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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Au soleil levant, la maison hantée des possédés. [Sab]

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Au soleil levant, la maison hantée des possédés. [Sab] _



________________________________________ 2017-10-07, 18:15



Au soleil levant, la maison hantée des possédés.




J'avais enfin réussis à avoir la nouvelle version des sim's ! J'allais pouvoir transferer tout mes petits sim's dans les nouveaux ! Déjà que Diane c'était fait mangé par Poseidon. Je devais absolument refaire ce sim's. Je m'ennuyais grandement de ma morgue. Y'avais aucun mort. C'est pas juste, pourquoi le taux de criminalité baissait autant ? Ils gardaient leurs petits meutres rien que pour eux les traitres. Et après, bah moi je m'ennuie ! Eh ! D'ou la Maria Sim's elle envoit la Jezabel sim's dans les donjons du châteaux rouge ? Elle ce prend pour qui ? Oh. Elle a une couronne sur la tête. Elle est devenu la reine. Pfff, c'est pas juste, même dans le jeux elle restait méchante avec moi. Je la détestais. Depuis ce qu'elle m'avait dit, je la détestais. Et j'avais pas envie de la voir. C'est pas de ma faute si Manolo est mort en plus ! Elle arrêtait pas de me balancer cette cause sur les épaules. Mais j'y étais pour rien !

Avec un soupire, et l'envie térrible de balancer Maria à manger dans un dragon, je divaguais sur internet. Puis que mon jeux ne m'aime plus et préfère faire sa vie tout seul. Oh. Une annonce attirait mon œil. Avec curiosité, je cliquais dessus. Ils recherchaient un nounou pour garder des marmots dans une maison hantée en écosse. Ouh la vache le salaire ! Ca me tentait. J'étais prête à prendre Callio avec moi pour qu'on aille chasser du fantôme ! Je suis sur que c'était une arnaque leurs trucs ! Cinq gouvernante étaient partis. La sixième était morte de peur. L'atmosphère du mois d'Octobre planait dans la morgue. Ca annonçait Halloween, et le jour des morts ! Comme j'avais hâte de le retrouver ce précieux jour ! C'est tellement nulle à Storybrooke que personne le fête comme il ce doit. Ca me déchirait le cœur. C'est pour ca que j'avais tendance à me barrer au Mexique ce jour là, pour le fêter comme il ce doit et voir plein de tête à mon effigie !

Oh. j'avais une idée. Et si je balançais Maria dans la maison hantée ? Avec un peu de chance, elle ce fera bouffer par un fantôme, et elle et sa machette maléfique mourront d'une crise d'angoisse. Ah oui. Ce plan me plaisait. Un sourire vangeur relevait mes lèvres de chaque coté. Je quittais la salle de la morgue pour attraper un café au passage – très important le carburant- et filais à vive allure dans storybrooke. Elle habitait ou déjà ? Elle m'a jamais donnée l'adresse de sa nouvelle maison. Je m'arrêtais en pleine rue piétonne, un visage énigmatique. Ouh la maligne. Mais elle m'aurait pas aussi facilement. Avec curiosité, je passais à travers les murs de chaque maison. J'entendais les gens m'insulter de Vendale et protester.

▬ « Maria ? Mariaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ? » m'ecriais-je en montant les étages d'un immeuble, avant de débouler dans une chambre avec un couple qui faisait de la gymnastique sexuelle. «  Wouah, cette position est très dur à réaliser ! Moi même j'ai eu du mal à la première fois. Reliser la page 49 du kamasutra, ca devrait vous aider ! » Ricanais-je, avant de disparaître au moment un un oreiller volait dans ma tête. Bah quoi ? Je veux juste les aider moi. Tsss. J'arrivais dans une autre maison, ou une gamine était habillée en Wonder Woman. Un sourire animait la lueur joyeuse qui dansait dans mon regard. «  YEHHHH ta raison ma petite ! C'est la meilleure ! Conseille de la VRAI Wonder woman ! » déclarais-je, les mains sur les hanches. La petite me regarda, hésitante. Je dégaignais mon bouclier que j'avais garder de Magic League. Elle lacha un cris de joie et fonça dans mes bras.

