« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les démons prennent de bien nombreuses formes selon les cultures et les religions. Ils peuvent être aussi bien personnifiés par une gargouille au sourire grimaçant qu'une serpent tentateur. On m'avait appris, dans ma jeunesse, que le mal pourrait un jour se montrer sous la forme d'un loup géant capable d'avaler les astres et de plonger le Monde dans le désespoir et le Chaos. Fenrir était son nom et, enfant, j'avais pendant un temps surveillé le ciel d'un œil apeuré, certaine de voir le soleil disparaître, englouti par une gueule aux crocs luisants. La mythologie nordique parlait aussi de ses fils, ainsi que d'un serpent à l'aspect proche du dragon, qui pressait l'univers entre ses anneaux puissants au point de pouvoir l'éclater lors de la fin du Monde.
En grandissant, j'avais cessé d'être bercée de ses légendes. Et je m'étais surtout montrée bien moins naïve. Je croyais en des divinités qui avaient un jour crée notre Monde, mais je ne pensais pas pour autant qu'un loup géant apparaîtrait un jour dans le ciel pour faire régner le Mal et l'Obscurité. Cela était des contes, des légendes. Elles faisaient frissonner les plus jeunes mais cessaient bien vite d'impressionner lorsque l'on grandissait et que l'on devait faire face au vrai Mal.
Pourtant... je n'avais point oublié les histoires de sorcières ou de sirènes. Elles étaient toujours tapies dans mon esprit, me faisant douter de tout ce qui m'entourait. Car les démons existaient. De sexe féminin, principalement. Dans le Monde Réel, à Storybrooke, ces Succubes pullulaient en ville, séduisaient le cœur des hommes et utilisaient leur... sexualité pour mieux les corrompre. Voilà ce qu'était Calliope. Une catin diabolique. Une gargouille aux hanches dansantes. Une sorcière au sourire diabolique. Et elle avait décidé de faire de moi sa nouvelle proie.
Voilà pourquoi je fuyais, apeurée. J'avais osé franchir les frontières de la ville en pleine journée, car cette démone me poursuivait sans cesse, perchée sur des sabots claquant sur le sol, annonçant sa venue. Elle m'appelait, riait d'un éclat hystérique. J'étais telle un animal poursuivi par une hyène. Son rire était le même.
Mais voilà que le destin venait à mon secours. Ou alors voulait-il me jouer un mauvais tour. Je préférais voir en cette apparition que du positif. Car rien ne pouvait être pire que la fille de joie qui me chassait. Deborah, à côté, était la plus charmante des visions. La voir ainsi était comme se retrouver face à une créature mythique, une licorne au pelage d'argent que l'on ne voit que dans les rêves mais qui, tout à coup, se révèle être réelle.
- Que les Dieux soient loués ! Deborah... J'ai besoin de votre aide ! Une démone me poursuit !
Je tournais la tête d'un air apeuré pour regarder derrière mon épaule, sur mes gardes. La femme pouvait se montrer à tout moment. Je ne voulais aucunement utiliser mes pouvoirs contre elle... mais je n'étais pas sûre de pouvoir garder mes mains baissées et désarmées si elle se rapprochait de nouveau.
- Vous n'êtes point le problème, croyez-moi. Je fuis une fille de joie dévergondée au possible, qui aime se frotter langoureusement contre des barres et... mettre sa langue dans la bouche d'inconnus.
Je frissonnais à cette idée, ne comprenant aucunement cette pratique répugnante. Quel plaisait y avait-il à laisser la langue d'une autre personne venait lécher l'intérieur de sa propre bouche ? Cela ne devait pas être hygiénique !
- Récemment, je me suis retrouvée embarquée dans une sombre histoire douteuse en compagnie de sa camarade, Jezabel. C'est une sorcière qui contrôle les flammes. Elle veut donc tout savoir de ce qui s'est passé lors de cette camaraderie forcée ! Alors que cela ne la regarde aucunement ! N'y a-t-il pas de brigade spéciale à contacter lorsque l'on se fait harceler de la sorte ?
À une époque, les sorcières ne pouvaient sévir car l'Inquisition prenait garde à ne pas laisser des démones corrompre les villages et les gens. Certes, le bûcher était une sentence extrêmement violente, mais un équivalent n'impliquant pas la mort permettrait de mieux contrôler la population de cette ville qui pullulait de mauvais esprits et de créatures peu fréquentables.
Ma tête était lourde. Très très lourde. J'avais comme une migraine. Une odeur salée atteignait mes narines, jusqu'à ce qu'une vague brutale ne vienne me lécher le visage. Je me relevais brutalement en poussant un crie, prenant une position de défense. Il est ou celui qui venait de me jeter de l'eau dans le visage ? Il allait voir de quoi je me chauffe ! De l'eau étrangement salé, à y lécher mes lèvres ...Je mis quelque seconde à me rendre compte que j'étais sur une plage. Je clignais des yeux pour être sur que je ne rêvais pas. Bon, il ce passait quoi encore ? Tiens, le soil est drôlement loin comparer à d'habitude...je baissais la tête, perturbé, en me rendant compte que ca, c'était pas mon corps. Mais genre pas du tout ! Et que l'eau de la plage était en train de ce recouvrir de givre lorsque je m'étais relevé brutalement. Ohhhhh j'ai des pouvoirs de glace ! Mais c'est trop cool ! Ca va changer du feu ! Attendez une seconde. Mais c'est vraiment pas mon corps ! Je me touchais partout, jusqu'à observer la couleur blanchâtre de mes cheveux.
