« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Est-ce que tu crois que mon père essaye de me tuer ? » demandai-je à la jeune femme, tout en boitant.
Il m'arrivait un tas de choses ici, et me faire attaquer par les crabes en était une de plus. Est-ce que mon père était derrière tout ça et qu'il essayait à sa manière, de me faire comprendre qu'il préférerait qu'un crabe géant me dévore les doigts de pieds ? Enfin, si tel était le cas, il aurait justement envoyé un crabe géant et non un minuscule petit crabe qui aurait pour seul objectif de me ridiculiser. A dire vrai c'était ça ! Le but de mon père était de me rendre encore plus ridicule que je l'étais déjà. Il ne savait pas que j'excellais dans ce domaine ?
La jeune femme s'était donnée la peine de ramasser les raquettes, et les avaient rangés dans un carton. Puis, elle était venue vers moi et on avait marché en direction de la maison. Je tenais pas si mal que ça debout. Je marchais juste sur la pointe des pieds, pour ne pas me faire mal au talon. C'était amusant en quelque sorte. On aurait pu penser que je portais des talons haut, sauf que là, je n'avais pas la chaussure pour me maintenir droit, du coup un coup sur deux, je posais le talon et j'émettais un petit aïe. Mais plus ça avançait, moins il était prononcé et du coup je me ridiculisais de moins en moins.
« T'as vraiment du courage de te promener à mes côtés. Heureusement qu'on est seul, sinon tout le monde nous pointerait du doigt. Y'a qu'à moi que ce genre de choses arrive. »
Je ne disais pas ça pour m'en plaindre. Au contraire, ça m'amusait ce genre de situation, même si c'était absurde. Je lui avais adressé un franc sourire, avant de lui laisser me dire ce qu'elle souhaitait faire. Elle aimerait voyager... je m'attendais à tout, mais pas à ça. Pour moi, une Princesse avait déjà vue beaucoup de choses et surtout beaucoup de gens. Ca voulait dire qu'elle ne devait pas très souvent quitter son Royaume. C'était triste, surtout vue à quel point le monde des contes semblait grand et merveilleux. J'avais pris sa main pour la serrer un peu, avant de sautiller jusqu'à devant elle. Ca faisait encore un peu mal.
« Tu sais quoi ? Je vais t'amener à Londres dès qu'on sera rentré. Tu n'as jamais visité Londres ? C'est une magnifique ville ! J'y ai vécu une grande partie de ma vie dans un Manoir somptueux. Je ne dis pas ça pour me vanter, mais je pensais qu'il était aussi beau que ton château. »
J'avais accentué mes paroles, en prenant un air fier. Car moi aussi j'avais vécu comme un Prince. Et je le devais à Egéon.
« Faudra qu'on aille visiter. Y'a une grande roue en plein coeur de la ville, c'est parfait pour voir Londres d'en haut. Et puis, je te montrerai les beaux quartiers. Y'a des musées aussi. Et pas mal de choses geek, si t'aimes ça. Et puis... je pourrai demander à Melody si on pourra loger dans le Manoir Blackstorm. Ca nous ferait de sacré économie, car pas sûr qu'on puisse se payer un voyage de ce genre. »
D'ailleurs Melody n'avait pas d'argent, mais elle possédait un Manoir. Enfin... c'était le siens, n'est ce pas ? Vue que son père n'était plus là, tout comme Egéon, ça devrait lui revenir de droit. Est-ce qu'elle en avait conscience ? Je tenais toujours la main de la jeune femme et je me tenais toujours face à elle. Je la regardai avec un petit sourire, tout en pensant à mille choses qui me faisaient rêver. Avoir des projets avec elle c'était... féérique. Elle était parfaite en tout point.
« T'embrasser. » dis-je. « Enfin, si le jeu du "tu me dis ce que tu aimerais" tiens toujours, c'est ça que j'ai envie de dire maintenant. Et de faire. Et... je vais me taire et le faire. »
Une chose qui était bien avec Anna, c'était qu'on avait la même taille. Je n'avais pas besoin de me pencher ou de lever le cou pour l'embrasser. C'était juste parfait comme ça.
