« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mon sac baluchon sur l'épaule, je fixai Elliot d'un oeil oblique.
"C'est bon ? T'as fini de t'agiter comme un beignet de calamar dans une friteuse ?" lançai-je d'un air dédaigneux.
"Eh, tu vas me parler sur un autre ton, le thon ! Déjà que fais le taxi pour toi..." maugréa le fils d'Aphrodite.
"Tu as surtout trop peur que je m'incruste dans ton chalet du bonheur." répliquai-je du tac au tac.
Comme si j'aurais eu envie de faire la fête en compagnie d'une bande de dégénérés. Déjà que j'avais ignoré l'invitation d'Athéna, alors ce n'était pas pour les rejoindre eux ! L'important, c'était qu'Elliot le croit pour m'éloigner suffisamment du périmètre de sa "party". Il m'attrapa par le bras sans ménagement et me téléporta sur une plage de sable fin. Je chancelai sur mes talons hauts et lui jetai un regard assassin : j'étais certaine qu'il avait cherché à me tordre une cheville. En deux coups de pieds, j'enlevai mes chaussures inadaptées et retins Elliot avant qu'il ne disparaisse de nouveau.
"Attends ! Je veux que tu donnes ça à Lily de ma part." dis-je d'un ton catégorique en lui fourrant un coquillage aux reflets nacrés dans la main.
Il l'observa d'un air incrédule en le soupesant. Je roulai des yeux et remis une mèche de cheveux derrière mon oreille, nerveuse, avant de marmonner :
"C'est son cadeau, ok ? Tu pourras lui dire qu'il est très rare, un peu comme elle." ajoutai-je à voix basse.
Il eut un petit rictus rêveur que je pris pour de la moquerie. Je me rembrunis et m'écriai, agressive, pile au moment où il se téléportait :
"Tu lui donneras, hein ?"
Je n'avais aucune confiance en lui. Hélas, je n'avais pas eu le temps de l'offrir en mains propres à Lily avant son départ pour le chalet de l'extrême, sinon je l'aurais fait. J'avais trouvé le coquillage dans les fonds marins, non loin de la Nouvelle-Orléans, et je l'avais gardé précieusement pour l'éléphant. Elle avait beau être stupide au point d'aimer un navet mal coiffé, elle n'en restait pas moins quelqu'un de très gentil que j'avais décidé de remercier. Les autres ne méritaient pas de cadeau. Ils étaient tous bien trop pénibles.
Je pivotai vers l'océan, remarquant que le soleil déclinait. Je levai les yeux vers les oiseaux qui décrivaient des figures élégantes dans le ciel, avant de me retourner vers l'intérieur de l'île. Les terres.
Sur les hauteurs de Rapa Nui se découpaient les silhouettes imposantes d'étranges têtes grises et allongées. Elles me mettaient très mal à l'aise, pour une étrange raison. Je me sentais épiée. Qui avait eu l'idée d'un tel lieu pour fêter noël ?
En baissant les yeux vers la plage, j'aperçus une villa élégante, de plein pied, dont la terrasse en bois laqué se déroulait tel un tapis rouge jusque sur le sable. Sur cette dernière se tenait un type vêtu d'un bermuda, d'une chemise hawaïenne et de pataugas. Il avait un verre de vin rouge en main et des lunettes de soleil sur le nez. François Sandman. J'esquissai une grimace qu'il prit pour de la joie car il me fit un grand signe de la main. Crétin...
J'étais là pour retrouver Aaron et Anna, pas ce dieu allergique aux alcootests. S'il venait vers moi, je me jurais de partir en sens inverse. Heureusement, il garda ses distances.
"Melo, ma grande ! J'ai un petit pinot noir vraiment excellent avec des marshmallows ! Je laisse la porte ouverte si tu veux !"
Ca ressemblait à une réplique d'un mauvais film d'horreur. Il allait faire quoi ensuite, le papy divin ? Il allait me découper en dés pour me déguster avec un peu de vin blanc ? Je grimaçai de plus belle et tirai sur le bas de ma jupe extra-courte. Je portai une robe dorée à sequins coupée par une ceinture noire. J'avais fait l'effort de coiffer mes cheveux mais tout en les laissant "sauvages" ; ils cascadaient librement sur mes épaules, seulement parsemés de quelques paillettes. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant apprêtée. Il faut dire que je n'avais pas eu grand chose à fêter, ces derniers temps...
Poussant un léger soupir, je rehaussai mon sac baluchon sur mon épaule. Il ne contenait que des vêtements de rechange, un nécessaire de toilette et de tout petits cadeaux pour Aaron et Anna. Je n'avais pas les moyens de leur offrir des trucs coûteux.
Soudain, je sentis un truc à la fois doux et chaud se précipiter contre ma cheville. Mon réflexe fut de donner un coup de pied avant de regarder. Eberluée, je me rendis compte que je venais d'apprendre à voler à un raton-laveur.
"Merde !" grommelai-je.
Je restai sur place, les pieds nus enfoncés dans le sable, espérant que la bestiole allait bouger. Elle avait la tête plantée dans le sable, sa queue touffue dressée dans l'air, à une bonne dizaine de mètres de moi. J'avais peut-être mis un peu trop de force sur ce coup-là.
Au bout de quelques secondes, je fus soulagée de constater que le raton-laveur s'anima. Il s'extirpa du sable et se secoua avant de nettoyer son museau avec ses pattes avant. Puis, il m'observa un moment, hésitant à revenir me voir. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il finit par trottiner dans ma direction et je me penchai vers lui, abandonnant mon sac. Il se précipita dans mes bras. Je le serrai avec chaleur. Ca faisait du bien de revoir un "visage" connu. Il s'agissait sûrement de Rocky, même si je me demandais comment il pouvait se retrouver là. La coïncidence était un peu trop grande...
"Tu fais faire sa promenade à Emmet ?" lui demandai-je en le reposant au sol.
L'animal remua le museau, assis sur son arrière train, avant de tourner la tête vers le bord de mer. Je suivis son regard et aperçus Emmet qui approchait, avec du bois dans les bras. Qu'est-ce qu'il voulait fabriquer avec ça ? Une cabane pour passer la nuit ? Vu qu'il avait l'air d'un ours, ça ne m'aurait même pas étonnée.
Malgré tout, en le revoyant, je sentis un drôle de tressautement au niveau de l'estomac. C'était le frère d'Enoch. Ca me faisait bizarre à chaque fois. Comme s'il appartenait à une page de mon passé que je ne parvenais pas à effacer.
Il m'observait alors qu'il approchait, de sa démarche déterminée mais un peu maladroite -il fallait en blâmer le sable. Je soutins son regard sans ciller, tirant de nouveau sur le bas de ma jupe, les mâchoires serrées.
Quelque chose me disait que François Sandman l'avait fait venir...
"Comme par hasard, tu prends des vacances sur la même île que moi." lançai-je d'un ton hautain. "Je vais finir par penser que c'est du harcèlement."
Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
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Toujours aussi charmante avec moi, pensai-je en l'entendant demander à Rocky si il était en train de me promener. En réalité, c'était ni lui, ni moi, qui sortait l'autre. On était deux compagnons de route. Je l'avais récupéré il y avait quelques années de cela, et depuis on ne se quittait plus. Et puis faut dire qu'il ne me revenait pas très chers, vue qu'il mangeait tout ce qui trainait au dehors.
