« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je ne m'étais en toute franchise, pas attendue à une réponse. Aussi, lorsque j'en reçus une d'Aphrodite, et que bien loin de m'envoyer promener, elle souhaitais tout comme moi, que nous laissions tout ce gâchis de côté, et que nous enterions enfin la hache de guerre essuyais-je vivement, une légère larme qui perlait au coin de mon œil. Personne n'était là, pour me voir c'était une bonne chose. Je détestais montrer mes émotions en publique, particulièrement lorsque j'étais émue comme ici :
Si nous passions le Nouvel An ensemble ? Lui proposais-je Faisons de 2017 une bien meilleur année que 2016
Et je le souhaitais réellement. L'année qui s'achevait tout doucement, avait eu son lot de souffrance et de drame dans notre famille. Je souhaitais que celle qui viendrait soit bien meilleur, et je m'y emploierais personnellement. Le simple fait, de savoir que les choses allaient s'arranger avec ma sœur, me donnait déjà du baume au cœur. Dans l'attente d'une réponse de sa part, je me dirigeais à nouveau vers le salon où ne semblait rester qu'Apolline et Ellie. Tout le monde avait l'air d'être dehors. Aussi, me dirigeais-je vers la fenêtre pour voir qu'Apollon s'était largement chargé du « spectacle » en mon absence me faisant pousser un profond soupire :
- Il faut toujours qu'il en fasse des caisses...Dis-je légèrement blasée comme à chacune des frasques de mon frère.
Tout le monde, ayant l'air d'avoir déserté et voyant que certains cadeaux n'étaient déjà plus sous le sapin me décidais-je moi aussi à commencer ma tournée. Tranquillement, je me dirigeais vers l'arbre de Noël et attrapais un paquet de taille moyenne soigneusement emballé ainsi qu'une petite enveloppe. Le premier était destiné à Ellie, et la seconde à Apple. Il s'agissait de sa surprise en plus du chiot.
Doucement, je m'approchais de ma première nièce, me raclant doucement la gorge afin d'attirer son attention et lui tendis le paquet dès que je fut sur de l'avoir :
- C'est pour toi dis-je normalement la tradition voudrait que j'attende minuit mais comme tout le monde a déjà commencé, je me suis dit que ça ne servait plus à grand chose. Je l'ai trouvé dans une petite boutique à Paris, et j'ai immédiatement pensé à toi.
L'un des nombreux avantages d'être une déesse, était que je n'étais pas cantonné à Storybrooke et au net, pour les cadeaux. J'avais emmené Apollon avec moi, dans la tournée des achats de Noël, lui faisant une liste des goûts de chacun étant donné que je m'étais rendu compte être tout de même un peu plus proche de nos neveux et nièces que lui. Et connaissant son goût pour l'exubérance et l'exentrisme je m'étais dit qu'il valait mieux que je le cadre un minimum. Aussi, lorsque j'avais décidé de Paris, pour commencer nos recherches l'avais-je laissé parcourir les boutiques de son côté, pendant que je me perdais dans la ville, à la recherche des commerces passant inaperçus à la vue de tous le tout afin de dénicher la perle rare. Mes recherches s'étaient avérer être fructueuses puisque j'étais tombé sur une petite boutique d'objets anciens, dans laquelle j'avais trouvé ce coffret renfermant deux stylos plumes pour écrire, ainsi que des feuilles reliés entre elle par de la ficelle, et trois carnets. Pour Ellie, cela m'avait semblé idéale. Elle qui aimait tant les histoires, le moment était venue d'écrire la sienne. C'était après tout ce que je lui avait dit lorsque j'avais ajouté sa breloque à mon bracelet. Le mieux pour elle était un livre, parce que celui de sa vie n'en était qu'au commencement.
Préférant, la laisser tranquille pour déballer son paquet je m'approchais cette fois-ci d'Apple qui s'occupait de son chiot et lui tendis l'enveloppe que j'avais en main
- C'est pour toi. Anatole en a une aussi, je me suis dit qu'après Disney on pourrait tenter Broadway dis-je une lueur d'amusement dans le regard
Ce n'était pas choisit par hasard. Je savais qu'Apple, rêvait de devenir chanteuse. Alors, qu'il y avait-il de mieux que Brodway pour approcher son rêve ? M'attaquant à un plie imaginaire de ma jupe, je me décidais à baisser ma voix de manière à ce quelle seule puisse l'entendre :
- Je sais que tu souhaiterais que je t'adopte, mais je ne sais pas si cette idée plairait vraiment à Elliot, Ellie et Lily avouais-je hors je ne souhaite pas crée un nouveau conflit familiale. C'est pourquoi j'ai une proposition à te faire : J'aimerais beaucoup devenir ta marraine. Bien sur, il faut l'accord d'Apollon en tant que maître d'Olympe et celui d'un de tes deux parents ou de ton tuteur légal dis-je donc disons que si mon frère et le tiens sont d'accord je m'engage à être encore plus présente dans ta vie que je ne le suis actuellement.
