« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Dans cette vie, soit tu tues ou tu meurs... soit tu meurs et tu tues. »
« Je souhaite quelque chose de soft. Tu vois le genre ? Un truc un peu à part, mais sans risques. »
C'était la phrase exacte que j'avais prononcé quelques jours auparavant. A présent, je ne m'en souvenais plus, tout comme je ne savais plus vraiment qui j'étais. J'avais trouvé refuge dans cette prison. Une ouverture dans le grillage m'avait permis d'entrer et je m'étais réfugié dans une des tours. Je ne savais pas ce qui se trouvait à l'intérieur des murs, du coup mieux valait rester au dehors et en hauteur pour voir la menace arriver.
J'avais aménagé un petit espace avec des vêtements trouvés ici que j'avais roulés en boule pour en faire un coussin et d'autres que j'avais mis au sol pour me faire un petit nid douillet. La journée, je la passais à errer autour de la prison afin de trouver de quoi me sustenter. Il me restait encore quelques boites de fruits en conserves dans mon sac à dos, mais pas suffisamment pour tenir la semaine.
« T'as une préférence sur les fruits ? Parce que je peux te mettre de l'ananas en rondelles, de la mangue en morceaux... un peu tout ce que tu veux. M&m's et Crunch aussi et des petites bouteilles d'eau ou du Redbull. Ca maintiens éveillé. »
A l'approche de la nuit, je montais dans la tour et j'observais les alentours. Jusqu'à ce matin où quand j'avais entrepris mon repérage habituel, je l'avais vue au loin. Elle courait prudemment, tout en se cachant et en restant le moins possible à découvert. Sans doute qu'elle cherchait elle aussi un refuge. J'aurai pu l'abattre d'ici si elle avait représentée la moindre menace. Ma carabine toujours en main, je l'avais observée. Est ce qu'elle était blessée ? Est ce qu'elle avait été mordue ? Elle ne semblait pas boiter ni même avoir un bandage où que ce soit. Tout était clean et pourtant quelque chose clochait.
« C'est pour son anif c'est ça ? Si tu veux je peux faire apparaître des zombies avec des cadeaux à la fin et un avion passer avec une banderolle. Ou alors je peux aussi y mettre des clowns. C'est chouette les clowns. »
La fille possédait un sac à dos multicolore et des cheveux blonds avec des mèches rouge. Plus voyant c'était difficile à faire. D'un côté quand on subisait une apocalypse, on n'avait pas le temps de faire un dernier tour chez un coiffeur pour changer de teinture de cheveux et prendre quelque chose de plus discret. Mais bon, on pouvait toujours comme moi avoir un bonnet noir et des habits noirs plutôt qu'un sac à dos coloré et des cheveux trop voyants.
« Je te met un dispositif de sortie de secours au cas où. Y'en a un là, ici et là. Retiens les bien, car je vous ai mijoté un petit truc pour le final et je ne pense pas que ça sera possible de s'en sortir sans ces dispositifs de secours. » Il avait souri en disant cela. « T'inquiètes, tout est opérationnel, rien a été oublié. Vous arrivez là bas, elle aura toujours sa mémoire et toi aussi et tu es le seul à savoir qu'il y a des issues de secours. Mais no stress, au pire je passerai tous les jours vérifier les écrans de sécurité. J'ai rien de prévu en plus, j'aurai le temps. »
J'avais opté pour un cadeau d'anniversaire un peu particulier pour ma chère et tendre. La seule chose c'était que j'avais totalement oublié que c'était son anif, tout comme j'avais oublié jusqu'à son existence. La seule chose dont je me souvenais, c'était que j'avais une femme et une fille perdue quelque part dans ce monde apocalyptique. Une photo d'eux était dans la poche arrière de mon jeans noir. Et je m'appelais Joel. J'aurai jamais pu me douter qu'en descendant de ma tour, qu'en tentant de prendre en embuscade cette jeune femme blonde et qu'en pointait une arme sur elle en tentant de choisir la bonne option entre la laisser vivre ou non, que c'était en réalité pour elle qu'on était ici.
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Depuis quelques temps, je faisais un drôle de rêve. Toujours le même, à chaque fois que j'arrivais à m'assoupir un peu pour recharger mes batteries. Quand je fermais les yeux, je me voyais toujours dans une salle de bain, assise devant un miroir, à faire une grimace horrifiée. Je me plaignais à quelqu'un que je ne pouvais pas voir parce que mes cheveux étaient rouges. Apparemment, ça ne me plaisait pas. Enfin ce n'était pas vraiment moi. La personne que je ne voyais pas m'appelait par un autre prénom dont je n'arrivai jamais à me souvenir à mon réveil. C'était bizarre. Déjà parce que, quand j'avais fais une couleur, j'avais été très satisfaite du résultat. Les mèches rouges, moi je trouvais ça jolie. À la base j'avais pensé à les faire vertes fluos, mais étant donné le résultat obtenu par ma meilleure amie, j'avais décidé de ne pas tenter de ressembler à mon tour à une salade d'algues. Mais ce qui était encore plus bizarre, c'était de faire un rêve. Je ne faisais que des cauchemars depuis le début... de tout ça.
Un craquement sur ma droite me tira de mes pensées. Je n'étais pas assez concentrée. Tout était trop calme depuis tout à l'heure, je commençais à être moins vigilante. Je secouais la tête et posais une main sur le manche en plastique du tournevis accroché à la bretelle de mon sac à dos. Si c'était bien un Marcheur, il valait mieux que je sois discrète. Je ne sortirai mon arme à feu que si ils étaient trop nombreux.
Jusqu'ici, j'avais fais attention. Je m'étais éloignée des routes où se trouvaient sur des kilomètres entiers des files de voitures accidentées ou abandonnées pour m'enfoncer dans les bois, vers l'ouest. J'avais peur de tomber sur une Meute. Et j'étais certaine que le reste de mon groupe ne serait jamais resté près des routes, c'était trop dangereux.
J'avais fini par voir à travers les arbres ce qui ressemblait à une tour, et j'avais décidé de m'y rendre pour vérifier si il n'y avait pas des survivants, ou si elle ne pourrait pas me servir de refuge le temps que je me repose un peu. J'avais marché toute la nuit, et je commençais à ressentir les effets de la fatigue. J'étais moins concentrée, moins rapide. Et un manque de vigilance, dans ce monde, ça pouvait être fatal.
Nouveau bruit. Je pris en main le tournevis et m'arrêtais pour m'accroupir derrière un buisson épais. Il y avait quelque chose. Peut être que c'était juste un animal. Peut être que c'était juste le vent qui faisait grincer les arbres. Peut être que c'était un Marcheur silencieux. Peut être que c'était un survivant. Ça pouvait être n'importe quoi. Si ce n'était rien, tant mieux. Si c'était une menace... J'étais prête.