« On peut dire ça comme ça. » dis-je en répondant au fait qu'elle avait dit que je passais mes vacances sur la même île qu'elle. « Enfin pour l'île, pas le harcèlement. »
Mieux valait préciser, car on ne savait pas ce qu'elle pouvait imaginer. Elle était assez bizarre comme fille, ainsi que toutes les personnes qu'elle fréquentait.
« Ouais... » maugréa t'elle. « Mais l'un ne va pas sans l'autre. »
J'avais laissé tomber le bois par terre, avant de taper dans mes mains pour en faire partir la poussière. Puis, je l'avais regardé en secouant la tête de gauche à droite.
« Pense ce que tu veux. Mais j'ai une invitation moi. Tu peux en dire autant ? Parce que sinon, c'est peut-être que tu es là juste pour me harceler. » lui dis-je avec un petit sourire.
Elle émis un pfeu.
« Je ne savais même pas que tu étais là. »
« Sinon tu ne serais pas venue ? »
« Je n'ai pas dit ça. » répondit-elle du tac au tac.
Ca signifiait quoi ? En tout cas si j'étais ici, c'était parce qu'on m'y avait emmené. François était venu me chercher, pour sois disant passer un peu de temps pour apprendre à mieux se connaître. C'était assez bizarre comme formulation venant de sa part. Mais il m'avait proposé cela si gentiment et puis je n'avais rien de prévu, donc... Enfin ouais, c'était plutôt que je m'emmerdais grave et que je n'avais pas envie de passer les fêtes de Noël seul. D'ordinaire, je les finissais dans un barre, à culpabiliser devant mon verre de grenadine. Depuis quelques années, je ne buvais plus. Du coup je culpabilisais de ne pas boire les jours de fêtes. Bref...
« Tu m'aides ? » lui demandai-je en ramassant deux morceaux de bois pour les mettre les uns au dessus des autres correctement.
« T'essayes de faire quoi ? Une cabane ? » dit-elle en croisant les bras d'un air désabusé.
« Du feu. C'est le gars à l'intérieur. Il pense que j'en suis capable. » J'avais dit cela en regardant le bois et en faisant une moue. « Je serai moins affirmatif que lui à sa place. »
« Mon domaine c'est l'eau, pas le feu. Démerde toi. »
« Parfait ! On aura qu'à t'appeler pour l'éteindre. Ca m'évitera de devoir faire l'aller retour pour chercher un seau d'eau. T'es utile quand même... » conclu-je.
Elle me planta là, après un geste gracieux du majeur et elle se dirigea vers la maison.
« Ta tenue... » lui dis-je pour la faire se tourner. « Elle est pas mal ! »
Puis, je m'étais remis à placer bien mon bois en sifflotant.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Bon, tout allait bien il y avait pas de quoi stresser après tout. Je veux dire, je jouais pas ma vie. J'allais juste passer Noël en dehors de la ville, et avec Jack et Melody et Aaron surtout....Ouais si il y avait peut-être bien une raison de stresser même si c'était débile. Je veux dire, c'était mon premier vrai Noël et je le passais directement avec mon petit ami. Bon ok, il y aurait des amis mais ça n'empêchait qu'il y avait surtout Aaron. Enfin, disons que c'était comme ça que moi je voyais les choses. Oui ça pouvait paraître totalement débile comme point de vu mais c'était le mien et puis voilà ! J'avais quand même refait mon sac trois fois, c'était pas rien. D'habitude j'étais plus du genre à tout fourrer dedans au petit bonheur la chance. Mais là, j'avais limite fait hyper gaffe à ce que j'emportais. Donc encore une fois oui, on pouvait dire que je prenais les choses peut-être un chouilla trop à cœur. De toute façon, après avoir refait mon sac au moins trois fois, j'avais finit par me dire que je commençais à vraiment devenir flippante à autant psychoter.
Les cadeaux pour tout le monde étaient soigneusement emballés, et reposaient dans la grande poche de mon sac à dos, soigneusement caché par mes affaires. J'avais fait en sorte de bien les planquer, au cas où Jack, déciderait d'aller y jeter un coup d'oeil. On savait jamais avec lui, je préférais me méfier. Pour une fois, je m'y étais prise à l'avance. Il fallait dire, que jusque là, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de fêter Noël. J'étais toute seule, et la coloc avec Jack remontait au printemps. En gros, ça serait mon premier vrai Noël et j'étais aussi anxieuse qu'excité à cette idée. J'avais même réussit à me dégoter une tenue de soirée digne de ce nom et avait même accepté de porter des talons. Une vrai première. Généralement, je préférais éviter parce que j'estimais que j'étais suffisamment grande comme ça. Sans parler du fait que j'étais pas ultra à l'aise sur ces machins. Mais je m'étais entraîné pendant deux semaines, après avoir tout acheté pour justement pas avoir l'ai gourdasse avec. Manquerait plus que je me casse la binette tiens. Je voulais bien admettre que j'étais pas hyper, hyper douée sauf qu'à ça aussi il y avait franchement des limites. Et si je pouvais éviter de me rendre ridicule le jour de Noël très franchement oui ça m'arrangerait genre beaucoup.
Aster m'avait fichu à la porte de la boutique hier après midi soit disant parce que « mon stress le perturbait » en fait, je le soupçonnais plutôt de vouloir fermer la boutique plus rapidement que prévus. Je savais pas ce qu'il avait prévus pour les fêtes mais je savais que s'il avait fait ça, c'était en quelque sorte pour que j'ai mes deux jours pleinement libre. De toute façon, on serait fermé quoi qu'il arrive. On bossait pas ni le vingt quatre ni le vingt cinq.
Je me regardait une dernière fois dans le miroir de la salle de bain, pour vérifier que ma tenue était totalement en ordre, pas de maquillage qui coule, pas de risque de se casser la figure avec mes talons, pas de faux plie sur la robe etc...Même si avec l'éclairage pourrit du néon au plafond, le reflet que la glace me renvoyait était franchement peu flatteur. De toute façon, la sonnette de l'interphone retentit, signe que Aaron était arrivé. Il avait dit qu'il viendrait me chercher, et effectivement, en jetant un regard sur mon portable, je me rendit compte qu'il était plus que l'heure. Prenant une grande inspiration, je me dirigeais rapidement dans le salon attrapant, mes affaires au vol ainsi que ma veste parce que mine de rien dehors la température était passé en dessous des 0 degrés.
Après m'être assuré que la porte était bien fermé à clés, je dévalais rapidement les escaliers et évidemment, manquait totalement de me casser la figure sur la dernière marche, heureusement je me rattrapais à temps histoire de pas tomber directement sur Aaron :
- Woups ! Désolée, les talons j'ai pas l'habitude dis-je en riant nerveusement
Alors là bravo Anna, tu remporte la palme de la cruche de l'année. En tout cas Aaron avait l'air d'être passé en mode bug. Si je lui agitais la main devant les yeux est-ce que ça faisait quelque chose ou pas ? Et pourquoi est-ce que j'avais des idées aussi débile d'ailleurs ?
