« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La banalité des jours me rendait presque nostalgique de ma grande aventure sur une autre planète. Ce n'était pas le fait de frôler la mort à chaque instant qui me manquait, ni le sable qui s'insinuait partout, encore moins la chaleur accablante. Non, ce qui me rendait vraiment mélancolique, c'était mes chères momies. Elles devenaient quoi sans moi ? En plus, j'avais vraiment aimé être considérée comme une reine, même si c'était par des morts-vivants en bandelettes moisies. Retourner au lycée après tout cela avait été incroyablement difficile. En plus, je ne pouvais plus vraiment sécher les cours car Anatole avait trouvé un boulot à la bibliothèque du bahut. Cela aurait dû m'inciter à lire davantage... mais non. Plus maintenant. Je n'essayais plus de me surpasser pour attirer son attention. J'avais compris que cela ne servait à rien.
Quand je n'étais pas au lycée, je passais mon temps enfermée dans ma chambre à composer. Lily et Elliot ne s'inquiétaient de rien : ils pensaient que c'était l'attitude logique d'une ado. Après tout, pourquoi s'en faire ? Je continuais de manger, j'avais des notes passables -je n'avais jamais été une lumière- et je faisais des sourires à tout va. En apparence, rien n'avait changé.
Seule Ellie avait remarqué la différence. Comment faisait-elle pour être si perspicace ? Elle aurait pu travailler pour le FBI. Sérieusement, elle me faisait presque peur à tout deviner comme ça !
Elle frappa à ma porte un jour, et entra après que je l'eus invitée. Elle avait une apparence adulte, après avoir gardé celle d'une petite fille depuis plusieurs semaines. Pourquoi ne se décidait-elle jamais ? Grandir ou ne pas grandir, telle est la question. Elle se prenait beaucoup trop la tête pour pas grand-chose. Elle vint s'asseoir au bord de mon lit sur lequel j'étais placée en tailleur, penchée sur ma guitare. Elle ne parla pas, et son silence était encore plus agaçant que le reste. Je finis par soupirer.
"J'ai rien à te dire."
"Dans ce cas, ne parle pas." répliqua-t-elle avec l'ombre d'un sourire.
Je lui décochai un regard noir qu'elle soutint sans broncher. Après quelques instants, je marmonnai :
"Je l'aime encore... Mais pas lui. Parce qu'il en pince pour toi."
Je rentrai la tête dans les épaules. J'avais essayé de dire ça sans avoir l'air trop rancunière ou jalouse. Oui, j'en voulais à Ellie d'avoir cet avantage sur moi, mais je savais qu'elle n'y était pour rien. Ce n'était pas de sa faute si elle était beaucoup plus cool que moi et qu'Anatole la préférait.
Ma soeur esquissa une moue à la fois navrée et anxieuse. Elle se mit à tapoter la couverture, très absorbée dans ses pensées. A quoi songeait-elle ? Sans doute à des trucs super compliqués auxquels je n'aurais rien compris.
"Comment on fait pour vivre sans la personne qu'on aime ?" demandai-je subitement.
Ma question la surprit tellement qu'elle écarquilla les yeux en me dévisageant. Elle en avait le souffle coupé. Comme quoi, je n'étais pas si bête. J'avais remarqué des choses, moi aussi, comme le fait qu'elle portait toujours la montre à gousset sur elle et qu'elle la touchait souvent.
"C'est pas vraiment le même problème que l'on a, parce que ton amour est parti pour toujours alors que le mien, je le vois sans arrêt, même s'il est inaccessible. Je pense que... ça doit être plus facile pour toi." ajoutai-je, pourtant un peu hésitante.
"Rien n'est jamais facile quand on aime." déclara-t-elle dans un murmure. "Tu dois surmonter ça. Compose, chante : c'est le meilleur chemin vers la guérison."
J'étais vraiment étonnée qu'elle me donne ce genre de conseils. Hélas, je n'avais pas pu les suivre car la semaine qui avait suivi avait été un véritable enfer. Devoirs surveillés, contrôles à répétition, lectures obligatoires... Heureusement pour ce dernier point, internet était mon ami. Je recopiais avec bien du mal les fiches de lecture que j'y trouvais. Je faisais tellement de fautes que le prof pensait que je les avais véritablement écrites. Le talent, ça ne s'invente pas.
