Donald peinait. Il peinait à maintenir le rythme, avec toutes ces clientes en train de profiter des soldes. Oh bien sûr, il pourrait paraitre sexiste de ne penser qu'aux clientes, mais le blond n'a jamais pu profiter une seule fois d'une présence masculine. A la réflexion, il plaignait l'homme ayant accompagné sa copine/femme/amie qui profitait de lui comme s'il était un portemanteau. Ceci lui rappelait ses virées shopping insipides avec Daisy, autant dans le monde des contes, que dans sa fausse vie au Wasteland. Il ne comprenait donc que mieux les soupirs agacés de cet homme quand sa femme exigea de prendre un nouveau soutien-gorge à un prix extrêmement cher. Il se retint de faire un commentaire car comme dit le dicton : "Le client est roi". Il espérait juste que sa moue agacées ne se voyait pas trop car le canard ne voulait nullement recevoir les foudres de sa patronne. Ce petit job était inespéré depuis le début de son chômage et perdre son boulot durant la période d'essai, c'était galérer, encore, à nourrir une famille de quatre personnes.

"Vous me devez 31,95 $ s'il vous plait."

La femme en face de la caisse tira de son portefeuille une carte de crédit, couleur or. Le genre de luxe que Donald ne pouvait nullement se payer. La jeune femme mâchait un chewing-gum, d'une manière très bruyante et agaçante. Donald avait une difficulté monstre à garder le sourire. Il encaissa la somme convenue, et tenta de respirer lentement, comme son psychologue le lui avait demandé. Puis il se rendit compte qu'il n'y avait plus personne. Il était 12h30 passé, et la boutique venait de fermer ses portes jusqu'au début de l'après-midi. Il vit au loin sa patronne faire quelque chose. Sûrement des rangements. Il se faufila au fond du magasin où l'attendait une petite salle, servant à la foi de vestiaire et de salle de repos. Prenant son sac à dos sur l'étagère, le blond pris sa boîte remplie de victuailles et commença à soulager sa faim. Il l'avait bien mérité après tout.

I don't want to be an idiot but I think I am ! × ft. Ranko & December

Je regarde l'employé que j'ai dépêché il n'y pas à si longtemps que ça il n'est pas encore très à l'aise et je vois sur son visage qu'il désapprouve certains des clients, mais je ne vais pas le sanctionner pour ça. Je comprends quand quelques personnes ne puissent pas accepter d'acheter des choses qui coutes aussi chère seulement pour ce sentir beau. Mais c'est un homme et je ne m'attends pas à ce qu'il comprenne que nous pouvons dès fois avoir envie que tout le monde nous dévore des yeux. Cependant je pense qu'il va falloir que je lui apprenne à masquer ses émotions parce que si je les aie remarqué, les clients les ont remarqué et ce n'est pas vraiment bon pour mon image. Alors quand c'est la pause, je finis ce que je dois faire et le rejoins dans l'arrière-boutique. En tant que nouveau, il a le droit d'aller partout sauf dans le remise ou j'ai installé mon bureau, même les employés les plus expérimentés, n'ont pas tous le droit d'y aller après tout. Alors je rentre dans la salle de repos et prends mon déjeuner, normalement je sors, mais avec les Soldes, c'est un peu la folie et je me dis que c'est pas plus mal de manger ici.

Tu bosses bien et même si je sais que tu n'es pas forcément d'accord avec ce que les clients achète, tu essaies de ne pas le montrer, et c'est bien. Mais essaie un peu plus d'accord ? Parce que certaines de tes émotions son vraiment inscrit sur ta figure et ce n'est pas vraiment bien pour mon image.

Je lui adresse un petit sourire et m'assois en face de lui pour pouvoir discuter correctement. Est-ce qu'il va accepter la critique ? Je ne sais pas et c'est maintenant que je vais vraiment pouvoir le jauger. Après tout c'est à lui de voir s'il veut rester dans l'équipe ou pas.