« Euh... c'est pas grave. Au pire, je t'aurai rattrapé... » Bafouilla-t-il
Il se mit à sourire, et moi aussi par la même occasion, l'atmosphère avait l'air d'être un peu plus détendue qu'il y a trente secondes. Enfin, même s'il n'arrêtait pas de me détailler de la tête au pied. Qu'est qu'il y a j'avais mit ma tenue de travers ? J'avais un épis dans les cheveux ? Non parce que j'avais bien fait en sorte de me préparer bien à l'avance pour tenter de faire un truc potable avec eux. La tresse sur le côté généralement c'était la marque d'Elsa, mais déjà c'était pas le même genre de tresse, et après je trouvais que c'était ce qu'il y avait de mieux avec ce que je portais. Je me passais d'ailleurs une main dans ma tignasse rousse, pour tenter de dompter un potentiel épis. Aaron quand à lui mit son poing devant sa bouche avant de tousser l'air de rien me faisant lui jeter un regard interrogateur
« Hum... je... tu veux que je te prenne ton sac ? J'ai pas le miens. Enfin, François l'a déjà pris avec lui. Il voulait l'amener pour que je puisse t'attendre seul. J'ai pas tout compris mais il repasse dans quelques minutes. »
- Oh t'en fais pas pour ça dis-je en désignant mon sac, j'ai l'habitude de le porter
Et je venais un peu de casser le délire, alors qu'il essayait de se montrer galant là non ? Si je me tapais la tête contre le mur est-ce que ça me ferait mal ou bien est-ce que ça me rendrait un tout petit peu moins débile ? Je sais pas trop en fait. Valait peut-être mieux, que je le fasse pas au final.
- Enfin, si tu veux le porter tu peux bien sûr bredouillais-je mais t'es pas obligé enfin, c'est uniquement si tu le veux vraiment, je veux pas que tu te sente forcé ou quoi que ce soit
Est-ce que j'étais en train de m'enfoncer ? Ouep, là on était en plein dans les sables mouvants. Il y a pas à dire, j'avais des progrès à faire. Anna, zero pointé en relation de couple depuis toujours. Et on pouvait pas franchement dire que je fasse un effort pour arranger les choses. Finalement, mieux valait oublier l'histoire du sac, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, de toute façon, Aaron semblait déjà passé à autre chose puisqu'il regardait vers la porte d'entrée ouverte de l'immeuble, puis vers la rue que l'on pouvait apercevoir vu que la porte de l'immeuble était bah...ouverte comme je venais de le dire. Et puis il venait d'arrêter de regarder par là, puisque c'était moi maintenant qu'il regardait avant de rougir :
« Ok, je me lance. Tu es vraiment magnifique ! »
- Oh...Merci, tu es...Tu es pas mal non plus. Enfin pas mal, très beau je...Je t'avais jamais vu en costume, ça te va très bien.
Et rebelote, je m'embrouille. Il allait vraiment, qu'un jour je songe à tourner la langue sept fois dans ma bouche avant de parler
« Ouais... Enfin, t'aurais dû voir la tête de mon père quand il m'a vue. Selon lui j'aurai dû m'habiller détente. » Ouais bah dans ce cas là, on aurait aussi pu dire la même chose de moi. C'était pas tous les jours, que je passais trois heures dans la salle de bain à me préparer. Ou bien que je m'entraînais pendant deux semaines à l'avance à marcher avec des talons juste pour être sûr de pas tomber avec « Pour être franc, je suis habillé en détente quand je suis comme ça. J'aime bien les costumes. Ça fait classe et... ben c'est cool quoi. » Reprit-il
Oui les costumes c'est cool, je suis d'accord, et puis ça lui allait bien et puis clairement on était aussi dégourdit l'un que l'autre. Au moins, on s'était bien trouvé on va dire.
« Il ne reste plus qu'à l'attendre. »
De quoi ? Ah son père ! Quelle nouille franchement. Évidemment, qu'il fallait attendre son père, on pouvait pas se déplacer d'un endroit à un autre avec Aaron, c'était pas possible, on avait pas cette capacité. Et mieux valait que je garde ce genre de pensée débile pour moi, les choses iraient bien mieux ainsi. Comme ça, personne ne pouvait m'entendre, et je ne m'enfoncerais pas encore plus que je ne l'avais déjà fait tout à l'heure. Et puis lui, il venait de mettre les mains dans ses poches en attendant. J'aurais bien fait de même sauf que j'avais pas de poche malheureusement.
« Tu crois qu'un stylo de gel effaçable ça plaira à Jack ? » Pardon ? Un quoi ? Je savais pas trop de quoi il causait là au juste, ça avait l'air de se voir sur ma figure parce qu'il s'empressa de rajouter la définition du machin par derrière « C'est un stylo qui écrit et ça s'efface aussi. Ça avait l'air bien sur l'emballage... »
- C'est tout à fait le genre de truc qu'il aime le rassurais-je
Le pire c'était peut-être que c'était vrai. C'est totalement le genre de machin que Jack aimait. En même temps, c'était un grand gamin. C'est ce qui faisait de lui Jack quoi. Bon en revanche, je faillit faire un bond de trois mètres de haut quand je sentis un bras se passer autour de mes épaules. Je m'apprêtais d'ailleurs à méchamment rembarrer le type qui devait se croire tout permit avant de me rendre compte qu'il s'agissait du père d'Aaron
"Alors ? Prête pour le grand voyage ? Je vous dépose au Jules Verne à la Tour Eiffel, ou vous venez avec nous ?" Heu aux dernières nouvelles, il était pas prévus qu'on aille au restau mais si c'était une référence à nos tenues j'avais envie de dire que c'était Noël et qu'on avait bien le droit de s'habiller un minimum classe "Faut s'habiller cool les jeunes ! On va aller à la mer. Y'aura les oiseaux, l'air frais, le soleil, l'eau..." il se mit à marcher autour de nous jusqu'à ce qu'on entende un « pchit » "Et merde !" Ouais je crois que c'était le cas de le dire. Même si j'avoue que le père d'Aaron me fait un peu flipper. Comme quoi effectivement, moins je voyais les dieux et mieux je me portais. Ils avaient tous tendance à me faire légèrement beaucoup flipper mine de rien. "C'est le pied gauche qui porte chance ? Hein ? Dites ? C'est le pied gauche ?"
- Heu ouais, ouais c'est le pied gauche dis-je histoire d'en finir
En fait j'en savais strictement rien, mais là le regard que je jetais à Aaron voulait clairement dire « au secours ».
« Tu sais, tu n'es... » Commença Aaron sans finir sa phrase puisque son père s'appuya sur lui avant de me prendre le main, et en un rien de temps nous avions disparu pour réapparaître dans le salon d'une grande maison en plein cœur de l’île de Pâques
"Y'a des petits fours sur la table et du vin blanc derrière le canapé. Je l'ai mis là pour qu'il réchauffe un tout petit peu. On avait oublié de le sortir du frigo. Mais faut pas le laisser trop longtemps dans cet état ! Je vous laisse débuter, je vais voir si le poisson a faim !"
- Ton père est...Toujours comme ça ? Demandais-je à Aaron
En fait, je savais pas si j'avais vraiment envie d'une réponse pour finir....