Anna D'Arendelle
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Lorsqu'Aaron évoqua Londres, je me contentais de sourire. L'idée était hyper tentante. Surtout, que je n'avais pas réellement eu le temps de faire du tourisme la dernière fois. Et que disons que Melody était pas franchement dans les meilleurs dispositions pour nous accueillir. Je secouais la tête, c'était du passé tout ça. Inutile de revenir dessus. Les choses allaient beaucoup mieux maintenant. Avancer était la meilleure solution ressasser inlassablement les événements non. Mais c'est vrai que ça serait sympa de voir l'endroit où Aaron avait vécus :
- Ah oui tu crois ça ? Rétorquais-je quand il me dit que le manoir était aussi beau que mon palais. L'unique fois où j'y ai mit les pieds, le château d'Arendelle m'a semblé bien plus beau
Je pris un air important, même si je devais pas être hyper crédible dans le rôle de la princesse snob. Elsa, aurait été plus douée que moi à ce jeu là aucun doute. J'étais sûr que mes parents lui avaient fait apprendre par cœur toute l'architecture du palais afin de frimer devant les invités. Quelque part, c'était aussi un peu ça être à la tête d'un royaume. Et c'était pour ça que j'étais pas douée pour ce genre de truc. Moi j'étais plus le genre à sauter sur le divan de la salle des portraits. Ou bien à glisser le long de la rampe du grand escalier. Je connaissais les recoins secrets du château. Mais pas question d'en parler à des ambassadeurs. Ça c'était mes coins à moi. Seuls les personnes qui l'avaient mérités avaient le droit d'y pénétrer :
- Si un jour, je peux, je t'emmènerais à Arendelle et je te ferais visiter le château à ma manière dis-je à Aaron
C'était un genre de deal. Lui me montrait Londres et en échange, je lui montrerait Arendelle le jour où je pourrais. Je n'avais pu allé qu'à Corona. Et même si je mourrais d'envie de revoir ne serait-ce qu'une fois ma contrée natale, je savais prendre mon mal en patience et je me disais qu'une occasion se présenterait forcément. J'avais d'ailleurs établit toute une liste de chose à faire. Liste que j'avais d'ailleurs planquée pour pas que Jack tombe dessus. Il aurait été capable de me la piquer. Et quand on avait un meilleur ami comme le mien...Disons que l'on apprenait à être prévoyant en quelque sorte. Et à trouver des cachettes totalement improbables. Au moins je ne pouvais pas dire que je m'ennuyais :
- Pour se payer un voyage comme Londres il y a qu'une chose à faire : économiser dis-je
Je gagnais un peu plus, maintenant que je n'étais plus apprentie. En mettant un peu d'argent de côté tous les mois, je pouvais réussir à en payer une partie. Un des avantages de la coloc c'était les tâches partagés. On payait les factures à deux. Donc chacun avait encore de quoi mettre de côté pour des trucs plus personnels comme là un voyage.
« T'embrasser. » Dit finalement Aaron en me tirant de mes pensées « Enfin, si le jeu du "tu me dis ce que tu aimerais" tiens toujours, c'est ça que j'ai envie de dire maintenant. Et de faire. Et... je vais me taire et le faire. »
Là, je me contentais de piquer un fard monumentale. Heureusement qu'on était juste tous les deux, ça pouvait aller. Il y avait pas de spectateur autour. Pas comme la dernière fois quoi. Même si pour une fois, j'avais une furieuse envie d'avoir des talons pour paraître plus grande. J'étais pas encore très habitué à tout ça. Et ça avait toujours une tendance à me gêner. Enfin, je me sentais ultra godiche quoi. J'avais envie de prendre mes jambes à mon cou, et d'éviter de parler du sujet pendant genre six mois, tellement je me sentais nouille :
- Tu peux le faire dis-je finalement uniquement si tu arrive à m’attraper
Sans lui laisser le temps de parler je me mit à courir en direction de la maison, avec un grand éclat de rire. Quand même, ça allait pas être aussi facile que ça.
