C'est Wingardium LeviOsa, pas Wingardium LeviosAR !

« Mais je suis la Survivante ! »

La Saint Valentin... Mary Margaret n'avait pas prévu de chose exceptionnelle pour ce jour. Et elle ne pensait pas vraiment que Nolan ait aussi organisé quelque chose. Parce que cette fête était purement commerciale en plus. Et c'est donc d'un commun accord que les deux amoureux avait simplement décidé d'aller manger au Granny's, avec les enfants. Mais rien n'était jamais calme à Storybrooke, vous devez le savoir, n'est ce pas ?

Alors que la petite famille se préparait donc à aller en ville, après avoir fermé la porte de leur maison, il avait juste fallu quelques secondes d'inattention de la part de la brunette pour que les jumeaux s'échappent. Et voilà que la course poursuite à travers les rues de la ville commençaient déjà. Et pourquoi fallait-il que même avec d'aussi petites jambes les gamins soient aussi rapides que ça ?

- Hey mais revenez ! On ne joue pas à cache-cache là !

Bon, au moins, Nolan avait réussi à rattraper Lily-Rose alors que Nathan... Et bien le gamin venait de disparaître à travers un portail sous le regard effaré de Mary Margaret qui avait tenté le tout pour le tout en plongeant pour le rattraper. Et à entendre les pleurs de Lily- Rose derrière elle, Nolan avait suivi le mouvement. Il ne restait juste qu'à espérer que la chute ne soit pas si brutale...

Lorsque Mary Margaret reprit connaissance, elle constata d'abord que tout le monde l'avait suivit. Bon au moins, ils allaient encore vivre une aventure extraordinaire ensemble. Et lorsque son regard se balada sur les décors de l'endroit, la brunette se releva d'un coup, se retenant à grande peine de sautiller de joie. Parce qu'elle reconnaissait très bien l'endroit pour l'avoir regardé des milliers de fois à la télévision. Poudlard était toujours aussi grandiose !

- Nolan debout, faut qu'on aille visiter !!!!!!

Elle secoua alors son compagnon qui émergea de sa chute, avant de visiblement observer lui aussi l'endroit où il se trouvait. Et apparemment, ça ne semblait pas vraiment lui plaire plus que ça, alors que les gamins commençaient déjà à gambader dans le hall d'entrée, comme si de rien n'était.

- Allez, Nono, ne fais pas ton Rogue !

L'institutrice lui fit son plus grand sourire innocent avant de rattraper les deux jumeaux, en leur disant, amusée :

- On va aller faire du Quidditch après !

C'est Wingardium LeviOsa, pas Wingardium LeviosAR !

« Mais je suis la Survivante ! »

Mary Margaret trépignait d'impatience de visiter les lieux. Et c'est ainsi qu'elle réveilla donc son compagnon, qui tentait d'imiter la princesse Aurore, tout en surveillant du regard les enfants. Mais de toute manière, où pouvaient-ils bien aller alors que le portail avait disparu ?

Nolan finit par se réveiller, sûrement à cause du surnom que venait de lui donner Mary Margaret. Elle lui fit donc un grand sourire innocent, sachant très bien qu'il ne lui ferait aucun mal, avant qu'il ne réagisse concernant Rogue. Oui, peut-être qu'il était courageux et prudent, mais il faisait toujours la tronche, comme son compagnon.

- T'es pas content d'être à Poudlard ? Oh dis, on peut habiter ici ? Regarde y'a plein de place et...

Elle préféra se taire en voyant que Nolan venait de croiser ses bras sur son torse. C'était toujours mauvais lorsqu'il faisait ce genre de chose. Et d'ailleurs, il ne tarda pas à dire qu'elle devait aller à l'infirmerie parce que le choc avait dû lui faire perdre des neurones. Elle l'observa alors d'un regard suspect, avant de lâcher :

- Tout va très bien ! Je suis la Survivante après tout, non ?