Cela faisait un bon moment que j'y réfléchissais, et mon idée était resté fixé sur cette alternative. Apple, avait besoin d'une figure « maternelle » dans sa vie. Et si Aphrodite en tant que mère ne souhaitais pas remplir ce rôle, alors en tant que marraine, je m'y engagerais.
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
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Non mais... c'était sérieux? Elliot avait réussi à créer des foutus bonhommes de neige agressifs et surtout vivants ? Comme quoi il réussissait à pousser le concept de la connerie jusqu'au bout ! Il se prenait pour la Reine des Neiges ou quoi ? C'était avec ses deux bras gauches et son cerveau sous développé qu'il allait réussir à truc mignon, sympa et surtout qui menace pas de faire mumuse avec la tête des gens ! Putain mais c'est pas possible d'être aussi con quoi !
Et puis Jules voulait fuir. Il allait vraiment laisser des glaçons géants le menacer ? Lui manquer de respect ? Bah dit donc. Elle était passée où sa fierté ? Il avait quand même pas les chocottes de ces machins ? Ils étaient même pas humains, que ce qu'il pouvait risquer !
- Non mais vous vous prenez pour qui ? Restez à votre place et faîtes fuir les corbeaux ! Je vais venir vous en coller une, vous allez pas faire les malins encore longtemps !
J'avais vraiment envie de les taper. C'était Noël quoi ! De quel droit ils voulaient arracher la tête de Jules ? C'était pas du tout la même chose que pour leur copain. Là, si il faisait pareil à l'écrivain, ça serait un meurtre. Y aurait du sang partout et en plus ça serait carrément dégueulasse. Alors que là, le bonhomme allait très bien, il avait juste plus de tête mais il arrivait encore à... vivre ou je sais pas quoi !
- Êtes vous sûre que cela soit très prudent ? Vous n'êtes même pas armée et il a l'air très... menaçant.
Jules voulu me retenir, mais je m'écartais en lui jetant un regard incrédule. Il était sérieux là ? Ça avait été marrant la bataille de boules de neige, on s'était bien marré hein... mais là, fallait que ça revienne à la normale. C'était pas la peine d'essayer de m'empêcher d'aller casser la gueule à un machin enneigé, de toute façon je m'en foutais de son avis. Que ce que je pouvais risquer, en plus ? Je pointais du doigt la petite bande qui s'était postée juste devant les escaliers comme de bonnes petites racailles.
- Ces petits cons sont insolents. Ils méritent de s'en prendre une. Ceux sont juste des glaçons géants, faut pas flipper comme ça !
Bah ouais quoi ! Ils avaient pas de systèmes digestifs donc sûrement qu'ils pourraient pas le bouffer. Et puis ils avaient pas de muscles non plus, donc devrait pas y avoir de super force. Au pire, il allait se prendre de la neige dans la gueule. Mais vu que ça lui était déjà arrivé.. ça devrait pas trop poser de problème.
- Flipper ?
Il avait l'air indécis en répétant le mot. Ah putain, j'avais oublié qu'il était pas encore à la page niveau langage moderne. C'était un peu chiant, quand même. Ça me donnait l'impression d'être une prof et de devoir aider un gosse en maternel. Les écrivains étaient pas censés vite apprendre les choses ou un truc dans le genre ?
- Ça veut dire avoir peur. J'aurai du te prendre un dico comme cadeau en fait.
Je secouais la tête, en m'insultant mentalement. Ça aurait été un cadeau utile au moins. Pas comme le truc que je lui avais pris. C'était tout pourri. Un dico aussi c'était assez naze, mais ça lui aurait servi. Non mais que ce que je pouvais être conne !
- Vous m'avez fais un cadeau ?
Il semblait agréablement surpris, pendant que j'écarquillais les yeux, toute aussi surprise, mais pas pour la même chose. Il avait eu des doutes ? J'avais une réputation horrible à ce point ? Il secoua la tête pour se recentrer sur ce qui se passait. Il faisait bien, parce qu'il y avait de quoi faire.
- Je n'ai pas peur.
Son menton se leva en l'air, avec un air pincé. Quoi ? Il était vexé ? En même temps, il avait vraiment l'air d'avoir peur. Pour moi, c'était une gueule de flippé. Genre animal sur le point de se faire bouffer.
- Il est juste inutile de provoquer davantage ces... messieurs. Cependant, si vous souhaitez vous jeter dans la mêlée, je serais dans l'obligation de couvrir vos arrières.
