« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je venais d'arriver sur scène avec mon brushing impeccable ! Je sentais bon la laque et l'eau de Cologne monoprix. Le public m'acclamait déjà. J'étais une star. Pourtant, je n'étais pas un héros, quoi qu'en disaient les journaux.
« Princéss Merida ! »
Elle venait d'entrer sur scène, juste devant le grand écran qui indiquait son nom et diffusait quelques photos d'elle.
« Muerté ma grande, comment tu vas ? »
Les photos se changèrent en photos de son appartement qu'on voyait sous tous les angles.
« Ci va, ci va. I suis célébre. »
« Enchaîne putain ! » hurla un type dans mon oreille.
Comment était il arrivé là ?
« I suis fier d'être ici. Moi vous accueillir chez Merida ! La Princés sans accèsse ! »
« Idiot... »
« Quoi ? Qui me parle ? »
Sur l'écran derrière moi, s'affichait le texte suivant : " Merida de Dun Broch, en access prime time dès ce soir ! " Elle salua le public d'un geste énergique de la main.
« Vous serez bienvenue chez moi ! »
Une photo d'un bel Apollon apparu sur l'écran, accompagné de celui d'une jeune femme et d'une autre jeune femme.
« Voili les grands gagnants de la soirée ! Comment les trouves tu ? »
« Sasha est parfaite. Le grand blond est bien fichu. Par contre... l'autre fille elle est un peu flippante, non ? »
« Ahahahahahahaha !!! » rigolai-je.
« Ahahahahahahaah !!! »
La foule fis de même. Ou plutôt les rires de l'enregistrement. On avait très peu de moyens pour une première.
« Il y temps pour moi di ti laissé avec eux ! Rejoins ton appartement et accueille li. En attendant, un petit message de notre sponsor. »
François Sandman
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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
En me réveillant ce matin-là, je n'avais pas reconnu l'endroit où j'habitais. Tout était bien trop propre et bien rangé. Y avait pas à dire, Aaron avait fait des merveilles la veille. Il avait nettoyé l'appartement de fond en comble et tout ordonné. J'avais oublié que le sol avait une couleur aussi claire, en réalité. Bref, il s'était donné à 200% pour que l'habitation ressemble à quelque chose. J'aurais bien aimé le remercier mais il était déjà parti quand je me levai. Je le soupçonnais d'avoir la phobie des caméras, ou tout simplement de croiser le chemin de son père, le très sexy mais très débile François Sandman. S'il n'avait pas une éponge à la place du cerveau, j'en aurais bien fait mon quatre heures. Il était irrésistible quand il mangeait une glace, ou même juste quand il souriait. C'était étrange que les dieux n'aient pas tous eu la même chance à la loterie génétique.
En début de journée, les caméramans entrèrent et commencèrent à filmer tout ce que je faisais. C'était dans le contrat et de toutes façons, ça ne me dérangeait pas. Je faisais des choses tellement intéressantes, comme commander chez le traiteur pour le dîner de ce soir ou installer des banderoles de bienvenue dans le salon. Comme j'avais manqué de tomber de l'escabeau, j'avais finalement opté pour attacher les banderoles avec des flèches. J'avais demandé à un des types de lâcher sa caméra deux secondes pour tenir la pancarte, puis je m'étais positionnée à l'autre bout de la pièce, bandant mon arc pour tirer les flèches. Elles se fichèrent dans la banderole, à moins d'un centimètre du pouce de l'homme qui devint blanc comme un linge.
"T'inquiète, je suis une pro du tir à l'arc. T'as pas vu mon dessin animé ?"
Il fit non de la tête avant de s'évanouir. Son collègue se précipita vers lui alors que je me détournai, haussant les épaules. Chochotte.
En cours de journée, j'avais fait le décompte de tous les bisous que j'avais reçu quelques jours plus tôt, alors que je tenais un stand sur la fête foraine de Pâques, en ville. J'avais amassé pas mal d'argent grâce à ça, il faudrait que je recommence un de ces quatre. En plus, très peu m'avait fait un baiser tordu. La majorité avait été chaste avec un petit kiss sur la joue. Seules trois personnes avaient tenté celui sur la bouche (heureusement, pas de french kiss ! J'aurais demandé un brossage de dents en règle avant), et deux d'entre elles allaient venir dormir chez moi, ce soir. Ca ne m'angoissait pas car je savais me défendre s'ils devenaient trop entreprenants, mais ils avaient quand même l'air bizarres, l'Apollon et la Neil. L'un était maître d'Olympe et l'autre... elle venait du futur, si j'avais tout bien compris. Heureusement, il y aurait Sasha pour compenser.
Les heures passèrent et je décidai d'enfiler ma tenue de soirée : un pyjama en velours violet qui ressemblait de loin à une licorne. Il paraissait que ces chevaux à corne étaient tendance et que ça allait faire grimper l'audimat, d'après François. J'avais également mis Nicéphore sur son trente et un : j'avais accroché un petit chapeau noir sur sa tête et mis un noeud papillon autour de son cou. Hélas, au moment où j'allais le présenter à la caméra, il était occupé à le mastiquer d'un air désabusé.
"Arrête ! Tu as vas être constipé si tu manges ça !" m'écriai-je en me précipitant vers lui.
Il déglutit, avala le noeud et je roulai des yeux. Il faudrait qu'Aaron lui fasse faire un lavement quand il reviendrait.
"Bon, voici Nicéphore ! C'est mon chat ! Il est japonais !" annonçai-je d'un ton fier en le montrant à la caméra. "Et là-bas c'est Lucinda. C'est une plante très... précieuse."
Mieux valait rester vague parce que comme je ne travaillais plus à la brigade des stupéfiants, si on découvrait qu'il s'agissait d'un plant de marijuana, on pourrait me la confisquer.
Je sautillai sur place en entendant l'interphone sonner.
"Ah, quelqu'un est arrivé ! A votre avis, de qui s'agit-il ?" fis-je en me tournant vers la caméra, énigmatique.
Enthousiaste, je me dirigeai vers la chaîne hifi pour lancer une musique afin d'accueillir le premier invité. Ca allait être une nuit de folie !
Phoebus Light
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Il ne savait pas ce qui lui avait prit de tenter un truc pareil. Ou plutôt pourquoi Neil l'avait embarqué dans un truc pareil. Oui, tout était de sa faute. Elle lui avait parlé de cette histoire de soirée chez une princesse trop stylée, rousse comme elle les aimait, qui tirait à l'arc… Il avait trouvé ça amusant, comme concept, se demandant comment il avait pu ne pas penser à faire une « soirée chez un Dieu » – peut-être parce qu'aucun membre de sa famille n'aurait voulu se porter volontaire. Alors il avait voulu tenter le coup, sans penser une seule seconde qu'il avait la moindre chance de participer à la première de l'émission. Jusqu'à ce qu'on lui apprenne que si, il avait eu une place, évidemment.
