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 Raison & Sentiments... & Pâtisseries ! [FE NORA]

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Elliot Sandman
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Raison & Sentiments... & Pâtisseries ! [FE NORA] _



________________________________________ 2017-01-13, 23:45


« Raison & Sentiments... & Pâtisseries ! »

Je commençais à trop voir Robyn, ces derniers temps. Ca me plaisait moyennement. Déjà que j'avais été obligé de l'inviter au repas de noël puisqu'elle avait réalisé tous les desserts. Le contraire aurait été malpoli. Je l'avais donc supportée tant bien que mal, en priant pour que Lily ne se rapproche pas trop d'elle. Leur amitié était bizarre. Je me méfiais de cette nana, je n'y pouvais rien.

Comme l'anniversaire de Jules approchait, et que je souhaitais qu'il se sente entouré pour l'occasion, j'avais décidé de commander le gâteau chez la meilleure pâtissière de la ville -puisqu'il avait l'air de les adorer. Ca me coûtait de passer la porte de sa boutique, mais pour mes potes, j'étais capable de soulever des montagnes. Et même de supporter la tronche de bouledogue de Robyn.

J'entrai donc dans la pâtisserie, la mâchoire contractée et levai directement la tête vers le comptoir, au cas où il lui viendrait l'idée de me balancer un truc en me voyant. Des odeurs sucrées et délicieuses parvinrent aussitôt à mes narines et j'inspirai à fond, presque apaisé. C'était dingue qu'une folle pareille soit capable de réaliser de véritables délices. Malgré tout, je restai sur mes gardes et m'avançai à l'intérieur.

"Reste dehors. On sait jamais." conseillai-je au grand dudule qui était compressé dans un anorak zippé jusqu'aux yeux.

Le jeune homme semblait terrorisé à l'idée de rester dans la rue, mais je doutais qu'il préfère se retrouver face à Robyn vu comment je la lui avais dépeinte. J'avais peut-être grossi un peu le trait, à la réflexion.

"Il fait moins deux degrés."
dit-il en frissonnant.

Je lui lançai un regard incrédule. Il était sérieux, là ? Il avait VRAIMENT froid avec son anorak Quechua ? Il était tellement épais qu'on aurait dit qu'il avait été confectionné avec un sac de couchage. Maman m'avait demandé de m'occuper de Jaspeur car elle souhaitait que je l'aide à avoir moins peur de tout -ce qui était peine perdue, si vous voulez mon avis. N'empêche qu'il était sympa même s'il était flippant.

"Tu n'as pas mis un pull en dessous ?" demandai-je.

"J'en ai mis cinq. Je peux à peine remuer et... je ne sens plus mes bras. Je crois qu'ils sont engourdis parce que c'est trop serré. Si ça se trouve, le sang n'arrive plus à circuler et on va devoir me les couper !"
s'écria-t-il à travers l'écharpe enroulée trois fois autour de son cou et sa bouche.

Je clignai des yeux tout en l'observant. Wouaho. Maman m'avait prévenu qu'il était grave, mais là, on atteignait des sommets.

"Fais ce que tu veux." dis-je en laissant la porte entrouverte. "Viens ou reste dehors, en tous cas, décide-toi."

Je me détournai de lui pour avancer une fois de plus à l'intérieur. La sonnette de l'entrée avait fait venir la pâtissière, aussi quand je levai la tête vers le comptoir, je braquai un regard dur vers la pâtissière. Deux secondes plus tard, le temps que les connexions se fassent dans mon cerveau, je déglutis avec peine et battais des cils, complètement dérouté.

Qu'est-ce que Nora fichait derrière le comptoir de Robyn ?

"Euh..."
fis-je, pris au dépourvu.

Je m'étais stoppé, hésitant à partir. Non, ça aurait été trop bizarre. Genre je te vois et je me casse. Elle risquait de mal le prendre. En même temps, je ne faisais que des bavures quand je me trouvais dans les parages avec elle. Dès que je la voyais, le souvenir de notre baiser me revenait en pleine face. C'était dingue ! Comme une claque qui faisait du bien et du mal en même temps. Car le baiser avait été agréable mais le reste, beaucoup moins.

Je m'éclaircis la gorge et repris mon chemin jusqu'au comptoir d'un pas raide. Puis je m'arrêtai juste en face de la jeune femme qui me fixait d'un air incertain. Je risquai un sourire qui fut un échec total.

"Hey !" lançai-je avec un entrain forcé. "Ca faisait longtemps ! Ca va ? Tu... tu as décidé de te servir toi-même ? Si tu veux un conseil, vaut mieux pas énerver la propriétaire des lieux. Elle est un peu..."

Je me tus pour tourner mon doigt autour de ma tempe en louchant, la langue coincée entre les lèvres. Puis j'eus un petit rire -en me sentant très seul car elle était toujours impassible- avant de tapoter mes paumes contre le comptoir. Quelques secondes très longues s'écoulèrent dans le silence le plus total. Il fallait que je trouve un truc à dire, ou à faire. Au moins jusqu'à ce que Robyn vienne et que je puisse commander mon fichu gâteau. Tout ça, je le faisais pour Jules. Il avait intérêt à être reconnaissant !

Et si je parlais de la météo ? C'était le sujet ballot par excellence. Non, Nora méritait davantage de considération. Je ne pouvais quand même pas lui demander si son bâton allait bien.

Brusquement, je la dévisageai.

"On s'est pas souhaité la bonne année ! Alors, bonne année !" claironnai-je.

Sans réfléchir, je me penchai vers elle, m'appuyant sur le comptoir pour prendre de l'élan et lui faire la bise. Je m'immobilisai alors que ma joue effleurait la sienne. Oh bon sang... J'avais vraiment fait ça ?

Je me reculai très légèrement d'elle, le souffle court, et baissai les yeux vers son visage beaucoup trop près, puis vers ses lèvres. Je finis par fermer les yeux, me traitant mentalement de tous les noms. Un instant plus tard, je m'éloignai d'un bond et affichai un sourire crispé.

"C'est comme ça qu'on souhaite le meilleur pour l'année à venir, sur terre ! On s'embrasse sur les joues. Là, on va en faire qu'une seule. Ca compte pour deux, ok ?"

