« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Fabuleuse réception ! Je n’avais pas vu autant d’amour depuis que Narcisse s’était découvert lui même ! »
Avoir une tête différente en face d'elle à chaque fois qu'elle faisait l'amour, ça n'a pas l'air de la déranger, vue le nombre de partenaires différents qu'elle avait eu dans sa vie. Mais quand c'est moi qui change de tête et prend celle que je pouvais jamais prendre sans changer de personnalité, là bien sûr, il fallait que madame en fasse tout un caca. Corona s'était mal passé. Véritablement mal passé ! Que dis-je, c'était un total drame qui s'y était joué ! J'ai même dû écourter le voyage, mais ce n'était pas un soucis pour la mémère, car bien entendu, elle avait bien mieux à faire de toute façon, selon ses propres dires, que de passer du temps inutiles avec un mec avec lequel elle ne couchait plus. Et c'était peut-être de ma faute ? Je lui avais redemandé la bague parce qu'elle n'était pas compatible avec moi. Mais en aucun cas ça aurait dû mettre un terme à nos échanges sexuels. Quoi qu'il en soit, c'était fini et à tous les niveaux. Et pas parce que je n'avais pas le choix, mais parce que je l'avais décidé.
« Grand, luxueux, avec des paillettes et des... flammes. De grandes flammes. Le jardin doit en être plein. » affirmai-je en regardant la jeune femme rousse qui se tenait face à moi et qui ne voulait plus rien avoir à faire avec moi, sauf si il était question d'argent. Car je comptais bien la payer, comme elle me l'avait demandée.
« On sera une dizaine au moins. Ou plus. Peut-être une centaine ! Ca dépend de toi en fait... Tu es capable d'assurer avec autant de monde ou pas ? Genre si ils sont une centaine ? Deux cents ? Un millier ? Tu peux en faire venir autant que tu veux, du moment que tu te montres à la hauteur. Parce que je ne veux pas quelque chose de rater ou des gens qui partent sans avoir pu prendre leur pied. C'est clair ? »
Je voulais que ce soit parfait et pas que pour moi. Quand au lieu, il était évident à mes yeux. Ca serait Olympe. Un tel acte ne pouvait avoir lieu que là bas. Et puis si Apollon n'était pas content, il n'avait qu'à participer. Ce n'était pas à moi que ça dérangerait.
« Invite donc ton sable à la fête pour qu'on sache de quoi il est capable. Enfin si il a quelque chose dans le slip, car il faut en avoir une belle paire pour monter sur Olympe et se prêter à ce genre de choses. Et je ne suis pas sûr que monsieur Sable soit capable d'assurer à ce niveau là. D'ailleurs, il a toujours sa petite mégère pour ramasser les déchets qu'il laisse traîner derrière lui ou tu as déjà pris sa place ? Toute cette poussière de partout, ça doit être écœurant. »
Je ne supportais pas ce mec. Il n'avait rien pour lui. De toute façon ça ne ferait pas long feu avec la rebelle, car elle ne gardait jamais un mec bien longtemps. C'était même pas utile de se déplacer jusqu'à chez lui pour lui faire comprendre qu'elle était chasse gardée. Surtout qu'elle ne l'était plus, vue qu'on n'était plus ensemble à part si on prenait en compte le papier signé à l'époque par cet imbécile de dragon méga sexy.
« Ca sera le mariage du siècle ! Moi avec moi même ! J'ai tellement hâte d'y être. Ou plutôt devrai-je dire : on a tellement hâte d'y être ! »
Hope Bowman
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« Les meilleurs ennemis du monde, voilà ce que nous sommes. Amorces de sourires et de bombes Et du mal qu'on se donne. »
Je notai toutes les recommandations de Judah sur mon bloc-notes, griffonnant à la va-vite de mon écriture si peu raffinée qui avait donné de l'urticaire à Maman quand j'étais petite. Elle avait insisté pour que j'écrive d'une façon plus soignée, me donnant des cours spéciaux de calligraphie, tout ceci en vain. J'avais une écriture de chien et j'en étais fière. Elle représentait ma personnalité sauvage et indomptable.
