« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le vent de la forêt, la pénombre offert par les arbres feuillus ainsi que les clairs obscurs générés par les rayons du soleil lui donnaient la douce impression de revivre, de revenir à la vie. Kida appréciait la neige, c’était un paysage qu’elle ne connaissait que depuis deux ans, aussi s’émerveillait-elle encore souvent devant tout ce blanc et tout ce froid… Mais c’était le retour du printemps et surtout l’été qu’elle appréciait le plus, c’est ce qui lui rappelait le plus son chez elle, bien que l’humidité était tout de même largement moins présente à la Surface. En ce jour d’Avril pourtant, elle revoyait déjà les beaux jours venir… Elle s’était mordue la lèvre de plaisir en observant le paysage par la fenêtre, avait hésité quelques secondes avant de mettre ses converses jaunes et d’attraper vivement sa lance avant de sortir. Vêtue d’une salopette un peu grungy, elle avait accroché autour de sa taille le long châle qui lui servait souvent d’attache pour sa lance. Une fois celle-ci dans son dos, elle s’était dirigée vers la forêt pour observer l’éveil de la Nature, un spectacle aussi beau que touchant qui la mettait en émoi chaque année.
Bien qu’elle ne chassait jamais pour le plaisir, l’Atlante était une chasseresse dans l’âme. C’était ainsi que son peuple se nourrissait généralement, lorsque les fruits et les légumes n’étaient pas suffisant ou lorsqu’un jaguar d’eau s’approchait trop férocement de leurs habitations. C’est dnc par simple habitude qu’elle repris rapidement l’allure et la démarche de la chasseresse, avec un pas souple et mesurer pour ne pas trop gêné les possibles proies environnantes. Elle arriva alors à une clairière baignée de soleil et elle décida de prendre quelques minutes pour se reposer, se poser et apprécier ce qui l’entourer. Elle passa donc quelques secondes sa main sur le tronc d’un vieux chêne et c’est comme si elle pouvait sentir la vie s’écouler en lui… les Atlantes avaient toujours eu un lien particulier et fort avec la Nature, ils percevaient des choses que les autres ne percevaient pas.
Après un instant d’hésitation, elle agrippa une branche non trop loin d’elle et se hissa vers les sommets avec une facilité déconcertante et une souplesse à toute épreuve. Les arbres n’étaient pas vraiment les même à la Surface mais la technique pour les monter étaient toujours la même bien sûre. Elle s’assit alors sur une branche suffisamment en hauteur et suffisamment solide pour la soutenir et sortir de sa sacoche une pomme qu’elle avait emporté de chez elle. C’est alors que la femme en contre-bas attira son attention. Elle était blonde, à sa démarche il semblait évident qu’elle avait aussi de grandes connaissances de la chasse, sans aucun doute renforcé par l’arc qu’elle tenait à moitié bandé dans ses mains. Visiblement, elle n’était pas la seule à avoir eu cette idée et à bien la regarder Kida se rendit compte qu’elle connaissait déjà cette femme ou plutôt cette déesse bien que ce n’était que de vue. En effet, celle-ci avait fait partie de l’expédition venue visiter son peuple mais elle était restée à l’écart avec le dieu Apollon et Poséidon. Elle avait beau fouillé dans sa mémoire, elle ne se souvenait pas vraiment de son nom… Après un long moment d’observation et d’hésitation, elle se décida enfin à lui parler.
Après tout, cela faisait deux ans pratiquement qu’elle vivait auprès de tout ce monde, qu’elle connaissait les dieux de vue ou de nom… On lui avait dit qu’elle pourrait peut-être être d’une certaine utilité mais jamais encore on ne lui avait adressé la parole. Apollon et Neil étaient venus la sauver lorsque Poséidon s’était attaqué à elle en ville, mais rien de plus n’était arrivé jusqu’alors. Autant apprendre enfin à les connaître non ? Peut-être que c’est ainsi qu’elle trouverait son utilité !
- Hum… Salut !
Elle avait hurlé cette phrase à l’attention de la déesse avant de se gratter la tête avec gêne quand celle-ci l’observa du bas de l’arbre… C’était peut-être pas la meilleure manière de faire connaissance, non ? Elle se dépêcha de descalader l’arbre afin de venir à la rencontre de la blonde avec un sourire un peu gêné.