Je passai une main dans ma nuque en soupirant légèrement, tout en lançant des coups d'oeil furtifs en direction de l'arrière boutique. Pourquoi Robyn ne se pointait-elle pas ? Elle le faisait exprès ou quoi ?
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________________________________________ 2017-01-14, 23:29



« Les hommes...

...ils sont bien trop compliqués ! »




    Il n'avait pas dû réfléchir à ce qu'il faisait quand il s'était penché vers moi, s'appuyant sur le comptoir afin de prendre de l'élan et qu'il m'avait fait une bise sur la joue. Il n'avait pas saisi à quel point ça pouvait me perturber le fait qu'il s'était immobilisé, avant de se reculer légèrement de moi, le souffle court, baissant ses yeux vers mon visage qui se trouvait bien trop près du siens, puis vers mes lèvres, qui s'étaient elles aussi à une époque trouvées bien trop près des siennes. Il n'avait pas compris qu'en fermant les yeux, il avait accentué encore une fois ce malaise, me faisant me remémorer un passage de notre passé que j'avais tenté en vain d'oublier ?

    Pendant une fraction de seconde, je n'avais pas bougé, me contentant de sentir cette goutte perler sur mon front. Il avait passé sa main dans sa nuque en soupirant légèrement, tout en lançant des coups d'oeils furtifs en direction de l'arrière boutique. Sans doute qu'il n'avait pas encore compris, que Robyn n'était pas présente et qu'elle m'avait confiée la charge d'accueillir et de servir les clients. Je n'avais jamais regretté jusqu'à aujourd'hui. Car même si le travail n'était pas toujours facile, elle m'avait considérablement faciliter la tâche en me préparant à l'avance une quantité incroyable de pâtisseries. C'était la meilleure dans son domaine et ses domaines étaient grands. Que ce soit en terme de pâtisseries ou d'amitié. Je pouvais compter sur elle et quand elle n'était pas là, elle me manquait grandement.

    Depuis qu'elle était partie, je passais le plus clair de mon temps ici, à faire tourner la boutique, à accueillir les habituels clients que je commençais à bien connaître. Même si je n'étais pas ce qu'il y avait de plus bavarde avec eux. Chaque matin, depuis le premier matin, j'ouvrais la boutique à l'heure, je recevais la visite de Granny qui était la première à venir acheter des pâtisseries et je fermais à la même heure, après que le petit monsieur qui vivait au bout de la rue, venait chercher ses produits à date courte. Il savait précisément quand les prix diminuaient et il choisissait exactement ce moment là pour passer.

    « Robyn n'est pas là... C'est moi qui tient la boutique en son absence. » dis-je d'une toute petite voix en tentant d'éviter son regard.

    Ca faisait mal de plonger mes yeux dans les siens. Je n'étais pas amoureuse de lui ou quoi que ce soit. Mais il me rappelait tellement Aeon que ça rendait la chose encore plus délicate. Je n'aimais pas Aeon comme on aime un homme, mais comme on aime un frère. Il était quelqu'un qui avait toujours été là pour moi et dont j'espérais, avoir toujours été là pour lui. Il était comme un frère, un mentor, un fidèle ami. Et aujourd'hui... il n'était plus là et ma vie ne ressemblait plus à grand chose. Sans compter quand la déesse, mère d'Elliot, s’immisçait dans mon existence, comme à Noël, pour tenter de détruire les derniers instants de calme que je chérissais plus que tout, car ils se faisaient de plus en plus rares.

    « Si c'est pour les gâteaux à la cacahuète, Lily est déjà passée un peu plus tôt dans la journée. Elle en a prit trois. »

    Sans doute qu'il venait spécialement pour ça. Mais ça ne semblait pas être le cas en voyant la mine qu'il affichait. Je n'avais pas fait de boulettes en disant que sa femme était passée plus tôt dans la journée ? Je m'étais mordu les lèvres, ne sachant plus quoi dire ni faire face à lui. Mais je devais assurer mon rôle. Robyn m'avait confié sa boutique, je devais mener ma mission à bien.

    « Qu'est ce qu'il te faut ? » demandais-je en prenant un sachet, prêt à y mettre ce qu'il désirait.



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________________________________________ 2017-01-18, 22:47


« Raison & Sentiments... & Pâtisseries ! »

Ok, c'était encore pire que tout. Robyn n'était pas là. Elle avait confié la boutique à Nora. Ca voulait dire que personne n'allait venir pour dégeler l'atmosphère. C'était bien la première fois que j'étais déçu de ne pas voir la pâtissière. Décidément, elle le faisait exprès ! Elle faisait tout pour que ma vie soit un enfer, même à distance !

Nora évitait mon regard alors que mes yeux la fixaient sans relâche. Peut-être qu'il faudrait que j'adopte un profil bas ? Elle devait se sentir mal à l'aise. J'enchaînais les bourdes avec elle. Elle me détestait sûrement et elle avait bien raison.

"Des gâteaux à la cacahuète ?"
fis-je, incrédule. "Non, je viens pas pour ça."

Mon regard frénétique tomba sur le sachet dont elle venait de se saisir et qu'elle froissait dans sa main crispée. On aurait dit qu'elle hésitait à m'étouffer avec. Je passai une main dans mes cheveux ébouriffés et déclarai d'un ton faussement détaché :

"J'aimerais commander un gâteau spécial. Ca va bientôt être l'anniversaire de Jules et je voudrais un truc qui claque. Genre le gâteau limite obscène tellement il va être gros et appétissant."

Je l'observai d'un air gourmand en m'appuyant contre le comptoir, avant de me ressaisir et de m'éclaircir la gorge.

"Bref, je voudrais un super gâteau pour un super pote. Lui montrer que je tiens à lui. Il se sent un peu perdu. Il vient du passé, un peu comme toi en fait. Enfin... de moins loin dans le temps mais il est paumé, le pauvre. En plus il était hyper célèbre et riche à son époque, quelqu'un d'important, pas comme toi quoi, donc forcément il vit mal le changement."

J'avais pris une expression soucieuse puis écarquillai les yeux en m'apercevant de ma nouvelle gaffe.

