« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Elle n'avait pas envie que j'assiste à l'accouchement parce qu'elle avait peur que je la vois en mauvaise posture ? Mais c'était magnifique de mettre au monde un enfant. Ca avait quelque chose de magique. Je ne connaissais pas trop les détails, mais je visualisais bien le médecin prendre le bébé, Anna pousser puis le bébé sortir. Ca ne semblait pas si compliqué que cela. Ca demandait beaucoup d'heures, parce qu'il fallait que le bébé soit prêt à sortir. Et puis, y'avait la perte des eaux, mais c'était juste une flaque, rien de plus. Faudrait peut-être que je me renseigne un peu plus sur ce à quoi ressemblait un accouchement. Parce que pour moi, ça ne semblait pas si répugnant que cela.
On aurait tout le loisir d'en reparler de toute façon. Et puis, je ne voulais pas voir la scène en gros plan ou filmer. Me tenir près d'elle, lui prendre la main ou être derrière elle, au niveau de la tête, ça me convenait parfaitement. Je n'avais pas besoin de jouer les médecins ou de tenter de sortir moi même le bébé. Et puis, si ça se trouvait, entre son côté magique et mon côté demi dieu, ça ne lui ferait pas mal et ça irait tout seul. J'avais une amie qui avait accouchée facilement. Elle s'appelait Lily et son copain était dans les vapes quand elle a mis au monde son enfant. C'était un certain Wilson qui avait mis sa main sur son ventre et boom, le bébé était là. Elle n'avait pas souffert. Ca serait sans doute pareil pour Anna. Je pourrai toujours aller voir ce Wilson et lui en parler.
« Je pense le dire à Mel dans quelque jours. Je vais l'inviter au restau, ça sera plus classe. Ou dans un Fish and Chips, elle adore ça. Mais je voulais être sûr que tu sois d'accord, avant de lui en parler. »
C'était mieux de prendre ce genre de décisions à deux. L'air du dehors m'avait fait le plus grand bien. A l'intérieur, on étouffait. Et puis c'était pas facile d'anticiper tout ce qui allait arriver et de trouver une solution à tout ça. Quant à l'appartement, du moment que j'habitais avec elle et notre bébé, tout m'irait.
« Je pense que c'est un bon compromis de trouver un appartement entre les deux. Du coup ça veut dire que... » Je m'étais stoppé en lui adressant un petit sourire. « On va vivre ensemble ? »
Elle avait bien dit ça ? Elle était sérieuse et elle comptait vraiment emménager avec ? C'était stressant... agréable, mais stressant. Est ce qu'on serait à la hauteur ? Parce que élever un bébé seul... J'étais sûr que Hope serait comment faire, d'où le fait que j'avais envie qu'elle habite avec. Parce qu'elle semblait bien se débrouiller dans sa vie et savoir beaucoup de choses. Elle serait d'une aide précieuse. D'ailleurs elle le prendrait comment quand je lui annoncerait que je n'habiterai plus avec elle ?
« On va y aller. Tu as raison. Et ça permettra d'acheter le premier équipement à bébé. »
Peut-être qu'un vêtement ou quelque chose de ce genre ferait l'affaire pour débuter. Il ne fallait surtout pas commencer à acheter plein de choses, ni se faire voir dans ce genre d'endroits, avant de l'avoir annoncé à nos proches. Bien que la plupart avaient eu le droit à cette révélation en regardant la télévision.
« Tu trouves comment ce bracelet ? »
On avait passé plus d'une heure dans la boutique pour bébé, à observer un tas d'objets de diverses sortes. C'est fou ce qu'ils inventaient pour les parents et les enfants. Et là, je venais de tomber sur un bracelet qu'on mettait autour du poignet et qui nous indiquait le nombre de jours qu'il restait avant la naissance du bébé. En plus, ça calculait la température corporelle de la mère et donnait une estimation de comment se portait le bébé. C'était amusant, mais peut-être pas spécialement utile. Il y avait aussi ce chauffe biberon qui sonnait la musique d'un Disney choisi au hasard quand le biberon était prêt.
« Ton nom c'est Arendelle ? »
La question m'était sortie comme ça. J'avais déjà vue sur un papier, que Anna s'appelait Anna d'Arendelle. Sans doute parce qu'elle était Princesse d'Arendelle. Mais elle n'avait pas réellement de nom ? Enfin, s'en était un, mais c'était plus un lieu qu'autre chose.