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
La première chose que j'avais faite en arrivant sur place, c'était de regarder où se trouver mon sac à dos. Il ne semblait pas être à proximité. Peut-être que François avait fait apparaître le sac à l'étage. Il m'avait dit qu'il s'en occuperait, mais est ce que je pouvais lui faire confiance ? En tout cas, la première impression que l'endroit m'avait donné, c'était qu'il faisait chaud. Où on était au juste ? Il ne m'avait pas précisé où on passerait les fêtes de Noël. C'était une simple invitation que j'avais eu et comme on avait pris la décision avec Anna de fêter Noël entre amis, on avait accepté sa proposition. Il était resté très vague sur le lieu où on se rendrait, à l'exception qu'il avait dit que ça serait chez lui. Mais je n'étais jamais allé chez lui. Et puis, il avait combien de chez lui ? On était en France ?
« Pour être franc... je ne sais pas. »
Je n'étais pas sûr que mon père était toujours comme ça, parce que je n'avais pas connu mon père. Ou du moins, jusqu'à présent, on n'avait jamais eu ce qu'on pouvait appeler une relation père et fils. Du coup, je ne savais pas du tout quel genre de père et encore moins quel genre d'homme, il pouvait bien être.
« En tout cas, on ne peut pas mourir de faim. » dis-je en observant les petits fours sur la table. « Tu en veux un ? »
Je m'étais approché pour prendre le plateau et le tendre à la jeune femme. Ceux au fromage me donnaient pas mal envie. Une fois qu'elle en avait pris un et qu'elle m'avait remercié, j'avais fait de même en piquant un petit four au fromage, juste avant de poser le plateau.
« J'ai la sensation qu'on est loin de la montagne. Il fait hyper chaud, tu ne trouves pas ? »
Je m'étais approché pour regarder par la fenêtre, avant d'apercevoir au loin un homme que j'avais déjà vue, à savoir Emmet... avec du bois dans les bras et... Melody pas loin de lui. Quand à François, il n'était pas en vue, mais au même moment, voilà qu'il nous rejoignait dans le salon.
« L'île de Pâques ! Je trouvais ça parfait pour les fêtes. Vous avez pris un maillot de bain, j'espère ? Au pire, je dois en avoir dans mes armoires. Même pour toi ! » avait-il dit à l'intention de Anna.
Je me demandais pourquoi il avait des vêtements de femme chez lui.
« Tu mets du combien ? »
Il était vraiment en train de demander à Anna quelle taille elle mettait ?
« Heuuuu merci mais j'ai tout ce qu'il me faut. »
« T'es sûre ? Faut pas hésiter sinon ! Je pense que j'ai ta taille. Au pire, je peux t'en faire apparaître. »
Tandis que mon père dévisageait Anna et la regardait de bas en haut, sans doute en se demandant qu'elle taille elle faisait réellement et à tous les niveaux, j'avais repris le plateau de petits fours et je l'avais tendu à mon père.
« Ah c'est gentil ! Je vais en prendre un de chaque. De toute façon si il n'y en a plus, je pourrai en faire apparaître d'autres. »
Il était obligé de nous rappeler sans cesse qu'il pouvait nous faire apparaître tout ce qu'on voulait ? On savait que c'était un dieu, c'était inutile de nous le rappeler.
« J'ai mis ton sac dans votre chambre. » m'annonça t'il.
Ah ben voilà, je savais enfin où était mon sac. Il y avait juste un truc qui m'avait fait tilter...
« Notre ? Comment ça notre ? »
C'était pas que je ne voulais pas dormir dans la même chambre que Anna, mais il y avait combien de lits ? Et puis, qui dit qu'elle voulait dormir dans la même chambre ?
« Vous inquiétez pas ! Je sais ce que c'est. Il n'y a pas de malaises. J'ai mis Melody et Emmet dans la même chambre et Jack sera dans la mienne avec moi. »
J'avais bugé quelques instants. Il voulait vraiment dormir avec Jack ?
« Euh... » débutais-je avant de trouver une solution qui conviendrait à tout le monde. « Si tu préfères Anna, tu peux dormir avec Jack. »
Mon père tirait la même tranche que moi. A la différence que pour moi c'était intérieurement. Ce que je voulais dire par là, c'était vue que Jack était son meilleur ami, elle pouvait dormir dans la même chambre que lui si il y avait bel et bien deux lits. Parce que ça la gênait peut-être de dormir dans la même chambre que son petit copain, et... oh mon dieu, qu'est ce que j'étais en train de dire ?
« Enfin, ça me va si on dort ensemble. Dans la même chambre ! Pas nécessairement le même lit. Bien que ça me va aussi, mais... enfin non. Ce que je veux dire c'est que... »
« T'inquiète mon grand ! C'est une fille, elle sait ce que ça fait de dormir avec un garçon. C'est vrai, tu as quel âge maintenant ? Cinquante ? Soixante ? » m’interrompis t'il, dans le but de dire n'importe quoi. « Enfin, avec votre malédiction vous êtes bien plus âgé, non ? »
Je ne savais vraiment plus où me mettre.
« J'ai vingt cinq ans si vous voulez tout savoir, vingt six en Avril et NON notre "malédiction" ne nous a pas rendu "plus vieux" étant donné que le temps était figé. Imaginez revivre la même journée pendant vingt huit ans. Je suis donc au regret de vous décevoir mais NON je ne sais pas ce que ça fait de "dormir avec un garçon". Il se trouve que malheureusement la première fois que j'ai connus quelqu'un il avait la ferme intention de me laisser clamser sans rien faire histoire que personne ne s’interpose entre lui et le trône d'Arendelle. Ça va ? Maintenant que j'ai bien étalé ma vie alors que j'en avais pas spécialement envie vous êtes content ? »
Je ne savais une fois de plus, plus du tout où me mettre. Anna avait répondu du tac au tac à François et elle s'était un peu emportée. Chose que je pouvais tout a fait comprendre, car j'avais qu'une envie, c'était de prendre sa défense. Je le ferai si François venait à répondre quoi que ce soit de désobligeant. Mais au lieu de cela, il avait fait apparaître un verre de vin blanc dans sa main et dans celle d'Anna. Puis, je m'étais rendu compte que j'en avais un moi aussi.
« Trinquons ! Laissons le passé de côté avec ces hommes sans grands intérêts et avançant gaiement dans l'avenir ! Aux tourtereaux ! » avait-il dit en buvant son verre cul sec.
Je m'étais contenté de pencher la tête avant de la secouer de gauche à droite, puis j'avais posé mon verre sur la table.
« Tu sais quoi ? Ca serait mieux si... »
J'allais lui dire que ça serait mieux si on allait ailleurs pour fêter Noël. Du moins juste Anna et moi, mais il m'avait coupé la parole.
« LA DINDE ! »
Et il avait foncé dans la cuisine. C'est vrai que pendant qu'on parlait, une odeur de cramé venait de la cuisine. Au moins une chose de bien : il était partit, nous laissons tous les deux seuls.
« Je suis vraiment désolé... c'est pas vraiment mon père. Enfin, rien le prouve. » murmurai-je.
Jack Overland
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| Avatar : Lucas Till
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'étais accoudé au bar du café, penché vers une jeune femme qui sirotait un diabolo citron. Elle avait l'air d'avoir soif, en même temps, vue le nombre de chansons qu'elle avait faites, je pouvais comprendre ! Fallait pas croire mais elle avait du souffle !