"Je voulais pas dire que t'es pas importante ! Tu l'es, pour plein de monde ! Tu es pour moi, par exemple ! Et... pour Robyn aussi. Sinon elle ne t'aurait pas demandé de gérer sa boutique."

Oh la la... c'était de pire en pire. J'avais l'impression de m'enfoncer lentement mais sûrement dans un marécage d'ennuis. J'évitai le regard de Nora, me tapotai la joue et demandai brusquement, histoire de dévier la conversation :

"T'as déjà lu un Jules Verne ? C'est lui mon pote. Il a écrit des tas de trucs et j'aimerais bien faire l'effort d'en lire un pour lui faire plaisir mais... ça a l'air un peu naze pour tout avouer. Tu le répètes pas, hein ? Ca serait horrible s'il venait à l'apprendre."

J'avais l'espoir un peu dérisoire que si l'on parlait de quelque chose qui ne la concernait pas, j'arrêterais de foirer sans arrêt.

"Euh ouais, le gâteau."
dis-je en me souvenant que j'étais venu pour ça, à la base. "Il adore le chocolat. Il en mange tout le temps. Je sais pas si tu as un catalogue pour me montrer ce que vous faites, s'il y a du choix..."

Je tapotai des doigts contre le comptoir, observant la boutique d'un oeil frénétique. Brusquement, je tournai la tête vers Nora et lui posai la question qui me brûlait les lèvres :

"Ca va, toi ? Tu t'en sors, ici ?"

C'était sûrement trop personnel mais j'avais envie de savoir. Je me sentais proche d'elle même si c'était sûrement mal.

"J'ai voulu venir te voir plusieurs fois depuis que tu es arrivée mais... ça aurait été bizarre, non ?"

Ne réponds pas. Ca serait encore plus étrange.

Je la fixai sans ciller, la mâchoire contractée.
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________________________________________ 2017-01-24, 13:00



« Les hommes...

...ils sont bien trop compliqués ! »




    C'était déjà suffisamment difficile de se retrouver devant Elliot Sandman, sans qu'il ait besoin pour autant d'en ajouter une couche, en me disant qu'il avait hésité à venir me voir. Pourquoi il rendait la situation encore plus délicate et compliquée qu'elle l'était déjà ? Il ne pouvait pas juste se contenter de me dire ce qu'il souhaitait pour son ami ? Non seulement il insistait, mais il enfonçait le bâton bien profondément. Oui, ça aurait été bizarre, compliqué et je ne sais quoi, mais il n'était pas obligé de le dire ! Sans m'en rendre compte j'avais posé mes poings un peu trop fortement sur le comptoir. Au lieu de lever les yeux dans sa direction et de faire comme si de rien était, je m'étais mordu les lèvres. Peut-être qu'il était temps de ne plus jouer la comédie, n'est ce pas ?

    « J'en peux plus de jouer à ce jeu avec toi. » dis-je catégorique, appuyée contre le comptoir, sur mes poings, le regard perdu dans le vide. « Tu ne peux pas imaginer à quel point c'est difficile de se trouver face à toi. »

    Je ne savais pas comment lui dire clairement ce que je ressentais, et à quel point il rendait la chose encore plus compliquée qu'elle l'était déjà. Est ce que si je le frappais avec mon baton jusqu'à ce qu'il ressent la même douleur que moi, ça lui ferait comprendre à quel point je souffre quand il est là, devant moi ?

    « Non, je ne m'en sors pas ! Tu as peut-être oublié d'où je viens, mais mon monde a été détruit sous mes yeux ! J'ai perdu tout ce que j'avais. Et quand on m'a tendu la main, j'ai fait une gaffe aussi haute que la cime de l'Arbre Monde ! »

    Je ne pouvais pas me montrer plus clair avec lui. Si il était un peu futé, chose dont je ne doutais pas, il comprendrait de quoi je voulais parler. J'avais légèrement levé les yeux dans sa direction pour voir si il était encore là. Puis, j'avais penché une nouvelle fois la tête.

    « Il ne faut pas que tu viennes me voir. C'est déjà assez dur comme ça. »

    J'avais reniflé avant de quitter le comptoir et la salle, et de me rendre dans l'arrière boutique à la recherche d'une fichu catalogue sur ce que Robyn savait faire. Je ne savais même pas si cette chose existait. Il y avait beaucoup d'étagères, une grande table et des cartons entreposés. Où c'est qu'elle pouvait bien avoir mis le livre ? J'avais pris le premier carton que j'avais trouvé, et je l'avais amené sur la table de l'arrière boutique, afin de l'ouvrir et d'en vider petit à petit le contenu.

    Ca ne m'avait pas pris beaucoup de temps. Il contenait principalement des petits sachets à l'effigie de la boutique et aussi des petits sujets. Sans doute ce qu'elle utilisait pour décorer ses pâtisseries. Il y avait une pelle à tarte et aussi un petit badge avec noté dessus "Best Candy". Je me demandais ce que ça faisait là. Peut-être qu'elle avait oublié qu'elle l'avait. J'avais émis un petit sourire, avant de renifler une nouvelle fois, en sentant que quelqu'un était dans la pièce à côté de moi.

    « Je ne cherche pas de réconfort. »
    murmurai-je. « J'aimerais juste rester seule. »

    A dire vrai, j'avais surtout besoin de quelqu'un qui resterait à côté de moi afin de me remonter le moral. Qui passerait du temps à mes côtés. Quelqu'un comme Aeon que j'avais perdu. J'avais Robyn, mais ce n'était pas pareil. Et à la maison, avec Alexis et Anatole, c'était bien, mais il me manquait quelque chose et ça commençait à peser lourd. J'avais tourné la tête en direction de Elliot, les yeux légèrement humide. Mais j'étais suffisamment forte pour ne pas me laisser aller.

    « Tu es à la fois mon sauveur et la personne qui m'a emprisonné ici. » achevai-je.