Bref, j'avais eu une semaine de dingue. J'étais épuisée psychologiquement, avec le coeur toujours en morceaux. Le vendredi après-midi, en sortant du dernier cours -maths, histoire d'être lobotomisée jusqu'au bout- je trouvai Anatole planté devant mon casier. Il arborait son habituel grand sourire à tomber par terre. Pourquoi était-il aussi beau ? Ca n'aurait pas dû être autorisé par la génétique. Comme à chaque fois, mon coeur s'emballa en le voyant. Je n'y pouvais rien, c'était comme ça.
"Qu'est-ce que tu fais là ?" demandai-je, à la fois ravie de le voir et désespérée.
"Je pense qu'il serait bien de te changer les idées. Si je te dis Tour Eiffel, tu penses à quoi ?"
"Paris ?" fis-je, incrédule.
Il voulait m'emmener à Paris, la ville de l'amour ? Nouveau bruit de coeur brisé.
"C'est un endroit juste à côté." précisa-t-il sans se départir de son sourire en coin. "Connais-tu Marne-la-Vallée ?"
Je secouai la tête en l'observant d'un air intrigué. Il avait l'air très content. Il me tendit l'étui de ma guitare.
"Je suis passée la récupérer. Je pense que tu en auras besoin. J'ai déjà demandé l'autorisation à Lily de te capturer pour le week-end." fit-il avec un clin d'oeil. "Alors, qu'en dis-tu ?"
"Euh..."
Il me proposait de passer trois jours avec lui, en France, dans un hôtel ? Je peinais à y croire. Je faillis lui demander s'il s'était embrouillé avec Ellie mais il précisa alors :
"Une amie va nous accompagner."
"Oh, je vois..." fis-je en baissant les yeux.
Je restai quelques secondes silencieuse. Il fallait que je me taise. Je résistai un peu mais finalement, ça ne demandait qu'à exploser. Aussi je répliquai un peu sèchement :
"C'est très gentil, mais je n'ai pas très envie de passer le week-end avec toi et Ellie. J'ai beaucoup de devoirs et..."
"Oh, comme c'est dommage." coupa Anatole. "Artémis va être très déçue. Elle se faisait une joie de passer du temps avec toi."
Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Tata Diane ?
"Non mais... je... je devrais pouvoir me libérer !" me rattrapai-je platement.
Anatole me décocha un regard rieur et leva les yeux au ciel, amusé. Il plaça ma guitare dans son dos et se détacha de mon casier pour m'y laisser l'accès.
"Prends tes affaires. On part dès qu'elle arrive."
Je m'empressai de vider pêle-mêle mon sac à dos dans un bruit tonitruant et de refermer le casier -avec bien du mal- après n'avoir gardé que le strict nécessaire, à savoir mon journal et quelques stylos. Je n'avais pas de vêtements à emporter mais sûrement qu'Anatole avait prévu un moment shopping pour le week-end.
Où allait-on, exactement ? Peu importait le lieu, j'étais profondément touchée que Diane veuille passer du temps avec moi. J'étais certaine qu'elle allait m'adopter ! Après tout, ça voulait tout dire, non ?
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Une fois n'est pas coutume, je me trouvais dans ma chambre sur Olympe, en train de faire minutieusement le trie dans mes différentes affaires. J'avais été surprise et sincèrement touché, il y a quelques jours, lorsqu'Anatole était venu me proposer de faire un week end à Disneyland Paris tous les trois avec Apolline. Il m'avait expliqué, qu'elle avait eu une semaine chargée au lycée, et souhaitait lui faire la surprise. Évidemment, je m'étais empressé d'accepter. Ce genre de choses se faisaient rare ces derniers temps. Certes, j'étais partis à Vienne avec Pitch mais ce n'était pas la même chose. La vrai dernière fois, que j'avais fait un voyage en compagnie de membre de la famille devait remonter au début d'année, où j'avais emmené Ellie découvrir la Nouvelles Orléans. Après le mariage de Lily et Elliot, elle avait eu besoin d'un remontant. Aussi, l'idée de l'emmener là-bas m'était-elle venue tout naturellement. Avec Apple, en revanche je n'avais jamais encore eu réellement l'occasion de passer du temps comme je l'avais fait pour son frère et sa sœur. Et cela me permettrait aussi d'aborder en douceur cette histoire d'adoption, ou plutôt son alternative que j'avais trouvé après maintes recherches.
Mais avant tout cela, il me fallait préparer quoi emporter. Certes, je n'avais pas tant besoin que cela, de faire une valise, comme je pouvais faire apparaître ce que je voulais. Mais, moins je comptais sur mes pouvoirs divins et mieux je me portais. L'expédition de la dernière fois, me poussait à compter un peu moins dessus. Ou tout du moins, encore moins que lorsque j'étais revenu du Mexique l'an dernier. Être privé totalement de mes pouvoirs, je n'en avais pas l'habitude. Et même si je tentais de compter au minimum dessus, je ne pouvais nié qu'il restait encore la force surhumaine, et le fait que je ne ressentais ni les fluctuations de température, ni même le besoin de manger. C'était des choses qui avaient toujours fait partie intégrante de moi, alors ne pas compter dessus était quelque peu impossible.