Bon, elle n'avait aucune idée de pourquoi elle venait de dire ce genre de chose mais peu importait. Elle sourit donc de nouveau à son compagnon avec innocence, avant de prendre ses enfants par la main... Et de se diriger vers les grandes portes de l'entrée, les poussant, avant de se rendre vers l'extérieur. Nolan avait beau dire ce qu'il voulait, elle avait envie d'essayer de voler, tant pis pour les conséquences.

Et c'est donc presqu'en sautillant que l'institutrice arriva sur le terrain de Quidditch, son homme la suivant de près en traînant des pieds. Mais peu importait, parce qu'en voyant une équipe s'entraîner déjà, la brunette lâcha la main des gamins, pour les confier à Nolan et elle monta dans les vestiaires. Inutile que quelqu'un tente de lui faire changer d'avis.

A peine avait-elle décollée des vestiaires sur un balai qu'elle fut déjà à terre. Oui, parce que personne ne lui avait dit que les Cognards étaient aussi violent, hein...

C'est Wingardium LeviOsa, pas Wingardium LeviosAR !

« Mais je suis la Survivante ! »

Pourquoi fallait-il toujours que Nolan joue son rabat-joie ? Peut-être parce qu'il était le plus prudent des deux en réalité. Mais ce n'était pas une raison pour lui de casser le rêve de Mary-Margaret qui voulait plus que tout habiter à Poudlard. Pour dire, même la cabane de Hagrid lui aurait suffit.

- Storybrooke, c'est nul. Puis je me voyais bien devenir prof de Défense Contre les Forces du Mal. Toi, t'aurais été Garde-Chasse à la place de Hagrid.

Lorsqu'elle décréta qu'elle était la Survivante, le brun ne put s'empêcher de la questionner. Elle poussa donc un léger soupir, avant de lâcher, amusée :

- Ben ouais, j'ai survécu à Regina, je suis la Survivante !

Quoiqu'il en soit, il était temps pour elle d'aller essayer le Quidditch. Parce que quitte à être à Poudlard, autant essayer de voler, non ? Elle fila donc en laissant Nolan planté au milieu du hall d'entrée, avant qu'il ne la rattrape et qu'elle ne lui laisse les enfants, sans même lui laisser le temps de protester.

Sauf que voilà, à peine en l'air, les crétins de Serpentard qui se trouvaient sur le terrain avaient décidé d'un commun accord de la prendre pour cible. Et elle tomba donc dans les pommes, sans mauvais jeu de mot.

Elle se réveilla alors à l'infirmerie de Poudlard. Du moins, c'est ce qu'elle reconnut. Et Nolan était assis à côté d'elle, en lui demandant si elle se souvenait de ce qu'il s'était passé. Oh oui qu'elle se souvenait et elle comptait bien aller voir Malefoy et sa gueule d'ange pour régler son problème avec lui...

- Je crois que tu t'es trompé de conte...

Elle avait parlé faiblement et tenta de se redresser pour sortir de son lit. Mais ça, c'était sans compter sur Nolan qui allait sûrement remettre les choses au clair avec lui. Alors, elle s'empressa de reprendre :

- Malefoy m'a envoyé un Cognard dans la tronche. Je peux aller lui lancer un Sectumsempra ?

