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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 La théine c'est excellent pour la santé ! } feet Maara le cheval des cauchemars

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Jefferson T. Hatters
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Jefferson T. Hatters

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La théine c'est excellent pour la santé ! } feet Maara le cheval des cauchemars _



________________________________________ 2018-07-17, 01:16


La théine c'est excellent pour la santé !

Jefferson & Maara

Lançant en l’air sa dernière création, Jefferson regarda le petit bibi noir retomber lentement sur le sol, portait par le courant d’air qu’il y avait dans sa pièce de travail. Affalé sur sa chaise de bureau, il jeta un œil las vers l’immense fenêtre. Le jour commençait à se lever mais il était réveillé depuis des heures. En réalité il n’avait quasiment pas dormi de la nuit, s’étant assoupi très que partiellement vers les coups de minuits. Et depuis qu’un bruit assourdissant l’avait fait sursauter, il n’avait pu rejoindre les bras de Morphée. Tout ça pour une stupide branche qui s’était encastrée dans la vitre. Bien fait pour lui. Depuis le temps qu’il s’était dit qu’il fallait élaguer le grand arbre devant son bureau. Oh moins maintenant la nature avait fait les choses, mais à quel prix ? Pour ça, ce n’était pas son affaire. Il avait collé sommairement des sacs plastiques devant le trou béant et nettoyé le verre au sol. Malheureusement pour lui, il était pied nu et il s’était fiché un bout dans la voute plantaire. Laconiquement, il s’était posé au sol, et sans ménagement il avait retiré ce qui lui faisait mal. Mais Jefferson, fut prit d’une soudaine envie de remettre le bout dans son pied. Couinant dans un premier temps, il rigola par la suite quand un jet de sang sortie. La douleur était grisante et il s’amusa pendant un long moment à se taillader le pied droit, ne pensant à plus rien, hypnotisé par ce liquide rougeâtre qui s’écoulait au sol. Finalement, il arrêta quand le plastique qu’il avait mit se décrocha. Il cria involontairement, son pied lui rappelant brutalement les souffrances qu’il venait de lui infliger, qu’il ne pourrait ainsi porter son propre poids sans souffrir. S’énervant d’un seul coup, il arracha le reste des plastiques, laissant à moitié du scotch sur le mur. Si c’était comme ça, la vitre se débrouillerait tout seule.

Résultat, le vent s’était engouffrait toute la nuit dans son bureau et Jefferson, pour une raison mystérieuse n’avait pas voulu le quitter. Soit son sang collait sur le sol l’empêchait de partir de la pièce, un peu comme un rituel sataniste, soit le bruit du vent le berçait légèrement, lui rappelant sa chaumière au pays des merveilles. La deuxième solution était très certainement la bonne, car Jefferson s’était positionné dans l’axe du courant d’air, pensant que le froid lui remettrait les idées en place. Pendant un temps, il s’était amusé à taper sur son immense table de travail, puis il avait saisi une vieille création qu’il avait fait, la regardant sous toutes les coutures. Jouant avant avec les bobines de fils, et de fil en aiguille, l’inspiration apparu, comme la lumière divine et il se mit à le recoudre, à le changer, à l’améliorer. Maintenant terminé, il testait sa résistance à la gravité, où cas où, si un jour, lorsqu’il sera porté, un coup de vent vient l’emporter de la tête chapeautée. Enfin c’était surtout, que l’ennui était arrivé aussi vite qu’un orage en bord de mer, et que Jefferson ne savait plus quoi faire. La fatigue se faisait ressentir, mais l’idée même de s’endormir ne lui plaisait pas. Ses cauchemars étaient revenus depuis quelques temps, sans doute la faute à Mary et il n’avait pas forcément envie de voir Priscillia dans son rêve. Il préférait tomber dans un sommeil sans rêve dû à une fatigue excessive, presque à un évanouissement que de se prélasser dans son lit, sans rien faire, aucune activité. Se redressant sur sa chaise tout en faisant craquer sa colonne vertébrale, il tira la langue à la fenêtre, comme si elle était à l’origine de tous ses soucis. Si seulement cela pouvait être vrai, ils auraient été réglés depuis très longtemps.