Non, justement. Il était absolument pas obligé de faire ça. J'étais débrouillarde, même avec un genou fracassé. Je tenais debout, même si mon équilibre était pas franchement top pour l'instant, mais j'avais encore la force de fracasser mes poings de gonzesse sur la tronche d'un connard des neiges.
- Bah oui je t'ai fais un cadeau ! C'est Noël !
Je tenais quand même à rebondir là dessus. Parce que c'était un peu vexant qu'il est pu penser que je le zapperai niveau cadeau. J'étais pas une connasse à ce point là non plus. Tournant la tête vers les bonhommes de neige, je leur adressais un regard noir.
- J'ai hyper envie d'aller leur casser la figure ? Ce serait juste trop bon. Mais moi je peux pas te laisser entrer dans la bagarre ou un truc du genre. Faudrait pas que tu te fasses mal ou que tu te froisses un muscle. T'as l'air bien entretenu mais quand même ! Et puis si t'es censé être un pacifiste... Raaaah ! T'es sûr que tu veux pas rentrer et me laisser toute seule ? J'ai cassé la figure à des mecs deux fois plus larges et plus grands que toi, je sais me débrouiller hein !
Il était chiant. C'était pas parce qu'il était un espèce de gentleman qu'il devait me tenir par la main pendant que je leur taperai dessus ! Et puis c'est vrai que ça s'oubliait facilement qu'en réalité il était méga vieux. Je savais pas si tout ses muscles étaient encore performants, mais j'avais pas envie qu'on me jette des pierres parce qu'il se serait coincé un truc par ma faute. Il avait juste pas l'air du même avis que moi, vu l'air indigné qu'il affichait.
- Je suis d'une excellente constitution, mademoiselle. Mon corps est jeune et vigoureux. D'ailleurs si vous...
- Bon on se bat ou pas ?
Le bonhomme de neige en bas des marches et en première ligne avait coupé la parole à Jules qui plissa des yeux. Oula. C'était pas sympa de lui avoir coupé la parole. Mais alors pas du tout. Même moi j'aurai pas osé. Il était parti dans un monologue sur son corps jeune et tout ça, en plus. Normal qu'il le prenne si mal et qu'il aille chercher une pelle à neige sous l'auvent. Et qu'il la fracasse sur la tête du bonhomme de neige qui s'était mis à ricaner comme un pré-pubère cherchant les limites. Je grimaçais quand la pelle fendit le crâne glacé. Ça servait sûrement à rien mais comme quoi, fallait pas l'énerver. Ou apparemment lui couper la parole, c'était pire. Il me tendit la pelle avec un calme qui me laissa perplexe.
- Je déteste que l'on me coupe la parole. Amusez vous comme il vous plaira.
Que ce que je disais. Je fixais la pelle, la bouche entrouverte. Waouh. Fallait vraiment l'empêcher de parler. Message reçu cinq sur cinq. Je me ressaisis et pris « l'arme' », que je soupesais. C'était pas Lucille. J'avais pas l'habitude. Au moins avec ma batte, j'aurai fracassé tout ces connards sans aucun problème. Là, il faudrait s'adapter.
- Euh... Ok. Si jamais ils essayent de me déchiqueter, ça serait quand même cool d'aller chercher de l'aide hein. Juste au cas où.
Je clopinais en bas des escaliers, le genou encore raide. Il me lançait encore ce con. Ça remontait dans la jambe, tapait contre l'os.. et pourtant j'étais sûre de presque rien avoir. Le genou serait-il mon point sensible, finalement ? Ça serait tellement naze. M'arrêtant devant les bonhommes de neige, j'eus une hésitation.
- En fait, je sais pas comment tuer de la neige. Vu que t'aimes bien fumer, t'as pas un briquet sur toi ? Ou un truc pour faire du feu.
En attendant sa réponse, je tapais sur la tête au sol avec ma pelle pour la réduite à l'état d'un tas de neige écrabouillée. Aucun des bonhommes ne réagissaient. Ils étaient redevenus figés, leurs yeux morts fixant je ne sais quoi. Ils étaient sexistes ? C'était pour ça qu'ils s'en foutaient de m'entendre menacer de les crâmer ? Je pris un air songeur et observais le petit massacre qui s'étalait à mes pieds.
- Bah putain. C'est chiant. Je pensais que des bonhommes de neige ça saurait se battre mais non, même pas ! Et... Ah bordel ! Espèce de connard !
Je levais la pelle et reculais pour essayer de me protéger pendant qu'un de ces putains de salopards me balançaient des cailloux dessus. Le salaud ! Non mais... putain ! Il avait pas le droit ! C'était... déloyal ! Et carrément interdit !