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________________________________________ 2017-01-26, 20:59


« Tomorrow is another day! »

J'avais touché une corde sensible. En même temps, avec Nora, j'avais toujours l'impression de marcher sur des oeufs. A quel jeu jouait-on ? Je n'arrivais pas à la suivre. J'avais juste voulu être gentil. Je n'aurais sans doute pas dû. J'avais encore fait tout de travers. J'aurais dû me contenter de partir et de revenir quand Robyn serait de retour, afin de commander mon fichu gâteau pour Jules. Je restai de marbre quand la jeune femme me balança au visage qu'elle avait tout perdu par ma faute. Surt avait déjà débuté son oeuvre... J'avais détruit sa vie en pensant la sauver. C'était peut-être pire que d'avoir souhaité son malheur. Pouvait-on être un monstre de cruauté en souhaitant faire le bien ? J'en avais la preuve sous les yeux. Aurait-elle préféré que je la laisse mourir sur sa misérable lune ?

Elle me laissa en plan pour aller dans l'arrière boutique. Je restai figé quelques instants, fixant des miettes qui traînaient sur le comptoir. Puis, mon regard tomba sur un présentoir en métal à plusieurs étages, sur lesquels étaient disposés plusieurs viennoiseries de différentes sortes. Entre autre, il y avait des chaussons fourrés à la pâte à tartiner. J'en choisis un et le tournai entre mes doigts, sentant la pâte feuilletée se craqueler contre ma peau. Je faillis le reposer mais me retins à temps : ça ne se faisait pas. Je l'avais pris, je devais le payer. Mais avant, je devais essayer de réparer ce qui avait été brisé.

J'hésitai à m'en aller pour de bon. Peut-être aurais-je dû ? Jaspeur devait s'être transformé en bonhomme de neige dehors, à force d'attendre. Pourtant, je fis le chemin inverse, passai derrière le comptoir et rejoignis Nora dans l'arrière boutique. Elle était occupée à vider un carton tout en reniflant. Oh non... est-ce qu'elle pleurait ? M'appuyant contre l'embrasure de la porte, je tripotai nerveusement le chausson au chocolat-noisette entre mes doigts tout en collant des miettes partout.

Nora précisa qu'elle voulait simplement rester seule. Elle ne comprenait pas que c'était de cette façon qu'elle allait perdre le peu d'espoir qui lui restait. La solitude fait juste du mal.

"Personne t'en veut pour... tu sais..."
murmurai-je sans la regarder. "Tout le monde m'en veut à moi. Parce que je t'ai laissée faire et... que je n'aurais pas dû."

Je me mordis fugacement les lèvres et levai les yeux vers une étagère sur laquelle des sacs de sucre et de farine étaient entassés.

"Tu es à la fois mon sauveur et la personne qui m'a emprisonné ici." déclara-t-elle en tournant la tête vers moi.

Ses yeux humides accrochèrent les miens et je me sentis encore plus coupable. Au lieu de m'apitoyer comme Ellie savait si bien le faire, je me redressai brusquement et ma main se crispa autour du chausson au chocolat.

"Tu aurais préféré que je te laisse là-bas ?"
lançai-je sans aucune douceur dans la voix. "Tu aurais voulu exploser en même temps que ton monde ? Flotter dans le vide sidéral pour l'éternité ? Tu sais qu'on n'a même plus de conscience à ce stade ? C'est ce que tu aurais voulu ? Parce que c'est bien joli de me reprocher de t'avoir 'emprisonnée' ici, dans l'horrible Storybrooke." ajoutai-je en mimant des guillemets avec ma main libre. "Mais tu oublies un truc important : si je ne l'avais pas fait, ceux qui m'accompagnaient l'auraient fait à ma place. Parce qu'on est comme ça dans ma famille : on est tous cons, on sauve des gens qui ne veulent pas vivre et ensuite on les oblige à exister dans un endroit qui ne leur plaise pas. Donc si tu veux en vouloir à quelqu'un, agrandis un peu ta liste et fais une lettre de réclamation à ma mère et à mes oncles et tantes !"

Je m'avançai à grands pas décidés vers elle et lui agrippai le poignet.

"Tu trouves que ta vie est abominable ? Je vais te montrer à quel point ça craignait avant."

Sans attendre, je nous téléportai ailleurs. Avant.
A une époque reculée où une couleur de peau pouvait faire basculer une existence toute entière.

Le sable invisible caressa brièvement nos corps avant de nous faire apparaître sous un soleil de plomb, au milieu d'un champ de coton. Des hommes et des enfants noirs trimaient, poussaient des charrues. Leur peau brillait en raison de la sueur. Les plus vieux laissaient échapper des râles de temps à autre mais le contremaître veillait à ce qu'aucun ne diminue sa besogne. Au loin, une demeure blanche à colonnes se dressait contre l'horizon rougeoyant.

"Ca, c'est le sud des Etats-Unis en 1860, juste avant le début de la guerre de Sécession qui a éclaté pour que les esclaves soient enfin libres. Là, tu peux dire que ça craint. Sauf qu'on ne vit pas à cette époque. Et que tu n'es pas prisonnière. Tu n'es pas une esclave. Tu es libre de faire tes propres choix. Tu ne dépends de personne. Oui, tu as tout perdu, mais... tout n'est pas perdu pour autant."

Je plantai mon regard dans le sien, presque farouche, la mettant au défi de me dire le contraire. C'était peut-être une façon brutale de lui faire comprendre les choses, mais il était temps que quelqu'un le fasse.

C'est parce que je t'apprécie que je fais tout ça. songeai-je, car je craignais que le prononcer à voix haute prête à confusion.

"EH VOUS DEUX ! QUI VOUS A PERMIS DE VOUS PROMENER SUR CES TERRES ?"
cria une voix sévère.

Je tournai la tête et écarquillai les yeux en voyant le contremaître se précipiter vers nous, alors que les esclaves avaient cessé de travailler, nous observant tous d'un air indécis.

"Je n'avais pas pensé à ça ! Il va falloir... courir !" fis-je en attrapant la main de Nora.

Je l'entraînai à ma suite, à travers champ, serrant le chausson au chocolat émiétté dans mon autre main.
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________________________________________ 2017-02-04, 14:52



« Les hommes...

...ils sont bien trop compliqués ! »




    « Je sais courir ! » grognai-je entre mes dents à l'intention du jeune homme qui m'avait pris la main afin de foncer tête baissé à travers ce nouveau décors.