Aaron McAdams
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Quand je parlais du Manoir, Anna m'écoutait et elle n'avait pas hésité un instant à relever le fait que j'avais dit que le Manoir était sans doute plus beau que son château. Alors comme ça, elle était du genre Princesse qui se vantait d'avoir le plus beau palais ? Je lui avais souris, tout en prenant un air sceptique.
« Je ne suis vraiment pas sûr que ton château est le plus beau. Et j'accepte avec grand plaisir l'invitation. Comme ça, je pourrai juger par moi-même. Mais je pense que mon jugement ne sera pas très différent. »
J'avais dit cela en croisant les bras et en secouant la tête de gauche à droite avec un air sûr de moi. Je voulais la taquiner un peu. D'ailleurs, elle n'avait pas hésité à faire de même. C'était quoi cette façon de me faire courir pour l'embrasser ? Elle pensait vraiment que j'allais me mettre à sa poursuite ? Et en plus, elle rigolait ?
« Tu sais que c'est très mal élever de fuir jeune fille ? » hurlai-je, vue qu'elle était trop loin pour pouvoir m'entendre.
Si elle voulait fuir, elle pouvait. Je n'allais pas l'en empêcher. Car je savais que de toute façon, je lui manquerai tellement qu'elle reviendrait très vite vers moi. Pour ça que je n'avais pas décroisé les bras et que je la regardai s'éloigner. Et si elle ne revenait pas ? J'allais faire quoi ici, tout seul au bord de plage ?
« Tsss... » pouffai-je, avant de courir dans sa direction.
Mais contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, je n'était pas entré dans la maison. Je l'avais laissé s'y intégrer seul et j'étais resté au dehors, faisant le tour du propriétaire. J'avais vue quelque chose d'intéressant les jours précédents et c'était une blague que j'avais très envie de faire. Qui plus est, elle tombait à point là !
« Aïiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! » hurlai-je en tapant un coup contre la maison.
J'avais peut-être taper un peu trop fort, oubliant totalement que je n'avais plus ma force surhumaine. Quoi qu'il en soit, j'avais tapé un petit coup, afin de produire le bruit d'une chute et j'avais poussé un petit cri pour alerter la jeune femme. Tout était prêt ici. Je savais qu'elle allait venir et d'ailleurs... Dès qu'elle était apparue juste à quelque mètres de moi, je lui avais fait un magnifique sourire.
« D'accord, c'est méchant de faire semblant d'être tombé, mais... C'était le seul moyen de te faire venir jusqu'à moi. »
Je l'observai avec un grand sourire. J'avais la certitude que désormais, vue qu'elle voyait ce que j'avais en main, elle pouvait se douter de ce qui l'attendrait.
« Alors comme ça, on veut me faire transpirer pour pouvoir t'embrasser ? Tu as un faible pour les hommes qui transpirent ? » demandai-je d'un air tout innocent.
Parce que si elle me faisait courir, c'était peut-être justement dans ce but, que je transpire. En tout cas... Si elle aimait les hommes qui transpiraient, moi j'aimais les filles qui...
« Tu sais ce que je préfère moi ? Ce sont les filles toutes mouillés. »
J'avais dit cela en lui montrant bien le tuyau d’arrosage que j'avais dans ma main droite. J'allais m'éclater !
« Tu n'aurais jamais du fuir. » dis-je en pointant le tuyau dans sa direction, prêt à l'ouvrir. « Une dernière volonté ? »
Anna D'Arendelle
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Oh ! L'espèce de sale tricheur ! Je savais bien que j'avais été trop sympa, en me retournant pour voir s'il ne s'était pas fait mal. Et en plus il voulait m'asperger d'eau. Ça n'allait clairement pas se passer comme ça :
- Force et honneur rétorquais-je lorsqu'il me demanda si j'avais une dernière volonté
Ça devait pas être tous les jours qu'on sortait une réplique de Gladiator en guise de dernière volonté. Ça devait surprendre. D'autant plus que pendant qu'il blablatait sur le fait qu'il allait m’arroser avec le tuyau -d'ailleurs QUI a un tuyau d'arrosage quand on habite sur une plage ? faudra me l'expliquer ce machin- je m'étais élancé droit dans sa direction, et le lui avait arraché des mains, au moment où il actionnait l'eau ce qui fait qu'au lieu que ce soit moi c'était lui qui s'était retrouvé trempé de la tête au pied :
- Bien fait ! Le narguais-je encore une fois le glaive de la justice a frappé pour terrasser mon ennemi !