Jules me rejoignit en tapotant ses poches de pantalon pour en sortir une petite boîte d'allumettes, tranquilou. Il pouvait pas faire un tout petit peu plus vite ? Je voyais pas d'urgence dans ses gestes là ! Et sortir ses allumettes avant, ça aurait pas été mieux ? Il en prit une qu'il essaya de gratter sous sa chaussure pour l'allumer, mais la semelle mouillée fit aucun effet. Toujours plus ou moins cachée derrière la pelle, je l'observais faire, les sourcils froncés. Fallait vraiment qu'il se mette au briquet. Ça ferait plus classe que gratouiller une allumette contre sa chaussure dégueulasse.
- Permettez.
Sans attendre que je lui permette quoi que ce soit, il gratta l'allumette contre la ceinture en cuir de mon costume. Non mais... sérieux ? Il avait pas eu peur de foutre le feu à mes fringues au passage ? J'aurai fini crâmé là et il aurait rien fait, c'est ça ? Surtout que quand elle prit feu, il la lança sur un bonhomme qui... ne réagit même pas, pendant que la flamme s'éteignait. Une petite fumée noire s'éleva du corps de neige mais y eu rien de plus. Tout ça pour ça. Waouh.
- Je m'en doutais. Rentrons à présent, voulez vous ? Avant qu'ils ne se rechargent en munitions.
Avec un soupire, il m'indiqua un autre bonhomme qui était occupé à ramasser de nouveaux cailloux. Ça faisait mal de l'admettre mais... il avait raison. Ça servait à rien de rester là. Ils étaient du genre à faire des coups vicieux, ils étaient coincés dans le jardin et puis... j'avais pas tellement envie que ça de les taper. Je pensais que ça me défoulerait mais... même pas. Y avait même pas eu un petit frisson d'excitation. Que dalle.
- Ouais, pour le coup, je suis d'accord. Même si c'est nul .
J'adressais un dernier regard mauvais aux bonhommes de neige, sans pour autant être capable de cacher une petite moue presque triste. Esquivant un nouveau lancé de pierres, je pivotais vers Jules pour lui faire une révérence exagérée :
- A vous l'honneur, le vieux au corps vachement rigoureux.
J'avais pris une voix faussement mielleuse, la tête bien basse et les yeux levés vers lui. Je me moquais de lui. Un peu. Mais je pouvais bien essayer de voir si il passerait le premier. Je trouvais ça bizarre sa manie à toujours vouloir laisser passer les femmes avant. Apparemment, ça fonctionnait pas, vu son froncement de sourcils pendant qu'il m'observait.
- Les dames d'abord.
Que ce que je disais. Levant les yeux au ciel, je me redressais, en attrapant au passage le cadeau qu'il m'avait offert que j'avais mis en sûreté, et lui passais devant, en adressant au passage un doigt d'honneur aux bonhommes de neige trop occupés à récupérer des cailloux.
- Vous aurez tout le loisir de passer vos nerfs sur autre chose, j'en suis certain.
Ah ouais ? Il en était certain ? On se connaissait pas assez pour qu'il puisse savoir ce genre de choses. J'allais pas lui faire de remarque, mais il allait devoir faire un peu gaffe. Parce que sinon, ça serait sur lui que je me défoulerais un peu trop. Il pouvait pas encore m'avoir cerné à ce point. J'étais pas ce genre de personne dont on sait tout en deux heures.
Je l'entendis dans mon dos pousser un petit grognement de douleur alors qu'un caillou le frappait dans la nuque. Je me dépêchais de m'engouffrer dans le chalet et de lui tenir la porte pour qu'il puisse entrer à son tour. La chaleur à l'intérieur me frappa de plein fouet et j'entrepris d'essayer de remonter les manches de mon costume. Il faisait pas froid dehors, mais la différence était vraiment perceptible. J'avais l'impression d'être entrée dans un sauna, sérieux !
Passant une main dans mes cheveux encore parsemés de flocons, je passais par la cuisine pour rejoindre le salon. Y avait plus grand monde, d'ailleurs. Je cherchais Lily du regard, mais elle avait disparu. Je me renfrognais légèrement. Sûrement qu'elle était avec son débile de mari. Elle allait revenir, au moins ? Y avait du papiers multicolores un peu partout autour du sapin, mais il restait pas mal de paquets par encore ouverts. Dont celui que j'avais pris pour Jules. J'hésitais, d'abord. Mais il m'avait bien donné directement son cadeau, dehors. Oh et puis merde. Je pris le paquet rectangulaire et presque timidement le tendis à Jules qui débarquait à son tour. Mon geste était un peu trop brusque, pendant que je fixais le cadeau plutôt que l'écrivain directement. C'était bourrin, c'était fait à la va vite, mais j'étais pas à l'aise parce que je savais mon cadeau pourri.