J'avais attendu quelques instants, mais rien n'arrivait. C'était sûrement une fausse alerte. J'étais parano, mais c'était cet instinct qui m'avait gardé en vie, jusqu'ici. Lentement, je m'étais relevée, sans lâcher mon tournevis, dont le bout métallique était recouvert de sang noirâtre séché. Pour transpercé les crânes en putréfaction, c'était parfait. Par contre, ce n'était d'aucune utilité face à une arme à feu. Ce qui faisait que le jeune homme qui pointait son arme sur moi avait l'avantage.
- Je ne suis pas contaminée.
J'avais parlé calmement, en levant les mains en l'air, sans lâcher le tournevis. Les gens avaient peur. Je devais montrer que je n'étais pas une menace. Que ce n'était pas la peine de me tirer dessus. Mon cœur battait quand même horriblement vite dans ma poitrine. Les êtres vivants étaient ceux qui me terrifiaient le plus. Parce qu'ils étaient imprévisibles. Avec les morts, c'est simple. Ils veulent nous tuer et nous dévorer. Au moins leurs intentions sont faciles à comprendre.
- Je ne suis pas dangereuse. Je cherche juste un abris.
Est-ce qu'il venait de la prison ? En me rapprochant, j'avais pu mieux voir quel genre de bâtiment c'était. J'avais envie de rejoindre une prison. C'était complètement fou. Mais ça voulait dire qu'il y avait des grilles. Des barreaux. Et peut être des provisions. J'en avais besoin. Je manquais de nourriture, il ne me restait quasiment plus rien. Deux boîtes de conserves, et j'allais devoir chasser si je ne trouvais rien. Mais je n'étais pas une traqueuse. Certains de mon groupe savaient attraper des lapins, des écureuils ou des chouettes. Moi pas. J'étais mal barrée.
- Vous venez de là bas ? De la prison ? Si c'est le cas, je ne resterais pas longtemps, je vous le promets. Juste le temps de me reposer un peu, et je m'en irai dès demain. S'il vous plaît.
Il fallait essayer avec la manière polie et suppliante. Parfois, ça marchait. Je n'étais pas dangereuse, mais j'avais quand même l'envie de survivre. Peut être que j'aurai le temps de sortir mon propre flingue pour tirer la première si jamais il se montrait menaçant. Si il venait bien de la prison, ça voulait dire qu'il pouvait être un prisonnier. Et en général, on envoie pas les enfants de chœur derrière les barreaux.
- Merde !
Je sursautais, en laissant tomber le tournevis par terre. Juste à côté du mort-vivant allongé au sol qui me tenait la cheville. Il n'avait plus de jambes et des organes pourris s'accrochaient à ses côtes mises à nues. Il était tellement discret à ramper que je ne l'avais même pas entendu arriver, merde ! Je tentais de me tortiller pour échapper à la prise de ses doigts autour de ma cheville, mais je réussis juste à tomber au sol. Ce qui ne n'empêcha pas de le frapper au visage avec mon pied libre, en fouillant dans l'herbe et les feuilles à la recherche de mon arme. Pourquoi est-ce que mon instinct de survie ne m'avait pas prévenu pour celui là !
*Samuel King
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« Dans cette vie, soit tu tues ou tu meurs... soit tu meurs et tu tues. »
Rester un peu, pas longtemps, juste le temps de se reposer. J'avais déjà entendu ces mots par le passé et ça avait mal fini. Mon arme était pointée sur la jeune femme et elle représentait une menace. Je pouvais éviter que ça s'envenime et la tuer sans la faire souffrir. Ca faisait déjà plusieurs mois que l'infection s'était répandue. On avait perdu les trois quarts de la population mondiale et celle restante représentait une menace pour l'espèce. Car au lieu de se rassembler, de tenter de trouver une solution, la plupart avaient très vite abandonnés, se mettant à tuer leurs semblables. On ne pouvait plus faire confiance en personne, même si certains humains continuaient à fonctionner par groupe.
Ma décision était prise. J'étais sur le point de tirer quand tout à coup, la jeune femme sursauta, laissant tomber son tournevis par terre. Juste à côté de son pied, il y avait un mort vivant qui venait de lui agripper la cheville. Finalement ça ne sera pas une mort facile. Elle tentait de se tortiller pour se libérer des emprises du corps en décomposition, mais sans succès. Elle était tombée à terre, ce qui faisait d'elle une cible facile pour la créature qui venait de passer à l'attaque. Un coup de pied bien placé l'avait faite reculer, mais ils ne subissaient pas la moindre fatigue, ni quelconque douleur. Je devais prendre une décision et vite.
« On cherche tous un abri... » murmurais-je avant de me pencher rapidement, de prendre le tournevis et de le planter dans la créature qui était sur le point de mordre la jeune femme. J'avais poussé le corps sur le côté, avant de me mettre à califourchon sur la blonde aux mèches rouges et de pointer le tournevis sous sa gorge, après avoir pris soin d'essuyer le bout de l'arme sur mon pantalon pour éviter toute contamination.
« ...rares sont ceux qui en trouvent un. »
Cette prison, j'étais le premier à l'avoir trouvé. Je pourrai y passer plusieurs jours, voir même semaines tranquille. Il fallait juste l'explorer, rester sur ses gardes et prier pour qu'il y ait encore des ressources. J'aurai un endroit où y emmener ma femme et ma fille quand je les retrouverai. Cette jeune femme ne faisait pas partie de l'équation. Elle pourrait se montrer utile et m'aider dans ma tâche, mais il était difficile de faire confiance à quelqu'un de nos jours. Le risque était bien trop grand. Son cou était là, le tournevis touchait déjà sa chair. Il me suffisait simplement d'appuyer bien fort et d'enfoncer l'arme pour mettre fin à ses souffrances.
J'avais levé la tête pour regarder quelque chose au loin, puis je m'étais totalement penché sur la jeune femme, retirant mon arme de sous sa gorge. Il fallait rester là sans bouger, car j'avais vue du mouvement au loin. Je n'avais aucune idée de ce que c'était pour le moment. Puis tout à coup, on pouvait entendre des bruits plus audibles. C'était des voix. Il y avait plusieurs personnes qui approchaient de notre position. J'avais mis ma main sur la bouche de la jeune femme pour l'empêcher de parler et j'avais légèrement relevé la tête pour observer les alentours. On était caché par quelques buissons. Ma tour se trouvait à seulement quelque pas d'ici. J'aurai une meilleure vue de là bas, mais c'était suicidaire de foncer vers elle sans savoir de quoi il était question.
Au loin j'avais aperçu des hommes. Ils étaient trois, lourdement armées et avec chacun une machette en main. Vue les traces qu'ils semblaient avoir sur le visage, je me disais que c'était rien de bon. A croire qu'ils avaient fait comme des peintures de guerre sur leurs joues avec quelque chose de rouge. Sans doute du sang. S'en était déjà fini de la prison. Je pouvais fuir par les bois juste derrière sans me faire voir. Et si elle se mettait à crier ? Si elle leur indiquait que j'étais ici ? Si elle était avec elle ? Voilà pourquoi j'aurai dû la tuer, pour ne pas avoir à me poser toutes ces questions, ni à prendre le moindre risque. Je l'avais regardée dans les yeux, me trouvant toujours au dessus d'elle. C'était dans ce genre de situation qu'on prenait une décision qui pouvait radicalement changer le cours de notre vie.
