« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
▬ « Jingle bells jingle bells roooock ! » j'avais enfilé un chapeau de noël sur ma tête, et je chantonnais à tue tête en me tremoussant dans le musée. Bah quoi ? Comment ca ce fait pas ? C'est pas de ma faute, Maria m'a trainer dans un musée, vous croyez vraiment que j'ai une tête à lacher des dates historique à tout vas ? Exactement ! Attendez, vous avez dit quoi ? Peu importe ! De toute façon, fallait bien que je m'occupe ! J'étais en train de me balader dans les couloirs, avant de tomber nez à nez avec un portrait. C'était un gars bizarre. Plutôt jeune, avec un air très noble. Moi je suis certaine que les gars bizarre et noble, il en prenait de la bonne avant de créer des choses ! Non mais c'est vrai, genre Rodin, il devait sacrément en consommer pour inventer le penseur ! Qui inventerait une personne qui pense sérieux ? Puis de toute façon, les dinos, c'étaient plus cool. Mais Maria m'interdisait de m'éloigné pour pas que je fasse des bêtises. N'importe quoi, je sais carrément me crontroler dans un musée moi ! Je penchais la tête, machouillant mon chewing-gum. Je plissais les yeux pour essayer de lire le prénom du tableau. C'était ecrit Jules Verne.
▬ « C'est pas le mec qui est aller sur la lune ca ? » demandais-je en pointant le tableau du doigt. Je voyais pas son visage, mais j'étais certaine que ses yeux jugeais mon dos du regard. Mais si c'était lui ! Le mec de la lune et des cow boys !
« Et tu consciente des sornettes que tu raconte ? Tu me désespère franchement. » Lacha Maria dans mon dos. Ah. Pourtant j'étais sur d'avoir vue sa tronche quelque part. Je continuais de mastiquer mon chewing-gum, le casque sur mes oreilles avait changé de musique, ca bougeait plus déjà !
▬ « Sornettes ...Terme utiliser à l'an jesus christ ... » me moquais-je alors qu'elle levait les yeux au ciel en signe de réponse. Bon, je veux pas dire, mais là je commençais franchement à m'ennuyer, elles sont ou les statuettes, les mannequins là ? Qu'on rigole un peu ! Mes yeux s'arrêtèrent sur un panneaux qui indiquait la partie dinosaure. « Oh yes ! Je te laisse à tes tableaux ennuyeux, j'me barre chez la préhistoire ! » déclarais-je en pointant le doigt face à moins d'un air conquérant. Alors qu'elle tournait la tête pour répondre, je me volatilisais en utlisant ma super vitesse. Les couloirs rouges défilaient à une vitesse folle sous mes yeux et je m'arrêtais face au squelette de dinosaure.
Ils étaient franchement trop canon ! Je sautillais sur place, lachant des petits cris enfantin, avant de me volatiliser pour aller vers le gros T-rex. Il était mega géniale. Je l'aimais déjà ! Je le touchais avec une curiosité gourmande. Ouai bon, je sais, c'est pas bien de toucher bla bla, mais franchement, ceux qui s'en foutent, levez la mains ! Voilà ! Ah, comme j'aimerais monter sur son dos ca pourrait être franchement énorme ! Mais on va ce calmer quand même, j'avais pas envie de me faire jeter en dehors du musée. Remarque, ca pourrait peu être me sauver de cette misère ennuyeuse ...Mouais nan. Je suis même sur que Maria ferait semblant de ne pas me connaître pour continuer sa visite, cette petite traitresse abandonneuse de coloc ! Elle habitait avec Tara maintenant, elle nous avaient abandonner Jamie, Callio, Le chat et moi !
Je passais le dinosaure pendant que ma playlist changeais, le dirigeant dans une partie du musée plutôt chaude au niveau des couleurs. Orangée, jaunâtre ...Oh et cette musique exotique ...j'étais ou là ? Je levais une tête intrigué, alors que des grandes statuts avec des têtes de chiens, d'animaux et au yeux fort maquillait ce dressait devant moi. Oh j'y suis ! La partie egyptienne ca non ? Je posais une mains intrigué sur un sarcofage dorée. Ohhh, comme c'était beau ca ! J'avais envie de voir si il y avait une momie à l'intérieur ...Je tournais la tête de gauche à droite pour voir si personne ne me voyait. Nope, personnne pour me surveiller héhé ! Je passais la tête à travers le sarcofage, découvrant un cadavre bandelé. Je lachais un cris de surprise, ne m'attendant pas à me retrouver nez à nez avec une vieille mocheté.
▬ « La vache ! » m'ecriais-je en retombant sur les fesses face au sarcofage. « Elle est plutot canon la vieille mocheté ... » ricanais-je en me relevant, frottant mon arrière train. Je ramassais mon baladeur, et quand j'allais le reglisser sur mes oreilles, des voix me parvint tout prêt de moi. Je plissais des yeux curieux, fourrant mon baladeur dans mon sac à bandoulière pour m'approcher de ses drôles de voix. Je me dissimulais derrière une immense statut qui donnait sur une pièce avec un mur remplit de hiéroglyphe. Incrusté dans celui ci, une petite tablette dorée. Et deux gars bizarre, un gros et un maigre qui parlait entre eux.
« Depêche toi Daffy ! Le musée va fermer ! » s'exclama le premier. Ouuuuuh si ca c'était pas un petit plan machiavélique, qu'es ce que c'était ?
« Non mais calme toi Duck, attendons que le musée ferme pour la prendre. » Daffy et Duck ...Daffy Duck ...je plaquais ma mains contre ma bouche pour ne pas lacher un fou rire. Et en plus le pauvre gros c'était Duck ! Aussi grassouillait que son prénom!Mais pourquoi ils voulaient la tablette ses imbéciles ? Leur maman leur a jamais dit que c'était genre, pas bien de voler ? Surtout dans un musée, Je crois que Maria ferait une crise cardiaque si elle savait ca ! Les lumières s'éteignirent alors qu'une petite musique retentit dans l'espèce de radio ainsi qu'une voix d'hotesse d'acceuille.
« Le musée ferme ses portes. Merci de vous diriger vers la sortie.Nous espérions que vous ayez passer un agreable moment. » Les deux voleurs levèrent le regard, avant de ce regarder d'un air sournois. Pfff, j'étais sur que Maria était déjà partie et qu'elle m'avait carrément oublier. Remarque, je peu passer à travers les choses, c'est pas qui resterait coincer là dedans ! Les deux gros entreprirent de retirer la drôle de tablette, qui semblait difficile à arracher au mur. Bon. Je leurs dit tout de suite que y'a un minimum d'education à avoir dans les musées ou pas ?
▬ « Salut les gars ! Je sais que les musées c'est grave chiant, mais je suis certaine que les pencartes qui dise qui faut pas toucher, elles, servent à quelque chose ! » declarais-je en étant sortis de ma cachette, les mains sur les hanches. Ils ce retournèrent avec surprise pour me toiser du regard. L'une d'eux cracha par terre, ce qui m'attirait une mine de dégout. « Je suis certaine qui faut pas faire ca aussi ... » ajoutais-je en désignant la salive sur le carlage.
« Et t'es qui toi ? T'es de la police peu être ? » gronda l'un. ▬ « Je suis medecin légiste, ca compte ? » demandais-je. Je savais jamais si être medecin légiste faisait partie de la police … Je m'occupais de leur corps, je leurs disaient les causes de la mort, mais après ? Tiens il faudrait quand même que je me renseigne pour savoir, cette question était très interessante !
« On s'en fou, si tu dégage pas, c'est toi qu'on va autopsier ! » lacha le deuxième. C'était une menace ? J'arrivais pas à comprendre si c'était une menace.
▬ « Oh non, j'ai déjà essayer, c'est barbant ! Mais merci de la proposition ! » les remerciais-je d'un sourire cordiale. Ils ce regadèrent, perturbé. Bah quoi ? C'est vrai que les autopsie sur soit c'était pas marrant. J'avais déjà essayer, je préférais mieux aller voir chez les autres ! Dommage que j'avais pas pu autopsier l'autre dieux, Judah. Je suis certaine que les organes divins c'était interessant !