Les prix pour certains articles ne sont pas donnés, je te l'accorde, mais le prix qui est marqué sur l'étiquette correspond même pas au temps que je mets pour créer tout ça. Tout ce qui est vendu dans cette boutique, absolument tout est fait par moi et seulement moi. Je pense des jours entières à faire des créations alors forcément, j'augmente un peu les prix, mais les clientes sont toujours contente de ce qu'elles ont acheté et ça me va. Alors oui peut-être que je devrais baisser les prix, mais dans ce cas, je ne fais pas beaucoup de marge et ce serait alors moi qui ne pourrait plus vive. En tout cas vous travaillez bien et je pense que d'ici un ou deux mois, vous ne ferrez même plus attention aux prix qui s'affiche.

Je prends mon sandwich et croque un bon coup dedans en souriant, je suis contente de voir que j'arrive à m'expliquer sur mes choix, même si ça ne le regarde en rien. Au moins j'espère qu'il a comprit pourquoi je fais ça.

(c) crackle bones

Si Donald avait pris la peine de postuler chez Caitlin, c'est parce qu'elle était différente dans sa manière de faire. Là où il avait accumulé des boulots avec des patrons véreux ou stupides, au moins, sa patronne était des plus dévouées à la tâche. Elle faisait tout elle-même, et méritait son gain. C'est pourquoi les prix le gênait, mais pas autant que dans de grandes surfaces. Lui qui avait surtout connu la pauvreté aux côtés des triplés et de Daisy, il n'aimait point voir des grosses dindes se dandiner avec des objets qu'elles seules pouvaient s'offrir. Il écouta la critique de sa patronne, garda pour lui certaines remarques et acquiesça. Au moins, il avait fait bonne impression.

"C'est rien patronne. Je viens juste de retrouver un job après deux trois ans de chômage. Et ma fiancée est du genre consommatrice compulsive. Elle s'est calmée, mais je suis assez sensible sur ce point. Bref, je vais essayer un peu plus comme vous le dites."

Il l'écoutait parler de sa manière de faire, et se doute que si elle n'augmentait pas les prix, elle ne pourrait pas vivre. Et lui non plus. Il continua de prendre une bouchée de son poulet et, sans forcément sourire, il appréciait au moins qu'elle s'intéresse à son travail. Certes, ce n'était pas un travail de rêve, mais il pouvait au moins se consacrer à son activité de super-toon à côté. Il faudra d'ailleurs qu'il songe à revoir Dyson de temps à autres pour un debriefing.

"Merci pour vos compliments patronne en tout cas. Ca... Ca faisait longtemps qu'on ne m'avait pas félicité pour mon travail."

De là, Donald consentit à un sourire. Son agacement de la matinée venait de disparaitre. Et s'il venait à réapparaitre, il pourra au moins penser aux compliments de sa patronne.

I don't want to be an idiot but I think I am ! × ft. Ranko & December

Je hoche la tête, je sais que c'est compliqué de travailler dans des endroits où tout est chère. Je sais que c'est compliqué d'être détaché de tout ça quand on a eu des problèmes d'argent etc. et je comprends, mais il faut passer au-dessus. Il faut passer à autre chose pour réussir à gagner de l'argent mériter sans se prendre le chou.

Vous savez je n'ai pas toujours été ici, dans cette situation. J'ai été souvent dans la merde quand j'étais dans ma famille et j'ai appris à faire beaucoup de choses toute seule et … et voilà.

Je lui montre toute la boutique d'un mouvement de bras et lui souris pour lui montrer que même si j'en ai pris plein la tête, je suis passée à autre chose et aujourd'hui, j'ai exactement ce que je veux. Je fais ce que je veux et c'est très bien comme ça.

Les gens ne comprennent pas qu'ils devraient donner des conseils aux autres, les aider à s'améliorer et ne pas les enfoncer. Je ne suis pas ici pour vous dire ce que vous ne savez pas faire, mais vous montrer ce que vous ne savez pas et vous dire que ce que vous savez faire est bien. Et si le job vous plaît tant mieux, sinon je pourrais toujours faire une lettre de recommandation si vous voulez trouver un autre boulot après les trois mois d'essai. Jee sais que tout ça n'est pas forcément donné à tout le monde, pas tout le monde aime vendre de la lingerie. Alors je comprendrais si vous vouliez partir.