Heureusement, elle aussi avait été choisie, sinon elle aurait peut-être refuser de lui reparler pendant des mois. Parce que Merida, elle l'adorait, du moins c'est ce qu'il avait cru comprendre lorsqu'ils s'étaient rendus à la petite fête sur la place de Storybrooke pour célébrer Pâques. Elle s'était jetée sur le stand de bisous où la princesse Rebelle était installée pour pouvoir l'embrasser, avec tellement d'empressement et de joie qu'il n'avait pas su quoi en penser tout de suite. Il s'était contenté d'en faire de même. Même s'il ne l'avait vu que brièvement, elle avait l'air sympa. C'était elle qui connaissait Judah, non ? Une fille bien alors ! Enfin, en tout cas, il était presque certain de ne pas s'ennuyer lors de cette soirée, si Hadès traînait avec elle il devait avoir de bonnes raisons.
Il s'était pointé pile à l'heure – quoi qu'il n'était pas certain qu'il y ait une heure limite – en ayant fait le pari avec Neil qu'il arriverait avant elle. Il n'avait pas encore décidé de ce qu'il y gagnerait, mais il aimait juste faire des paris stupides.
« Y'a quelqu'un ? J'ai ramené des schokobons. »
Le dieu n'avait encore jamais eu à faire aux interphones, le truc où on devait sonner en attendant une réponse pour qu'on lui ouvre la porte. Il entendit bien une musique s'élever juste après qu'il ait appuyé sur le bouton (merci ouïe divine, ou alors le volume trop élevé), mais rien d'autre. Ce n'était pas vraiment un problème, il poussa juste la porte assez fort et il rentra dans l'immeuble sans problème. On lui avait donné l'étage et le numéro, il se contenta de suivre les indications, son paquet de chocolat dans la main et rien d'autre. Bah il allait pas s'embêter avec un sac alors qu'il pourrait faire apparaître ce qu'il voulait, ce n'était plus un secret qu'il était un dieu capable de faire des choses bizarres. Artémis allait le frapper quand il allait lui raconter ça. Qu'il était passé à la télé. Il venait juste d'y penser. Elle allait le traiter de débile. Rien qu'imaginer le moment où il allait le lui dire, si elle ne le découvrait pas avant, le faisait rire.
Il ouvrit la porte de l'appartement après avoir frappé, sans trop attendre qu'on vienne lui ouvrir. Il n'était pas habitué à aller chez des gens. Et la première chose qu'il vit fut cette caméra qui s'écrasa presque contre son nez. Le mec qui la tenait recula en le voyant apparaître devant lui avant qu'Apollon n'ait le réflexe de le pousser contre le mur. Il allait attraper un mal de dos pas possible à devoir tenir sa caméra aussi haut toute la soirée s'il voulait toujours
« Coucou ! » Oh mon dieu, ça, c'était une entrée en matière. « On m'a pas prévenu qu'il fallait venir déguisé. »
Sa tête s'était déconfite en voyant la tenue de Hope, qui était vachement classe en plus. Il avait l'air bête avec son tee-shirt et son jean maintenant ! Il fit une petite moue déçue avant de secouer la tête, affichant soudainement un grand sourire. Ce n'était pas très grave. En deux secondes, il avait changé de tenue pour revêtir une magnifique combinaison dinosaure. C'était la seule idée qui lui était venue. La princesse était déjà en licorne, ça aurait fait doublon s'il avait choisi Pégase.
Voilà, ça allait vachement mieux !
« Joli appart. T'as de la grenadine ? » On pouvait dire qu'Apollon savait faire comme chez lui, déjà il faisait le tour de toutes les pièces, se familiarisant avec les lieux. C'était bien rangé. « Oh pardon, j'en oublie la politesse. » Il se retourna vers Merida, le paquet de schokobons toujours dans les bras qu'il lui tendit en se baissant comme pour une révérence. « Votre altesse, voici un cadeau pour vous, pour vous remercier de votre hospitalité. »
C'est bon, il faisait bonne impression ?
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Elle ne savait pas du tout pourquoi elle avait accepté de venir chez Merida,enfin dormir chez elle n'étais pas un problème, elle aimait bien la rouquine, c'était devenue son amie, mais ce qu'elle acceptait moins c'était le fait qu'elles allaient être filmé pendant tout ce temps, depuis le Japon dès qu'elle voyait une caméra où un appareille photo pointé dans sa direction, elle n'avait qu'une envie c'était de casser tout ça, alors le faite qu'elle allait être entourée de caméra n'allait pas amélioré la situation, même si elle ferait un effort surhumain pour ne pas péter un cable à chaque fois qu'elle se retrouvait avec une caméra pointée dans sa direction, ça faisait plaisir à Merida alors elle resterais le plus cool possible.
Elle avait donc préparé un sac avec un pyjama, une trousse de toilettes, le jeu de Twister de son frère et un paquet de bonbon venant du Japon, elle avait fermer le sac avant de sortir de chez elle pour prendre la direction de l'immeuble de la rousse, elle n'avait rien emmenez d'autre car si elle avait besoin de quoi que se soit elle pouvait toujours le faire apparaître, bien que même le sac qu'elle avait avec elle servait à rien, mais ça faisait plus "je viens dormir chez toi" que d'arriver les mains vide, par contre elle espérait sincèrement que tout ça ne se finisse pas en soirée pyjama comme dans les séries télévisée, si c'était pour finir avec un masque de beauté et du vernis sur les ongles des doigts de pieds, elle était presque sur qu'elle frapperait la personne la plus proche.
Une fois arrivée près de l'immeuble la petite blonde ralentis le pas quand elle remarqua un espèce de géant blond qui tenait dans sa main un paquet colorée, elle pencha la tête sur le côté pour mieux observer l'homme de haut en bas tandis qu'un léger sourire s'affichait sur son visage, si le mec était aussi canon de face elle irait peut être lui dire bonjour, quand l'homme entra dans l'immeuble Sasha se précipita en direction de la porte, courant le plus rapidement possible avec ses talons aiguille, elle ouvrit la porte à la volée, mais le grand blond était déjà partis."Eh merde."Râla-t-elle à voix haute tandis que dans sa tête elle pouvait entendre son frère ricaner[Ah non mais ça c'est la meilleur de l'année...tu sais vraiment pas qui c'était ?]