Se levant sans se presser, il sorti de la pièce, la laissant dans un état de bordel assez avancé sans qu’il ne s’en préoccupe plus que ça. Le sol glacé du manoir lui donna une certaine forme d’apaisement, soulageant très probablement les innombrables coupures que son pied avait. D’ailleurs, il se stoppa pour le regarder quand il sentit qu’il marchait dans du liquide. Forcément les blessures s’étaient réouvertes et il poussa un grand soupir. Sa pièce de travail était une chose, se sentant créatif entouré de bordel et de choses pas forcément très nettes, mais le couloir était une autre paire de manche. Aimant bien montrer à ses invités le sol en marbre, monsieur ne se refusant rien, il voulait le voir briller du soir au matin. Se rendant dans la cuisine, il saisit le sopalin sur la table et s’enroula en priorité le pied dedans. Il se ferait un bandage plus tard, la priorité était le sol. Puis attrapant une bouteille d’eau avant de sortir, il refit le chemin inverse pour nettoyer se qu’il avait salit. Pestant contre lui-même, il soupira après qu’il eut usé des tonnes de papiers et que sa satisfaction de propreté n’était pas au sommet. Si le manoir ne pouvait pas l’être entièrement, il le serait lui-même. Jetant au passage les déchets de son rapide ménage, il prit la direction à l’étage de la salle de bain pour se faire une beauté, et se soigner ce pied salisseur. Quelques heures après, il était aussi propre qu’un sou neuf, et fier du bandage qu’il avait réussi à faire, grâce à internet et qui montait même jusqu’au-dessus du mollet, on n’est jamais trop prudent.

Descendant en courant, faisant comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, il se dirigea vers la sortie, attrapant au vol son téléphone et son gros trousseau de clef. Le soleil était enfin levé, la journée s’annonçait radieuse et cette vision de ciel bleu mit du baume sur le cœur meurtri du pauvre homme. Levant la tête vers la fenêtre brisée, il se nota mentalement d’appeler un vitrier, ou même un magicien capable de lui fermer ce trou. Il n’allait pas rester éternellement avec cette horreur qui défigurait sa magnifique propriété. N’essayant de plus y penser, il se rendit dans son garage pour se rendre en ville en voiture. Il n’avait pas tellement envie de marcher, et puis la tentation d’exhiber sa voiture était aussi très forte. Quelques minutes après, déboulait sur la route, une somptueuse Porsche violette avec à son bord un chapelier fou qui dodelinait de la tête sur une musique de Lady Gaga. Saluant même quelques personnes sur le bord de la route, il fit une entrée fracassante dans le centre-ville de Storybrook, se garant comme un prince devant sa boutique. Claquant la porte, il regarda avec un grand sourire digne du Cheshire l’enseigne lumineuse, pleine de paillettes et de promesses du « Chat-peau-thé ». Rentrant dans le concept store comme il se plaisait à le dire, il était content que ce dernier soit assez bien rempli. Il n’était pas plein comme un œuf, mais il n’était pas aussi vide que le cerveau d’une pouffiasse, et cela faisait extrêmement plaisir au chapelier. De plus, tout le monde était à son poste et ça c’était encore mieux. Saluant ses employés de la main, il se dirigea surtout vers les chapeaux, qui trônaient tout autour des tables, sur de grands présentoirs. Personne ne faisait ça, salon de thé et chapellerie. Il était le seul. En plus de commander de délicieuses boissons et gâteaux fait maison, ses clients pouvaient acheter à tarif réduit un superbe chapeau et comble du service clientèle, ils pouvaient même en faire sur mesure. Bien sûr, le tarif n’était pas le même, mais en contre partie c’était la partie restauration qui était avantageuse. Enfin ça, c’était la partie visible de la boutique, celle qui attirait comme du papier tue mouche les habitants de la ville. La partie immergée de l’iceberg était beaucoup plus sombre que le décor pastel qu’il avait fait faire et seul quelques chanceux étaient au courant du véritable engouement de Jefferson pour son échoppe. La drogue.

Observant les gens qui prenaient tranquillement leur petit déjeuner, Jefferson s’arrêta sur une personne en particulier. Une jeune femme brune, qui observait le chapeau en face d’elle. Il se sentit comme happé par elle, par sa beauté, mais surtout par son aura. « Celui-ci ne vous irez pas ! Avec votre immense chevelure il serait noyé dedans et la couleur n’est pas adapté. Par contre, celui-là, je pense, sera parfait. » Comme un diable de sa boite, il apparut dans son champ de vision, tenant un très grand chapeau noir, avec des courbes tout en légèreté. « Quand on le regard de loin, on dirait qu’il est fait avec de la paille, un simple chapeau de paille que l’on aurait travaillé, mais quand on regarde de plus près, on s’aperçoit qu’en réalité il n’est pas du tout celui qui veut qu’on croie qu’il est ! Oh non, il est fait dans une paille rare, la Cardulovica Palmata et ses tresses sont si fines qu’il est difficile de le déchirer. C’est un objet que l’on peut garder toute une vie tant il est résistant à tout. Et puis, il est travaillé, trop travaillé. Il me semble même que c’est pour celui-ci que j’ai saigné du bout des doigts pour façonner le tissu de ces courbes. » Son regard était posé sur le chapeau, admirant encore une fois de plus son travail. S’il y avait bien quelque chose capable de faire vibrer le chapelier à ce point, c’était bien ses créations. S’il avait pu insuffler la vie dedans, il l’aurait certainement fait. Enfin avant il leur donnait vie grâce à la magie, cette magie de transport qui lui correspondait tant, et maintenant … il ne les faisait vivre qu’à travers les gens qui les achetaient. Il aimait trouver le chapeau parfait pour la personne, celui qui concordait parfaitement avec la personnalité, le caractère, l’âme de son porteur. « Sinon votre boisson vous convient-elle ? Enfin est ce que tout va bien ? Vous avez été bien servi ? » En clin d’œil, il s’était détaché de ce qu’il considérait comme une œuvre d’art pour porter son attention sur la jeune femme. « Je suis Jefferson, le propriétaire de l’établissement, et le chapelier par la même occasion. »