Je n'ai pas souvent pris de vendeur, j'en ai eu deux, mais elles ont décidé de partir pour ouvrir leur propre magasin alors j'ai eu besoin de faire des recherches pour trouver quelqu'un et il est arrivé avec une autre. S'ils veulent rester et qu'ils ne font pas trop de bêtises, je n'y vois pas d'inconvénients, sinon je les aiderais à trouver un job qui leur convient.

(c) crackle bones

"Être dans la merde". Une expression que Donald avait souvent entendu de la bouche de sa fiancée. Et plus tard de ses neveux, mais ceci était une autre histoire. Si elle aussi avait connu la pauvreté, ils étaient donc fait pour s'entendre. Car rien n'est pire que de survivre dans un monde qui vous rejetait. A sa manière, Donald avait déjà trouvé une issue : celle de Fantomiald. Toutefois, il ne pouvait nullement en parler à sa patronne, sans passer pour un fou et plus important, révéler son identité secrète. En un sens, il avait une vie bien accomplie, si l'on se place du bon point de vue. Il continua de racler son Tupperware et prit une dernière bouchée de ce qui fut un hachis parmentier.

"Vous savez, une bonne partie de mes années de chômages sont fausses. Mais les faux souvenirs restent douloureux." dit-il en se souvenant du moment où les triplés de sa soeur sont entrés dans sa vie. Sa fausse vie. "Ca vous a prit combien de temps pour tout construire ?"

Le canard se leva et mit sa gamelle dans l'évier, se préparant à la nettoyer. Il préférait largement gagner du temps plutôt que d'empiler sa vaisselle sale chez lui. Daisy avait le don de le fustiger au moindre écart, sous les yeux moqueurs de ses trois neveux. Il écoutait sa patronne parler tandis qu'il lavait la gamelle. Il était d'accord avec elle, mais ironiquement était un peu gêné de se faire féliciter pour ses capacités. Il n'en avait tout simplement plus l'habitude lorsqu'il était Donald. Juste Donald.

"Merci beaucoup patron. Vous pouvez pas savoir comme ça fait plaisir d'entendre ça. Et non, je ne pense pas partir. C'est assez inespéré de trouver un job, ce ne sera pas pour le lâcher maintenant. Je... Je vais faire des efforts."

Même si, pour cela, il devait contenir sa rage de voir autant de gens riches profiter de la vie.

I don't want to be an idiot but I think I am ! × ft. Ranko & December

Je grimace bien sur que beaucoup de ses années de chaumages sont fausses ! Étant donné la malédiction, je le sais, moi aussi j'ai eu des souvenirs d'une vie que je n'ai jamais jamais eu. Mais je peux comprendre que c'était douloureux pour lui, c'est peut-être pour ça que je veux qu'il réussisse à trouver quelque chose. Peut-être que finalement je suis toujours aussi gentille qu'avant, mais que je ne le remarque pas. Ce qui serait très problématique pour garder ma crédibilité et en même temps, qu'est-ce qui dit que je suis réellement gentille aujourd'hui ? Je secoue la tête pour faire du vide dans mon esprit, ce n'est pas vraiment le moment de penser à tout ça, j'aurai le temps plus tard, chez moi par exemple.

Tout construire ? C'est à dire ? Parce que le bâtiment était déjà là, je me suis contentée de l'occuper.

Je le regarde laver son plat et grimace quand il m'appelle Patronne. Est-ce que j'ai l'air si sévère que ça ? Surtout que je n'aime pas du tout avoir trop d'espace entre les vendeurs et moi, j'ai l'impression qu'un gouffre se forme et menace de corrompre notre relation et je n'aime pas ça. Alors je prends sur moi et décide de lui faire part de ce que je pense. Non il ne m'appelera plus Patronne !

Juste avait que ça devienne vraiment trop bizarre pour moi, s'il vous plaît ne m'appelez plus patronne, je n'aime vraiment pas ça et en plus j'ai un prénom. Alors appelez moi Caitlin s'il vous plaît. Surtout si on doit bosser encore longtemps ensemble.

Je suis un peu rassurée de voir qu'il a décidé de rester avec nous. Ce n'est pas le job de toute une vie, mais en même temps, je me dis que ce job peut ouvrir des portes. On a de l'expérience, de bonnes ou de mauvaise (ça arrive) recommandation. De quoi avancer lentement dans la vie et ça, c'était au moins une sureté à avoir.