De toute façon, c'était loin d'être mes préoccupations actuelles. Je m'étais chargée, de prévoir ce qu'il fallait sur place, en réservant l'hôtel et j'étais présentement occupé à mettre de quoi tenir le week end dans ma valise, sous le regard désapprobateur de mon frère, assis sur mon lit que j'ignorais superbement. Il réagissait comme un enfant, il m'avait fait une scène, parce que soit disant, je ne passais pas suffisamment de temps avec lui ces derniers temps, et je « l'excluais tout le temps de mes sorties ». Je me contentais d'un roulement d'yeux agacé quand il se montrait de mauvaise foi, et de ne pas relever. Il allait se mettre à bouder, pendant un moment, puis voyant que ça ne marchait pas, finirait par lâcher l'affaire :
- Crois le ou non Apo', mais tu n'es pas le centre du monde, encore moins celui de mon monde.
Eh bien, manifestement, il n'appréciait pas trop cette information, au vu du regard qu'il me décocha auquel je répondit par un simple haussement d'épaules. D'ici cinq petite minutes, il allait se mettre à chouiner, annonçant haut et fort que c'était inadmissible, et que je devrais toujours m'occuper de lui en priorité, les autres passant après. Je me contenterais pour ma part, de l'ignorer pour ne pas changer, jusqu'à ce qu'il s'épuise à parler dans le vide. Ce qui pouvait prendre très longtemps, vu qu'il espérait toujours que je finisse par craquer. Cela m'arrivait, je l'admettais. Mais d'ordinaire, je faisais en sorte, de demeurer inflexible quant aux jérémiades de mon jumeau. Apollon, avait un caractère de gamin, et il adorait en user et en abuser. Mon gros, désavantage étant qu'il me connaissait bien mieux que n'importe qui, et qu'il savait parfaitement, comme faire pour arriver à me faire céder.
D'un geste brusque je refermais, ma valise, lui jetant un regard agacé, avant de me relever. Tout était en ordre, je n'avais plus qu'à les rejoindre au lycée. Mais avant, j'avais moi aussi un atout dans ma manche auquel Apo' ne s'attendait pas :
- Voyons, Apollon. Tu es d'une mauvais foi sans borne, tu étais présent il me semble au début du mois à la Fashion Week si je me trompe. Je ne t'ai pas exclu, contrairement à ce que tu es en train d'insinuer. De plus, si je me rappelle bien, tu as envie d'avoir un des six chiots de la portée de la chienne il me semble. Prouve moi, que tu peux t'occuper d'elle et des petits pendant tout un week end et je t'en réserve un. Sur-ce bon week end Apo', je te rapporterais un cadeau.
Je me mit sur la pointe des pieds, malgré mes talons pour lui plaquer un baiser sur la joue, avant de me téléporter, devant le lycée. Généralement, quand j'y allais c'était pour Peggy. Je l'attendais à la sortie, souvent pour la raccompagner à la coloc quand nous y étions encore. J'aimais, discuter avec elle, sur le chemin du retour, puis, je nous préparait deux tasses de chocolat chaud, et je m'asseyais à la table du salon, en face d'elle, afin de garder un œil sur ses devoirs pour l'aider au cas où. J'étais très heureuse avec Pitch, mais notre petit quotidien me manquait. Même quand Apo, s'était mit à passer plus de temps sur Olympe, j'avais continué à m'occuper des filles, m'occupant des repas pour Louise et Alexis, gardant toujours un œil sur elles, afin d'être sur qu'elles aillent bien...
Je n'étais pas là, pour être nostalgique, mais pour partir avec ma nièce et Anatole. Aussi, tranquillement, m'engageais-je dans les couloirs du lycée, à la recherche des deux concerné. Je finit par les trouver au détour d'un couloir. Et c'est avec un grand sourire que je m'engageais dans leur direction :
- Je n'aurais jamais cru que ce lycée soit un vrai labyrinthe, je croyais avoir tout vu avec la citée, mais apparemment, il peu lui faire concurrence plaisantais-je vous êtes prêt ? On va y aller.