▬ « Je suis devenu une blonde super sexy au corps de mannequin et qui fait pleuvoir des glacons ... » lachais-je d'un petit sourire approbateur. Je me tournais en sentant une présence dans mon dos, et lachais un cris effrayée. La fille devant moi, mais ...mais c'était moi ! Attendez trente seconde, il ce passe quoi ? Comment en suis-je venu là moi ? « Eh, tu veux pas me rendre mon corps sale usurpatrice ? » lachais-je en m'approchant d'elle. Sauf qu'elle avait tourner de l'oeil et qu'elle était allonger par terre. « T'es gentille, mais n'abime pas mon corps ! Je vais faire quoi moi après si tu me cabosse de partout ? » rouspétais-je. J'eu pour idée de m'approcher du lac glacée pour y entrevoir mon reflet, le temps que Jezabel numéro deux finisse ca grasse matinée. Lorsque je découvrais mon visage, je lachais un nouveau cris de surprise.
▬ « Oh bordel, sur toute les personnes que je connais pourquoi y'a t-il fallu que ce soit la coincée de service ? » soupirais-je désespérement. Cependant, il y avait un avantage qui me fit sourire de toute mes dents ...je lachais une gerbe de flocons dans le ciel de la mains gauche, puis de la mains droite à chaque nouveau mot que je chantonnais. « LIBEREEE ! DELIVREEEE ! » Bah quoi ? Oh allez soyez pas rabat joie, si vous étiez Elsa vous aussi vous l'aurez fait ! Apparemment, ma petite chantonnette – que je poussais actuellement sur une rocher lécher par les vagues en ecartant les bras- eu dont de la reveiller. Je me retournais en sautant du rocher, je m'attendais à arriver rapidement vers elle, mais j'avais oublier que du coup ...bah je n'étais plus moi. « Oh la poisse ! » lachais-je d'un ton boudeur. J'étais belle quand même. Enfin je veux dire, de me voir à travers un autre corps, je me trouvais franchement canon.Bah quoi ? Oh allez, me dite pas que si vous en aviez la possiblité de vous voir d'un autre regard vous vous trouverais moche ?
▬ « Tu peu arrêter de faire cette tête d'eberlué ? Ca va franchement pas avec mon visage ! » lachais-je d'une grimace. Bon attendez une seconde, qu'es ce qu'on faisais sur la plage de Storybrooke ? Et depuis quand la plage était habité par une jungle tropicale ? Je regardais la jungle en plissant le regard sans vraiment trop comprendre ce je faisais là. « Attend une seconde, comment ca ce fait que tu es moi et que je suis toi ? » declarais-je en remuant des bras pour arrêter ma contemplation de cette grosse grosse jungle. Elle semblait ne pas savoir autant que moi. Je lachais un soupire, jusqu'à ce que j'entende une musique qui s'échappait de la jungle. « Ok, on ce tait. T'entend ca ? C'est la civilisation ! » dit-je en plaquant mon doigt sur la bouche de la blonde pour qu'elle ce taise. On était pas perdu sur une île maudite ! Et on était même pas à Storybrooke à vrai dire ...je m'attrapais par le poignet – enfin, j'attrapais Elsa- et la trainais derrière moi en ecartant de grande feuille d'arbre.
▬ « Ah mais ca marche comment ce truc ? » lachais-je en ayant gelée plusieurs fois de la végétation. Non mais c'est vrai ! C'est quoi ce pouvoir ? Bon d'accord il est géniale, mais il est vraiment chiant à controler ! J'ai l'impression que même en essayant de le retenir il continue à vouloir s'échapper de mes mains ! C'était casse bonbon ! La musique devenait de plus en plus danse et exotique. J'écartais les dernières végétation, pour découvrir des confetis ce projetant contre nos visage. Le paysage me laissa radicalement sans voix. Il s'agissait d'une immense ville, dont la jungle donnait en plein cœur de celle ci. Des immeubles défiants le ciel, ce découpant du paysage. Une immense route, sur laquelle un monde pas possible était rassembler. Des chars avançait en même temps que la musique sur l'air de Samba. Des filles étaient en tenue de brésil et bougeait leurs fessiers sur le rythme de la musique. Oh mon dieu. J'étais à Rio. RIO ! Mais ! Mais ! Je lachais un cris hystérique et partis comme une fusée en jouant des coudes dans la foule. Je sentis une poigne ce refermer sur ma nuque et m'elever pour me positionner sur un char.
▬ « Je vais pleurer. » lachais-je emerveiller. Les plumes, les couleurs, les costumes étaient en train de me rendre ivre.
« Installe la blonde sur le devant du char, elle a un corps de poupée ! » lacha une voix bourrue. Je me retournais pour faire face à un homme à la stature d'un camioneur. Oh oui oui la blonde veut bien bouger des fesses dans une tenue de brésil devant toutes personnes présentes ! J'ecartais les bras en sautillant, recevant un costume tellement lourd que je m'écroulais sur le char. Je relevais la tête, à moitié noyé dans les plumes. Je me relevais en me depêchant de l'enfiler. Ahhhh mon corps respirais tellement Mieux dans cette tenue ! Je bougeais des fesses sur la musique. Les plumes bougeait derrière moi en suivant la cadence. Je me retournais en admirant mon costume jusqu'à ce que je tombe nez à nez avec moi même. Je lachais un hurlement de surpris en reculant brutalement et en agitant les bras violement.