Elle fronça les sourcils tandis qu'elle empruntait l'ascenseur, appuyant sur le bouton, elle attendit patiemment que les portes se referme et que la cabine s'élève [De quoi tu cause ?Je suis censée savoir qui c'est ?]Peine continuait de ricaner dans sa tête, ça dura encore quelques instants avant qu'il ne se calme[Oh par le Styx j'en peux plus, c'était Apollon espèce d'idioteElle se figea sur place tandis que les portes de l'ascenseur s'ouvraient devant elle [Si j'avais su je serais venue, j'ai raté un des moments les plus épiques de cette année]Les portes était en train de se refermer doucement et Panique réagit enfin et se précipita dehors avant de finir écrasée.
"Boucle là, ça restera entre toi et moi."Siffla-t-elle entre ses dents avant d'avancer dans le couloir vers le bonne appartemment, elle prise une grosse inspiration avant de sonner à la porte, de toute façon ce n'était pas comme si le maître d'Olympe allait être présent de toute façon, il devait surement rendre visite à quelqu'un d'autre. La porte finit par s'ouvrire, déjà une caméra lui faisait face et elle arqua un sourcil en direction du caméraman, elle avait même pas eu le temps de se préparer, elle affiche un petit sourire et se retint de pousser la caméra d'un geste violent.
"Yo la rouquine."Elle fronça le nez quand elle remarqua la tenue de la princesse rebelle et se fit violence pour ne pas émettre la moindre opinion."Et...toi."Ces yeux venait de se poser sur le grand blond qui se trouvait lui aussi dans le couloir, elle ne savait même pas comment elle avait réussi à ne pas le voir dès que la porte c'était ouverte, ce n'était pas comme si il était si discret que ça avec sa stature de viking.[Oh mon dieu !]S'exclama Peine dans sa tête avant d'exploser de rire, elle serra le poing pour ne pas s'énerver et se contenta de garder une attitude neutre envers le maître d'Olympe, elle ne le connaissait que par via les informations que lui avait donner Hadès et les peu de fois où elle l'avait croisée."Je peux savoir pourquoi vous porter des trucs aussi tarte ou j'ai oublié de lire un truc dans l'invitation ?."
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Neil Sandman
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« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Comment j'allais bien pouvoir venir habillé chez ma Princesse préférée ? Il fallait prendre plusieurs choses en compte. La première, c'était que mon bel Apollon y allait aussi. Du coup, je ne pouvais pas débarquer dans une tenue ridicule ou même en pyjama. Il me fallait quelque chose de classe, de sophistiqué, mais aussi de légèrement sexy. J'avais pas envie de mettre un décolleté ou quelque chose de ce genre. Juste une robe et peut-être des chaussures à talon. J'avais mis mon bracelet à breloques et pour les cheveux, je m'étais décidé à les laisser lachés.
Mais il fallait tout de même prendre un pyjama, car ça n'allait pas être facile de dormir en robe de soirée. Cela dit, rien m'obligeait à dormir avec quelque chose. Mais c'était ça le hic... le second soucis était qu'on allait être filmé. Je ne savais pas si François avait prévu de mettre des caméras dans la chambre, mais ça me paraissait évident, vue que le thème de la soirée était le dodo. D'ailleurs, j'avais aucune idée de ce qu'on allait faire. A ce que j'avais entendu, et vue les promos un peu partout, il y avait mon Apollon, ce qui était évident vue que je l'avais convaincu - très rapidement - de venir, mais aussi Sasha et Merida. On allait être que quatre avec des invités mystère. Je me demandais bien qui allait débarquer, même si j'avais ma petite idée sur la question. Quand on voyait Merida, Hadès n'étais jamais très loin. J'aurai préféré qu'il ne vienne pas du tout, mais bon...
« Attendez !!! » criai-je à la vieille dame qui venait d'arriver devant la porte d'entrée de l'immeuble et qui allait claquer la porte.
« Oh mon enfant, vous venez voir quelqu'un ? Vous êtes nouvelle dans l'immeuble ? C'est vous le 6B ? Oh la pauvre Mauricette, elle n'a pas survécu bien longtemps à son pauvre mari. Dix ans qu'il nous avait quitté, heurté par un bus. Vous vous rendez compte ? Pour ça que quand je sors je fais toujours attention quand je traverse. »
Je m'étais contenté de sourire. Elle faisait partie de la production et on me faisait une caméra cachée ? Ou alors j'allais véritablement devoir me coltiner quelqu'un qui allait me parler de ce genre de choses jusqu'à devant la porte de chez Merida ?
« En réalité je viens pour l'émission. J'ai rendez-vous chez Merida. »
Le regard qu'elle me lança me fit me rendre compte de ce qu'elle pensait de la Princesse. Elle ne devait pas être bien aimée dans l'immeuble.
« Allez y, je vous tiens la porte. » dis-je à la vieille dame qui se mit à tenir bien plus fortement qu'ordinaire, son sac à main.
« Non non, allez y. Je vais attendre la prochaine porte. »
Je n'avais pas relevé, me rendant bien compte qu'en réalité, elle voulait juste ne plus être à proximité de moi. Quoi qu'il en soit, ça ne me dérangeait pas. J'étais monté jusqu'à l'appartement en empruntant les escaliers. On était filmé, il fallait montrer une belle image d'Olympe. On était des sportifs dans l'âme. J'étais sûre que Apollon et Sasha avaient fait de même !
« Ils sont déjà arrivés ? » demandai-je à un caméraman qui se trouvait devant la porte de chez Merida.
En guise de réponse, il baissa la tête vers mes jambes, avant de me regarder de bas en haut.
« Putain, lève la caméra ! » hurla une voix dans sa tête que j'entendis également.
« Hey ! Salut ! » dis à François dont j'avais reconnu la voix.
« Neil ! Vas y frappe, je vais virer l'autre idiot en attendant. »
« Je frappe quoi ? La porte ou le mec ? » dis-je en souriant, tandis que le cameraman eu un mouvement de recul.
« Comme tu veux ! » précisa François dans ma tête.
J'avais opté pour la porte et quand on m'avait ouvert, j'étais resté bouche bée quelques instants. C'était quoi ce dinosaure ?
« T'es sérieux là ? On devait venir déguisé ? »
Et on ne m'avait même pas prévenu ! Je devais avoir l'air cruche avec ma tenue. Je pouvais encore changer de vêtements et en faire apparaître d'autres, mais mieux valait faire soft pour le moment. Si ça se trouvait, il venait de perdre un pari et il avait dû se changer. Je m'étais mise sur la pointe des pieds pour lui faire une bise sur la joue.
« T'auras plus tout à l'heure. » ajoutai-je avec un petit clin d'oeil. « Bon alors, Merida est... »
Je m'étais stoppé en entrant dans la pièce et en voyant la tenue licorne de la jeune femme. Oh mon dieu non, dis-je pour moi même avant de regarder ailleurs comme si de rien était.