« Le miens c'est McAdams. » dis-je, même si elle le savait déjà. « Bizarre d'ailleurs, car ni ma mère, ni mon père s'appelle comme ça. Mais comme j'ai été adopté, ça explique tout. »
Ben oui, c'était le nom de mes parents adoptifs. J'aurai bien aimé m'appeler Blackstorm. Ca faisait classe. Aaron Blackstorm. Mais bon... McAdams c'était pas mal aussi.
« Ca fait classe pour un bébé McAdams, non ? »
Ben quoi ? C'était une question comme une autre. Et puis, ça ferait bien pour n'importe qui d'ailleurs. On pourrait aussi l'appeler d'Arendelle, mais il n'était pas vraiment de là bas. Il était plus d'ici. Et l’appeler de Storybrooke, c'était bizarre. McAdams, ça sonnait bien.
« D'ailleurs, Anna McAdams c'est pas mal non plus. Ca fait... très... mcadamsien... »
Qu'est ce que je voulais dire par là ? Enfin tout ça pour dire que McAdams, ça claquait.
« Enfin, je dis ça, je dis rien. Oh tiens, t'as vue cette brosse à dent pour bébé ? »
Ils avaient déjà beaucoup de dents à la naissance ? Et celle là était à l'effigie de la Reine des Neiges. Y'avait même Anna dessus. Je lui avais montré, affichant un grand sourire. Le but était surtout de changer de conversations...
Anna D'Arendelle
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Dispute enrayée, mission accomplit. And the winner is : Anna D’Arendelle ! Si seulement les choses pouvaient être aussi simples avec Elsa… Enfin, inutile de se prendre la tête sur le sujet. Ce n’était ni le lieu ni même le moment de penser à ça alors qu’on se dirigeait vers la boutique. Je réfléchissais un peu à comment annoncer tout ça à Jack. J’attendrais surement qu’il soit devant la télé ou un truc comme ça. Peut-être même que je préparerais du chocolat chaud. J’hésitais, j’avais pas mal d’idée en fait. Le tout était de bien les ordonner pour pas que ça parte dans tous les sens comme d’habitude avec moi quoi :
- Si c’est bon pour toi, je pense que c’est ce qu’il y a de mieux à faire non ?
Je veux dire, on allait avoir un bébé. C’était couillon de vivre chacun de son côté. J’avais simplement dit que vivre avec Hope et sans Jack, j’étais pas d’accord parce que ça le mettait à l’écart. Hors, je voulais pas mettre celui que je considérais comme mon frère de côté. Il le prendrait hyper mal le connaissant et en plus, ça serait franchement pas cool de ma part.
Au final, on avait passé plus d’une bonne heure dans la boutique à regarder tous les accessoires pour les futurs parents. Je m’étais surtout intéressé aux bodys et aux doudous pour ma part. J’en avais même trouvé un représentant Olaf. Je m’étais sentie nostalgique sur le coup. C’était peut-être un peu tôt, mais ça pouvait convenir aussi bien à un garçon qu’une fille. Ça lui montrerait aussi, d’où il venait. Alors, j’avais décidé que ce serait mon premier achat. Et tandis-que je le mettais dans le panier que l’on distribuait à l’entrée, je m’étais tourné vers Aaron qui tenait un bracelet dans les mains. Il indiquait le nombre de jours de grossesse restant :
- C’est jamais fiable à cent pourcent ces machins dis-je. Des fois le bébé peut-être prévus pour une certaine date et les contractions peuvent arriver avant.
J’avais lu ça dans un bouquin comme quoi la grossesse c’était assez incertains. Même que des fois le bébé pouvait être prématuré. J’espérais que ça n’arriverait pas. Je serais beaucoup trop inquiète pour lui.
« Ton nom c'est Arendelle ? »
La question me surprit un peu. Pourquoi il me demandait ça d’un coup ? J’veux dire c’était pas un scoop que mon nom était « Anna D’Arendelle » tout comme ma frangine s’appelait « Elsa d’Arendelle ». On fait partis de la famille royale de là-bas, donc c’est logique que ça soit notre nom de famille. Même dans le monde réel, les rois et reines portaient le nom de leur famille royale. Bref, j’étais encore en train de me prendre la tête sur pas grand-chose, aussi me contentais-je donc d’un haussement d’épaules :
- D’Arendelle, corrigeais-je néanmoins pas « Arendelle ». Je fais partie de la famille royale d’Arendelle, comme mes parents, mes grands-parents, mes arrières grands parents et ainsi de suite jusqu’aux débuts de la royauté dans ce pays. Elsa, aussi s’appelle comme ça. Et ma cousine Raiponce par exemple, c’est Raiponce De Corona parce qu’elle fait partie de la famille royale De Corona.