« Je suis dangereux. » Elle prétendait ne pas l'être, moi je l'étais. « Si tu fais un seul faux pas, je te tue. »
J'avais retiré ma main, me retirant ensuite de sur elle, puis j'avais commencé à ramper en direction des bois sans regarder en arrière pour voir si elle me suivait ou pas.
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J'aurai aimé dire que non, je n'avais pas peur. Que je savais gérer ce genre de situation. Que j'étais prête à affronter tout les dangers sans plus rien ressentir. Mais non. Je tremblais de peur. J'étais coincée sous un homme qui me menaçait, qui d'un simple geste pouvait me tuer, et j'avais terriblement peur. Je ne voulais pas mourir. Je voulais croire qu'on pouvait survivre si entre survivants, on se serrait les coudes. Qu'on essayait de montrer qu'on était pas mauvais. Qu'on valait mieux que les morts. Mais ça ne marchait pas.
Je fixais ce gars qui se disait dangereux, en essayant de faire le bon choix, pour une fois. Il y avait d'autres personnes dans les bois. Soit j'allais les voir. Soit je partais avec cet homme. Soit je m'en allais seule. Je devais faire le choix qui me permettrait de survivre.
Silencieusement, je le suivis. Il avait toujours mon tournevis, après tout. Je devais le récupérer. Ça, c'était ce que je me répétais en boucle alors que je gardais une bonne distance entre lui et moi, pendant qu'on marchait entre les arbres. Parce que si je me mettais à vraiment réfléchir, je pouvais pas m'empêcher de me dire que je venais de faire n'importe quoi. Il avait pas hésité à me menacer. Si il voulait, il avait qu'à se retourner et me tirer une balle dans la tête. Mais je ne voulais pas être toute seule. Vraiment pas. Je ne voulais pas juste entendre ma propre respiration apeurée et les gémissements des Marcheurs qui tendaient leurs bras décharnés. Je ne voulais pas rester seule avec mes souvenirs. Je ne voulais pas revoir encore et encore tout ces gens qui, eux, n'avaient pas survécu.
- Où est-ce qu'on va ?
On s'était arrêté quelques minutes, après avoir mis une bonne distance entre nous et la prison, et je m'étais assise sur un gros caillou, pour retirer ma chaussure et nettoyer le sang qui collait à la semelle. Je marchais depuis plus d'une semaine, et je n'avais plus de chaussettes depuis longtemps. Mes pieds étaient en sang, mais je serrais juste les dents et je continuais à marcher.
- Si on continue dans cette direction, on rejoindra la route. C'est trop dangereux.
Oui, je savais, il était dangereux lui aussi. J'avais osé enfin m'exprimer, mais ma main ne traînait pas loin de la crosse de l'arme à feu cachée dans mon dos, sous ma veste. J'avais le droit de parler, non ? Si il n'avait pas voulu que je vienne, il me l'aurait dit. Je n'étais pas sa prisonnière. Mais je faisais quand même attention à ne pas paraître trop violente ou brusque dans ma façon de parler. J'avais toujours l'impression de sentir le contact froid du métal contre ma gorge.
- Je dois rejoindre mon groupe. Ceux sont des gens biens. Vraiment.
Je ne voyais pas comment lui dire que j'avais besoin d'aide pour les retrouver. Il n'avait pas l'air d'un type bien. Si je voulais que quelqu'un m'accompagne, il faudrait plutôt que je tombe sur quelqu'un qui n'essayerait pas de me tuer alors que j'étais désarmée. J'allais le suivre encore un peu. Et si je pouvais tomber sur quelqu'un qui serait intéressé pour rejoindre un groupe de survivants, je partirai de mon côté. Est-ce que c'était un bon plan ? Sûrement que non. Mais tout ce que je voyais, c'était que j'avais quelqu'un pour m'aider à dégommer des morts-vivants.
- Je m'appelle Beth.
J'avais dis ça après un long silence qui me mettait mal à l'aise. On pouvait quand même se montrer un peu civilisé. Je refusais d'être comme ces gens qui pillent et qui tuent parce que leur instinct animal a repris le dessus. Je n'étais pas un animal. Pas encore. Il restait toujours en moi une part de la fille que j'étais, lorsque tout était normal. Avant que les médias ne parlent de ce virus qui fauchait tout le monde. Que les autorités nous interdissent de sortir de chez nous. Que les morts se remettent à vivre. Que les militaires ne puissent rien faire face à l'invasion. Que les gens que j'aime se fassent tuer sous mes yeux. On ne pourra jamais retourner en arrière. Mais parfois, j'aime bien faire semblant.
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« Dans cette vie, soit tu tues ou tu meurs... soit tu meurs et tu tues. »
Si elle n'était pas arrivée, si je l'avais abattue plutôt que de descendre de ma tour, j'aurai pu rester caché ou prendre le temps de partir avec mon sac à dos. Mais j'avais laissé toutes mes affaires à la prison. A cause d'elle, j'avais juste ce que je portais sur moi en temps ordinaires. Mon couteau, mon fusil, quelques petites choses dans mes poches de pantalon et de veste et c'était tout. La nourriture et l'eau était encore au campement. Elle souhaitait qu'on rejoigne son groupe, mais par expérience je savais que c'était une très mauvaise idée. Quand trop de gens étaient réunis ensemble, il était plus difficile de se cacher. J'avais choisi une vie en solitaire après les événements et je ne comptais pas changer mes plans. A moins de retrouver les miens bien entendu.
« Joel. » lui avais-je répondu après une légère hésitation. Dévoiler mon prénom, répondre à ses présentations, ça revenait à faire connaissance. Une chose à laquelle j'avais renoncé depuis longtemps. Quoi qu'il en soit, je m'étais tout de même approché d'elle. Elle s'était assise sur un caillou pour retirer sa chaussure et nettoyer le sang qui collait à la semelle. J'avais pris plusieurs feuilles différentes à proximité de son caillou, puis j'avais saisi son pied.
« C'est pour désinfecter. »
J'avais massé à plusieurs reprises son pied avec les diverses feuilles que j'avais trouvé. C'était comme quand on se faisait piquer par des orties. Il fallait prendre plusieurs feuilles différentes et masser la plaie pour faire disparaître la douleur. Ca prenait un peu de temps, mai ça marchait à tous les coups. Frotter sur sa blessure devait lui faire mal, mais il fallait désinfecter la plaie à défaut d'avoir de l'eau à proximité. Au bout d'une bonne minute, je m'étais arrêté et j'avais lâché les feuilles avant de me relever.