    Tout ici était différent de Storybrooke. Il y avait une maison au loin, mais aussi de nombreux champs tout autour. Des gens travaillaient dans ces champs et ne semblaient pas réellement heureux. Un homme s'était mis à notre poursuite, nous accusons de nous promener sans permission dans ses terres. Il n'avait pas totalement tord. Après plusieurs minutes de courses, on s'était arrêté, se cachant à proximité d'une forêt. Il y avait de nombreux arbres autour, ce qui facilitait notre cachette. Et puis, ça faisait déjà un petit moment qu'on n'entendait plus l'homme nous suivre.

    J'avais appuyée mes mains contre mes genoux, me penchant en avant quelques secondes. Puis, j'avais étiré mes bras et fait quelques mouvements afin que mes muscles ne se mettent pas immédiatement au repos. Pendant ce temps, Elliot était appuyé contre l'arbre et reprenait son souffle. Il voulait avoir mal de partout d'ici quelques heures ? Libre à lui. Une fois remise en état, j'avais vite retrouvé une respiration convenable et je m'étais approchée d'Elliot.

    « Qu'est-ce que vous avez tous à vous comporter de la sorte ?? » lui dis-je d'un ton agressive en posant mes deux mains sur son col et en le plaquant contre l'arbre. « D'abord ta mère à Noël, maintenant toi ! Pourquoi vous ne me fichez pas la paix ?? »

    Je n'avais qu'une envie, c'était de placer mon genou d'un geste vif et rapide entre son entre jambe. Ca le calmerait sans doute. Mais au lieu de ça, mes yeux fixèrent les siens et... un souvenir remonta à la surface. Je sentais une nouvelle fois le doux parfum de sa peau, la douce mélancolie de ses lèvres contre les miennes. Je m'étais détaché de lui rapidement, avant de perdre toute faculté à me retenir de l'embrasser.

    Je l'avais regardé à nouveau, puis j'avais regardé ailleurs. Et j'avais joué à ce petit jeu un petit moment, avant de me passer une main dans les cheveux afin de ramener en arrière une mèche rebelle. Mes cheveux étaient comme d'habitude attachés en queue de cheval, mais parfois une mèche se détachait et venait squatter devant mon visage. Je sentais de la sueur sur mon front à cause de la course. Même si je récupérais assez vite, je ne pouvais pas m'empêcher de transpirer après tout effort.

    « Tu as raison. Ma vie n'est pas abominable. Je ne devrais pas m'en plaindre de cette chance que Mère Nature m'a donnée de pouvoir rester en vie et être ici aujourd'hui. Mais vous compliquez tout ! »

    Je n'aimais pas me plaindre. Je n'aimais pas me mettre dans une situation pareil. Je détestai ce qu'il me forçait à dire et à faire ! J'avais commencé à m'en sortir toute seule, même si ce n'était pas la vie dont j'avais rêvé. A dire vrai, je n'avais pas de vision de la vie parfaite. J'avais connu qu'une vie où il fallait se cacher et survivre. Me retrouver projeté dans un monde comme celui ci, à devoir simplement vivre, sans craindre de se faire attaquer à tout bout de champs, je n'y étais pas habituée.

    « Tu ne me comprends pas. » lui dis-je comme un reproche.

    A croire qu'il devait prendre son temps pour apprendre à me connaître et à comprendre ce que je voulais. Mais il n'avait pas besoin de faire ça et je ne pouvais pas le forcer à le faire.

    « J'ai besoin d'un but. »

    Je n'avais aucune idée de ce que je voulais lui dire par là. Enfin, peut-être que si. C'était juste que je ne savais pas pourquoi je lui expliquais cela. A croire que j'attendais que ce soit lui qui me fixe un but dans la vie. Mais je ne pouvais pas lui demander une chose pareil.

    « Je suis une guerrière. Ici, je m'encroute. »

    Cela résumait bien ma façon de penser. Je le sentais quand je me levais. C'était déjà de plus en plus tard et quand je bougeais un peu trop, je commençais à sentir des douleurs. D'ordinaire je courrais en continue, je me formais, je m'entraînais, je bougeais.

    « Je veux être ton homme ! » dis-je catégorique, avant de me rendre compte qu'il ne semblait pas le prendre comme je l'avais imaginé.

    Est-ce que j'avais bien formulé la phrase ? J'avais passé ces dernières semaines à regarder de nombreux films de Western que m'avait conseillé Robyn. A dire vrai, elle m'avait un peu forcé à les regarder, jugeant que je les aimerai. Elle n'avait peut-être pas eu totalement tord... En tout cas, dedans, ils disaient souvent à leur chef qu'ils étaient leur homme. Et c'était mon souhait.

    « Je suis débrouillarde. Je sais me battre. Je te serai utile. »

    J'étais sûre de moi quand je disais cela, mais je n'étais pas très surexcitée à l'idée de lui proposer mes services, vue la mine qu'il affichait. Qu'est-ce que ça signifiait ? Il était contre ? Si il doutait de moi, il n'avait qu'à me fournir un battant et il verrait de quoi je suis capable !

    « Je pourrai t'accompagner dans tes combats, partir avec toi. Je ne serai pas un fardeaux. »

    Je le fixais toujours droit dans les yeux, attendant une réelle réaction de sa part. Peut-être que je devrai mieux en rester là pour le moment et attendre qu'il réponde ? Je ne savais plus trop quoi ajouter. Dans les films, le simple fait de dire qu'on était son homme aurait suffit. Ces films mentaient !



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________________________________________ 2017-02-19, 14:45


« Sometimes, you just have to let it go. »

J'aurais pu nous ramener à mon époque. J'aurais pu mais... je n'étais pas certain du résultat tant que nous étions en mouvement. Sous le stress, je risquais de faire n'importe quoi. Par exemple, d'envoyer Nora à un point du temps et moi à un autre, sans aucune idée d'où elle aurait pu être. Ce qui aurait été encore pire que de simplement courir à travers un champ de coton.

