« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'est l'histoire d'une brune et d'une rousse n'appréciant pas la chaleur...
- Je te le laisse pour quelques jours, tu es sûre que ça ne te dérange pas ?
Ce matin, je m’étais empressée de partir chez Vaiana pour pouvoir lui déposer Pua. Depuis qu’elle était revenue en ville et que Diane l’avait informé de la nouvelle maison de son ancien cochon, nous faisions une petite garde partagée. Le cochon était ravi de retrouver son ancienne maîtresse, mais pour mon plus grand soulagement, il n’avait pas déserté, appréciant toujours de vivre avec moi.
En plus que la jeune femme à la couleur de peau chocolat l’emmène pour quelques balades en mer, elle m’avait proposé de le garder pendant le voyage que j’avais organisé dans le plus grand des secrets, ou presque. Fière de moi, j’avais réussis à limiter la fuite de l’information en n’en parlant ni à Jack lorsqu’il venait chercher Junior, ni à Maria, ni à personne d’autre. Seule Anna, la principale intéressée, savait qu’elle devait réserver les prochains jours pour quelque chose. Je ne lui avais pas parlé de valise, pour ne pas la mettre sur la piste. Simplement de réserver les cinq jours qui arrivaient. Je n’avais pas encore acheté les billets de retour, pour qu’elle puisse décider de la longueur de notre escapade. Je voulais lui laisser le temps de profiter du séjour, sans non plus la bloquer trop longtemps. Aaron n’en aurait pas été très content, à mon avis.
De mon côté, j’avais évidemment préparé ma valise, y fourrant quelques affaires chaudes. L’idée de pouvoir quitter la température étouffante de Storybrook ne pouvait pas me faire plus plaisir. Et connaissant l’endroit d’où venait Anna, j’étais persuadée que notre destination lui plairait. Elle non plus ne semblait pas apprécier la chaleur à outrance. Et je la comprenais totalement. D’autant plus que maintenant qu’elle était enceinte, elle devait trouver ce temps d’autant plus lourd.
Prévoyant quelques affaires de trop au cas où la rousse n’ait plus ses affaires d’hivers sous la main, j’avais emporté les quelques pulls trop grand pour moi qu’ils me restaient, ainsi que deux pulls de Mara, plus grande que moi. Avec les vingt centimètres qui me dépassais de la rousse, je n’étais pas sûre qu’ils lui aillent, mais l’intention était là. Et comme nous ne partions pas non plus deux ou trois semaines, j’avais largement de la place dans ma valise.
Une fois la valise bouclée, le sac à main plein à craquer, le cochon déposé, le chien gardé par la colocataire, et le passeport en main, j’étais finalement fin prête à sortir de l’appartement. Enfin c’était sans compter le plongeon de Junior sur ma valise, l’emportant dans une chute qui la fit s’écraser contre mon dos. Sous la surprise, j’avais moi aussi basculé vers l’avant, me faisant écraser par une valise qui faisait certainement pas loin de 18/20 kilos, et d’un demi sumo qu’on appelait chien.
- JU-NIO-REUH ! Je t’ai déjà dis mille fois de ne pas me sauter des... Arrête ! NON ! Arrête de me lécher le visage !
L’haleine de ce chien aurait bien pu me faire tomber dans les vapes pour les trois prochains mois à venir. Et dire que sur ces bâtonnets à 100 balles ils promettaient une haleine fraiche. Vive l’haleine fraîche, un mélange de pâté pour chien, de croquette, de poisson et de... Poubelle ? Je le soupçonnais d’être clairement à l’origine de l’éventration de mes poubelles de la semaine dernière. Forcément, gavroche n’aurait jamais fait ça.
Alors que je poussais le chien sur le côté pour me relever et reprendre ma valise, je le regardais d’un air sévère. L’idée de le laisser seul à l’appartement avec Maria me faisait culpabiliser depuis au moins une semaine et demi. Agitant mon index en l’air, je fronçais les sourcils alors qu’il baissait la tête d’un air coupable.
- Je te préviens, je te laisse avec Maria pour quelques jours... Tu as intérêt à être sage, compris ?! Pas de bêtises !
Alors qu’il s’asseyait, puis s’allongeait, d’un air soumis et absolument adorable... Je déteste ce chien. Je soupirais en baissant la main. Il ne manquait plus qu’il... Ah ça y est. Il couine. Diane, sauve moi. Balayant rapidement la culpabilité de le gronder, je m’agenouillais pour lui frotter la tête affectueusement.
- Bon, tu vas me manquer, mais je reviens vite, d’accord ? Tiens, tu devrais aller faire un coucou à gavroche, il s’amuse dans le jardin !
Ni une ni deux, Junior se releva d’un bon pour sauter et sortir par la baie vitré que je venais de faire coulisser. Chien indigne. Même pas une once de tristesse, ou un câlin d’au revoir. Bon, malgré cela, je préférais largement le regarder partir s’amuser que de le voir jouer la sérénade jusqu’à ce que je sorte de la maison. Il était capable de couiner si fort que je l’entendais même une fois dans la voiture. Cette fois-ci, il serait trop occupé pour cela.
Rentrant difficilement ma valise dans ma voiture, je pris le volant pour me diriger chez Anna. Heureusement, la rousse n’habitait pas si loin de chez moi, et l’heure était à notre avantage. Pas de bouchons. Pour une fois, cela m’éviterait la routine matinale jusqu’à l’hôpital. Il n’était pas loin de onze heure lorsque j’arrivais devant la porte d’entrée d’Anna. La valise dans une main, le passeport dans l’autre, je sonnais avec le dos de ma main, l’attendant avec un sourire impatient.
Quelques bruits de pas résonnèrent, puis la porte s’ouvrit sur la rousse, certainement surprise de me voir de la sorte. Un large sourire s’étira sur mes lèvres alors que je désignais le passeport.
