« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Be a Legend [Ava]

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Be a Legend [Ava] _



________________________________________ 2016-06-27, 15:56

Be a Legend ✘
...



Heshvan était assis sur le canapé, les sourcils froncés. Il comprenait pas comment une petite blonde pareil pouvait débité un lot de parole aussi rapidement. En fait, il n'avait pas le choix, elle était apparu et l'avait poussé sur le canapé pour qu'il l'écoute. Heshvan avait peur de subir une conversation de fille, qu'elle horreur ! Mais non, la blondinette semblait avoir une nouvelle piste sur la mort de son père. Heshvan ce giflait mentalement de lui avoir dit de chercher dans les bois. Pourquoi es ce qu'il avait envoyé une gamine dans les bois ? C'était à lui d'y aller pas à elle ! Alors qu'il hochait la tête malgrès lui – on lui avait dit que si une conversation commençait à déraillé, on hochait la tête avec un sourire en répétant oui- pour essayer de comprendre la blonde.

Puis elle finit par mentionner les bois. Le jeune homme ce dit que c'était vraiment pas judicieux de la laisser s'y rendre seule. Il revoyait le visage de Lisbeth l'engueuler, mais il n'avait aucun compte à lui rendre. A elle, et à personne d'autre. Octavia pris un grand bol d'air, comme ci elle venait de ressurgir de l'eau avant de ce laisser tomber dans le canapé d'un air fatigué. Il ce demandait si c'était une blague ou non. Elle avait seulement débité un lot de parole et la voilà avachis dans le canapé, chopant la télécommande pour regarder la télé. Décicément, les gosses, ils étaient remplis de mystère. Il ce demandait si il avait été aussi pénible, lui.

« Donc tu comprend, faut que je m'y rende ! »
S'exclama t-elle en tournant la tête vers lui. En réalité, Heshvan n'avait pas écouté un mot de ce qu'elle avait dit. Comme ci ses dernières paroles l'avait tiré de sa rêverie. Ce rendre ou, au juste ? Il allait lui demandé, avant de refermer la bouche. Elle risquerait de redébité un lot de parole et il resterait clouer ici toute la journée à écouté une gamine de dix huit ans jacasser.

▬ « Dans la forêt ? » Demanda t-il, autant tentée le tout pour le tout non ? Il reçu une tape sur le front, et il regara la blonde avec une frustration mal joué.

« Tu m'écoute pas ! J'ai une piste dans les bois, c'est bon, ta cervelle de piaf à capiche ? Pegg est pas là, mais avec un peu de chance, je serais rentrée avant la nuit. »
Elle était sérieuse ? Heshvan ecarquilla les yeux. Avant la nuit ? Hors de question qu'elle s'y aventure seule ! Alors qu'elle ce leva précipitemment pour ce diriger vers la porte, il sauta du canapé pour rattraper son bras de justesse.

▬ « Laisse moi y aller à ta place, tu risquerais de faire peur au ecureuil. » lacha t-il d'une voix narquoise et un sourire malicieux. Elle ce planta devant lui en croisant les bras, un sourcil froncé. Heshvan ce demandait si il devait avoir peur pendant un instant, ou si cette gamine essayait de jouer la carte de l'intimidation. Elle plongea ses yeux dans les siens, comme ci elle essayait de lui arracher des informations. Il posa un doigt sur son front et la repoussa pour l'ecarter du passage. « Bon allez, écarte toi minie pucelle, ta pas quelqu'un d'autre à aller ennuyer ? » Il prit son arc au passage, évitant de fixer le visage vexée d'Octavia. Puis il ouvrit la porte, avant de s'embarquer dans le grand couloir.

Il salua la rousse qui était sa voisine, ce demandant si cette fois ci elle allait de nouveau faire un plongeons dans les escalier comme la dernière fois. Ils étaient timbré ses voisins, mais parfois quand il regardait sa propre colocation, il ce disait qu'ils n'étaient pas mieux non plus, eux. Une fois dehors, il glissa son arc sur son épaules. Les gens ne ce retournait même plus, comme ci c'était normal qu'ici quelqu'un ce promène avec un arc. Heshvan s'engagea vers la forêt. Il avait l'habitude, de toute cette verdure qui lui rappelait Notthimgham. Mais il savait que les bois de Storybrooke n'était pas comme ceux de Londre. Plus dangereux, et plus magique surement.

Il ce demandait comment elle avait fait pour trouver une piste dans les bois. Ils étaient énorme, et d'après les rumeurs, il y avait pas mal de cinglé qui vivaient ici. Heshvan ne préférait pas s'étaler sur les grands manoir qui vivait dans cette forêt. Il dépassa un grand chêne, en ecartant une branche de sa vision qui donnait vue sur une vaste étendu déserte. Il ce disait pour lui même qu'il tournait plus en rond qu'autre chose. Le ravin était très vaste. Heshvan s'en approcha pour regarder en contre bas, jusqu'à ce qu'il ce fige sur place. Une fille brune était accroché à une branche, l'air désespérée baignait sur son visage. Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, il comprit qu'elle avait besoin d'aide.

Une personne normal serait surement repartie chercher des secours, des gardes forestier voir même appeler la police directement. Mais l'epuisement qui couvrait le visage de la brune était facile à deviner, elle ne tiendrait pas longtemps. Heshvan rangea son arc dans son dos, avisant quelque seconde la branche en contre bas qui ce raprochait pas mal de la fille. Il ce laissa descendre en douceur à pied joint, les mains s'accrochant aux touffe d'herbe alors qu'il avait l'impression de chuter. Ses pieds soulevait de fine couche de poussières, d'ailleurs. Il finit par s'accrocher à la branche, et tandis la mains vers elle.