- Tu… Tu te souviens de moi ? Je m’appelle Kida… tu es venue dans ma Cité il me semble il y a quelques temps… avec le dieu Apollon et le dieu Poséidon…
Elle s’était renfrognée au second nom. Ce n’était pas le moment d’être désagréable… ils n’étaient peut-être pas tous comme lui après tout…
- Tu… tu chasses ? Moi aussi je sais chassé…
Pour toute explication, elle retira sa lance de son fourreau de châle et la tendit à l’horizontale vers Diane pour lui montrer. Y’avait mieux comment entrée en matière… mais c’était la méthode Kida.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Le Printemps avait toujours été avec l'Automne ma saison favorite. J'adorais voir la nature renaître après l'hiver, me perdre dans la forêt et passer des heures à observer les divers oiseaux qui la peuplait. Je pouvais sans mal, distinguer de quelles espèces ils étaient. Il m'arrivait aussi parfois de m'allonger à l'ombre d'un arbre dont les feuilles étaient revenus pour fermer les yeux et simplement écouter les bruits de la nature. Aussi, avais-je bien évidemment, bien plus tendance à sortir en cette saison, qu'en Hiver et aujourd'hui, ne faisait pas exception à la règle. Après être sortie de la douche et vérifié que Karl Lagerfeld n'était pas dans les parages m'étais-je dirigé derrière le paravent camouflant l'entrée de mon dressing, pour y attraper jeans, chemisier, bottine et veste en cuire que je m'étais empressé d'enfiler. Puis, j'avais attrapé mon arc et mon carquois posé négligemment sur mon bureau avant de siffler ma Golden Retriever. Une promenade ne nous ferait pas de mal à l'une comme à l'autre.
D'un pas précipité, je descendis les escaliers menant à l'étage inférieur, et choisis de me diriger vers la cuisine afin d'emprunter la porte menant directement à l'arrière du jardin. Même ce dernier, semblait renaître, et c'était avec un plaisir non dissimulé que j'y passais tous les jours des heures, afin de l'entretenir. Aujourd'hui, cela attendrait.
Une fois dehors, je partis directement en direction du bout du jardin, afin de passer le portail séparant ma maison de la forêt. Ma chienne, elle ne se fit pas prier pour le traverser tel un boulet de canon, et partir en direction de cette dernière avec un aboiement joyeux. Secouant la tête légèrement amusée, je m'élançais à sa poursuite. Je, n'avais pas besoin de laisse avec elle. Athéna avait toujours été très obéissante, il me suffisait de l’appeler pour qu'elle revienne. De plus, elle ne s'éloignait jamais vraiment.
L'arc dans la main, j'avançais en quête d'une proie. Il y avait toujours énormément de respect lorsque je chassais, je savais reconnaître les animaux que je pouvais me permettre de traquer et ceux dont il était hors de question de les prendre en chasse. Par exemple, les cerf ainsi que les biches avaient toujours eu droit en tant qu'animal totem à ma protection. Aucun n'était jamais tombé sous mes flèches, et même j'avais bien souvent empêché les hommes de leur faire du mal. Comme à Versailles, lorsque je m'étais interposé empêchant Louis XIV d'abattre un magnifique cerf ayant encore de longues années devant lui. Je grimaçais légèrement à ce souvenir. Je n'avais jamais apprécié le monarque, nous avions eu un différent en quelque sorte. Et si Apollon, n'était pas intervenu il n'aurait pas gouverné dans la totale insouciance du fait que j'avais été prête à le tuer pour s'être servie d'une de mes chasseresses pour m'atteindre.
Mais ce n'était ni le lieu ni le moment de songer à cela, je pouvais percevoir, les mouvements d'Athéna, à travers les branche. L'avantage d'avoir une ouïe fine. Elle aussi, était comme moi, en pleine reconnaissance du terrain :
"Hum… Salut !"
Pour un peu, j'en aurais sursauté. Entonné, je mis ma main en visière tandis-que mon regard déviait en direction des arbres pour y apercevoir une silhouette qui ne m'était pas inconnue. Cela faisait un moment, que je ne l'avais pas revu. Depuis la fois où nous étions venu à Atlantide en fait. Cela devait bien faire prêt de deux ans à présent. D'ailleurs, elle aussi m'avait semble-t-il reconnu vu la suite de son discours et ce après qu'elle soit descendu de son arbre. Néanmoins, je ne pu empêcher ma main de se crisper légèrement sur mon arme, à la mention du nom de Poséidon. De même que les flash de ce jour là, de défiler. Mais, ce n'était pas le moment. J'avais pris une décision, a mes yeux, il était définitivement mort. Plus jamais, il ne serait ce grand frère que j'avais eu la bêtise d'admirer. Tout comme je n'étais également plus la même. J'avais grandit entre temps, et j'étais devenu mère. Poséidon et Phobos avaient été les deux éléments ayant définitivement fait de moi une adulte.
- Oui, oui je me souviens parfaitement de toi répondis-je à sa première question
Pour la seconde, je n'eus malheureusement, pas le loisir d'y répondre de suite, puisqu'un grognement tout sauf amical, se fit entendre. Ma chienne venait de sortir des fourrés, et fixait la lance devant moi, avec un air tout sauf sympathique. Néanmoins, un claquement de langue, suffit à la rendre un peu moins hostile :
- Désolée, m'excusais-je. Elle n'est pas méchante, elle a simplement pensé que tu cherchais à m'attaquer.
Doucement, je m'accroupis, afin de la caresser, l’apaisant par la même occasion. Elle restait toujours sur ses gardes, néanmoins, elle n'était plus prête à attaquer. C'était la seule et unique chose que je demandais à l'heure actuel.
- Effectivement, je chasse aussi. Même si dans mon cas, je préfère l'arc. Chasser c'est un peu ma fonction on va dire.