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La tête du chapeau (en noir) :


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________________________________________ 2018-07-18, 20:26


La théine, c'est excellent pour la santé !
Feat Jefferson & Maara



S'il y avait une chose que j'appréciais énormément, c'était de me rappeler qu'en étant une jument de sable noir, je n'avais jamais eu à me sentir affamée. La peur était une constante, un phénomène que tout le monde ressentait, de façon plus ou moins régulière. Je n'avais donc jamais souffert de la faim. Je n'avais jamais été dépendante de l'herbe, des céréales que les humains donnaient aux chevaux ou toutes les autres nourritures possibles. À dire vrai, j'avais expérimenté les céréales en étant humaine. Et si cela me plaisait assez, au bout d'un moment, s'en était venu à me gaver. C'était devenu insipide et je me forçai pour manger ce genre de trucs tous les matins. Il était donc temps de changer. Ce qui tombait drôlement bien, puisque j'avais aperçu un salon de thé qui semblait assez intéressant. Et s'il ne me plaisait pas, je pourrais toujours ponctionner les peurs des gens, je n'irais pas pour rien.

Vêtue d'un jean, d'une veste légère laissant apparaître un débardeur rouge et chaussée sur mes sandales compensées qui me permettaient de gagner quelques centimètres plus que bienvenue, je me dirigeai donc vers ce salon de thé. Le nom déjà était assez atypique. Qui avait envie d'appeler un salon le Chat-Pot-Thé ? Un personnage du conte d'origine qui s'était mis à son compte ? Un fou ? Les deux ? Tout ceci m'intriguait assez, je devais bien l'avouer et je n'avais toujours pas décidé si le fait d'éveiller ma curiosité était une bonne ou une mauvaise chose pour les personnes qui en faisaient par la suite l'objet.

En tout cas, rien ne semblait si spectaculaire que ça quand on arrivait devant. L'intérieur cependant laissait tout de suite voir excentricité du maître des lieux. Même si c'était bien agencé, c'était extrêmement osé que de mettre autant de chapeaux dans le salon, d'autant que j'avais l'impression qu'il ne s'agissait pas d'une simple décoration. Perplexe, je m'installai à une table et commandai un thé accompagné de viennoiseries. Le service fut très rapide, je n'avais rien à redire à cela. Ni au thé d'ailleurs, qui était excellent, meilleur que celui que j'achetais pourtant dans un magasin bio. Ceci dit, même si j'appréciai mon petit déjeuner, je ne parvenais pas à fixer autre chose que le grand chapeau très coloré que j'avais face à moi.

Cela intrigua quelqu'un d'ailleurs, puisque je fus bientôt accostée par un hurluberlu qui se mit à me vanter les mérites d'un chapeau noir. Certes, le premier était franchement trop coloré pour moi. Certes, l'autre me plaisait bien plus. Mais ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu en venant ici. Ma curiosité était ceci dit à son maximum, surtout quand l’hurluberlu en question se présenta comme étant le propriétaire du salon de thé qui faisait aussi chapellerie. Un mélange parfaitement unique. Comme ce propriétaire me soufflait mon instinct.

- Je n'ai jamais été du genre à porter un chapeau... Je ne me suis jamais considérée comme une tête à chapeaux, vous êtes sûr que cela m'irait véritablement ? Demandai-je, dubitative. Le thé est très à mon goût. Répondis-je en souriant. Je m'appelle Maara.

Et je n'avais pas vraiment l'impression de donner trop de détails là... Pourtant, je n'étais pas du genre à me confier. Mais aujourd'hui semblait être un jour hors du reste des jours et je pouvais bien être gentille ou presque pour une fois, non ?

- Vous n'avez rien d'autre à me proposer ?

Je n'étais pas venue là pour un chapeau. Je n'en mettais jamais comme je venais de le dire. Mais j'avais envie d'en voir plus. Et curieusement, pour une fois, pas une fois ne m'effleura l'envie d'user de mes pouvoirs sur ce nouveau venu pour le tester. C'était bien là le signe que la journée était particulière !