Je levai les yeux de mon bloc-notes pour observer Juju d'un oeil peu impressionné. J'ignorai ce qu'il espérait en voulant que j'organise son mariage, en tous cas ça ne me faisait strictement rien. S'il avait vraiment voulu me mettre en rogne, il aurait dû épouser Aryana. Ca aurait bien été la seule chose pour laquelle j'aurais été capable d'avaler mon stylo bille. Cette nana était trop parfaite, elle m'insupportait. Il y avait sûrement pensé mais soit elle avait refusé sa demande, soit il n'avait pas réussi à décoller le caméléon de ses...
Bref. Je m'en contrefichais. Pascal sortait avec la déesse infernale de l'amour et vivait parfaitement heureux avec des coeurs à la place des yeux. Quant à Judah, il avait décidé de se marier avec lui-même. Preuve qu'il était complètement pathétique et désespéré. En l'apprenant, j'avais failli lui lancer : "Aucune fille ni gars n'a accepté de t'avoir pour époux alors tu as décidé de t'unir à toi-même par dépit ?" mais finalement, je n'avais rien dit. Tout ça parlait de soi-même, de toutes façons.
"Pour les flammes partout, tu veux que je me procure des générateurs de feu ou tu t'occupes de le faire apparaître toi-même ?" demandai-je d'un ton désabusé.
Après tout, il était le dieu des enfers. Si à son mariage, les invités s'apercevaient que la décoration avec les flammes était du chiqué, il risquait de passer pour un idiot. A lui de voir, après tout.
"File-moi la liste de tes invités, je gère." lui assurai-je d'un ton professionnel. "J'ai organisé un mariage avec deux cent personnes y a pas longtemps. En plus, les époux voulaient que tout soit ambiance disco. L'horreur absolue. J'en ai fait des cauchemars pendant une semaine après avoir vu ça. Et maintenant, dès que j'entends les Bee Gees, j'en ai des sueurs froides."
Niveau musique, ça devrait le faire. Judah avait beau être une antiquité, il écoutait des trucs sympas. Je pouvais miser sur du Ke$ha ou sur du Justin Timberlake. En m'y prenant bien, je pouvais peut-être avoir l'un des deux en personne. Il fallait que je passe un coup de fil à Elliot. Il avait bien fait venir Taylor Swift à son mariage -auquel je n'avais pas été invité, soit dit-en passant. Ca avait brisé mon petit coeur sensible, après tout ce que nous avions vécu ensemble. Quoi qu'il en soit, il devait réparer son erreur, et donc téléporter Timberlake ou Ke$ha aux épousailles de son père. La blonde serait mieux indiquée pour l'ambiance sulfureuse de la soirée. Il fallait rappeler le côté Rabbit Hole. Timberlake faisait trop gentil chiot sans défense. Judah allait le bouffer tout cru. Je réfléchis un petit peu. Ce qu'on pouvait faire pour contenter tout le monde, c'était de faire venir les deux. Genre un en première partie de soirée et l'autre en second, comme pour les concerts.
"Bonne idée pour mon Sablé." approuvai-je. "Justement, je ne l'ai jamais vu danser. Il est tellement grand qu'il faut qu'il bouge s'il veut éviter d'avoir la colonne vertébrale toute rouillée. Et je ne fais pas le ménage. Tu m'as regardée ?" fis-je en plissant des yeux. "Je suis une princesse, je laisse les autres le faire à ma place."
Je levai le nez en l'air d'un air important et refermai mon bloc-notes dans un claquement sec.
"C'est bon, je pense avoir tout ce qu'il me faut. Sur Olympe, avec pleins de monde, de la musique qui pète et des flammes. Une préférence pour la bouffe ? Un thème particulier pour la fête ?"
Mentalement, je pressai déjà Elliot de faire venir Timberlake à Storybrooke. Il y avait l'air d'avoir de la friture sur la ligne cérébrale. Sûrement qu'il était en train de bousiller son cerveau sur un jeu vidéo, pour ne pas changer. Ca risquait de prendre du temps avant de voir débarquer les jolies fesses de monsieur Justin.
Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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« Fabuleuse réception ! Je n’avais pas vu autant d’amour depuis que Narcisse s’était découvert lui même ! »
Quand Merida avait évoquée la taille de son Sablé, je m'étais instinctivement redressé de toute ma hauteur. J'étais grand moi aussi. Environ un mètre soixante quinze, ce qui était dans la moyenne et tout a fait convenable. Parce que elle, oui elle, elle était toute petite. Elle faisait une bonne tête de moins que moi alors que généralement les filles ont la même taille que leur copain, mari et autres choses de ce genre. Quoi qu'il en soit, j'avais la bonne taille et c'était ce Sablé qui était trop grand. Et puis ce n'était pas la taille qui comptait, mais le savoir faire.
« Surprend moi pour la nourriture. Enfin, si tu es encore capable de me surprendre. » dis-je d'un air de défi. Elle avait intérêt à assurer niveau nourriture, car vue le nombre de créatures qui allaient venir et la capacité de stockage de leur estomac, la quantité allait devoir être impressionnante. Je me demandais où elle passerait commande.
« Qu'elle question ! Le thème sera infernal. J'aime bien cette idée. Ca colle avec les flammes et le dieu des Enfers. »
J'avais détaillé ma personne, avant de changer de vêtements et de faire apparaître une immense toge qui retombait sur mes pieds. C'était impressionnant à voir et encore plus quand j'allumais la flammèche qui se trouvait sur ma tête. Elle l'avait déjà vue un million de fois, ça n'allait pas l'impression d'avantage. J'aurai dû garder cet avantage au cas où, mais il était déjà trop tard.
« Pour la musique, on n'a pas à s'inquiéter, les Bee Gees sont morts. Et puis de toute façon j'ai déjà choisi ma propre musique. Je veux quelque chose de... hum... du Gospel ! Il n'y a rien de mieux pour un mariage. Trouve des noirs, plein de noirs, ou peinture des blancs pour que ça fasse des noirs. Ajoute leur une voix et laisse les faire. Il n'y a rien de mieux que du Gospel pur ! »
J'adorais le Gospel. J'en passais souvent à fond dans les Enfers, ce qui avait le don d'énerver Eris à l'époque. Le tapage nocturne, ce n'était pas ce qu'elle préférait. Quoi qu'il en soit, du Gospel c'était décidé, ça serait ça pour mon mariage. Il ne me restait plus qu'à trouver la mariée. Enfin non, ça c'était fait. Peut-être ajouter un peu de... même pas. J'avais tout. Et le reste, c'était Merida qui s'en chargeait. Je l'avais observée du coin de l'oeil, ne trouvant plus quoi ajouter et je sentais qu'elle attendait d'entendre ce que j'avais à lui dire autant qu'elle était pressée de partir.
« AH je sais ! » hurlai-je à moitié avant de nous faire disparaître pour nous faire ré apparaître quelque instants après, en plein dans un champs de marijuana. « Je crois qu'on aura besoin de ça pour que la fête soit réussie. Et si tu en veux pour la maison, n'hésites pas à te servir, c'est cadeau ! »
J'eu à peine le temps de terminer ma phrase, qu'on entendit une détonation en continue. C'était tel le bruit d'une mitraillette, dont toutes les balles étaient dirigées vers la même personne : moi. Sans doute pour cela que mon corps était tombé à terre et qu'en l'espace d'une fraction de secondes, je n'étais plus qu'un tas de cendres. Quand à Merida ? Hum... Je ne savais pas trop ce qui lui était arrivé, mais j'avais la certitude que c'était la toute dernière fois que je me rendrai dans un champs de marijuana en plein Mexique et en pleine après midi.
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Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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Je n’avais pas vu autant d’amour depuis que Narcisse s’était découvert lui même !
"Pourquoi il ne se réveille pas ?" demanda Hope d'un ton faussement désinvolte, même si je percevais son anxiété.
C'était touchant qu'elle se sente aussi concernée par la santé du dieu des enfers, vraiment. Il fallait être incroyablement sotte pour imaginer qu'il puisse être en danger. Malgré tout, avec les temps sombres qui s'annonçaient, j'étais heureuse que Judah ait trouvé une personne profondément attachée à lui.
J'étais penchée au-dessus de lui, le bout de ma longue natte effleurant son cou. Ma main caressait sa joue rugueuse et je sentais que Hope se retenait de m'encastrer dans un mur. Je réprimai un sourire et répondis posément :
"J'ai dû l'assommer un peu trop fort. Il n'a pas la tête aussi dure qu'il aimerait le croire."