J'avais pris quelque chose pour tout le monde. Ceux que je connaissais moins avaient le droit à une boîte de chocolats faits maisons. Genre c'est ce qui attendait Apollon et Ellie. Pour Alexis j'avais pris un pyjama avec Pikachu dessus. Pour le côté éclair, électricité, tout ça... Anatole avait le droit à un abonnement d'un an au cinéma. Je savais pas encore si ça lui ferait plaisir, vu qu'il avait l'air de préférer les bouquins. Mais bon. J'avais pris une dizaine de vinyles pour Apple. Du vieux rock des années 60, principalement. Pour Diane, j'avais pris un pendentif en forme de lune. Pas le plus original, ouais je sais. J'avais même pris un porte clé pour Elliot. C'était un mini spider man. J'allais pas faire plus d'efforts pour lui, j'étais même pas sûre d'avoir quoi que ce soit venant de sa part. Neil je lui avais pris un t-shirt « Retour vers le futur ». C'était le truc de son père, à ce que j'avais compris, mais je sais pas, ça m'avait fait direct penser à elle. Le côté voyage dans le temps sûrement. En même temps, je connaissais pas vraiment ses goûts. Ça avait dur pour elle. Très dur. Et pour Lily... C'était une mini Lucille et une peluche Dumbo avec sa maman. Peut être qu'elle l'avait déjà. Mais j'espérais vraiment que non.
- Si t'aimes pas tu me diras, je pourrai toujours aller l'échanger.
J'attendis pas que Jules ouvre son cadeau. Je partie dans la cuisine, en avançant un peu bizarrement à cause de mon genou qui attendait avec beaucoup de hâte que je pose enfin mes fesses par terre. Ce que je dis dès que la porte de la cuisine claqua derrière moi. Le dos contre une porte de placard, j'attrapais un macaron à la framboise et au chocolat posé sur le plan de travail. Y avait encore plein de bouffe. J'avais vu trop grand. Et à côté, pour les cadeaux, j'avais justement fait tout le contraire. Je voulais pas être là quand chacun découvrirait mes idées pourries. Je voulais même pas penser à Jules qui devait être entrain de déballer le sien. Je cherchais pas de reconnaissance ou quoi que ce soit dans ce genre là. Je voulais juste pas décevoir le soir de Noël. Pour l'auteur ça avait pas été facile non plus. On se connaissait pas. Du coup, je lui avais pris « Les nouvelles histoires extraordinaires » d'Edgar Allan Poe. C'était le bouquin qu'il m'avait conseillé dans le Nautilus. Et aux dernières nouvelles, il avait disparu en même temps que le sous-marin. J'avais voulu le remplacer. Mais maintenant, j'étais pas sûre que ça soit une aussi bonne idée que ça. C'était beaucoup trop facile, non ?
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Je venais juste de revenir de dehors avec Anatole quand soudain j’avais apperçu Lily et Elliot qui redescendait l’escalier.
- Teu teu teu toi tu bouge pas d’où t’es !
J’avais pointé un index vers mon meilleur ami avec le ton autoritaire qui allait bien avec. J’avais vu que sa femme avait eu un petit sourire et sans lui laisser plus de temps pour réfléchir, j’étais allée récupérer l’énorme paquet qui était le sien sous le sapin. On avait pas vraiment eu l’occasion de passer du temps tous les deux ce soir, il fallait donc rattraper le coup au moment du cadeau. C’était MON instant, il était hors de question de le louper. Je voulais lui offrir mon cadeau seule à seule… pas parce que j’en avais honte mais… si c’était un peu ça quand même… s’il lui plaisait pas, je voulais pas tous les regards rivés sur nous. Avec un petit sourire fière et la tête haute, je montais l’escalier et lui passait devant tandis qu’il me regardait d’un air perplexe.
- Bon tu viens ?!
Je m’amusais. Vu comme je tenais le truc entre mes bras, on aurait dit que je tenais une grosse poubelle et je pouvais le voir dans ses prunelles qu’il se préparait déjà à faire la tête du mec trop content d’avoir reçu ce qu’il voulait exactement pas. Mais j’étais presque sûre que ça lui plairait, j’avais bien dit « presque ». J’avançais dans le couloir pour être sûre d’être à l’abri des regards avant de poster le truc dans un « boiiing » métallique et je posais mes mains sur mes hanches.
- Vas-y ouvre !
Toujours sceptique, il commença à déballer son cadeau et son regard s’illumina petit à petit. La dernière chute de papier cadeau tomba, laissant apparaître un R2D2 à taille réel flambant neuf. Je l’avais fait moi-même. Ça m’avait prit des mois ! Il avait fallu trouver les matériaux, les peindre, les assembler… Certains étaient collés de travers ou à l’envers mais dans l’ensemble il était pas trop moche.
- Wouaho... c'est... il est pas mal du tout !
Il semblait super heureux, il serra même le droïde contre lui.