- J’espère que tu m’as bien écouté et que tu n’as rien prévue cette semaine...
Rentrant ma valise, un peu trop grosse à mon goût en première, je déposais le passeport dans mon sac pour éviter de le perdre.
- Tu ne m’en veux pas si je te garde la surprise de la destination ? Un seul indice ! Prépare des affaires chaudes ! Notre avion décolle dans deux heures, il faut qu’on soit à l’aéroport dans une demi-heure/une heure ! Je vais t’aider à préparer ta valise !
J’étais toujours légèrement angoissée à l’idée de savoir si ma surprise allait plaire à la jeune femme. Après tout, elle n’avait peut être pas envie de prendre l’avion, ni de partir, bien qu’elle m’ait confié avoir envie de prendre un bol d’air frais avec tous les problèmes qui lui était tombé dessus. J’avais pris sa déclaration au pied de la lettre et je n’avais pas tardé à lui organiser une petite escapade entre fille, et surtout, sans prise de tête. Normalement, tout était réservé. Les billets de l’aller, le logement, les premiers repas et certainement les premières activités !
- Avec tout ça, j’ai presque oublié le principal.. Comment tu vas ? Pas trop fatiguée ?
La fatigue allait de paire avec la grossesse. Bien que je n’aie jamais été dans cette situation, je la côtoyais assez souvent à l’hôpital et bien que le vécu de chaque grossesse soit différent, la fatigue était un point commun non négligeable. Et les hormones aussi. Mais je laissais ce plaisir à Aaron.
- Je n’ai rien prévu de sportif, on pourra se reposer là bas, et oublier un peu les problèmes, qu’est-ce que tu en dis ?
Je pouvais difficilement proposé mieux à la futur maman. Parallèlement, son entourage était assez spécial, et les réactions bien différentes, alors j’avais bon espoir qu’un voyage normal, sans prise de tête et loin d’ici lui ferait le plus grand bien.
Anna D'Arendelle
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Quelque chose se tramait, c’était trop gros, pour que je ne soupçonne rien. Tara m’avait demandé de lui réserver cinq jours sans plus d’informations. Juste, que je devais être disponible pendant cinq jours. J’avais tenté de mener ma petite enquête mais sans grand succès hélas. Ma première initiative fût de cuisiner Jack. Mais, mon meilleur ami gardait résolument le silence même sous la menace. Aussi, avais-je dût me faire une raison : Il ne savait rien. Comment, je pouvais en être aussi sur ? Parce que je ne le considérais pas comme mon frère pour rien. A force, j’avais appris à le connaitre. Et s’il y avait bien une chose que tout le monde savait sur Jack Frost : c’était qu’il était une véritable pipelette. Il fallait se rendre à l’évidence, Tara avait parfaitement anticipé cet aspect de la personnalité de mon coloc et avait pris les devants, choisissant d’être une véritable carpe. Zut.
J’avais par la suite, changé de tactique, et tenté une approche subtile –tout est relatif- au près de mon amie brune. Mais rien, elle n’avait pas voulu lâcher la moindre miette d’information. Aussi, avais-je au final, abandonné toute tentative de jouer les détectives. De toute façon, j’étais beaucoup trop nul c’était une fatalité, et l’on n’y pouvait rien. Impossible d’être bon en tout.
Aussi, avais-je continué ma petite vie tranquillement, et ce malgré les températures du thermomètre qui ne cessaient de grimper et le fait, que je commençais de plus en plus à ressembler à une baleine échouée sur le sable. Mais ça ce n’était qu’un détail. Non, ce qui était vraiment gênant c’était le fait que la température ne semblait pas vouloir descendre en dessous de trente degrés. D’accord, j’avais tané ma sœur pour qu’elle ramène l’été. Mais à Arendelle, l’été il ne fait pas trente degrés. Il doit faire entre quinze et vingt degrés à tout casser pour les très fortes « chaleurs » autrement dit, on évitait de sortir sans pull quoi.
Mais ici, je me demandais des fois si nous étions bien dans le Maine. Soit, c’était ça, soit Storybrooke possédait son propre micro climat. J’étais pas météorologue alors, je ne pourrais sans doute pas lever le voile sur toute cette affaire. Entre nous soit dit, ça n’allait pas m’empêcher de dormir la nuit. Ce qui m’en empêchait c’était plutôt les moustiques et le fait que les nuits n’étaient pas franchement fraiche. Mais à part ça…
Quoi qu’il en soit, Aster avait répondu positivement à ma demande de congé, s’occupant lui-même de faire taire mes dernières réticences avec l’argument imparable du fait, que nous n’étions plus deux mais trois dans cette boutique. Et qu’en plus c’était ma faute, donc que je pouvais prendre cinq jours tranquillement sans penser au boulot. Je n’avais pas bronché, et avait donc posé les jours demandés par Tara.
Et puisqu’on parlait du loup, je venais de lui ouvrir arrêtant par la même occasion le visionnage de Sailor Moon. Mon regard s’attarda un looong moment, sur la valise, et le sourire de mon amie. Mon cerveau n’étant manifestement pas décidé à établir une quelconque connexion :
- Oui, oui dis-je finalement reprenant mes esprits j’ai demandé des jours de congés à Aster et il était d’accord.
Un geste de la main, lui indiqua, que je ne lui en voulais pas de garder un peu plus le secret, et moins d’une minute plus tard, j’avais éteint ma télé, pour inviter mon amie à me suivre jusque dans ma chambre afin de préparer ma valise. Elle m’avait conseillé de prendre des pulls. Ce qui m’intriguait. Bien, que je ne sois pas contre le fait, de fuir la chaleur étouffante de la ville. Bien au contraire, ce serait un immense plaisir même.