« Wonder Woman !!! »
cria t-elle. Ce mérite me faisait presque chaud au cœur.

▬ « Eh oui c'est moi ! Dit, tu connais pas l'emplacement d'une brune coincé avec une machette grise sadique par hasard ? » demandais-je. Bah quoi ? Comment ca c'était de l'intox ces infos sur Maria ? Tssss, vous savez pas qui elle est vraiment ! La petite ce mit à réfléchir alors que je la reposais sur son tapis de jeux.

« Ah Madame Maria ? Elle habite juste à coté. Elle est très très gentille. Elle m'a aidée à faire du vélo ! »
Dit t-elle fièrement et avec adoration. Beuh. Ca dégoulinait d'amour pour Maria. Pourquoi elle était génial dans tout les domaines cette fille ? Je suis sur qu'elle trimballais une liste longue de défaut comme des casseroles ! Marmonnant dans ma barbe, je remerciais la fillette et traversais le mur pour me diriger vers un Manoir du style Victorien. Ah beh oui. Forcément, c'est du Maria tout cracher. J'arrivais dans le salon en m'arrêtant, et faillis m'étrangler lorsque Gavroche me sauta dessus. Je tombais à la renverse en hurlant.

▬ « AHHH MAIS C'ETAIT PAS UN CHIOT A LA BASE ? »
M'egosillais-je, avant de faire brûler des flammes dans mes pupilles, ce qui fit couiner le chien de peur. Tant mieux, l'épidémie de poil était partit ! Moi je préférais les chats. Il a eu peur de mes yeux de morte haha. On ennuie pas La Muerte ! Non mais oh ! Je me relevais. Oh. Je savais pas que Maria avait fait une colocation avec Tara. J'entendis des pas dans mon dos et me retournais vivement pour faire face à la Mexicaine.

« Jezabel ? En quoi me bénéfie tu de ta présence ? » Dit t-elle d'un ton soupçonneux. Oh, elle avait compris que je mijotais quelque chose. La vache, son manoir il était hyper grand. J'en avais la mâchoire pendante tellement ce style ancien était magnifique pour les yeux. Ah non, te laisse pas envouter par ce qui t'entoure ! Elle essaye de t'amadouer ma grande ! Je croisais les bras avec conviction.

▬ « T'es douée avec les marmots je me trompe ? » Dis-je avec reflexion. Maria me dévisagea. J'aimais pas quand elle faisait ce visage là. Le visage juging you so hard. Elle était insolente cette petite.

«Je suis professeur d'histoire. Cela répond à ta question ? » Répondit-elle. Petite arrogante. Je ne répondis pas, me contentant de la dévisager à mon tour. Elle lâcha un soupire las. «  Jez, tu n'en a pas assez de cette querelle ? Je suis fatiguée de ton comportement. » QUOI ? C'EST UNE BLAGUE J'ESPERE ? Des flammes s'allumèrent dans mes yeux piqués au vif.

▬ « C'est TOI qui a ouvert les hostilités ! Tu ne peu t'en prendre qu'a TOI MEME ! » criais-je en pointant mon doigt et en l'enfonçant dans sa cage thoracique. Oh. Je sentais ses côtes. Avec une mine écoeurer, elle dégagea mon doigt de ses entrailles.

« Je ne te permet pas. Je ne suis pas un de tes cadavres. Et je trouve son comportement enfantin. Pour une fois, agissons comme des adultes. Je suis prête à faire la paix. » Expliqua t-elle avec calme, et un sourie agaçant qui faisait d'elle mademoiselle je suis parfaite. Un sourire carnassier envahissait mes lèvres.