▬ « Je me suis fais peur ! » lachais-je, avant de réfléchir à cette phrase qui était quand même spéciale. Elsa m'avait fait peur. C'était Elsa, pas moi même ! J'avais oublier que j'étais dans le corps de la blonde. Elle lachais un soupire quand elle m'accusait de faire de la prostitution dans cette tenue. Elle me rappelait soudainement le même registre qu'une certaine personne … « Oh ca va elle va pas s'y mettre la Maria numéro deux ! Puis en plus, moi je suis pas pour la prostitution d'abord ! C'est le domaine de Callio ca ! » expliquais-je en agitant mon doigt. L'homme baraqué comme un camionneur déboula sur le char, lachant un sifflement approbateur sur ma tenue, et ce tournant vers Elsa. Ah, mais qu'elle beau profil que 'javais ! Je m'extasiais de moi même.
« Eh, on a une deuxième danseuse ! » s'exclama t-il. « Par ici ! » Il attrapa la brune et lui enfila un costume malgrès ses protestement. Je lachais un ricanement, avant qu'une idée ne vienne percuté mon esprit. Ce char manquait ...de brillance ! Je claquais mon pied sur le sol, libérant de la glace qui gela le char dans une glace brillante et polie. En clair, on était à présent le char le plus canon de Rio ! Je me tournais vers Elsa qui semblait faire la tête.
▬ « Ce genre de tête ne vas pas avec la mienne, tu veux pas changer de mimique ? Non mais parce que ca me va pas ... » protestais-je, avant de soupirer. La samba qui retentit me fit détourner la tête. J'avais le musique dans le sang, c'était pas ma faute, j'avais besoin de danser dès que j'entendais le rythme.
Elsa White
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Georgina Haig
'CAUSE WHEN WE'RE TOGETHER, I COULD STAY FOREVER.
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
Tout ceci n’était qu’un cauchemar. J’étais simplement endormie et mon esprit me jouait des tours, cherchait à me terrifier. Mes nuits étaient toujours peuplées de souvenirs d’un ancien temps, d’une ancienne vie que souhaitais tant retrouver. Cela était un univers dans lequel je pouvais me plonger avec délectation, sans craindre de blesser qui que ce soit ou de perdre le contrôle. Les rêves étaient mes échappatoires. Grâce à eux, je pouvais savoir ce que cela ferait, d’avoir une vie normale. Mais jamais encore je n’avais fait un tel cauchemar. Les terreurs m’étaient réelles. Elles étaient ma réalité, mon quotidien. Alors pourquoi donc m’étais-je mise à imaginer que j’étais devenue quelqu’un d’autre ? Dévêtue, les mains en feu, ressemblant à… elle. La démone accompagnée de sa fille de joie aux paroles osées et aux lèvres mendiant pour des baisers passionnés. Plus jamais je ne voulais recroiser le chemin de ces femmes. Leurs comportements, leurs paroles, leurs corps qu’elles exposaient sans éprouver aucune gêne… Elles n’avaient cessé de vouloir me changer. Que je devienne comme elles. Une frivole dévergondée qui écarte les cuisses et montre sa chair au premier venu. J’étais peut être condamnée, maudite par des pouvoirs trop puissants pour une simple femme telle que moi, mais jamais je ne perdrai à ce point l’esprit. Jamais je ne tomberai à ce point dans la dépravation et l’immoralité. Je n’en étais pas arrivée à là. Et je préférai plutôt mourir que perdre le peu de dignité qu’il me restait.
Mes paupières se soulevèrent, au rythme d’un refrain qui me semblait familier. La tête encore lourde et les pensées embrumées par le sommeil, j’avais du mal à saisir toutes les paroles. Quelques mots me parvenaient, tels « Liberté » ou « Délivrance ». Un hymne à la libération ? Où donc me trouvais-je ? Une révolution avait-elle lieu ? Avais-je pris un coup lors d’un rassemblement féroce opposant des opprimés et leurs bourreaux ? Ou n’était-ce que quelqu’un rêvant de liberté ?
- Non.
Je m’étais redressée tout à coup, totalement éveillée, alors qu’une crainte vicieuse s’était soudain éveillée en moi. Libérée, délivrée. Cette chanson… Cette terrible et entêtante chanson… On me l’associait toujours, alors que, pourtant, jamais je n’avais chanté une fois seule, perdue dans les montagnes et bâtissant un palais de glace grâce à mes pouvoirs que je pouvais enfin libérer sans risquer de blesser qui que ce soit. Pourquoi donc me serais-je mise à chanter une telle chanson de ma propre invention ? Je n’avais aucunement des talents de chanteuse !
Bien que la voix qui s’élevait était agréable à l’oreille. Puissante et mélodieuse, même. Ma voix. C’était ma propre voix. Mon propre corps. Mes propres yeux qui m’observaient. Elsa d’Arendelle se tenait face à moi. Mais je n’étais plus… moi-même. J’étais quelqu’un d’autre. Une jeune femme au teint halé et aux longs cheveux bruns. Je savais qui j’étais. Je n’avais nullement besoin d’aller vérifier mon reflet dans l’eau.