- Oh, ça va tu sais. J’étais très fatiguée au début, mais j’ai l’impression que je m’y habitue, enfin autant qu’on peut s’habituer à ce genre de choses. Des fois, je suis même obligée de m’énerver un peu. Ils sont tous super gentil de vouloir me ménager, mais à un moment ça va, j’suis pas en sucre non plus.
Et, je ne faisais pas un métier hyper stressant non plus. Et puis, si ça avait été un peu chaotique, mon apprentissage, m’avait au moins apprit à gérer les aléas du métier. Aster, n’avait pas vraiment été un pédagogue de génie au début. Même, s’il avait mieux l’air de s’en sortir avec Nudge que moi. L’expérience sans doute. C’était déjà ça de gagné pour elle.
- J’en dis que c’est une excellente idée ! M’exclamais-je lorsqu’elle se décida à me donner un petit peu plus de détails sur ce qu’il nous attendait. C’est pile poil ce dont j’ai besoin en ce moment. Prendre un peu le large, et me vider la tête loin de Storybrooke
Et revenir plus détendue, tant qu’à faire. Avec, Aaron j’avais des fois l’impression que nous n’étions pas d’accord sur grand-chose. Me faisant, me demander si on était vraiment à la hauteur de la tâche, nous attendant. Bon, on avait été d’accord pour trouver un appartement à mi-chemin de nos logements respectifs actuels. Et, pour une partie des accessoires, pour bébé. Donc, il y avait tout de même un peu de positif.
- C’est prêt ! M’exclamais-je en terminant de boucler ma valise. Alors, vas-tu encore garder le secret sur notre destination, ou bien vais-je enfin savoir quel est ce mystérieux endroit où tu m’emmène ? Plaisantais-je
C’est qu’à force de garder le secret comme ça, je devenais ultra curieuse moi !
Tara Duncan
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C'est l'histoire d'une brune et d'une rousse n'appréciant pas la chaleur...
Fière d’avoir réussit à garder ma surprise, j’étais impatiente de voir la réaction de mon amie. J’étais également un peu stressé, à l’idée que cela ne lui plaise pas. Mais Anna, comme moi, préférions les endroits frais, et pas trop chaud. Surtout en ce moment. La Norvège, j’avais fini par trancher en regardant des avis très positifs sur internet. Je ne connaissais pas du tout les pays nordiques. A vrai dire, j’avais très peu voyagé, pourtant, il s’agissait de quelque chose qui j’appréciais énormément. J’avais presque plus voyagé dans le monde des contes, que dans le monde réel. Un comble.
Mais les avis étaient très nombreux et la fraîcheur serait surement un point positif indéniable. Nous pourrions vaquer entre balade au calme dans la nature, et visite de certaines villes ou certains monument. J’avais condamné un chambre d’hôtel très haute gamme pour une chambre plus sobre, mais permettant de faire entrer dans mon budget, la location d’une voiture nous permettant d’être libre de nos faits et gestes.
J’avais regardé la rousse finir sa valise. J’hésitais à lui dire tout de suite notre destination. Elle aurait presque pu me faire avouer mais je me repris de justesse. Je préférais garder les dernières minutes qui nous séparaient de la révélation pour moi. Si j’avais pu, je lui aurais caché jusqu’à notre arrivée en Norvège. Mais elle verrait bien les panneaux et elle ne pourrait pas échapper à l’annonce dans l’avion.
- Non, je ne dirais rien. Tu verras à l’aéroport ! Si ca ne tenait qu’à moi, tu aurais su en mettant les pieds là bas. J’espère que ça te plaira, tout de même !
Je l’aidais à fermer sa valise et à faire un dernier tour chez elle, pour vérifier qu’elle n’oubliait rien. Il nous restait une bonne vingtaine de minutes pour arriver à l’aéroport, ce qui était juste assez pour ne pas craindre de rater le vol et prendre une gourmandise avant d’embarquer.
- Tu sais, tu devrais profiter de cette gentillesse, ça devient tellement rare de nos jours. Ensuite, quand tu as accouché, tu as le droit aux regards soit attendris devant le bout de chou, soit aux regard assassins parce qu’il fait trop de bruit. Alors profite, avant que ces gens ne deviennent des monstres sans patience.
Une fois prête, je pris ma valise, hésitant à prendre celle d’Anna. Seulement, elle avait solidement accrochée cette dernière avant de la tirer derrière elle. Je lui fis un sourire entendue, bien que ma conscience préférerait que je prenne les deux valises. J’imagine qu’elle en avait marre d’être traitée comme quelqu’un de « malade » ou « diminuée » depuis sa grossesse. Mais je me promettais de prendre cette dernière au moindre signe de fatigue.
- En avant, mademoiselle, votre carrosse est avancé.
Je désignais ma voiture, un sourire aux lèvres. Les valises passèrent dans le coffre pendant que je prenais le volant, Anna à mes côtés. La route se fit sans encombre, et sans bouchons, pour mon plus grand bonheur. Les discussions allaient bon train, sur les dernières rencontres, les derniers évènements et le vécu de la grossesse d’Anna. En moins de deux, nous étions arrivé au parking. Je garais ma voiture au plus proche possible de l’entrée de l’aéroport, contrairement à mon habitude, pour éviter à la rousse de faire des kilomètres dans le vent. Pour une fois, j’avais une bonne raison. D’ordinaire, je préférais largement les fonds de parking, moins peuplé.
- Prête à découvrir ta surprise ? Si je me suis trompée et que tu n’aimes pas la destination, on peut encore changé, j’ai prévu le coup.
Glissais-je avec un sourire. Je ne le prendrais pas mal, bien au contraire. Je préférais que mon amie soit sincère pour ne pas passer un voyage et investir dans du bon temps injustement. Mais j’avais une bonne intuition concernant notre destination. Arrivant devant les panneaux des destinations, je glissais à Anna.
- Notre avion décolle à 11h25.