« Duck, attrape moi cette tarée. On a pas besoin d'une cinglée en plus sur le dos. » Cinglée ? Ou ca ? Je tournais la tête, mais y'avais personne. Ah c'était moi ? Me semblait bien que ce mot m'était familier. Le gros foie gras lacha un hurlement qui ce voulait effrayant, courant dans ma direction. Je crois qu'il voulait me faire peur. Je me décalais à toute vitesse à la dernière minute en lachant un rire, pour le voir ce prendre le mur. Jusqu'a ce qu'un scintillemment n'émagne de la tablette, aveuglant la pièce au passage. Je me protégeais les yeux, jusqu'à ce qu'elle soit passée. C'était quoi cette chose ? Je regardais la tablette d'un air intrigué, mais le sol ce mit nettement à trembler.
▬ « Euh ...Bon bah, prenez là toute compte fait. Je pense que je vais vous laissez, salut ! » fit-je en agitant la mains et en disparaissant. Je remontais le musée, avant de sentir un choc me fair basculer à l'arrière. Je tombais sur le dos en me cognant sur le sol. C'était quoi ca ? Le couloir tanguait dans ma direction, alors que j'aperçu une silhouette ce mouver difficilement. « Oh la vache ...je crois que je vais plus pouvoir réfléchir avant une semaine ! » me plaignit-je, avant que ma vision me revienne. La personne en face de moi avait l'air d'avoir aussi mal. Attendez. Attendez. Je crois que je la connais. Je plissais les yeux afin de mieux me concentrer malgrès le mal de tête.
▬ « Mélody ? » m'ecriais-je, prise de choc. Comment pouvait-elle être à storybrooke ? Je me sentis me renfrogner, voir me renfermer. Au final, j'aurais peu être du partir avant que le musée ferme. Je me relevais dans le but de m'éloigner d'elle. C'est ce que faisait les traitres, non ? J'avais très bien entendu la dernière fois. J'étais pas une traitresse ! Je lui tournais le dos, elle m'avait franchement fait mal la dernière fois. Je sentais une vieille blessure ce rouvrir. Une énorme tête, faite en statut, ce mit à cligner des yeux. Je poussais un cris en reculant.
« Eh. Toi avoir gumgum ? » Je le regardais, bouche bée. La statue avait parler. J'hallucinais pas hein dite moi ? La statue avait bien parler ? Il ce recla la gorge, et ce mit à hurler plus fort. « EH ! TOI AVOIR GUMGUM ? » Eu...Mes tympans hurlait vaguement là à cause de sa voix criarde.
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Franchement, j'avais une tête à me promener dans un musée ? C'était la seconde fois que j'y allais en plus, dans celui-là. Je n'y avais plus traîné mes arêtes depuis qu'il avait explosé. Il avait été reconstruit sur ses fondations, à deux pas du zoo de Storybrooke. Je devais reconnaître qu'il était grandiose. Il n'avait plus rien à voir avec le bâtiment périmé qui abritait des vieilleries sans intérêt. Il était garanti 100% interactif. Le panneau à l'entrée le stipulait. Je haussai un sourcil sceptique alors que la petite blonde à l'adn de reptile énamouré sautillait à côté de moi.
"Regarde, c'est Jules ! Ils ont un tableau de Jules !" s'écria-t-elle d'un ton exalté.
Est-ce que je pouvais l'assommer contre le mur ? Apple avait le don de trouver tout trop cool. C'était énervant au possible. Ca ferait mal le jour où elle se rendrait compte que la vie est cruelle. Savait-elle que sa chère maman avait caressé l'idée de la tuer ? Un instant, je faillis la mettre au courant, histoire de la calmer un bon coup, mais quelque chose me retint. Sa joie de vivre, peut-être. Je n'avais pas envie qu'elle perde sa lumière. C'était sûrement débile. Mais sans doute que cela voulait aussi dire que j'étais en train de changer. Je levai les yeux au ciel alors qu'elle prenait un selfie avec le portrait de Jules Verne, l'écrivain moisi qui m'avait pris pour une prostituée.
"Pourquoi tu fais ça ?" demandai-je, exaspérée. "Il habite chez toi. Tu peux te prendre en photo avec lui quand tu veux !"
"Mais c'est pour lui montrer qu'il est au musée !" répliqua-t-elle d'un ton évident.
"C'est là qu'est sa place, c'est vrai." maugréai-je. "Comme la majorité du panthéon divin..."
Je coulai un regard peu inspiré aux différents tableaux exposés dans la vaste salle. Rien que des gens morts depuis longtemps, qui avaient marqué l'Histoire pour avoir pondu un livre ou inventé une loi. Franchement, c'était inintéressant au possible. Si ce n'était pas Lily qui m'avait demandée d'accompagner Apple, jamais je ne serais venue perdre mon temps ici.
"Bon, alors il est où ton Lincoln ? Histoire qu'on en finisse." soupirai-je.
Apple devait faire un exposé sur le seizième président des Etats-Unis et elle s'était dit qu'elle trouverait plus d'inspiration en allant au musée. Quelle grande idée...!
"J'aurais préféré parler des Beatles en cours d'Histoire... Je suis imbattable sur eux ! Je suis capable de réciter toutes leurs chansons par ordre alphabétique en chantant en même temps ! Tu veux entendre ?" fit-elle avec un grand sourire enjoué.
"Pitié, non." dis-je avec une moue désespérée.
Apple se mordit les lèvres et fit quelques pas, hésitant visiblement à parler. Préférant en finir de suite, je maugréai :
"Allez, crache le morceau. Qu'est-ce qu'il y a ?"
"Pourquoi tu as déménagé ? Tu n'étais pas bien chez nous ?" fit-elle avec ses grands yeux de labrador triste.
Je soupirai de plus belle, sans répondre. Je savais que je n'aurais pas dû la lancer.
"Ca fait bizarre depuis que tu n'habites plus avec." poursuivit-elle d'un ton attristé. "J'ai même pas continué la saison 6 de Teen Wolf. Je t'attends, tu sais... C'est pas pareil de regarder sans toi. Et puis... quand je passe devant la porte de ton ancienne chambre, ça me fait tout drôle. A Lily aussi. Et..."
"Tu vas la fermer, oui ?" m'écriai-je si bien qu'une femme brune tourna la tête vers nous, choquée. "J'en ai rien à foutre ! Je suis pas ta copine, ta soeur, ou ton poisson rouge ! Je me suis cassée parce que ça craignait là-bas, okay ? Maintenant, laisse-moi tranquille !"
Je lui tournai le dos pour m'éloigner d'elle à grands pas. Afin de bien creuser la plaie, j'ajoutai d'un ton perfide par-dessus mon épaule :
"Et je vais te dire un truc : Teen Wolf, c'est pire que du varech ! Ils ont un seul cerveau pour tous, là-dedans ! Je pense que c'est pour ça que tu aimes autant : c'est à ton niveau mental !"
Je serrai les dents alors que le visage de la jeune fille se décomposait.
"Tu sais quoi ? Je pense même qu'il n'y aura pas de Stydia. Jamais." articulai-je, mes yeux éclairés par une lueur sadique. "Parce que les scénaristes se fichent de toutes les nanas comme toi."
Sa lèvre inférieure trembla. Je contractai davantage la mâchoire pour m'empêcher de faire comme elle et pivotai rageusement sur mes pieds. Je me précipitai dans le couloir suivant, souhaitant mettre le plus de distance possible entre elle et moi. Quelle petite c...!