▬ « Attrapez ma mains ! » Lança t-il, ce penchant de la manière la plus possible qu'il puisse. Il sentait l'effort epuisé ses forces. Elle semblait blessée à la cheville, ce qui n'échappa pas au jeune homme. Lui, il avait des problèmes avec ca cheville, il savait à qu'elle point la douleur pouvait provoquer de terrible spasme. Mais alors qu'il pensait qu'ils allaient réussir, il ne vit pas l'une des pierre rouler avec rapidité dans sa direction. Il leva la tête avec surprise, alors qu'elle vint exploser sa cheville. Il perdit l'équilibre et vit le sol ce rapprocher dangereusement. Sont corps fit un rouler bouler alors que la poussière vint ce réfugier dans ses cheveux, sur son visage, et qu'une douleur alourdissait sa tête. Puis, un second choc lui indiquait qu'il venait de rentrer dans la fille. Ils dévalèrent la pente, alors qu'un goût infecte rentra dans la bouche d'Heshvan et que son visage fut remplit d'une odeur fétide.

La ravin et le ciel dansaient devant ses yeux, l'un tentot à l'endroit, tentot à l'envers, jusqu'à ce le ciel gris laisse place à quelque chose de sombre, de froid, et que le macadame amortisse leur chute de manière brutale. Heshvan resta un moment allongé, il avait mal la tête, et des étoiles dansaient devant ses yeux. Sa cheville lui fit un mal de chien, mais c'était pas encore quelque chose de fort. Alors que ce genre de chute aurait du reveiller les vieux démon de son handicape, il tenta de ce relever avec une plainte qui ce dégagea de ses poumons. Ses muscles lui faisaient mal, et une grimace s'élata sur son visage. Il tenta de regarder ou ils étaient, mais il faisait encore trop sombre pour que ses yeux ne s'adapte. Il s'accrocha à la paroi, boitant malgrès lui avec sa patte folle. Il passa sa mains sur son visage pour dégager cette étrange poudre qui le couvrait.

▬ « Es ce que ca va ? »
Demanda t-il, pris d'une quinte de toux. La pièce ce fit de plus en plus visible et il parvint à deceler des parois rocheuse. Il leva la tête vers le voile fin de lumière qui ce trouvait au plafond de la grotte. Il venait de tomber de là ? Si c'était ca, alors ils étaient piégés, et que si ils souhaitaient trouver une sortie, c'était autre pars dans cette grotte. Heshvan ce dirigea vers la fille qui semblait en piteuse état comme lui. Il attrapa ses mains pour l'aider à ce relevern grimaçant sur sa cheville qui ce plaignait. La pièce commençait à tanguer, et il du secouer le visage pour chasser les étoiles qui menaçait de le faire defaillir. « Nous sommes piégés.. » Commenta t-il en regardant autour de lui, comme pour constater les dégats. Il était dans une pièce, mais il y avait également un long couloir droit devant eux, qui semblait conduire dans les tréfond de la grotte. Il remarqua alors avec soulagemment que son arc était resté contre son epaule, il semblait un peu sale, mais inacte. Il ramasse les flèches et le carquois tombé non loin de lui, les repoussant dans son dos.

Il ferma les yeux un moment, son esprit hurlaient et semblait de plus en plus lourd. Il avait beaucoup de mal à rassemblés ses idées, ses mots, comme ci ils pesaient douloureusement. Il comprit quelque brides de paroles de la brune, alors qu'il arrivait de moins en moins à la distinguer. Puis le sol ce rapprocha de lui et ce fut le trou noir complet.

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________________________________________ 2016-06-29, 14:37



❝Faith blows hard on our shoulders,
but legends never die❞
Heshvan & Ava
Il y a des jours où l'on se dit que l'on aurait mieux fait de rester coucher. Aujourd'hui, c'en était un de ceux là pour moi. La journée n'avait pourtant pas mal commencé, pour ne pas dire plutôt bien. On était Dimanche, ce qui signifiait, que le cabinet était fermé. Donc, mon jour de repos vis à vis de mon stage. C'était de plus en plus intéressant, et en toute honnêteté, il y avait plus qu'un gros pourcentage de chances pour que je rejoigne le cursus de psycho. En clair, ma vie professionnelle, se portait à merveille. On, ne pouvait pas tout à fait en dire autant de ma vie sociale. Hormis, Anya, je n'avais pas réellement de fréquentation autres que Maya, Meeko et Flit. Je ne cherchais pas non plus le contact je devais bien l'admettre que de ce côté là, j'étais en grande partie fautive. Mais, les amis que j'avais me suffisait. Je ne cherchais pas spécialement plus. De toute façon, c'était toujours un peu compliqué à ce niveau là. On ne laissait pas franchement entrer quelqu'un dans notre petit cercle. J'étais peut-être un peu surprotrectrice mais les deux autres l'étaient tout autant.

Puisque c'était mon jour, de repos, je m'étais dit que ça serait justement sympa, de rendre visite à Maya. Comme d'habitude, après avoir fermé l'appartement, j'avais pris la voiture jusqu'au parking devant la forêt. Après quoi, avais-je continué le chemin à pied. Le gros soucis, c'était que la ville avait, comment dire : un gros soucis au niveau partage d'information. Parce que oui, il y avait eu un glissement de terrain la veille, et non personne n'avait semble-t-il eu l'éclair de génie, d'en informer les habitants souhaitant faire une petite balade en forêt. Nope, c'était beaucoup plus cool, de laisser les honnêtes promeneur -moi en l’occurrence- s'en rendre compte par eux même, et se viander droit dans un ravin.

Quand je disais qu'il y avait des jours où l'on se disait que l'on ferait mieux de rester couché. Bah là, clairement, on comprenait pourquoi je le pensais. Je n'allais pas me tuer si je tombais, les feuilles amortiraient ma chute, et il n'était pas excessivement profond. Mais, en revanche, je risquais peut-être de me casser quelque chose, et ça je préférerais vraiment éviter. Je m'étais déjà, fait mal à la cheville en tombant. Elle devait très certainement être foulé ou tordu, voir éventuellement une petite entorse. Rien de dramatique en soit. Mais il n'empêche qu'elle me lançait tout de même un peu. Et que non, ça ne faisait clairement pas du bien si on se posait par hasard la question. J'essayais donc tant bien que mal, de me hisser grâce à la branche, mais ce ne fut pas un franc succès et hormis me vider de toute énergie, à force d'essayer ça ne fit pas grand chose de plus. A tout ça, rajoutez la frange récalcitrante malgré l’élastique retenant mes cheveux. Pour faire court, elle arrêtait pas de me revenir dans les yeux à cause du vent.