Je guettais sa réaction, tentant de discerner sa elle était réellement contente, déçue ou plutôt neutre. Quelque chose me dit que je n’avais pas forcément choisi la destination de ses rêves, mais que la surprise était complète. Ce n’était pas Los Angeles, le Brésil, ou le genre de destination habituel idyllique, mais la Norvège avait son lot de surprise et de point positif. Dont la fraîcheur, qui importait beaucoup à la rousse et qui lui rappellerait certainement Arendelle.
- Surtout, tu n’hésites pas si elle ne te plait pas !
J’attendais sa réaction, avisant avec cette dernière. Une fois plus sûre de moi, je m’avançais en sa compagnie pour enregistrer nos bagages. Ma valise était bien remplie, mais j’avais tout de même prévu quelques kilos de plus au retour, si jamais je trouvais des souvenirs et des cadeaux. Il fallait bien que je ramène des souvenirs pour Maria, Anastasia et Alex. Une fois les bagages enregistrés, les douanes passées, nous étions arrivé devant la porte d’embarquement.
- Pas trop angoissée pour les vols d’avion ?
Ce n’était pas mon cas. Pour une fois que je n’étais pas peureuse pour quelque chose d’un peu inhabituel, il s’agissait d’un exploit. Au contraire, j’avais toujours adoré l’avion, pour le peu que je l’avais pris. Les films seraient certainement intéressants, en plus.
- Une idée de ce que tu aimerais faire là bas ? Des balades, des journées détentes, ou d’autres choses ? J’ai vu plein d’activités sympas, j’en ai imprimé quelques unes pour que tu puisses regarder dans l’avion. On regardera le reste en arrivant là bas.
Lançais-je en m’avançant vers la queue pour entrer dans l’avion. J’étais très impatiente, autant d’assister au voyage, que d’arriver à destination. Tout en croisant les doigts pour qu’Anna ne soit pas malade en avion, j’aurais loupé mon coup en beauté, dans ce cas là.
Anna D'Arendelle
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Décidemment, Tara tenait trop bien sa langue. Impossible de lui faire cracher le morceau à l’avance et inutile d’essayer de la jouer subtile. D’une j’étais pas douée pour ça et j’étais sur et certaine qu’elle me verrait venir à genre des kilomètres, et deux je sentais que de toute façon, j’allais me casser les dents à tenter de lui faire avouer. Elle l’avait bien dit non. Si ça n’avait tenue qu’a elle, je l’aurais su sur place. Aussi décidais-je d’adopter un faux air ronchon absolument pas crédible. Jack aurait sans doute été meilleur comédien que moi sur le coup. Sauf que ce n’était pas de mon meilleur ami dont il était question, mais de moi. Autrement dit, il fallait faire avec mes piètres talents de comédienne, qui ne convaincraient absolument pas Tara :
- J’ai pas l’habitude, avouais-je lorsqu’elle me conseilla de profiter. J’ai toujours été assez indépendante, alors ça me fait bizarre, et j’ai peut-être du mal à me « laisser aller »
Et au concours de regard assassin là en revanche j’étais pas mal douée. Donc, si jamais quelqu’un s’amusait à faire un commentaire parce que le bébé été trop bruyant lorsqu’il serait là, il y avait des chances pour qu’il se fasse remballer aussi sec. J’avais pas aussi mauvais caractère qu’Aster -en même temps, pour l’être autant que lui fallait s’appeler grincheux- mais disons que j’étais pas non plus du genre à me laisser marcher sur les pompes. En tout cas, le voyage en voiture fût très agréable. J’en profitais pour lui raconter, les dernières nouvelles. Que ce soit concernant le père d’Aaron qu’on tenait le plus possible éloigné -personne n’avait oublié l’histoire de Tokyo et des raisins- Jack, ou bien simplement l’informer du déroulement de la grossesse. Ce qu’il y avait de bien c’était que non seulement, Tara écoutait et participait à la conversation, mais qu’en plus elle avait toujours de très bons conseils. Et comme au fond, je flippais un peu elle était un vrai soutien et je l’en remerciais.
La première chose que je constatais, c’était que nous avions fait route jusqu’à l’aéroport -autrement dit pas la porte à côté vu qu’il fallait se rendre jusqu’à Portland- autant dire que ma curiosité était plus que piqué. Et tandis-que nous avancions dans le hall, je laissais mon regard s’égarer sur le panneau d’affichage, après que Tara m’ai glissé l’horaire. Ma bouche s’agrandit en un grand « O » tandis-que mes yeux se mettaient à briller. Le tout était de maitriser et de ne pas me mettre à trépigner comme une gamine. La destination indiquée à cet horaire c’était Oslo autrement dit la capitale de la Norvège :
- Non mais tu déconnes ou quoi ? m’exclamais-je comment ça pourrait ne pas me plaire ? J’veux dire c’est chez moi ! Enfin c’est pas vraiment chez moi, mais c’est tout comme. Tu pouvais pas mieux viser c’est génial !
Je ne pouvais pas retourner à Arendelle, ce que je regrettais. Mais de nombreuses fois, lorsque je passais à la librairie m’acheter de nouveaux bouquins, mon regard se posait sur les guides touristiques avec écrit « Norvège » en gros dessus. A défaut de retrouver mon royaume natal, je m’étais dit qu’un jour, j’irais là-bas. Ce serait un genre de retour aux sources. Et c’était justement ce que m’offrait Tara :
- C’est…J’ai pas de mots pour dire à quel point je suis contente, et à quel point je te suis reconnaissante. Ça va être un super séjour ! Et puis au moins, tu n’auras pas besoin d’un traducteur vu que c’est ma langue natale plaisantais-je
Les gens parlaient bien l’anglais il me semblait dans ce côté du monde, mais sait-on jamais si jamais nous tombions sur quelqu’un qui ne parlait que le Norvégien je pouvais toujours me faire comprendre. Mieux valait tout prévoir. Et mentalement j’étais également en train de faire la liste des personnes à qui rapporter un souvenir. Elle était pas énorme, et j’avais suffisamment de place pour ça. En tête de liste se tenait bien évidemment Jack et Aaron. C’était une tradition de toute façon avec Jack, de lui rapporter un souvenir de chaque endroit où j’allais.