Quelques instants auparavant, j'avais été dérangé par les appels à l'aide de Hope. Décidément, elle s'imaginait que j'étais le service des pompiers. Comme les pépiements de sa voix paniquée m'agaçaient, j'étais accourue et l'avais sauvée in extremis d'un jet de balles. Je l'avais emmenée ailleurs, à l'abri dans un pub irlandais en Irlande (rien que ça !). Je devais sûrement penser à Pascal, la couleur verte m'était donc venue à l'esprit au moment de me téléporter. Vert = Irlande. Mon cerveau était des plus épatants. J'aimais avec quelle aisance il allait d'un point à un autre.
Je soupirai en percevant l'impatience de Hope à voir son "prince des ténèbres" se réveiller. Après l'avoir mise en sécurité, j'avais attendu qu'il réapparaisse pour l'assommer avec un maillet. C'était l'idée de la jeune femme et j'avais été séduite. Il ne faut jamais perdre l'occasion de frapper quelqu'un. Elle m'avait ensuite expliquée ce que projetait de faire Judah. Je l'avais écoutée sans émettre le moindre commentaire. Pour tout dire, j'étais surtout lasse. Encore une fois, Judah avait les folies des grandeurs. Le seul point bénéfique, c'était qu'une grande fête se profilait à l'horizon et que ce serait l'occasion de s'amuser.
"Arrête de le caresser et fais quelque chose d'utile !" s'énerva la princesse rebelle.
Je roulai des yeux et me penchai davantage vers le dieu inconscient. Une fois mes lèvres tout près de son oreille, je chantonnai d'une voix douce : "Only you can do make the darkness bright Only you, and you alone Can feel me like you do And do fill my heart with love for only you."
C'était une chanson sur laquelle on avait dansé tous les deux dans les années cinquante, lors d'une nuit particulièrement romantique. J'avais failli lui céder ce soir-là, mais je m'étais ressaisie à temps. Je savais que cette musique irait jusqu'au fond de son coeur et le ferait revenir à la réalité.
Ses paupières remuèrent et se soulevèrent, lui offrant un regard à la fois rêveur et étonné. Avec un sourire ravissant, je me redressai, tandis que Hope se mordait les lèvres.
"Moi aussi, j'aurais pu faire ça." fit-elle remarquer d'un ton acerbe.
"Ah oui, tu sais chanter ?" demandai-je, surprise qu'elle ait un talent artistique.
Elle me fixa d'un oeil perçant, comme si elle se retenait de me sauter à la gorge, et finalement posa un regard hautain sur Judah.
"J'ai engagé Aryana pour s'occuper du gospel pour ton mariage." dit-elle. "C'est vieux et vintage, elle devrait savoir se débrouiller. Tu as vu comme on s'entend bien ?"
Sans prévenir, elle se précipita vers moi et entoura mes épaules de son bras, en mode super copine. Elle esquissa un grand faux sourire complice auquel je répondis. C'était notre accord : nous avions décidé de devenir amies pour mieux rendre Judah aussi chèvre qu'un satyre. Hope rencontrait quelques difficultés à rester aimable en ma présence, mais j'étais en mesure de me maîtriser afin de lui rendre ce service. Cela m'amusait beaucoup qu'elle me soit redevable.
"Je lui lisse même les cheveux." appuyai-je et tandis que je passais quelques doigts dans sa chevelure ébouriffée, elle devenait aussi lisse qu'un miroir. "Nous sommes davantage que des amies voyons, Hopy."
Elle tiqua avant de prendre une poignée de cheveux en main et de les observer comme si elle tenait de l'or liquide.
"Comment tu as fait ça ?" fit-elle, le souffle coupé. "J'ai jamais réussi à obtenir un résultat pareil même avec le meilleur lisseur du monde !"
"Je suis imbattable en matière de soins capillaires, ma chère." répliquai-je en agitant mes doigts fins d'un air malicieux.
Elle pivota brusquement vers moi pour me serrer. Surprise, je restai de marbre avant de sourire à Judah, qui nous observait d'un air sceptique. Quelque part, j'étais touchée par la réaction de Hope, qui n'était pas feinte pour une fois. J'avais réussi à lui faire plaisir et elle me remerciait à sa manière. Je ne l'appréciais pas davantage pour autant, néanmoins j'étais flattée par sa considération.
