Je ne sais que faire dans la poème passionnée donc... voilà. Mais ça reste beaucoup trop grandiloquent et on dirait une déclaration d'amour alors que... bah, non, en fait, pas cet amour-là, lui je le réserve à quelqu'un d'autre. BREF. Tais-toi Anya.

Du feu pour la glace :

Poésie, vielle amie, ça faisait si longtemps.
Autrefois, les poèmes s'égrainaient par centaines
Dans ma tête couronnée où la Muse était reine.
Au présent, plume incertaine... néanmoins tentons.

Inspiration expirée et muse muselée
Sortez de votre tombeau ! Au présent : parlez !
Déliez votre langue, écrasez-la de vers
Dites-lui toutes ces choses que j'aimerais tant taire.

Pudeur, mets-toi à nue : laisse chanter mon cœur !
Dis-lui qu'elle est mon âme, dis-lui qu'elle est ma sœur.
Bleue, glacée, sauvage et certainement déjantée,
C'est décidée : je n'ai pas fini de l'aimer. [ce vers, notamment, est vraiment pourri]

Si elle s'en doutait, cela m'est bien égal,
De toutes les façons je n'aurai guère le temps,
Ni l'audace, ni le goût... encore moins le talent
De composer ce soir,
Toute une ode à sa gloire,
Ou même un musical.

(mais rien ne nous interdit d'aller en voir un ensemble un de ces jours et promis si ça n'avait pas été pour le calendrier jamais je n'aurais écrit un truc aussi ridicule)