« Ca fera l'affaire pour le moment. Il faut trouver de l'eau. »
Il en fallait pour sa blessure, mais aussi pour boire. Car sans eau, on n'allait pas tenir la journée. En tout cas elle avait raison, c'était une mauvaise idée de poursuivre tout droit, sinon on allait finir par rejoindre la route. Mais c'était là bas qu'on aurait le plus de chances de trouver de quoi manger et boire. J'avais remis correctement mon bonnet, tout en observant les alentours. Il ne fallait pas traîner ici.
« Je ne rejoins pas ton groupe. Si tu veux les retrouver, tu pars dans cette direction. Moi je choisi la route. »
Je lui avais indiqué un chemin sur la gauche et j'en avais pris un autre, continuant tout droit. La route c'était la meilleure des solutions. Je ne savais pas si elle allait me suivre ou non, mais je ne voulais pas prendre le risque de me faire ralentir par quelqu'un. Si elle suivait, fallait tenir le rythme. J'aurai pu aussi attendre la nuit et retourner à la tour récupérer mes affaires, mais c'était bien trop risqué. Il fallait continuer, trouver une autre cachette.
Clic.
J'avais tourné la tête dans la direction de la jeune femme, lui faisant un geste de la main pour qu'elle ne bouge pas d'un millimètre. Elle avait décidée de me suivre, mais elle n'avait pas été assez prudente. Son pied venait de toucher un morceau de ficelle et un clic avait été émis. J'avais observé une nouvelle fois autour de nous, avant d'armer mon fusil et de m'approcher d'elle. En jetant un coup d'oeil au sol. C'était un fil qui allait droit vers un arbre, où on pouvait y voir une grenade. Je ne devais pas être le seul à avoir trouvé refuge dans cette prison et ceux d'avant avaient sans doute posé des pièges. Au même moment, on pouvait entendre des coups de fusils au loin provenir de la prison. Qu'est ce qui se passait ?
« Tu ne bouges pas. Surtout pas. »
Je pourrai fuir et la laisser là, toute seule. Après tout au pire elle exploserait, mais moi j'aurai le temps de fuir. A moins qu'on nous espionnait et qu'on était déjà tous les deux condamnés. Je m'étais approché de la grenade contre l'arbre. Elle était activée. Je ne savais pas trop comment fonctionnait ses choses, mais sans doute que si Beth venait à bouger, ça exploserait. Je pourrai prendre la grenade et la jeter au loin, mais est ce qu'elle exploserait de suite ou pas ? C'était bien trop risqué. Il fallait prendre une décision et vite. Je ne pouvais pas l'abandonner ici.
« Courir. » murmurais-je. Je n'étais pas sûr de mon coup, mais ça me semblait être encore la meilleure des solutions.
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Je n'aurai jamais dû le suivre. Je n'aurai jamais dû m'enfoncer dans les bois. Je n'aurai jamais dû m'enfuir. Je n'aurai jamais dû accepter d'accompagner Peter pour aller chercher des provisions. Je n'aurai jamais dû vouloir prouver que j'étais capable de me débrouiller sans le reste du groupe. Je n'arrêtais pas de faire des mauvais choix. Et maintenant, j'en étais là. Le cœur battant à toute vitesse, le souffle rapide, les yeux écarquillés de peur, alors que la grenade pouvait exploser à n'importe quel moment. Et moi avec. Finalement, ça ne serait pas à cause des morts que j'y passerai. Ça serait juste à cause d'un manque d'attention. Si j'avais baissé les yeux au lieu de suivre du regard Joel, j'aurai peut être pu voir la ficelle. Peut être. Mais maintenant, c'était trop tard.
- Cinq secondes.
J'avais murmuré, en essayant de retenir mes tremblements. Dès que je lèverai le pied, la grenade exploserait au bout de cinq secondes. Selon le modèle, le champ d'action serait de dix à trente mètres. Normalement. Je n'y connaissais rien, en grenade. Nicholas était un ancien militaire qui nous avait appris à différencier les armes et à les utiliser. Mais nous, on avait pas de grenades. Qui faisait ça, sérieusement ?
- Je vais me mettre à courir dans trois secondes. Il nous en restera cinq seulement pour nous enfuir.
J'aurai aimé que ma voix arrêter de trembler comme ça, mais je ne pouvais pas me contrôler. J'avais peur. C'était normal, non ? J'avais cinq minuscules secondes pour m'en aller. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Et puis boum. Je finirai carbonisée, déchiquetée. Allez. Il fallait essayer. Le hasard serait peut être de mon côté.
Il y eu tout à coup un coup de feu, à seulement quelques mètres. Je sursautais, alors qu'un deuxième résonnait contre les arbres. C'était nous qu'ils attaquaient ? Est-ce que c'était les gens qu'on avait vu tout à l'heure ? Ou il se passait autre chose ? Je n'avais pas le temps d'y penser. Il fallait fuir avant qu'ils nous tombent dessus.
- Un. Deux. Trois !
Je me mis à courir à toute vitesse, le cœur au bord des lèvres, sans même regarder ce qui se passait autour de moi. Courir. Droit devant. Fuir avant que...
Il y eu un bruit d'explosion, une grande chaleur et un violent choc qui me percuta dans le dos, me faisant tomber au sol. Ma tête frappa quelque chose de dur par terre, et ce fut le noir.
- Ah bah enfin, tu te réveilles ! On y croyait plus dit donc.
Je clignais des yeux. Une fois. Puis deux. Que ce qui se passait ? Je poussais un petit gémissement alors que ma tête se mit à me lancer. J'avais l'impression d'avoir pris un coup. J'avais une violente douleur dans le dos, comme une brûlure. Je tentais de porter une main à mon front qui me semblait bouillonnant, mais il m'était impossible de bouger les bras.
La panique me réveilla pour de bon. Je n'étais plus dans les bois, mais dans ce qui ressemblait à une bibliothèque. Ou du moins ce qui en restait. Les étagères étaient renversées, vidées de leurs livres. Les exemplaires servaient apparemment à alimenter le feu allumé au milieu de la pièce. J'étais placée dans un coin, à côté de deux autres corps recroquevillés. Du peu que je pouvais voir à cause du manque de luminisité, ils avaient l'air blessés. L'odeur âcre du sang flottait dans l'air, mélangé à la sueur et à la fumée qui s'échappait du feu. La peur me tordit l'estomac. J'étais entourée d'une dizaine d'individus libres de leurs mouvements, et surtout armés. Alors que moi, j'avais les mains accrochées dans le dos et les jambes ligotées. Est-ce que j'avais toujours mon arme à feu ? J'avais envie de me tortiller pour me vérifier et tenter de l'attendre, mais l'homme accroupis devant moi me poussait à ne pas tenter quoi que ce soit. Sa barbe poivre et sel était sale, et des traînées rougeâtres maculaient son front. Je ne voulais pas savoir si c'était vraiment du sang. Je ne voulais pas savoir si il avait prévu de faire couler le mien.