Je m'approchais de ma nièce, lui ébouriffant affectueusement, les cheveux avant de nous téléporter tous les trois devant l'entrée du parc. Généralement je préférais les endroits discret pour les téléportations. Mais étant donné qu'il semblait y avoir foule. Personne, ne nous prêta la moindre attention, et nous vit subitement arriver de nul part.
- J'espère que ça vous ira dis-je. Je me suis chargée de ce qui est de l'hôtel pour le Week End. Le reste, je me suis dit que ça serait plus amusant de faire en fonction des envies de chacun
Ce n'était jamais amusant quand tout était planifié à l'avance. Aussi, m'étais-je occupé uniquement de l'aspect confort de ces trois jours.
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
Diane avait pris nos mains et nous avait téléporté tous les trois devant l'entrée du parc à thème, Disneyland, à Paris. C'était somptueux. Le grand hôtel se tenait devant nous avec les magnifiques fontaines. Il y avait peu de monde en cette période de l'année, ce qui rendait la vue encore plus agréable à regarder. Elle avait tout planifiée, prenant même soin de réserver à l'avance dans l'hôtel. Je lui en était reconnaissant, car ce week end n'en serait qu'encore meilleur.
« Merci, Diane. » lui dis-je en lui lachant la main et en me tournant vers Apple pour lui faire un grand sourire. « Disneyland Paris ! J'ai tellement hâte de découvrir ce qui se cache derrière cet hôtel. »
Et j'avais véritablement hâte. Depuis que j'étais arrivé ici, je voulais découvrir à quoi ressemblait le monde des parcs à thèmes. Cassandre m'en avait beaucoup parlé et je n'avais aucune idée de pourquoi ce qui touchait à cet homme, qui avait construit tout ça, ressemblait tellement au monde des contes. C'était l'une des plus étranges énigmes à laquelle j'avais été confrontée. Le jour viendra où il faudra poser la question à la personne concernée, même si aujourd'hui elle n'était plus de ce monde. Mais ce n'était pas un très grand soucis pour quelqu'un qui pouvait voyager dans le temps et je connaissais justement une jeune femme qui en était capable.
« Je pense qu'il faudrait commencer par notre chambre, avant de se rendre à l'intérieur du parc. Cassandre m'a parlée d'un spectacle nocturne. Il ne faudrait pas le louper. » dis-je en me dirigeant vers le hall d'entrée de l'hôtel.
La jeune femme était déjà en train de courir de partout et de sautiller sur place. J'avais la sensation que ce cadeau qu'on lui avait fait avec Diane était quelque chose de véritablement épique pour elle. Et en quelque sorte, ça l'était pour moi aussi.
« Ca me fait très plaisir qu'on passe le week end tous les trois. » dis-je à Diane. « Et je pense que ça va changer les idées à Apple de voir quelque chose d'autre que Storybrooke, après ce qui nous est arrivé dans l'espace. En tout cas, merci. Vraiment, merci. »
Je voulais qu'elle comprenne à quel point je lui étais reconnaissant d'être de la partie. Une fois dans le hall, on s'était dirigé vers la réception, avant qu'on nous montre notre chambre. Une suite au dernier étage, avec vue sur l'ensemble du parc. Ou du moins sur ce qu'ils appelaient Main Street et le château de la belle au bois dormant. Juste après avoir ouvert la porte, on s'était trouvé dans le grand salon. Il y avait même un piano. J'avais la vague impression que quelqu'un allait jouer un morceau ce soir. Quand aux chambres, chacun en avait une. Quand à la salle de bain... il n'y avait pas de mots pour la définir. Si la déesse voulait faire rêver sa nièce, elle avait misée exactement sur la chambre qu'il nous fallait.
« Puis-je dire prem's pour la salle de bain ? En échange, je vous laisse choisir votre chambre et je prendrai la dernière qui reste. » ajoutai-je avec un grand sourire.
J'adorais les bains. C'était la meilleure invention qu'on n'avait jamais faite. Comment on avait pu se passer des bains durant des milliards d'années, alors que c'était quelque chose d'aussi doux et agréable pour le corps ? Et les petites bulles... La sensation de picotement... J'adorais !
« On se donne une petite heure et on descend voir le parc ? Ca vous va ? » demandai-je.
Sans attendre réellement de réponses, j'étais entré dans la salle de bain, j'y avais déposé mon sac à dos et j'allais faire couler l'eau, juste avant de me rappeler qu'il y avait quelque chose dans mon sac que je pourrai donner à la déesse maintenant. Je l'avais sortit et j'avais quitté la salle de bain, juste après avoir commencé à faire couler l'eau dans la baignoire afin de la remplir. Puis, une fois dans la chambre qu'elle avait choisi et dont elle avait encore la porte ouverte, j'étais entré discrètement.