J'entendis à peine la voix annonçant que le musée allait fermer. Je m'en moquais. J'y étais entrée une fois par effraction, je pouvais très bien en sortir quand je le souhaiterais. Je traversai plusieurs salles, si vite que je ne voyais pas à quoi elles s'apparentaient, quand un choc violent me projeta face contre le sol. Surprise, je laissai échapper un cri et grimaçai de douleur. Je me tournai sur le dos et me redressai sur les coudes, prête à répliquer devant un ennemi potentiel. Mais il n'y avait que... Jezabel. Qui semblait en train de se reconfigurer. C'était elle qui m'avait percutée ? Il faudrait qu'elle apprenne à respecter les limitations de vitesse.
Elle semblait abasourdie de me voir ici. Il faut dire que la dernière fois qu'on avait passé du temps ensemble, ça s'était très mal fini. Je cherchai quoi dire alors qu'elle me tournait le dos. Elle recula brusquement, si bien qu'elle faillit me marcher dessus. Une voix rauque et colorée fit résonner tout le couloir.
"Eh. Toi avoir gumgum ?"
C'était une reproduction d'une statue de l'île de Pâques qui avait parlé. Okay... ça me poursuivait ce truc ou quoi ? C'était pour me rappeler le réveillon de Noël organisé par Dionysos ?
"EH ! TOI AVOIR GUMGUM ?"
En plus, elle s'énervait. Si c'était pas merveilleux... Je me remis sur mes jambes, balançai mes cheveux sur mon épaule gauche et passai devant Jezabel pour me planter face à la grosse tête pas commode.
"Qu'est-ce que tu veux, mec ? On t'a jamais appris à parler correctement aux dames ?" lançai-je d'un ton mécontent.
"Toi avoir gumgum ?"
Je tournai la tête vers Jezabel avec un sourire sans joie :
"En fait, il est juste con."
Je m'écartai ensuite et fis quelques pas vers une vitrine, remarquant que de petits sujets en porcelaine gesticulaient. Ils représentaient de tous petits chinois pittoresques, avec leurs chapeaux ronds et pointus. Ils tapaient tous contre la vitre en essayant de s'échapper. Je fronçai les sourcils et me tournai de nouveau vers Jezabel :
"Je pourrais te raconter ma vie depuis plus d'un an, mais je crois qu'on a plus important à faire dans l'immédiat. Est-ce que ça te paraît normal qu'il y ait des trucs qui s'animent ? Parce que moi non."
Garanti 100% interactif... Maintenant, je comprenais le panneau à l'entrée.
Bientôt, j'entendis des pas lourds contre le sol, suivi d'un étrange grognement qui ressemblait vaguement à un barrissement. Je pivotai lentement sur mes pieds et écarquillai les yeux en découvrant un mammouth à l'autre bout de la pièce. C'était genre super haut. Bien plus qu'un éléphant.
"Je rêve ou on dirait qu'il va... charger ?" fis-je en retenant mon souffle.
"Si toi donner gumgum. Moi aider toi." proposa la statue de l'île de Pâques.
"Et si j'ai pas de gumgum, on fait comment ?" m'écriai-je, anxieuse.
"Toi mourir." répondit-elle tranquillement.
Je fixai le mammouth, puis déclarai à Jezabel sans la regarder :
"J'ai gardé ton collier. Je m'en sépare jamais."
Joignant le geste à la parole, je levai brièvement mon poignet autour duquel la petite tête de mort se balançait, sur un fil coloré. Je trouvais que c'était important de lui dire maintenant. Mieux vaut tard que jamais.
J'étais nulle en calcul mentale. Mais j'aurais pu parier que sur toute les personnes de storybrooke, j'aurais pu tomber sur quelqu'un d'autre ! Je fixais l'énorme statue d'un regard désapprobateur, alors que Melody était passer devant moi dans le but de lui répondre avec son humeur habituelle. Ca me rendait encore plus dingue ! Je lachais un soupire en me détournant, mes yeux posée sur les petites vitrines. Tiens donc, des bêbêtes ! Ah non attendez, c'est pas des bêbêtes ca ! C'est des gens, mais genre des gens miniatures qui marche vraiment ! Un peu comme la tête qui réclamait du chewing gum.
Un singe passa en courant non loin de moi. Faut quand même qu'on m'explique comment toute les choses de ce musée on prit vie ! Oh quoi que attendez ...Les deux nains de jardins qui essayait de retirer une tablette du mur y serait pour quelque chose ? On était dans un remake de la nuit au musée ? Je peu monter sur le dos du tyranosaure ? Et si je peu pas, je peu le faire quand même ? Songeuse, mon regard ce concentra de nouveau sur la tête de Melody qui venait d'apparaître. Je pourrais te raconter ma vie depuis plus d'un an, mais je crois qu'on a plus important à faire dans l'immédiat. Est-ce que ça te paraît normal qu'il y ait des trucs qui s'animent ? Parce que moi non."
▬ « Je m'en fiche. Je croyais que j'étais ton ennemie ! » lui crachais-je au visage d'un air dédaigneux. Elle croyait quand même pas qu'après un ans écoulé elle allait revenir comme une fleur ? Non, j'étais plus rancunière que ca. Elle c'était servie de moi. A cause d'elle, je ne croyais plus en tout ce qui constituais une confiance envers les autres. Je lui en voulais de s'être comporter comme ca avec moi. De m'être laisser aveugler de la sorte. Un pas lourd fit trembler le sol. Je baissais la tête d'un air intérrogateur, avant de me retourner pour rencontrer une grosse masse musculaire dont les défenses faisait au moins trente six fois ma taille ! Le choc animait quelque seconde mon regard, alors que Melody tentait de demander de l'aide à la tête chewing gum. Pourquoi Manie de l'âge de glace il voulait nous foncer desssus ? D'accord il était grognons, mais quand même ! Il pourrait être sympa. "Je rêve ou on dirait qu'il va... charger ? Ah beh non il ce pourrait qu'elle est raison, il allait vraiment charger ! « Vous devriez bien vous entendre alors ! » ironosais-je en m'éloignant d'un pas décidé. "J'ai gardé ton collier. Je m'en sépare jamais."
Je m'étais arrêté net. Le dos tourné. Mon collier ? Qu'elle collier ? Je me retournais, pour fixer la petite ficelle sur laquelle une petite tête de mort coloré reposais. Je sentais mon cœur ce décroché dans ma poitrine, me déconnectant de la réalité pour replonger dans des vieux souvenirs. Je m'avançais vers elle, ne quittant pas le petit objet précieux des yeux. Comment avait t-elle fait ? Comment ? La dernière fois que je l'avais, c'était pendant le voyage à Las Vegas. La confusion planait dans mon esprit, secouant negativement la tête. C'était quoi ? Elle essayait de faire quoi exactement ?
▬ « C'est impossible ! » murmurais-je. Et pourtant si. Il était là. Le collier. Le bien de mon passé. Je l'adorais tellement. Je le croyais perdu, quelque part dans les grands immeubles de Las vegas. Mais il était là. Elle l'avait garder. « Pourquoi tu fais ca ? Pourquoi tu l'as garder ? » m'exclamais-je d'un œil soupçonneux. Si la vue du petit objet m'avait coupé toute pensée de la réalité, le cris du Mamouth me fit très vite reprendre le fil. Je levais la tête en direction de la gigantesque chose qui fonça droit sur nous. Même si j'en voulais à melody profondément, je finis par lui attraper le poignet et disparaître avec elle au moment ou une patte géante vint s'ecraser quelque seconde avant ou on ce trouvait. Perdu dans la super vitesse, nous passions entres les pattes du mamouth géant, attérrissant derrière celui ci. Je relachais Melody, alors que la bête enfonçait ses défenses dans le mur, provoquant une secousse dans le sol. J'aimais tellement Melody, ca me faisait presque mal de me retrouvé en face d'elle alors que mes cicatrices commençait seulement à ce refermer.