Amelia avait vu un portail magique et avait décidé de le suivre. Pourquoi ? Et pourquoi pas ! Elle avait vu bien pire qu'un portail magique, non ? Entre son mari qui ne voulait plus réellement l'être, ses sœurs aînées qui n'étaient pas très marrantes et la fois où elle était morte au Mexique, elle était vaccinée contre le bizarre. Un portail, ça ne pouvait pas lui faire de mal.
D'ailleurs, elle n'avait pas eu mal en atterrissant sur une pelouse parfaitement entretenue. Elle avait alors regardé autour d'elle, curieuse de savoir où elle avait bien pu atterrir. Parce qu'elle avait su garder un esprit très jeune et enthousiaste malgré les années, et qu'elle avait aussi une bonne culture générale, Amelia ne manqua pas de reconnaître les lieux. En même temps, se dit-elle, un château pareil, c'était difficile de le confondre avec un autre ! Il s'agissait évidemment de Poudlard, ni plus, ni moins. Et ça, c'était vraiment trop cool !
Amelia trépigna avant de s'élancer vers le château, quittant le parc et le lac noir auprès duquel elle avait atterri. C'était le portail le plus fabuleux qu'elle ait jamais vu de sa vie ! Et c'était en fait probablement le premier qu'elle voyait. Mais soit. C'était quand même le meilleur.
La pâtissière ne tarda pas à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment millénaire, apercevant la Grande Salle décorée de petits angelots et de cœurs. C'est alors qu'elle se rappela : nous étions en février, le mois des amoureux et de leur patron, Saint Valentin. D'ailleurs, elle avait fait quantité de chocolats en son honneur mais n'en profitait pas réellement.
Des chocolats, justement, il y en avait sur une table et personne pour les surveiller. Gourmande qu'elle était [et tandis que nos chers lecteurs commencent à se rendre compte de ce qui se trame dans ce post], Amelia ne put s'empêcher d'en chiper non pas un ou deux mais une bonne et solide poignée avant de filer à nouveau dans le parc.
Elle ne savait pas trop ce qu'elle allait y faire mais elle avait toujours rêvé de voir un match de Quidditch. Et qui sait, peut-être aurait-elle de la chance ?
Une centaine de mètres plus tard - ou plus, Amelia n'avait jamais été très bonne en calcul de distances - la jeune femme aperçut le terrain où des équipes semblaient s'entraîner. Serpentard, en tout cas, était dans la place. Et c'était excitant.
Amelia croqua un premier chocolat tandis qu'un charmant jeune homme transformait Drago Malefoy en rat. C'était... waouh, terriblement sexy. Et courageux. Ca, pas de doute, c'était un preux sorcier comme on en faisait plus. Amelia avait un sourire jusqu'aux oreilles et accourut pour l'applaudir, ses cils papillonnant farouchement.
- Cette maîtrise... ce doigté, fin et précis... c'était... envoûtant, susurra la jeune femme en roulant des hanches, ses chocolats toujours dans une main. Vous êtes le sorcier le plus... magique que j'ai jamais vu. Et vos yeux brillent comme... des étoiles qui brillent... Un chocolat ? s'enquit-elle. Je les ai volés dans la Grande Salle mais chuuuuuuuuuut. Ce sera notre petit secret, ajouta-t-elle avec un clin d’œil en croquant un second chocolat juste sous le nez du séduisant sorcier.
L'instant d'après, elle se pendait à son cou pour mieux observer ses yeux étoilés.
- T'as vraiment de beaux yeux, tu sais... T'es sûr de pas vouloir un petit chocolat ? Ils sont drôlement bons... Si tu veux il m'en reste quelques traces sur la bouche, gloussa-t-elle.

C'est Wingardium LeviOsa, pas Wingardium LeviosAR !

« Mais je suis la Survivante ! »

C'était vraiment très petit de la part de Nolan de lui rappeler qu'elle avait Emma à Storybrooke. La brunette perdit donc son sourire d'un coup, avant de lancer un regard noir au Chasseur. C'était fou comment sa remarque venait de gâcher sa journée d'un coup.

- Mouais... T'as gagné on va trouvé un portail pour rentrer alors... Mais avant, je veux faire du Quidditch trouver la Chambre des Secrets et la Salle sur Demande et rencontrer Potter, mon idole !

Sur ce, elle se dirigea donc vers la stade de Quidditch où son vol fut bref. Mais il fallait voir le bon côté des choses : au moins, elle n'avait pas atterrit juste sur le Saule Cogneur, non ?

Elle se réveilla donc à l'infirmerie, sous le regard des jumeaux et de Nolan, bien décidé à prendre sa revanche sur Malefoy. Parce qu'elle était certaine que c'était lui qui était à l'origine de sa chute. Mais Nolan finit par lui dire que c'était Goyle et que de toute manière, elle n'avait pas de baguette magique pour se venger...

- Il y a des centaines d'élèves ici, ça peut rapidement se trouver... Et puis, tu oublie mon apprentissage de la magie avec Regina !