Des bruits de pas se faisant entendre, je priais mentalement pour que ce soit un garde forestier et pas un autre citoyen lambda de la ville ayant tout comme moi la merveilleuse idée de se balader dans le coin. C'était un type, environ mon âge, qui décida de jouer au héros. Si, j'avais été en pleine possession de tous mes moyens je lui aurait volontiers dit ce que je pensais de cette idée à savoir qu'elle craignait et qu’appeler quelqu'un dont c'était le boulot était sans doute bien plus intelligent.

« Attrapez ma mains ! »

Une brève analyse de la situation, me disait que nope ça allait pas le faire. Le type aurait beau se pencher autant qu'il voulait, ce qui risquait de se passer, c'est que son poids additionné au miens nous ferait tous les deux basculer dans le ravin et que nous n'aurions plus qu'à nous époumoner en espérant qu'un garde forestier passe dans le coin et aie l'amabilité de nous filer un coup de main :

- Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée ! Mieux vaut appeler quelqu'un qui s'y connaît !

Genre les pompiers, les secours ou je sais pas quoi, et pas le premier venu qui se dit « oh bah tiens une jouvencelle en détresse allons donc je vole à votre secours damoiselle ! ».

Ok j'en rajoutais peut-être un peu. Mais, j'aimais pas être en position de faiblesse. C'était plus fort que moi, j'avais tendance à ne pas être dans mes bons jours dans ces moments là et à me montrer peut-être un chouilla agressive oui je le reconnaissait. Et quand je disais que ça allait pas le faire, le type se mit à dégringoler, m'emportant au passage avec. Je fit du mieux que je pu pendant la chute, afin de limiter les dégâts, parce que soyons honnête, il pesait son poids l'animal. Il devait faire au moins trois bonnes têtes de plus que mal, et le poids qui allait avec. En comparaison, avec mon petit mètre soixante quatre, j'allais certainement bien plus douiller.

La chute fût tout sauf agréable, ma tête heurta violemment le sol humide et dur, me sonnant complètement. Je voyais 36 chandelles, et le « crac» que j'avais entendue, ne laissait rien présager de bon, quant à l'usage de ma cheville.

« Es ce que ça va ? »

- Eh bien étant donné que tu m'as littéralement foncé dessus, et par la même occasion tombé dessus, au fin fond d'un ravin je serais tenté de dire que non, ça ne va pas

Oui le tutoiement, je n'étais pas d'assez bonne humeur pour être polie. J'avais mal, ma cheville devait sûrement être cassé, et ne parlons même pas du reste de mon corps qui me faisait un mal de chien. Si quelqu'un agitait deux doigts devant mes yeux me demandant combien j'en voyais sans doute aurais-je répondu un chiffre bien trop élevé pour être correcte. Retenant un gémissement, de douleur, je tentais tant bien que mal de m'accrocher à une parois pour prendre la position assise. J'avais fait médecine jusqu'ici, et chirurgie de surcroît, donc je savais que la douleur serait moins lancinante dans cette position qu'en restant étalé parterre.

« Nous sommes piégés.. »

Brillante déduction, Sherlock. Il en avait d'autres de ce genre ? Non parce que ça sautait légèrement aux yeux que nous étions piégés. Et si je n'étais pas mauvaise grimpeuse, avec une cheville pété, je n'arriverais à rien. J'étais bonne pour le plâtre, et la réeduc si jamais on s'en sortait.

Mais, le brun n'avait pas l'air d'aller bien, m'arrachant par la même occasion un froncement de sourcil. La chute avait dût être encore plus rude pour lui que pour moi apparemment. Et pourtant, il était le plus costaud de nous deux :

- Restez éveillez
lui ordonnais-je si vous êtes en état de choc il ne faut surtout pas vous endormir, je sais que c'est difficile, mais luttez !

Sauf qu'il ne m'écoutait pas, et qu'avant que j'ai le temps de dire ouf, il s’effondrait droit sur le sol. Génial...Mais avec qui étais-je tombée ?

Il me fallut un certain temps, pour que mes yeux s'habituent à l'obscurité, je ne pouvais rien faire pour le brun parterre, pas pour le moment du moins. En revanche, peut-être il y avait-il des trucs genre bouts de bois qui traînaient. J'avais un briquet dans la poche de ma veste, de quoi faire du feu. Mon sac, était quelque part, j'avais des bandes de gaz dedans. De quoi me faire une attelle, pour stabiliser ma cheville. Inspirant un bon coup pour me donner courage, je serrais les dents à cause de la douleur, et décidait de m'aider de mon pan de mur rocheux afin de la minimiser au maximum. Nous avions atterrit droit dans une grotte, ce qui n'était en soit, pas l'endroit le plus hospitalier qui existe. Sans parler du fait que ça risquait d'être plutôt galère pour s'orienter.

Avec un profond soupire, et à force de tâter la parois, je me rendit compte qu'il y avait des plantes grimpantes. Ce n'était certes pas du bois, mais ça n'en restait pas moins du matériel combustible. Je savais comment faire un feu sans provoquer un incendie. Mon passé dans les forêts de Virgine en compagnie de Pocahontas, apparaissait comme étant réellement utile parfois. Arrachant suffisamment de plante, je pris soin de les exposer au sein d'un cercle de pierre fermé, avant d’attraper mon briquet et de les laisser s'embraser. Mon « sauveur » n'avait pas l'air de vouloir se réveiller, et je sentais pour ma part, les brumes du sommeil m'emporter petit à petit. Nous verrons bien comment sortir de là demain.