- Comment tu te sens ? Tu as été un peu brûlée dans le dos, mais ça devrait aller. Heureusement qu'on était dans le coin.
Il m'adressa un sourire, mais au lieu de me rassurer, je me mis à frissonner. Je n'aimais pas ce regard. C'était celui que j'avais pu voir plusieurs fois depuis la fin du monde. Ce regard qui m'effrayait bien plus que les morts-vivants.
Je détournais le regard, pour tenter d'apercevoir si Joel se trouvait parmi tout ces gens présents. Aussi bien que ce qui semblait être un groupe que ceux qui étaient réduits au silence à côté de moi. Il n'était pas là. Est-ce que ça voulait dire qu'il était.... mort ? Les coups de feu avaient été proches, il aurait pu se prendre une balle perdu. Ou ça avait pu être un tir volontaire, maîtrisé. L'explosion avait pu l'avoir. Ou alors, il était juste parti. Je le connaissais pas, après tout. Nous étions juste deux survivants qui s'étaient croisés. Et puis c'est tout. Mais quand même. Ça rendait tout bien pire. Parce que maintenant, j'étais seule, face à des hommes que je savais dangereux. Et je ne voulais pas que ça soit déjà la fin pour moi.
[J'ai regardé la saison 4 de Walking Dead, ça me fait trop partir en cacahuètes O_o ]
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« Dans cette vie, soit tu tues ou tu meurs... soit tu meurs et tu tues. »
« Alors dit moi. Qu'est ce qui te maintiens encore en vie ? »
L'homme à la barbe mal rasé se pencha sur moi, afin d'être sûr que j'entendais chacune de ses paroles. Ce n'était pas facile de percevoir tous les sons après l'explosion qui avait retentis, mais mon ouïe revenait petit à petit. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était l'état de mon visage. J'avais reçu de nombreux coups et je sentais ma tête bourdonner. Un doliprane n'aurait pas été de refus.
« Décidément, tu n'es vraiment pas bavard. Je resterai bien ici, à tenter de te faire cracher encore plus de sang ou enfin des paroles, si tu finissait enfin par dire quelque chose, mais j'ai d'autres occupations qui m'attendent. Et puis, ton amie aussi a bien le droit à ma visite, n'est ce pas ? »
« Où est-elle ? » avais-je murmuré juste avant qu'il ne quitte la salle, me laissant seul avec son garde qui était resté là, mitraillette au poing. Ils avaient sans doute dérobés ces armes dans un arsenal militaire.
« Ah ben tu vois Kevin ? Je te l'avais dit que notre nouvel ami sait parler. Heureusement que tu ne lui as pas coupé la langue comme tu souhaitais le faire. »
L'homme s'était approché de moi, tandis que son bras droit avait relevé ma tête pour la positionner bien droite face à mon interlocuteur. Je sentais quelques gouttes de sang couler le long de mon torse. On m'avait arraché mon haut, il ne me restait plus que mon pantalon et j'avais arrêté de compter au bout du sixième coup.
« Elle est à l'abri, à côté. On a pris soin d'elle. Tu sais ce que c'est quand la fin du monde est proche, n'est ce pas ? Il faut songer de suite à préserver les femmes et les enfants. Surtout les femmes, d'ailleurs. » dit-il avec un petit rire malsain, ce qui se répéta du côté de son garde qui me tenait toujours la tête.
« Ne t'inquiètes pas. On te laissera la voir une dernière fois. »
Cette fois ci on m'avait laissé seul, les mains attachées au dos de ma chaise. Soit je trouvais rapidement un moyen de sortir d'ici, soit j'étais mort. La pièce autour de moi était totalement vide. Il n'y avait que cette chaise où je me trouvais, et la table face à moi. Aucun ustensile, ni rien d'autre qui pourrait m'aider à me délivrer. C'était peut-être vraiment la fin cette fois ci. Mourir par des humains au lieu de zombies, je n'aurai jamais pensé cela possible de nos jours. Mais le monde avait bel et bien changé.
« Souhaitez vous un équipement ? »
Une voix avait retentis dans la pièce. J'avais beau regardé autour de moi, il n'y avait rien, ni personne. Peut-être que je devenais cinglé.
« Souhaitez vous un équipement ? » demanda une nouvelle fois la voix.
« Qui est là ? » balbutiai-je.
« L'ordinateur central. Votre taux de santé a diminué de plus de 50%. Souhaitez vous un équipement ? »
Je m'étais contenté de hocher la tête, ne prétend plus attention à mon esprit qui divaguait et se mettait à parler tout seul. Puis tout à coup, quelque chose me piqua, sans que je vis ce que c'était et je me sentis boosté. Mes menottes venaient de tomber au sol et quelque chose avait atterris sur ma tête, avant de ricocher et de venir finir sa chute par terre. Je m'étais levé d'un bond, me demandant ce qui venait de se passer. J'étais toujours torse nue, avec pour seul vêtement mon pantalon et face à moi sur la table, se tenait une arme à feu, ainsi que par terre... un twinki ?
« Qu'est ce qui m'arrive ? » m'étonnai-je en tournant la tête de tous les côtés. « Il y a quelqu'un ? »
Personne avait répondu. La voix était partie et sans chercher à comprendre, j'avais pris l'arme et je m'étais dirigé vers la porte. Elle n'était pas verrouillée. Dehors se trouvait un immense couloir qui menait vers une porte battante et de l'autre côté une porte en bois avec indiqué "sortie" au dessus. Je pouvais tout quitter et partir d'ici, ni vue ni connu. Mais quelque chose me retenait. Elle était toujours là elle. Je ne pouvais pas la laisser ici, même si rien m'obligeait à aller la délivrer. Juste un petit détour et si c'était trop dangereux, je m'en irai. Ou pas.
Even Jones*
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Tout s'était passé très vite. Un nouveau type était apparu, avec une barbe lui mangeant une partie du visage, et il m'avait caressé les cheveux pendant que je me débattais comme une tigresse. Je refusais de mourir ici, ou qu'il me fasse quoi que ce soit. J'avais réussi à lui donner un coup de pied dans le tibias, il m'avait insulté... Et puis tout à coup il s'était effondré, pendant que son sang me giclait au visage. Je cessais aussitôt de me débattre, sous le choc, pendant que je sentais le liquide rouge couler le long de mon visage. Il y avait eu un autre coup de feu, et puis quelqu'un d'autre était tombé au sol. Les hommes qui s'étaient réunis dans la pièce... ils tombaient comme des mouches, les uns après les autres. Et je sursautais à chaque fois qu'un nouveau tir retentissait, en étant persuadée que la prochaine fois, ça serait ma tête qu'une balle traverserait.
- C'est bon on les a tous eu !