« Diane ? » l'interpellai-je. « J'avais prévu un petit quelque chose... » ajoutai-je en déposant la dite chose sur le lit, juste avant de lui faire un petit sourire et de quitter la pièce afin de regagner la salle de bain.
Sur le lit, se trouvait désormais un livre. C'était la spécialité de la maison que d'offrir des livres. Celui ci était plutôt... Original. Et j'espérais qu'il ferait sourire la déesse. Un petit livre musicale sur le Charleston, mais version comique.
Apolline Méléon
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The DARKEST NIGHTS
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WE ARE DUST AND SHADOWS.
| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : La fille du draméléon et de la déesse de l'amûûûr
J'étais aussi agitée qu'une fan hystérique à un concert des Maroon 5. Je ne tenais plus en place. Il y avait tant à voir, tant à découvrir ! Tout d'abord, le parc en lui-même. Je n'en avais vu qu'un petit bout, mais c'était tellement magnifique comparés aux couloirs ternes du lycée ! Le contraste était saisissant. Ca piquait presque les yeux. Mais je n'allais pas pleurer de joie. Je savais me contenir. Pour le moment, j'étais plutôt du genre à courir partout et à revenir ensuite sur mes pas en sautillant devant Diane et Anatole. J'avais envie de les serrer très fort dans mes bras, mais je ne savais pas par lequel commencer, et ils étaient trop éloignés pour que je les étreigne tous les deux en même temps. Du coup, je restai à sautiller devant eux pendant une minute entière, incapable de prononcer la moindre parole, un sourire jusqu'aux oreilles.
Ils m'emmenèrent ensuite jusqu'à un hôtel qui ressemblait à un château vu de l'extérieur. L'intérieur était encore plus sublime. On avait une suite. Une SUITE ! Elle était tellement... il n'y avait pas de mot pour la décrire.
"Piano." balbutiai-je en découvrant l'instrument de musique qui trônait dans un coin du salon, face à la baie vitrée.
Anatole mentionna la salle de bains et je me ruai dedans pour la découvrir. La mâchoire m'en tomba. J'avais l'impression d'être une princesse. Il y avait même un château sur le carrelage au-dessus de la baignoire !
Je retournai dans le salon et m'aperçus que Diane s'était éclipsée dans une chambre. J'en choisis une autre. De toutes façons, elles devaient être toutes parfaites ! J'écarquillai les yeux en découvrant le lit à baldaquin agrémenté de lourds rideaux de velours crème. Un sofa était agencé dans un coin, un fauteuil de l'autre. Les meubles étaient classes et anciens. Une larme roula sur ma joue. Tout compte fait, j'allais peut-être quand même craquer devant tant de beauté et de grandeur. C'était bien trop pour une petite pomme comme moi !
Je m'avançai, presque intimidée, vers le grand lit. Une bouteille de champagne dans un sot à glaçons était posée dessus, ainsi qu'une rose rouge. Je sortis la bouteille et hésitai à la cacher dans la table de nuit. Je n'en avais jamais goûté mais je me sentais coupable de faire des cachotteries à Diane et Anatole alors qu'ils se montraient si gentils avec moi. Surtout que je savais qu'ils n'approuveraient pas. Du coup, je la remis sagement dans le seau à glaçons.
A la place, je me saisis de la rose rouge et la portai jusqu'à mes narines pour en aspirer une bouffée, fermant les yeux. Elle avait un parfum exquis de... fleur ayant grandi dans une serre industrielle. Mais bon, ça n'en restait pas moins magique.
Je me dirigeai ensuite vers la fenêtre et laissai échapper une exclamation abasourdie : le parc s'étalait sous mes yeux. Enfin... il s'agissait d'une grande rue avec de jolies maisons collées les unes aux autres, qui débouchait sur une place immense s'achevant par le château de la Belle au Bois Dormant.
"OH MES TATAS ET MES TONTONS !" criai-je d'un ton suraigu en sautillant de nouveau sur place.
C'était une expression que j'avais choisi de dire quand tout me paraissait trop bien. Plutôt que de prononcer "Oh mes dieux !", je mentionnais mes oncles et mes tantes.
Passé ce moment d'hystérie, j'entrepris de me préparer pour sortir. Même si Anatole nous avait donnés une heure, je fus prête au bout de dix minutes. De toutes façons, je n'avais rien pour me changer. D'ailleurs, je risquais d'avoir froid à la tombée de la nuit avec ma veste légère. Mais je m'en moquais. Gardant la rose en main, je sortis de ma chambre à pas chassés et m'assis face au piano.