© Pando


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Be a Legend [Ava] _



________________________________________ 2016-06-30, 21:56



Be a Legend



Heshvan cru qu'il rêvait. Il entendait des brouhaha venir au loin, pourtant il était toujours enveloppé de cette alo noir qui lui couvrait la vue. Pourtant, les voix ce faisait de plus en plus proche, et il sut aussitôt qu'il n'allait pas tarder à ce reveiller. Lorsqu'il ouvrit les yeux, ce fut un jet de lumière qui l'aveugla au point que ses iris ce referme aussitôt. Il c'était passé quoi déjà ? Ah oui, il avait juste voulu aider une fille – qui au final l'avait bien rembarré, ca lui apprendra à aider les gens- et une chute de pierre l'avait violemment projeté dans une grotte. Mais le plus incondescent était la poudre qui couvrait son corps. Heshvan était grand et robuste, il ne serait jamais tombé dans les vappe à cause d'une chute. Mais cette poudreuse ..une voix lui parvint. Avec difficulté, il rouvrit les yeux. Il plissa le regard, la lumiosité baissa pour laisser place à un immense marché recouvert de personne vaguant à leur occupation. Il baissa le regard sur ses mains, observant la poudreuse marron. Il essayait de ce souvenir ou il avait bien pu la trouvé. Avant de ce rappeler de champignon dans lequel son visage avait frappé violemment. Parmis les images du paysage qui tournoyait, il ce souvint malgrès tout de champignon. Mais il n'eut pas le loisir d'y réfléchir, parce qu'il venait de comprendre que quelque chose clochait. Ils étaient dans une grotte avant, non ? Alors d'ou venait ce marcher ? Les vêtements des gens le choqua d'avatange. Ca avait quelque chose de familier. Il ce releva péniblement pour frotter ses vêtements, le regard posé sur les cheveux encadré des personnes en peau de bête, en vieux tissus, ceux qu'Heshvan avait l'habitude de porté il y'a vingt huit ans de cela. Il remarqua non loin de lui la jeune femme qu'il avait tentée de ce sauver.

▬ «  Alors là, faut qu'on m'explique. C'est vous ? »
Demana t-il à la brune, soupçonnant une quelconque source de pouvoir qui les auraient projeté ici. Ce qui le rassura, fut son arc qui n'avait pas bougé de son épaule. Mais il n'aimait pas ce retrouver ici, ca reveillait des souvenirs amer dans sa bouche. Les gens continuait de vaguer à leur occupation, bien que des regards ce posaient à leur attention. Super, heshvan savait qu'ils allaient pas faire long feu longtemps si ils ne faisaient pas quelque chose, là tout de suite. Les caractères des moyenne âgeux, il connaissaient et il savait très bien que si quelque chose tracassais la personne gouvernnant le pays, il ne chercherait pas à comprendre bien loin. Heshvan en aurait ricané si il ne ce retrouverait pas en compagnie dans la brune. D'ailleurs, elle s'appelait comment, la brune ? Il aurait aimé placé un prénom sur son visage typé. Il ce demandait de qu'elle pays elle pouvait venir. Il soupçonnait une indonésienne, ou bien uen bohémienne. Quoi que, cette air faché au visage, pourquoi pas une indienne ? Heshvan l'imaginait sans mal brandir une lance en l'insultant dans une langue méconnue. Bien que cette image lui arracha une ombre de sourire, il tourna de nouveau la tête vers un veillard qui venait de s'approcher. « Ah super, les ennuies commence. » Ne pu t-il s'empêcher de laché. «  Essaye de ne pas faire de bourde, ils aiment bien rotir les sorciers au petit déjeuné ... » lacha t-il hilare, bien que la nervosité perçait dans sa voix. Peur lui ? Et puis quoi encore !

« Ehp p'tit gars ! Z'êtes pas d'ici vous ! Ohhh qu'elle étranges habits vous avez là ... » L'un de ses doigt à l'allure osseux toucha le tee-shirt d'Heshvan. Il ne sourcilla pas, cherchant une idée pour l'eloigner d'eux.

▬ « On viens de loin, et on est fatigué après tant de jours de marche. Vous pouvez nous indiqué une auberge, ou une taverne ? » Demanda Heshvan. Une taverne, pour s'éloigné de lui et essayer de trouver un moyen de rentrer chez eux. Et si ca ce fait pas en cinq minute, alors une auberge, pour passer la nuit. Il avait pas envie de ce faire égorger dans son sommeil. Bien que les arbres offrait un parfait lit et personne ne soupçonnerait que quelqu'un dors dans une branche. Personne n'irait fouiner dans un arbre en ce disant '' et si j'allais voir si y'a des gens ?'' L'homme pinça la lèvre, ne cessant pas d'étudier les habits d'Heshvan. Il lui mit une tape sur la mains et l'homme paru vexé.

« Eh, on ce calme ! Tes vêtements déchire, ou j'peu m'octroyer les mêmes ? Tu crois que la petite peu me donner les siens ? » il ne réponait visiblement pas à sa question . Cependant Heshvan ce tourna vers la brune avec un visage moqueur. Il s'imaginait le vieux dans des habits de fille, et il ne pouvait s'empêcher d'étirer ses lèvres jusqu'au oreilles. Cependant, essayer de tenir une conversation avec ce vieux sénile semblait tenir d'un exploit. Heshvan eu une idée.

▬ « Voilà ce qu'on va faire. Vous nous dite ou trouver une taverne et en échange je vous lègue mon tee-shirt. » Le vieux parue soudainement intéressée. Ah, il avait toute son attention ! Une ombre passa sur le visage du vieux sénile. Trouver des habits au moyen âge était facile, ils avaient tellement peu de ressource en ce temps là.

« Ah, t'es doué en affaire gamin. Prolongé le marché, tourné sur la droite. Y'aura une rue ou vous pourrez admirez un magnifique trèfle à quatre feuille en enseigne. C'est le petit irlandait. » heshvan ne parue même pas surpris qu'il leur donne l'adresse comme ca. Ce vieux bouc était doué pour avoir ce qu'il souhaitait. Il tendit ca mains. « Allez gamin, ton tee-truc là. Un marché est un marché ! » Heshvan baissa la tête sur son unique tee-shirt qui cachait jusqu'à maintenant ses abdos. Il marqua une grimace, passant les bras pour le retirer et le donner au vieillard. Il n'avait jamais été pudique jusqu'à maintenant, mais il n'aimait pas l'idée de ce retrouver torse nu dans ce genre de situation. Le vieillard passa immédiatement le tee-shirt au dessus de ses habits et émis des sifflement face au torse du jeune homme. «  Ah ouai, pas mal. J''en deviendrais presque gay tellement t'es sexy et musclé. » le choc s'empara du jeune homme qui poussa la brune hors du vieux en lui adressant des remerciement. Les fous, c'était pas sa tasse thé.