« Oh Sasha ! T'es normale ! »
Je m'étais précipité vers elle, me mettant de dos à Merida, afin de lui faire les bises. Puis, j'étais resté là à la fixer.
« Quoi ? Non non, aucun soucis. » dis-je en secouant la tête, même si la jeune femme ne m'avait rien demandé. « Je t'assure, ça va. »
Est-ce qu'elle était encore là la licorne ? Je n'étais pas du tout effrayé par ce genre d'animal... Absolument pas...
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Il fallait voir grand pour commencer, ce qui expliquait que ça soit Apollon qui arrive le premier chez moi. Il changea de tenue à peine passé ma porte, pour se retrouver avec une dépouille de dinosaure pelucheux sur le dos. Il essayait de me copier ou quoi ? En plus, les dinosaures, ça avait autant la classe que les licornes. J'avais débattu là-dessus avec une petite blonde qui s'appelait Astrid, une fois. Elle avait de sacrés arguments. Je me demandais ce qu'elle était devenue, tiens. La dernière fois que je l'avais vue, elle vendait des laitues sur le marché.
"De la grenadine ? Non, mais j'ai de quoi faire un Sex on the beach." lui répondis-je avec un haussement de sourcil aguicheur. "Une soirée sans cocktails n'est pas une soirée réussie."
Brusquement, le géant vert -peau de dinosaure oblige- se tourna vers moi et me tendit un paquet non identifié en faisant une révérence. J'appréciai le geste et la formule de politesse. Pour un peu, je me serais crue de retour à Dunbroch. C'était appréciable. Tandis qu'il s'inclinait, je me redressai, les mains sur les hanches et l'air important.
"Merci mon brave, vous êtes... OH NOM D'UN OURSON, C'EST DES SHOCKOBONS ?!"
Je perdis aussitôt ma voix grandiloquente pour lui arracher presque le paquet de friandises des mains. Mon péché mignon, c'était les tablettes de Crunch, mais à l'approche de Pâques, j'étais capable d'engloutir n'importe quel chocolat en forme d'oeuf. En plus, maintenant que j'avais un corps magiquement longiligne, je ne prenais plus un gramme ! Je pouvais m'empriffrer autant que je le voulais. Le rêve absolu !
J'étais occupée à ouvrir le paquet avec la délicatesse d'un bûcheron quand Sasha fit son entrée. Elle semblait plutôt contrariée par notre style vestimentaire. J'allais lui répondre qu'il n'y avait aucun souci mais Neil arriva à son tour. Elle avait l'air étrange, beaucoup moins tactile que la dernière fois, en tous cas. Au stand de bisous, j'avais cru qu'elle allait m'arracher mes fringues. Là, elle semblait plus calme, voire carrément flippée. Qu'avait-elle donc ? Elle me tournait résolument le dos. Ce n'était pas très poli de ne pas saluer son hôtesse.
Je confiai le paquet de Shockobons à Sasha, puis pivotai vers une caméra pour faire une moue incrédule et exagérée, avant d'esquisser un sourire et de faire de grands pas au ralenti en direction de Neil. Je me plaçai juste à côté d'elle et elle sursauta, même si elle tenta de rester digne, à retardement (c'était rapé, en tous cas).
"Attends... t'as peur des licornes ? Ou des pyjamas ?" supposai-je, indécise. "C'est un des deux, en tous cas. Dans le doute, je vais l'enlever."
De base, j'avais hésité à garder mon vêtement car j'avais là une occasion qu'elle n'essaie plus de me coller ou de m'embrasser -les fans trop obsessionnels, c'était pénible- mais il fallait rester logique : l'émission devait cartonner. Si la jeune femme passait la nuit à me fuir comme la peste, on allait avoir du mal.
Tranquillement, je dézippai la fermeture Eclair à l'avant du pyjama et m'en débarrassai en deux temps trois mouvements. Les caméras se braquèrent toutes sur moi et les types qui les tenaient firent des zooms de malade, les yeux écarquillés, mais ils furent bien déçus : je portais un mini short en coton rose pâle ainsi qu'un débardeur bleu ciel sur lequel un chat grincheux était dessiné. Juste en dessous était écrit :
This is my happy face.
Je désignai le haut aux caméras en expliquant :
"Je lance la gamme de vêtements sur Nicéphore. Ils sont en vente sur Ebay pour l'instant. N'hésitez pas ! Un acheté, le second à moitié prix ! Faites un bon geste : c'est pour assurer l'avenir de mon chat."
Je pris une expression profondément sérieuse, espérant convaincre le public que c'était pour la bonne cause.
Putain, tu nous fais quoi là ? Attends, j'ai un contrat avec l'abattoir pour des publicités. Tu me casses mon groove, là ! Cite trois autres marques de chat pour pas que ça fasse trop concurrence !
La voix traînante dans ma tête n'était pas celle de ma conscience, mais appartenait à François, le big boss de la chaîne. Je n'avais pas besoin d'oreillette pour l'entendre. Je roulai des yeux et repris d'un ton incertain :
"Euh... Sheba... Whiskas... Friskies ?"
Afflelou ! lança le dieu dans ma tête.
"Il est fou Afflelou, il est fou !" répliquai-je du tac au tac, croyant qu'il s'agissait d'un jeu.
Deux matous pour le prix d'un ! Ah non putain, c'est pas ça... Je le sentais bien, pourtant.
"De toutes façons, personne peut t'entendre, donc c'est pas grave." fis-je en haussant les épaules.
En revanche, je donnais un peu l'impression de parler seule là. J'esquissai un grand sourire contrit et me détournai pour me diriger vers le comptoir du coin cuisine.
"Alors, un Sex on the beach pour tout le monde ?" proposai-je en attrapant le shaker.
"Oh ouais..." fit Neil en s'extasiant un peu trop sur mes jambes nues.
Je me décalai pour être totalement cachée par le comptoir et repris, faussement détachée (j'aurais vraiment dû garder la peau de licorne sur le dos) :
"Ensuite, on fera un jeu pour décider qui aura l'honneur de dormir avec moi cette nuit."
Je décochai un regard charmeur à mes invités... qui se changea vite en expression horrifiée quand je vis quelque chose d'alarmant : Nicéphore s'était laissé tomber lourdement du canapé pour se diriger droit vers Sasha. Sans doute en manque d'attention, il commença à faire ses griffes sur les jambes de mon amie.
"Mais ça va pas ? C'est pas un arbre !" m'écriai-je en reposant le shaker pour me précipiter vers lui.
Imperturbable, il continua son oeuvre, me lançant un regard presque provocateur. Je me penchai pour l'attraper et l'éloigner de Sasha.
"Je suis désolée, je sais pas ce qu'il lui arrive en ce moment. Avant que vous arriviez, il a avalé un noeud papillon... Peut-être qu'il déprime. Je sais pas. Vous auriez une idée pour lui remonter le moral ?"