Le cauchemar était bel et bien réalité.
- Ne le sais-tu donc pas ? Je suis certaine que tu m’as ensorcelée pour obtenir mes pouvoirs de glace ! Que voulais-tu ? Que l’on échange nos corps ? Ou ton sort a-t-il échoué, et nous voilà alors prisonnière d’une enveloppe charnelle qui n’est pas la nôtre ?
Je posais mes mains sur mes hanches quasi nues, en frissonnant au contact d’une peau qui n’était pas la mienne. Cela était un geste si anodin, si familier… mais tout à coup, il prenait une dimension gênante. Ce corps n’était pas le mien. Je touchais le corps d’une autre femme avec familiarité, caressait des hanches qui n’étaient pas les miennes… Le feu me monta aux joues. Et même au bout des doigts. Une douce chaleur me parcourue, alors que je m’empressais de retirer mes mains en me rendant compte de la situation. Jezabel était probablement habituée à ce qu’on la touche sur des parties de son corps qui ne devraient être qu’accessible à son futur époux, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver une gêne qui fit rougir mes joues. Ou plutôt les siennes.
- Que fais-tu ? Ne balade pas ainsi mon corps ! Nous devons trouver une solution !
J’essayais de la mettre en garde, mais voilà qu’elle s’enfonçait déjà dans la jungle sans même s’intéresser à moi. Ni à son corps. Qu’elle me laisse l’abîmer, si cela ne la gênait pas. Mais je tenais à récupérer le mien, elle n’avait aucunement intérêt à le blesser ! Inconsciente comme elle était, j’avais bien peur que, une fois de retour dans mon propre corps, celui-ci soit couvert d’écorchures et de plaies en tout genre. Ne savait-elle pas que ma peau était sensible et facilement abîmable ? Le teint pâle et glacé du nord n’avait pas la même résistance que celui d’une fille du sud habituée à se laisser dorer sous les rayons du soleil brûlant. Tel que celui-ci. Il faisait si chaud que je me sentais devenir moite. Je risquais d’attraper des brûlures et des coups de soleil ! Du moins si Jezabel ne faisait pas l’effort de me garder couverte.
- Ne te mets pas à pleurer, non. Contente-toi de faire demi-tour et de me suivre, cette fois !
Elle avait lâchée mon poignet, ébahie devant le spectacle qu’offrait la ville colorée, pour s’enfoncer dans la foule qui faisait la fête. Avait-elle déjà oublié que nous étions dans une situation complexe nécessitant une solution rapidement ? J’étais intelligente, il pourrait lui être intéressant d’utiliser mes connaissances et surtout mes capacités intellectuelles pour apprendre à se concentrer et réfléchir. Mais apparemment, l’on ne pouvait pas guérir de l’idiotie, même en se transférant dans une autre enveloppe charnelle.
Et voilà que maintenant elle laissait un parfait inconnu s’amuser avec mon corps comme si j’étais une poupée de chair et d’os. Que l’on me retire donc cet accoutrement ridicule ! Je n’étais aucunement une dinde tout juste bonne à se pavaner au rythme de la musique ! Cette friponne n’était pas censée éprouver un quelconque plaisir à cette situation !
- Ce n’est pas parce que tu te comportes telle une fille de joie que tu dois faire de même lorsque tu es dans mon corps ! Tu as l’air de travailler dans une… maison close exotique.
Elle me dégoûtait. A remuer comme une poule, son –mon- fessier s’agitant à la vue de tous. Elle était pareille à un volatile que l’on vendrait sur le marché. Et elle en avait pleinement conscience, là était le pire ! Elle était comme son amie, celle aimant se… frotter langoureusement contre une barre métallique, à peine vêtue et demandant de l’argent aux hommes pour en échange leur montrer sa poitrine quasi découverte. Si cela n’était pas de la prostitution, alors quel autre vice cela pouvait-il bien être ?
- Je ne suis pas une danseuse ! Lâchez-moi ! Je suis Elsa d’Arendelle ! Nul ne me forcera à me donner en spectacle !
J’avais beau m’agiter et tenter de me dégager, l’homme imposant qui m’avait entraîné sur le char ne s’intéressait guère à mes protestations Rapidement, je me retrouvais noyée sous de lourdes plumes aux couleurs chatoyantes, le front cerclé d’un diadème exotique décoré de perles nacrées.
- Félicitation Zaza, tu vas te donner en spectacle !
L’homme me fit un sourire carnassier et claqua sa main sur mes fesses, avant d’aller crier des ordres dans une autre langue à un groupe exclusivement masculin qui frappaient des tambours aux côtés du char devenu glacé. Cet affront me fit frissonner de dégoût. Et de peur, aussi. Qu’allait-il faire de nous, si nous ne nous enfuyons pas d’ici ? Continuerait-il à nous forcer à danser pour lui ? Jezabel semblait s’amuser de la situation. Mais je n’avais aucune raison de me dérider. Nous étions en danger, je le sentais. J’imaginais déjà l’homme nous vendre comme esclaves sexuelles. Ou nous forcer à la prostitution. Etant donné les accoutrements qu’il nous forçait à porter, nul doute qu’il ne voyait pas autrement les femmes que comme des marchandises que l’on expose à la vue de tous.