Et maintenant, que j'y pensais, peut-être devrais-je me présenter également. Je me rendais compte, que je n'avais jamais mentionné mon prénom. Seules ceux de Poséidon et mon frère l'avaient été lors de notre « escapade » dans sa cité. De plus, j'étais resté à l'écart, comme pour bien me rendre compte de l'horreur de toute cette situation, et grâce à qui c'était arrivé. Il, n'était plus question que je me laisse aussi aisément manipuler. Et de toute façon, j'avais depuis longtemps arrêté de chercher la reconnaissance des miens. Les sympathies se nouaient d'elle même comme avec la « vrai » Athéna. Ou bien, avaient finit par s'étioler avec le temps comme avec Hadès.
- Je ne t'ai même pas dit comment je m’appelais, je viens de m'en rendre compte. Alors, permet moi de réparer cette erreur : Artémis enchantée. Je suis la sœur d'Apollon. Sa sœur jumelle même. Mais tout le monde m'appelle Diane, alors si tu le souhaite, tu peux aussi utiliser ce nom.
Il, ne devait bien y avoir qu'à Hadès à l'heure actuel, que j'interdisais d'utiliser mon nom d'emprunt.
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Kida
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Le chien s’était mis à aboyer bruyamment en direction de Kida et celle-ci était restée immobile à observer le chien. Elle n’avait pas peur. Les animaux n’avaient jamais vraiment été une chose qui l’affolait… elle avait bien plus peur de ce qui se rapprochait le plus de l’être humain, qu’il le soit ou non… hormis son peuple, elle avait toujours trouver quelque chose de fourbe dans ce qui se rapprochait de l’apparence humaine : Chronos chez les Titans, Poséidon ou Hadès chez les dieux, Terrence avait longtemps semblé être un danger pour les créatures… Oui, à de nombreuses reprises c’était bien plus les « humains » qui l’avaient blessés que les animaux. Parce que tous les Surfaciens semblaient perdre le plus important de vue, ce qui les liait à la Nature. Les animaux, eux, était en constante osmose avec elle, ce qui les rendait plus prévisible, plus logique et moins dangereux à ses yeux. Elle se contenta donc de regarder la chienne sans bouger ni montrer d’hostilité jusqu’à ce qu’elle se calme, ce qu’elle fit à l’aide de sa maitresse.
- Ce n’est pas grave, ne t’en fais pas. Les chiens d’ici ont les mêmes réactions que chez moi… elle est fidèle, et elle tient à toi. Je suis arrivée un peu brusquement, elle a dut ressentir le danger dans ma façon d’être.
Elle haussa les épaules avant de s’accroupir et de tendre la main vers le canidé. Kida avait toujours eu un lien particulier avec la Nature. Sans la contrôler, elle pouvait se sentir suffisamment en osmose avec elle pour que ses acteurs lui répondent et agissent ensemble dans un environnement harmonieux. Après quelques secondes d’hésitations, la chienne s’approcha pour lui renifler le bout des doigts et faire connaissance et la blonde posa avec douceur sa main sur la tête de l’animal. Avec un sourire, elle se releva avec douceur avant de demander à la déesse :
- Elle s’appelle comment ?
Elle avait fini par prendre son courage à deux mains pour parler de la chasse. Il était toujours plus facile pour elle de se renseigner sur un animal que sur une déesse mais enfin bon, c’était un peu le but de la manœuvre non ? Elle ne l’avait pas interpellé pour se débiner maintenant.
- Oooh je vois… je suis moins douée avec un arc, nous en utilisons nettement moins d’où je viens… Mais, qu’est-ce que tu entends par… « fonction » ? C’est comme un métier ? La chasse est ton métier ?
Elle tentait de relier cela à ce qu’elle connaissait. Dans sa Cité, chacun avait son rôle, sa fonction. Certains étaient pêcheurs, d’autres tisseurs, agriculteur ou encore chasseur. Tous avaient une spécialité en fonction de leur prédisposition et de ce qui leur plaisait qu’importe l’âge ou le sexe de la personne. Est-ce que c’était la même chose chez les dieux ? Certains chassaient, d’autres pêchaient ?
- Bonjour Artémis, moi aussi je suis enchantée de faire ta connaissance. Nous… nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous parler dans… dans ma Cité… Je… je vais tenter de t’appeler Diane, c’est entendu.
Elle lui fit un sourire suivi d’un mouvement de tête reconnaissant. C’était gentil de lui permettre d’utiliser le nom que les autres utilisaient. Après tout, elles ne se connaissaient pas encore vraiment… Et Artemis n’était pas si long, elle ne devait pas utiliser un pseudonyme pour la même raison que Kida, qui savait avoir un nom quasi imprononçable pour les Surfaciens.
- Apollon est un bon dieu. Il m’a aidé à deux reprises après la destruction de ma Cité. Il m’a même soignée et amenée sur l’Olympe à l’aide d’une jeune fille appelée Neil… tu… tu la connais ? Elle signe son nom avec un petit soleil.