- Tu l'as fait toi-même ? - Ouaip ! Moi-même ! Avec mes petites mains ! C’est un modèle unique à taille réelle ! Il te plaît? Tu vois y'a pas que toi qui sait faire des répliques! Bon moi ça me prend un peu plus de temps par contre j'ai pas juste à claquer des doigts! Et regarde ça! J’ai un peu galérer à réussir à faire ce tour mais… je me suis rendue compte que l’électronique et moi on commence à être copain… l’électro-ménager m’obéit même sans que je touche les boutons alors…
Je faisais apparaître une petite boule d’électricité dans ma main et ouvrait de l’autre une petite porte qui menait vers l’intérieur du droïde. J’y déposais la boule et refermait le capot tandis que R2D2 s’était mis à bouger et à biper comme s’il était « vivant ».
- T’as vu ?! Il bouge et il « parle » ! Enfin il « parle » - j’avais fait des guillemets avec mes doigts – comme dans le film quoi… J'ai galéré à faire ce tour j'ai bien eu peur de le cramer! - Wouah mais c'est démentiel ce truc ! Non mais... mais t'es dingue ! C'est... wouaho !
Il était comme un gamin, les mots lui manquaient sous le coup de l’émotion et moi je souriais parce que ça me faisait plaisir de le voir comme ça. J’étais presque aussi survoltée que lui de lui faire plaisir. Je remettais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Autant de joie de sa part me mettait aussi un peu mal à l’aise, me donnait envie de m’expliquer :
- C'est ma façon de te dire merci... Pour... Pour être là pour moi, pour Pétunia et pour m'avoir choisi comme témoin l'année dernière... C'était les deux plus beaux cadeaux que tu pouvais me faire... J'aime beaucoup tu sais... Enfin comme ami hein! Parce que bon... Yeurk sinon...
J’eu un petit rire avant de me rendre compte que ce que je lui disais était pas spécialement gentil quand on y réfléchissait…
- Enfin Yeurk.... Je dis pas que t'es Yeurk mais... La situation est Yeurk... T'es... T'es mon meilleur ami quoi... Fin bref t'as compris!
Il m’observa un moment, la tête penchée, avant de m’ouvrir les bras dans lesquels je n’hésitais à me réfugier pour voir son regard à moitié amusé, à moitié gêné ou je sais pas quoi. Il m’ébouriffa les cheveux et j’éclatais d’un rire à moitié étouffé par le haut de son torse et son épaule. - T'en fais pas, c'est yeurk pour moi aussi. Non mais t'es une vraie pile chargée à bloc ! - Kes’tu crois, il savait à qui il avait affaire le ou la taré(e) qui m’a balancé mon pouvoir ! - Merci beaucoup Alex' ! Tu sais, moi aussi je te yeurk très fort !
Il se recula pour se diriger vers son droïde et se pencher vers lui pour l’examiner. R2 se mit à buter contre sa jambe et Elliot me regarda avec un air ému :
- Je l'adore, ce truc ! Moi aussi j'ai un truc pour toi ! Même deux, mais y en a un pour Pétunia alors ça compte pas vraiment. - T’as un truc pour Pétunia ?! C’est vrai ?! Je suis sûre que t’es le seul à y avoir pensé, elle vaêtre trop contente punaise ! Elle aurait adoré arraché le papier cadeau elle-même mais bon, je vais l’ouvrir quand même !
Je déchirais le papier pour découvrir une boîte en plastique transparent fermée par un bout de scotch. A l’intérieur, il y avait des tonnes de petites paillettes trop belles et toutes colorées. Elliot jugea bon de me préciser le contenu de la boîte :
- C'est des paillettes pour Pétunia. Ca permettra de la gaver suffisamment pour qu'elle évite de bouffer toute la tapisserie. Je suis pas sûr que ça fonctionne par contre. J'ai pas osé créer une autre licorne pour faire des tests. Elles me font un peu flipper, ces bestioles, pour tout avouer. - Je vais tester je te dirais comment ça marche ! Et t'as raison, faut pas créer d'autres licornes parce que sinon Anatole il va te tuer et à ce rythme elles vont bouffer toute la ville ! En tant que fille d'ex président des Etats Unis je te le dis, ça serait inacceptable monsieur Sandman.
Je le regardais d’un air faussement sérieux avant de rajouter, vraiment sérieuse pour le coup :
- Et ma licorne, elle est unique, on la photocopie pas ! - T'en fais pas, elle restera l'unique licorne du monde réel.
Il me sourit avant de regarder une nouvelle fois sur droïde d’un air attendri pendant un certain moment avant de me tendre la main et de me préciser d’un air malicieux :
- Pour ton cadeau, il faut prendre de la hauteur !