▬ « Fais en ce que tu veux. » lachais-je, un feu flamboyant brûlant dans chacune de mes prunelles. Comme à chaque fois que mes émotions dérailles et me trahissent. Je regardais mon poignet, il portait encore la vilaine cicatrice du Kraken. Le mamouth ce retourna en lachant un cris méprisant. Je crois que Mannie c'était décidément levé du pied gauche ! J'avisais un tissu de couleur rouge, et l'attrapais avec mes mains avant de venir me planter droit devant lui. « On c'est levé du pied gauche ? » demandais-je d'un sourire espiègle. J'agitais le bout de tissu, rieuse. « Ola mamouth, ola ! » hurlais-je en claquant le tissu sur le sol. Il lacha un nouveau cris, avant de foncer à vive allure vers moi. Je m'ecartais au dernier moment en effectuant un bond rapide sur le coté.
Le mamouth fraina, et tourna un regard rageur en ma direction. Il secoua la tête et fit très vite demi-tour pour venir me percuté. Je m'ecartais de nouveau en sautant sur la droite, lachant un ricanement au passage. « Trop lent ! » lui fis-je, agitant toujours le tissu devant ses yeux. En fureur, le mamouth ce vengea sur la seule personne présente dans la pièce. Il fonça droit sur Melody, et je le rattrapais à la dernière seconde en attrapant la sirène par le bras. Le Mamouth rencontra le mur et tomba sur le sol complétement assommer. Pourquoi c'était toujours moi qui sauvais la vie de Melody ? L'accident de voiture, l'Atlantide et j'en passais.
▬ « Pour te répondre, j'ai croisé deux imbéciles qui tentait de délogé une pierre dorée du mur. Je pense que ca doit ven....AHHHHHHHHHHHHHH ! » Un avion avait surgit de nulle part avec son pilote, et je m'étais prit une aile dans la tronche en me retrouvant dans les airs. Quelque peu assommer, je secouais la tête pour chasser les étoiles qui me brouillait la vue. Mes doigts glissait, et je me rattrapais à l'aile en lachant un hurlement en guise de réponse. Le pilote – qui ce trouvait être une femme- poussa une exclamation de joie, plongeant dans les airs, passant à toute vitesse à coté de Melody.
▬ « AHAH C'EST GEANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNT ! » hurlais-je, ma voix à demi-couverte par le bruit du moteur. Je ne lachais ma l'aile pour autant, bien que je sentais mes doigts ce déloger petit à petit pour mon grand déplaisir. « Je vais tomber, je vais tomber, je vais tommmmmmmmmber ! » l'avion avait plongé, et je le lachais pour tomber par terre dans une roulade non loin de Melody. Ah c'était genial ! On recommence ? On peu recommencer ? Non mais c'était trop bien. Je me relevais en lachant une expression douloureuse, avant que deux lassos n'apparaissent pour venir nous capturer et nous coller l'une à l'autre moi et la sirène.
« On les tiens ! Beau boulot les gars ! » s'exclama une voix enjoué. Oh. Des cow boy. Attendez, comment ca capturer ? « Il va ce calmer Jules Verne ? Ou je le renvois sur la lune ! » m'exclamais-je en essayant de me libérer des liens. Le cow boy nous lanca un regard moqueur, alors que l'un d'eux venait d'apparaître sur un cheval de couleur pie. Ah non. Pas les chevaux. Je veux bien faire tout ce qu'ils voulaient, mais à condition qu'ils ne s'approche pas de moi avec ses choses ! « AHHH ! » braillais-je en reussissant à effectuer un bond sur le coté lorsque le museau de l'animal vint me toucher l'epaule. J'avais emporté Melody avec moi. « D'accord, éloigné moi ce truc et je suis votre femme. » fit-je. « Attendez, pour quoi faire en fait ? » demandais-je en suite, sans trop savoir ce qui ce passait vraiment.
« On la ferme et on avance ! » Ahhh ca va, paye ta bonne humeur ! Le cow boy nous poussa vers l'avant, nous obligeant à parcourir les couloirs du musée.
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« Je m'en fiche. Je croyais que j'étais ton ennemie ! »
Cette phrase résonnait dans mon crâne au milieu du joyeux délire auquel nous étions confrontées. Un mammouth, un avion avec une pilote déjantée, et à présent... des cowboys qui nous avaient saucissonnées comme des paupiettes de saumon. A croire que dès que je retrouvais Jezabel, tout recommençait à exploser, comme si la vie passait brusquement à cent kilomètres/heure. Cette fille était... dingue. J'étais partagée entre l'exaspération et l'excitation. Un petit frisson avait parcouru mon échine en la revoyant. C'était étrange, cette alchimie entre nous. Malgré l'année écoulée, je me sentais toujours proche d'elle, d'une certaine façon.
« Je m'en fiche. Je croyais que j'étais ton ennemie ! »
Je ressentis comme un souffle au coeur, en écho à ses paroles. Je savais que je n'avais pas assuré, et que la cassure avait été nette et tranchante. Elle m'en voulait, c'était évident, et je ne pouvais faire comme s'il ne s'était rien passé. Balayer ou nier mes erreurs n'aurait rien changé. Je devais assumer mes fautes et tenter de réparer... si ce n'était pas déjà trop tard.
Pour l'instant, les lassos rendaient cette perspective sérieusement laborieuse. La corde m'enserrait si fort les bras que je pouvais à peine remuer. J'aurais pu la casser en bandant mes petits muscles de demi-déesse, mais autant laisser croire aux cowboys qu'ils avaient l'avantage, pour l'instant.
« Il va ce calmer Jules Verne ? Ou je le renvois sur la lune ! »
"Ah non, me parle pas de ce mec ! C'est qu'un vieux pervers !" m'écriai-je sans réfléchir.
Non mais c'est vrai quoi : cet auteur inutile était partout, ma parole ! Pourquoi tout le monde en parlait tout le temps ? Et surtout, pour quelle raison Jezabel l'avait-elle mentionné ? Il sentait le moisi comme un cowboy, mais il n'en était pas un pour autant.
La jeune femme eut un mouvement de recul en voyant des chevaux approcher, et elle m'entraîna avec elle. Puis, nos agresseurs nous obligèrent à avancer à travers les couloirs du musée. Où nous emmenaient-ils ?
"Je l'ai gardé parce que... je bazarde pas les choses qui ont de la valeur, contrairement à ce que tu pourrais penser." dis-je à voix basse alors que nous marchions toujours.
Je faisais allusion au bracelet, bien entendu, mais également au coquillage doré que ma mère m'avait léguée. Je ne jetais jamais les objets qui me rattachaient aux personnes perdues. J'avais également gardé l'athamé d'Egéon, malgré tout le mal que mon frère avait pu me causer. Je n'oubliais jamais ceux qui s'en allaient.
En passant dans une salle remplies de statues grecques animées, je remarquai que l'aviatrice était descendue de son bolide volant pour faire du rodéo sur le dos du mammouth caractériel. Ce qui en résultait beaucoup de casse du côté des statues grecques. Ces dernières se plaignaient ouvertement de ce genre de traitement. Je remarquai une statue d'Aphrodite qui sautillait sur un pied, son autre jambe étant explosée, et un sourire torve anima mon visage resté figé jusqu'à maintenant. Les autres statues levaient le poing en criant contre le mammouth destructeur. Les cowboys passèrent leur chemin comme si de rien n'était, nous tenant toujours en "laisse". Je rongeai mon frein en attendant d'en savoir plus.
Finalement, ils nous emmenèrent jusqu'à la galerie des portraits, là où Apple était partie en chouinant. Ils nous firent arrêter devant le portrait de...
"Non, dites-moi que c'est une blague ! Encore lui ? C'est à cause de la réplique de Jez ? Vous vous êtes sentis agressés ?" fis-je, exaspérée.
"Vous avez insulté le grand Verne." dit un cowboy d'un ton réprobateur. "Vous allez recevoir le châtiment que vous méritez."
Je haussai un sourcil peu impressionné. Qu'ils essaient un peu !
Sans surprise, l'écrivain moisi se pointa dans son tableau quelques secondes plus tard. Il était nettement plus vieux que le modèle vivant qui se baladait actuellement à Storybrooke. Il portait une barbe blanche, des favoris et il posa sur nous un regard sévère alors qu'il s'accoudait sur le rebord de son tableau. Un petit silence s'installa, pendant lequel je soutins son expression perçante. Finalement, il déclara d'un ton désinvolte :
"Mettez-les en orbite !"