Je leur lançai à tous un regard dérouté. J'étais prête à tout essayer. Je voulais que mon chat se sente bien chez lui. Un mec approcha sa caméra si près de lui qu'il la renifla brièvement avant de la lécher sans grande motivation. Le voir si désespéré me fendit le coeur.
Hope ? Dis à Apollon d'aller aux toilettes.
"Okay..." fis-je en fronçant les sourcils. "Eh, le dino ! Faut que t'aille faire pipi. C'est un ordre du grand patron."
Je tapotai ma tempe afin de lui expliquer qu'il s'agissait de François.
C'est là-bas qu'on a mis le confessionnal. Tu vas voir, c'est une idée de ouf. Dis, ça te dérange pas si on a changé la déco ? Enfin, tu verras quand ça sera ton tour.
Un confessionnal ? Chez moi ? Je clignai des yeux et me contentai d'afficher un grand sourire vers le dieu et de lever mon pouce en l'air. Autant qu'il s'y rende en pleine confiance sans savoir ce qui l'attendait. Ca promettait d'être assez marrant.
Phoebus Light
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Quand Hope s'était mise dans son coin avec le paquet de Shokobons pour les dévorer, Apollon s'était retourné vers la caméra la plus proche en affichant un énorme sourire couplé d'un clin d’œil. Il apprenait aux jeunes de cette ville à séduire la gente féminine comme il se doit. En offrant du chocolat, on ne pouvait pas se tromper. Même si son but n'était pas du tout de draguer Merida, en fait, c'est surtout qu'il avait eut peur qu'il n'y ait rien à manger chez elle.
Sasha sembla assez distante quand elle arriva, mais il ne pouvait pas lui en vouloir, ils n'étaient pas les meilleurs potes du monde. Puis il ne comprenait pas comment elle pouvait préférer Hadès, parce qu'elle préférait Hadès non ? Enfin, il était sympa de temps en temps, il pouvait être marrant sans le vouloir aussi, mais il avait un côté assez… Il était moins cool que lui. Au moins, Neil montra son enthousiaste en le voyant, alors qu'il faisait semblant de ne pas avoir noté sa remarque. Ils étaient supposés dormir ici non ? Quand elle disait plus tard, c'était plus tard, bien plus tard, ou plus tard, dans pas beaucoup plus tard ? (Cette phrase ne veut absolument rien dire.) Pas que ça le dérangeait, mais ils étaient filmés et l'émission n'était pas interdite au moins de dix huit ans à sa connaissance.
« Y'a les mêmes pour homme ? J'aime bien le tee-shirt. »
Il fallait avouer que son chat avait une bonne tête sur son débardeur et que ça rendait bien. En tant que grand adorateur des animaux, il se voyait très bien revêtir de tels vêtements. Cela montrerait son attachement à la cause animale. Quoi qu'il était difficile de faire le lien entre ce chat et la défense des espèces protégées mais bon… ça restait un haut avec une tête de chat. C'était joli.
« Elle a un problème ? » demanda simplement le dieu en se penchant vers Sasha lorsque la princesse se mit à parler toute seule.
Oh, il savait que ça pouvait très bien être Dionysos qui s'amusait à discuter avec elle, parce qu'il devait s'ennuyer dans son coin. Mais vu de l'extérieur, ça donnait un spectacle étrange. Il avait rarement eu l'occasion de voir ce que ça pouvait donner, une discussion avec un dieu qui vous parle uniquement dans votre tête. Clairement, ça donne juste l'impression que vous êtes à moitié fou.
Apollon fit comme s'il n'avait pas remarqué que Neil avait soudainement la même expression que devant le stand de bisous de la dernière fois. Il avait bien comprit que Rebelle était un peu comme son fantasme féminin. Elle avait bien le droit, il devait avouer qu'elle avait son petit charme et puis, les rousses avaient un succès fou en ce moment. Il se promit juste de se souvenir de ce moment pour le lui rappeler quand elle tentera de tuer la prochaine fille qui l'approchera de trop près.
« Ses vaccins sont à jour ? » lança-t-il après que les jambes de Sasha aient été quelque peu martyrisées. « Peut-être qu'il faut changer sa marque de croquettes. »
Il s'était approché de la petite bête toute triste pour la caresser un petit peu. Si ça se trouve, le nombre important de personnes inconnues sur son territoire le perturbait. Ou alors il n'aimait pas les caméras. Ou il n'aimait pas sa vie. Mais les chats n'avaient pas de tendance suicidaire quand même ? Il faudrait demander à Diane, c'était elle l'experte.
« Mais je suis jamais allé aux toilettes ! »
Apollon avait une expression entre la surprise et la crainte de ce qui l'attendait. Pourquoi d'un coup comme ça, on lui demandait d'aller uriner alors qu'il n'en avait pas besoin ? Son corps éliminait tout, tout seul, comme un grand, il se débrouillait parfaitement, pour ça qu'il ne prenait pas un gramme toutes les calories étaient brûlés à peine ingérées. Hope n'avait pas l'air d'être inquiète, alors il haussa simplement les épaules.
« D'accord… A tout de suite… J'espère. »
Oui, non, il n'était pas très serein. On pouvait s'attendre à tout de la part de François. Enfin si c'était de l'alcool spécial pour divins qu'il avait réussi à fabriquer et qu'il avait caché dans les toilettes, il ne refuserait pas.
Au premier abord, cette pièce ressemblait à n'importe quelle autre ayant la même fonction. C'était juste un peu rose sur les bords et il y avait une photo de chat sur un petit meuble comme pour servir de déco. Il n'y avait pas beaucoup de place, surtout pour lui qui était grand. Il dû se résigner à s'asseoir sur la cuvette, seul endroit où il pouvait se mettre sans trop se sentir à l'étroit.
« Et maintenant je dois faire quoi ? »
Il n'était pas habitué à fréquenter des endroits comme ça, ça le perturbait, il était même légèrement mal à l'aise. Il attendait une réponse divine qui ne vint pas et, à la place, un bruit d'eau qui tournait résonna entre les quatre murs.
« Oh merde ! » s'exclama le dieu en se redressant brutalement, l'eau qui venait de sous ses fesses manquant d'abîmer son costume de dinosaure. C'était pas grave pour les injures, ce serait coupé au montage. Attendez, il était en direct ? « J'ai encore cassé un truc ? »
Il n'avait touché à rien mais il était tellement doué pour détruire tout genre d'appareils électroniques que ça ne l’étonnerait même pas. Un texte s'afficha sur le mur face à lui alors qu'il se réinstallait tranquillement, les sourcils froncés. C'était quoi ce bordel ? C'était supposé fonctionner comme ça, c'était normal ? En tout cas, ça n'explosait pas, ça ne brûlait pas, personne ne semblait crier dans la pièce à côté. Bon, pas de catastrophe, c'est que ça devait bien se passer.