Elle avait imité le dessin du soleil dans l’air à l’aide de son index. Elle espérait que cette précision aiderait sans doute la déesse à mieux savoir qui était Neil… après tout, elle semblait liée aux dieux sans en être une elle-même donc… il était possible que Diane ne la connaisse pas…
Diane Moon
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Elle ne semblait pas tenir rigueur à Athéna de son agressivité passagère et je l’en remerciais. Elle semblait…Comment dire, s’y connaître dans le domaine des animaux. C’est sans doute pour cela, que l’observais sans rien dire faire connaissance avec ma chienne. Par curiosité en quelque sorte. Certes, savoir s’y prendre avec les animaux était à la portée de tout le monde mais souvent les gens, n’avaient pas ni l’envie ni la patience de le faire. Seule une petite poignée avait cette mentalité. J’avais toujours trouvé cela dommage. Mais, l’on ne pouvait changer ni les mentalités ni les personnalités. C’était un fait avéré.
- Elle s’appelle Athéna répondis-je amusée à la question quant au prénom de ma golden. C’est un hommage en quelque sorte
Je crois qu’elles ne s’étaient jamais rencontrées avec ma sœur. D’où le fait que la plaisanterie concernant le prénom lui échappait. C’est d’ailleurs pour ça que j’avais précisé qu’il s’agissait d’un hommage. Je ne souhaitais pas qu’elle se sente en quelque sorte mise à l’écart avec une anecdote qu’elle ne pouvait pas saisir. Je clignais en revanche des yeux étonnés par son questionnement, au sujet de mes paroles concernant la chasse. Est-ce que c’était mon métier ? Oui en quelque sorte, l’on pouvait voir la chose comme ça. Même si mon métier actuel serait plutôt d’être le second de mon frère :
- En quelque sorte dis-je en hochant doucement la tête. Je ne me suis en réalité jamais vraiment posé la question concernant nos attributions, d’où elles venaient, et pourquoi celles-ci plutôt que des autres avouais-je pensive. Comment dire, chacun de nous a en quelque sorte des « fonctions » bien définit et de ces fonctions viennent nos pouvoirs. Par exemple, Apollon est le dieu de la divination. Il peut donc avoir des visions, des sortes de flash sur l’avenir. Mais il est également celui des arts, ce qui lui permet de repérer et d’inspirer des artistes. Pour finir, il est aussi celui de la lumière, alors il peut manipuler toute source lumineuse.
J’espérais ne pas l’avoir trop perdu. J’avais choisi mon frère en exemple sans doute parce que j’estimais qu’il lui serait plus « parlant » que si je prenais Athéna ou bien moi pour illustrer mes propos.
A nouveau je hochais simplement la tête en souriant, lorsqu’elle promit d’essayer d’utiliser « Diane » plutôt que « Artémis ». Je n’avais rien de spécial contre mon nom, c’est juste que Diane c’était plus…commun que mon véritable nom. Et j’étais de nature discrète, je préférais me fondre dans la foule sans me faire remarquer. Voilà, pourquoi je préférais mon nom romain. En revanche, cela me fit plaisir lorsqu’elle parla de mon frère. J’avais toujours cette envie de le protéger, et le fait que l’on me dise qu’on l’apprécie me mettait en quelque sorte du baume au cœur. C’était important pour moi, que l’on aime mon frère
- Vraiment ? Je pense qu’il faudrait le lui dire alors ça lui ferait plai… Je m’interrompis brusquement devant l’énormité que j’allais dire. Non, il ne fallait jamais dire ce genre de choses à mon frère au contraire. L’image d’un Apollon tout fière, se pavanant comme un paon me fit grimacer. Définitivement tout sauf une bonne idée. A bien y réfléchir. Non. Mieux vaut qu’il ne le sache pas, il serait beaucoup trop content, et vu son égo, j’en aurais pour au moins les cents prochaines années à entendre parler.
Encore une fois, je l’adorais mais quand il me faisait ses crises d’égocentrisme, j’avais plus envie de l’étrangler qu’autre chose. Parce que bien sûr, il profitait du fait que je sois la seule à réellement pouvoir le supporter, pour me gratifier de ce genre de choses.
- Je connais Neil, assurais-je lorsqu’elle m’en parla. C’est ma nièce. Et c’est vrai que nous n’avons pas réellement pu parler lorsque nous sommes venus dans ta cité puisque je suis parti avec Poséidon et Apollon.
Je déglutis nerveusement, songeant à ce que j’avais vu. Je savais que ça venait tard, et je savais que ça n’avait sûrement pas beaucoup de poids pour elle. Surtout sachant, que ça venait de moi et non de lui mais…Il fallait que je le fasse :
- Je…Je sais que ça arrive après la bataille, et que ça ne changera rien à ce qu’il s’est passé mais…Je suis désolée sincèrement pour tout ce qu’il a fait. C’est abjecte, il n’y a pas d’autres mots. Et s’il y avait un moyen pour qu’il paie pour ses crimes, soit assuré que je m’en chargerais moi-même.