De toute façon, il commença à me perdre avec son histoire de nom de famille. Je fronçais les sourcils n’étant pas certaine de très bien comprendre où exactement il voulait en venir. En plus, il changea rapidement de sujet me tendant une brosse à dent pour bébé la reine des neiges. Il me fallut un énorme self contrôle, pour ne pas dire ce que je pensais sans prendre de gants. Est-ce que j’avais déjà dit que j’avais ENORMEMENT de mal avec le marchandising autour de ce fichu film qui ne représentait MEME PAS la réalité ? Si c’est des machins sur Olaf, ça ne me dérangeait pas. Parce que j’aimais beaucoup Olaf, c’était mon bonhomme de neige, celui qu’Elsa m’avait fait quand on était enfants. Mais dès que ça me représentait moi, ou Elsa, ça avait un peu tendance à m’énerver. J’aimais pas voir ma tronche placarder sur tout et n’importe quoi. Même si, ça ne m’étonnait même pas de trouver des produits Disney à Storybrooke :
- Ben, c’est cool dis-je mais…T’imagine si c’est un garçon ? J’crois pas qu’une brosse à dent avec des princesses lui fera plaisir. Et en plus, il en aura pas tout de suite des dents, va falloir attendre un peu.
Sans parler du fait, que c’était genre méga bizarre d’avoir un machin avec la tronche de sa mère et de sa tante dessus. J’voulais bien lui rappeler ses origines mais il y avait des limites quoi :
- En revanche le chauffe biberon c’est fun. T’imagine si Elsa, débarque et qu’il se met à jouer libérée délivrée ?
Je me mordis furieusement la lèvre inférieure pour ne pas, me mettre à rire. Faut dire que l’image mentale était vraiment pas banale. Finalement, après un raclement de gorge, afin d’éviter de me marrer, je me dirigeais du côté des vêtements :
- Tiens viens voir, ça c’est sympa fis-je en désignant un body avec des motifs nordiques
J’étais attachée à mes racines. Et, j’espérais pouvoir un jour, revoir mon chez moi. Tout comme, j’espérais pouvoir un jour y emmener mon bébé. Même si le pays était bloqué sur le mode saison unique :
- Et on décidera plus tard, du nom que porte le bébé. Même si ça me semble logique qu’il porte le tiens. En revanche, je garde le mien.
C’est pas parce qu’on allait vivre ensemble et avoir un bébé que je devais forcément adopter son nom de famille à lui. Le mien, me convenait parfaitement. Et puis, de plus en plus de couples, sont ensemble sans pour autant porter tous le même nom de famille. Il y avait rien choquant on était au vingt et unième siècle, fallait vivre avec son temps
Aaron McAdams
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Le body était pas mal du tout. Je l'avais un peu tendu pour voir si il était résistant. Ben quoi ? Fallait s'assurer que notre bébé soit dans quelque chose de confortable et de résistant. Il n'allait tout de même pas porter des habits bons à jeter dès le lendemain matin. Celui-ci avant l'air très bien. Je l'avais mis dans le panier, avant de me tourner vers Anna qui avait répondu concernant le nom du bébé.
« Ah oui ? » dis-je surpris en entendant qu'elle était partante pour qu'il s'appelle McAdams.
J'allais justement évoquer le fait que du coup elle portait aussi le porter et qu'on pourrait même officialiser cela, mais elle avait précisée qu'elle gardait le siens. Du coup, tandis que j'avais déjà la bouche ouverte, prêt à parler, j'avais bugué quelques instants, avant de la refermer.
« De toute façon... c'est plus logique que tu gardes le tiens vue qu'on n'est pas divorcé. »
Ben oui, parce que c'était quand on se mariait qu'on prenait le nom de l'autre. Est-ce qu'elle avait envie de se marier avec ? Est-ce que ça serait plus simple ? Est-ce que ça ne serait pas un peu trop précipité ? Mieux valait avancer doucement. Je m'étais toujours dit que tout devrait être fait dans l'ordre : fréquentation, puis appartement, suivi de mariage et enfin, bébé... ok... on avait peut-être tout inversé. C'était dur de s'y retrouver du coup. J'avais pas dit "divorcer" au lieu de "marier" ? Pourquoi j'avais cette sensation ?
« Je voulais dire marier. On devrait se marier. Enfin, pas se divorcer. Et je ne dis pas qu'on devrait le faire. Je voulais juste dire que ce que j'avais l'intention de dire avant, c'était marié et non divorcé. Une simple erreur... »
J'avais tourné la tête dans le but de prendre un plaid qui était posé là et qui était tout simplement blanc et bleu, sans motifs. C'était... mouais...