« Dit voir mon beau Apollon, vu l'espace qu'il y a à Olympe, pourquoi tu n'as jamais pris la décision de faire de l'élevage d'éléphants ? On pourrait les préserver dans la Cité. Ils sont tout gentils… demande à Robyn. » - Lily
Oh, c'était un mur magique ! Les gens pouvaient parler avec eux comme ça ? Mais c'était du génie !
« Lily ! Comment tu vas Lily ? » Il offrit un coucou à l'écran sans vraiment savoir si elle pouvait le voir. Les questions avaient certainement été posées à l'avance mais elle regardait l'émission, à coup sûr. « Hum… J'ai toujours pensé que les éléphants préféraient rester dans leur habitat naturel. On pourrait le reproduire, cela dit. Mais à Olympe Judah pourrait avoir envie de leur rendre visite, je ne sais pas si ça leur ferait plaisir. On pourra en discuter tous les deux si tu veux, voir ce qu'on peut faire ! »
C'était ça le but, non, qu'il réponde à la question qu'on venait de lui poser ? Et ça s'arrêtait là ? Ah non. La chasse d'eau fut de nouveau tirée toute seule, le faisant légèrement sursauter. On pouvait pas le prévenir avec un signal lumineux ou quelque chose ? La question de Lily s'effaça pour laisser sa place à une seconde.
« Dis donc Apo, t'as jamais couché avec l'une de tes "sœurs", du moins pour ce que j'en sais... Mais te taper ta petite nièce, ça te gêne pas un peu au fond ? » - Athéna
« Pourquoi tout le monde dit que je n'ai jamais couché avec une des mes 'sœurs' ? » Il avait une expression outrée, croisant ses bras contre son torse. « Bon d'accord, avec Aphrodite ça s'est pas fait. Artémis est arrivée et… On est toujours à la télé là ? » Il ne fallait peut-être pas oublié ce détail. « Enfin, tout ça est arrivé il y a longtemps, mais je tenais juste à préciser qu'il y a eu Eris. Voilà, comme ça, c'est clair, on en parle plus. » Non parce qu'il fallait arrêter de penser que seuls Hadès et Arès avaient pu aller voir leurs 'sœurs'. « Pour Neil… C'est pas ma petite nièce techniquement, enfin on est pas dans la consanguinité. Oh je sais que c'est pas le sujet. Je comprends le sens de la question mais… Bah en fait non, ça ne me gêne pas. »
Il s'était déjà posé la question, il n'allait pas dire le contraire. Il savait bien ce qu'Artémis pouvait en penser également. Cela ne le surprenait pas qu'Athéna se soit donc lancée, profitant de l'occasion. Si ils étaient conscients de ne pas réellement être de la même famille que depuis peu, ou en tout cas de ne pas être directement liés, il pouvait comprendre que cette relation soit regardée de travers par certains. Mais il se disait que leur « famille divine » étant un peu tordue de toute manière, ça ne changerait pas grand-chose. Il ne le voyait pas comme ça, c'était difficile à expliquer mais il avait eu tellement peu de lien avec Neil alors qu'elle n'était que Cassandre, le bébé de Lily, qu'il ne se rendait pas totalement compte qu'elle l'était, justement, le bébé de Lily… Puis, de toute manière – et un sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée – il ne l'avait pas choisi.
« Allez, je suis prêt pour la suivante ! » Et au même instant, l'eau coulait de nouveau, sans qu'il n'en soit étonné cette fois.
« Est-ce que tu pourrais un peu moins tripoter ma fille et t'occuper un peu plus d'Olympe ? Parce que ça ne ressemble plus à rien depuis que tu le dirige. Je suis pas le seul à m'en plaindre, j'ai des noms. » - Elliot
Un rire s'échappa de la bouche du dieu. Il savait que le dieu de la Renaissance ne l'appréciait pas beaucoup à la base, tout comme il avait conscience que sortir avec sa fille n'aidait en rien… Et qu'il était en train d'en rajouter une couche en se marrant ? Non, ce n'était pas pour se moquer, même si il avait l'image de l'expression énervée d'Elliot en tête. C'était plutôt l'idée même de son interrogation qui l'amusait. Même si ça lui faisait un petit pincement au cœur, cette histoire de liste de personnes insatisfaites de son travail. Apollon se racla la gorge, reprenant son sérieux du mieux qu'il le pouvait.
« Je sais. Je sais que ça ressemble à rien, mais il faut savoir que ça ne ressemblait à rien depuis un moment déjà. C'est juste que ça se voit davantage maintenant que je suis le Maître d'Olympe, peut-être… Je ne sais pas, peut-être parce que je n'aime pas faire croire que tout est parfait. On n'est pas parfaits. » Il haussa les épaules, ne cherchant pas à mentir en faisant croire qu'Elliot racontait n'importe quoi. « Mais si tu as d'autres reproches à faire, je t'invite à contacter Diane également puisque, je l'admet volontiers, elle en fait énormément pour nous tous, pour la Cité, je ne la remercierai jamais assez pour ça. Vous pouvez même tous la remercier, Olympe serait sans doute dans un état bien pire si elle n'était pas avec moi. » Et bam, va t'expliquer avec Tata maintenant. « Par contre, si tu peux balancer les noms, ça m'intéresse… C'est tout le monde sauf Artémis, c'est ça ? »
Il avait chuchoté la dernière phrase vers l'écran, sur lequel la question finit par s'effacer. Il n'en saurait pas plus, dommage. Il n'était pas le Maître parfait. Il voulait juste tous les aider à aller le plus loin possible dans le meilleur état d'esprit possible. Il savait que certains regrettaient le temps d'Arès. Bon Zeus ne manquait à personne au moins c'était déjà ça, il n'était pas arrivé à ce niveau-là.
« C'est fini ? »
Il n'y avait plus aucun bruit d'eau et le mur n'affichait plus un mot. Il attendit un instant pour être sûr, avant de se redresser en s'étirant et de sortir de la pièce.
« C'était puissant ! » annonça-t-il au reste du groupe en revenant parmi eux. Il clignait des yeux, se réhabituant à la luminosité ambiante, les mains dans les poches de sa combinaison. « C'était bizarre que tes toilettes posent des questions comme ça, mais c'était sympa ! »
Il en avait trop dit. Il espérait que cela ne gâcherait pas la surprise aux prochains qui y passeraient. Ce ne serait pas juste si les autres participants n'avaient pas le droit à un petit passage dans ce confessional aussi, on en apprenait des choses là dedans ! C'était pas tous les jours qu'on pouvait répondre à des questions à la télé en étant assis sur la cuvette, en plus. Un moment à vivre un moins une fois dans sa vie.