Alors que j'attendais Diane et Anatole, j'entendis frapper à la porte d'entrée. J'hésitai un peu avant de me lever et m'approchai timidement. J'ouvris la porte et une exclamation m'échappa en voyant la Bête de l'autre côté. La grosse Bête de la Belle ! Il était velu mais vêtu d'un costume bleu, comme celui dans le dessin animé lorsqu'il danse dans la salle de bal. Un employé de l'hôtel, un sourire jusqu'aux oreilles, appuya sur l'enceinte qu'il tenait en main et l'Histoire Eternelle débuta au même instant. La Bête s'inclina bien bas devant moi et je rougis jusqu'aux oreilles. Il m'invitait à danser, vraiment ?
Entrant dans le jeu, je fis une révérence un peu maladroite et attrapai mes jupes imaginaires d'une main, tandis que de l'autre, je pris sa main, toute douce et velue. Il m'entraîna dans le salon en quelques pas de danse gauches et j'éclatai de rire. Mon sourire ne me quitta pas tout du long alors que la valse me donnait le tournis. L'employé de l'hôtel nous avait suivis et s'était positionné dans un coin de la pièce, avec l'enceinte portative en main.
Au bout de quelques minutes absolument magiques, la musique prit fin. Sur les dernières notes, je tournai sur moi-même et fis ensuite un gros câlin à la peluche géante qui m'avait fait me sentir comme une princesse.
"Merci." dis-je à l'intention de la personne qui se cachait en dessous.
La grosse Bête m'entoura de ses pattes velues et l'employé déclara :
"Passez un agréable séjour à Disneyland Paris, mademoiselle !"
Puis il ajouta :
"Où devons-nous mettre la robe de bal ?"
Je clignai des yeux, hébétée, en m'écartant de ma Bête.
"La... la quoi ?" balbutiai-je.
"On nous a commandés une robe de bal avec la condition de la remettre à mademoiselle Apolline Méléon. Il s'agit bien de vous, n'est-ce pas ?"
On me faisait une blague, ce n'était pas possible autrement. Ca ne pouvait pas être aussi féérique ! Stupéfaite, je vis un autre groom entrer, tenant soigneusement une longue housse dans les bras.
"Mettez-la sur le canapé." fis-je, bouche bée.
L'homme s'exécuta et s'éloigna ensuite avec son collège. La Bête les accompagna, me saluant chaleureusement. J'aurais bien aimé la garder, mais je me doutais qu'elle faisait la tournée des chambres. Je m'approchai de la housse et la dézippai lentement. Bientôt, une étoffe aussi douce que de la soie s'en échappa, ainsi que du tulle jaune tirant sur le doré.
"La robe de Belle..." balbutiai-je, mon coeur battant la chamade.
Qui m'avait fait un tel cadeau ? Pourquoi ?
"Diane ? Anatole ?" m'écriai-je. "J'ai vu une grosse Bête et j'ai une robe de bal !"
J'avais conscience que ça ne voulait rien dire mais j'étais au-delà de toute logique. Je touchais la robe d'un air hébété, sans oser la mettre.
"Si je l'enfile, je ne voudrais plus jamais l'enlever." dis-je à personne en particulier, comme hypnotisée par les fleurs dorées sur le corsage.
J'étais même prête à dormir et à aller au lycée avec !
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Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Un petit haussement d'épaules, et un sourire gêné avaient accompagnés les remerciements d'Anatole. Je n'avais pas vraiment, pour habitude que l'on me soit autant reconnaissant. Et puis, j'estimais cela naturel quelque part. J'avais beaucoup d'affection pour Apple, et je crois qu'Anatole, pouvait être ce qui se rapprochait le plus d'un ami. Un peu comme Lily en fait. Je me rendais compte, que je n'avais pas vraiment d'amis à bien y réfléchir. Les Sandman, étaient dans leur intégralité les enfants de ma sœur, donc mes nièces ainsi que mon neveu. Quant aux autres, Louise était comme une petite sœur, Alexis une fille, et Peggy était également ma nièce. Donc vu sous cet angle là, je n'avais qu'une amie, et c'était Lily.