J'émis un ricanement avant de rouler des yeux. Mais bien sûr. La menace était si faible que je n'avais pas même l'ombre d'un frisson d'angoisse.
Deux cowboys sautèrent de selle pour nous pousser vers la salle d'à côté.
"Eh ! Bas les pattes !" grommelai-je en me débattant.
Encore une fois, j'aurais pu me libérer de mes entraves si j'avais voulu, mais j'étais curieuse de voir jusqu'où ces gars de l'ouest sauvage allaient nous emmener. Il s'agissait d'une pièce ressemblant à un planétarium, dont le toit était constellé d'étoiles. Le lieu réservé aux découvertes spatiales. Justement, une navette était disposée en son centre, vers laquelle les cowboys nous poussèrent sans ménagement. Ca commençait à être moins drôle, d'un seul coup.
"T'inquiète, ce truc ne peut pas vraiment aller dans l'espace." dis-je à Jezabel. "On est dans un musée. Pas à la NASA."
"Justement, on va faire l'essai avec vous." fit un cowboy en nous forçant à monter à bord.
La navette ressemblait à une grosse boite à sardines. Ca n'était pas conçu pour quitter l'atmosphère ! Une fois à l'intérieur, la vitre s'abaissa. Nous étions toujours attachées l'une à l'autre et la séquence de décollage s'enclenchait déjà.
"C'est jamais aussi rapide dans les films ! C'est une blague ou quoi ?" m'écriai-je.
Je me tortillai pour tenter de me défaire de mes entraves. Je bandai mes muscles et la corde céda au bout de quelques secondes.
"Lancement du projectile dans cinq... quatre... trois..." annonça la voix off d'un ton mortellement atone.
Je me précipitai vers le tableau de commandes garni de boutons clignotants.
"C'est lequel ? Nom d'un plancton, c'est lequel ?" fis-je, alarmée.
"Deux... Un..."
Tant pis, autant appuyer sur quelque chose au hasard. Sans réfléchir, j'enfonçai mon doigt sur le gros bouton rouge. Ce genre de boutons, c'était ce qui annulait les séquences d'auto-destruction dans les films, non ? Ou les enclenchait...
Je frémis et fermai les yeux, redoutant l'explosion, le décollage, ou ce qui allait suivre.
Ma main avait attrapé celle de Jezabel. Allait-ce être l'ultime sensation avant le trou noir ?
Il était sérieux Jules Vernes ? Eh bah, si j'aurais cru que les cow boy étaient aussi sensible, je me serais abstenue ! Je fixais Melody d'un œil surpris, elle le connaissait ? Ce mec était pas censé voyager sur la lune ? Oh attendez, on me dit dans le creux de l'oreille qu'il a enfin attérit ! Et quelqu'un voudrait bien m'expliquez ce que le mégrichon voulait dire par « mettre en orbitre? » personne ? Je me laissais entrainer sans vraiment comprendre ce qui ce passais. Cétait quoi cette navette ? On allait aller sur la lune nous aussi ? Diane était d'accord au moins ? Oh mais attendez ! C'est pas le strucs super rapide qu'on voit dans les films là ? Avec les gens qui s'entraine pour aller dans l'espace ?
Mais si, c'était ca ! Ca avait l'air méga cool, on allait devenir des astronautes baby ! Sauf que Melody avait pas l'air passionner parce ce truc bizarre. J'allais passer à travers la corde, mais Melody me devança en la faisant exploser. Chacun nos techniques ! Le compte à rebour ce mit à retentir dans un tintement sonore. Oh oh. Si c'était une invention, en générale, ca voulait dire que c'était mauvais. La boite ce mit à trembler, en nous pressant comme dans un robot mixeur. Je sentais mon cerveau ce secouer comme un prunier, me donnant des vertiges. Jusqu'a ce que je sente la mains de Melody attraper la mienne. Je lui lançais un regard surpris, avant de le baisser sur sa paume accrocher à la mienne. C'est pas juste, j'étais censée lui en vouloir ! J'étais censée lui en vouloir de m'avoir abandonner ! Pourquoi j'y arrivais pas ?
▬ « Oh bon sang, on dégage ! » m'ecriais-je en serrant sa mains et en courant dans la machine pour passer à travers. Avec Melody, on eu juste le temps de plonger sur le sol, avant que l'explosion ne retentissent et nous projète au sol. La chaleur aurait du me brûler, mais j'étais insensible au feu. Par contre, me retrouver au dessus de Melody, ca, c'était pas vraiment prévu. Je relevais la tête en me trouvant nez à nez avec elle, l'inclinant légèrement sous la surprise. « Bonjour ? » lachais-je d'un sourire gêner. ( Et ca Emmet, il en dit quoi ? ) les cow boy vint ce baisser à notre hauteur, un sourire coquin baignait sur ses lèvres. AH ouai mais non ! Non c'est pas ce qu'il croyait ! C'est pas parce que je me sentais hyper bien avec Melody et que j'avais la désagreable sensation d'avoir besoin constamment d'elle qu'il fallait s'imaginer quoi que se soit hein ! Je me laissais tomber sur le coté, dos au sol. J'aperçu la tête de Jules Verne à l'envers, qui c'était baissé pour mieux me regarder. Pourquoi il me regardait comme un merlanfrit celui là ? Il pouvait pas retourner sur sa lune au lieu de faire exploser les gens dans des boites de conserves ?
▬ « Quoi ? J'ai une tâche sur le nez ? » marmonnais-je, avant de me relever rapidement pour faire fasse au barbue. Ah oui, c'est vrai que la barbe, c'était la mode. « Vous avez faillis nous tuer espèce de …. » j'avais commencé à le menacer du petit doigts, quand je me suis dis que se serait pas vraiment ingénieux de l'insulter. Au cas ou y'aurais des groupie de Jules Vernes dans la salle ( coucou Nat). Je me mis en pause comme dans un film, la bouche lamentablement ouverte avec les yeux qui louchait. Oui, on peu pas faire plus glamour je sais. Je ravalais mon insulte en lui decernant un sourire. Il semblait fasciné par mes pouvoirs. En tout cas, son invention elle marchait plus, ca c'était clair et net ! Une femme c'était détaché du publique – oui, on avait un publique, c'est ca la célébrité- pour venir s'approché de nous. Tiens. Elle ressemblait à Maria. Elle ce tenait fièrement, son regard droit ce posant tour à tour sur moi, sur Melody, puis sur Juju. - Me demandez pas pourquoi, je le voyais s'appeler juju-. Elle possédait une couronne sur la tête. Elle me disait un truc. Ah mais oui ! C'est pas la reine dont Maria me bassinait sans arrêt là ? Celle qu'est toute petite et qui a laissé tomber l'angleterre à la mort de son mari !
« Qu'elle idée saugrenue d'expérimenté sur la nature humaine, vous mettez leur vies en danger. » lacha t-elle en jugeant Juju du regard.
▬ « Ah ouai, pas de toute, on dirait la sœur de Maria, et en plus elle parle comme elle. » lachais-je en frappant le front. Victoria ce tourna vers moi, un sourire impérial.
« Cependant, l'idée d'expédier un homme sur la lune est fascinante. Lord M m'a déjà fait part de ce genre de possiblité. Mais mère les trouves ridicules et dit que ce ne sont que des histoires pour enfant. » grimaça t-elle. Ah ouai, me semblait aussi qu'elle était trop proche de son premier ministre du partit Wig, et qu'elle détestait sa mère pour l'avoir enfermé dans son château pendant son enfance. WOWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWW TEMPS MORT ! Depuis quand je pense des choses aussi intélligente moi ? Ah ouai, depuis que Maria m'avait fait un spitch sur elle. Je jetais un œil vers Melody en donnant des coups de tête vers la gauche. Oui bon, on pourrait croire que j'ai l'air attardé comme ca, mais en fait, je lui disais simplement de filer le temps que c'était encore possible. Sinon nos cerveaux allaient exploser à coup de Jules Verne et de reine d'Angleterre ! Je poussais Melody vers la sortie de gauche vivement, pendant que la reine et Jules Verne était plonger dans une grande conversation. Nous arrivions dans un grand couloir du musée, lorsque des cris ce fit entendre au loin.