Ça lui apprendrait à vouloir jouer au plus malin avec moi. Dans ce genre de cas, j'étais toujours gagnante. La force de l'habitude. Je remerciais d'ailleurs intérieurement Jack, d'être bah lui, mine de rien, ça m'avait rendu pas mal débrouillarde de l'avoir comme meilleur ami et coloc accessoirement :
- Regarder un film dis-je finalement. Puisque tu es partis du principe que le jeu fonctionnait toujours, je vais fait de même. J'ai amené des dvd. Gladiator tu connais ? Je suis pas contre un bon peplum de temps en temps. Tu sais qu'il est considéré comme l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur du cinéma moderne ? Et je suis bien d'accord. Russel Crowe est juste génial dans le rôle de Maximus, j'irais même jusqu'à dire que c'est LE rôle de sa vie. Bon après j'avoue que j'ai toujours eu envie de tarter Commode, lui c'est comme Titus, dans le genre despotique il en tiens une sacrée dose. Donc faudra pas m'en vouloir si je m'énerve de temps en temps. Mais c'est pas possible de rester insensible devant. Et puis je te parle même pas de la musique. Hans Zimmer nous a fait une bande original badass tellement elle est épique. Ça donne envie de l'écouter en boucle.
Faudrait peut-être que je le fasse voir à Jack d'ailleurs aussi maintenant que j'y pensais. On pourrait prendre de vieux draps pour se faire chacun une toge et prendre des armes en plastique pour se battre. Ce serait drôle. On s'amusait souvent à rejouer des scènes des films qu'on appréciait. Bien qu'on ai pas eu le temps la dernière fois quand on a visionné le seigneur des anneaux. En même temps on s'est tapé les trois en version longue et j'ai finit par piquer du nez un peu avant la fin du dernier tellement j'étais claquée :
- Enfile quelque chose d'autre et moi je vais chercher le dvd conclus-je
Sans lui laisser le temps, de dire quoi que ce soit, je rentrais à l'intérieur et me dirigeait vers l'étage pour fouiller dans ma valise afin d'en ressortir le dvd. J'espérais juste arriver à comprendre comment fonctionnait le lecteur ici. Non parce que j'avais remarqué que bien souvent, j'avais l'air d'une poule qui avait trouvé un couteau avec ce genre de machin
- Au fait tu crois en la voyance ? Lui demandais-je en changeant radicalement de sujet une fois de retour dans le salon non parce que j'ai essayé un site gratuit pour rigoler et apparemment comme Saturne est aligné avec Jupiter ma vie va prendre un tournant inattendue.
Ma vie prenait toujours des tournant inattendue. Et du moment que l'on ne me demande pas, de faire un truc ridicule du genre un karaoké ou bien danser en porte jartelle ça devrait aller.
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
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Se changer quand on avait apporté peu d'affaires, c'était pas l'idéal. On avait débarqué ici quelque jours auparavant et on ne savait pas du tout où on était censé se rendre. François voulait nous faire la surprise. Puis, après Noël, il avait décidé de nous offrir un séjour prolongé, rien que pour nous deux. L'attention était particulièrement agréable, mais si il nous avait permis d'aller chercher des vêtements de rechange, ça aurait été encore mieux. Surtout qu'ici, il n'y avait pas de machines à laver et encore moins de lavomatic. Ca risquait d'être compliqué de finir la semaine. J'avais du coup enfilé un tshirt rouge... rose ? Il était rouge. J'aimais penser qu'il l'était en tout cas. Et un jogging. On était bien plus à l'aise dans un jogging qu'un jeans. Surtout si c'était pour traîner à la maison, devant la télévision.