« Ton papa ne m'aime toujours pas par contre. »
Il s'était approché de Neil pour partager cette information, une moue déçue sur le visage. Heureusement qu'Elliot n'avait pas été présent lors de leur mariage par les trolls parce qu'ils n'imaginaient pas la scène à laquelle ils auraient eu le droit. Oh mais elle devait bien en avoir parler avec, pas forcément du mariage, mais au moins de lui, lors d'une petite conversation père/fille.
Le dieu alla finalement s'affaler sur un des fauteuils, prenant Nicéphore dans ses bras. Il sentit bien les griffes de l'animal se planter dans son pyjama mais il n'y prêta pas grande attention. Ce petit félin avait besoin de câlin, de se sentir aimé, Apollon était là pour ça.
« Alors, ce cocktail ? » Il était parti quoi, dix minutes, un peu plus ? Il n'avait aucune notion du temps qui passait. Mais il avait soif maintenant et faire apparaître un verre dans sa main aurait fait mauvais genre, comme si Hope ne s'occupait pas assez bien de ses invités, alors qu'ils n'avaient pas à se plaindre pour l'instant. « Et pour le jeu, je vote pour un Qui est-ce ? ou un Pictionary. Je suis super fort au Pitctionary. »
Il ne savait pas si le choix avait déjà été fait, alors il faisait juste part de son opinion. Tout ça en mangeant des shokobons (il avait réussit à en piquer quelques uns en passant).
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La porte d'entrée s'ouvrit encore une fois derrière elle, elle tourna la tête pour remarquer que Neil venait de les rejoindres, elle n'avait pas revue la petite fille de son maître depuis leur escapade sur Samothrace, excursion qui avait d'ailleurs été complètement inutile, à part peut être pour aller récupérer la corne d'abondance, objet qui ne servait strictement à rien sauf à décupler des objets, elle qui pensait vivre une grande aventure avait été complétement déçus du résultat, du coup elle se méfiait de la gamine du microbe et son éléphant, d'ailleurs quand elle s'avança rapidement dans sa direction, elle ne pu s'empêcher de faire un mouvement de recul,mais ça ne stoppa pas la gamine qui vint lui faire la bise.
"Euh ouai...je suis normal."Répondit-elle en fixant Neil du regard avec les sourcils froncés, se demandant bien ce qu'il lui avait prit d'être aussi affectueuse envers elle, elle avait rien contre ce genre de geste mais ça la mettait toujours mal à l'aise, les gens avait toujours tendance à l'éviter à cause de qui elle était ou de son fort caractère. Neil la rassura bien vite en lui faisant comprendre qu'elle n'avait aucun soucis alors que Panique n'avait rien demandé."Si tu le dit ma grande."Ce fut Merida qui élucida le mystère du comportement de Neil quand elle lui demanda si elle avait peur des pyjama ou des licornes, la petite blonde se dit que vue qu'elle n'avait pas fuit Apollon qui portait lui aussi un pyjama en forme de dinosaure, la réponse devait être que Neil avait peur des licornes, elle ne pu s'empêcher de lâcher un petit rire à cette révélation."Entre ta chère mamy qui à peur des fruits et toi qui à peur des licornes, vous commencer à collectionner des phobies aussi absurde les une que les autres vous les Sandman...est-ce que ça veut dire que ton père à peur des peignes ? Sa expliquerais pourquoi il à toujours une tignasse aussi ridicule."
Elle leva les yeux pour regarder Apollon qui s'était penché dans sa direction pour lui adresser la parole, elle jeta un coup d'oeil en direction d'Hope avant d'hausser les épaules, elle devait surement être en pleine conversation mentale avec Mr Brr qui se croyait si irrésistible."Nan elle est toute à fait saine d'esprit...enfin je crois."A peine eut-elle finit sa phrase qu'elle lâcha un petit hissement digne d'un chat quand elle sentit le chat de la rouquine faire ses griffes sur ses jambes, elle serra les dents pour ne pas lâcher d'insulte ou de simplement envoyer le chat valser contre le meuble le plus proche, les autres ferait surement une crises parce qu'elle avait brutalisée une pauvre bête innocente comme tout, alors elle prit sur elle.
"C'est pas grave."Lâcha-t-elle entre ses dents tout en faisant un sourire faux tandis que la bête fut éloignée de ses jambes, la douleur s'était déjà atténuer mes ses collants était à présent dans un sale état, elle se baissa un peu pour les observer de plus près avant de froncer le nez, tant pis elle les changerais plus tard quand elle trouverait un endroit de libre. Elle se redressa pour remarquer que l'un des cameramen était vraiment coller à elle, s'éloignant de lui pour aller s'assoir sur le sofa, monsieur la suivit avant de s'emmêler les pieds comme un imbécile dans son équipement et de s'écraser au sol, manquant de l'entrainer dans sa chute au passage, elle leva les yeux au ciel avant de lui donner un léger coup de pied dans la jambe.
"Bah alors ta pas le pied marin crétin ?"Elle passa par dessus le caméraman sans l'aider à se relever avant de s'installer sur le sofa, l'imbécile finit par se relever sur ses jambes tout en grimaçant avant de récupérer sa caméra qui était toujours au sol et en un seul morceau ce qui sembla rassurer le caméraman qui poussa un soupire de soulagement avant de reprendre son travail pointant sa caméra dans sa direction, elle roula des yeux mais le laissa faire, il n'en vallait pas la peine.
Quelques instant plus tard Apollon sortie enfin des toilettes avec la tronche de quelqu'un qui venait de comprendre comment fonctionnait une chasse d'eau, brave petit."Des toilettes qui posent des questions ? Ta utilisé le désodorisant comme buzzer pour y répondre ?" Lui aussi il devait avoir le cerveau en travaux comme Dyoni. Elle jeta un regard noir en direction du chat de la princesse rebelle avant de réfléchir."Sinon vue que Merida à de l'alcool on peut toujours faire un jeu de "J'ai jamais" c'est plutôt marrant comme jeu, en plus on est quatres donc c'est pas mal...et puis c'est simple on dit par exemple "Je n'ai jamais fumer une cigarette" et si c'est le cas tu dois boire une gorgée d'alcool...parfois tu peu aussi élaborer en expliquer quand tu a fumer une cigarette et pourquoi etc..."
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« C'est une excellente idée !! » m'exclamai-je en allant prendre une bouteille d'alcool et en la posant sur la table basse du salon. « Vous venez ? Par contre y'a un soucis... on ne peut pas tous se saouler. Du coup ça signifie que le jeu risque de tomber à plat. »
Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus intéressant pour des divins.