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________________________________________ 2018-07-19, 13:55


La théine c'est excellent pour la santé !

Jefferson & Maara



Il faillit s’offusquer en apprenant qu’elle ne portait de chapeau ! Alors pourquoi venait-elle dans un endroit comme le sien ? Ou les chapeaux étaient le maitre des lieux, l’essence même de la boutique, car, pour Jefferson il était plus important de montrer ses bébés que de faire boire du thé empoisonné. Enfin pour cette dernière activité, il y prenait un malin plaisir, mais la sensation n’était pas du tout la même. Il aimait voir le regard d’admiration dans les yeux des gens qui observait ses créations, il aimait sentir la curiosité pour des chapeaux étranges, qu’ils n’avaient pas l’habitude de voir tous les jours et surtout il aimait par-dessus tout trouver le chapeau qui correspondait à la perfection à la personne. Entendre que l’on n’était pas une tête à chapeau était une parfaite hérésie pour le chapelier. Un chapeau va à tout le monde, il faut juste trouver la bonne correspondance. Tiquant avec sa langue, il fit cependant un sourire à la jeune femme. Il allait en faire son élève et elle repartirait d’ici certaine de son sex appeal avec un chapeau, parce qu’après tout, un chapeau pouvait faire la différence, il était là pour la mise en valeur d’autrui, pour représenter le caractère de la personne au monde entier en un clin d’œil et surtout pour la glorifier. « Tout à fait ! Vous serez sublime avec ! Et il n’y a pas de je ne suis pas une tête à chapeau. Il faut juste prendre celui qui reflète son âme et tout marchera comme sur des roulettes. » Il hocha la tête à ses propres propos, de toute façon sur cette position il n’écoutait pas. Personne ne parlait mieux des chapeaux que lui et surtout personne ne les connaissait mieux que lui. La chapelerie était sa vie, sa passion, son véritable cœur. Là-dedans, il pouvait exprimer toute son excentricité sans que cela lui soit reprocher et il s’évadait dedans, ne pensant plus à rien quand il avait un ciseau et une aiguille en main. « Surtout si vous m’écoutez ! Je suis parfois un charlatan mais pas sur les chapeaux car c’est ce qu’il y a de plus précieux. » Oh oui, Jefferson pouvait être un arnaqueur de premier, ses jeunes années auprès de Rumplestkin avaient été très formatrice, il avait eu un très bon maître qui avait su faire ressortir en lui, et ancrée dans son caractère son coté manipulateur.

« Oh je vous remercie ! Le thé est ma deuxième passion après les chapeaux, alors je fais en sorte que mes clients soient contents. » Comme ce fut une révélation étonnante à la vue de la boutique. La décoration faisait sentir l’amour du thé du propriétaire car entre les chapeaux exposés, les murs étaient recouverts de boites de thé du monde entier. Des boites en fer, en bois, en plastiques, des sachets transparents, des mousselines, des musettes, des triangles, du thé blanc, noir, vert, et d’autres couleurs pour le moins étrange. « Enchanté de faire votre connaissance Maara ! » Se retournant pour s’appuyer sur le dossier de la chaise de la jeune femme, sa langue claqua sur son palais alors qu’il répétait encore une fois son prénom. « Maaraaa ! Il y a beaucoup de A dedans ! Vous devez être une première alors, comme la lettre A dans l’Alphabet ! » Jefferson commençait à partir, comme toujours quand il sentait que quelque chose d’original était sur le point d’arriver. « Maara l’unique Maara ! » Plantant ses yeux verts dans les iris noirs de la jeune femme, il pencha la tête sur le coté sans couper le contact. « Mais j’ai toujours quelque chose à proposer ! La vie serait ennuyeuse s’il n’y avait qu’une seule et unique chose ! La vie c’est la multitude, c’est l’exposition, c’est l’explosion de toute chose, la vie c’est le big bang ! » Levant les bras au ciel, il fit un bond sur le coté et une petite révérence. « Si Madame veut bien se lever, la démonstration va commencer. » Les autres clients regardaient avec un œil amusé le brun, qui s’était avancé vers le premier présentoir mais quand il leur lança un regard noir, ils se remirent à boire leur thé. Non mais oh ! Jefferson faisait une présentation pour Maara et pas pour les autres. S’ils voulaient en savoir plus, ils n’avaient qu’à aller au comptoir, commander d’autres choses à manger et voir avec Ted s’ils pouvaient acheter un chapaeau. Alors à cette condition, peut être qu’il viendrait pour parler chiffon avec eux, sinon ils les ignoreraient. Ils n’étaient pas spéciaux, ils n’avaient rien de particuliers alors qu’il sentait que Maara était un être exceptionnel ;