Arrivé à la réception, je me chargeais de demander les clés pour la suite que j'avais réservé. J'espérais simplement, ne pas en avoir fait trop. Mon soucis, c'était que j'avais passé tellement de temps à fuir les autres, que je n'étais pas ce qui était de plus doué dans tout ce qui concernait les conventions sociales. J'avais vraiment, voulut qu'Apple, autant qu'Anatole passent un week end féerique. Loin de Storybrooke, pour oublier tous les soucis que l'on avait tous eu ces derniers temps. Alors, j'avais je l'admet pas tellement regardé à la dépense, me renseignant sur les différents services qu'ils proposaient à leurs « clients privilégiés » et optant pour ce qui de mon point de vu était mieux. Aussi, en plus de la réservation de l'hôtel, de nombreuses surprises les attendraient tout au long du séjour. Les clés en main, nous, nous dirigeâmes vers le dernier étage, tandis-que je me détendis un peu, en voyant que loin de paraître « too much » l'hôtel leur convenait parfaitement.
Un hochement de tête silencieux, accueillit la demande d'Anatole pour la salle de bain. Pour ma part, j'avais l'intention de commencer à ranger mes affaires, aussi cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Nous, nous séparâmes donc tous les trois, afin de vaquer à nos occupations. Laissant ma porte entrouverte au cas où Apple, ou bien Anatole auraient besoin de quoi que ce soit je posais ma valise parterre, et entreprit d'en sortir quelques vêtements parmi lesquels mon pyjama figurait. J'avais pris conscience de l'importance d'une telle chose, lorsque j'avais commencé à dormir, suite à mon passage dans le programme marchand de sable.
« Diane ? »
Je me retournais pour me rendre compte qu'Anatole était entré. Arrêtant subitement, ce que je faisais je lui jetais un regard interrogateur. Avait-il besoin de quoi que ce soit ? Après tout, c'était pour cette raison que j'avais laissé ma porte entrouverte. Pour que l'on ai pas besoin de toquer, et demander à entrer en cas de requête particulière.
« J'avais prévu un petit quelque chose... »
Il laissa un livre sur le lit, avant de se retirer. Curieuse je m'approchais pour le prendre en main laissant un large sourire étirer mes lèvres. Il m'avait donné un livre humoristique sur le Charleston. C'est vrai que nous avions cela en commun. J'avais été réellement surprise et dans le bon sens, quand il m'avait dit que c'était sa danse favorite. Généralement, peu de gens s'intéressent aux danses de ce genre. Et pourtant, elle mériterait tellement d'avoir plus d'adeptes...Enfin là, n'était pas la question après tout. Je me promis mentalement de lui rendre la pareille. Donner un de mes disques de Jazz par exemple. J'en avais tellement, et je ne les écoutaient pas tous.
Amusée, je m'étais installé sur le grand lit à baldaquin, afin de le feuilleter. Lorsqu'un cri me sortie de mes pensées. C'était plus un crie de joie qu'autre chose, et l'auteur était ma nièce. Mais, j'admets que cela avait de quoi surprendre
"Diane ? Anatole ? J'ai vu une grosse Bête et j'ai une robe de bal !"
Déjà ? Eh bien dit donc, ils ne perdaient pas de temps à l'hôtel et ils ne mentaient pas quand ils disaient que leurs programmes étaient élaborés tout spécialement pour faire vivre un véritable conte de fée à leurs clients. Posant le livre sur la table de chevet, je me dirigeais vers la chambre d'Apolline et y pénétrait alors qu'elle était apparemment en pleine contemplation de sa robe
- Et si tu l'essayais ? La lui proposais-je Après tout, on est à Disney tu auras l'air d'une vraie princesse là dedans. Si tu veux, je peux même te faire exactement la même coiffure que Belle.
Ce n'était pas trop compliqué à faire, et si généralement, je préférais garder mes cheveux lâché, il m'arrivait parfois d'avoir envie d'une coiffure un peu plus sophistiqué. Donc, coiffer Apple, serait un jeu d'enfant.
- Attends moi là, je vais prendre tout ce qu'il faut et je reviens m'occuper de tes cheveux.
Laissant, ma nièce je me dirigeais à nouveau vers ma chambre afin de prendre un nécessaire à coiffure dans ma valise.
made by pandora.
Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski
« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
Il n'y avait qu'une seule chose mieux qu'une bonne douche sur Terre, c'était un bon bain. La baignoire était tellement grande et spacieuse, que je n'avais pas résisté à la tentation de me laisser plonger dans une étendue d'eau moussante. Il y avait des pots de différentes couleurs, chacun composé de petites pastilles dégageant des odeurs plus merveilleuses les unes que les autres. Pomme, pêche, cannelle, fraise des bois...
