Donc pas pour moi ! »
Sa plaidoirie ne rencontra aucun succès : sa tortionnaire était bien décidé à le voir ainsi vêtu, même qu'elle lui lança une tenue qui semblait lui plaire plus que les autres. Alors, tout en grommelant copieusement dans sa barbe, il se résolut à l'enfiler et... Malheureusement pour lui, elle lui allait. D'ailleurs, il ne comprenait pas comment Alice avait pu deviner sa taille avec une telle précision, ce qui lui fit hausser un sourcil. Et, lorsque la blonde se retourna, elle ne tarda pas à exploser de rire, sous le regard vexé de la licorne, qui croisa les bras sur son torse dans un espoir vain de cacher le plus gros du massacre tout en poussa un grognement digne d'un ours particulièrement mal léché.
« C'est bon ? Tu t'es suffisamment rincé l’œil, je peux me changer main... »
Sans lui laisser le temps de finir, elle le prit par la main pour l'entraîner en direction de l'ascenseur. Lorsqu'il comprit ce qu'elle avait derrière la tête, il pâlit dangereusement.
« Non mais... Non... Lilice, tu peux pas me faire ça !! S'il te plaît ! Tu veux ma mort, là, c'est pas possible autrement... »
Ses pauvres excuses ne furent pas suffisantes puisqu'il n'obtint pas le droit de se changer. Et c'est ainsi vêtu qu'il fit une entrée très remarqué dans le casino. D'ailleurs, quelques hommes le regardèrent un peu trop longtemps, et il ne résista pas à l'envie de leur tirer la langue. Non mais. Il ne connaissait pas les gages stupides, eux ? Ils voulaient un dessin ? Non parce que s'ils ne s'étaient jamais fait botter les fesses par un homme en sous-vêtement féminin, ça risquait d'arriver très, très vite... Prenant le parti de les ignorer, il suivit docilement Alice qui faisait ses courses - elle chopa une bouteille de vodka en passant près du bar... Tiens, boire pour oublier la honte suprême qu'il était en train de se taper pouvait être une excellente idée, en soi. Il ne lui restait plus qu'à trouver un moment pour choper la bouteille - et ils se retrouvèrent devant une roulotte. La blonde choisit un numéro, et faillit refaire le portrait du type en face d'eux lorsqu'elle perdit sa mise. Faillit, seulement, puisqu'Alex la retint par les épaules, tout en se dépêchant de donner l'argent au croupier qui semblait de plus en plus halluciné. Encore un qui ne connaissait pas les ravages de Wonderland, tiens... A la place, il tenta d'apaiser un minimum son amie.
« Tu sais, ça fait parti du jeu. Ce serait vraiment pas drôle pour eux si chaque client parvenait à gagner du premier coup. Ils perdraient beaucoup trop d'argent pour que leur affaire soit rentable... Mais on aura peut-être plus de chance à un autre stand ! »
Oui, il parlait comme s'ils se trouvaient à une espèce de foire, parce qu'il sentait qu'il allait autant s'amuser que si c'était le cas. D'ailleurs, pour lui faire recouvrer sa bonne humeur, il s'approcha d'une table où l'on venait de déposer une bouteille de champagne toute neuve et profita de l'effet profondément déstabilisant que possédait sa tenue pour la leur chaparder en toute discrétion et ensuite revenir vers la blonde.
« Regarde, j'ai quelque chose pour te remonter le moral ! T'en fais pas, on va se ressaisir ! »
Cela sembla lui faire plaisir, puisqu'elle fit rapidement l'échange entre les deux bouteilles, lui laissant celle qui contenait la vodka. Cela ne le dérangeait pas plus que cela, puisqu'il préférait ce breuvage à l'autre. Il en but même une gorgée pour fêter son larcin habilement effectué ! Puis ils dérivèrent vers les machines à sous, et ce fut à son tour de claquer un peu de leur argent. Il passa une bonne quinzaine de minutes à actionner le levier, priant mentalement pour qu'il puisse décrocher le jackpot sans que cela ne se produise jamais. Au bout d'un moment, sa frustration prit le dessus et il se releva brusquement, avant de décocher un sacré coup de pied dans l'appareil.