- T’en fais pas, j’ai pas le mal des transports, et puis j’adore expérimenter de nouvelles choses. Alors, l’avion ça ne m’angoisse pas du touuut. Assurais-je
Quant à la liste des choses que j’aimerais faire, elle risquait d’être ultra longue. Mieux valait la réduire, et réfléchir à ce que je pouvais faire et ne pouvait pas faire. Généralement, une balade en forêt ou bien à la découverte des fjords ne m’aurait pas effrayé. Malheureusement, ma condition physique n’était pas celle qu’elle était d’ordinaire puise que j’étais enceinte. Alors, le mieux était peut-être de faire autre chose :
- Déjà, il faut absolument que tu vois une aurore boréale lui dis-je c’est un spectacle magnifique. Quand j’étais petite, avant « l’accident » mes parents nous emmenaient souvent Elsa et moi pour les admirer.
« l’accident » c’était comme ça que j’appelais ce qui avait donné l’unique mèche blanche dans mes cheveux roux. J’avais eu beau répété à Elsa que c’était pas sa faute mais en partie de la mienne, ça voulait pas rentrer et elle continuait de psychoter à cause de ses pouvoirs. Il y avait des fois où ne pouvait pas non plus agir à la place des gens. C’était un boulot qu’elle allait devoir faire sur elle-même, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autres que d’attendre et croiser les doigts pour que ça se débloque un jour
- Et puis on pourra aussi découvrir la capitale, Oslo est une très belle ville à ce qu’il paraît, entourée par de nombreuses forêts. On pourra essayer de s’y balader, du moment qu’on ne fait pas de randonnée de trois heures, je pense pouvoir gérer assurais-je avec humour. De toute façon, on a le temps de le voir venir, le mieux ce sera de se décider dans l’avion
De toute façon, nous n’en étions qu’à l’embarquement, ils allaient s’assurer que le contenue de nos valises était réglementaire, et très certainement vérifier également que nous n’avions rien de dangereux sur nous, après quoi seulement nous allions pouvoir embarquer
« Dit maman, pourquoi la dame elle a un gros ventre ? » demanda un petit garçon en tirant sur la manche de celle que je supposais être sa mère.
…Je me disais aussi que c’était trop beau pour que j’y échappe. La dame elle sembla gêné, et houspilla son fils tandis-qu’elle se retournait pour s’excuser. Il n’y avait pas de mal. Moi aussi, dans un an ou deux j’allais avoir droit à ce genre de questions. J’avais le temps de les voir venir. Mais au moins, je savais plus ou moins à quoi m’attendre. Malheureusement, je n’eus pas le loisir de lui répondre, puisque tout était bon de notre côté, et que l’embarquement dans l’appareil commençait
- Je te laisse diriger la suite des opérations je crois que c’est toi qui connaît nos places dis-je avec un sourire à l’intention de Tara
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L’idée lui plaisait. Elle aimait la destination. Un poids énorme se dégagea de mes épaules, et je pu enfin un instant souffler. J’avais tenté de faire au plus proche de ses goûts, mais une petite part de moi s’était toujours demandée si j’avais eu raison. Après tout, elle en avait peut être marre qu’on l’emmène dans des endroits froids, ou tout comme chez elle. Elle aurait pu préférer changer pour une fois. Mais non, j’avais tapé dans le mile. Un large sourire rassuré et serein s’installa sur mon visage. Le cadeau n’était pas tombé à l’eau.
- Je suis ravie que ça te plaise ! Je n’ai pas tapé dans le plus original, mais un retour au source me paraissait adapté ! Et c’est bien vu ça.. Tu seras ma traductrice attitrée alors pendant ce voyage ! Je ne te lâche pas !
Plaisantais-je en riant. Bien que les habitants devaient parler également anglais, non ? J’espérais un minimum, surtout si je me retrouvais seule pour je ne sais quelle raison et dans une situation quelque peu.. Cocace. Ce qui était presque devenu habituel chez moi.
Déjà bien installée dans l’avion, nous avions tout le temps de prévoir nos plans. C’était l’avantage des longs vols. Et les films. Clairement, j’adorais prendre l’avion. Sauf en cas de petite perturbation, où une boule au ventre ne me quittait pas. Mais tout de même, ce voyage avait de grands aspects positifs. Mes yeux brillèrent à ses propositions.
- Tu as raison ! Une aurore boréale ! Je n’en ai jamais vu de ma vie, je crois bien... Ca doit être magnifique ! On se bloquera une soirée pour aller voir ça ! C’est fréquent ?
Je n’avais volontairement pas évoquer l’accident. Je ne voulais pas que de mauvais souvenirs lui viennent en tête, on était en voyage pour se détendre, et non pour ressasser le passer. Je voulais qu’elle profite au maximum avant l’arrivé du nouveau né. C’était important de prendre du temps pour soit avant de devenir maman.
- Je n’ai jamais vu cette capitale, tu me la feras découvrir ! Et pour les balades en forêt, on pourra prendre de quoi picniquer. Ca nous permettra de nous poser au moins une petite heure, voir deux si tu es adepte de la sieste !
Il faisait certes, plus froid qu’à Storybrook... Mais Storybrook était en pleine canicule. Là, nous pourrions apprécier la douceur de la ville, avec une petite veste pour nous réchauffer. Mais nous ne serions certainement pas transies de froid.