▬ « Y'a une fête et j'ai pas été prévenu ? » declarais-je, déçu. Je plissais les yeux, aperçevant vaguement quelque chose arriver avec hâtes vers nous. C'est moi ou y'a une pastèque qui courrait ? Oh quoi que attendez ...la grosse pastèque était une femme avec une perruque sur la tête ! Elle avait une grosse baguette de pain entre les mains, et derrière elle, plein de personne lui courrait après en vociférant des menaces à l'aide de leur fourche. Elle nous dépassa avec hâte, alors qu'un barbue cria dans notre direction.
« Qu'on lui coupe la tête Liberté, égalité, fraternité ! » Ohhhhhh mais ca venait de quelque chose ca ! Attendez faut que je réfléchisse …C'était pas la seconde guerre mondiale ? Nonn, leur tenues étaient trop ancienne. Le mur de Berlin alors ? Non, ils avaient pas des accents allemand ! Ah je sais ! Ca me rappelais un film là, les misérables ! Attendez, je confond pas là ? OH JE SAIS ! C'est pas la révolution française avec les culottes ??? Mais siiii ! Attendez, pourquoi la foule fonçait sur nous ? « Ce sont des complices de la reine ! » cracha un paysan. Je portais une mains sur ma poitrine pour me désigner. Il parlait de moi là ? De nous ? Ah beh oui, je crois que leur fourche pointait bien sur nous. J'attrapais la mains de Melody pour l'empoigner et partir à toute vitesse. Parcourant les galeries, je m'arrêtais devant l'avion de la femme pilote. Elle était occupé à parler avec Louis XIV
« Et là, je lui ai dis, montre moi ta lumière mon lion ! » declara t-elle avant de partir d'un rire. J'avais sauté dans le premier siège, cherchant à activer le mecanisme.
▬ « Comment ca marche ? » demandais-je, avant de sentir une secousse à l'arrière de l'avion. Elle me fit basculer sur l'avant, poussant un levié. Derrière, la foules de la Bastille semblait pas contente, et certain escaladait l'avion pour aller trouver Melody. La femme pilote ce retourna pour nous regarder avec effaremment.
« Eh, ils m'ont piqué ma caisse ! » s'ecria t-elle. L'avion ce mit à vibrer, et bientôt, il avança tout seul. Je tirais le lévié vers moi, et il ce mit à décoller litteralement. Je lachais un cris de joie pendant le décollage, attrapant les manettes dans un rire espiègle. Je conduisais un avion ! Un vrai avion ! Vous vous rendez compte ? C'était méga geniale ! J'arrivais même pas à m'exprimé tellement c'était trop top. Je reculais la tête à cause de la vitesse, et tournais quelque seconde les yeux vrs Melody, qui venait d'expulser un paysant de l'avion. L'expression qu'elle lacha me fit dresser le regard devant moi, pour constater qu'on allait ce prendre le mur. Je lachais un crie d'effroie,tournant la manette d'un coup brutale sur la gauche. L'avion ce mit plonger dans le vide, et je lachais un nouveau crie en redressant de toute mes forces le volant. La vache, c'est que c'était super lourd ce truc !
▬ « AHHHHHHHHHH MAYDEY MAYDEY ON VA S'ECRASEEEEEEEEER ! » m'ecriais-je à pleine voix. Forte heureusement, je parvins à redresser l'avion. Je crois que j'ai oublier mon estomac en bas ! Je fit tourner l'avion pour évité qu'on ce prenne le balcon. En bas, il y avait des tonnes de personnages qui parlait, jouais, ou ce tuais aussi entre eux. Alors que j'étais vaguement hypnotisé parce qu'il ce passait, une gueule béante s'ouvrit dans le but de nous gober. Oh bon sang, un T-Rex ! Je donnais un violent coup de volant sur la droite, mais le T-rex parvint à jouer au base ball avec notre avion. Il donna un coup de museau dans notre moyen de transport, et nous fit valser à l'opposer de lui. Je lachais un cris avant que notre avion ne vienne s'ecraser contre le mur. Un coup brutale me sonna litteralement, puis un epais brouillard noir s'empara de mon esprit. Vilain Jurassic Park ! Vilain !
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| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
A quel moment avais-je trouvé que c'était une bonne idée de suivre Jezabel et de grimper dans un avion, au beau milieu d'un musée ? Je pense que le joyeux délire ambiant avait eu raison de moi. Il faut dire que je n'avais pas vraiment eu le temps de me détendre depuis qu'on avait failli partir en orbite autour de la lune. Je le retenais, Jules Verne. Même si ce n'était pas le vrai, il était aussi débile que lui !
J'avais une autre question qui n'avait rien à voir : pourquoi les paysans qui poursuivaient une nana avec une choucroute sur la tête, s'en étaient pris à nous ? On avait des têtes à porter des perruques et à se poudrer le nez, franchement ? J'en avais fait dégager plusieurs de l'appareil car pour une obscure raison, ils étaient possédés comme des zombies en phase terminale : ils voulaient nous choper coûte que coûte. Heureusement, grâce à ma force supérieure à la normale, leur faire rencontrer le sol ne fut pas spécialement difficile.
En revanche, plus jamais je ne laisserai Jez piloter un avion. J'avais l'impression de vivre (encore) mes derniers instants. Le pire, ce fut quand un T-Rex ouvrit grand la gueule, bien décidé à nous gober comme un oeuf. Jez dévia au dernier instant et le dinosaure nous donna un coup de queue en rugissant. Nous partîmes en vrille et heurtâmes le mur opposé dans un grand fracas.
Je restai tétanisée au milieu de l'épave qu'était devenu l'avion. Quand on croyait que c'était fini, c'était là que ça repartait pour un tour.
Plus jamais le musée, plus jamais ! me promis-je tout en fixant le plafond alors qu'autour de moi, des bruits de lutte et de combat résonnaient toujours.
"Jez ?" maugréai-je dans un filet de voix.
J'avais l'impression que ma tête était enveloppée dans du coton. Je me redressai et repoussai les décombres sous lesquels j'étais ensevelie. Je passai la langue sur ma lèvre inférieure et m'aperçus qu'elle était fendue. Je grimaçai légèrement et rampai vers le corps de la jeune femme, un peu plus loin. J'enlevai les quelques gravats et l'observai. Elle était allongée sur le dos, les paupières fermées. Elle ne remuait plus. Soudain, l'angoisse me saisit. J'entrouvris sa bouche et penchai la joue vers son visage, redoutant le pire. Au bout de quelques secondes à peine, je perçus un léger souffle et me détendit. Ouf, elle respirait encore. Je m'agenouillai à ses côtés et effleurai sa joue ensanglantée du bout des doigts. Après un moment d'hésitation, je sortis un mouchoir en papier de ma poche pour essuyer la plaie. Elle ne me semblait pas profonde.
"Il faut que je te sorte de là." décidai-je en lançant un regard méfiant alentour.
Les paysans au loin se battaient entre eux à coup de fourches (absolument charmant) mais l'aviatrice était en train de s'approcher à grands pas, sans doute pour faire un constat concernant son avion explosé. D'ailleurs, on avait eu de la chance de ne pas finir carbonisées. Ca venait sûrement du fait que ce n'était pas un véritable avion, mais une maquette rendue réelle par la magie.