▬ « Donc tu es prêt à retirer ce que tu as dit ? Que je suis pas responsable de la mort de Manolo ? Que je ne suis pas une gamine qui agit sans réfléchir ? Que je ne suis pas egoïstes et que je ne pense pas qu'a moi ? » Dit-je en me languissant de son visage un peu décomposée. Je lui en voulais tellement pour ses paroles blessantes. Maria reprit un visage inexpressif, ce contentant de me lâcher un regard noir.

« Je ne peu pas effacer certaine paroles. Je ne peu pas non plus les retirers. » Dit t-elle sombrement. Oh. Ca alors.

▬ « Dans ce cas, vient pas me parler de paix. » Dit-je avec sérieux, le ton vif. « Tu ne sais rien de ce qui c'est passé Maria. Ne me juge pas. Moi je ne juge pas tes actes. Parce que tu pense que tu n'es pas non plus impulsive et que parfois tes agissements n'ont aucune repercution ? Tu te trompe. » Grognais-je. Elle ne répondit pas, ce contentant d'hocher la tête.

« Tu as raison. » avoua t-elle. Hein ? Comment ca j'ai raison ? J'ai bien entendu ? Je m'attendais à ce qu'elle me reprenne avec son sarcasme habituel moi ! J'étais désarmée soudainement. « Que me veut-tu alors ? » Reprit t-elle d'un ton neutre. Comme ci le sujet était clos. Un sourire malicieux m'échappa et une méfiance s'installa sur son visage. Sans crier gare, j'attrapais ses épaules et l'emmenait dans ma course. Traversant Storybrooke. Traversant l'ocean. Remontant la Bretagne pour passer par le Nord pas De calais. Je pris le chemin de la manche, battant ses pieds sur la mer, pour remonter par Londre. Puis terminé ma destination vers l'écosse. Je m'arrêtais devant le Manoir, lâchant Maria et ...BORDEL C'EST QUI LUI ?

▬ « Hého, je t'ai pas invité dans ma vengeance ! » déclarais-je, surprise. Oh. Je me disais aussi que le poid en plus ne pouvait pas être celui de Maria. Maria était en colère, une véritable furie qu'on avait oublier d'enfermer en cage.

« NON MAIS CA VA PAS ? » Oh. Elle a sa machette en mains. Bon bah, il est temps de partir avant que ca dégénère !

▬ « Ah si. Je me sens très bien. Prenez bien soin de Morty et Jodie ! »
dit-je avec sournoiserie d'un clin d'oeil, avant de m'évaporer sans attendre mon reste. Morty et Jodie, les petits rejetons à garder. Je les avaient lâcher devant le Manoir hantée. De toute façon, ils n'avaient nulle par ou aller. Je n'avais plus qu'a attendre que Maria me supplie, qu'elle s'excuse et je n'aurais plus qu'a les récuperer. Facile.


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Au soleil levant, la maison hantée des possédés. [Sab] _



________________________________________ 2017-10-10, 21:26






A maison hantée, maison en ailes.

« Casper n'a qu'à bien se tenir. »


Sebastian prit une grande inspiration avant d’oser saisir la poignée du frigo et de la tirer d’un geste précis. Rapide. Il fallait l’être en plus d’être fort, dans le sens prendre ses responsabilités et tout un tas de choses de ce genre… Car ce soir, Clyde commençait son hibernation ! Les températures avaient tellement chuté pour un mois d’Octobre que la tortue commençait déjà à présenter les premiers signes : elle mangeait beaucoup plus que d’ordinaire, dormait sur de longues périodes et recherchait visiblement les endroits duveteux mais plus frais. Le gardien avait du se rendre à l’évidence, Clyde était en train de lui dire au revoir jusqu’au printemps ! Il prit un air un peu triste en observant la boîte qu’il tenait dans sa main gauche, au cœur de laquelle reposait la tortue au milieu d’une écharpe, de coton et de quelques friandises pour tenir la route. Il lui avait concocté un petit nid douillet sous les conseils d’experts – internet, cette magie – et aujourd’hui était le grand jour. La décision. Les salutations avant un long sommeil et… Il ne put s’empêcher de ressentir un pincement au cœur. Clyde ne parlait pas beaucoup mais c’était une très gentille tortue, toujours volontaire pour participer à toutes sortes d’expérience et très patiente pour dénicher sa nourriture. Elle allait beaucoup lui manquer. Il se promit de lui donner son cadeau de noël à son réveil, maintenant c’était un peu tard, et prit la résolution de lui faire aussi une fête ; La tortue aimait les petites attentions, elle serait sans doute ravie de voir que son retour était célébré comme il devait l’être.