Je m’avançais dans les allées de l’avion. Mon maigre salaire ne m’avait pas permis de nous prendre des places en première place, mais je doutais qu’Anna m’en tienne rigueur. Arrivée à peu près au milieu de l’avion, je lui désignais deux places, dont l’une collée au hublot.
- Je t’en prie, tu pourras admirer la vue comme ça ! Et prendre des photos si tu veux.
Et puis la place était plus confortable, il n’y avait personne qui passait ou qui risquait de la bousculer. Tout en essayant de le faire un minimum discrètement, je prenais soin de la futur maman. Mais sans trop en faire. Sinon je savais qu’Anna me le reprocherait, et elle aurait bien raison. Mais je ne pouvais m’empêcher d’en faire un minimum. Et puis, c’était l’invitée après tout. Une fois devant l’écran de notre siège, je soupirais quelque peu.
- Ce serait pratique qu’ils nous mettent les lieux touristiques à visiter dans la ville de la destination. Mais heureusement, j’ai pensé à tout ! Enfin jusqu’à maintenant... Regarde !
Je pris le petit sac à dos que j’avais embarqué avec moi pour en sortir un livre. Un livre sur la ville d’Oslo et ses alentours, avec tous les restaurants, les musées, les balade et les lieux incontournables. C’était une mine d’or pour notre voyage et nous pourrions en profiter pendant tout le vol. Je lui tendis avec un sourire, avant de lui donner un stabilo orange.
- Je te laisse surligner ce que tu veux voir, j’en ai déjà mis quelques uns, comme ça, on pourra mettre en commun nos goût et faire un petit planning ! Mais pour le premier jours... Repos ! Il y a un spa dans l’hôtel, tu vas voir, c’est... Parfait pour une journée de repos avant d’attaquer les choses sérieuses !
Un sourire en coin, les annonces de sécurité passèrent ensuite sur nos écrans. J’eu une légère moue de déception en découvrant que les annonces n’étaient pas faite en direct. Mais le petit film me fit sourire, surtout lorsqu’on voyait la démonstration des femmes. Seulement des femmes. Vive le sexisme.
Quelques minutes plus tard, nous nous envolions. Le moment parfait pour décider quel film regarder pour le vol. Passant sur les différents proposés, je notais ceux qui m’intéressait dans un coin de mon esprit, tout en passant au suivant. Je ne pus m’empêcher de m’arrêter sur la reine des neiges, pour charrier légèrement Anna.
- J’ai bien envie de me le refaire.. Tu me le conseilles ?
Un rire s’échappa de mes lèvres avant que je ne passe rapidement au film suivant pour éviter les foudres d’Anna. D’accord, la blague n’était pas la plus drôle, et elle devait être récurrente, mais l’envie était trop tentante pour que je ne me retienne.
Le reste du vol se passa paisiblement. Une partie de film, une autre de lecture, puis une mise en commun de nos idées pour les jours à venir, une petite sieste... Le voyage à plusieurs, entre amies, passait à une vitesse ahurissante. A tel point que..
- Veuillez rattachez vos ceintures, nous entamons la descente.
La voix du pilote m’avait coupé dans mon film. Je mis ce dernier en pause lorsqu’il reprit pour me tourner vers Anna, un large sourire sur les lèvres. Nous allions arriver. J’étais presque un peu anxieuse, en espérant que ce voyage serait réussis.. Mais terriblement excitée à l’idée de découvrir cette ville, et l’hôtel. Oh oui l’hôtel. J’avais une furieuse envie de me détendre après ces semaines de boulot intensive. J’avais du accumuler les heures supplémentaires pour palier mon absence. Et l’idée de me détendre un peu en discutant avec Anna me réjouissait.
- Prête ? Je suis bien trop impatiente ! On prendra un taxi jusqu’à l’hôtel, normalement, il est bien équipé, on aura de quoi se détendre.
Je ne voulais surtout pas la surmener. Entamé dès le premier jour et après le long voyage de la journée une balade serait bien trop. Mais nous allions pouvoir prendre un taxi, et admirer les rues dans lesquels nous passions. Et puis rien ne nous empêchait d’aller nous balader pour trouver un restaurant le soir.
Je sortis de la poche de mon sac un paquet de chewing gum à la menthe, et un autre à la fraise. Astuce que j’avais gardé depuis ma plus tendre enfant après avoir eu une otite en avion. J’en tendis un à Anna en lui faisant un clin d’œil.
- Mâche ça, ça ne pourra qu’aider tes oreilles pour cette descente !
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
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Je hochais la tête, en guise de réponse à Tara, lorsqu’elle me questionna sur les aurores boréales. C’était quelque chose d’assez fréquent, et de ce que j’en savais, la Norvège était l’un des meilleurs endroits pour les regarder. Chez moi, à Arendelle, il y en avait souvent. Quelques fois, je pouvais les voir depuis ma fenêtre au palais. Mais, c’était pas grand-chose, comparé à ce que nous faisions quand nous étions petites avec Elsa, et mes parents. Je n’apercevais pas tout de ma fenêtre, elles étaient loin. Tandis-que lorsque que nous nous déplacions, le spectacle était tout simplement magique :
- C’est très fréquent affirmais-je et on ne repartira pas, tant que tu n’en aura pas vu une.
Je l’avais laissé nous entraîner jusqu’à nos places. Ce qui était bien, c’était qu’on était toutes les deux à côté. J’en demandais pas plus. J’avais pas vraiment l’habitude des premières classes. J’avais qu’un salaire de chocolatière. Aster pourrait légèrement m’augmenter l’année prochaine si les recettes continuaient à suivre, mais c’était pas de quoi se payer un séjour dans un palace cinq étoiles. Je laissais échapper un sifflement admiratif à Tara, tandis-qu’elle me tendait le livre et le stabilo orange pour surligner ce que je voulais voir, avant de lui jeter un regard amusé :
- T’es la pro de l’organisation à ce que je vois. Je vais te prendre comme compagne de voyage plus souvent si c’est ça.