A l'orée d'un bois, nous arrêtâmes enfin notre course effrénée. Je m'adossai contre un arbre, respirant comme un asthmatique -je l'avais été quand j'étais petit, en plus. En levant les yeux vers la jeune femme, je remarquai qu'elle s'était déjà remise de ses émotions. Elle était même occupée à s'étirer comme si elle s'apprêtait à faire un cours de gymnastique, ou de jouer à Just Dance. Je clignai des yeux et m'accordai encore deux minutes pour récupérer. Le chausson au chocolat-noisette n'était plus qu'une bouillie dans ma main. Quel gâchis ! Il devait être délicieux ! Avec une grimace douloureuse, j'ouvris la main et laissai tomber le cadavre de pâte feuilletée au chocolat. J'avais encore pleins de miettes et de pâte de cacao sucrée sur les doigts. C'était désagréable.

Mais j'oubliai bien vite alors que Nora se planta devant moi. Avant même que je puisse comprendre, elle m'attrapa par le tee-shirt et me plaqua contre l'arbre. Elle avait bien trop d'agressivité en elle. Qu'est-ce que ma mère venait faire là-dedans ? Que s'était-il passé entre elles à Noël ? J'aurais bien aimé poser la question mais je sentis que ce n'était pas le moment, car la jeune femme se contentait désormais de me regarder, alors qu'un silence pesant s'intalla. Elle ne semblait plus vouloir me frapper, mais plutôt... Je voulus me reculer, même si l'arbre m'empêchait de bouger.

Heureusement, Nora s'éloigna d'un coup, manquant de me faire perdre l'équilibre. Je l'observai à la dérobée, tout en faisant glisser de l'eau entre mes doigts afin de nettoyer ma main. Elle finit par me sortir la phrase cliché "Tu ne me comprends pas". Je réprimai un soupir. Toutes les filles étaient pareilles. Apparemment, elles se sentaient obligées de dire cette phrase au moins une fois dans leur vie sinon il leur manquait quelque chose.

Puis, Nora alla plus loin en révélant qu'elle avait besoin d'un but.

« Je veux être ton homme ! »

Okay, là elle allait un peu trop loin.

Je fronçai les sourcils avec une grimace d'incompréhension. Mon homme... dans quel sens ? Je faillis lui répondre que j'avais déjà une femme et que ça me convenait très bien, avant de baisser les yeux, alarmé par ce qu'elle venait d'avouer. Etait-elle un mec en réalité ? Non, impossible ! Elle avait une voix aigue, au timbre délicat -qui contrastait fortement avec sa personnalité, d'ailleurs. Elle avait un comportement masculin en grande partie mais c'était en raison de son côté vaillant ! Elle l'avait dit elle-même : "je suis une guerrière". Donc j'étais rassuré. Elle n'était pas transgenre. De toutes façons sur Meter, les gens n'avaient sûrement pas accès à ce genre d'opération.

« Je pourrai t'accompagner dans tes combats, partir avec toi. Je ne serai pas un fardeaux. »

"Hein ?"

Cette exclamation m'échappa. Complètement abasourdi, je la dévisageai alors qu'elle me fixait intensément.

"J'ai la tronche de John Wayne ou quoi ? Je suis pas un cowboy ! Je livre pas des combats contre des racailles ! Je... je suis pas un soldat !"

Alors, c'était ainsi qu'elle me voyait ? Comme un guerrier ? Comme... l'ombre de Surt ? Cette constatation m'arracha un frisson de dégoût et d'angoisse.

"Si tu veux te mettre au service de quelqu'un, demande plutôt à Apollon. Il sait bien déléguer à ce que j'ai vu. Il a créé une sorte d'armée. Mais... tu es sûre que tu veux vivre uniquement pour te battre ? Je sais pas... la vie t'a donnée une seconde chance. Je trouve que c'est dommage de te cantonner à être un bon petit soldat. Y a tellement de choses à découvrir, à rêver !"

Le ton de ma voix avait augmenté de volume tandis que je m'enflammais presque avec passion. Je ne pouvais croire qu'une fille aussi incroyable qu'elle aspire à n'être qu'un soldat. Comment pouvait-elle demander à se battre pour une cause inconnue ? C'était comme si elle souhaitait brasser du vide. Se rendre utile dans l'inutilité même !

"Tu n'es pas obligée d'être un soldat pour te sentir exister. Je suis sûre que je peux te montrer d'autres choses pour lesquelles se battre. Il y a des trucs beaucoup plus forts que la violence et les batailles."

Je réfléchis rapidement, passant en revue ce qui pourrait la toucher ou l'émouvoir. Ce n'était pas facile car elle me semblait aux antipodes des personnes que j'avais l'habitude de fréquenter.

"Tu aimes manger, non ? On va se faire un pique-nique ici et je vais dresser la liste de tes centres d'intérêt. Je suis sûr qu'avant le début de la soirée, je te trouve trois activités à creuser !"

Tandis que je parlais, je fis apparaître une nappe à carreaux, un panier rempli de victuailles et je m'assis en tailleur pour tapoter le sol à côté de moi d'un air amical. Après quoi j'attrapai le calepin et le stylo et attendis qu'elle commence sa liste.

"Dis-moi tout ce qui te passe par la tête, même si tu trouves ça stupide. Même si c'est un truc du genre : 'manger des olives, faire ton lit...' Je ne te jugerai pas. Et tout ce que tu pourras dire restera ici, entre toi et moi, en 1860. De toutes façons, les caméras n'ont pas encore été inventées, du coup cette conversation sera entièrement pas filmée."

J'esquissai un sourire malicieux tout en l'observant, puis coinçai le stylo entre mes lèvres pour le mordiller.
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________________________________________ 2017-02-23, 19:23


Je suis ton homme !
Je suis même capable de réparer un BB-8 !




    « John Wayne, c'était un très grand acteur qui a tourné dans de très nombreux Western. Le Massacre de Fort Apache, La Chevauchée Fantastique, Rio Grande, Rio Lobo, Le Fils du Désert... »

    Je les citais les uns après les autres en secouant la tête de gauche à droite, comme si j'épluchais un livre où tout était noté. Mais je ne lisais pas ces mots, je les connaissais. Robyn m'avait forcée à la main afin de regarder de nombreux Western et au bout du compte c'était un genre de film que j'avais adoré. La seule chose que je regardai à la télé. Anatole m'avait déjà surprise devant les Reines du Shopping, mais c'était juste parce que j'avais l'esprit ailleurs et que je n'avais pas remarqué que le dvd s'était éteins et que la télé avait repris le relai.