Une voix masculine se rapprochait de la porte grande ouverte, et je me cherchais du regard une clé ou quoi que ce soit pour retirer mes liens. Ceux qui avaient fait ça... ils étaient armés, et ils savaient tirés. En témoignait le corps à mes pieds, dont une mare de sang s'échappait de son crâne en parti défoncé et imbibait le bout de mes chaussures.
- Attends... Y a des prisonniers ! Merde, t'avais raison !
Deux hommes venaient d'apparaître. Ils avaient tout les deux des armes à feu à la main, et ils les pointaient sur moi. Je restais à les regarder, sans bouger, en essayant d'évaluer si ils étaient une menace réelle. Ce qui voulait dire que je devais savoir si ils allaient me tuer directement sans discuter avant ou si il y avait une chance pour qu'ils ne soient pas des animaux.
- J'ai toujours raison, t'as déjà oublié ? Ils sont dans quels états ?
Une voix s'était fait entendre en grisaillant du talkie-walkie qu'un des hommes tenait dans sa main libre, pendant qu'il s'approchait de moi et des deux autres personnes encore vivantes. Il me jeta un coup d’œil rapide mais dû se tenir accroupi pour vérifier l'état des autres. Il secoua la tête à l'attention de son coéquipier et se releva en portant le talkie-walkie à son visage pour répondre à l'interlocuteur invisible.
- Y a une fille plutôt en forme, si on prend pas on compte qu'elle est saucissonnée comme un bout de charcuterie. Par contre les deux autres femmes... Elles respirent à peine.
Il avait l'air désolé. Et pourtant, ça ne me rassurait pas. C'était comme si les vivants étaient devenus sauvages et que plus personne n'était sain d'esprit. Ces deux hommes avaient tué une dizaine de personnes, il n'y avait rien pour me laisser penser que j'allais être sauvée.
- Récupérez la fille, et occupez vous des deux autres. Pas la peine de laissez les Bouffeurs agrandir leur armée. Dès que c'est fait, rejoignez moi ! Et vite !
Dès que la communication fut coupée, le type maigrichon au polo plus gris que blanc et couvert de tâches rouges se pencha sur mes jambes en sortant un couteau de chasse pour trancher les liens qui me tailladaient les mollets, avant de m'attraper par le bras et de m'aider à me relever. L'autre pointa son arme sur les autres femmes, et pendant qu'on m'entraînait vers la sortie, les coups de feu recommencèrent.
- Vous pouvez pas faire ça.
J'avais dis ça comme si c'était une évidence, tandis qu'il m'entraînait vers une porte grande ouverte. La peinture beige du couloir était parsemée de traînés ensanglantées, juste au dessus de plusieurs cadavres affalés contre les murs et recouvrant le sol d'énormes flaques de sang. L'homme sauta par dessus, en m'attendant pour que je fasse pareil. Comme si ça le gênait de marcher dans le sang de toutes ces personnes qu'il venait d'abattre d'une balle dans la tête...
- Elles étaient déjà quasiment mortes, on a abrégé leurs souffrances. Il vaut mieux partir comme ça que revenir sous forme de Bouffeur, non ?
Il n'avait pas totalement tord, enfaîte. Je n'avais jamais fais ça, tuer quelqu'un avant qu'il ne soit totalement transformé parce que pour moi, ça restait un être vivant. Ça restait encore une personne, pas un zombie sans sentiments. Je ne voulais pas faire comme tout le monde et dire adieu à ma part d'humanité.
- Putain vous foutiez quoi ? J'ai dis de vous manier le cul, pas de prendre le temps de vous refaire une beauté !
Une fois dehors, on s'était arrêté devant un vieux camping car où une jeune femme attendait, assise sur la marche aidant à monter à l'intérieur de l'énorme véhicule. Ses cheveux bruns étaient attachés en une queue de cheval à moitié défaite, et elle portait un épais blouson en cuir trop grand pour elle, l'obligeant à plier les manches. Mais le pire, c'était la cicatrice qui zigzaguait sur le côté gauche de son visage. Elle partait du milieu de la joue pour disparaître dans ses cheveux. Même d'ici, j'arrivais à voir que la chair autour était encore rouge et à vif. Elle avait l'air d'avoir été attaquée au couteau, et c'était impressionnant. Elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne à se laisser faire, et ça la rendait encore plus effrayante que les hommes qui m'avaient retenue captive.
- T'aimes bien dévisager les gens, gamine ? Tu devrais arrêter, parce que je suis pas sûre que t'aimerais que je te refasse le portrait pour que t'es la même gueule que la mienne.
Elle se leva d'un bon souple et s'avança vers moi en quelques enjambés, un sourire dément façon Joker sur ses lèvres abîmées alors qu'elle pointa vers moi un couteau. Ma bouche s'entrouvrit, mais aucun son n'en sorti. J'étais muette de peur, à loucher sur l'arme. Elle avait l'air assez folle pour le faire. Pour me défigurer. Je sentis mon cœur me remonter dans la gorge, et mon corps tout entier se mit à trembler violemment.
- Arrête Robyn, tu lui fais peur ! Ne t'inquiètes pas, elle ne va rien te faire. Elle est un peu énervée depuis qu'un connard lui a volé Lucille.
L'homme me fit un sourire pour tenter de me rassurer. Je n'arrivais quand même pas à me calmer, surtout que cette Robyn lui avait jeté un regard noir avant d'éclater de rire et de faire tournoyer l'arme entre ses doigts. Elle risquait pas de me transpercer sans faire exprès si elle continuait ça et se ratait ?
- Quand je vais retrouver Negan, je vais tellement lui exploser la gueule que même sa mère pourra pas le reconnaître.
Elle affichait un sourire féroce, qui me fit frisonner. J'étais vraiment censée ne pas avoir peur ? Jusqu'ici, les gens avaient eu l'air dangereux. Pas fous ET dangereux. Elle se précipita vers le camping car pour grimper dedans, en parlant à quelqu'un. Ils n'étaient pas que trois, donc. Pour tenter de m'échapper, ça allait être difficile. Surtout que mes mains étaient toujours liées.
- Désolé, je peux pas te détacher. Tant qu'on saura pas si tu es dangereuse, on peut prendre aucun risque. On a dû s'occuper d'un mec tout à l'heure qui a failli tous nous dégommer, alors on se méfie.
Il avait dû voir que mes mains s'agitaient dans mon dos. Zéro pour la discrétion. Il avait l'air gentil, à me parler doucement, mais pour autant, je n'avais absolument pas confiance, et moi non plus, je ne voulais prendre aucun risque.
- Mais putain arrête de me regarder comme ça, on dirait que tu vas me bouffer sérieux !
La jeune femme était de nouveau descendue du véhicule, mais avec quelqu'un d'autre. Elle le tenait fermement par le bras, parce que ses mains étaient liés dans son dos, exactement comme moi. Et surtout c'était...
- Joel ?