J’étais à moitié sérieuse, mais l’idée de partir en voyage avec Tara ne me déplaisait pas. Souvent, c’était un peu contre mon gré que je partais. Faire des voyages ou tout simplement passer du temps entre amies ne me dérangeait pas du tout. Je trouvais même ça super sympa. A Arendelle, j’avais aucun ami. Les enfants du personnel du palais, n’osaient même pas m’adresser la parole parce que j’étais la princesse. Alors qu’ici à Storybrooke, c’était beaucoup plus facile d’engager le contact avec les gens. On venait tous de différents endroits et les statu sociaux du genre princesse et compagnie tout le monde s’en tapait. Donc le fait que j’avais enfin des amis, et que j’étais bien vivante, sans que Hans n’ai pu mettre la main sur le royaume faisait que contrairement à la plupart des gens, j’étais plutôt contente de cette malédiction. D’accord, Arendelle me manquait, mais j’étais heureuse ici.
J’avoue que je regardais d’un œil distrait les consignes de sécurités, bon d’accord j’avais jamais prit l’avion mais c’était grosso modo les mêmes partout. Je pris mentalement note du plus important, et choisis d’observer le reste sans y prêter une réelle attention. Le décollage en revanche, m’intéressa beaucoup plus, je devais sûrement avoir l’air d’une gamine, mais c’était pas comme si j’en avais quelque chose à faire.
« J’ai bien envie de me le refaire.. Tu me le conseilles ? »
Je tournais la tête pour y découvrir Tara, en train de sélectionner quel film regarder et évidemment, elle s’était arrêté sur la reine des neiges pour me dire ça. Je grommelais très drôle. Je savais bien qu’elle me charriait. J’avais du mal avec le film dont j’étais issus. Qui d’ailleurs était sortie bien des années après ma naissance. Où est-ce qu’ils avaient eu l’inspiration pour narrer notre vie avec Elsa, j’en savais fichtrement rien. Toujours est-il qu’ils se sont bien éloigné de la vérité avec leur fin. Ça et le court métrage qu’ils avaient sortie où ma sœur et moi étions comme cul et chemise. Ben voyoooons
- Houlà non, mauvaise idée, ce film ne vaut pas un clou. Sauf si t’as envie de voir une nana s’escrimer à ramener son inadaptée sociale de frangine au bercail alors que cette dernière n’a manifestement qu’une envie brailler une chanson qui file des envies de meurtre à plein poumon dans la montagne.
Voici l’histoire de ma vie. Heureusement, Tara changea bien vite d’idée tandis-que je m’amusais à barioler le bouquin de orange. Et encore je me restreignais. Je faisais en sorte que tout ceci tienne dans la durée de notre séjour, comme on allait pas partir trois mois non plus j’allais au plus intéressant et laissait le reste de côté. Surtout que je prenais également mon état en compte, je pouvais pas faire des machins trop fatigants ou qui demandaient des efforts de dingue. Au final le vol passa vite, plus vite que je ne l’avais imaginé en tout cas. Et après avoir mit nos idées en commun, pour décider du programme final du séjour, une voix retentit annonçant l’atterrissage de l’engin. Je hochais simplement la tête impatiente, attrapant le chewin gum que Tara me tendait, mes oreilles ne furent donc pas bouché à cause de la pression, et nous sortîmes de l’avion, pour rejoindre le hall de l’aéroport et récupérer les valises que nous n’avions pas pu emporter en cabine. Puis, je laissais Tara me guider vers l’extérieur où nous attendait notre taxi :
- Hallo ! Saluais-je le chauffeur, ravis de voir que je n’avais rien perdu de ma langue natale.
Celui ci sembla surpris que je parle Norvégien mais engagea la conversation bien volontiers, en anglais pour que Tara participe aussi. Aussi le trajet jusqu’à l’hôtel ne fût pas ennuyeux, le chauffeur nous vantait la capitale et les lieux incontournable, ainsi que ceux plus discrets si on voulait éviter les « pièges à touristes » Et c’est après l’avoir salué, et reprit nos bagages, que nous, nous entrâmes dans le hall de l’hôtel. A nouveau, comme c’était Tara la pro de l’organisation je la laissais gérer pour les clés et compagnie. J’écoutais juste ce qu’il se disait au cas où il y avait besoin de jouer les traductrices. Heureusement, le personnel parlait l’anglais et on obtint les clés de nos chambres, sans trop de difficultés accompagnés d’un plan de l’hôtel. Mine de rien, on trouvait des endroits sympa à prix raisonnable. Je devrais m’en souvenir pour la prochaine fois où je ferais un voyage.
- Je pense qu’on peu se donner une petite heure pour déballer nos affaires tranquillement, et après se retrouver ici pour voir ce qu’on fait.
Ça me semblait une bonne idée. Personnellement, j’étais ouverte à toute suggestion. Le voyage ne m’avait pas trop fatiguée, et si on se donnait une heure de répit toutes les deux, j’aurais le temps de me reposer un peu. On venait à peine d’arriver, pas la peine de se presser non plus, on avait suffisamment de temps pour faire tout le programme que nous avions établit.
Tara Duncan
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BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
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| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
C'est l'histoire d'une brune et d'une rousse n'appréciant pas la chaleur...
Je venais de poser, pour la première fois de ma vie, un pied en Norvège. C’était une grande première pour moi, je n’avais jamais été dans ces pays nordique. Mais je savais déjà qu’ils allaient me plaire, en vue de la température bien plus raisonnable qu’à Storybrook. Prenant une longue inspiration, je profitais de l’air qui me paraissait bien plus frais et sain que celui de l’Amérique. Mais j’avais à peine eu le temps de prendre cette bouffée rafraichissante qu’Anna s’était lancé dans le Norvégien.