Piquée au vif de ma curiosité, je prenais sa main sans hésiter et fermait les yeux. En les rouvrant je constatais qu’on était désormais sur le toit du chalet et je me concentrais très fort pour le pas perdre l’équilibre avec mes talons. Ça aurait été con de mourir maintenant non ? On était tout mignon, un peu de sang gâcherai tout… enfin beaucoup vu la chute…
- Mon cadeau c’est de m’envoyer valser au sol c’est ça ? Comme ça je serai morte et tu seras tranquille ? C’est un cadeau pour toi en fait… - Comment t'as deviné ?
Il me regardait avec de grands yeux surpris tandis que je lui envoyais une petite moue désapprobatrice qui s’agrandit en entendant la suite :
- T'en fais pas, je te rattraperai avant que tu t'écrases au sol comme un clafoutis. - AH-AH Trop aimable…
Il eu un sourire amusé avant de me faire un signe de tête vers un paquet énoooorme que je n’avais pas encore vu. A priori, il semblait fixé sur le toit. Perplexe, je commençais à déchirer le papier avec la plus grande précaution. Et si c’était une nouvelle licorne géante mais avec des ailes de pégase ? Fallait pas que je la blesse dans ce cas… mais lorsque tout le papier fut déchiré, je compris que c’était encore plus énorme que ça… C’était une grosse boîte pleine de feux d’artifices…
- Je ne savais pas trop quoi t'offrir, parce que... tu es vraiment spéciale pour moi. Tu as été mon témoin à mon mariage, et tu es quelqu'un d'extraordinaire. Alors je me suis dit que ça te plairait si tu pouvais faire péter des feux d'artifices spéciaux, vu que tu aimes bien tout exploser depuis un moment.
Il me fit un sourire complice auquel je répondais par un tirage de langue bien senti pour éviter de montrer ce que je ressentais véritablement au fond de moi avec ce qu’il était en train de me dire.
- Je pense que tu peux allumer les mèches avec un coup de foudre, ils sont prévus pour.
Je me mordillais la lèvre inférieure d’un air surexcité avant d’allumer la mèche à l’aide d’un petit coup de foudre. Ils y eux quelques étincelles jusqu’à ce qu’ils atteignirent le contenant de poudre et les feux s’élevèrent dans le ciel les uns après les autres pour m’offrir le spectacle le plus incroyable qu’il m’avait été donné de voir. C’était ma vie… MA vie qui défilait là en grand écran, dans le ciel étoilé. Une petite fille, un panneau Storybrooke, des jeux vidéos – la façon dont nous nous étions rencontrés en somme – un éclair qui représentait mon pouvoir et des cavaliers sur des cheveux galopants… non pas des cavaliers mais des chevaliers… avec une grande rose qui symbolisait une partie de ma vie que je n’osais pas explorer. Et enfin lui et moi à son mariage, dansant l’un avec l’autre et une licorne qui gambadait… bref, toute mon histoire d’hier et de maintenant aux couleurs et lumières d’un sublime feu d’articies qui me mit les larmes aux yeux. Elliot passa un bras sur mes épaules tandis qu’on observait toujours le spectacle :
- Tu es un feu d'artifices, Alex'. N'aies pas peur de péter. Enfin... de briller
J’éclatais de rire tandis qu’il se grattait la tempe avant de préciser :
- Toi aussi t'as la chanson de Katy Perry en tête ? J'aurais dû la passer pendant le lancé des pétards, je suis trop nul.
Je restais pourtant silencieuse. Pendant un bon bout de temps. Fallait que je digère tout ça et j’avais l’impression que si jamais je parlais trop tôt, j’allais fondre en larmes… J’inspirais alors un grand coup et quand je me sentis enfin prête, je posais un index sur sa joue avec un sourire moqueur :
- T'en fait pas, moi aussi je l'avais dans la tête Firework... Vu qu'on l'avait tous les deux, c'est comme si tu l'avais mise au final !
Je lui fis un sourire engageant avant de me taire une nouvelle fois pour plusieurs minutes avant :
- Merci Elliot... C'était... C'était juste ouah... je sais pas trop quoi dire en fait tant c'était dingue... ça fait bizarre de voir sa vie racontée en feu d'artifices tu sais ? J'aime bien le truc de templier, c'est un peu ma force bleue contre ta force rouge de divin, tu vois le truc ? Mais nous, nos forces ne nous séparerons pas, j'en suis sûre ! On les combinera !
Je levais le poing en l’air en fredonnant le générique de Superman, l’air faussement sérieux. Je voyais bien qu’il était gêné, mal à l’aise mais qu’il ne voulait pas en parler non plus alors je n’insistais pas ! Il devait sûrement penser à Surt… ce truc-là lui avait fichu un coup… on en avait vaguement parlé mais ce n’était clairement pas son sujet de prédilection… ce que je comprenais. Il en savait peut-être plus que moi sur l’avenir, c’était possible, mais moi je savais rien et du coup, tout m’étais encore permis… l’espoir et le rêve en première ligne.