- Nous devons nous enfuir ! Ne ressens-tu pas le danger qui se dégage de cet homme ?
Je devais crier pour me faire entendre à cause de la musique entêtante qui semblait ensorceler tous et chacun pour les amener à danser jusqu'à ce que leurs pieds finissent ensanglantés et que leurs corps ne puissent plus suivre le rythme. Les danseurs et danseuses étaient en sueur, les lèvres tordues dans un sourire qui ne se fanait jamais, et leurs yeux se perdaient dans les lumières virevoltantes, tels des hypnotisés perdus dans un monde invisible qu'eux seuls pouvaient voir. Jezabel avait sûrement été elle aussi emportée par les percussions et les chants. Nul doute qu'elle n'avait aucune résistante, aucune volonté. Allais-je donc devoir me débrouiller seule pour protéger nos corps échangés ?
- Déconcentre pas la blonde givrée, Zaza ! Tu devrais plutôt t'inspirer de son déhanché ! Nan mais regarde moi ça...
Sans aucune gêne, notre gardien se délectait de la vision de... mon corps se trémoussant de manière si langoureuse que j'en restais sans voix. Que me faisait-elle faire ! Jamais encore mon corps n'avait eu à agir ainsi. Cela était tout bonnement écœurant !
- Détournez donc le regard ! Vous êtes grossier ! Nul homme ne devrait regarder ainsi une femme ! Ce corps n'est pas un morceau de viande tout juste bon à vous faire saliver tel le porc que vous êtes !
Je m'étais placée entre mon corps et lui, pour lui cacher la vue, du défi dans le regard et les poings serrés. Je ne voulais pas me battre. Mais je ne pouvais supporter ce comportement ignoble. Il semblait éprouver un tel... plaisir! Si la rage ne bouillonnait pas en moi, sûrement que je n'aurai pu réprimer un haut-le-cœur. Que s'imaginait-il, à sourire ainsi, les yeux rivés sur mes hanches et mes cuisses ? Pas des pensées innocentes, cela j'en étais certaine. J'étais révoltée.
Et lui probablement peu habitué à ce qu'une femme lui tienne tête. Son regard s’endurcit, et il se frotta le menton en laissant échapper un rire sans joie qui m'inquiéta. Tout à coup, sa main s'envola pour venir me frapper au visage. Ce n'était pas une gifle. Le coup était bien plus puissant que cela. Je manquais de perdre l'équilibre, sonnée, mais il m'empoigna violemment le bras pour me retenir. Et surtout m'avoir en son pouvoir. Je sentais ses doigts s'enfoncer dans ma chair, comme si il cherchait à laisser des marques. La pression était telle que je savais déjà que, dès lors qu'il me relâcherait, des bleus fleuriraient sur ma peau dorée.
- Ferme ta gueule. Je veux plus t'entendre, c'est compris ? Tu vas être gentille fille maintenant, hein Zaza ? Tu vas trouver un moyen de te faire pardonner, et puis après tu vas aller remuer ton joli cul rebondi. Ou sinon, je te balance du char. C'est simple Zaza, tu vois ? Faut pas m'énerver, mais à côté de ça je suis un mec cool ! Tu dois juste pas... tu dois pas... Tu...
Il essayait désespérément de terminer sa phrase, les sourcils froncés, la bouche entrouverte. Mais plus aucun son ne s'en échappait. Pas même un cri, alors que sa chair noircissait et que les flammes léchaient son corps tout entier. En à peine quelques secondes, il ne resta de lui qu'un tas de cendres.
Tout c'était passé si rapidement... je n'avais pas eu le temps d'alerter qui que ce soit. D'appeler à l'aide. Peut être était-ce car je n'avais aucunement ressenti le besoin de trouver quelqu'un pour venir à son secours ? Lorsqu'il avait commencé à me menacer, j'avais ressenti une rage comme jamais je n'en avais ressenti avant. Une émotion nouvelle s'était emparée de moi, brûlant mon cœur, brûlant mon sang, brûlant ces doigts qui ne me lâchaient pas. Il n'avait pas cherché à me libérer. Alors il avait brûlé. J'avais brûlé cet homme. Et je n'arrivais pas à ressentir une quelconque pitié. Étais-je en train de devenir un monstre comme l'était la véritable Jezabel ? Devais-je me sentir coupable ?
- El fuego ! El fuego !
Une exclamation s'éleva tout à coup de la foule. Des hurlements remplacèrent les chants et les rires. Les autochtones se mirent à courir loin de la parade et des chars, se poussant comme pour sauver leur vie. Que se passait-il ? Je n'arriverai pas à comprendre leur langage, mais je percevais qu'ils étaient en danger. À cause... de moi ? M'avaient-ils vus utiliser les pouvoirs de Jezabel pour brûler cet homme ignoble ?
- Par tous les dieux...