« Que voulons-nous ? Un bibi pour un mariage ? » La première pièce était une sorte de nœud, caché par un immense réservoir qui montait, entouré de tulle noir à carreau. « Non ! Pourquoi se marier ? Pour souffrir ? Pour pleurer ? Pour mourir ? Non, cela ne sert à rien ! Il y a tellement d’autres moyens de faire la fête que d’assister à un mariage d’amour ? Qu’est ce que l’amour à part une prison doré qui nous marque de ses barreaux jusqu’à l’agonie ? » Sa voix était montée un peu trop dans les aigus, comme si elle avait voulu elle aussi s’échapper de ce psychique en souffrance. Pourquoi avait-il pensé à ça maintenant ? Pourquoi son cerveau lui avait il envoyé une image du mariage qu’il avait fait avec Priscillia dans la forêt enchantée ? Pourquoi ? Il cligna plusieurs fois des yeux et heureusement qu’il n’avait pas encore sombré car la voix de Maara réussit à le faire réémerger. Secouant la tête pour faire partir les derniers résidus, essayant de calmer les tremblements de ses mains, il porta son regard sur un autre chapeau et il changea en un instant de comportement. « Oh oui ! Perfecto ! » Cette fois, c’était un chapeau pour le printemps, une sorte de grande capeline, toujours dans le noir. Composé de quatre matières, le haut était dans du cuir, le tour dans de la paille tressée comme le premier, les deux matières étaient reliées par une ceinture en soie et le tout recouvert d’une fine dentelle richement brodée. « Je peux ? » S’approchant doucement, il plaça alors délicatement le chapeau sur la tête de Maara. Se reculant, il revint pour l’ajuster un peu, prenant adroitement ses cheveux en les séparant en deux masses, les faisant tomber sur ses épaules. « Avec ce chapeau, vous montrez votre valeur ! Le cuir pour la solidité, la paille pour l’adaptation, la soie pour le raffinement et la dentelle pour la beauté. » Croisant les bras autour de sa poitrine, il était fier de voir ce chapeau qui lui avait pris des semaines de travail acharné, porté par une magnifique jeune femme. « Sinon, vous avez plus simple, toujours en plusieurs matières ». Dans un geste acrobatique, il attrapa une sorte de casquette qui se trouvait dans son dos. « C’est tout aussi original, c’est une casquette sans l’être ! La visière est très large, pour se cacher du soleil c’est bien mieux qu’un parasol et les dessins dessus sont raffinés. Et la couleur, beige sable fera que vous n’aurez pas chaud ! » Changeant de chapeau avec une main légère, il plaça la grande casquette et eu une moue insatisfaite. Non, ça ne lui allait pas, mais vraiment pas du tout, c’était moche même sur elle ! « Je pense que nous allons rester dans des couleurs sombres, aller peut-être dans le spectre du rouge, et du bleu foncé mais avec votre teint de porcelaine, il serait assez déconvenue de prendre du blanc ou du beige ! » Retirant la casquette pour la poser sur le présentoir, il se tourna vers le comptoir et il claqua des doigts vers Ted pour lui faire signe de venir. « Apporte-nous la théière Humphty s’il te plait et quelques gourmandises aussi ! » Tirant la chaise de Maara comme un gentleman qui l’était, il l’invita alors à s’asseoir. « Vous allez voir, le thé Humphty est un délice de saveur et je suis persuadé que vous n’avez jamais rien gouté d’aussi .. exceptionnel ! » Il avait besoin de se détendre, grandement, sentant encore les tremblements de ses mains remonter jusque dans ses épaules et son passe-temps favori était aussi de voir les réactions des gens censés être normaux à ses créations. « Par curiosité Maara ? Qu’exercez-vous comme métier ?"


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Chapeau 1:

Chapeau 2:

Chapeau 3:


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________________________________________ 2018-07-25, 23:20


La théine, c'est excellent pour la santé !
Feat Jefferson & Maara



Cet homme était… Étrange. Je ne savais pas s’il y avait un bon sens ou non à y voir, mais il était assez déconcertant. Je n’avais pas l’habitude de ces personnes qui vous parlaient simplement parce qu’elles le pouvaient. Ni de cet océan de paroles pour vanter un stupide chapeau. J’étais d’autant plus agacée par ses paroles qu’il m’avait plu ce couvre-chef… Mais maintenant, impossible de le tester sans lui donner raison n’est-ce pas ? C’était contrariant. Et je ne parvenais pourtant toujours pas à l’être réellement, trop détendue que j’étais…

- Peut-on être un chapeau à tête ? Demandai-je alors, assez stupidement.