Ca faisait des semaines que je n'avais pas pris du temps rien qu'à moi, à me contenter de me relaxer. Il me manquait qu'une seule chose, c'était un bon livre. Si Ellie était là, elle aurait pu m'en prêter un. Si j'osais, j'aurai sans doute... non... ce n'était pas une bonne idée. Et puis, je n'avais pas besoin de livre. Je pouvais très bien juste fermer les yeux quelques instants et me laisser voyager à travers mes pensées.
« J'espère que ton but n'est pas de la pécho. »
Heureusement que je disposais de bons réflexes, car en sentant Hadès arriver, j'étais à deux doigts de finir noyer dans mon propre bain. Il était là, assis sur le rebord de la baignoire, les pieds nus trempés dans l'eau.
« Hadès ? » dis-je surpris en remettant la mousse sur la totalité de mon corps, tandis qu'il m'observait avec un petit air malicieux. « Est ce vraiment une bonne idée que de déranger quelqu'un qui prend son bain ? »
« Je risque quoi ? Une intoxication nasale à cause de cette odeur de fraise des bois ? J'aurai plutôt opté pour cannelle. » dit-il en prenant le pot de pastilles à la cannelle et en versant le contenu dans le bain.
Il avait faire de même avec la mangue et la pêche. J'étais à deux doigts de sortir de l'eau, mais la mousse ne recouvrait que ceux qui se trouvaient allongés dans la baignoire et non au dehors.
« Serais-ce trop vous demander d'arrêter de verser le contenu de ces divers pots dans mon bain ? »
Il m'avait fait son plus beau des sourires avant d'attraper le pot de barba-papa. Je m'étais redressé et j'avais tenté de l'empêcher de verser le contenu du pot.
« Si on ne peut même plus s'amuser... En tout cas, tu devrais cacher la joie que ça te fait de me revoir. » ajouta-il en penchant la tête en direction de...
J'avais remis de la mousse, tout en me reculant le plus possible de lui. Il en avait profité pour vider dans mon eau le contenu du pot qu'il tenait dans ses mains.
« Je disais donc... j'espère que ton but n'est pas de pécho ma fille. »
« La fille d'Aphrodite et de Pascal... »
« Fais chier ! » me coupa t'il, tandis que je fis un sourire à la fois choqué et satisfait. « La question n'est pas là. Elle n'est pas disponible. Je ne sais pas encore quand elle le sera et qui je lui choisirai, mais dans l'immédiat, elle n'est pas sur le marché. Faudra faire la queue le moment venu. Et je ne parle pas de celle là. » acheva t'il en baissant une nouvelle fois la tête.
Pourquoi ces pastilles ne moussaient pas suffisamment ? Je m'étais carrément relevé, tandis qu'il avait eu un mouvement de recul. En fait, c'était que de la tchatche... il n'aimait pas voir les autres nus. J'avais agrippé une serviette de bain et je m'étais emmitouflé dedans. Il n'avait pas tenté de me la faire disparaître.
« Quel est votre souhait, Hadès ? »
« Hum... une belle maison, être riche et avoir Aphrodite enchaînée à mes pieds. » dit-il d'un air satisfait.
« Et pourquoi pas simplement laisser Apple passer un bon week end à Disneyland ? »
« C'est prévu ! D'ailleurs, je lui ai réservé une petite surprise. Mais je devais venir mettre les choses au point. Il n'est pas question de... »
« Pécho Apple. C'est noté. » le coupai-je à mon tour.
« J'ai des actions ici. Je connais tout le monde et tout le monde me connait. Vous êtes fiché ici. A la moindre tentative de quoi que ce soit, je te refais le portrait et t'auras les fesses en feu ! »
J'avais attendu un petit instant, avant d'hocher la tête.
« J'espère bien. » finis-je par dire en approuvant ses dires, ce qui le perturbait autant que le rendait dingue.
Il avait disparu et j'avais fini de m'habiller. C'était plutôt rassurant de voir que quelqu'un veillait sur Apple, mais il pourrait très bien venir me voir une fois ma douche finie, plutôt que dans mon bain. En tout cas, je n'avais plus le choix. Il allait falloir passer par la douche pour tenter de faire partir cette odeur de fruits mélangés. Une fois fait, j'avais quitté la salle de bain afin de me rendre dans le grand salon où Diane était en train de finir de coiffer Apple. J'étais resté quelques instants bouche bée en regardant les deux jeunes femmes.
« Vous êtes ravissantes mesdames. » dis-je en admirant la robe qu'Apple portait.
Je ne savais pas si c'était l'oeuvre d'Hadès, mais quoi qu'il en soit, elle était véritablement magnifique et on pouvait dire qu'elle avait été gâtée. On allait passer le meilleur des week end.