Prudemment et avec toute la lenteur qui siégeait à son occupant, Sebastian déposa la boîte au dernier étage du frigidaire. Une petite note était apposée dessus : Ne pas réveiller avant le printemps afin que personne ne fasse l’erreur de la tirer de son hibernation. Prit d’un hoquet, il retint un petit sanglot et serra les dents pour rester fort. Courageux. La petite Lilith lui avait donné mille conseils la veille au soir pour réussir à supporter cette séparation et il comptait bien ne pas décevoir les espoirs qu’elle avait placé en lui : il ne pleurerait pas. Ca n’en valait pas la peine, ce n’était jamais qu’un au-revoir. Dans quelques mois Clyde sortirait du frigo et reprendrait sa vie comme si de rien était ! En attendant, Sab lui adressa un dernier signe de la main avant de refermer soigneusement la porte. Il la reverrait sans doute à l’occasion quand il fouillerait à l’intérieur mais en attendant… La tortue était partie entre les bras de Morphée et lui restait dans la cuisine, a fixer son frigo d’un air un peu idiot.

Il renifla et s’essuya le bout du nez en entendant un petit cliquetis singulier provenir de derrière lui. Se retournant, il tomba nez à nez avec une petite boule de poils noirs en train de rouler sur la table de la cuisine. Penchant la tête sur le côté, le marchand de sable mis quelques secondes à comprendre qu’il s’agissait de Jacob, le niffler qui avait refusé de le quitter depuis qu’ils l’avaient rencontrés dans cette fameuse valise sans fond. Il avait suffi de faire apparaître du sable doré pour capter toute l’attention du mammifère et, depuis, il refusait de lâcher Sebastian d’une semelle. Savait-on jamais qu’il parvienne à remplir entièrement la poche de son ventre avec le moindre grain qui passait à sa portée… Il n’avait pas encore osé lui dire qu’une fois à l’intérieur celui-ci disparaissait pour réapparaître ailleurs, suivant la volonté inconsciente de son propriétaire, mais Jacob s’acharnait à en collecter le plus possible. De toute manière, dès qu’il essayait de formuler le moindre mot ou symbole la bestiole se ruait sur lui et tentait d’engloutir l’intégralité des mots qui passaient à sa portée. D’ailleurs, quand le gardien quitta la cuisine il couru à sa poursuite pour être sûr de ne rien manquer : des volutes de sable s’élevaient en mouvement perpétuel ça et là dans la maison et il serait bien mal avisé de ne pas essayer d’en attraper un maximum. Jacob veillait sur ces sources inépuisables comme un dragon sur son or, grondant dès que quelqu’un entrait et se pavanant sur le canapé pour marquer son territoire. Ridicule et adorable à la fois.

C’est donc avec une hésitation qu’il suivi Sebastian à l’extérieur. L’animal jeta un coup d’œil en arrière, les petits grains de sable contre le créateur même de ces merveilles… Le choix était rude. Dur. Peut évident et franchement à s’en torturer les méninges ! Mais, bravant la tentation de se complaire dans ce qu’il possédait déjà, le niffler bondit des marches et se rua à la suite du Marchand de sable ; peut-être que sur un malentendu, il obtiendrait encore plus de ces petites pépites dorées ! Il s’agrippa au pantalon et grimpa le long du manteau turquoise pour se faufiler jusqu’à la poche intérieure où il se laissa grassement tomber. Ah, il allait pouvoir profiter du voyage tranquillement et…

EYYYYYYHHHHH ?!!!!!!!! Qu’est-ce que c’était que ça ?!