« La voyance ? » demandai-je à la jeune femme qui était revenue en même temps que moi dans le salon.
Je m'étais dirigé vers le petit coin cuisine, afin de nous préparer une boisson fraîche et j'avais mis quelques salés dans un bol. Après avoir tout déposé sur la table du salon, juste devant le canapé, j'avais observé la jeune femme, afin d'écouter attentivement ce qu'elle était en train de me dire sur la voyance. Je ne savais pas qu'elle s'intéressait à ça. J'avais croisés les bras.
« Saturne... Jupiter... Ce sont des planètes c'est ça ? » lui dis-je en faisant semblant de ne pas comprendre.
Puis, après avoir fait mine de réfléchir, je lui avais adressé un grand sourire.
« Je pense que ta voyante a raison ! » m'exclamai-je en décroisant les bras et en m'approchant d'elle pour lui prendre le dvd des mains.
Je l'avais posé sur la table basse, avant de mettre mes mains sur mes hanches et de scruter Anna de bas en haut, avant de la regarder dans les yeux.
« Voyons voir... hum... je dirai que le changement radical devrait arriver au niveau des genoux... ou du cou... mais à dire vrai, je pense que ça sera plus au niveau du ventre. »
Au début, j'aurai songé aux genoux, comme c'est le cas chez la plupart des personnes. Ou le cou... c'était souvent là le plus facile. Mais vue que j'étais en face d'elle, le ventre me semblait l'idéal.
« Tu ne vois pas ? Là... regarde. » dis-je en m'avançant vers elle, en fixant son ventre et en approchant mon index pour le pointer du doigt.
Et quand elle baissa la tête, sans doute pour regarder de quoi je voulais parler, j'avais approché ma main rapidement, afin de lui chatouiller le ventre. Mon autre main était passée autour d'elle, pour l'entraîner avec moi sur le canapé, tandis que je continuais à gigoter mes doigts tout contre son ventre. C'était ça l'été... on portait tellement peu d'habits que c'était facile de chatouiller quelqu'un.
« T'as pris un tournant radical là ! »
Car oui, elle était debout, et elle s'était retrouvée allongée, en train de se faire chatouiller. Je m'étais arrêté au bout de quelques secondes, la gardant précieusement contre moi, et passant une main juste au niveau de son cou.
« Tu sais qu'il y a plein d'endroits sensible où on peut chatouiller quelqu'un ? Par ta faute, j'ai du me changer totalement. T'aurais dû te laisser te faire mouiller et je n'aurai pas été obligé de tout retirer. »
Tout ça c'était sa faute. Au lieu de la chatouiller dans le cou, je m'étais contenté d'y déposer un doux baiser, puis, je l'avais libérée de mon emprise, me mettant confortablement dans le canapé, avant de voir que le dvd était posé sur la table base.
« Ca sera plus simple si il est dans le lecteur, non ? J'y vais ! »
Je m'étais levé, j'avais regardé le boitier. C'était bizarre... Il semblait avoir eu un tas de récompenses et pourtant... je ne l'avais jamais vue. Une fois mis dans le lecteur, j'avais apporté les boitiers et j'étais revenu m'asseoir à côté de Anna, l'observant quelques instants dans le blanc des yeux.
« Je ne sais pas quelles planètes étaient alignées le jour où on s'est revu à Coney Island, mais ma vie a vraiment pris un tournant totalement inattendu. »
Tout avait été si vite, et si bien ! J'aurai pas pu imaginer une aussi belle histoire d'Amour. J'espérais que ça ne s'arrêterait pas de si tôt, voir pas du tout. J'avais jamais été véritablement chanceux en Amour.
« Bon, du moment que tu n'as pas le même tournant que moi dans les jours à venir, ça me va. Genre, si personne d'autre entre dans notre vie, ça sera parfait ! »
Enfin, si elle voulait me remplacer, ça serait bien de s'abstenir. C'était ça que je voulais dire. Parce que de toute façon, je ne voyais pas du tout comment quelqu'un d'autre pourrait entrer dans notre vie. Un couple c'était deux personnes, pas trois, n'est-ce pas ? Enfin, si on excluait les bébés bien entendu. Mais on en était encore bien loin. Et c'était pas le genre de sujet à aborder maintenant.