« T'es sure de toi ? »
Je lui avait demandé malgré moi, de manière un peu anxieuse pour la... oh la dixième fois en deux minutes ? Elle avait relevé un sourcil en me regardant d'un air un peu blasé.
« Mais oui t'en fais pas, de toute façon je passerai les fêtes a l’hôpital alors autant faire d'une pierre deux coups ! Ca fera plaisir a ma mère et puis je te dois bien ca apres ce que tu as fait pour elle. »
Elle m'avait fixé dans les yeux pendant quelques instants, et je m'étais reculé en lui faisant un sourire, attrapant les plateaux qu'on venait de déposer a coté de moi pour que je les débarrasse.
« C'était rien tu sais. Mais je te filerai quand même deux trois trucs pour... »
« Attends ? Tu crois que je peux pas gérer une bande de gamins ? Tu me prends pour qui? Tu verras, ils vont bien s'éclater. »
Loki m'avait jeté un regard qui mélangeait défis et amusement. Je devais me rendre, elle avait totalement raison sur ce point mais j'aimais pas confier des enfants a quelqu'un d'autre, et si il arrivait un truc ? Enfin bon, je pouvais encore moins laisser Anna passer ses vacances de Noël avec Aaron, toute seule ! Ouais bon, y avait Melody et Francois avec mais... c'était pas une raison ! Elle allait avoir besoin de moi. Et puis j'avais absolument aucune confiance en Aaron, déjà qu'il n'était pas venue au défis que je lui avais lancé... Et puis c'était pas un mec fréquentable, j'étais sur qu'il cachait des trucs louches. Bref, je devais garder un œil sur lui, et pour que je puisse le faire, Loki avait accepté de me remplacer a l’hôpital. D'habitude, je passais les fêtes avec les gamins coincés la bas, pour rendre les infirmières totalement barges et les faire s'amuser, mais pour une fois, j'allais devoir céder la place.
* * *
Ah la mer.... une étendue bleue qui se perdait jusqu’à l'horizon et laissait rêveur des centaines de personnes qui la contemplaient.... Mais bon, c'était aussi un endroit parfait pour les rancards, surtout au couché de soleil. En général, après une balade main dans la main, les filles avaient une sacré tendance a se laisser aller, a croire que les rayons orangés du soleil cramaient le peu de neurones qu'elles avaient.
Dés que Francois m'avais déposé et était repartis pour allé cherché les autres, j'avais foncé vers la mer en balançant mes vêtements a gauche et a droite, et j'avais fait apparaître une planche de surf en glace pour aller profiter des dernières lueur du jour. Et ca avait été le pieds ! J'avais réussis a aller au milieu des rouleaux sans le moindre soucis, et... avais manqué de me noyer une bonne dizaine de fois. Oui, aller faire du surf quand on ne savait pas nager, ce n'était pas un super idée il paraissait. Mais bon, je m'en étais sortis, crachotant de l'au salée, accroché a ma planche comme si ma vie en dépendait et une algue coincée dans les cheveux.
Reprenant mon souffle, je vis diverses silhouettes se balader sur la plage et près de la maison. Francois avait ramené des filles ? Ou les autres, au choix. Rapidement, je revins vers la plage, en battant des pieds comme je pouvais, avant de me diriger vers la maison en ramassant mon sweat spéciale de Noel et en le passant par dessus ma tête. Mon petit hommage perso a North ! Il avait interet a pas m'oublier ou j'allais lui botter les fesses. J'attrapais aussi mon sac a dos, dans lequel il y avait mes cadeaux, plus ceux que Louise m'avait filé pour le mouton et son paternel. Cette nana me prenait pour son coursier sérieux !
Je revins vers la maison en passant une main dans mes cheveux pour les essorer – et retirer l'algue que j'avais dedans par la même occasion – avant de m'approcher tranquillement de la maison, en passant a coté de Melody et Emmet par la même occasion. Non mis... qu'est ce qu'il foutait là lui ? Curieux je m'étais approché dans son dos et l'avais fixé en fronçant les sourcils.
« Tu prépare un barbecue ou c'est juste pour faire semblant parce que tu espérais que je ne remarque pas que tu me stalke ? Salut ! » ajoutais je en suite pour lui et Melody, avant de... ouuuh mais c'était qu'elle était vachement courte sa robe ! Elle avait de jolies jambes... Je tirais sur le col de mon pull pour me donner un air cool – avec ce genre de sweat c'était mission impossible – et me penchais vers elle en haussant les sourcils plusieurs fois.
« Salut belle brune... que faites vous seule, si tard dans un endroit comme celui ci ? »
Ouais Emmet était juste a coté, et alors ? Devant la mine qu'ils se mirent a tirer tous les deux, j'éclatais de rire et me reculais – des fois qu'elle ait envie de me frapper – pour me diriger vers la maison. « Allez venez, on aura tout le temps de jouer les pyromanes plus tard ! »
Rapidement, j'entrais dans le salon en laissant de grosses traces mouillées la ou je marchais – bah oui j'avais un jean trempé je rappelle - pour me me précipiter vers la bouffe pour gober quatre petits fours que j'avalais d'une traite. Manquer de se noyer, ca creusait fallait pas croire !
« Chalut tout le monde ! » fis je en avalant difficilement, avant de froncer les sourcils et de jeter un regard noir a Aaron.
« Salut, toi. » lâchais je d'un ton glaciale avant de lui tourné dos en levant le nez en l'air, purement et simplement. Il n'était même pas venue pour son épreuve, pfeu, le lâche. Et en plus on aurait dit un pingouin dans son costume ! D'ailleurs, Anna avait fait pareille... bon sang c'était presque flippant ! J'avais bondit derrière le canapé en me planquant derrière un coussin que je lui avais.. balancé dessus.
« Qui êtes vous et qu'avez vous fait d'Anna??? » m'écriais je en lui jetant un regard suspicieux. Sérieux elle était casiment aussi grande que moi maintenant ! Voir même plus ! Je finis par sortir de ma planque pour baisser les yeux sur ma propre tenue. Ban quoi ? J'étais très bien comme ca non ? Bon ok, mon jean me collait un peu a la peau, mais sinon j'étais dans l'ambiance de Noël ! Enfin presque, parce qu'il ne neigeait pas ici... Je jetais un regard a l’extérieur.
« Vous avez pas l'impression qu'il manque quelque chose vous ? » j'avais regardé autour de moi en cherchant de quoi il s'agissait. D'un sapin peut être ? Oui, et de chaussettes sur la cheminée aussi. On était peut être a a Hawaie mais c'était pas une excuse !
« Hey le vieux ! » m'écriais je en me dirigeant vers la cuisine dont provenait une odeur de cramé. « Il nous faut absolument un sapin, et aussi... » je m’arrêtais, stupéfiais, avant de fixer la dinde d'un air soupçonneux.