Le ton s’était fait plus tranchant, plus déterminé sur la dernière partie. Non, il ne m’avait pas « déçu » comme Héra l’avait dit. J’avais ouvert les yeux, vu son vrai visage. Et je m’étais sentie tellement sotte d’avoir admiré une personne comme lui pendant tous ces siècles. Comme j’avais pu être naïve. Il n’avait aucun respect pour la vie d’autrui. Rien ne semblait arrêter son appétit de pouvoir. Nous n’avions pas les mêmes idéaux, je m’étais trompé. A présent, je jugeais un peu moins rapidement les gens. Prenant le temps pour accorder ou non ma confiance. Particulièrement lorsqu’il s’agissait des miens.
- J’aurais dût, venir te voir plus tôt avouais-je mais sans doute me fallait-il du temps à moi aussi, pour me rendre compte de l’ampleur de ce qu’il avait fait, et faire en quelque sorte mon « deuil » de l’image factice du grand frère parfait qu’il m’avait donné. Et, j’admets aussi ne pas être très douée en ce qui concerne le sociale, j’apprends encore mais…Je n’aime pas « m’imposer » on va dire. J’ai toujours la crainte d’embêter les gens au fond je pense.
J’émis un petit rire. C’était bête, mais c’était ma personnalité
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Kida
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Kida l’avait écouté attentivement lorsqu’elle lui avait parlé des fonctions, des pouvoirs dont étaient pourvus les dieux. Elle avait hoché la tête d’un air entendu tandis que Diane lui expliquait les dons de voyance de son frère car même si les Atlantes ne possédaient pas de telles fonctions, ils en avaient d’autres qui étaient choisies plus ou moins similairement.
- Je vois… C’est en quelque sorte la Nature qui vous donne vos différences et vos ressemblances, ajoutés à ces pouvoirs qui vous aident dans votre tâche.
Ce n’était pas une question, c’était une affirmation. Mais pas un ordre non plus. C’était plutôt un résumé de comment Kida avait compris ce que venait de lui dire la déesse et comment elle l’avait perçu. La jeune Atlante savait que Mère Nature n’était pas la puissance la plus respectée et écoutée à la Surface, même si pour elle, c’était la seule divinité qui existait vraiment, que son peuple chérissait. Mais elle avait préféré garder le silence sur ces explications se contentant de son petit résumé pour éviter de froisser son interlocutrice. Après tout, à la Surface elle était, ou avait été tout de même vénéré, il était hors de question de la froisser, elle avait l’air sympathique et ouverte à la conversation.
- Eeeet donc… Athéna est l’une de tes sœurs, n’est-ce pas ? Je suis désolée, je ne suis pas encore très douée dans la connaissance de votre groupe, disons que mon peuple ne connaissaient que ceux qui lui avaient rendu visite un jour… dans notre cas… nous sommes plus calés niveau « titan » (elle avait fait des guillemets avec ses doigts) que niveau « dieu ».
Elle avait eu un petit rire gêné avec un sourire. Il fallait dire qu’hormis Poséidon, aucun des autres ne les avaient trouvés la première fois… Bien sûr il avait fini par revenu avec Apollon et Arte… enfin Diane, mais tout de même, c’était bien plus faible que le nombre de Titan : Atlas, Gaïa et Chronos de leur nom. Et l’un d’entre eux, elle n’était pas prête de l’oublier, elle l’avait « dans la peau », si elle se permettait le jeu de mot… bien qu’elle n’oserait jamais à voix haute. Gênée par ses pensées virevoltantes, elle avait commencé à masser son épaule à l’endroit de son tatouage avant de relâcher sa main en se rendant compte de son geste.
Mais sa propre gêné s’était dissipée quand Artemis avait décidé de lui expliquer à son tour l’essence même de quelques malaises qu’elle pouvait ressentir… à vrai dire, elle semblait vouloir lui parler d’un passé qu’elles avaient plus ou moins en commun toutes les deux : la destruction de sa Cité. Kida était restée très calme en entendant les mots de la déesse, sa gorge était un peu plus nouée mais ses yeux étaient rivés sur la blonde sans cillés, de son bleu profond. La force tranquille, le calme, ça avait toujours été ses atouts et elles les devaient aussi à sa condition d’Atlante. Même si, comme tout être vivant sur cette Terre, elle sentait son cœur saigner.
- C’est pas grave.
C’était les seules mots qu’elle avait prononcé à la fin des longues phrases de la déesse. Ses excuses lui allaient droit au cœur, réellement. Pour Kida, les excuses n’arrivaient jamais en retard, toujours à point du moment qu’elles étaient prononcés avec une grande sincérité et cela semblait le cas pour Diane. Elles ne se connaissaient pas après tout. Elle se contenta juste d’hausser les épaules avec un sourire et gentil avant de la corriger tout de même :
- Mais tu n’es pas venue… C’est moi qui suis venue à toi, qui t’ai appelé de mon arbre, tu te souviens ?
Elle leva la tête vers la branche ou elle était quelques minutes auparavant. Elle souriait toujours avec gentillesse mais lorsque son regard croisa celui de Diane, elle comprit qu’elle n’avait peut-être pas usé du meilleur tact… C’était tout elle ça, c’était leur façon de parler dans sa Cité, sagesse et observation, peu importe la faute, la vérité se devait d’être rétablie… mais là, cette vérité pouvait sonner comme un reproche et ce n’était vraiment pas le but. Elle secoua la tête de gauche à droite, mortifiée.