Bon, dans tous les cas, il finit par lui dire de garder les enfants et quitta l'infirmerie. Snow soupira, enleva les couvertures de sur elle, se leva en tanguant quelque peu, avant d'attraper Lily-Rose et de la prendre dans ses bras, prenant la main de Nathan, en disant :

- On va rejoindre papa avant qu'il fasse des bêtises !

Oh oui, parce qu'elle savait à quel point Nolan ferait n'importe quoi pour elle. Et elle n'aimait pas tellement ce fait, puisque lui n'était pas aussi fan qu'elle de la saga et qu'il ne connaissait pas les sorts par coeur.

Elle allait donc sortir de l'infirmerie lorsqu'un homme brun, les cheveux gras et le nez crochu entra dans les lieux, s'arrêtant subitement en la voyant, avant de... Poser ses lèvres sur les siennes ?!? La brunette écarquilla les yeux en repoussant le professeur le plus frustrant et frustré de Poudlard, tout en hurlant :

- Non mais, ça va pas bien chez vous ?!? Je ne suis pas Lily, moi !
- Lily n'était pas aussi charmante que vous l'êtes et...
- Ok... Vous n'auriez pas bu un philtre d'amour, vous ? C'est quand même un comble pour le professeur de Potions...
- Epousez-moi !
- Euh... Non mais, non merci. J'ai déjà un homme dans ma vie.
- Comment s'appelle t-il que j'aille régler mes comptes avec lui !
- C'est Potter !
- Je le savais !

Sur ces mots, le brun aux cheveux graisseux fit volte face, l'oubliant totalement, sûrement pour partir à la recherche de Potter. Bon, au moins, elle avait le chemin libre pour retrouver Nolan. Un Nolan qu'elle retrouva au rez-de-chaussée, face à une femme brune qui lui sortait le grand jeu. Ben voilà, elle pourrait sortir avec Rogue, elle, non ?

- Nono, t'as trouvé de la compagnie à ce que je vois ! Hey toi, machine ! C'est mon homme ! Mais si tu veux, y'a Rogue dans les couloirs qui te cherche ! Il est super amoureux de toi, si tu veux mon avis !

Elle attrapa donc Amélia par la main, laissant Nathan près du Chasseur, pour la tirer un peu plus loin, avant de revenir en trombe près de son compagnon, tout en annonçant :

- Faut qu'on bouge de là, parce que Rogue et machine sont sous philtre d'amour et vont nous coller ! J't'expliquerais plus tard, c'est une longue histoire !

Sur ce, elle tira toute sa petite famille dans les escaliers, en direction du septième étage. Il leur fallait une planque !