Je ne savais pas trop ce qu’il me prenait, mais puisqu’on ne pouvait pas ne pas être une tête à chapeaux, l’inverse était-il possible ? Lui qui semblait s’y connaître, il pourrait sans doute me répondre. Moi, je n’avais jamais cherché à comprendre. Par les Ténèbres, je ne m’étais même jamais approchée d’un chapeau autre qu’un simple bonnet pour les sorties en hiver ! En tout cas, je crois que je l’avais bien accroché là… Ou était-ce lui qui m’avait harponné ? Bah ! Aucune importance.

- Les chapeaux sont ce qu’il y a de plus précieux ? M’étonnai-je.

Mais qu’est-ce qu’il racontait cet hurluberlu ?! Le pouvoir, voilà ce qui était important ! La peur aussi. C’était puissant comme sentiment, j’étais bien placée pour le savoir, étant une jument issue de la peur, des plus noires ténèbres… Et lui me parlait comme s’il était ravi de me voir et ne me craignait pas. C’était très agaçant. Mais une gorgée de thé et cela me parut assez superflu. J’avais la sensation d’être légère comme une plume et rien que pour ça, je pouvais bien accepter que quelqu’un ne se sente pas mal à l’aise en ma compagnie.

En dehors d’Aster bien sûr. Lui n’était pas gêné par ma présence. J’aimais bien aller chez lui d’ailleurs. Tiens, peut-être que si j’allais le voir avec un beau chapeau, il arrêterait de m’appeler Blacky pour me donner un surnom un peu plus classe ? Dans le même temps, je fronçais les sourcils, me demandant si j’avais réellement envie qu’il me trouve un autre surnom… J’aimais bien le mien en fait, d’autant qu’il l’avait dit la première fois avec un sourire en coin qui m’avait fait craqué, même si je ne l’admettrais jamais.

- Ah ça, il n’y en a pas deux comme moi. Approuvai-je en revenant à la réalité. Si réalité il y avait, on n’avait jamais tranché ce fait d’après ce que je savais.

Je suivis le Chapelier vers un présentoir, ne manquant pas le regard noir qu’il adressa aux autres clients. Ce qui me fit sourire narquoisement, il fallait bien l’avouer. J’avais la sensation de voler, certes, mais je n’en restais pas moins moi… Jefferson me montra alors différents chapeaux qui me semblaient tous assez ridicules comparés au tout premier qu’il m’avait montré. Cependant, hors de question de le vexer. C’était étrange d’ailleurs de ne pas ressentir cette envie, mais bon, toute cette matinée était assez étrange à mes yeux…

- Je préfère le noir de toute façon… Réussis-je à formuler après l’essai de quelques chapeaux et la déclaration de Jefferson.

Celui-ci se hâta alors de commander à son serveur une théière spéciale et je me mis à l’observer un peu plus attentivement…

- Les chapeaux, le thé… Ne seriez-vous pas le Chapelier du conte d’Alice ? Demandai-je alors avant de lui sourire. Techniquement, je suis au chômage. Avouai-je. Je viens de terminer mes études de psychologie et je me laisse un peu de temps pour savoir ce que je veux faire.

À 23 ans, j’avais les diplômes les plus hauts en poche dans cette matière. J’avais toujours été douée. Déjà sous la Malédiction je l’étais, alors avec mon pouvoir revenu en même temps que mes souvenirs, ça avait été facile… À présent, je ne savais pas trop ce que j’allais faire…

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________________________________________ 2018-07-30, 23:28


La théine c'est excellent pour la santé !

Jefferson & Maara



Jefferson commençait vraiment à apprécier la jeune femme. Déjà parce qu’elle se pliait assez facilement aux facéties du chapelier et puis parce qu’il sentait qu’elle était particulière. Il n’aurait pas su dire pourquoi, mais il avait cette impression d’avoir affaire à un être surnaturel. Il en avait tellement côtoyé qu’il arrivait à présent à les sentir. De plus, il n’arrivait pas à se souvenir de qui elle pouvait être dans le passé. Il connaissait beaucoup de monde, quasiment tout le monde, ayant fait des dizaines et des dizaines de fiches sur les personnes de la ville. Mais même si sa mémoire était grande, elle n’était pas non plus illimitée et aussi puissante qu’un ordinateur. Il lui arrivait d’oublier ce qu’il avait écrit, car il n’en avait pas besoin. Les fiches lui étaient utiles en temps et en heure, surtout quand il avait un souci avec la personne en question, après, il s’en fichait, il y allait au feeling. Comme le cas présent. Il envoya un grand sourire à Maara quand cette dernière s’assit, prenant ses aises. « Vous allez voir ! Je cultive moi-même les feuilles de ce thé ! C’est un thé noir, aux arômes puissants et profonds. » Si les chapeaux étaient l’amour de sa vie, il pouvait aisément dire que le thé venait s’immiscer dans cette relation amoureuse. Un triangle qui ne lui serait jamais infidèle et qu’il adorait mettre en exergue.