Je sais que vous ferez tout pour travailler de mieux en mieux, je ne m'inquiète pas.

(c) crackle bones

"Je parlais plutôt... de vous construire une vie." répondit-il à sa patronne. Il continua son lavage, lentement, écoutant et répondant à sa patronne. D'ailleurs, même ce terme semble proscrit ici. Il avait de simples réflexes, rien d'autre. Après tout, il la respectait pour tout ce qu'elle avait réussi à faire, et techniquement, c'était son statut. Sa patronne. Toutefois, il comprenait. Elle ne devait pas être du genre à dominer les autres. Il acquiesca de la tête et n'eut aucune objection à adresser à Caitlin. Il revient à sa place, il restait encore quelques dizaines de minutes avant le début de l'après-midi.

"Je vais essayer. Mais c'est plus une façon de vous respecter vous savez ? Enfin bon, je ferais un effort."

Il y a quelques temps, il aurait trouvé ça agaçant, mais son passage au Wasteland, et enfin, son passage à Storybrooke l'avait quelque peu changé, et tant mieux. Il s'énervait pour rien et c'est souvent ce qui, avec son côté gauche, lui avait valu de nombreux moments de solitude avec son chef, son patron ou autre, en train de lui crier dessus. La remarque de Caitlin était donc loin d'être la plus agaçante.

Le fait qu'elle ne s'inquiète pas du tout l'étonnait. Son côté gauche devait avoir déteint sur son estime de soi. Il proposa une boîte de gâteau à la jeune femme puis s'assit.

"Merci en tout cas. Ça fait plaisir. Vous voulez un café ?"

Petit test pour petit boulot × ft. Caitlin & Donald

Me construire une vie, j'aimerai bien, mais faudrait-il encore que cette carapace de verre que j'ai mis autour de moi se décide à laisser passer quelqu'un assez longtemps pour que je puisse l'aimer, l'apprécier et réussir à lui ouvrir ma vie et mon coeur. Un personne a réussi, Eugène et ça ne s'est pas vraiment bien passé pour lui, je n'ai pas envie que ça recommence.

Me construire une vie … ouais … oui je pourrais, mais encore faudrait-il que je trouve la personne en question pour le faire. Ce n'est pas quelques choses de facile avec une personne comme moi ! Même moi j'ai eu mal à me supporter des fois alors quelqu'un d'autre …

Je lui souris et rigole un peu, on a pas besoin de ça pour être respectée, je le sais de source sûre. J'ai respecté Mère Gothel et je me suis retrouvé dans une … une merde pas possible et ça je peux le dire. Je lui ai fais confiance, je pensais qu'elle m'aimait, mais en fait, ce n'était que la magie de mes cheveux qu'elle aimait. Voilà quelque chose qui brise assez facilement ta confiance et encore plus ton envie d'avoir des proches et puis surtout tu te rends compte que le respect pour une personne peut-être un mensonge éhonté. Mais je comprends qu'il préfère m'appeler Patronne, j'espère juste que ça passera rapidement.

Je comprends, mais le respect ne passe pas forcément par le vouvoiement, il passe avant tout sur ce que tu penses de la personne, tu peux vouvoyer quelqu'un et lui donner un titre sans pour autant la respecter alors …

Je prends un petit gâteau dans la boite qu'il tend et refuse le café, je préfère de loin prendre un thé que cette boisson forte et noire. Un bon thé à la Rose, y'a que ça de bon !

Non merci, je vais me préparer un thé ! Je suis plutôt une théine addict et ne me remerciait pas maintenant, contentes-toi de faire ce que tu peux pour bien bossé. Et s'il y a quelqu'un que tu dois remercié pour ton travail, c'est toi ! Moi je te donne juste une chance de le faire dans un environnement stable.

Je hausse les épaules et me prépare mon thé tranquillement quand je retourne m'asseoir, j'attrape mon calepin et note deux ou trois trucs dessus avant de reprendre la parole sans le regarder.

Tuas une femme n'est-ce pas ? tu sais sa taille de sous-vêtement ?