« Attends, j'ai une idée ! » s'exclama François, tandis que le liquide de la bouteille changea de couleur.
J'avais plissé les yeux, me demandant si on pouvait faire confiance à un dieu qui avait bousillé la mémoire de beaucoup de gens lors d'une escapade à Tokyo. Mais bon... qu'est ce qu'on risquait ? Et puis, c'était que pour s'amuser, n'est ce pas ?
« Bon allez, je commence ! » précisai-je en me servant un verre de ce nouveau breuvage.
« Je n'ai jamais mangé de chenilles ou de choses de ce genre, juste par curiosité. » s’exclama Merida.
Pendant un instant, j'eu une petite hésitation. Est-ce que j'avais déjà mangé quelque chose juste par curiosité ? Ca nous était déjà arrivé à tous. Mais une chenille ou un insecte de ce genre ? Elle savait que ça me ferait boire ce genre de choses, n'est ce pas ? J'avais bu le verre cul sec avant de le poser sur la table, et surtout... avant de grimacer.
« C'est quoi ? De la réglisse ? Ca a un goût fort et bizarre. »
Merida s'esclaffa sans que je comprenne pourquoi. Il se passait un truc ?
« Quoi ? Y'a un truc bizarre ? »
« Ah non, non non... » dit-elle en croisant le regard de Apollon et Sasha et en rigolant à nouveau.
Je n'avais aucune idée de ce qui se passait, mais quelque chose me disait que ça venait de ma voix. Après tout, je ne pouvais pas entendre que quand je parlais, j'avais un fort accent japonais. Qui aurait pu penser que ce breuvage provoquait des choses bizarres quand on en buvait ?
« Bon, au suivant du coup. » dis-je en regardant Merida avec un air satisfait. « J'ai jamais éprouver quoi que ce soit pour Hadès. »
C'était dommage, elle ne pourrait pas boire, mais bon... Je me vengeais à ma manière.
« Neil ? Tu peux aller aux toilettes ? Y'a trois chasses d'eau qui t'y attendent. »
C'était quoi cette façon de me demander de m'éclipser ? Il nous envoyait tous à tour de rôle dans les toilettes et c'était bien un endroit où on n'avait jamais besoin d'aller.
« Attends, je veux juste savoir ce qu'elle va répondre. »
« Tu crois quoi ? Je répondrai quand tu seras partie. » répondit-elle d'un ton provocateur.
Je lui avais tiré la langue, avant de prendre le matou et de m'éclipser avec lui. Je n'avais pas envie d'être seule aux toilettes. Une fois assise sur la cuvette, j'avais mis le chat sur mes jambes et j'avais commencé à le caresser.
« Il est mignon le petit ! Et qu'il est gentil ! » précisai-je en lui caressant le haut du crâne, ce qui le fit dresser ses oreilles.
« Ti va répondre aux questions ? » demanda une voix agressive.
« Lesquelles ? » demandai-je, avant de voir que des questions s'étaient affichées sur l'écran.
« Li chasse d'eau n'a pas marché ! »
« Fallait tirer la chasse ? »
« Mi non ! Si la production ! Y a bug. »
C'était pas au point leur système. En tout cas, la première question s'était affichée.
"Que pensez-vous de moi ? J'aimerais que vous répondiez en toute sincérité, car je m'interroge depuis que j'ai remarqué une photographie de ma personne dans votre téléphone portatif. Salutations distinguées." (Jules Verne)
« C'est une blague ? Qui a eu l'idée stupide de faire poser une question à ce type ? C'est une question envoyée par pigeon voyageur vue l'époque ? »
Je ne comptais pas répondre à ce genre de questions. C'était tout bonnement stupide. Je m'étais contenté de croiser les bras, et de faire non de la tête. Un non qui était totalement catégorique. Mais contre toute attente, de l'eau glacée tomba du plafond. Je bondis de sur la cuvette, sentant Nicéphore enfoncer ses griffes dans ma chair, avant de décamper et d'aller se blottir sous les toilettes.
« Espèce de... de... » dis-je le souffle coupé tandis que je faisais apparaître des vêtements secs. « Refais moi ça une seule fois François, et je t'explose à distance ! Ca fera monter ton audimat ! »
Une fois sec, je m'étais assise et j'avais repris mes esprits. Observant une nouvelle fois la question, et jetant un coup d'oeil au plafond, j'avais décidé d'y répondre.
« Grrrr sexy tutti mouillée ! »
Je secouais la tête. Ce type était un débile mental.
« Vous voulez vraiment que je lui réponde ? Ok... vous êtes un emmerdeur de première ! C'est une photo uniquement dans le but de l'imprimer un jour, pour la mettre dans un chaudron de sorcier vaudou et jeter un mauvais sort sur vous, votre tête, votre corps et tout ce que ça comporte ! Voilà. Franche et sincère ! »
J'avais croisées les bras tandis qu'une autre question apparaissait sur l'écran. Je ne savais pas quel imbécile c'était prêté à ce jeu, mais je me vengerai une fois dehors.
"Qu'est-ce que ça fait d'avoir un copain aussi beau, aussi drôle, aussi fort ? Qui en plus peut jouer de la guitare à la perfection sur la plage en été face au soleil couchant ? C'est pas trop difficile au quotidien autant de perfection ?" (Apollon, évidemment )
Pourquoi je n'avais pas pensé à lui poser une question quand il avait dû avoir les même soucis que moi dans cette pièce ? Et à quelles questions s'était-il prêté au jeu ? En tout cas c'était amusant de voir qu'Apollon avait une question aussi... intelligente à me poser. Les bras toujours croisés, j'avais secoué la tête de haut en bas, en faisant mine de réfléchir à la réponse.
« Je dirai que ça fait bizarre. Bizarre dans le sens que je me demande si il ne se trompe pas de copine, car je ne l'ai jamais entendu jouer de la guitare. Du coup je n'ai pas la certitude qu'il sait jouer correctement sur une plage en été avec un soleil couchant. Mais si c'était le cas, je dirai que... ça lui donnerait un côté encore plus sexy. Et j'aime quand il se montre... sexy. » dis-je avec un petit haussement de sourcil.
Un bruit de chasse d'eau me fit sursauter.
« Ci remarche ! » hurla Muerté dans un haut parleur, tandis que je levais les yeux au ciel et qu'une dernière question s'affichait.
Mais au lieu que le texte pris forme, ce fut des lettres par ci par là et des chiffres. Ca buggait ou quoi ? Leur truc n'était vraiment pas au point. J'entendis François et Muerté se prendre le chou dans les haut parleur, si bien qu'ils n'avaient même pas prêté attention au fait que je venais de quitter les toilettes, rejoignant le groupe.
« J'ai loupé quoi ? » dis-je en arrivant dans le salon.