« Tiens, ça serait bien ça, non ? Ca lui rappellerait ta soeur. Enfin le bleu de sa robe et le blanc de la neige. Même si c'est peut-être un peu trop ordinaire. »
C'était vraiment utile d'acheter ce genre de choses ? D'ailleurs, est ce qu'on avait pris la bonne décision de faire les emplettes avant d'avoir un endroit où les stocker ? Enfin, elle avait son chez elle et j'avais mon chez moi, mais pour le moment on n'avait pas encore de chez nous. J'avais observé quelques instants la jeune femme, avant de lui sourire. Car le fait de repenser à l'appartement, ça me rappelait qu'elle avait dit oui.
« C'est bon pour moi. »
Oui, je prenais un peu trop souvent l'habitude de répondre en différé. Mais du moment qu'on arrivait à se comprendre, c'était l'essentiel ! N'est ce pas ?
« Faudra qu'on trouve un appartement proche du centre ville pour la crèche et toutes ces choses. Quelque chose de lumineux. Et d'assez grand pour trois. Y'a des nouveaux immeuble, ça pourrait faire l'affaire. »
Parce que pour l'instant une maison, c'était peut-être un peu trop. Alors ne parlons même pas de château, car j'en avais tout bonnement pas les moyens. D'ailleurs, je me demandais quel genre d'appartement on pouvait avoir avec nos ressources. Je m'étais assis quelque secondes entre deux rayons, afin de réfléchir à tout ça, quand un vendeur s'était approché. Petit, un peu enrobé et avec de très grosses lunettes.
« Regardez ça ! Des gants de boxe pour bébé ! C'est pas magnifique ! Et rouge en plus ! Tenez monsieur, venez me donner un petit coup de main ! »
Finalement, c'était pas un vendeur. Même si il était habillé comme eux. Il venait de me tendre un gant de boxe et me l'enfilait, même si ce n'était pas facile vue qu'ils étaient bien trop petits pour moi.
« On va se donner quelque coups pour voir si ça tient la route ! Je veux acheter de la qualité ! »
« Je sais ce que c'est, j'ai testé aussi le body du bébééééééé ! Aïe ! » finis-je par hurler en me prenant un gros coup dans l'épaule droite.
« Allez ! Faut bouger ! Tu veux éviter les coups comment ? »
« Je ne crois pas que ce soit... AIEUH !!! »
Mais c'est qu'il frappait fort. Un coup à gauche, un coup à droite. Même si je tentais d'éviter, il marquait toujours le point. Quoi qu'il en soit, alors que je me disais qu'il fallait peut-être faire quelque chose, comme frapper, à mon tour, j'avais donné un coup en avant sans réellement viser.
« Ah ben tu vois quand tu... »
Et j'en avais donné un second coup, gardant toujours les yeux fermés. Puis, après en avoir ouvert un, puis le second, j'avais remarqué que le petit gars n'était plus debout, mais allongé par terre.
« Ils sont résistants... je les prend. »
Il remuait à peine et tentait de retirer le gant qu'il portait à la main droite. Je m'étais rapproché de lui pour l'aider, tout en regardant vers Anna. Elle avait été témoin de la scène, j'avais fait que faire ce qu'il m'avait demandé.
« Ca va, ça va. J'en ai connu pire. Bon sang, t'es champion ! Tu t'entraînes ? Tu ramènes ta poulette avec ? »
Il adressa un regard à Anna avec un grand sourire aguicheur.
« Euh... elle s'appelle Anna. »
« Ouais, ça se voit ! »
Je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait dire par là. Enfin tout ça pour dire que de vrais vendeurs étaient arrivés, sans doute alerté par les coups de poings.
« Ca va les gars, on testait la marchandise. Je vais vous en prendre dix paires. Ca sera parfait pour l'entraînement du petit. »
« Ah vous avez un enfant ? Il a quel âge ? »
« Une quinzaine, comme moi. C'est un grand garçons, mais un peu peureux. »
Si il lui donnait toujours des coups, c'était pas étonnant. J'aimerai pas avoir un père comme lui.
« Passez donc à la maison un jour ! Madame Aryana nous a installé une salle de sport ! Personne y rentre et je dois traîner Peur par la peau des fesses pour qu'il me suive dedans, mais c'est charmant ! Et y'a même une petite table pour boire le thé. »
Wouah... ça avait l'air charmant. Par Aryana il voulait dire Aphrodite ? Enfin la déesse ? C'était qui lui au juste ?
« Et sinon vous ? Mariée ? Célibataire ? Pas d'enfants ? J'ai une copine hein ! Je ne demande pas ça en tant qu'intéressé, mais j'ai un pote là à côté qui est célibataire justement. »
Pourquoi il me pointait du doigt ?