Je me relevai d'un bond et attrapai Jezabel toujours à moitié inconsciente dans mes bras pour la soulever et l'emmener ailleurs (donne-moi la main on met les voiles ). En temps ordinaire, je n'aurais pas eu trop de mal à la porter mais en raison des affrontements récents et des collisions, je ne me sentais pas en super forme. Malgré tout, je l'emmenai le plus rapidement possible dans le couloir suivant. Avisant une porte sur la gauche, je pris mon élan, me mordis les lèvres et donnai un grand coup de pied dedans. La porte claqua, révélant un placard plutôt exigu. Je rehaussai la jeune femme dans mes bras et pénétrai dans le réduit, refermant la porte juste avant que l'aviatrice n'arrive.
Après quoi, je la posai délicatement au sol, la tête sur mes genoux. J'hésitai encore un peu et décidai de lui donner une petite tape sur sa joue indemne.
"Eh, oh ! C'est pas le moment de roupiller !" dis-je à voix basse.
Ses paupières papillonnèrent et nos regards se croisèrent, moi la tête renversée vers elle, avec la pointe de mes cheveux qui effleuraient son front. J'esquissai un pâle sourire épuisé.
"On est en sécurité pour l'instant. Mieux vaut les laisser s'exciter entre eux et ressortir quand ça sera plus calme."
Je me laissai tomber en arrière, contre le mur et ajoutai brusquement :
"Au fait, les avions : tu oublies. Plus jamais tu ne pilotes."
S'il fallait que je lui ligote les mains la prochaine fois qu'on passerait à côté d'un appareil volant, ou même de l'assommer, ça ne me posait aucun problème. Est-ce qu'elle se rendait compte qu'elle avait failli y passer ? J'aurais pu lui crier dessus mais j'étais bien trop soulagée pour hausser la voix. En plus, faire trop de bruit aurait pu ameuter les tarés du coin.
La dernière fois que j'avais conduit un avion, tous c'était plutôt bien passé ! Alors pourquoi celui ci avait refusé de m'écouté ? Bon d'accord, je devais avouer que c'était pas les avions de d'habitude, et qu'il avait une manière vraiment primitive de conduire les avions ici ! Mais fallais avouer que c'était quand même trop cool. Enfin, jusqu'à ce que le T-rex veuille me faire partager sa dentition ! Je lachais un râle, avec l'horrible impression d'avoir été machouiller. Ca me rappelait l'horrible sensation du lezard qui m'avait croquer comme un apéritif. Alors que ma tête devenais lourde et qu'il m'était horrible d'ouvrir les yeux, je restais quelque instant complétement paumé dans le vagues sans vraiment comprendre ce qui ce passait. Jusqu'a ce que j'entende la voix de Melody brisé le silence. Je lachais une grimace par rapport au mal de tête qui était en train de prendre place dans mes neuronnes. Enfin, si j'en avais ! Ca existe l'absence de neuronne ? Ou alors je raconte des tas de débilités ? Une chose était sur, je savais pas sur qu'elle coussin j'étais, mais il était moelleux. "Au fait, les avions : tu oublies. Plus jamais tu ne pilotes."
▬ « Ca, c'est vraiment pas juste ! » Ne pu-je m'empêcher de protester en remarquant avec un petit sourire amusé lé visage de Melody penché sur le miens. « Attend une seconde, on est ou là ? » Demandais-je après avoir recouvrer mes esprits de quelque peu. Je me relevais difficilement, me prenant la tête entre mes mains pour chasser le mal de crâne. Oh tiens, un liquide rouge. Oh mon dieu, je saignais du front ! Attendez, c'est quoi ce placard à balais ? Je tournais la tête vers Melody, étudiant son visage quelque seconde. Un liquide rougeâtre s'échappait de sa lèvre comme une éfilade. Je me demandais soudainement comment j'étais arrivé ici. Je me souvenais juste du crash, puis plus rien. Après avoir entendu l'explication qu'elle m'avait porté jusqu'ici – ce qui me fit passer une image de film d'action- je lachais un rire quelque peu nerveux, la regardant droit dans les yeux sans trop savoir ou me mettre. J'étais encore mitigé à cause de toute ces histoires. Des cries fusèrent à l'extérieur du placard, nous indiquant une armée approchante. Je me plaquais à mon tour contre le mur du placard, appuyant ma tête contre le marbre froid.
Juste un instant de répit, de silence. Pour réfléchir.
▬ « On est étroitement liées, n'est-ce pas ? » fini-je par declarer après un instant de silence, perdu dans mon instant de contemplation astral. - Sisi, je regardais le vide, ca ne pouvait être qu'astral!- je tournais ma tête vers elle. Étudiant chaque trait de son visage. Cette façon de mordre ses lèvres indiquait qu'elle était nerveuse. D'ou je tenais ca moi ? Pourquoi je savais soudainement analyser les gens ? C'était trop bizarre. « Mais ca finit toujours mal. » lachais-je abruptement, lui lançant un regard presque méfiant. Et c'était vrai. Peu importe ce qui ce passait, ca finissait toujours mal entre nous deux. Pourquoi cette fois, ce serait différent ? Je jetais un regard presque éprise d'émotion sur mon collier attaché à son poignet tel un bracelet. J'arrivais pas à en saisir les mots, ni même les sens de ce lien horriblement dévorant. J'avais l'impression qu'a chaque fois qu'elle était dans les parages, on ne pouvait s'empêcher d'être proche l'une de l'autre. Comme un lien qui nous attachait l'une à l'autre. Une influence forte. J'attendais quelque instant que les cris cessent, la horde passant devant la placard sans même nous remarquer.
▬ « Ta une influence destructrice sur moi. Et j'arrive pas à comprendre pourquoi j'obeis comme une idiote. » Et surtout, je ne savais pas en élucider le bien du mal. Je fonçais tête baisser comme un appel qui me secouait et m'obligeais à répondre. J'avais beau fixer le mur quelque instant, je parvins à tourner de nouveau la tête pour y entrevoir son visage. « Et même si je t'en veux d'être aussi ingrate avec moi par moment, je ne peu m'empêcher de te pardonner. » Et c'est dans ses instants là que je me sentais idiote, que l'idée de fuir m'étais une option des plus delectable tel un jardin d'Eden. J'avais terriblement la trouille de lui dire ca, parce qu'on savait tous que Melody était Melody. On ne savait pas si elle recevrait ses paroles comme un coup de poignard ou comme une rose épineuse. Je ne connaissais pas beaucoup de gens qui donnait leur vie presque deux fois pour la même personne. Je lachais un soupire, le cœur presque pris d'un mélange de rancune et d'adoration, et finit par me relever pour ouvrir la porte du placard. Il donnait sur un couloir vide. Une image me revint en mémoire, avant que tout cela ne commence. Deux hommes, et une tablette.
Mais oui ! Si je dis pas de bêtise, c'était ce machin qui permettait d'activer les mannequins ! Non ? Si ? Pour une fois que j'ia une illumination ! Il fallait juste retrouver les deux abrutis ! J'entend des paroles dans mon dos, mais je les ignorais. Non attendez, si j'ignorais Melody qui devait surement me parler, c'était parce que si je me déconcentrais je ne pourrais plus jamais retrouver l'endroit ou sont exactement partis les deux abrutis ! Je crois que c'était un truc avec des dessins sur les murs ..Maria me harcelait avec ca pendant quelque semaines ...Hiéroglyphe ..L'egypte ! C'est ca ! Il fallait repartir vers la section Egypte ! Je me tournais vers Melody, attrapant ses epaules et l'emmenant à toute vitesse à travers le musée. Je passais à travers une armée de Napoléon qui attaquait le peuple de la bastille. Je veux plus jamais entendre parler d'histoire de ma vie après ce chapitre au musée ! Si jamais j'entend Maria me parler ne serais-ce qu'une seule fois de la reine Victoria, je la balance ici en pleine nuit ! Je slalomais entre les batailles sans qu'ils nous voient.