(c) crackle bones

"Merci quand même pour cette chance." Sa patronne ne semblait pas convaincue. Donald croyait distinguer une sorte de lassitude mais il ne se prononça pas sur le sujet. Caitlin lui exprima l'envie de se faire appeler par son prénom. Donald n'avais rien à redire et se contenta de l'écouter. Au moins, elle avait accepté le gâteau ce qui lui fit plaisir. Il prépara une tasse de café, aux côtés de sa patronne qui prit un sachet de thé, puis ils revinrent s'assoir à table. "Le thé... J'en bois assez rarement. C'est vraiment quand je n'ai rien chez moi que j'en bois."

Donald se mit à boire une gorgée de son café. Non sans mettre une tonne de sucre. Il n'appréciait jamais un café noir. Il réservait ça aux clichés d'âmes tourmentées comme on en voyait dans les films. Il se mit alors à réfléchir à la taille de sous-vêtements de sa fiancée. Il fut étonné de recevoir autant d'intérêt de la part de sa patronne, mais il décida de garder cette remarque pour lui. Caitlin ne lui faisait pas peur loin de là, Donald se disait juste qu'il était temps de se laisser aller, sans pour autant perdre son côté travailleur. Après tout, il n'y avait rien de mal à se voir récompenser pour son travail. Après réflexion, il se rappela enfin une des nombreuses virées shopping qu'il avait faite avec Daisy. C'était avant qu'il soit "vraiment" ensemble. Pour la première fois, Daisy l'avait sollicité pour qu'il puisse choisir avec elle. A ces souvenirs, bien que faux, Donald eut un léger moment de nostalgie, d'absence. Il se reprit et donna les tailles à sa patronne en s'excusant : "Désolé. Votre question a réveillé un faux souvenir avec ma femme. Mais un bon donc ce n'est pas si grave en fait."

Sur ces mots, une question lui vint. Il avait eu la chance d'être avec Daisy tout ce temps. Le fameux "True Love", dont les jeunes parlent. Mais en était-il de même pour sa patronne ? Elle ne parlait pas beaucoup de sa vie privée, mais Donald se doutait bien que quelqu'un a dû tenter de mettre le grappin sur elle. "Au fait... Lorsque vous créez pour vous-même... Est-ce que vous le faites pour quelqu'un d'autre ?" Malgré son air costaud, Donald sentait qu'il venait de dire quelque chose d'indiscret. Sa femme aurait sûrement trouvé un moyen de le dire autrement mais il n'a pas sû.

Petit test pour petit boulot × ft. Caitlin & Donald

Je souris et secoue la tête pour montrer mon désespoir.

Rah ! Tu ne sais pas ce que tu perds ! Il y a tellement de thé différent que c’est juste merveilleux de se dire qu’on a jamais fini de tout goûter. Bon je t’avoue qu’il y a des saveurs que déteste purement est simplement mais en généralement j’adore !

Quand il me dit que ma question fait remonter des mauvais souvenirs, je ne peux m’empêcher de grimacer, ce n’était vraiment pas mon but. Surtout que si je demande ça c’est surtout pour le cadeau que je fais tous les ans à mes employés. J’aime les récompenser pour leur travail quand celui-ci est bien fait et je ne vois pourquoi il ferait un mauvais employé.

Je m’excuse, ce n’était pas mon intention, je voulais juste savoir sa taille pour pouvoir faire le cadeau que je destine à mes employés à la fin de l’année ou au début de la prochaine pour les remercier de leur bon travail.

Je marque tout ce qu’il me dit sur le papier devant moi et commence à dessiner ce qui me passe dans la tête. J’ai un peu trop d’idée et il faut que je les notes si je ne veux pas complètement les oublier. Parce que j’ai beaucoup de mémoire, mais trop de dessin dans ma tête.

Non, juste pour moi et la boutique ou alors les commandes que l’on me fait. Mais c’est tout !

Je relève les yeux et le regarde.

Pourquoi ? Tu pensais que j’avais quelqu’un dans ma vie et que je le gâtais avec des vêtements ou sous-vêtement ? Mais non ! Je suis plutôt une célibataire endurcie à vrai dire.

(c) crackle bones