« On ne peut rien vous cacher ! » S’appuyant sur le dossier, Jefferson croisa les jambes et les bras dans une synchronisation parfaite, un sourire bien collé sur son visage. Il ne cachait pas son identité ! Pourquoi faire ? Il n’était pas un espion, et il n’avait pas eu la chance d’avoir de nouveaux souvenirs faisant de lui un nouvel homme. Il était le même que celui de la forêt enchantée, des voyages à travers les mondes et de son dernier séjour au pays des merveilles. « Je suis effectivement le chapelier d’Alice au pays des merveilles mais entre nous, je ne tiens pas vraiment en estime ce livre. » Là non plus, ce n’était un secret pour personne, Jefferson détestait Lewis Caroll. Il faisait parti des personnes qu’il avait mit dans sa top liste de personnes à haïr. « Quand on raconte une histoire basée sur des faits réels, on essaye de s’en inspirer au mieux, pas de tout enjoliver pour plaire. Je sais que c’est du business mais quand même ! Il a fait son beurre sur notre dos en racontant des bêtises. Comme si le pays des merveilles était tout rose ! » Son regard se durcit un peu, alors qu’il repensait rapidement aux derniers instants avant cette fichu malédiction. La guerre guettait, les raids de la reine rouge étaient nombreux, le feu dévastait tout, les imposteurs prenaient le pouvoir et les têtes continuaient à tomber, remplissant la rivière qui passait autour de l’immense château.

Heureusement que Ted arriva à cet instant, car le chapelier n’était pas loin de sombrer dans ses pensées négatives, se laissant souvent envahir par la colère et la rage qu’il contenait jour après jour. Reprenant ses esprits, il sourit au jeune homme qui posa la théière sur la table avant de repartir derrière le comptoir. Ouvrant le petit couvercle, il huma les arômes du thé et de son petit truc en plus. Mettant les deux tasses cotes à côtes, il servi doucement, vu que la théière était brulante mais surtout parce qu’il regarda la jeune femme parler. « Oh ! Quel dommage ! Je suis persuadée que vous avez un potentiel énorme ! » Ce n’était pas pour flatter, mais parce qu’il le sentait. Puis Jeff était de ces personnes, aimant complimenter les autres, pour qu’ils se sentent bien. Jamais on n’aurait pu penser une chose pareille mais c’était la vérité ! Certes, parfois il le faisait pour obtenir des faveurs, des choses, des avantages mais souvent, ce n’était que par gentillesse car oui, Jefferson pouvait être gentil, comme ça, sans raison. « Si jamais vous ne trouvez rien, je recherche quelques serveurs et un cuisinier. Je sais que ce n’est pas grand-chose, mais n’hésitez pas à me contacter ! Je vous aiderais sans problème. » Son sourire était sincère, et il s’étira encore plus quand ses lèvres touchèrent le thé. Il sentait l’infusion descendre le long de sa gorge, derrière sa cicatrice, le brulant à chaque gorgé. C’était malsain, cette douleur piquante qui le faisait se sentir vivant.

« Ah ! Psychologue ! Pourtant niveau travail, ici, c’est une véritable mine d’or. » Posant sa tasse délicatement sur la soucoupe, il gloussa de moquerie. On parlait de Wonderland, de cette folie ambiante qui régnait, mais ici, à Storybrook, c’était bien pire. Entre les gens n’acceptant pas la malédiction, ceux n’acceptant pas leurs faux souvenirs, ceux acceptant leurs faux souvenirs mais pas leurs anciennes identités, il y avait de quoi développer nombreuses pathologies psychiques. La ville avait des airs d’asile psychiatrique, et il s’étonnait d’ailleurs qu’il n’y avait pas plus de travailleurs des esprits. Dit comme ça, Jeff pensa plutôt aux fantômes. Et si, il inventait un nouveau métier, quelqu’un qui serait là pour parler aux esprits, les rendre peut-être plus sain. Ah mais, malheureusement la nouveauté n’est pas de mise, les exorcistes ont toujours été là. Mais lui ? Serait-il un bon exorciste ? Il connaissait bien la mort, il connaissait la folie et la sainteté alors il pourrait bien se reconvertir ! il fallait qu’il en parle à Mary ! Ils rigolèrent bien ensemble sur ce coup, si ça ne dégénèrerait pas encore en quelque chose de sale. Finalement l’exorcisme, très peu pour lui, il aimait les esprits dérangés, faisant écho au sien . « Vous n’avez qu’à ouvrir votre propre cabinet ! Je suis persuadé que vous aurez pléthore de clientèles ! » Finissant sa tasse de thé d’un seul coup, il hocha à ses propres propos, pour accentuer ses dires. « Mais sinon j’y pense ! J’ai une de mes amis qui est aussi psychologue, si vous n’avez pas envie d’être seule dans votre cabinet, mettez-vous ensemble ! » Pourquoi n’avait-il pas pensé plutôt à son petit lapin blanc. Peut être parce qu’il avait encore du mal à penser qu’elle était une humaine, ayant des besoins, devant travailler pour répondre à ces dit besoins. Encore plus étrange que les mots qu’elle lui avait dit été rentré par une oreille pour ressortir par l’autre. Je suis psychologue. Qu’est ce qu’il avait rigoler ce jour-là, à en pleurer, à s’en couper la respiration. Puis elle était sérieuse, très sérieuse, soyer le mal par le mal en quelque sorte. « Qui êtes-vous réellement ? » Changeant du tout au tout, mais en gardant la banane, après qu’il eut vu Maara finir sa tasse de thé, il avait aussi envie de savoir la véritable vérité, comme pour être sur un pied d’égalité.