▬ « Dite ma jolie,c 'est quoi votre prénom ? J'en ai marre de pas mettre un nom sur votre visage. Vous êtes quoi au juste ? Bohémienne ? Indonésienne ? » Qu'on ne dise pas qu'il n'avait pas faire d'effort pour faire connaissance hein. Puis il fallait ce serrer les coudes non ? Un instant, il eu peur qu'elle ce rue vers lui et qu'elle le tabasse. Bien que ce serait assez marrant. Mais finalement elle finit par dire son prénom – Ava soit dit en passant- et qu'elle était Amérindiennes. « Donc une indienne ? Interessant. Moi c'est Heshvan, on va devoir faire équipe pour ce sortir de ce pétrin je crois. » Il savait pas si ca faisait plaisir à la bru...Ava, mais dans tout les cas ils avaient pas le choix. Il baissa les yeux sur son torse nue. « Pas mal comme entrée en la matière, faut que je me trouve un truc à me mettre. » Le marché serait idéal, pensa t-il. Il fit un pas pour ce mêler à la fouke avec Ava, les gens jetant des regard éloquant à son égard. Il s'arrêta devant un stand d'habit, ses doigt parcourant un vêtement vert, marquant son cœur d'un battement lourd. Il lui rappelait ses anciens vêtement. C'était un cuir vert Sans manche, avec une cape qu'Heshvan aimait particulièrement. Il fallait avouer qu'ils avaient du style. Ni une ni deux, il en profita du regard éloigné du marchand pour l'attirer à lui et s'extirper en deux seconde de sa vue. Il revint vers Ava en l'enfilant, bien que le regard de l'indienne voulait tout dire.


▬ «  Quoi ? Il doit ce faire beaucoup d'argent, il devrait partager avec les personnes qui en ont besoin. » Retorqua t-il. Heshvan trouvait sa tout simplement normal,au pire il pourrait lui trouver une robe hein si jamais elle voulait absolument un truc. Attendez, il vient sérieusement de pensez ca ? Grimaçant dans ses pensées, il sentit une personne venir provoquer un choc au niveau de son epaule. Il regarda la personne courir avec un vase en or dans les mains. Son épaule fourmillait, et au loin une voix retentit.

« Oh voleur ! Sale gamin, je vais te couper la mains moi ! » Un homme baraqué, encore plus baraqué qu'une maison s'approcha. Une longue barbe cachait son menton et une épée reposait dans sa ceinture. Il avait le visage vrillé de cicatrice et cette voix bourrue qui passait le message '' Tu m'embête je t'encastre, ta compris ?'' Il s'arrêta devant Heshvan, avisant son arc et avisant Ava.

« C'est vous ! Je reconnais l'arc ! » Heshvan balaya du regard la foule, avant de comprendre qu'il parlait de lui et Ava. Mais il le faisait exprès ou quoi ? Il l'avait pas vue, le voleur ? L'homme saisie le poignet d'Heshvan et la poigne le fit grimacer. Il sentait soudainement que les choses ne serait pas aussi facile, et il dégagea son poignet d'un coup sec. La brutalité avec laquelle il ce dégageait révélait cette colère qui le consumait d'un coup.

▬ «  On ca ce calmer, votre voleur et déjà loin à l'heure qu'il est ! Nous, on a rien volé ! » Il détestait ca. Pourtant, c'était ce qu'il était non ? Un voleur. Il avait même volé cette tenue. Mais il aimait pas les fondement auquel l'homme faisait place.

« Sale menteur ! Ta copine aussi esr accoutré bizarrement ! Garde ! Garrrrde ! » Et merde, les ennuies commençaient.
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________________________________________ 2016-07-02, 23:35



❝Faith blows hard on our shoulders,
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Heshvan & Ava
Se furent d'abord des bruits qui me tirèrent, doucement de ma torpeur. Puis des lumières. Étions nous à l'hôpital ? Quelqu'un nous avait-il trouvé ? Les secours étaient-ils arrivés. Je battis des cils, afin de m'extirper de mon sommeil, puis plissais des yeux, devant la lumière environnante. Il me fallut quelques minutes pour m'y habituer. Avant, de me rendre compte que nous n'étions pas dans un hôpital. Nous, n'étions même pas à Storybrooke en réalité. Immédiatement, mes sourcils se froncèrent. Qu'est que c'était que ce bins ?

«  Alors là, faut qu'on m'explique. C'est vous ? »


Je jetais un regard agacé à mon « sauveur ». A-t-on avis Einstein ? J'ai une tête à savoir faire de la magie ? Manifestement, il ne devait pas être une lumière. Ou alors, il était bien ignorant, ce qui quelque part revenait au même. Je ne croyais pas en la magie. Nous avions des rites, nous invoquions des esprits, mais ce n'était pas de la magie. Les esprits font partis de la nature. Même après, à Storybrooke, j'étais resté quelqu'un de profondément terre à terre, et il avait fallut le levé de la malédiction, pour que mon scepticisme, se fasse un peu moins présent. Mais quoi qu'il en soit. Non, je n'étais en rien responsable de ce qui nous arrivait. Je décidais tout de même au cas où, de me pincer pour voir si je ne rêvais pas. Mais la grimace que cela m'arracha m'indiqua que manifestement non, je ne rêvais pas. Ou alors, que la technique du « si on se pince on se réveille », était du pipot. Mon esprit Cartésien, était bien plus enclin à croire la seconde affirmation. Pour moi, nous finirions par nous réveiller. Sans doute, à cause de l'obscurité n'avais-je pas vu que les plantes grimpantes, pouvaient nous mener dans un état de transe proche de l'hallucination. Notre chamane, en avait quand je vivais encore en Virginie, dans notre village. Si, j'avais eu un peu plus de lumière, sans doute y aurais-je fait plus attention.