    « Tu voulais savoir tout ce qui me passait par la tête, maintenant tu sais. »

    Il n'y avait pas que ça, bien entendu. Mais je ne savais pas quoi lui raconter. John Wayne était un sujet que je maitrisais et qui ne pouvait pas me faire souffrir si je l'évoquais à voix haute. A dire vrai, en regardant Elliot, en voyant tout le mal qu'il se donnait pour moi, une seule réelle pensée m'avait traversée l'esprit.

    « Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? »

    Je n'arrivais pas à me l'expliquer, ni même à le comprendre. Il se donnait du mal et même si il s'y prenait parfois mal, il essayait au moins. Je ne savais pas si je devais être heureuse d'avoir quelqu'un comme lui à mes côtés après ce que je lui avais fait subir, ou si je devais avoir de la peine pour lui, vue qu'il semblait se sentir forcé de faire tout ça pour moi. Il avait fait apparaître de la nourriture et une couverture juste en-dessous. Il s'était assis, fait pris un stylo et un calepin et il m'observait. Je lui avais tout déballé sur les Western et j'attendais ce qui allait suivre.

    « Ce n'est pas d'Apollon dont j'ai envie. »
    dis-je en me mordant les lèvres. « Je veux dire par là que je ne peux pas servir quelqu'un que je ne connais pas. En qui je n'ai pas confiance. »

    J'avais baissé la tête, avant de regarder ailleurs. Oui, j'avais confiance en Elliot. Peut-être parce qu'au premier regard, il m'avait paru bon et que j'avais eu ce sentiment qu'il serait là pour m'aider. Je pensais qu'il m'aurait apporté des réponses. Il avait l'air si sûr de lui. C'était quelqu'un de bien et il l'est encore pour moi. Mais ce monde me changeait. Je n'aimais pas celle que je devenais...

    « Il me manque... »
    laissais-je échapper sans lever les yeux vers le jeune homme. « J'ai comme un creux qui se forme dans l'estomac quand je pense à lui. » avouai-je. « J'y pense tout le temps. »

    Je ne parlais pas de John Wayne. Il pouvait aisément le comprendre. Je parlais de celui qui avait été comme mon frère, mon mentor. Une personne en qui j'avais totalement confiance.

    « Tu es aussi brave, fort et courageux que lui. »

    Cette fois-ci, j'avais levé les yeux dans sa direction. Il était toujours assis au loin, en train de me regarder. Je ne voulais pas qu'il interprète mal ce que je lui avais dit. Mais c'était son homme à lui que je voulais être. Je voulais me battre pour des gens en qui je croyais. Je n'avais jamais eu de chef, jamais eu de guide. Je ne pouvais pas suivre Aeon dans son armée et être une Sentinelle, car j'étais une fille. Mais lui se battait avec des filles à ses côtés. Je pouvais être son homme à lui.

    J'avais hésité un moment, avant de garder le silence. Puis, je m'étais avancée vers Elliot, et je m'étais assise en tailleur face à lui. J'étais restée quelques instants à le toiser, avant de tourner la tête et de la pencher en direction du panier de victuaille. J'avais tendu le bras et pris une pomme dans laquelle j'avais croquée sans pouvoir m'empêcher de sourire. Cette situation était totalement absurde. Puis, mon regard s'était tourné vers lui en même temps que je mâchais mon fruit. J'avais attendu d'avoir fini pour parler, gardant ma pomme dans ma main.

    « J'aime manger des pommes. » dis-je en laissant échapper un petit rire.

    Quand je disais que cette discussion était absurde, je ne plaisantais pas.

    « J'aime faire du tricot. Robyn m'a montrée comment faire et... c'est agréable. J'aime les John Wayne également. »

    Ca, j'avais la sensation qu'il l'avait bien compris. On ne pouvait pas dire que j'étais discrète quand à mes goûts en matière de Western.

    « J'aime passer du temps avec Alexis quand elle est là. J'aime les pâtisseries que fait Robyn. J'aime sentir l'odeur des livres qu'Anatole laisse traîner dans le salon. »

    Ca c'était un truc dont j'avais prévu de changer mes habitudes. Ca me prenait parfois de prendre un livre et de le sentir. Je n'aimais pas faire ça, mais c'était plus fort que moi. Dès que j'en trouvais un dans le salon, je vérifiais d'être seule et je le sentais. Il m'arrivait même de m'asseoir quelques instants et de le sentir pendant plusieurs minutes. Rien que d'y penser, ça me faisait sourire, tout en m'effrayant.

    « Il m'arrive de me faire peur. » dis-je comme si c'était une réaction normale de se faire peur à soi-même.

    Ca me faisait penser à une autre Peur, voir plutôt à Peur.

    « Je n'aime pas quand j'ai la sensation qu'on se moque de moi. Je n'aime pas comme se comporte Aphrodite avec moi. Je n'aime pas me sentir coupable face à toi. »

    Il voulait savoir ce que j'aimais, mais il devait aussi savoir ce que je n'aimais pas. Et ça me faisait du bien de faire sortir tout ça. Mais je devais vite passer à autre chose, sinon ça allait devenir gênant.

    « Je n'aime pas la façon dont me regarde Anatole, parfois. »

    D'accord, c'était tout autant gênant. Je n'avais jamais parlé de ça à personne. Je n'avais aucune idée de ce qui me prenait là, de tout déballer. Je m'étais passée une main sur le visage, avant de croquer une nouvelle fois dans la pomme.

    « J'ai juste besoin de quelqu'un qui me dise quoi faire... je suis... véritablement paumée ici. Je n'arrive pas à trouver ma place. »

    C'était en évitant son regard et en mâchant ma pomme que je lui avais avoué ce que je ressentais vraiment au fond de moi. Ce malaise qui me prenait constamment quand j'étais face à quelqu'un, voir même quand j'étais toute seule.


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________________________________________ 2017-03-06, 11:07


« Sometimes, you just have to let it go. »

Nora était sacrément calée niveau westerns. Qui aurait cru que cette guerrière au sang chaud se transformerait petit à petit en geek ? Bon, il y avait encore du boulot si je voulais qu'elle se mette à regarder Star Wars ou Doctor Who, mais elle venait d'allumer une lumière. J'allais en faire mon padawan. C'était décidé.

« Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? »

Je n'avais pas répondu à cette question. Tout simplement parce que je n'avais pas envie de sortir une réponse idiote du style "Je te trouve cool" ou "Je veux me faire pardonner". Je trouvais ça trop tarte. De toutes façons, la jeune femme était devenue une vraie pipelette et j'avais préféré l'écouter, car il était tellement rare qu'elle s'ouvre ainsi. Surtout à quelqu'un comme moi. Celui qui était à l'origine de son sauvetage et de son "emprisonnement" ici, comme elle me l'avait fait comprendre. Ca me blessait qu'elle me voit de cette façon. J'essayais toujours de bien faire, de ne pas emprunter la mauvaise direction, celle qui me ferait basculer. Malgré tous mes efforts, il semblait que j'échoue à chaque fois.

Elle me rassurait sur un point : elle n'allait pas rejoindre l'armée d'Apollon. Elle ne pouvait servir quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Au moins, elle n'était pas un soldat qui agissait aveuglément en fonçant dans le tas sans réfléchir. Bon point pour elle.

Elle m'avoua ensuite que quelqu'un lui manquait. Je mis un certain temps à comprendre de qui il s'agissait. Sans doute le type qui s'était occupé d'elle sur Meter. Si cela n'aurait pas paru trop bizarre, je me serais levé pour lui faire un gros câlin. Mais les choses étant ce qu'elles étaient, je jugeai préférable de rester assis sur la couverture. Elle se trompait : je n'étais pas aussi courageux que cet homme. J'avais simplement des capacités qui me permettaient d'affronter le danger. Je n'avais aucun mérite.

Elle énonça ensuite les choses qu'elle aimait et cela eut le don de détendre nettement l'atmosphère.

"Du tricot ?"
fis-je avec des yeux ronds.

D'un seul coup, j'eus l'image de Nora coiffée d'un bonnet de laine, assise dans un rocking-chair en train de tricoter un pull. J'attrapai aussitôt un fou rire. J'écoutai la suite de ses paroles en essayant de me calmer et essuyai une petite larme avant de ramasser le stylo que j'avais lâché.

"Désolé. C'est juste que... le tricot quoi !"

Je m'éclaircis la gorge et baissai les yeux sur le carnet pour noter tout ce qu'elle avait énoncé.

- Pommes
- Tricot (lol)
- Alexis
- Pâtisseries
- Odeur des livres


Puis je machouillai de nouveau le stylo, en pleine réflexion. Pas facile d'établir un profil professionnel avec ce genre de "hobbies". Hormis travailler à Mondial Tissus ou à Grand Frais, je ne voyais pas ce qu'elle pourrait faire.

Alors qu'elle continuait de parler, me disant cette fois-ci ce qu'elle n'appréciait pas, je notai les mots :

- comportement d'Aphrodite
- regard d'Anatole


"Comment ça ?" fis-je en levant aussitôt les yeux vers elle. "Il te regarde comment ? Non mais ce mec, je sais très bien qu'il n'est pas clair. Il tourne un peu trop autour de mes soeurs et je suis sûr qu'il est louche. Il est bien trop sympa, il n'a aucun défaut... ça cache un truc."

Elle vivait avec lui, en plus, ce qui me rendit encore plus anxieux. Qui sait ce qu'il avait en tête ? Un instant, je faillis lui proposer de venir habiter chez moi, mais je me ravisai à temps : ça aurait été bien trop bizarre. En plus, à présent que nous étions détendus tous les deux, dire ce genre de truc aurait été comme jeter une pierre dans l'eau.

"Si jamais il te semble trop... bizarre, ou insistant ou... je sais pas."
déclarai-je en la regardant attentivement. "Tu m'appelles. Quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, tu m'appelles. D'accord ?"

Je ne plaisantais pas. Hors de question que ce mec tourne autour d'elle, voire pire encore. Je ne le laisserai pas profiter de la situation, ni du fait qu'elle se sente seule et perdue. Il y avait des types qui sautaient sur ce genre d'occasion, et pas que sur l'occasion...

"Je parlerai à ma mère." repris-je en passant une main dans ma nuque. "Elle est cool, tu sais. C'est juste qu'elle est... Aphrodite. J'ai toujours eu l'impression qu'elle avait une double personnalité. Quand j'étais petit, elle pouvait se montrer douce et attentionnée, et l'instant d'après, devenir une vraie peste. C'était pas mal dur parfois, même si elle n'a jamais été méchante avec moi. Heureusement que François était là pour la tempérer. Il était un peu le ciment qui faisait que notre petite famille fonctionnait. Ne lui répète pas si tu le croises." ajoutai-je précipitamment. "Il serait un peu trop content."

Je posai le carnet et m'étirai avant de me relever. J'allais jusqu'à la jeune femme qui finissait de manger sa pomme. Arrivée devant elle, je baissai les yeux sur le carnet.

"Si tu es vraiment douée pour le tricot, tu pourrais réaliser des peluches, ou des bonnets rigolos que tu vendrais sur le net. Je peux créer le site, si tu veux. Ca te ferait une petite rentrée d'argent et ça occuperait tes journées."

Je rangeai le carnet dans ma poche de jean et fis apparaître une petite peluche tricotée en forme d'écureuil. J'ignorai pour quelle raison j'avais pensé à cet animal, mais je trouvais qu'il lui correspondait bien. Petit, mince et... attachant. Je la lui tendis en grimaçant :

"Bon, il n'est pas terrible mais je suis pas une couturière."

J'esquissai un sourire complice en plongeant mon regard dans le sien. Puis j'ajoutai d'un ton espiègle :

"Si on rentrait dans le présent ? Ce n'est pas que je n'aime pas perdre mon temps avec toi, mais mieux vaut retourner surveiller la pâtisserie. Robyn risque de me clouer à un pilori si elle apprend que je t'ai enlevée."

Mon sourire s'accentua alors que je levai la main vers la jeune femme, remuant des doigts pour l'inciter à m'accompagner.
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