Alors que je m'étais tournée vers la femme qui habitait pour le moment mon corps, ma main se plaqua sur mes lèvres, horrifiée par le spectacle qui se déroulait sous mes yeux. Le char était en feu ! De hautes flammes dévoraient les plumes et les serpentins, faisaient fondre plastique et acier peu solide... Le char tout entier se changeait en brasier géant, tel un bûcher allumé pour consumer des sorcières et de biens vilaines femmes... comme je l'avais moi-même été, justement. Était-ce donc cela, ma punition ? Oh mais pourquoi donc avais-je voulu jouer les déesses vengeresses du feu ? Je devenais aussi peu réfléchie que Jezabel ! Jezabel... qui était dans mon corps. Mon corps capable de créer de la glace ! Il lui suffisait de contrôler mon pouvoir ! Du moins si elle n'était pas en ce moment même en train de disparaître dans les bras d'un jeune homme au dos musclé et peu vêtu qui s'enfuyait avec elle, parmi la foule. Quand était-elle donc descendue du char ? Et avait-elle au moins pris garde de ne pas égratigné mon corps en tentant de s'enfuir ?
Wouah. Elle l'avait cramé. Elle avait le mec. J'aurais bien dit que moi aussi ca m'est déjà arrivé, mais non en fait. Je suis née avec mes pouvoirs, j'ai toujours eu l'habitude de les maniers ! Les gens commençaient à lacher des cries, alors que tout le char commençait à prendre feu, et qu'une nouvelle chanson. s'engagea dans la parade. Je lachais un cris lorsque des flammes vinrent me lécher les pieds. D'habitude, je ressentais rien qu'en on me brûlait ! Je suis censée être insensisble au feu ! C'était ca alors, le sentiment que de ce faire cramer ? Mais ca faisait mal ! En plus, je faisais des centimètre de plus que d'habitude et j'étais toute blonde. J'étais encore déconcerté de pouvoir me voir à travers l'autre personne qui occupait mon vrai corps. Je restais effaré comme une mouche lorque je croisais mon propre regard qui semblait me dire quelque chose derrière ses pupilles bleutés.
▬ « Quoi, j'ai quelque chose au visage ? » voulu-je savoir. Enfin, à son visage ? Le char fut secoué par des paires de mains brutes. Le sol trembla sous mes pieds alors que les flammes avalèrent le char. Je me sentis projeté en arrière dans la foule et tombait en plein sur une troupe d'homme qui lachèrent des protestations. Messieurs, merci pour la réception ! Je me relevais aussi vite que je le pouvais – c'est à dire à vitesse d'escargot- pour voir le char prendre feu avec l'ancienne moi. Ma bouche s'ouvrit béante comme une grenouille, avant de me rappeler que j'étais invincible au flamme. Enfin, elle était invincible au flamme. A part ses vêtements partir en lambeau ...Oh mais attendez, je peu arrêter ca si je le veux ! J'ai des pouvoirs de glace !
▬ « Bon, comment ça marche ? » réfléchis-je en fixant mes mains. Ca marche pas comme le feu en tout cas. J'ai pas cette sensation familière qui réchauffe mon sang. Peu être que c'était l'effet inverse ? Si j'imaginais mon sang refroidir ? J'agitais les mains comme une dégénéré, lachant des exclamations furieuse. Mais trop tard, le temps que je comprenne comment ca marche, une explosion s'echappa de mes mains et vint s'entrechoqué contre le char en le glaçant de toute part. Oups. Les gens tournaient des regards hors de leurs orbites vers moi. J'ai voulu suivre leur regard pour faire style, mais y'avais personne à coté de moi. « Oui bon, le spectacle est finit ! » clarifiais-je en me depêchant de courir vers le char. Mais elle avait disparu. C'est lorsque je sentis quelque chose me tapoter l'epaule que je me retournais pour voir Elsa presque nue, dans des vêtements cramé.
▬ « Ah oui, la super vitesse. Ca me manque. Il est nulle ton pouvoir il marche pas bien ! » grondais-je, déçu. Quoi que, je me sentais quand même un chouilla plus puissante que d'habitude. C'était à cause du fait qu'elle était une déesse ? Les gens commençaient à gronder autours de nous. Oh oh. J'attrapais la mains d'Elsa pour courir, mais j'avais oublier que je courrais tel une tortue. « Utilise la super vitesse ! » lui dis-je. Elle me regardait comme une merlan frie alors que la foule arriva à toute allure. C'était quoi ce remake de The walking dead ? Je secouais Elsa, qui finit part m'attraper la mains et m'emporter dans son sillage. Le paysage devint flou alors qu'elle m'emportait dans son tourbillons pour nous deplacer ailleurs dans Rio. J'espèrais qu'elle savait s'arrêter. « Stoooop on va finir par faire le tour du monde si tu t'arrête pas ! » criais-je. Oui bon, je l'avais fais en dix secondes. Problème ?
Elle voulu s'arrêter, mais elle eu beaucoup de mal. Je me sentis propulsé et balancer contre un mur. Ma tête heurta violemment le sol, et je voyais des étoiles bouger dans tout les sens. Une douleur m'assaillit, et je mis quelque temps avant de comprendre qu'elle nous avait emmener loin du centre de Rio. Je me relevais en grognant, me tenant la tête qui me tournait. Il était nulle ce corps ! Puis j'avais envie de café. Comment on était arrivé là ? Je tournais la tête pour voir qu'Elsa était coincé dans un arbre. Je lachais un ricanement en croisant les bras. Elle semblait coincé. Je me serais bien mis contre l'arbre en lui demandant comment on faisait pour retrouver nos corps respectifs, mais elle ne le savait pas non plus.