« T'as pas le droit de la changer, c'est la règle de Noël. On mange ce qu'on a préparé, même si c'est cramé. » Je m'approchais et m'appuyais sur la table avec un sourire. « Bon, entre nous, tu as prévue d'inviter d'autres filles ? » Comme ca avec un peu de chance, Aaron irait baver sur quelqu'un d'autre que mon Anna ! « Et est ce que je pourrais avoir un jacuzzi dans ma chambre ? »
Quand on était entré dans la maison, il y avait une douceur odeur de cramé. Même Rocky ne semblait pas vouloir rester ici. Pourquoi j'avais accepté l'invitation ? Tout autour de nous, une décoration de Noël s'était emparé de la pièce. François avait dû juger utile de répondre favorablement à la demande de Jack. Il y avait même un sapin et un feu dans la cheminée. Il était sérieux pour la cheminée ? Il faisait déjà assez chaud ici. Sans attendre, j'avais retiré mon pull, et l'avait déposé sur une chaise. J'abordai un magnifique t-shirt.
« C'est obligé la cheminée ? » demandai-je au dieu, qui s'empressa de me répondre.
« Ca fait partit de l'esprit de Noël ! Mais n'hésitez pas à retirer votre haut. Ou de vous mettre en maillot de bain si vous êtes une fille. »
Ca c'était sûr, les filles ne retireraient pas leur haut et surement pas après une proposition aussi indécente de la part d'un vieux. Pourquoi il était vieux d'ailleurs ? On m'avait dit que les dieux avaient une apparence jeune et vieille. A moins que c'était son apparence jeune et qu'il n'avait vraiment pas été gâté au tirage au sort divin.
« Je vais dans ma chambre déposer mon pull. » murmurai-je à Melody comme si elle avait besoin de le savoir.
« C'est en haut, à gauche, la première porte. Je t'ai mis avec la sirène ! »
Je m'étais tourné, adressant un regard à François, qui avait pour but de lui demander si il était sérieux ou pas. Ca ne me dérangeait pas de partager ma chambre avec quelqu'un, mais la maison semblait vraiment très grande. Il n'y avait pas assez de chambre pour qu'on en ait tous une ?
« Je trouvais ça plus cool de nous répartir par chambre. D'ailleurs, Jack t'es avec moi. J'espère que tu ne ronfles pas ! De toute façon, j'ai pas besoin de dormir, mais c'est le principe. Y'a un moment où faut dire stop à sa respiration par la bouche. »
Il me faisait grave flipper. Sans attendre, j'étais monté pour poser mon pull sur le lit deux places. Car oui, ce n'était pas deux petits lits, mais bel et bien un grand lit. J'avais très hâte qu'on soit le soir, juste pour voir la tête que ferait Melody. Et puis la connaissant, je finirai sur le canapé. Ca ne me dérangeait pas plus que ça. J'avais l'habitude de dormir dans toute sorte d'endroits peu confortables. Une fois le pull posé, j'avais refermé la chambre et j'étais revenu dans le salon. Je ne savais pas combien de temps j'étais partit, mais une fois en bas, personne semblait avoir bougé. La soirée promettait d'être excellente...
Anna D'Arendelle
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Je grimaçais légèrement à la remarque d'Aaron sur son père. Heureusement, que la génétique ne fait pas tout. Il y avait qu'à voir Elsa et moi pour le comprendre. Non parce que franchement, son père était space. Et pas space dans le bon sens, plutôt space dans le mauvais genre. Il avait réussit l'exploit de me braquer. Et franchement, c'était hyper dure d'arriver à faire ça. D'ordinaire j'étais plutôt la nana qui copine avec tout le monde. Suffisait de voir ma première rencontre avec Melody pour s'en rendre compte. Mais là, honnêtement le paternel d'Aaron était en train de battre tous les records. C'était pas pour autant que je le tenais pour responsable. Je veux dire, aux dernières nouvelles, on n'est pas nos parents. Heureusement, ou Malheureusement au choix, Jack décida d'intervenir. Dans d'autres circonstances ça m'aurait vachement détendue d'avoir mon meilleur ami avec moi. Mais là, j'admettais qu'il était pas en train d'arranger les choses. Une chose était sur, il était pas question, que je touche à cette dinde. Merci, mais je tenais un minimum à la vie. Sans compter que manger de la dinde cramée à Noël...On avait vu mieux.
- Et mourir d'intoxication alimentaire ça fait aussi partit de l'esprit de Noël ? Ironisais-je à l'intention de Jack.
J'allais me répéter, mais clairement s'il croyait que j'allais manger ça il pouvait toujours courir. Esprit de Noël ou pas je m'en contre foutais à l'heure actuel. Et apparemment, Mel, Aaron et « Machin » avaient l'air d'avoir le même genre de pensé que moi à savoir « mais qu'est que je fou là ? ». Honnêtement, l'an prochain si on veut organiser un truc entre amis. Ça se passera à Storybrooke, dans notre appart' à Jack et moi. Il aurait pas voix au chapitre. On vivait à deux là dedans, donc j'avais moi aussi mon mot à dire.
Heureusement, que je portais une robe de soirée, et que j'étais pas habillé « normalement » parce que sinon je crèverais de chaud. Sans parler, de la super proposition du père d'Aaron. Nan vraiment, pourquoi j'avais accepté ? Là j'avoue que mon enthousiasme à l'idée de fêter Noël avait sérieusement baissé d'un cran. Personne, ne connaissait d'autres dieu pour faire taxi ? Histoire de nous ramener à Storybrooke. Il était encore temps, de faire un truc à la maison. Je veux dire, on avait le sapin, et l'épicerie à côté de la maison, était encore ouverte avec un peu de chance, je réussirais à faire un truc convenable pour le repas. Un genre de grand apéros par exemple.
De toute façon, c'était clair plus question d'accepter un truc s'il y avait à nouveau le père d'Aaron dans l'équation. La prochaine fois, si on a envie d'aller quelque part en particulier on fera comme les gens normaux : on met de l'argent de côté des mois à l'avance. Disons, que ça évitera les mauvaises surprises.
Je faisais un effort surhumain pour tenter de sourire, mais en fait même mon sourire de façade j'arrivais pas à l'afficher. C'était plus un genre de truc crispé se rapprochant plus de la grimace qu'autre chose. Le temps que « machin » aille enlever son pull et revienne, on n'avait pas bougé. Clairement on allait passer une soirée d'enfer. Il y avait que Jack, qui avait l'air de trouver que la situation était à son avantage, mais ça ne m'étonnait pas franchement à vrai dire.
- Je crois qu'il est un peu tôt pour la dinde dis-je en désespoir de cause en revanche je suis sûr qu'une ballade nous ouvrira l'appétit pas vrai ?
Je jetais un regard appuyé en direction d'Aaron et Melody. Pitié faites qu'ils comprennent le message....
Melody Blackstorm
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Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
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« Salut belle brune... que faites vous seule, si tard dans un endroit comme celui ci ? »
Il était sérieux l'autre grand blond avec sa tête d'huître ? Je dévisageai Jack qui s'en alla dans un grand éclat de rire. Ah, c'était de l'humour. Ok. J'étais morte de rire, ça se voyait pas ? Il faut dire que j'étais plutôt habituée à ce qu'on se fiche de moi, et encore plus à riposter en refaisant le portrait aux inconscients qui osaient. Heureusement pour lui, il avait détalé très vite. D'un autre côté, je pouvais décider de me contenter du compliment sans imaginer qu'il se fichait de ma tenue. Je me trouvais à mon avantage pour une fois. Autant ne pas se prendre la tête.