Le voilà bringuebalé dans tous les sens comme un malpropre, lancé à droite puis bifurqué à gauche, en haut, en bas, plaqué contre un côté puis balancé de l’autre ! Décidément, ce n’était pas une façon de traiter un visiteur ! D’ordinaire les trajets étaient tout doux, qu’est-ce qui lui prenait de se mettre à faire de la montagne russe comme ça ? Il irait se plaindre dès que toute cette mascarade s’arrêterait, foi de Niffler ! Sa demande ne mit pas longtemps avant d’être exécutée, son hôte s’immobilisa soudainement et Jacob eu un haut-le-cœur évident en s’extrayant de la poche intérieure. Chancelant il bascula dans le vide et fut rattrapé de toute justesse par les mains de Sebastian avant qu’il ne percute le sol bien plus bas – quelle idée d’être aussi grand ! Le gardien l’observa d’un air désolé, grattouillant sa joue de son index avant de reporter son attention sur le paysage, radicalement différent, qui l’entourait désormais. Où est-ce qu’il venait d’atterrir ? Et qui étaient ces filles juste à côté de lui, visiblement responsables ?! Il ouvrit de grands yeux surpris quand l’une d’elle disparue à toute allure, les plantant là comme si c’était la chose la plus évidente au monde. Qu’est-ce qu’il se passait très exactement ? O_o

Il passa une main dans ses cheveux, gêné, en se mordant l’intérieur de la joue. Il se retrouvait avec une inconnue dans un endroit qu’il n’avait pas choisi… On aurait dit un début d’aventure à plusieurs comme il en avait vécu l’année précédente mais comme aucun dieu ne semblait apparaître à l’horizon il déduisit que ce n’était pas vraiment la même chose. Et puis, la jeune femme avait l’air suffisamment excédée pour qu’il ose lui demander quoi que ce soit, se contentant de la regarder pester à l’encontre d’une certaine Jezabel en attendant qu’elle se calme. Il n’aurait pas fallu qu’elle s’en prenne à lui avec l’énorme machette qu’elle tenait à la main. Ca devait vraiment bien couper ces choses-là… Il n’irait pas tester, tenant un peu trop à chaque partie de son corps y compris à ses mains. Il recula cependant d’un pas quand elle fit volte-face et pria pour ne pas avoir commis quoi que ce soit qui justifierait de s’en prendre à lui !

Le Niffler toujours dans l’une de ses mains, il leva l’autre en signe de paix et lui adressa même un petit sourire timide. Gêné plus qu’autre chose… Avant de secouer la tête quand elle lui demanda s’il savait ce qu’il se passait. Non, aucune idée, désolé. Il n’avait pas encore le don de clairvoyance et cela lui allait très bien ! Il l’observa faire les cents pas en réfléchissant à voix haute, ses yeux dérivant malgré lui sur l’immense manoir lugubre qui leur faisait face : la devanture était aussi grisâtre que les côtés et les fenêtres sombres ne donnaient aucune idée s’il état habité ou non. Certains étaient peut-être fans de ce genre d’endroits mais pas lui, préférant les choses bien plus attirantes et colorées. Il suivi le dénivelé des statues et gravures jusqu’à tomber sur un petit bout de femme sévère planté à côté d’une lourde porte en bois ouverte. Les mains jointes devant elle, un tablier blanc sur sa tenue noir de jais, elle les fixait l’un et l’autre derrière ses petites lunettes avec un air assez pincé. Ou bien était-ce l’effet de ses cheveux tirés à quatre épingles ? En tout cas il déglutit et agita la main pour attirer l’attention de la voyageuse. Quand elle daigna enfin le regarder il désigna l’apparition et elle sursauta tout autant que lui la première fois.