« Foutue machine de merde ! Tu vas me laisser gagner, oui ?! Allez, fais pas ta sale mégère et donne moi ma récompense !! »
Alors qu'il s'apprêtait à lui redonner un coup, il entendit Alice se moquer de lui, ce qui le stoppa net. ... Bon, c'est vrai qu'il venait de lui faire la leçon pour son comportement envers le croupier... Mais lui ne s'en prenait qu'à une machine, ce qui était nettement moins grave ! ... Non ? Non. Visiblement, les agents de sécurité du casino ne semblait pas partagé son avis puisqu'ils s'étaient rapprochés de lui d'un air menaçant. Sans se faire prier, il se recula tout en levant les mains au ciel pour montrer qu'il se rendait et qu'il était bien décidé à laisser en paix cette pauvre petite machine à sous... Alors, sans demander son reste, il s’éclipsa pour rejoindre Alice qui était partie rôder près du bar.
Il trouva un moyen de se venger de son gage humiliant, et ce moyen se présenta sous l'aspect d'un mec assez mignon. Il ne tarda pas à faire part de l'idée à son amie, qui fulmina littéralement rien qu'à imaginer ce qu'elle était censée faire. Et il ne fit rien pour arranger les choses puisqu'il prononça le prénom maudit, celui de Wine. Il aurait presque pu penser sa dernière heure arrivée au vu des hurlements qu'il entendait, mais la blondinette sembla vouloir s'éloigner de lui. Il ne la quitta pas des yeux, et cru mourir de rire lorsqu'il la vit se diriger droit vers la section "SPA troisième âge". S'il aurait pu la rappeler pour lui éviter une vision digne des plus sombres cercles de l'enfer, il n'en fit rien. Ça aussi, ça faisait parti de sa vengeance, il venait d'en décidé à l'instant même. Et il ne regretta absolument pas sa non-action lorsqu'il vit Alice revenir en courant vers lui, pour se précipiter dans ses bras et cacher son visage contre lui, comme si cela aurait le pouvoir d'effacer les images qu'elle venait de voir. Cette scène eut le mérite de le faire rire aux éclats.
« Ah bah ça t'apprendra à être trop curieuse ! Il eut toutes les peines du monde à calmer un minimum son fou rire. Tu sais, je t'avais proposer un beau mec pour notre pari... Tu n'étais pas obligé d'aller faire un tour chez les vieux pour me montrer ton absence de sentiment envers Wine. Enfin, mon pari tient toujours, ne l'oublie pas ! D'ailleurs, je compte sur toi pour le faire ! »
Il lui tapota gentiment la tête, avant de regarder autours d'eux pour trouver une activité qui parviendrait peut-être à lui faire oublier certains détails de sa vision d'horreur. Son regard s'arrêta sur une espèce de scène de pole dance qui trônait dans un coin de l'immense salle, et un sourire narquois lui étira les lèvres.
« Viens, je crois que j'ai trouver quelque chose pour te divertir. »
Il l'entraîna en direction de la scène, puis lui désigna un des poteaux de danse, sans se départir de son sourire.
« Comme tu n'as pas encore totalement rempli mon action, je t'en propose une autre. Chiche de me faire une petite chorégraphie après l'un de ces trucs ? Avec un peu de chance, ça finira d'aguicher le monsieur qui ne pouvait te quitter des yeux... Ça va te faciliter la tâche, je te dis ! Alors fonce ! »
Il la poussa doucement en direction de la scène. Même si, pour l'occasion, c'était plus lui qui avait la tenue pour s'adonner à ce genre d'activité, il espérait de tout cœur que son amie ne parviendrait pas à refuser sa proposition... En tout cas, il était bien décidé à faire tout ce qui lui était possible pour se venger. Vraiment, cette tenue ne passait pas, mais alors pas du tout. Il avait hâte de pouvoir regagner leur suite pour retrouver ses bons vieux vêtements....