Anna D'Arendelle
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
J'avais froncé les sourcils lorsqu'il mentionna le souhait que personne d'autres n'entre dans notre vie. C'était pas vraiment un truc faisable ça. Je veux dire, c'était pas franchement un machin que je pouvais contrôler vu tous les trucs bizarre dans lesquels on se faisait embarqué. C'est vrai, vous sortez tranquillement faire des courses et d'un coup POUF ! Vous vous retrouviez au beau milieu d'une histoire de ceinture divine paumé alors que vous avez rien demandé. Même si quelque part, ça m'avait permis de rencontrer Jack et Aaron :
- Concernant le fait de ne laisser personne d'autres entrer dans notre vie ça risque d'être compliqué vu les galères dans lesquelles on se retrouve souvent embarqué. C'est vrai si on regarde de plus prêt c'est grâce à une de ces galères qu'on s'est rencontré donc c'est pas si mal.
Il me faisait quand même pas le coup du "je veux pas que tu m'oublie/me remplace" non parce que j'avais déjà Jack de ce côté là. Et je me tuais déjà à lui répéter que NON, j'allais pas le remplacer, c'était pas mon genre. La preuve, j'avais jamais envisagé remplacer un jour Elsa par une autre soeur. Même si notre relation était toujours ultra compliqué. La preuve, elle ne savait même pas que j'avais quelqu'un. En même je ne lui avait rien dit. Parce que si c'était pour encore entendre un des énièmes discours en mode "tu es trop jeune pour fréquenter des garçons" non merci.
je veux dire à un moment ça va. C'est pas parce qu'elle est quasi trentenaire et qu'elle reste accroché à ses principes d'une autre époque que je devais faire de même. Ce qui ne m'empêchait d'ailleurs pas de prier tous les dieux d'Arendelle dès que je le pouvais, qu'elle se mette un coup de pied au derrière et qu'elle rencontre une personne qui hésiterait pas à lui faire comprendre qu'on était au vingt et unième siècle.
- Au fait t'as fait tes voeux pour la nouvelle année ?
Ouais ça sortait un peu de nul part, mais ça m'avait traversé l'esprit et PAF ! Voilà que ça se finit en sujet de conversation. Mais peut-être que ça se passait pas comme ça ici, je veux dire, à Arendelle on avait pour coutume de faire des voeux pour l'année qui venait. Des voeux que l'on aimerait voir se réaliser. Genre que Jack arrête de considérer Aaron comme un ami et qu'ils arrivent ENFIN à bien s'entendre. Ou bien que Elsa, finisse par s'adapter au monde qui l'entoure. Souhait récurent d'ailleurs. Je le faisais tous les ans depuis que j'avais retrouvé ma soeur. Bref, ce genre de truc quoi.
- Enfin, je sais pas si c'est une coutume ici, c'est un truc que j'ai l'habitude de faire et j'oublie parfois que les gens ont pas forcément les mêmes coutumes
Et...Encore une fois, j'étais en train de m'enfoncer. Allez savoir pourquoi, fallait toujourd que je cherche à me justifier dès que j'ouvrais la bouche. Le tout pour partir dans 35 mille milliards d'explications, qui au final...N'aboutissaient à quedalle hormis me rendre ridicule
- En fait, c'est pas hyper important tu sais quoi
Ouais voilà, on efface tout et on recommence histoire de pas passer pour une idiote. D'ailleurs, je venais d'appuyer sur le bouton play du lecteur, afin de me taire un bon coup. Ca valait mieux pour tout le monde, moi la première. Et fallait VRAIMENT que j'apprenne à réfléchir avant de l'ouvrir. C'était pourtant pas compliqué. Mais, pour moi bizarrement, ça l'était. Je ramenais mes jambes sur le canapé, pour m'asseoir en tailleurs, histoire d'avoir une meilleure vue sur ce qu'il se passait dans le film. Je ne savais pas ce que l'année me réservait. Mais j'espérais qu'elle serait pleine de surprise, de bonnes surprises. Et d'aventures aussi. Il n'était jamais trop tard pour devenir chevalier après tout. Même à quasi vingt six ans, j'étais sûr et certaine que ça pouvait se faire.