Anna D'Arendelle
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Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seules
J'étais paumée, mais du genre bien larguée quoi. Je captais pas trop son histoire de divorce à Aaron en fait. Et, ça devait cinq bonnes minutes que je le regardais, avec un air indéchiffrable, scotché sur le visage. Sans doute que ça devait être pour cacher le fait que j'avais pas tout capté. Et en fait, plus il essayait de se rattraper aux branches et moins je comprenais en fait. J'devais pas avoir l'air hyper fine. Sans doute que je devais avoir une tronche de poisson qui sort de l'eau. Il fallait, trouver un moyen de se sortir de ce moment gênant et vite :
- Oui heuuu on en rediscutera plus tard, de tout ça. Enfin mariage, divorce...Tout ça quoi haha
Non mais franchement, c'était nul, et le rire nerveux qui m'avait échappé n'aidait pas des masses non plus. De toute façon, j'étais sur qu'Aaron n'avait même pas entendu. Il était en train de me tendre un plaid. Excellente idée, d'ailleurs. J'allais me concentrer juste là dessus et totalement occulté ce qu'il venait de se passer parce que c'était véritablement trop bizarre. Même si l'histoire du plaid qui rappelait Elsa, j'étais pas certaine que ça fasse vraiment effet. Mais mieux, valait que je garde ce genre de réflexion pour moi même. Surtout que je devais avoir une expression profondément débile d'afficher sur le visage, comme je comprenais pas trop ce sur quoi il avait embrayé :
« Faudra qu'on trouve un appartement proche du centre ville pour la crèche et toutes ces choses. Quelque chose de lumineux. Et d'assez grand pour trois. Y'a des nouveaux immeuble, ça pourrait faire l'affaire. »
Aaaah, il voulait parler du fait d'emménager ensemble. Ouf ! enfin un sujet que je maitrisais et avec un peu de chance, on ne reviendrait plus dans le bizarre :
- On devrait aller visiter ! Enfin peut-être pas de suite pour pouvoir mettre de l'argent de côté mais après la naissance. Comme ça on aura déjà tout ce qu'il faut pour qu'on soit bien tous les trois avec le bébé
Je m'étais sans doute un peu trop emballée, un peu plus et je me serais mise à sautiller sur place tellement j'étais excité par l'idée. Je devais avoir l'air d'une gamine à qui l'on annonce que le père noël viens d'apporter tout ce qu'il y avait sur sa liste. On repassera pour l'idée de ne pas retomber dans le bizarre. Je m'enfonçais toute seule en fait. Pas besoin d'aide pour ça. J'espérais juste qu'Aaron prendrait pas ses jambes à son cou. Je m’apprêtais d'ailleurs à m'excuser platement sauf qu'on fût interrompu par un type rondouillard avec des lunettes. Apparemment, il avait décidé que mon petit ami serait son testeur pour des gangs de boxe. Je restais en retrait, observant tout ça d'un oeil méfiant prête à appeler un vendeur à la rescousse s'il fallait.
Heureusement, ça s'arrêta plutôt vite me faisant par la même froncer les sourcils à l'évocation de mon nom. D'où ça se voyait que je m’appelais Anna...Oh...Ouais encore un qui avait dût voir le film. Je fit même pas l'effort de cacher mon air blasé. Ça m'enquiquinait les gens comme ça. Je me battais pour faire comprendre que ça ne reflétait en rien la vérité. Rien que la fin d'ailleurs n'avait rien à voir avec la réalité
- On y songera dis-je légèrement crispée lorsqu'il mentionna le fait de venir voir la "salle de sport" chez "madame Aryana" si je disais pas de bêtises c'était le nom de la déesse Aphrodite ça. Hors, elle me filait une trouille bleu. Disons que si pour Aaron c'était l'histoire de la ceinture sur laquelle il restait focus moi c'est surtout le fait qu'elle ai voulu m'étrangler qui était resté. Donc moins, je la voyais et le mieux j'allais.
Nouveau froncement de sourcil lorsque le type commença son interrogatoire sur ma situation sentimental. Je regardais Aaron pour voir s'il y comprenait un peu plus quelque chose mais manifestement on était tous les deux dans le même cas : largués
- Heeeu on est ensemble dis-je en pointant Aaron, puis moi. On va avoir un bébé crus-je bon de préciser c'est pour ça qu'on est là. D'ailleurs on a encore plein de choses à regarder hein Aaron ? Dis-je en lui jetant un regard appuyé.
J'espérais qu'il comprenne le message à savoir : payons nos achats et partons d'ici vite !