Alors il n'était pas mort ? Il n'était pas parti ? Je ne pouvais pas m'empêcher de soupirer de soulagement. C'était un visage à peine familier, et c'était dingue comme j'étais heureuse de revoir un quasi inconnu, mais au moins, tout à coup, je me sentais moins seule.
- Ah tu t'appelles Joel alors ? C'est ta chérie, miss tomate ? Oh et puis enfaîte j'en ai rien à foutre. Shaun, dès que ton con de pote revient, on s'en va direct. On arrivera jamais au refuge avant demain matin, donc on s'arrêtera au supermarché qu'on a nettoyé la semaine dernière. On a besoin de provisions de toute façon. Et puis vu le festival de la musique que vous avez foutu ici, vaut mieux pas traîner trop longtemps avant que ces foutus bouffeurs ramènent leurs sales gueules.
*Samuel King
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« Dans cette vie, soit tu tues ou tu meurs... soit tu meurs et tu tues. »
Des coups de feu. Au loin j'avais entendu des coups de feu. Je n'avais aucune certitude que ce soit elle, mais j'espérais qu'elle avait réussi à sortir de cet enfer. Je n'allais pas pouvoir tenir très longtemps non plus. J'avais trouvé un sac à dos au détour d'un couloir, avec un pistolet, des munitions et aussi des barres chocolatées. Quelqu'un avait du fuir, laissant tomber son sac et ne préférant pas faire demi tour pour le retrouver. Sur la sacoche il y avait un nom d'inscrit dessus : Feedme. Qui pouvait s'appelait ainsi ? J'avais pris les barres chocolatées et je les avais mises dans la poche arrière de mon pantalon, me saisissant ensuite de l'arme. Elle contenait six balles et un chargeur de rechange. C'était mon jour de chance ?
J'avais tenté de retrouver la jeune femme mais sans succès. Au final, je m'étais fait à la raison que les coups de feu c'était bien elle et qu'elle s'en était sortie. Du coup j'avais entrepris la recherche d'une issue de secours. A peine j'avais mis un pied dehors que quelque chose était venu se cogner contre mon visage. J'en avais marre de prendre des coups. La chose m'avait prise sur ses épaules tel un sac à patates. Il avait pris soin de me désarmer et me ligoter les mains. Et le comble dans tout ça, c'était que tout en marchant, il mangeait les barres chocolatées. Mes barres chocolatées. Comme quoi ce n'était pas vraiment mon jour de chance à moi, mais plus à lui.
Au bout de quelque minutes, on était arrivé devant ce qui ressemblait à un camping car dont une jeune femme en était descendue. Je n'avais jamais entendu autant de grossièretés. Je me demandais bien qui elle pouvait être et surtout... qui lui avait fait cette cicatrice qui lui barrait le visage. Elle avait dû en baver pour se retrouver dans cet état. Je n'aurai pas voulu être à sa place. Le type m'avait fait entrer dans le camping car et déposé sur une banquette avant de sortir. Je l'avais entendu discuter avec la jeune femme et demander un paiement. Je m'attendais à tout, sauf à ce que le paiement soit des Oreos. Dans mes souvenirs c'était des biscuits chocolatés. Il m'avait vraiment échangé contre cela ?
Plusieurs minutes passèrent et j'avais entendu une nouvelle fois du bruit à l'extérieur. Deux autres gars et toujours la jeune femme. Elle était venue me chercher quelque temps après et m'avait conduite dehors. Je n'étais pas leur seul prisonnier. Quand celle que j'avais cherchée avait prononcé mon nom, j'avais la sensation que tout allait mieux se passer, mais à dire vrai elle était aussi ligotée, ce qui ne me rassura pas.
« Tu ne t'arrêtes jamais de parler ? » demandai-je à miss Oreo à la cicatrice. Elle m'avait jetée un regard glacial, tandis que ses deux compères avaient fait de même. J'étais pas sûr de ce que j'avais vue, mais j'avais la sensation qu'ils avaient également reculés d'un pas. Elle leur faisait peur à ce point ?
« Je suis d'accord, faut qu'on se tire d'ici. Et ensuite ? Si ce n'est pas eux qui vous attaquent et vous mangent, ça sera les suivants. Leur force c'est leur nombre et tu leur facilites la tâche en nous maintenant prisonnier au lieu de nous donner une arme et de nous laisser nous battre avec toi. »
Je sentais que si je n'arrivai pas à la convaincre j'allais en prendre une. Et comme je l'avais dit plus tôt, j'avais pris bien trop de coups pour la journée.
« Negan c'est ça ? C'est le type que tu cherches ? Et c'est lui qui t'as fait cette cicatrice je suppose ? Tu comptes faire quoi une fois face à lui ? Lui tirer dessus ? Il n'est pas seul je suppose et tu n'as que deux types avec toi. Je sais me servir d'une arme, j'étais dans l'armée. Et elle aussi. On y était tous les deux. On sait se battre. On pourrait t'être beaucoup plus utile si on n'était pas ligoté. Et puis en quelque sorte... vous nous avez sortit de là. On a une dette envers vous. Y'a pas de raison qu'on vous fasse faux bond. »
Après si une occasion se présentait, je n'hésiterai pas à prendre la fuite. Après tout elle était tout ce qu'il y avait de plus pathétique à vouloir suivre la trace du type qui l'avait faite souffrir, au lieu de fuir à son tour. Il y avait des ennemis de partout. Si ce n'était pas lui qui lui aurait fait ça, ça aurait été un autre. Mieux valait fuir, le laisser loin derrière et tenter de survivre, si ça en valait encore la peine...
« Putain, tu te décides ou pas ? »
J'avais levé les mains pour lui montrer mes poings afin qu'elle me libère et je m'étais dit qu'en parlant comme elle, ça allait passer, mais une fois encore, une douleur avait traversé mon visage. Elle frappait fort la miss Oréo.
« Merde... » murmurai-je en tentant de me relever. Allez savoir pourquoi mais un des deux gars était en train de m'aider. C'était sympa de sa part, mais... il était vraiment censé me venir en aide pour me relever ?
« Ok. On reste attaché... mais si vous me passez un mouchoir sur le nez, ça serait bien. » dis-je en sentant des gouttes de sang glisser vers ma bouche.
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- Apprends à fermer ta grande gueule, mon p'tit gars. Ou la prochaine fois, je te pète une jambe.
La chef appelée Robyn avait tourné le dos à Joël, qui avait l'air encore sonné par le coup qu'elle lui avait donné. J'avais sursauté quand son poing s'était abattu contre son visage, en ayant même peur qu'elle l'ait blessé. Cette fille était complètement malade. Quand elle s'était approchée de moi, j'avais essayé de me faire toute petite, en rentrant la tête entre mes épaules pour ne pas lui donner envie de me refaire le portrait à mon tour.
- T'étais dans l'armée toi ? J'y crois pas, à l'histoire de Ken le blondinet. Tu fais aussi peur qu'un chaton sérieux ! J'suis sûre que si je te foutais un flingue entre les mains, tu pourrais pas me butter !