- Dis donc.. Ne profites pas de mon incompréhension de la langue pour me jouer des tours ! Ca me fait bizarre de t’entendre en parler une autre d’ailleurs.
Un sourire sur ses paroles, et je me laissais absorber par le paysage qui se déroulait devant moi par la vitre. Anna, elle, continuait la discussion avec le chauffeur. Son talent allait certainement bien nous servir pendant ce voyage. On pourrait comprendre la totalité du monde nous entourant. Personnellement, à par l’anglais et le français, je ne parlais aucune langue.
Une fois arrivée à l’hotel, je m’étais faite comprendre tant bien que mal, puisque la personne en face de moi semblait parler un anglais bien précaire. Néanmoins, je ne me laissais pas démotiver et, accompagné de geste, je complétais mes demandes.
Après avoir mimé la clé et désigner sur ma réservation le numéro de chambre, j’avais réussis à lui extorquer nos clés. Je m’étais donc dirigée vers Anna, un sourire aux lèvres alors que je brandissais fièrement devant moi les clés. Finalement, je ne serais pas totalement un boulet pendant le voyage. J’arrivais presque à me faire comprendre.
J’avais remis la clé dans les mains d’Anna, acquiesçant à sa remarque. Je devais calmer ma motivation pour m’adapter à l’état de fatigue de la jeune femme. Il me faudrait certainement quelques temps pour trouver le juste milieu entre trop d’exercices et ne pas la considérer comme ayant un gros handicap.
- Ca me va ! Ca m’obligera de jouer la carte de l’organisée pour une fois. Et de ne pas laisser mes vêtements dans ma valise pendant tout notre séjour. J’ai déjà une idée de ce que l’on pourrait faire ensuite... Enfin si tu n’es pas trop crevée !
Sur ces mots, j’aidais la jeune femme a porter ses affaires jusqu’à sa chambre avant de retourner dans la mienne, juste à côté. Nous ne serions pas loin, au moins. Une fois arrivée à l’intérieur, je laissais ma valise giser par terre avant de sauter sur le lit moelleux. En position d’étoile de mer, un souffle de bien-être s’échappa de mes lèvres.
Malgré mon envie de rester sur le lit, je pris sur moi pour défaire ma valise, me passer un peu d’eau sur le visage et m’habiller chaudement. Du moins, plus chaudement qu’une vulgaire petite veste. Nous allions avoir besoin de résister à la neige. C’était la première surprise que je réservais à la jeune femme.
Quelques minutes avant de partir, je passais par le couloir pour prévenir Anna. Je toquais à sa porte, sans prendre la peine de rentrer. Je lui soufflais juste assez fort pour qu’elle puisse entendre.
- Prépare des habits chauds et des bonnes chaussures ! On se rejoint dans cinq minutes en bas !
L’instant d’après, je filais déjà à l’extérieur de l’hotel pour acheter ce dont nous aurions besoin. Ou plutôt louer, puisque mes revenus étaient limités. Cinq minutes plus tard, les bras chargés, je revenais dans l’hotel, pour découvrir Anna, toujours un peu en avance. Je déposais la luge à ses pieds, avec un sourire satisfait.
- Une petite descente ? Votre carrosse est avancé, il y a des pistes de luge géniale, tu vas voir !
Quelques minutes plus tard, j’avais chargé la luge dans la voiture et nous bouclions nos ceintures pour laisser notre chauffeur nous conduire à l’endroit clé. Il y avait plein de petites animations là bas, de type fête foraine, mais fête foraine de pays nordique, j’étais sûre que cela nous plairait. Entre la petite patinoire d’extérieur, les petits stands de jeu et les pistes de luges... C’était une réussite sûre. Du moins j’espérais.
- Je ne t’ai jamais demandé mais... Tu sais skier ? Ou monter à cheval ? Et faire du patin à glace ? Nager ? Plonger ? Conduire un traineau ? Faire des bonhommes de neige ou des constructions en neige ?
Je laissais une seconde défiler, avant d’éclater de rire devant son air étonné. Toutes ces questions n’étaient pas innocentes.
- Je noie le poisson, si je te demande directement si tu sais faire une activité, tu vas te douter de ce que j’ai prévu pour certains jours de notre séjour. Donc... Je demande tout ce qui me passe par la tête, avec du vrai, et du faux..
La route continua sur de nouvelles banalités, certains fantasmes, notamment celui de voir des aurores boréales qui me tenaient particulièrement à cœur. Le paysage changea pour quelque chose de plus enneigé, loin de la ville, dont l’air semblait bien plus froid mais également plus pur. Notre carrosse nous déposa d’ailleurs en haut de la première piste de luge, à emprunter pour rejoindre l’agitation de la petite fête.
Après avoir remercié notre chauffeur, j’avais sortie la luge du coffre avant d’avancer vers notre descente. Elle était plus pentue que je ne l’aurais pensé. Ce n’était pas des pistes de débutant ou les petites descentes que j’avais pu connaître.
- J’espère que tu manies bien la luge, parce que moi, je ne sais pas la contrôler ! Je connais juste le freinage d’urgence avec les pieds...
Plaisantais-je avant de poser la luge à plat. Il n’allait pas falloir trop réfléchir avant de se lancer, sinon, je savais que j’allais me dégonfler. Je regardais les gens descendre dans de long cri amusé. Apparemment, tout le monde semblait encore vivant ensuite, et à en voir la queue pour remonter, ils appréciaient ces sensations. Je levais alors les yeux vers Anna, un sourire presque courageux sur les lèvres. Presque.
- On se lance ?!
Je la laissais s’installer où elle préférait, tout en tachant de contrôler mon stress pour ne rien faire exploser. Néanmoins, quelques étincelles bleus s’échappaient de mes mains, témoignant de mon appréhension.
- Si jamais je meurs, tu t’occuperas de Junior pour moi ? Et de Pua... Je t’en serais reconnaissante !