▬ « Ta qu'a passer à travers l'arbre ! » l'informais-je. Elle ne semblait pas bien comprendre, ou alors les grimaces qu'elle poussait c'était pour exprimer la force d'esprit dont elle faisait preuve pour ce décoincé. Je lachais un fou rire à m'n tordre le ventre, me laissant tomber par terre et frappant le sol de la force de mes mains. Non franchement, je savais pas que je pouvais être aussi drôle en faisant ses têtes! Je vois pas pourquoi les gens cries ! Je suis amusante, non ? Je me relevais tant bien que mal, tenant l'ecorce de l'arbre en rejetant les larmes qui me noyait le visage d'amusement. « Attend je vais t'aider ! » Attend, je vais tout geler ! Bah quoi ? Elle est pas censée savoir que son pouvoir est mega cool et qu'en fait j'en profite un max ! Je positionnais mes mains vers la branche, tirant la langue pour me concentré. « On ne bouge plus ! » annonçais-je en chantonnant, alors qu'elle s'agitait dans l'arbre en me criant de ne pas faire ca.
Et pourquoi pas ? Moi aussi j'ai envie de m'amuser ! Je laissais mon sang et mon esprit refroidir, avant de lancer une boule de glace qui heurta la branche et fit tomber Elsa tête la première sur la sol. Je me dirigeais vers elle en riant.
▬ « C'était drôle ! Tu peu le refaire? » lui demandais-je d'un sourire rieur, avant de me souvenir que c'est moi qui allait ce coltiner le mal de crâne une fois que j'aurais retrouver mon corps. « Non au final oublie ! » grimaçais-je, avant de me retourner pour voir que nous avions attéris dans les bidonvilles. Les quartiers ou les gens sont très très pauvres et les riches passes très très peu. Un homme c'était approché de nous, le visage ecarquiller. Bientôt, plusieurs paires d'yeux nous fixaient. « Oh salut ! Je suis jezabel ! Et la bas, c'est Elsa ! » m'exprimais-je en croisant fièrement les bras, bien que ca me faisait bizarre de mettre le physique d'Elsa sur mon prénom. L'homme fit un pas en avant, jetant un coup d'oeil peu assuré vers ses collègues. Bah quoi ? Je vais pas le manger !
« Vous ...Vous êtes une déesse ? » demandais-il, peu rassuré. Oui, c'est comme ca qu'on m'appelle quand je suis trop belle pour la vision humaine. Un sourire embellis mes traits, alors que je posais une mains sur l'epaule de l'homme. Avec ma taille de mannequin, il m'était pas difficile de le regarder au même niveau.
▬ « Tout à fait, je traine rarement sur terre. » j'entendais d'ici les paroles d'Elsa fusé et me traiter de menteuse. « Shhh, ou tu sera pas secrètaire ! » la menaçais-je.
« Vous êtes venue nous délivré? » s'enquit une femme. Je la regardais sans trop comprendre ce qui ce passait.
▬ « Euh oui. Oui oui. Fait moi un rapport ! » dis-je en claquant dans mes mains. Ca ne devait pas être ci terrible que ca.
« Nos rues sont occupés par un gang, qui massacre tout ceux qui le contrarie ou refuse ce leurs obeirs. Ils ont même envahis la ville entière et traine dans le centre ville pour veiller que chacun obeisse comme il ce doit ... » Ou pas. Je comprenais mieux la reaction des autres lorsqu'Elsa avait brûler le char. Ah. C'était problématique quand même. Je tournais un regard pour chercher de l'aide vers ma partenaire, mais elle exprimait plutôt le style de reaction de Maria '' Debrouille toi, c'est toi qui nous as mis dans ce pétrin, tu t'en extirpe toute seule ! ''
▬ « Il suffit de le renverser ! » annonçais-je. « La rebellion, y'a que ca de bon et ca n'a jamais fais de mal au bonnes personnes ! » parce qu'au mauvaises personnes, oui ! Les gens lachaient des murmures, mais ils ne semblaient pas vraiment tentée par une rebellion. Je lachais un soupire, avant de propulser une boule de glace dans le ciel. Elle explosa en feu d'artifice et fit virevolté des flocons dans les airs. Alors que nous étions en été. Les gens lachèrent des exclamations hypnotisé. « Donc je disais, la rebellion ! » m'exprimais-je en levant la mains vers le ciel.
« Vous êtes des déesses, ont ne risque rien à vos cotés ! » lacha un môme. Je lui souris à pleine dent, avant de me retourner vers l'homme.
▬ « Ou es le big boss que je lui règle son compte ? » demandais-je. Avec un peu de chance, il connaîtra un sorcier ou un remède pour retrouver nos corps ? L »homme exprima une moue hébété.
« Il est dans le centre de Rio. Mais nous sommes tenues en joues ici, s'il vous plait, libérez d'abords nos bidons villes et on vous promet de vous suivre ! » Nous supplia t-il. Je ne pouvais pas laisser ses gens souffrirs, il venait de capturer ma conscience et de la modeler pour m'acheter. Et c'était déjà fait. Je tournais la visage vers ma collègue, qui semblait avoir été également éprise de cette requête. Bon et bien, allons distribuer des raclés au méchants ! Même si pour ma part, je préférerais me battre avec mes propres pouvoirs. Ceux d'Elsa avait quelque chose d'impulsif, et ils ne semblaient pas vouloir obeir à mes ordres.