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Hadès Bowman
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Je venais de passer dix minutes en tête à tête, avec la cuvette des WC du Pub Irlandais dans lequel Aphrodite nous avait amenée. Il y avait Caoimhghin qui me passait du papier toilette, tandis que...
« Caoimhghin ça veut rien dire. C'est pas un prénom ça. » m'exclamai-je, tandis que le jeune homme m'assurait qu'on l'avait bien prénommé ainsi quand il était plus jeune. « Je vais t'appeler Cain. C'est plus facile. Et puis ça te va mieux. »
Il ne semblait pas très d'accord que je change son prénom, mais il n'y avait pas mort d'hommes. Après tout, ce n'était pas ma faute si ses parents ne l'aimaient pas pour l'avoir doté d'un prénom aussi long, compliqué et débile.
« Ca va aller. Inutile de m'aider à me relever. J'espère que je n'ai pas fait trop de dégâts. » dis-je en me relevant par moi même et en quittant la cabine où j'étais. Autour de nous, deux à trois personnes observaient l'étendu des dégâts. Chaque cabine avait été visitée par mes soins. Je n'avais plus vomis depuis au moins deux mille ans. C'était pas quelque chose de fréquent. La dernière fois c'était parce que j'avais perdu un pari sur un nombre de clou et... bref, c'était une longue histoire. En tout cas, à peine j'avais quitté les toilettes, accompagné de Cain, qu'une fois dans la grande salle, je sentai que quelque chose ne passait toujours pas.
« Deux bières, un scotch et trois whisky ! » m'exclamai-je à l'intention du barman qui était sur le point de s'exécuter, mais Cain avait fait de grands gestes de la main, se précipitant vers lui. C'était pas ma faute, si j'avais rejeté les trois litres de bières précédentes. « C'est pas sympa ça Cain ! Tu n'es plus mon frère de coeur ! Et je ne te rachèterai pas de chaussures ! »
Je lui avais promis que je ferai ça, quand j'avais vomis sur les siennes. Mais vue qu'il n'était pas de mon côté, il n'y avait aucune raison de tenir parole. Du coup, j'étais retourné m'asseoir à la même table qu'Aphrodite et Merida, passant ma manche sur mes lèvres. Je leur avais adressé un regard rempli de dégoût, avant de regarder une nouvelle fois les cheveux de la jeune femme rousse. J’eus un nouveau haut le coeur.
« Et que va penser ton père ? Tu imagines si ça le tue ? Il a déjà beaucoup souffert par ta faute et le fait que tu ais perdu son château. Il est inutile qu'il souffre d'avantage. Pense un peu à lui. » dis-je catégorique, avant de tourner la tête vers Aphrodite. « Ma déesse... Je ne pensais pas qu'un jour tu pactiserais avec l'ennemi. Mais vue que tu es là, et tant que je n'ai pas d'autres soucis d'intestins, je vais en profiter. »
Je m'étais relevé. Finalement il était inutile de prendre place à leurs côtés, vue le peu de temps dont j'étais resté assis. Après avoir fait le tour de la table, j'étais venu m'agenouiller devant Aphrodite et je lui avais pris la main.
« Ma chère maîtresse. Non, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te demander en mariage. J'ai un papier qui stipule que je ne peux pas le faire pour le moment, mais qui sait. Peut-être un peu plus tard. » dis-je avec un petit clin d'oeil. « A dire vrai, je veux simplement te dire à quel point tu comptes pour moi et que j'ai très envie de te faire plaisir. Du coup, j'ai pris la décision de t'offrir Dun Broch. Mon Royaume sera désormais tiens. Y'a encore un petit soucis de brume, mais, dès que ce sera réglé, je te ferai sacré Reine de Dun Broch et de ses environs. »
Elle avait déjà pris ses marques dans mon Royaume par le passé. Et j'étais sûr que donner à Aphrodite mon château, allait sans doute faire enrager la rousse qui avait opté pour des cheveux lisses qui ne lui allaient pas du tout.