« Bonjour. » Parla la femme d’une voix morne et dénuée de sentiments. « Je suppose que vous êtes les nouveaux baby-sitter ? »

Elle avait prononcé ce dernier mot comme s’il s’agissait d’un mauvais sort ou d’une insulte, retroussant sa lèvre supérieure dans un rictus dédaigneux. Sebastian déglutit face à l’aura sombre qui se dégagea soudain d’elle, ainsi que de la sensation de lourdeur qui s’abattit sur ses épaules. Ce bâtiment ne lui disait rien qui vaille… Vraiment rien. Peut-être était-ce plus judicieux de rebrousser chemin et de rentrer à Storybrooke ?

Le ciel en décida autrement, claquant un éclair tonitruant avant que des trombes d’eau froide ne s’abattent lamentablement sur eux. Jacob couru se réfugier dans le manteau et le gardien resserra les pans de celui-ci, rentrant la tête dans ses épaules pour essayer de s’abriter le minimum syndical. Ils n’avaient apparemment plus beaucoup de possibilités, celle de rester dehors en attendant de trouver une solution venait de s’envoler.

« Veuillez entrer. » Fit la femme, qu’il entendit à peine.

Et elle s’effaça pour les laisser passer. Poussant un soupir résigné, Sab suivi la jeune femme qui le devança et osa pénétrer à l’intérieur. Cette histoire ne lui disait rien qui vaille. Vraiment rien…


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Au soleil levant, la maison hantée des possédés. [Sab] _



________________________________________ 2017-11-17, 00:06



Au soleil levant, la maison hantée des possédés.



J'étais tentée de former Gavroche à la sécurité. Pour que je puisse avoir connaissance de toute infraction dans le périmètre de la maison. Mais surtout, que je puisse me protéger de Jezabel. Je ne comprenais pas comment pouvait-elle s'approprier un tel comportement envers moi. Je pensais rendre service. Mais cela n'avait fait qu'ajouter le feu aux poudres. Et je ne pouvais pas me mentir à moi même, et encore moins à Jezabel. Peu être n'arrivais-je pas à lui pardonner la mort de Manolo, mais aussi, je faisais avec. Je la tolérais malgrès tout. Parce que les pleurs et la douleur du passé ne s'effaçait pas d'un coup de chiffon. Les tâches incurvés étaient bien plus difficile à faire disparaître. Je sentais mon esprit oscillé sous la brutalité de sa super vitesse.

Je ne voyais plus le paysage, et je n'arrivais plus à analyser ni même à reconnaître Storybrooke. Je n'étais prisonnière que d'un tourbillon animé de couleurs. Je savais pertinemment ce qui était en train de ce passer. Et je devais avouer que Calliope et elle c'étaient bien trouvés. L'une autant que l'autre m'enlevait pour m'éloigner de ma résidence. Quand ce n'était pas Paris, c'était …

▬ « Qu'est- ce que tu as fais ? NON MAIS CA VA PAS ? » tonnais-je, mortifié par le changement de paysage. Et comme toute lâche qu'elle était, elle disparu dans une attitude tout à fait irritante. Je n'arrivais pas à y croire. Non, je n'arrivais pas à y croire qu'elle ai un tel culot. Pourquoi personne n'avait assez de bon sens ?

Pourquoi etait-il toujours questions d'emmener les gens hors de cette ville afin de parler, de ce venger plutôt que de parler comme deux adultes responsables ? Mais c'était bien ca le problème : Aucun responsabilité. La colère faisait battre furieusement mon cœur dans ma poitrine. Mais je préférais me calmer, et essayer de comprendre ou m'avait-elle emmené. Elle ne m'aurait pas abandonnée en pleine nature, il y avait une raison à tout ce cafardaüm. Je m'arrêtais pour poser mon attention sur le jeune homme qui n'avait pas demandé à être la victime de notre querelle. Je lui lançais un regard profondément désolé.

« Bonjour.Je suppose que vous êtes les nouveaux baby-sitter ? »
  Déclara une voix morne et inanimé. Je portais une attention mesurée à sa personne. Sa tenue me rappelait les domestiques du XIX siècle. Et comme ci je venais seulement de le voir, mon attention ce laissa distrait par l'architecture du Manoir. Il arborait une façade qui datait surement du XIX siècle. L'époque Victorienne pour être plus précise. Et les landes à pertes de vues étaient un indice colossale sur le territoire inconnu dans lequel nous nous trouvions. Je me demandais si Jezabel ne nous avait pas planté en Angleterre.