- Je… je suis désolée… Je ne voulais pas t’accabler encore plus c’est juste… que nous avons l’habitude, la mauvaise habitude, de tout rétablir dans le contexte originel. Mon père disait que c’est ce qui nous aide à avancer… Je… je ne voulais pas…
Elle soupira.
- Tu vois… moi aussi je ne suis pas douée pour le social…
Elle s’était prise la tête dans les mains en secouant encore un peu la tête avant de s’asseoir dans l’herbe et d’inviter la déesse à en faire de même.
- Assieds-toi, je t’en prie… nous allons réparer tout cela…
Elle avait déposé sa lance à côté d’elle et avait pris les poignets de la jeune femme avec douceur quand elle s’était assise.
- Laisse-toi faire, ça ne fait pas mal, tu vas voir…
Elle avait tourné ses paumes vers le ciel tandis qu’elle avait mises les siennes par-dessus avec douceur.
- Voilà… comme ça on est connectées… C’est une façon d’établir le contact… ferme les yeux…
Elle les ferma à son tour pour lui montrer l’exemple.
- Tu sens ces flux d’énergies entre toi et moi ? Il y a de la vie dans tes mains… pas la même forme que la mienne, certes, mais une forme de vie tout de même. Les paumes sont un endroit du corps très précieux… c’est un point d’énergie et un point de contact qu’il ne faut pas négliger, c’est… intime… Je ne l’aurai pas fait si je n’avais pas voulu te considérer des miens… C’est… c’est ma façon de te montrer que je ne t’en veux aucunement. Tu ne pouvais pas savoir… j’ai parlé longuement avec l’autre partie de votre groupe, personne ne savait les intentions du dieu Poséidon mis à part lui-même… tu sais, ton frère ne m’a pas fait du mal qu’en venant avec vous dans ma Cité… il m’en avait fait nombres d’années avant… Lorsque le demi-dieu Egéon et la sirène Melody étaient encore enfants… Déjà à cet instant il avait détruit nombres de choses et…
Elle n’avait toujours pas ouvert les yeux mais elle déglutit avant de reprendre.
- Apollon est ton jumeau n’est-ce pas ? Tu sais que le lien qui te lie à lui sera à jamais le plus fort que tu ne vivras jamais… vous ne formez qu’un être, une vie scindée en deux… Et bien moi, j’avais le même lien avec Kayaht… il était mon frère jumeau et Poséidon l’a tué… C’était là ma plus grande douleur… et la fois où vous êtes venus… j’avais déjà trouvé ma vengeance… que j’ai exécuté… Je n’en suis pas la plus fière mais je ne la regrette pas car deux êtres abjectes ont été punis pour ce crime… alors ne t’en fais pas Diane, je n’attends rien de toi, pas de vengeance, pas de haine, je me suis libérée de tout cela… tout ce que je souhaite, c’est à présent… trouver une nouvelle famille ici, des amis, des mains tendues… tu accepterais de m’aider… d’en faire partie ?
Diane Moon
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Mon indexe, était venue de lui-même tapoter contre mon menton. Comme à chaque fois que je réfléchissais. L’hypothèse émise par Kida était loin d’être dénuée de sens bien au contraire. Je ne connaissais pas grand-chose de mes origines. Je savais que ma mère était la titanide de la mémoire, mais j’ignorais quel était son réel rôle au sein de la hiérarchie titanesque. Tout comme, je savais que son « titre » n’avait pas grand-chose à voir avec la chasse, la lune, la divination, la lumière, ou les arts. Alors, oui peut-être était-ce la Nature, qui définissait ce que nous étions. En tout cas, cette idée me plaisait. Mes yeux se mirent subitement à pétiller, tandis-que la pensée faisait son petit bout de chemin dans mon esprit. Néanmoins, je m’étais rapidement reprise :
- Effectivement, Athéna est l’une de mes sœurs affirmais-je avec un sourire. Et, il n’y a pas de mal. Tu sais, on est en quelque sorte une très grande famille et c’est compliqué de connaitre tout et tout le monde.
Il n’y avait pas que les dieux, entre les cavaliers, les déesses magiques, les « spéciaux », les demi dieux et j’en passe il était aisé de se perdre. Et pour sa décharge, je n’étais moi-même pas proche de tout le monde. Comme partout, il y a ce que l’on appelle des affinités. Le courant passait mieux avec certaines personnes que d’autres. Je pouvais faire l’effort d’une main tendue à tout le monde, mais je ne pouvais, pas forcer les gens qui ne souhaitaient pas la saisir.
Par respect, je contins le flot de questions qui me brûlaient les lèvres au sujet des Titans, après ce que je venais de dire au sujet de Poséidon. Ce, ne serait pas poli d’assaillir Kida de questions. De plus, je supposais qu’Apollon avait probablement déjà dût s’en charger, et je me promis de discuter de tout ceci avec lui plus tard. Sans doute, devrais-je établir une liste de priorité qu’elles soient personnelles ou bien « professionnelles ».