Elle éclata d'un rire sans joie, la voix cassée sur la fin, en secouant la tête comme si elle essayait de se persuader qu'elle était hilarante. J'avais envie de la défier du regard, de montrer que j'étais capable de la tuer au besoin, que j'hésiterai pas, mais j'en étais incapable. À la place, je fixais Joël, que l'un des hommes avait relevé pour ensuite lui tendre un mouchoir en tissus qui avait probablement été blanc un jour. J'imaginais déjà la sensation du sang me coulant dans la bouche, et ça me donnait envie de vomir. Est-ce qu'on allait pouvoir en ressortir vivants, cette fois ? Ou au moins l'un de nous deux ? Est-ce que je serais capable de tuer Robyn pour pouvoir fuir ? Et lui ? Sûrement, oui. Moi pas. Elle était horrible, probablement très dangereuse, mais je n'arrivais même pas à m'imaginer entrain de la viser avec une arme. De lui loger une balle dans le crâne.
- Robyn...
Un des hommes avait alerté la jeune femme en levant le bras pour lui montrer la silhouette grisâtre qui s'avançait au ralentis, en laissant échapper de longues râles qu'on aurait sûrement pas entendu si tout le monde n'avait pas arrêté de parler ou de bouger. C'était comme si tout s'était figé d'un coup, à part ce cadavre ambulant qui titubait, la moitié du visage rongé dévoilant l'os ivoire de mâchoire où s'accrochaient encore vaillamment quelques dents devenues jaunâtres. Les bretelles de sa salopette déchirée montraient des bras décharnés, les os pointant sous la peau grise qui commençait à pourrir. L'odeur de charogne prenait à la gorge, et je toussais tout en observant la blonde qui se dirigeait vers le mort-vivant en attrapant un couteau de chasse accroché à la ceinture en cuir lui entourant les hanches. Le pire, ce n'était pas la lame qui s'était planté dans le crâne dégarni avec la même facilité que si les os avaient eu la consistance du beurre. Non, c'était que la jeune femme avait fait ça comme si c'était normal. Il n'y avait rien, pas d'hésitation, pas de remords. Juste la même habitude que si elle était entrain de fermer une porte ou ramasser quelque chose par terre. Elle était aussi blasée que ce zombie qui avait eu envie de nous bouffer. Maintenant, il était effondré par terre et Robyn nettoyait la lame de son couteau contre son pantalon en revenant vers nous.
- Booooon ! Vu que mes méthodes vous plaisent pas, je crois que je vais vous laisser là. De toute façon à quoi vous me serviriez ? Notre groupe a pas besoin de vous, on se débrouille très bien sans avoir besoin de blonds grandes gueules pour nous apprendre quoi faire! Et puis j'avoue, j'aime pas qu'on essaie de donner les ordres. Donc t'as tout faux, le Blond. Ouais, je suis une putain de susceptible, mais ça va, j'assume plutôt bien !
Elle... elle était vraiment sérieuse ? Elle pouvait pas faire ça ! Elle pouvait pas nous abandonner là, partir sans nous, juste pour ça ! On était des êtres humains, encore C'était pas possible ! Je refusais de le croire. Je refusais de la laisser faire. Sûrement qu'elle avait juste essayé de nous faire sortir de nos gongs ou d'avoir une bonne raison pour frapper de nouveau Joël, mais j'avais sentie la colère monter et j'avais pas pu m'empêcher d'exploser. Il fallait bien que ça arrive à un moment.
- Tu ne peux pas faire ça ! Tu peux pas nous abandonner là ! Mais... merde ! Tu n'as pas le droit de décider de qui vit, qui meurt ! Tu es juste une survivante parmi tant d'autres, tu n'as rien de plus que les autres ! Tu penses nous faire peur... Mais tu es juste ridicule. Tu veux que les autres te craignent, tu veux les impressionner... Mais tu vas tout droit vers ta perte.
J'avais levé le menton pour pouvoir la défier du regard, la regarder en face, tandis que sa mâchoire s'était crispée au fur à mesure que je lui balançais ce que je pensais. Quand j'avais fini par me taire, il y avait eu un long silence. Elle m'avait simplement regardé, incroyablement calme. Puis elle avait fait quelques pas pour se rapprocher de moi... et je m'étais pliée de douleur, incapable de respirer alors qu'elle m'assenait un deuxième coup de pied dans l'estomac. Le suivant frappa ma mâchoire et je sentie ma tête frapper violemment le sol, me faisant voir des flashs lumineux. J'étais complètement sonnée, incapable de comprendre ce qu'il se passait pendant que je restais par terre, hébétée, les paupières paillonnant au ralentis alors que j'essayais de m'extirper du cocon de douleur où m'avait envoyé les coups.
Et puis il y eu un nouveau flash. Mais ce n'était pas un de ces effets blancs qui m'empêchait de ressentir autre chose que la douleur. C'était autre chose. Comme une vague de souvenirs qui s'étaient tout à coup abattue, me rappelant ce que j'étais. Qui j'étais vraiment. Oh punaise. A croire que le coup sur la tête avait détraqué quelque chose dans mon esprit. C'était étrangement familier comme sensation.
- Ce n'est pas vrai. Tout ça là.
J'avais réussi à articuler quelques mots, malgré le sang qui emplissait ma bouche et l'impression que ma mâchoire avait été broyée. Doucement, je m'étais assise, aidée par un des hommes... qui ressemblait étrangement à Pumba. Mais ce n'était pas lui. Ou alors il s'était assagit. Ce qui n'était pas possible.
- Je suis Nala. Une lionne qui a toute sa vie affichée dans un dessin animé mondialement connue. Je suis traumatisée par les dindes et j'ai un problème avec les torses de chevaux. Lui là bas ne s'appelle pas du tout Joël mais Simba, et c'est un boulet. Désolée de te l'apprendre comme ça, d'ailleurs ! Mais toute cette vie, là... C'est mon cadeau d'anniversaire, enfaîte. Enfin je crois. Je suis pas sûre que ça soit vraiment un cadeau enfaîte. Toi, tu ressembles à Robyn, mais je suis pas sûre que tu sois la vraie Robyn. Et eux deux... Ceux sont Timon et Pumba. Mais pas les vraies versions non plus. Et je me sens pas bien du tout, parce que tu viens probablement de me percer l'estomac avec tes coups de pieds !
Je me laissais tomber sur le côté, les bras entourant mon ventre pour essayer de calmer la douleur qui me donnait envie de vomir. J'avais un peu de mal à comprendre le flot d'informations qui m'était tombée dessus, mais maintenant j'étais sûre qu'avoir mal à ce point n'était pas normal. Si j'étais pas entrain de délirer et que ma vraie vie n'était pas celle-ci, alors il allait falloir que je revois avec Joël/Simba ce qui ferait un cadeau d'anniversaire convenable.