Mon regard non rassuré par la forte présence de la demeure ce tournait vers mon nouvel ami. Lui non plus n'était pas certain de vouloir comprendre ce qui ce tramait. Je comprenais mieux pourquoi Jezabel m'avait demandé si j'étais doué avec les enfants. Mais pourquoi faire du babysitting en Angleterre ? Il y avait-il une manœuvre encore plus sournoise derrière ce masque ? Et parce que le destin était une araignée qui nous piégeait dans ses filets, le temps ce mit à hurler sa fureur en déchainant une pluie torrentielle. Ainsi qu'en faisant retentir sa colère par le biais d'eclairs.

▬ « Oui. Oui c'est nous. Je suis Maria Posada et mon ami ... » je me tournais vers lui dans le but de chercher de l'aide. Mais il ne me répondit pas. J'arquais un sourcil déconcerté. Peu être n'avait-il pas l'usage de la parole ? Avant même qu'il puisse répondre, ou essayer du moins, la femme nous ouvrit les portes du Manoir. Je lâchais un profond soupire en franchissant le seuil. L'atmosphère était lourde, et j'avais l'impression qu'un poid s'abattait sur ma poitrine et sur mes épaules. Je ne me laissais pas facilement convaincre par les films d'horreur grotesque que regardais Callio et Jez. Mais il me semblait que les personnes victimes de ce genre de film ressentait la même chose lorsqu'un lieux était hanté. J'étais une professeure d'histoire. Je m'appuyais sur des faits. Et non sur des peurs qui n'étaient que le fruit de l'imagination trop débordante d'un scénariste.

« Je vais vous montrez vos chambres. Et vous présenter les mômes. Vous êtes les sixièmes au compteur. » déclara la femme d'un ton lugubre. Je ne comprenais pas très bien ce qui ce passait. Les sixièmes aux compteurs ? Je croyais que le compteur était une chose que possédait les voitures ? Je ne me ferais jamais à ce siècle, décidément. Mais je parvenais à comprendre qu'elle parlait surement de nos predecesseurs. Cela animait mon ventre d'une crainte. La femme marchait avec lenteur, comme ci le poids du monde s'abattait sur ses épaules. Mes yeux et mon esprit laissèrent place au spectacle qu'arborait ce somptueux Manoir. Il était vastes, et il pleuvait des pièces à n'en plus finir. L'architecture était toujours aussi typique du victorien. Il y avait des statues et des cadres à l'effigie des habitants du manoir. La curiosité rongeait mes traits, et une floppé de question ce bousculait à travers ce champs de bataille qu'était mon esprit.

▬ «  Que voulez vous nous dire, par sixième au compteur ? Je ne suis pas sur de pouvoir faire un quelconque rapprochement. Si l'intention était tel. » Demandais-je avec politesse afin de ne pas la froisser. Nous montions les escaliers, et tout ce que la femme de chambre me répondit, fut un gémissement de douleur par rapport à son arthrose. Pourtant, elle n'était pas si vieille à ce que je pouvais constater. Perfide fixer dans mon dos, je la suivais avec mon nouvel ami.

« Vous verrez. Les autres ont fuis. » Finit -elle par dire. Fuis ? Comme s'échapper de la demeure par l'animation d'une peur ? Mon cœur cognait de plus en plus. La crainte s'accentuait. Et les escaliers étaient interminable et éprouvant. Je me tournais vers l'homme derrière moi. cœur cognait de plus en plus. La crainte s'accentuait. Et les escaliers étaient interminable et éprouvant. Je me tournais vers l'homme derrière moi.