Nous étions entrés dans la villa de François, qui était décorée à outrance pour noël. A croire que ce dieu n'avait aucun goût. Emmet me précisa qu'il allait poser son pull à l'étage, ce à quoi je haussai les épaules. Qu'est-ce que ça pouvait me faire ? Par contre, la réflexion de François m'inquiéta légèrement : comment ça on dormait deux par chambre ? Et en quel honneur m'avait-il collée avec l'ours de service ? J'étais sûre que ça serait plus marrant de passer la nuit avec Jack. Ou juste avec Rocky. Non mais c'est vrai... il se prenait pour qui pour choisir à notre place ? Preuve que c'était bien un dieu : il se croyait tout permis. Il était le moins pire d'entre eux avec Athéna -du moins pour l'instant- mais ça n'en restait pas moins un type avec un ego surdimensionné.
Il flottait une odeur de poulet cramé dans les parages. Je fronçai le nez, peu emballée à l'idée de manger une dinde pour noël. Je préférais de loin les fruits de mer à la volaille. Lorsque j'entendis la proposition d'Anna d'aller se promener, j'enchaînai aussitôt d'un ton naturellement morne :
"Allez, soyons fous, retournons sur la plage ! Ca sentira toujours meilleur qu'ici. En plus, on pourra aller pêcher quelques huîtres, histoire de manger quelque chose de correct ce soir."
Sans attendre qu'on me suive, je me dirigeai vers la porte d'entrée que j'ouvris en grand avant de sortir. Le soleil était en train de se coucher sur l'horizon, ensanglantant le ciel. Je m'aperçus en m'élançant sur la plage que je n'avais pas remis mes chaussures. J'étais tellement habituée à marcher pieds nus que j'en oubliais mes souliers la majorité du temps. D'ailleurs, je jetai un coup d'oeil à la tenue d'Anna avec un sourire goguenard.
"Tu t'es crue invitée à la remise des Oscars ou quoi ?"
Aaron n'était pas mieux. En costume, carrément. Je secouai la tête et me détournai d'eux pour poursuivre mon chemin à travers la plage, me dirigeant vers le bord de mer. Après quelques instants, je ralentis volontairement l'allure afin qu'Anna arrive à ma hauteur. J'avais des choses à lui dire mais je ne savais pas par où commencer. Tout s'embrouillait dans ma tête depuis ce qui s'était passé à la Nouvelle-Orléans.
"On n'a pas vraiment eu le temps de parler depuis... depuis tout ça." débutai-je très maladroitement en croisant les bras.
Je continuai de marcher, les yeux rivés sur le coucher de soleil.
"Je vais pas m'excuser pour ce que j'ai fait à l'époque, parce que j'avais mes raisons." dis-je abruptement. "Mais si ça te dit, on... on pourrait être comme avant. Je ferai plus les mêmes conneries. Déjà, je le taperai plus." ajoutai-je en désignant Aaron du menton, qui marchait un peu plus loin. "Et je l'embrasserai plus non plus. Je suis comme ça, j'embrasse un peu tout le monde. Je l'ai fait avec toi et j'ai jamais recommencé donc... t'as pas à t'en faire pour lui. Il est tout à toi."
Je tentai un sourire qui tressauta nerveusement sur mes lèvres. J'étais vraiment nulle. Mais j'aurais vraiment voulu lui faire comprendre que je tenais à eux deux et que jamais plus je n'essayerai de leur faire du mal. J'avais d'autres cibles.
Je finis par soupirer et ramenai mes cheveux sur mon épaule gauche, avant de baisser les yeux sur les vagues qui venaient s'écraser sur mes pieds nus. J'hésitai quelques secondes puis proposai, tournant la tête vers mes "amis" :
"J'étais sérieuse quand je parlais d'aller chercher des huîtres. Je pense savoir où en trouver. Il y a des rochers par là-bas. Je peux nager jusqu'à eux et en déloger une douzaine, peut-être plus. Il suffit de demander !"
Je me dandinai un peu sur place. Ca me faisait bizarre de me rendre utile, surtout que je me sentais heureuse de le faire. J'aimais collectionner les choses de valeur. En ce moment, je le faisais avec les émotions nouvelles.
A mesure que j'attendais leur réponse, je reculai vers l'océan, jusqu'à ce que les vagues arrivent à ma taille. Là, j'enlevai ma ceinture puis ma robe que je roulai en boule pour la lancer à Jack.
"Tiens, fais-la sécher pendant que je vais à la pêche !" fis-je d'un ton goguenard.
J'étais sûre que ça allait le faire rêver pendant quelques minutes, et surtout attiser son imagination, car mes nageoires étaient apparues sous l'eau alors que je n'avais pas pris le temps d'enlever un sous-vêtement. Cela voulait-il dire que je n'en portais pas ? Le petit gardien n'allait peut-être pas rester de glace longtemps à cette pensée.
J'eus un petit rire avant de plonger sous l'eau, savourant la caresse de l'onde contre ma peau.
Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Je rêvais ou la jeune femme venait bel et bien de retirer ses vêtements et de les jeter à Jack ? Elle comptait partir à la recherche d'huîtres toute seule ? C'était pas si évident d'atteindre les rochers au loin. Quoi qu'il en soit, une fois prête à plonger, elle s'était tournée, était passée sous l'eau et des nageoires avaient fait leur apparition au dessus de la surface de la mer. Pendant quelques secondes, j'étais resté scotché en observant le spectacle, puis une question m'avait traversé l'esprit.
Elle portait un soutif et elle avait passé ses vêtements à Jack. Mais dans le tas, il n'y avait pas de... culotte. Ca signifiait quoi ? Elle n'en portait pas ? Sur le moment, ça m'avait paru assez surprenant, puis j'avais observé Jack et vue le regard qu'il faisait, je me disais que c'était le genre de choses qui devait l'intéresser. Ils faisaient la paire tous les deux. Qui sait, ça allait finir en sirène gelée leur histoire. Une chose de sûre en tout cas, je ne savais pas du tout que les demi dieux pouvaient également se transformer en animal marin.
« Tous les demi dieux savent faire ça ? » demandai-je à l'intention d'Aaron, car je savais que lui aussi en était un.
« De quoi ? Des nageoires ? C'est juste Mel. C'est une sirène. »
Ok... Demi déesse, sirène et sans culottes. Elle avait encore beaucoup d'autres atouts dans son sac ? Je l'avais observé au loin, vue qu'en refaisant surface, on avait vue une nouvelle fois ses nageoires. Elle était arrivé aux rochers. Jack l'observait toujours et Aaron aussi. Est ce que lui aussi avec des vues sur la jeune femme ? Il n'était pas avec la petite rousse ? D'ailleurs, je lui avais adressé un regard.
« On est les deux seuls "normaux" ici, c'est ça ?" » lui demandai-je.
Elle me lança un regard surpris avant d'hocher la tête.
« Si par normaux, t'entends humain lambda sans aucun pouvoir ni rien, alors oui. Je rois qu'on est les deux seuls à l'être. »
J'hochais la tête à mon tour d'un air songeur.