L'autre chose qui m'y faisait penser, était la douleur à ma cheville qui semblait avoir miraculeusement disparu. Nous, ne pouvions pas avoir remonté le temps. J'aurais toujours ma douleur sinon. Une cheville cassé, ça ne se répare pas aussi facilement. Même par un tour de magie. Non, pour moi et je n'en démordrais pas. Nous étions en train de rêver. La médecine ne pouvait pas tout expliquer, et je savais qu'il y avait déjà eu des cas d'hallucination collectives. Pas ici, mais j'avais déjà lu des articles sur le sujet. Des phénomènes de ce genre se produisaient de par le monde. Sans doute était-ce le cas ici. En tant que futur psychologue, sans doute devrais-je avoir l'esprit ouvert, mais si je m'étais faite à l'idée que la magie existait, elle ne tombait pas du ciel.

« Ah super, les ennuies commence. Essaye de ne pas faire de bourde, ils aiment bien rotir les sorciers au petit déjeuné ... »

Le regard noire que je le lui lançais valait bien mille paroles. Essaye donc, de ne pas en faire toi même abruti :

- J'ai une tête de sorcière peut-être ? Lâchais-je agacée

D'ordinaire, j'étais plus aimable. Peut-être un peu trop rabat joie à en croire Meeko, mais pas méchante. J'étais juste tendue, ce qui avait une petite tendance à me rendre agressive. Et allez savoir pourquoi, mais mon compagnon d'infortune avait une petite tendance à me taper sur le système. Sans doute était-ce dût à cette lueur de défi qui habitait perpétuellement son regard. Comme un echo, à mon ancienne vie et à ma meilleure amie. Pocahontas prenait chaque jour qui venait comme une aventure. Cette foutu malédiction, l'avait rendu plus fragile, tout comme elle m'avait rendu plus robuste. Je me devais de la protéger, alors je cachais Nakoma derrière Ava. Pourtant, nombreuses étaient les fois où j'aurais aimé me montrer telle que j'étais. Mais pour Maya, je ne pouvais pas. Je devais être celle qu'elle avait toujours considéré comme une sœur. Je devais être cette meilleure amie forte, prête à la défendre envers et contre tout. Oui, pour ça, je n'avais pas le droit d'avoir la faiblesse de penser à la facilité qu'il serait d'être moi même. J'observais l'échange entre le vieillard, sans rien dire. Passant outre le fait qu'il voulait me prendre mes vêtements -je doutais sincèrement qu'ils soient et à sa taille et adapté pour sa morphologie- me contentant d'un air goguenard, quant à sa remarque sur celle de mon « sauveur » ou plutôt de la tête que lui tirait. On a un soucis avec les personnes attirés par celle du même sexe ? Il devait sûrement venir d'une époque, comme celle-ci pour penser que le vieillard était sérieux. D'un côté, le Moyen Age, n'avait jamais été réputé pour être une époque où les gens étaient cultivés. On ne « devenait » pas gay. On était comme ça point barre. Certains étaient attirés par des personnes de l'autre sexe, certaine du même sexe qu'elles, et d'autres par les deux. Cela, n'avait rien d'honteux. Ainsi, allait la nature.

« Dite ma jolie,c 'est quoi votre prénom ? J'en ai marre de pas mettre un nom sur votre visage. Vous êtes quoi au juste ? Bohémienne ? Indonésienne ? »


Par pure provocation, j'hésitais à lui demander lequel de mes noms est-ce qu'il souhaitait. Comme pratiquement tout le monde, mon nom à Storybrooke, n'était pas le même que celui du monde des contes. Néanmoins, comme nous étions plus ou moins dans la même « galère ». Il allait falloir, faire un effort et apprendre à se supporter. Aussi, décidais-je de me montrer coopérative, et de garder la provocation pour plus tard :

- C'est Ava et pas « ma jolie », et non je ne suis pas une Bohémienne ni une indonésienne mais une Amérindienne.


Je préférais toujours préciser « Amérindienne » et pas « Indienne ». Que les gens ne confondent pas avec les personnes venant d'Inde. Cela avait une petite tendance à m'agacer.

« Donc une indienne ? Intéressant. Moi c'est Heshvan, on va devoir faire équipe pour ce sortir de ce pétrin je crois. »

Pas trop le choix malheureusement. Un simple haussement d'épaules lui répondit. Du moment, qu'il ne se montre pas trop agaçant, ça devrait le faire sans soucis. Je le laissais, regarder l'étale du marchand, vendant des habits en retrait. Je, n'avais pas spécialement envie, de m'attarder là. Préférant, trouver un endroit tranquille afin de réfléchir à un moyen de se réveiller chez nous. Le remake des visiteurs, ça allait bien cinq petites minutes. Néanmoins, je ne cachais pas mon air irrité, en le voyant tout simplement voler sans aucune gêne

«  Quoi ? Il doit ce faire beaucoup d'argent, il devrait partager avec les personnes qui en ont besoin. »


- Tu ne t'es pas dit que peut-être cet argent il en avait besoin pour faire vivre sa famille ? Demandais-je sèchement à Heshvan

Non bien sur que non. C'était tellement plus simple de voler les honnêtes gens. Agacée, je lui tournais le dos, prête à chercher quelque compensation pour le marchand, quand je me sentis pousser par quelqu'un. Me retournant pour lui dire ma manière de penser, je pu voir qu'il s'agissait d'un homme transportant un vase en or. J'aurais bien aimé alerter la foule, sauf qu'un homme taillé comme une montagne, apostropha mon compagnon d'infortune, le traitant de voleur et le menaçant de lui couper la main. D'accord, ça c'était mauvais signe, et malgré la bonne fois dont faisait preuve Heshvan, l'autre n'était pas prêt à le croire. Ne restait qu'une seule solution :

- Cours ! Ordonnais-je à Heshvan en lui prenant le bras, alors que je commençais déjà moi même à le faire.