▬ « Ca marche ! Ils sont ou, les malfrats ? » demandais-je avec détermination. Je me construisais un bouclier de glace que je gardais contre moi, avec une épée. C'était trop beau. J'avais l'impression d'être dans Wonder Woman ! Je me créais également des bracelets au poignet. Ca, c'était juste pour le fun en plus du serre tête sur la tête ! Je retirais mes vêtements sans aucune pudeur, pour me faire apparaître une armure de glace. Je me retournais vers la tête de merlan frie d'Elsa. « C'est comme ca qu'on devient badass ! » Même mes cheveux étaient coiffé de givre en une tresse guerrière. Les hommes lachèrent des expressions plaisants, totalement enjôlé. Oui bon, je m'étais quelque peu mise à poil, mais c'est pas grave ! Maintenant j'avais la tenue d'une guerrière amazone super cool en glace, avec un bouclier trop bien et une épée badass. L'homme indiqua le centre du bidonville.
▬ « En avant ! » m'ecriais-je, alors que j'entendais derrière moi le cris des villageois fusée à vive allure. Chacun attrapait de quoi ce défendre. Des hommes dont le visage grossiers exprimait la méchanceté, lachèrent des jurons et ce dirigeait vers nous en courant avec leurs fusils. Je donnais un coup de bouclier dans le premier qui vola, avant de m'en servir pour me protéger le visage m'acroupissant face au balles qui provenait du pistolet de l'autre. Les balles étaient féroce, mais je m'approchais peu à peu avant de faire apparaître ma mains en dehors du bouclier et de lui lancer un vent glaciale dans la figure. Il fut projeter contre le mur, et je retirais le bouclier pour donner un coup d'épée dans le ventre d'un des malfrats. Je glissais sur le sol pour faire un croche pied à l'un, qui perdit l'équilibre et me relever pour donner un coup de bouclier à un autre.
▬ « Et voilà, suffit de demander ! » m'exprimais-je, en commançant à avoir un goût prononcer pour mes pouvoirs de glace. Les malfrats étaient tous en train de ce faire fracasser un à un.
« Il reste leurs chef ! » m'hurla l'homme de tout à l'heure. Quoi encore ? Mais il y'en a combien ici ? Il m'indiqua la petite boulangerie pas loin de l'eglise. Je lachais un soupire, encore un rat terré dans son trou ! Je courru vers la boulangerie, avant de sentir des balles fusés dans ma direction. Je me protégeais du bouclier, ayant l'intention de lui lancer des balles de glaces.
« N'essaye pas de faire sauter cette boulangerie, je retiens une famille entière dedans ! » cria t-il. Et mince. J'avisais mon vrai physique dans la bataille – donc Elsa- et lui criait de me rejoindre. Elle le fit en quelque seconde, mes yeux ne la suivirent pas ce qui provoqua un effet de téléportation.
▬ « Va chercher la famille à l'intérieur le temps que j'occupe de scélérat ! » lui dis-je. Elle opina de chef et disparu, alors que je reculais avec mon bouclier, il avait arrêter de tirer. « Et genre, pourquoi vous faite ca ? Vous avez besoin de vous sentir les rois du monde et tout ca tout ca ? » demandais-je. Il mit un certain temps à répondre.
« Non. On en a marre d'être oublié, tuée et devasté par les riches. On mérite d'avoir une vie meilleures. Nous sommes pauvres, nous mourrons de faim, de soif. Nos maisons sont volés, détruites, nos femmes violés. Si nous avons de la chance, nous finissons pas tuer dans un gang. Il est temps que ca ce finisse ! » cria t-il. J'étais prise de court. Ses paroles avaient l'effet d'une claque sur moi. Je ne savais plus vraiment qui était les méchants.
▬ « Ces gens n'ont rien demandé ! » lançais-je. Je contournais la boulangerie en santant de nouvelles balles venirs provoqué des trous dans mon bouclier de glace.
« Non. En effet. Mais il faut bien que le peuple subisse pour attirer les yeux des grands. » acheva t-il, avant de lancer une bombe dans ma direction. Mes yeux s'ecarquillèrent, avant que je ne sente un choc me projeté dans direction de la bombe opposé. Je lachais mon bouclier de glace et relevais la tête en voyant qu'Elsa m'avait sauvé la vie. Je lui fis un hochement de tête de remerciement, alors que l'homme sortait enfin de la boulangerie. J'attrapais mon bouclier et le lançais avec force dans sa direction. Il lui coupa radicalement la tête, ce qui me fit détourné les yeux avec écoeurement. Les gens de la ville vinrent nous entourés moi et Elsa en poussant des cris de victoires, et en nous donnant des boutades d'excitation. « Vous nous avez libéré de leurs emprise ! » lacha une petite fille qui sauta dans mes bras. « Oui, peu être ici, mais ils sont partout. Dans les bidonvilels voisins, au cœur de Rio.... » Ajouta une femme. Je me tournais vers Elsa. J'avais pas envie de quitter Rio en laissant ses gens souffrirs.
▬ « Tu fais ce que tu veux, mais moi je vais les aider ! » décidais-je. Et puis de toute façon, j'avais son corps,donc elle n'avait pas d'autre choix que de me suivre !