Bourrée ? Oh c'était déjà arrivé qu'Amelia soit un peu pompette, bien sûr. Une goutte de punch en trop et hop ! elle riait comme une petite écervelée pour un oui, pour un non. Mais ce jour-là, elle était à mille lieues d'être ivre. Ou alors elle était ivre d'amour pour cet homme, ce qui était sans doute une belle métaphore.
- Aww ! t'es trop marrant, toi ! s'écria-t-elle. Je suis pas bourrée, je suis amoureuse ! Je suis amoureuse de toi ! T'as de beaux yeux, tu sais ? roucoula la pâtissière.
Puis elle se demanda si elle ne lui avait pas déjà fait la remarque. Bah ! c'était pas si important que ça, non ? Il avait effectivement de beaux yeux alors autant le lui dire deux fois. Une fois pour chaque œil, comme ça pas de jaloux. Amelia détestait faire des jaloux, ça tombait divinement bien.
Malheureusement, le beau jeune homme, non content de refuser les chocolats, avait décidé de ne pas s'intéresser à elle. A moins qu'il faisait semblant ? Peut-être qu'il n'aimait pas la facilité et qu'il avait décidé de mettre son amour à l'épreuve pour voir s'il pouvait survivre à tout, désintérêt compris ? Oh oui, c'était sans doute ça !
Ou alors il était déjà pris, réalisa la pâtissière quand une jolie brune au visage rond apparue pour lui signifier que c'était le sien.
Et mince.
Pourquoi tous les bons partis étaient-ils toujours pris ? C'était tellement injuste.
Pourtant Amelia ricana en entendant la femme brune se tromper.
- Je m'appelle pas Machine ! C'est pas un prénom Machine. Moi c'est Amelia. Amelia Peters. Tu veux un chocolat toi aussi ? offrit-elle en se décollant à regrets du bellâtre déjà en couple.
Apparemment, elle n'en voulait pas. Après lui avoir pris la main pour l'entraîner plus loin, elle avait simplement entraîné l'amour de sa vie loin de ses yeux et loin de son cœur, laissant Amelia en compagnie du professeur Rogue. Dieu que le monde était injuste.
- Vous aussi on vous a jetée sur le bas-côté sans un regard sans un regret ? s'enquit le maître des potions.
Amelia acquiesça en silence, continuant de manger ses chocolats pour se consoler.
- Elle est belle, n'est-ce pas ? poursuivit Rogue, peu attentif aux réactions d'Amelia qui avait enserrer son corps de ses bras et commençait à pleurer. Elle est belle comme le soleil. Est-ce une princesse ou une reine ? Et comment le saurais-je, moi qui ne suis personne à ses yeux de velours ? Je dois la reconquérir. Je me dois de le faire ! Venez... Amelia. Nous allons récupérer nos âmes sœurs ! s'écria le sorcier en l'entraînant à sa suite vers les escaliers.
La pâtissière le suivit sans faire d'histoire, la gorge nouée de voir son amour rejeté. Pourquoi fallait-il que les meilleurs partis soient toujours déjà pris ? Et son bonheur à elle, alors ? Pourquoi la flèche de Cupidon était-elle aussi cruelle et vile ?
Amelia sortit un Kleenex de son sac à main et se moucha bruyamment, regrettant de ne pas avoir emporter son best of des chansons tristes de Céline Dion pour accompagner son calvaire. Elle aurait pu les chanter a capela, bien sûr, mais elle n'en avait pas la force et la montée jusqu'au septième étage avait été épuisante.
Ils étaient à peine arrivés, d'ailleurs, que Rogue la poussa sur le côté, dégainant sa baguette, prêt pour le combat. Si seulement c'était l'autre qui en avait fait autant pour elle... c'eut été tellement chevaleresque ! Si un homme avait provoqué un autre homme en duel pour ses beaux yeux, elle n'aurait pu que l'aimer.
Mais non. Ca aussi c'était réservé aux autres.
Le duel commença. Le bel homme lança un amplificatum qui se répercuta sur la femme brune. Alors cette dernière enfla comme un ballon sous les yeux sidérés de Rogue et d'Amelia.
- Par la barbe de Merlin ! Comment osez vous traiter la princesse de mon cœur de cette façon ?!
Le rouge était monté aux joues du maître des potions qui s'approcha de la femme flottante et à présent obèse pour la retenir avant qu'elle ne s'envole dans les airs.
- Ne vous en faites pas, princesse, j'arrive pour vous sauver ! déclara-t-il le plus sérieusement du monde en agitant sa baguette.
Grâce à un sortilège imprononcé, la femme brune retrouva son état normal et tomba sur la dalle froide du sol. Rogue lui tendit alors sa main blanche pour l'aider à se relever tandis qu'Amelia se laissait tomber par terre, éclatant en de gros sanglots bruyants.
- Oh mais qu'est-ce que c'est beau l'amour, quand même ! Regardez-le ! Il abattrait une montagne si elle le lui demandait ! Et vous... vous aussi vous le feriez pour elle ! Et pour... rien, absolument rien ! Oh, pourquoi ? Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! n'ai-je donc vécu que pour cette infamie ? Je ne connais pas ton prénom et pourtant je t'aime plus que ma propre vie ! Mais toi... tu n'as d'yeux que pour elle et personne PERSONNE ne m'aimera jamais. J'aime mieux mourir que de vivre dans un monde où tu ne me désires pas.
Amelia fourra les derniers chocolats en sa possession dans sa bouche et sanglota de plus belle. Finalement, ça n'aidait pas tant que ça, le chocolat, quand on avait une peine de cœur immense comme la sienne.