Je ne connaissais, pas les lieux, mais je faisais entièrement confiance à mon instinct de survie pour nous en sortir, slalomant entre les étales et la foule. Ce n'était pas une mince affaire, et même si j'étais endurante, il arriva ce qui arrive à n'importe quelle personne normale, je finit par être essoufflé. Pour autant je puisais dans mes dernières ressources, ne lâchant pas le bras de mon « sauveur », on devait s'en sortir. La sortie de la ville ne devait pas être loin. Mais hélas, avant que nous n'ayons eu le temps de finir de l'explorer nous fîmes encercler par une horde de garde sortie tout droit d'une ruelle. Je jurais intérieurement, pourquoi n'y avais-je pas fait plus attention ? Mais quelle idiote !

- Emmenez les au cachot ! Ordonna l'un deux sire Lothaire prévoit leur sentence pour demain matin.

Et sans que nous n'ayons eu le temps de dire quoi que ce soit, nous fûmes escorté jusqu'à ce qui servait de prison à l'époque. J'étouffais un grognement quand il nous poussa sans aucune délicatesse dans une cellule étroite et bas de plafond. Je supposais, que puisque « Sire Lothaire » prévoyait sans doute de nous couper à chacun une main le lendemain, il ne s’embarrassait pas de convenances. Préférant, nous savoir tous les deux au même endroit, plutôt que de nous séparer et de me confier à un geôlier femme, comme le voulait la coutume à cette époque. Je me traînais tant bien que mal vers une extrémité de la geôle, et entourait mes genoux avec mes bras, avant d'y enfouir ma tête. J'avais besoin de me couper un peu du monde pour mieux réfléchir.


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________________________________________ 2016-07-09, 19:11



Be a Legend



Heshvan aurait bien répondu que oui, elle avait la tête d'une sorcière. Mais il c'était finalement dit que les gardes semblaient être une sentence moins sadique, comparée à ce qu'Ava aurait pu lui faire comme vangeance. Cependant, il n'aurait pas pensée que la brune l'aurait entrainée dès que le metal et le cuir des epaulettes des gardes apparaissaient dans les rayons sur soleil, le pas des chevaux ce rapprochant à tout allure. Il courru avec elle, malgrès qu'elle ne lui lachait pas le bras. Pour si peu, il aurait sourit comme un idiot avec une mine approbateur, si la situation n'aurait pas été aussi compliqué. Il avait de l'endurance, après avoir passée toute sa vie à courir. C'était pas ca le soucis. Non, c'était le fait que sa cheville elle, n'avait pas d'endurance. Alors que ses poumons ce vidait d'air et qu'une brûlure commençait à montée dans sa trachée, il cherchait la sortie de la ville. Mais c'était trop tard, même si ca camarade semblai éssouffler comme lui, ses yeux ce posèrent sur les gardes à cheval qui sortait d'une ruelle.

La cheville d'Heshvan commençait à lui brûler, et son visage blémit par la douleur qui ce reveillait peu à peu. Il serra les dent, essayant de l'oublier, mais elle était belle et bien présente. Et encore, ce n'était rien comparée à d'habitude. Les sens du jeune homme lui hurlait de faire quelque chose, de pas rester planter comme ca. De cogner, de déloger un homme à cheval. C'est ce qu'il aurait fait autrefois. Une lance vint ce pointer directement vers sa cage thoracique, comme si l'homme sentait ce qu'il prévoyait de faire. Il semblait lui intimer avec son sourire '' Doucement, mon gars. Ou tu vas sentire à quelle point cette lance est aiguisée''. Heshvan ce contenta de le dévisagé avec toute l'intensité qu'il ce croyait capable.

Il détestait être prisonnier, et regardait sans cesses au alentours un moyen de ce tirez de là. Mais les gardes les encadraient et leurs armes, bien que fascinante, semblait lui dire que c'était une mauvaise idée. Alors qu'un château ce dessinait dans l'horizon, la découpant peu à peu qu'il approchaient, Heshvan posa les yeux sur les gens. Plus ils ce rapprochaient du château, plus leur vêtement était luxueux. Malheureusement, ce fut les couloirs sombres, éclairer par les torches qui les acceuillaient. Puis l'odeur de l'humidité souterraine lui fit plisser le nez. Une odeur de terre mouillé. Enfin, alors qu'Heshvan commençait sérieusement à boité, ce qui provoqua l'hilarité d'un garde qu'il aurait volontairement cogné, celui ci le balança avec force dans la cellule.

Ils firent de même avec sa camarade, et Heshvan ce retourna pour voir les yeux malicieux du garde s'éloigné, jusqu'à ce que les ténèbres de la pièces n'enveloppe leur silhouette. Hesvan posa les yeux sur sa camarade qui c'était recrocvillé sur elle même. Le jeune voleur lacha une plainte quand un spasme parcouru sa cheville, et il rampa tant bien que mal contre le mur, posant son dos et levant la tête dans une grimace. La brûlure devenait de plus en plus intense, et il ferma les yeux en serrant les dents. Il fallait juste que ca passe. C'était temporaire, rien que temporaire. Il entendait son cœur cavaler dans sa poitrine, et il avait la net impression d'étouffée, comme ci la massue s'ébattait de nouveau sur sa cheville.

« Ta pas l'air bien, gamin. » lança une voix à sa gauche. Heshvan tourna quelque seconde la tête, chassant les gouttes de sueurs sur son front. Il faillit hurler d'horreur au physique miteux de leur compagnon de cellule. Même si ils étaient séparé, Heshvan ne pouvait ce retenir d'avoir envie de s'éloigné encore d'une cellule ou deux de lui. Il était tellement maigre, que si il tombait il serait capable de ce broyer en deux. Des yeux injecté de couleur jaune, et sa peau arborait des tâches brune, et ne parlons pas de sa longue barbe pendante qui retenait des miettes. Des dents écartés, partant dans tout les sens et un crâne absent de cheveux. Oui, cette homme était belle et bien horrible, et même si Heshvan aurait pu être amusée, il en restait pas moins effrayée.

▬ « Ca va. » Mentis t-il, projetant ses yeux vers Ava. Il fit un mouvement de la cheville, mais la douleur le piquait encore, et une grimace fusa à nouveau à travers son visage.

« Tu mens comme tu respire. Tu dois être un voleur toi, t'es relooké comme un voleur ! » Mais qu'il était agaçant. Heshvan tourna la tête vers lui, une soudaine envie de le faire taire.