Hope Bowman
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« I'm beautiful in my way 'Cause God makes no mistakes I'm on the right track, baby I was born this way »
Un pub irlandais, mais quelle bonne idée ! J'adorais l'ambiance qui s'en dégageait, un mélange d'alcool, d'euphorie et de désespoir. J'avais déjà englouti deux bières Guiness et je faisais une petite pause avant de commander la troisième, car je n'avais pas envie d'être complètement bourrée. Je n'oubliais pas que j'étais en compagnie d'un dieu totalement accro à mon corps, et qui ne refuserait rien si jamais je me montrais un peu entreprenante. Donc, autant garder le contrôle de soi-même.
"Il est vraiment en train de vomir à cause de mes cheveux ?" demandai-je à Aryana qui sirotait un cocktail de couleur rose.
Comme rien ne lui plaisait sur la carte, elle avait charmé le barman pour qu'il lui prépare son cocktail préféré, le Calamity Jane. Elle aurait pu s'en faire apparaître un mais je comprenais le plaisir malsain qu'elle éprouvait en convaincant les gens de faire ce qui lui plaisait. Si j'avais eu une telle ascendance sur les autres, je ne m'en serais pas privée non plus. N'empêche, c'était injuste que les dieux soient si puissants et nous tellement pas ! Qui avait décidé cette loterie ? Les titans ? Je n'avais pas spécialement cherché à suivre la saga des Olympiens, ni les missions du forum. Ca me passait par-dessus la tête.
"Judah n'a jamais accepté les changements, sauf quand il peut en tirer profit." expliqua posément Aryana tout en jouant avec l'ombrelle posée au bord de son verre. "Par exemple, il reste buté sur le fait que vous êtes mariés. Même si tu te considères célibataire, il ne l'entendra jamais de cette façon. Il peut se montrer très borné. Comme j'ai touché à tes cheveux et qu'il les aime bouclés, il n'arrive pas à surmonter son dégoût et cela se traduit par des hauts-le-coeur."
"Il est grave." conclus-je en secouant la tête.
La déesse m'adressa un sourire entendu et attrapa la petite brochette de marshmallows posés sur son verre pour les grignoter élégamment. Comment faisait-elle pour être parfaite en toutes circonstances ? Une fois encore, ce n'était pas juste.
"Ca ne te gonfle pas de toujours tout faire bien ?" lâchai-je brusquement, excédée par tant de perfection.
Elle fronça les sourcils sans comprendre.
"Tu es toujours bien coiffée, bien maquillée, rien n'est jamais de travers ! Même quand tu manges, c'est beau !" fis-je en roulant des yeux.
"Je suis née comme ça." répondit-elle en haussant les épaules.
"T'es née en étant coiffée et maquillée ?" insistai-je en fronçant les sourcils.
Elle me prenait vraiment pour une idiote, mais son sourire adoucit ma rancoeur. Je secouai brutalement la tête pour me ressaisir, avant de la dévisager, outrée.
"T'as pas le droit de m'amadouer ! On est amies maintenant, alors tu fais pas ça !"
"Désolée." dit-elle, mais elle ne promit pas qu'elle ne recommencerait plus.
Mieux valait que je continue de me méfier. De toutes façons, même en étant amie avec quelqu'un, je n'accordais jamais entièrement ma confiance. On ne connaît jamais suffisamment les gens.
Judah revint enfin s'asseoir à notre table, embrayant aussitôt sur mes cheveux. Décidément, Aryana avait raison : ça le perturbait totalement.
"Mon père s'en fiche si j'ai les cheveux lisses ou bouclés ! Il n'a déjà rien dit quand il a appris que j'avais été strip-teaseuse, alors mes cheveux...!"
Le dieu des enfers changea aussitôt d'angle d'attaque : il se leva pour aller s'agenouiller aux pieds d'Aryana. Je haussai un sourcil méfiant alors que la déesse me lançait un regard innocent. Il lui proposa de lui donner Dunbroch et je poussai un soupir. Oui, c'est ça, la couronner reine, mais bien sûr... Je n'y croyais à moitié, même si je savais qu'il était capable de faire ça juste pour m'énerver. En plus, la déesse avait déjà un certain pouvoir sur mon père car à l'époque, elle avait réussi à changer les armoiries du royaume par des cygnes complètement nunuches.
Aryana lui tapota la main avec un sourire ravissant et répondit d'une voix douce :
"Parfait. Tu me combles de bonheur. Je n'ai plus été reine depuis d'Egypte ancienne et il est vrai que cette situation me manque."