- Et promis... j'oublierai pas de briller tu vas voir ! Je vais briller tellement fort que t'en auras mal aux yeux ! Et j'oublierai pas de péter aussi... mais ça je te le dirais pas parce que c'est pas très classe !
Je le pris rapidement dans mes bras une nouvelle fois pour lui claquer un bisou sur la joue avant de lui proposer :
- On redescends ? Histoire qu'on rende les autres jaloux avec nos cadeaux !
Il approuva d’un signe de tête… et disparu. Me plantant là sur le toit… Il… il était sérieux là ?
- Mais quelle patate… j’y crois pas… ELLIOOOOOOOOT !!!
Allez savoir s’il m’avait entendu, en tout cas, il réapparut quelques secondes plus tard, à moitié scandalisé par ce qu’il venait de faire :
- Oh pardon ! J'avais oublié que tu ne pouvais pas me suivre ! Ca me paraît si naturel de me téléporter !
Il me prit alors la main et on se retrouva alors dans le salon, au milieu de tous les autres. Toute enjouée, je me lançais dans la suite de la distribution des cadeaux. J'avais commencé par Jules que je ne connaissais pas et à qui j'avais offert le film "Le Grand Bleu"... un vieux film mais un classique pour les gens qui aimaient découvrir le monde, non ? J'avais offert à Robyn toute une nouvelle panoplie d'ustensiles de cuisines, chacun gravés à son nom et un tablier que je lui avais fait moi où j'avais mis des photos de Nora, d'Anatole, d'elle-même et de moi, où j'avais tenté de dessiner Sir Simon vu qu'il passait pas sur les photos et où j'avais écrit "pâtissière attitrée de la coloc' ", j'avais du expliquer à Anatole que c'était pas son cadeau que le bocal et je lui avait tendu son VRAI cadeau, une lumière qui projetait au plafond tout le système solaire, des nébuleuses et des étoiles pour qu'il s'endorme sereinement. J'avais longuement hésité pour Nora avant de lui des choses relaxantes pour le bain. De nombreuses bombes qui faisaient des nébuleuses de couleurs vu qu'elle venait d'une autre planète mais... pour qu'elle apprenne que notre planète avait aussi des moments de plénitudes à lui offrir. Je m'étais ensuite tournée vers Ellie. J'avais espéré lui faire un aussi gros cadeau que j'avais fait à Elliot parce que... ben c'était un peu son double et que c'était compliqué dans ma tête... J'étais partie sur le thème des livres, en lui offrant une lampe connectée à ses lectures. Elle était en forme de livres ouverts et les pages faisaient de la lumière. Il suffisait qu'elle sélectionne le livre qu'elle lisait parmi les milliers de références existantes et la lampe changeait de couleur et d'ambiance en fonction des moments de la lecture.
J'avais mis du temps à faire celui de Diane mais il me tenait à coeur. Je lui avais fait tout un scrap book à l'aide des choses que je connaissais de sa vie et des moments qu'on avait vécu. Quand on s'était connu, je n'allais pas bien et je lui avais promis de faire d'elle quelqu'un de sociable... Je savais pas trop si c'était moi qui avait réussi l'exploit ou elle même qui avait fait des progrès incroyables seule, mais j'avais envie de rendre hommage à tout ça, avec des pages et des pages de photos, de dessins, de copiers/collés et de stickers accompagnés de mots pour elle qui me tenaient à cœur. Puis était venu le tour de Lily à qui j'avais offert une énorme combinaison en pilou pilou pyjama chaud qui avait la forme d'un éléphant avec une capuche pour la tête et la trompe. Enfin, j'avais offert à Neil tout un coffret de casse-têtes et d'énigmes à résoudre à deux, parce qu'elle était la seule à en savoir autant sur mon futur de templier, qu'elle n'avait rien voulu me dire d'autre que "c'est toi?" et qu'on était pas spécialement en bon terme dans son futur présent ou présent futur ou je sais pas quoi... c'était ma façon de lui dire que je voulais qu'on change ça... que je voulais qu'elle découvre ce côté codé de moi ensemble, et qu'on en résoudrait les problèmes ensemble. J'avais eu un regard soutenu vers elle et j'avais juste précisé :
- Y'a un petit mot dans le coffret qui t'explique le pourquoi du commet j'ai fait ça. Mais tu le lis seul, c'est "taupe secret !"
Je lui avais fait un clin d'oeil avant de déballer les merveilleux cadeaux que les autres m'avaient fait. C’était toujours lors de cette période merveilleuse que je me souvenais à quel point j’étais chanceuse… chanceuse que ma famille compte autant de membres, d’avoir autant d’amis, d’être aimée, choyée et en bonne santé. Les ennuis reviendraient et les jours moroses aussi… Mais j’avais bien le temps. Noël… C’était juste pour profiter.