- Et d'ailleurs pour ta gouverne, concernant ce que tu as dit tout à l'heure, tu l'as bien mérité. Il y avait aucune raison pour que je me fasse arroser alors que t'as triché.
Ça aussi, ça sortait un peu de nul part, mais je venais de penser que je n'avais pas mit les choses au point tout à l'heure, ou plutôt j'en avais pas eu le temps trop occupé à me débattre. J'y pouvais rien, j'étais hyper chatouilleuse. J'avais tendance à me débattre et ça se finissait généralement par mon pied dans la figure de la personne. Le plus souvent Jack. Je l'avais d'ailleurs menacé d'apprendre à faire un placage comme au rugby pour qu'il comprenne sa douleur s'il continuait. C'était pas du tout crédible, et il le savait parfaitement. Aussi continuait-il de se prendre des pieds dans la figure.
- Maintenant, silence et on regarde
C'était juste moi qui causais depuis tout à l'heure donc qui ne suivait rien alors que j'adorais ce film mais bon, on se refait pas comme dit le proverbe
Aaron McAdams
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Mon nom est Aaronus Mcadamus, commandant en chef des armées de Storybrooke, général des légions d'Olympe, fidèle serviteur du véritable maître d'Olympe Phoebus Light. Père d'un fils pas encore né, époux d'une femme sublime, et je n'aurai pas besoin de vengeance ni dans cette vie, ni dans l'autre... car tout était juste parfait !
Quand j'avais ouvert les yeux ce matin, je me souvenais d'un grand combat dans lequel je sortais victorieux. C'était un rêve, rien de plus. Et juste avant de me réveiller, il y avait d'immenses verts pâturages devant moi et le soleil me venait sur le visage. J'aurai pu me trouver au Champ Elyseum et être mort, et en quelque sorte c'était le cas, car je me trouvais au Paradis. Mais j'étais bel et bien vivant et en pleine forme.
Pourquoi j'avais rêvé de Gladiator ? Sans doute parce qu'on avait vue le film jusqu'au bout avec Anna. Je l'avais trouvé épique, sensationnel et criant de vérité. Qui ne rêverait pas d'être ce Maximus, maître de son destin, qui remuerait ciel et terre afin de retrouver sa promise, que ce soit dans cette vie ou dans l'autre. Un homme bon, un grand soldat. J'aurai pu être lui si j'avais été plus musclé et si ma vie avait été moins... simple. Mais ce que je vivais en ce moment me convenait parfaitement.
« Je vais t'obéir et ne plus dire le moindre mot. Désolé de trop parler... »
Je me souvenais de cet échange avec Anna, quand elle s'était mise à parler de tout et de rien au lieu de lancer le film, pour finalement me reprocher de parler trop. Elle s'emballait, elle était adorable et j'avais pris cela à la rigolade. Puis, pendant le film, plus ça avançait, plus j'avais la sensation de m'avancer. Une main était d'abord venu prendre la sienne, ou c'était elle qui avait pris la mienne. Je n'étais plus très sûr, mais je savais qu'on avait tous les deux autant envie de se prendre la main que l'autre. J'avais peut-être passé un bras autour de ses épaules et je l'avais sans doute retiré au bout de quelques minutes. Car même si dans les films ça rendait bien, en vrai, ça faisait juste mal au bras.
« Il était gigantesque ! Sensationnel ! Tu te rends compte de tout ce que ce Maximus a accomplis ? »
Ca avait été mon avis très clair sur le sujet. Ce film était un chef d'oeuvre et je ne regrettai absolument pas que la jeune femme me l'ait fait découvrir. Elle m'avait demandé quelques heures auparavant si j'avais émis des voeux pour la nouvelle année. Voir ce film aurait pu en être un, et aurait dû en être un !