Nerveusement, je ramenais une boucle blonde derrière mon oreille ne pouvant m’empêcher de m’interroger. J’avais voulu « bien faire », et c’était spontanément, que les excuses étaient sorties de ma bouche. Ce qu’avait fait Poséidon, était impardonnable. L’enfermer sur Olympe, aurait été une punition trop douce. Il méritait, un jugement, que ses actes soient su de tous, et qu’une sentence digne de ses crimes s’applique. Car malheureusement, la destruction de la cité de l’Atlante face à moi, n’était qu’une partie de ce qu’il avait fait. Une partie horrible, et probablement la pire de toutes. Pour autant, Kida, ne laissait rien paraître du trouble qui l’animait. Mais si elle était d’un calme apparent, je pouvais ressentir la profonde tristesse qui l’animait.
Je déglutis péniblement, sentant ma gorge s’assécher. J’aurais voulu, m’en détacher, la laisser avec sa peine. Mais, ses émotions atteignaient un degré, tel qu’il m’était tout simplement impossible de ne pas les capter. Alors, je restais là incapable de m’exprimer. Qu’aurais-je pu dire de toute façon ? C’était une perte immense qu’elle avait subi. C’était son monde entier qui avait disparût. En comparaison, la perte de créatures aussi aimés soient elles, n’avait que peu de poids. J’aurais pu dire, que je savais ce qu’elle ressentait. C’était criant de vérité, puisque je ressentais, en même temps qu’elle. Pour autant, je ne le savais pas vraiment. Parce que je ne l’avais pas vécu
"C’est pas grave."
Je papillonnais des yeux, comme si je venais tout juste de sortir d’un état second. Ce qui n’était pas loin de la vérité d’ailleurs. Subitement, la peine s’arrêta, et quelque chose d’autre la remplaça : de la gratitude. Mes excuses ne semblaient pas arriver « après la bataille » comme je l’avais dit. Elle semblait, les prendre et les accepter avec la même sincérité que celle avec laquelle je les avaient formulées. Alors, petit à petit, je sentie cette chape de plomb qui auparavant pesait dans mon ventre, se désagréger. Mes épaules, se détendirent et cette crainte qui s’insinuait insidieusement dans chaque partie de mon corps, ne ressembla rapidement plus qu’à un mauvais souvenir. Du moins…Jusqu’à sa seconde remarque, qui sans que je ne le remarque de prime abord, me coupa le souffle.
J’agitais rapidement, ma main de droite à gauche, lorsqu’elle s’excusa. Lui signifiant que ce n’était pas grave. Je ne pouvais lui, en vouloir de s’être exprimé naturellement. Sa franchise était même une capacité que j’enviais. Je faisais de mon côté, toujours en sorte de peser mes mots, de choisir lesquels seraient les mieux adaptés à la situation et la personne, afin de ne pas la froisser. Les gens, ne s’en rendaient pas toujours compte, mais c’était un travail usant à la longue. Par moment, j’aimerais m’exprimer aussi librement, que je le faisais avec Apollon.
- C’est sans doute moi, qui me suis mal exprimée, admis-je un petit sourire d’excuse sur les lèvres. Ce que je voulais dire, c’est que…J’aurais dût faire le premier pas, avant que l’on ne se rencontre ici, et que tu ne m’appelle
Mais, j’avais eu un deuil à faire. Et comprendre l’ampleur des évènements. Sans doute, le fait de diriger avec Apollon, m’avait-il aidé. C’était très différent, d’avec Arès. Les secrets n’étaient pas les bienvenus entre nous. Et d’une manière générale, j’étais toujours la première au courant, lorsqu’il avait besoin d’un avis supplémentaire.
Je hochais simplement la tête, à sa demande de « réparer tout ça », l’imitant, lorsqu’elle me demanda de m’asseoir parterre à la fois intriguée, et désireuse de dissiper tout malaise. Je n’aimais pas marcher sur des œufs avec les gens. Si, je faisais attention à mes paroles. J’aimais, par moment, me dire que je pouvais oublier cela, et me sentir à l’aise avec les autres, sans crainte de commettre une bévue. Ellie et moi, étions similaires sur ces points. Sans doute, était-ce pour cela, qu’elle était la nièce avec laquelle je m’entendais le mieux. Mais laissant ces pensées de côté, je me concentrais, sur cet étrange rituel, qui se déroulait me laissant guider par ma curiosité.
Imperturbable, je la laissais se confier, sur les actes qu’avaient perpétrés Poséidon. Apprenant, qu’il n’en était qu’à sa récidive. Je m’en étais déjà douté, en voyant tous ces cocons, mais à cette époque, mon esprit refusait fermement cette hypothèse. Il avait fallu, nôtre affrontement final, pour enfin ouvrir les yeux sur ce qu’il était.