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| Conte : Les 5 Légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Nightmare

| Cadavres : 98



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________________________________________ 2018-09-01, 17:51


La théine, c'est excellent pour la santé !
Feat Jefferson & Maara



Etait-ce une bonne idée que de lui faire confiance ? Je veux dire, dans ce monde les gens faisaient-ils facilement confiance quand on leur avouait que la personne en face d’eux cultivait elle-même son thé. C’était fréquent dans ce monde ? Je n’en avais aucune idée et franchement, cela n’avait pas d’impact réel. Parce que j’avais déjà accepté qu’il m’offre un thé. À partir de là, il n’était plus possible de reculer. En tout cas, cela me permit de voir que je n’avais pas accordé une grande part à la confiance dans mes études. Je m’étais concentrée sur la peur et j’acceptais les défauts qui allaient avec.

- Un thé noir… Comme c’est approprié… Dis-je doucement avec un sourire moqueur aux lèvres.

Avait-il deviné ma nature ? Il faisait une fixette sur le noir dès qu’il me regardait. Un comportement obsessionnel le qualifierait parfaitement. Mais quoi de plus normal quand on avait affaire au Chapelier Fou d’Alice au Pays des Merveilles ? Il était loin de l’image que je m’en faisais. Il était… Plus beau. Non que j’accorde de l’importance à ce genre de détails, mais il me fallait admettre que c’était ce qui dénotait le plus entre la version réelle et le conte.

- Vous avez conscience qu’il ne savait pas que tout ceci était réel n’est-ce pas ? Demandai-je tranquillement. Vous au moins n’avez pas été battu par un gamin de dix ans… Rajoutai-je. Quant à l’appât du gain, il définit une partie de l’espèce humaine, vous aurez beau râler contre un auteur décédé, cela ne changera rien du tout. Ajoutai-je avec un sourire en coin.

Râler ainsi, ou haïr quelqu’un comme le Chapelier semblait haïr prenait trop de temps et d’énergie. Personnellement, je préférais agir que de rester à haïr tout simplement. La haine a besoin de s’exprimer, je l’avais expérimenté au fil du temps. Préparer des plans contre l’objet de notre haine était bien plus productif. Et la jouissance quand les choses se déroulaient comme prévue était d’autant plus satisfaisante.

Je fus très surprise de sa proposition. Bien évidemment, l’instant ne dura qu’un battement de cils, mais c’était rare que les gens vous proposent un boulot de cette façon et si rapidement non ? Je débutai dans le monde du travail et surtout dans celui du chômage. Comme le dit-il par la suite, j’aurais pu ouvrir un cabinet. Mais pourquoi faire ? Me complaire dans un boulot derrière un bureau à écouter des gens se plaindre ? Non merci.

- Je n’ai pas choisi ces études pour aider les autres. Dis-je, coupant court à ses possibles rêves. Je devais étudier les comportements des gens sous la peur. Le reste m’indiffère totalement et il est hors de question que je m’enferme dans un cabinet pour écouter plaire les gens. Expliquai-je. Cependant… Osai-je après une seconde d’hésitation. Travailler en tant que serveuse pourrait être intéressant, si votre offre était sérieuse…

L’était-elle ? Ou avait-il parlé sans réfléchir en espérant que je n’entende rien ? C’était problématique les gens aussi atteints que lui : on ne savait pas à quoi ils pouvaient bien penser. À quelque chose de manifestement totalement différent puisque Jefferson me demanda mon identité réelle.

- Nightmare… Jument de cauchemar dans le monde des contes, humaine infernale dans ce monde. Pour vous servir. Répondis-je avec un sourire aux lèvres. Je ne suis pas certaine que vous connaissiez.

Peu de gens me connaissaient. Voire pas du tout…

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