Je m'étais mis à détailler tous les éléments du film, à faire de grands gestes, à peut-être parler un peu trop sans réellement m'en rendre compte. Quand j'aimais un film, je pouvais en débattre des heures. Et là il y avait tellement à dire. Les gladiateurs, les esclaves, la Rome Antique... j'adorais tout ça ! C'était la meilleure époque de l'histoire.
« Tu parles vraiment beaucoup quand t'aimes bien un film. » dis-je pour faire échos à ce qu'elle m'avait dit précédemment.
A dire vrai, depuis la fin du film, je n'avais pas arrêté de parler. Je sentais l'adrénaline qui m'avait saisi durant tout le film, faire encore effet sur moi. Je ne savais pas si c'était que le film, ou aussi la main de la jeune femme dans la mienne, nos regards échangés, voir sa simple présence. Mais ça avait été une soirée sublime, vraiment formidable et je ne l'oublierai jamais.
« En fait oui, j'ai peut-être des voeux à formuler. Je ne les ais pas encore fait, mais... passer d'autres soirées de ce genre ça serait pas mal. Peut-être même toutes les soirées à venir. Pas nécessairement avec le même film, voir même pas avec de film du tout, mais avec toi... »
M'approchant une nouvelle fois, j'avais passé une main dans son cou, avant d'approcher mon visage et de prendre mon temps pour l'observer quelques instants. Elle avait un regard étoilé et malicieux, qui me rendait dingue dès que nos yeux se croisaient. Elle avait un sourire angelot et délicieux, qui me donnait envie d'embrasser ses lèvres à tout bout de champs. Quand j'étais à proximité d'elle, je devenais fou, je n'arrivais plus à réfléchir. Je n'avais qu'une envie, succomber au bonheur avec elle.
« J'ai l'impression qu'avec toi c'est comme si c'était pas réel. Comme si j'allais finir par me réveiller et me rendre compte que ça ne pouvait pas être réel, vue à quel point tout est parfait. »
Je me sentais vraiment très bête de lui dire ça. Mais j'avais la sensation de pouvoir tout lui dire, tout partager avec elle.
« J'ai tellement envie d'arrêter le temps, d'être avec toi tout le temps. D'en profiter un maximum avant que tout ça m'échappe. De simplement regarder tes yeux, me fondre à l'intérieur de ton regard. »
Je m'emportais autant que quand je commentais un film. Fallait peut-être redescendre un peu, car sinon oui, j'allais me réveiller, vue qu'elle serait partie à force de ne plus supporter de m'entendre parler.
« Tu vois, j'ai flippé grave quand j'ai sentis que je n'étais plus... divin. J'ai toujours vécu avec la faculté de me réparer rapidement, de... enfin... je me sentais en sécurité avec tout ça. Et si t'avais pas été là, j'aurai vraiment été perdu, mais t'as été là et tu l'es toujours. Et j'ai tellement peur de dire ce qu'il ne faut pas, ou de te bousculer ou autre, que du coup j'essaye de faire au mieux, tout en tentant de rester moi-même, mais c'est pas facile. Alors qu'en réalité... je me sens toujours en sécurité. Car même si je ne suis plus divin, le fait de te regarder, te voir comme je te vois... enfin... j'ai l’impression que l'Amour te rend divine. Et que je suis en sécurité avec toi. Parce que j'ai pas besoin de tout le reste. J'ai juste besoin de toi. »
Je l'avais embrassé, m'approchant le plus possible. J'avais peut-être aussi passé ma main dans son dos. On s'était peut-être caressé, puis on avait dû aller plus loin. J'avais rêvé, mais pas de cette nuit avec elle. Simplement du film, et de ce que je considérai comme une vie parfaite. Moi, Anna allongée à côté de moi, dans ce lit. Je m'étais réveillé ainsi, un grand sourire aux lèvres. Elle dormait encore et je n'avais vraiment pas envie de me lever. J'étais bien ici. Je voulais être nulle part ailleurs. Anna, moi et demain...