Un frisson, me prit, tandis-qu’ un froid mordant, semblait pénétré l’intérieur de mes veines quand j’appris qu’elle avait, elle aussi eu un frère jumeau. Et, je comprenais, je comprenais vraiment. Je, ne pouvais pas juste l’imaginer. J’avais cru perdre Apollon pour toujours, par deux fois. Et en cet instant, je fus prise non seulement d’une véritable admiration pour la jeune femme en face de moi, mais également d’une profonde bienveillance. Parce que des jumeaux, ce sont les deux moitiés de la même personne. Une âme scindée en deux. Quand l’un meurt, il faut énormément de volonté à l’autre pour tenir. Et je m’en savais dépourvus. Sans mon frère, je ne serais plus qu’une coquille vide. Privée à jamais, de mon âme sœur, je serais bien plus morte que vive. Alors oui, j’étais admirative devant la force de caractère de Kida :
- J’en serais honorée répondis-je à sa sollicitation, pour se trouver une nouvelle famille, des amis, des gens avec qui partager. Et, je pense même pouvoir t’aiguiller dans ce sens. Pas très loin d’ici, non loin de la mer, se trouve une maison abritant une colocation avec des gens…Plutôt atypique on va dire. Il y a deux personnes, avec qui je pense que tu pourrais t’entendre. Elles s’appellent Alexis et Vaiana. Alexis, est quelqu’un de très gentil, et très ouvert. C’est elle, qui m’a en quelque sorte rendu un peu plus ouverte que je ne l’étais avant. Quant à Vaiana, elle vient d’arriver en ville et cherche encore ses marques. Je pense, que ça serait bénéfique que vous, vous rencontriez. De plus, elle aussi a un lien particulier avec la Nature.
Je n’avais pas parlé du fait que Poséidon, semblait avoir un souci avec les jumeaux. Passant sous silence, qu’il aurait été près à me séparer pour toujours d’Apollon si Arès n’avait pas cédé à son chantage. Parce qu’il ne méritait pas que l’on parle plus longtemps de lui. A mes yeux, il était mort pour de bon ce jour-là. Et la révélation quant au fait, que nous n’étions en réalité que des cousins avait simplement achevé de lui enlever l’affection que j’avais un jour éprouvé à son égard
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Kida
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Diane semblait être une déesse très gentille… tout comme son frère d’ailleurs… cela faisait chaud au cœur et petit à petit Kida se sentait naître d’une certaine appréciation pour cette espèce. Elle qui n’avait vu que Poséidon, elle s’était efforcée de rester la plus neutre possible afin de ne pas juger tous ses semblables sans les connaître. « La reine des abeilles n’est pas responsable de cette qui te pique ». C’était une phrase que son père avait l’habitude de dire et dont Kida n’avait jamais vraiment perçu le sens. Elle s’était jusqu’alors bien trop concentré sur le statut de la « reine » des abeilles et non pas sur la forme de la phrase. Après tout, un bon souverain est responsable de ses sujets, non ? Elle veille à ce qu’ils soient bons et en paix… C’était ce qu’elle avait toujours appris et ce qui empêchait sa compréhension de cette phrase… mais maintenant elle voyait… elle voyait que déjà le roi ne pouvait pas empêcher complétement à ses sujets de faire ce qui bon leur semblerait sous peine d’être un tyran, de les priver de la liberté qui était pourtant si chère, ce qui expliquait qu’Apollon n’avait sans doute pas pu faire autrement. Et puis la Reine des abeilles représentait l’espèce même des abeilles, celle qui était fécondée et donnait naissance… ce n’était pas parce que l’un des enfants pouvait piquer qu’elle était obligatoirement une piqueuse elle aussi… oui… maintenant elle saisissait tout l’ampleur de cette phrase. Son père avait toujours été si sage…
Elle avait senti son cœur faire un bon dans sa poitrine quand elle avait entendu la déesse lui parlait de gens atypiques, de gens parmi lesquels elle pouvait évoluer, créer des liens peut-être aussi… Artemis voulait bien l’aider et ces gens… certains avaient un lien avec la Nature… la Nature ? Elle qui pensait que tous les Surfaciens avaient oublié le sens même du mot… et revoilà la leçon de la reine des abeilles… finalement, il fallait qu’elle reste attentive… Cette nouvelle l’intriguait tout à coup… qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Elle avait besoin d’en savoir plus, de les rencontrer aussi, ces personnes étaient des héros, l’espoir de ce monde.
- Qu’est-ce que tu entends par « un lien particulier avec la Nature ? »
Diane s’était mise à lui expliquer ce qu’étaient les déesses magiques, leur rôle, leur importance supposée. Kida l’avait écouté avec une attention particulière… ces filles avaient été choisies pour une raison qu’elles ne connaissaient pas… elles devaient être drôlement perdues… peut-être pouvait-elle les aider ? Elle l’espérait en tout cas et cela l’aiderait peut-être d’autant plus à s’intégrer parmi ces gens, dans ce monde.
- Est-ce que tu accepteras de m’accompagner jusqu’à chez elles ? En marchant je veux dire… cela permettra à Athéna de se dégourdir les pattes. Quant à moi, je retiendrai le chemin… je ne compte pas les déranger tout de suite.
Non, elle avait besoin d’un peu de temps pour se faire à l’idée qu’elle allait se présenter à des inconnus pour faire connaissance et tenter de créer des liens. Tous ces gens venaient de milieux voire de mondes différents, il était temps d’élargir ses horizons, découvrir des nouvelles abeilles et donner un sens à sa vie…