▬ « Boulet de canon ! Epée ! Pistolet ! Et ...fourchette ? » commentais-je d'un air amusé en regardant une femme sauter sur la gorge d'un homme. Les fourchettes, c'est franchement dangereux. J'étais même certaine qu'on pouvait tuer avec une cuillière quand on ce transformais en folle dingue ! Je déboulais dans la section egypte, avant de me faire receptionner par un coup de baton magistrale. Je me sentis perdre pied et venir me cogner contre le mur avant de tomber dans un gémissement de douleur sur le sol. Je relevais péniblement la tête, encore prise de maux plus violents que y'a quelque seconde. Oh punaise. Il est moche, l'homme à tête de Chacal géant qui m'avait foutu un coup de lance dans la tronche. Il venait d'ou celui là ? Je me relevais en me tenant au mur. Derrière la statue de trois mètres je dirais, il y avait les deux hommes avec la tablette qui filait. Je les pointais du doigt à Melody. « C'est grâce à ce truc là qu'ils peuvent animer le musée ! Je suis pas certaine que ce soit une bonne idée de sortir du musée avec ca. » grimaçais-je. Je me relevais pour la rejoindre en boitillant, alors que l'espèce de pharaon ne semblait pas content qu'on soit sur son chemin.
▬ « Bon écoute, t'es gentil le mec en jupette, mais nous on veut juste la tablette ! Donc laisse nous passer sans grabuge ou ... » un crie m'échappa lorsque je sautais sur le coté pile au moment ou une lance m'effleurait la taille. J'aurais bien dit que mon cœur faillit raté un battement, mais j'en avais pas. C'est bête quand même. Je jetais un regard noir vers géant vert. Ou géant d'or. Entre temps, Jules Vernes et sa Majestée Victoria nous avait rejoins. Je me disais aussi que du renfort n'aurait pas été de refus, mais quand même, je voyais pas comment battre un géant de marbre avec une reine et un ecrivain.
▬ « Hé cow boy, met les voiles sur ta lune, genre ailleurs ! Direction les étoiles !Je te prêterais même des plumes si tu veux ! » le rabrouais-je en croisant les bras. Il semblait me dévisager.
« Vos paroles sont dénoués de sens. En revanche, je suis certaine que les armés qui s'affrontent dans le musée pourrait parvenir à abattre ce géant de pierre. » Commenta la reine Victoria, songeuse. Es ce que quelqu'un pourrait dire aux personnages historique de ramener leur science ailleurs ? Surtout que celle là avait la même tronche que Maria, ca me faisait peur.
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Un voyage éclair plus tard grâce à Air Jezabel, nous avions débusqué le duo de malfaiteurs. Ca me faisait bizarre d'être dans le camp des "gentils", pour changer. Depuis que je côtoyais les Sandman, je préférais ne pas tenir position sur quoi que ce soit. Je n'avais pas envie de devoir choisir entre eux ou mon père...
Jezabel était aux prises avec une statue égyptienne, même si la reine Victoria semblait vouloir lui prêter main forte, le cadre de Jules Verne sous le bras. Pourquoi se promenait-elle avec ce machin-là ? Décidément, les gens de ce musée étaient totalement barrés !
"Génial, si vous en êtes sûre, allez voir les armées et demandez-leur de combattre le géant. C'est dans vos cordes en tant que souveraine de donner des ordres, non ?" fis-je abruptement.
Elle me dévisagea d'un air outré.
"Petite impertinente !" me gronda Jules Verne dans son cadre.
"Toi la ferme." grinçai-je en jetant un coup d'oeil au tableau. "Sinon, je reviendrai et je te dessinerai dessus !"
Après quoi, je m'élançai vers Jezabel et lui attrapai la main.
"Rattrapons-les !" lui dis-je, complice.
Si l'on sauvait le musée, cela faisait-il de nous des partenaires du crime ? Mais dans le bon sens, je suppose. Il suffisait de courir après les deux débiles qui avaient volé la tablette dorée, de leur taper dessus, de récupérer la-dite tablette, et le tour était joué !
Nous n'eûmes même pas besoin de la super vitesse de Jezabel pour y parvenir. L'un des imbéciles s'était retrouvé ligoté par une momie qui se servait de ses bandelettes comme d'un lasso, et son acolyte essayait tant bien que mal de le délivrer, car la tablette était ligotée avec lui. D'ailleurs, je compris très vite que le but de sa manoeuvre n'était pas de libérer son camarade, mais de simplement récupérer la relique. L'autre étouffa un juron alors que le premier s'éloignait déjà d'un pas lourd, avec la tablette sous le bras.
"Héé ! T'en va pas comme ça !"
C'était une chanson ça, non ? A force de côtoyer Jules Verne et d'entendre les vieilles musiques qu'il écoutait, ça me laissait des séquelles. C'était limite de la torture !
Le voleur ligoté tenta de ramper sur le sol mais la momie tira bientôt sur ses bandelettes pour le ramener à elle. Je fis une moue. Hors de question de l'aider celui-là, qu'il se débrouille.
Je poursuivis l'autre qui menaçait de sortir du musée. Il était presque arrivé à la sortie de secours. Je me penchai pour attraper un vase canope, visai et le lançai à travers la pièce. Le projectile, décuplé par ma force, atteignit le voleur en pleine tête, qui s'effondra dans un bruit cristallin.
Je pivotai vers Jezabel avec un grand sourire, avant de lever la main. J'attendais à ce qu'elle la frappe. C'était ce qu'on faisait quand on réussissait quelque chose ensemble, non ?
Après quoi j'allai récupérer la tablette sur le corps inerte du lourdaud pour la tenir fermement serrée contre moi.
"On devrait appeler les flics, non ?" suggérai-je.
Je réfléchis. Ce n'était pas forcément une bonne idée. On risquait de nous accuser d'avoir causé des dégâts irréversibles à un musée. Avec la chance que j'avais, ça allait nous retomber dessus.
"Ou alors... on les laisse à leur merci." repris-je d'un ton sirupeux en enveloppant la pièce sans dessus-dessous du regard. "A eux de choisir ce qu'ils font des voleurs."
La décision revenait à la reine Victoria, aux révolutionnaires, aux statues égyptiennes, au mammouth, à l'aviatrice, à Jules Verne dans son cadre et aux autres. Quoique... la momie semblait déjà être bien occupée à ligoter le second voleur, toujours endormi. Elle s'y prenait avec le plus grand soin. Je laissai échapper un petit ricanement avant d'entraîner Jezabel vers l'allée égyptienne qui était non loin. J'avais rapidement observé la tablette et elle avait l'air d'être dans le même style.
"On remet la tablette en place et on se barre d'ici." dis-je à la jeune femme. "Elle doit sûrement avoir un emplacement spécifique, non ?"
Tout en passant entre les différents occupants du musée, je leur désignai la relique à chaque fois afin qu'ils nous fichent la paix. En la voyant, ils se calmaient aussitôt. Ils devaient sentir qu'ils étaient liés à elle d'une certaine façon.
J'avançais en regardant de tous côtés, sans trouver ce que je cherchais. Finalement, je me stoppai juste à côté d'un sarcophage ouvert -sans doute le tombeau de notre chère momie- et levai les yeux vers Jezabel. Nos doigts étaient toujours entrelacés. Je baissai le regard vers nos mains liées avant de dire à voix basse :
"J'ai changé, tu sais... Ca se voit peut-être pas, mais je suis plus tout à fait la même. J'essaie d'être quelqu'un de... meilleur."
Je coinçai la tablette sous mon bras pour me mordiller les ongles nerveusement, sans oser croiser le regard de la jeune femme.
"C'est pas facile, je fais de mon mieux, même si j'ai conscience que c'est pas assez."
Je me souvenais parfaitement des mots de mon amie quand elle avait dit que j'avais une influence destructrice sur elle. Je l'avais faite souffrir et avec du recul, je me sentais coupable. En voulant me jeter à corps perdu dans la guerre orchestrée par mon père, j'avais oublié ce qui me rendait humaine. Je m'en apercevais trop tard, quand il ne restait que des lambeaux d'amitié.
"Désolée..." murmurai-je alors que mes cheveux emmêlés retombaient devant mon visage.