Puis, elle ajouta à voix basse en plaçant une main devant sa bouche et se tournant vers moi :
"Le premier ordre que je donnerai dès que je serai reine, c'est de te rendre ton domaine et de te faire sacrer reine. Dans le même temps, je bouterai Judah hors de tes contrées pour qu'il ne puisse plus jamais te reprendre ce qui te revient de droit."
La tête d'Hadès était jubilatoire à voir. Bien entendu, il avait tout entendu puisque les dieux ont l'ouïe fine. Aussi je décroisai les bras pour lui tendre la main, qu'elle serra avec chaleur.
"C'est entendu !"
Puis je me tournai vers mon ex mari qui semblait sur le point d'avoir des flammes lui sortir des oreilles.
"Tu t'imaginais quoi ? Les filles entre elles se soutiennent, surtout quand elles sont amies pour la vie ! Et puis en plus, c'est très méchant de vouloir prendre le royaume à papa. Toi qui aimes tant mon père, tu imagines si ça le tue ? Il a déjà beaucoup souffert par ta faute, et le fait que tu aies perdu son château. Il est inutile qu'il souffre davantage. Pense un peu à lui." fis-je avec une moue faussement chagrine.
Je venais de lui sortir ce qu'il m'avait dit quelques minutes plus tôt. C'était tellement jouissif que j'eus envie d'avaler une autre Guiness pour fêter ça !
Hadès Bowman
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| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Toutes les deux ensemble... C'est hors de question. J'ai déjà du mal à vous supporter séparément, mais si vous ne vous quittez plus, ça ne va pas le faire. Et puis de toute façon, t'as sans doute mieux à faire Aphrodite que venir lisser les cheveux de ma femme. »
Et avant même que Merida ne bronche en disant qu'on n'était pas marié, je m'étais tourné vers elle et je lui avais limite hurler dessus.
« J'AI UN PAPIER OU C'EST NOTE QUE SI !! Alors arrête avec ça ! Et pour ta gouverne, je n'ai fait que de te rendre une bague ! Ca ne voulait pas dire que je ne voulais plus être avec toi, mais simplement que je ne voulais plus être utilisé comme tu l'as fait jusqu'à présent. Et si tu ne sais pas ce que ça signifie d'être marié, va donc prendre un dictionnaire et lit en le sens ! »
Elle avait le don non pas de me faire fondre, mais de m'énerver à un degré que peu de gens pouvaient y arriver. Même Aphrodite n'avait jamais réussie, ni même tenter de me mettre hors de moi. Généralement elle trouvait le moyen de m'exciter et de me laisser en plan... Ok, Merida n'était peut être pas la seule qui se jouait de moi. Je m'étais tourné vers la déesse, en la fusillant du regard et en secouant la tête.
« Tu ne vaux pas mieux qu'elle ! »
Et encore je pesais mes mots. Car elle était parfois pire ! Ce qui m'importait désormais, était de réussir à sortir de l'emprise de ces deux jeunes femmes.
« Tu veux que je te dise ? » dis-je à Merida d'un ton accusateur. « J'ai peut être une légère dépendance à toi, mais ça n'a rien à voir avec de l'amour ou autre, c'est simplement que comme te l'a si bien dit Aphrodite, je n'aime pas les changements. Du moins pas quand je ne peux pas en tirer profit. Et dans notre divorce, vue que divorces tu veux, il manque la partie qui me revient de droit. »
Son corps. Même si je ne pouvais pas formuler cela à voix haute.
« Du coup, dès que j'aurai eu ma part, j'accepterai le changement. Ca passera bien plus facilement et puis en plus j'ai mérité cette part. »
Quelle part ? Parce que là, j'avais un mal fou à me suivre.
« D'ailleurs si tu veux, on s'en débarrasse de suite. » dis-je en croisant les bras et en attendant. Même si je ne savais toujours pas ce que j'attendais. Et avant même que Aphrodite ouvre la bouche pour demander de quoi il était question à la place de ma rebelle, je lui avais coupé la parole.
« La part. LA part. » précisai-je. Et je ne savais toujours pas quelle part. « Alors dès que je l'aurai eu... cette part, je part-irai. » conclu-je, fier de ma répartie.
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Avant les funérailles, il y a les épousailles ! [Fe]