« C'est pas très rassurant. »
Quelque chose me disait qu'on était pas au bout de nos surprises avec ces nons humains lambda. J'avais pas encore tout saisi sur ce qu'ils étaient réellement. Mais à en croire leurs dires par le passé, il y avait des dieux, des demi dieux, des créatures et des gens malades. Je me demandais ce que la jeune femme rousse faisait dans tout ça. J'avais souris en croisant les bras et en observant le large. C'était vraiment curieux tout ce qui arrivait en ce moment.
Au bout d'un bon quart d'heures à observer la plage, Melody était revenue. Je ne savais pas comment qu'elle allait faire pour quitter l'eau. Ses nageoires devenaient des jambes sur commande ? Après tout, c'était bien sur commande qu'elles étaient devenues des nageoires. Quoi qu'il en soit, elle nous observait, des huitres noués dans des algues. C'était un spectacle impressionnant et à la fois écoeurant. Le type, enfin le dieu, c'était approché d'elle, entrant carrément ses pieds dans l'eau.
« Et on fait quoi maintenant, hein ? » s'écria t'il en faisant apparaître une serviette de bain. « On dit merci qui ? Hein ? »
Il l'avait passé autour d'elle, avant de récupérer les huîtres. Je les avais laissés parler ensemble, et j'avais détourné mon regard pour suivre Jack et Aaron qui s'était déjà mis en route pour rentrer à la maison. Chouette...
« Je sais ce que j'aurai dû t'offrir à Noël. » dis-je à Mel qui venait de passer devant moi.
« Quoi ? »
Je n'avais pas répondu, secouant la tête de gauche à droite. Mais je savais très bien ce qui lui fallait maintenant.
« N'oublie pas de bien t'asseoir une fois à l'intérieur. »
« Tu sous entends quoi là ? » me demanda t'elle en s'approchant de moi et en tenant sa serviette de bain contre elle.
« Je ne sais pas. Disons que j'aurai pu t'offrir une culotte pour les fêtes si j'avais su que tu serais là. C'est écoeurant de ne pas en avoir... »
Elle me giffla. Après une fraction de seconde, je lui avais souris.
« J'ai pas de comptes à te rendre. » me répondit-elle en se détournant de moi et en partant à la poursuite des garçons.
François les avais suivi et j'avais jeté un coup d'oeil vers Anna, avant de les suivre à mon tour, accompagné de la jeune femme.
« Elle est toujours comme ça ? »
« Oh je trouve qu'elle a été relativement sympa là. Elle peut-être bien pire que ça quand elle veut. »
Je lui avais adressé un regard qui voulait dire une fois encore, que ce n'était pas très rassurant. La soirée de Noël n'allait pas être des plus ordinaires, j'en étais persuadé.
Anna D'Arendelle
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Allé chercher des Huîtres, excellente idée ! En tout cas, c'était clairement mieux que de rester là, à « déguster » la dinde cramée du père d'Aaron. Notre groupe prit aussi tôt la direction de la sortie, le plus loin possible du type qui nous avait ramené ici. Moins, je le voyais mieux je me portais en toute franchise. J'en profitais d'ailleurs pour enlever mes talons, parce que mine de rien en talon sur une plage il y avait toute les chances pour que je me casse la binette.
"Tu t'es crue invitée à la remise des Oscars ou quoi ?"
C'est Melody qui me ramena sur terre. Ah ouais elle voulait jouer à ça ? Jetant un regard tout aussi moqueur que le sien sur sa tenue je me décidais à lui rendre la pareille :
- Et toi ? Tu t'es crue à la cérémonie des Golden Globes ?
Un partout balle au centre. En revanche, la suite me laissa perplexe. Je rêve ou bien malgré ce qu'elle disait, Melody essayait quand même de s'excuser à sa façon ? Bon en revanche, j'espérais que personne d'autres n'avait entendue pour l'histoire du « baiser » entre nous deux. Je veux dire, il y avait prescription, ça devait bien remonter à il y a un an voir même plus. On va dire, que c'était une expérience parmi tant d'autres. Et je me rappelais parfaitement de ma réaction qui n'avait pas été des plus enthousiaste. J'avais cru un instant, être de retour dans cette pièce, dans le palais d'Arendelle, où Hans m'avait sortie son discours de grand méchant en carton. Tout ça remontait, il y avait des tas d'autres trucs qui s'étaient passé dans ma vie depuis.
- C'est du passé dis-je simplement ça sert à rien d'y repenser si je t'en ai voulue c'est parce qu'au fond, j'ai jamais vraiment réussit à te considérer comme autre chose que mon amie. Je suppose, que j'étais aussi en colère contre moi, de pas réussir à changer d'avis. Alors on a qu'à dire qu'on a été débile toutes les deux, et puis basta
Ouais inutile de remuer le couteau dans la plaie après tout. De l'eau avait coulé sous les ponts, notamment depuis l'histoire à la Nouvelles Orléans. On savait pas de quoi demain serait fait, et j'avais pas envie de me laisser bouffer par des vieilles rancœur totalement con.
Je laissais Melody, lancer sa robe à Jack, et faire apparaître ses nageoires, attendant tranquillement quand je jetais un regard surpris à « Machin » -Ça allait finir par devenir son surnom officiel- qui m'adressa la parole. Fallait dire, que c'était la première conversation civiliser qu'on tenait un vrai miracle. Mais je lui confirmais bien, ce qu'il pensait. Ouep, on était les deux seules normaux ici. Humains lambda sans aucun pouvoirs. Et s'il était en train de se demander ce qu'il fichait là, c'est que ce n'était que le début des ennuis pour lui.
De toute façon, le père d'Aaron s'incrusta encore, avant de partir je laissais Mel et son nouvel ami avoir une conversation, avant qu'elle ne le gifle. En même temps, fallait dire que parler sous vêtements ou plutôt absence de sous vêtements c'était pas le top du top. Aussi lorsqu'il me posa la question, lui fis-je remarquer qu'elle avait été plutôt sympa. Je me rappelais sans peine la nuit au musée de notre « première rencontre » Définitivement, elle pouvait être largement pire. Devant, son regard je me contentais de hocher la tête. Et ouais bienvenue à « Je suis un humain sans histoire, et je me retrouve embarquer dans des histoires qui me dépassent largement ». Clairement, il était pas au bout de ses peines.
Mes chaussures toujours à la main, je me dirigeais vers l'intérieur de la maison, où j'entrepris de remettre mes talons. Ça me faisait hyper bizarre d'en porter. J'étais pas sûr de retenter l'expérience après ça. Étrangement, je commençais à avoir le nez qui me démangeait aussi éternuais-je une fois, puis deux, puis trois avant qu'un bonnet de père Noël n'apparaisse sur ma tête pendant que le père d'Aaron se marrait. Ha ha hilarant sérieux. Ce mec était lourdingue...Mais pas question qu'il me gâche mon Noël. Enlevant le bonnet de sur mon crâne, je me dirigeais vers mon meilleur ami tout sourire et entrepris de lui mettre
- Ça te va beaucoup mieux qu'à moi dis-je gaiement, ça s'accorde avec ton pull spécial Noël et puis en tant qu'esprit de l'hiver tu dois te montrer digne de la saison
Tiens maintenant que j'y pensais, il voulait pas rafraîchir un peu l'atmosphère avec de la neige ?