▬ « Je n'aime pas ce qui ce passe. Puis-je avoir connaissance de ton identité ? » lui dit-je d'un ton bas, alors que nous arrivions à terme des escaliers. Je repris lentement souffle alors que les couloirs étroits me faisait l'effet d'un labyrinthe de mur. Il ne pouvait donc pas parler ? J'avais un pincement au cœur pour mon compagnon. Il ce désigna d'un air supris de l'index, puis des grains de sable apparurent au dessus de sa tête pour former des lettres. La surprise me laissa quelque instant pantoise, avant d'être profondément fasciné par cette méthode de communication. Un sourire doux étirait mes traits. «  Sebastian. » lu-je à voix haute. « Echantée. Je suis Maria. » déclarais-je, avant que la femme ne revienne sur ses pas pour nous pousser au train. Elle nous guida pendant un moment, avant de s'arrêter devant une multitude de porte.

« La votre. » me désigna t-elle, ouvrant la porte sur une chambre. J'entrais à l'intérieur pour contempler le lit, la commode, et l'armoire. A part ca, il n'y avait rien d'autre. Absolument ...charmant. Le tonnerre qui gronda me fit sursauter, et je me sentais tendu. Mon cœur s'emballa, et j'avalais ma salive difficilement en essayant de ralentir les battements frénétique de la petite chose fragile à travers ma cage thoracique. Je revins sur mes pas pour fouler le couloirs et atteindre la chambre que Sebastian découvrait. Nous étions d'accord sur le fait que les chambres n'étaient pas à notre convenance. Des cris dans le couloir me fit détourner la tête. Un garçon brun aux yeux bleus surgit dans le couloir en chevauchant un cheval en bois. Il était poursuivit par une fillette blonde au yeux vert, qui tenait fermement une épée entre les mains. Lorsqu'ils nous virent, ils s'arrêtèrent avec un air mutin.

« C'est nos nouveaux jouets ? » s'écria la fillette, animé d'une voix explosante de gaieté. Ce terme n'entrait pas très bien dans ma gorge. Il était difficile à digérer. Je relevais le menton d'un air agacé. « Il est marrant lui ! Je peu jouer avec ? » Sautilla-t-elle à la vue de Sebastian. Je coulais un regard compatissant envers lui.

« Moi j'aime bien la fille. Elle est canon. » Fit le garçon. Mes yeux s'ecarquillèrent à outrance. Comment pouvait-il arborer un t-elle langage pour un si jeune âge ? Jezabel les avaient-elle payé pour qu'ils s'amusent de notre présence ?

▬ « Je te prie de mesurer ton langage. » Le réprimdais-je. « Il est dangereux de ce jeter sur des jouets que l'ont ne connait pas. On risque de ce blesser. » laissais-je entendre d'un air espiègle. Les deux petits énergumènes ce regardèrent un moment. Un message semblait passer entre leurs deux regards, alors que la domestique avait disparu aussi vite que ce qu'elle était venue. Nous laissant proie au deux jeunes enfants culotés. Les fameux Jodie et Morty.

« Ohhhhhhhh c'est une vrai ? »
Fit la fille d'un air impressionner en essayant de toucher la machette dans mon dos.

▬ « Oui. Ne la touche pas, elle est très dangereuse ! » m'écriais-je en me reculant lorsque ses doigts allait entrer en contacte avec celle ci. Elle me fixa avec un air indigné. Si je ne me trompais pas, il n'était pas de bonne augure de révéler la magie à ce monde. Et il était hors de question que Perfide fasse du mal à une enfant. Aussi insolente soit t-elle. Je regardais Sebastian. Et maintenant ? Une idée germait dans mon esprit. « Si vous me dite ce qui ce passe ici, je vous cuisine un moelleux fondant au chocolat. » lançais-je, malicieuse. Avec un enfant, c'était donnant donnant. La tête qu'ils affichaient valait son pesant d'or. Problème : Je cuisinais mal. J'espérais que Sebastian pourrait m'aider, et qu'il possédait des talents de pâtissier.


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Au soleil levant, la maison hantée des possédés. [Sab] _



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