▬ «  La ferme ! » Répondit t-il, lançant un regard noir à celui. «  Parce que toi, t'es pas relooké comme un misérable peu être ? » Ajouta t-il. L'homme paru vexée, avant de sourire malicieusement.

« Touché. Tu fera moins le malin quand Sire Lothaire coupera ta petite mains. Ou bien demande lui le cheville, elle a l'air de te faire défault. » Heshvan avait envie de hurler. Il ce contenta de repousser la colère qui montait à son esprit, sentant un profond désir de lui aplatir de nouveau les dents contres les barreaux. Au point ou il en était, ca devait plus lui servir.

▬ « Et en quoi ca vous interesse ? »
Voulu t-il savoir, la voix presque menaçante. L'homme eu une lueur de tristesse dans le regard.

« Désolé gamin, je suis emprisonnée à vie, j'avais oubliée ce que ca faisait d'avoir de la compagnie. »

▬ « Et bien faite comme ci on existait pas, ca devrait pas vous paraître compliquée. C'est pas comme ci vous avez pas l'habitude. » Heshvan le piqua, aussi aiguisée qu'une flèche et lui lança un sourire tellement narquois que l'homme fit la moue. Il ce retracta dans l'ombre, comme ci il y avait une partie de sa cellule peinte dans le noir. Heshvan ne le vit plus, et il ce sentait un peu coupable de l'avoir vexée. Lui, il aurait été dingue d'être enfermée ici toute sa vie, il aurait tout fait pour essayer de sortir, quitte à en mourir. Il sentait le regard agacé d'Ava dans son dos. Il tourna la tête vers elle, voulant ce rapprocher, mais sa cheville le dissuada aussitôt de bouger, comme une punition à son insolence. Il ce maudit.

« Ca va mieux, ta cheville ? Comment ta fais pour te retrouver dans cette galère ? » Voulu t-il savoir à l'attention d'Ava. Il entendait des gouttes perler des parois pour venir tomber dans une petite flaque, pas loin de lui. Il avait besoin de ce concentrer sur autre chose que sur cette douleur infernal qui partait peu à peu. Il sentait le soulagemment l'envahir, mais un eclairs brisée passait dans son regard, il ne pouvait pas encore ce lever. Il avait l'impression d'avoir les parois piquante de la massue encore encrer dans sa chaire. Il entendit vaguement Ava raconté qu'elle avait glissée dans le ravin. Heshvan grimaça, un regard amusée.

▬ « Ah, c'est moche. Très moche. Les filles, elles savent jamais mettre un pied devant l'autre, c'est pas possible. A croire qu'elle le font exprès pour qu'on viennent les sauver ! » Il sentit un cailloux venir heurter sa tempe, et il lança un regard outré vers Ava, avant de ricané et de lui lancer un clin d'oeil. Il était chiant, gamin et insolent. Oui, pas de soucis, Heshvan gérait parfaitement ses traits de sa personnalité. « On est succeptible ? » Lança t-il en suite.

Cette fois, il eu peur de recevoir un rocher qui lui aurait applatis les dents. Il avait le regard brillant, irradiant de malice. Il parvint à bouger la cheville, il ne restait plus qu'une bride de douleur parfaitement gérable. Il ce releva, boitillant dans la prison pour s'approcher des barreaux. Il passa la tête, ils étaient très bien soudé, impossible de les pliers. C'est pas qu'il ce croyait super fort, mais au moyen âge, certains barreaux faisait encore défault et ce delogeais facilement à cause de la vieillesse. L'obscurité faisait place à des cellules voisines, ou des tonnes de gens étaient replier sur eux même, le regard sans vie. Certain attendait leur sentance, d'autre allait surement ce faire éxécuté dès la matinée. Heshvan eua le cœur remplit de haine et de dégout. Il n'avait pas entendu les pas du veillard, pas loin de lui. Il passa les mains sur les barreaux à son tour, le regard mélancolique.


« Et oui. C'est moche ici, tu trouve pas ? Perso, j'ai pas vue un rayon de soleil depuis quinze ans maintenant. Je te parle même pas des puces ... »
Heshvan ecarquilla tellement les yeux, qu'il eu peur qu'ils ce dégage de ses orbites. Des puces ? Il lança un regard surpris vers sa camarade, avant de reporter son attention sur les gens qui écoutaient vaguement la conversation.

▬ «  Non, on va s'en sortir, y'a toujours un moyen de ce tirer des prisons comme celles ci. » Il ce remémorait encore les fois ou on l'avait emprisonnée. Il avait toujours eu une parade pour sortir de prison. Même si il n'avait plus l'avantage d'avant : Ces joyeux compagnons. Il revint s'asseoir à coté d'Ava cette fois ci. Si ils étaient là pour la nuit, alors autant essayer de connaître non ? Même si Heshvan était un parfait idiot agaçant en présence de fille. « Bon alors ma jolie, parler moi de vous un peu. Une famille ? Je paris que votre mari est tellement ennuyant que ca vous a provoqué ses humeurs ! »  Et minnnnnnnce. Il avait encore parlée trop vite, et il sentait vaguement que le petit sourire qu'il arborait allait partir en quelque seconde. Il s'attendait à ce que la brune ce rue sur lui. Non mais on plaisante pas hein, c'est sauvage les femmes ! Heshvan jouait avec son crucifix dorée qui ne quittait jamais son cou. Il regrettait d'avoir vue son arc confisqué.


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________________________________________ 2016-07-18, 21:09



❝Faith blows hard on our shoulders,
but legends never die❞
Heshvan & Ava
Il était extrêmement difficile de tenter de réfléchir et de trouver une solution pour s'enfuir, quand il se trouvait que la cellule dans laquelle vous étiez, devait être partagé avec un type bavard comme une pie et un vieillard qui avait manifestement envie de faire la causette. Pour un peu j'en aurais soupiré d'exaspération. Seulement, ce n'était ni le lieu ni le moment. Au placard mon agacement, il fallait que je me concentre afin d’actionner les petites cellules grises de mon cerveau et ce même si ce n'était pas l'envie qui me manquait de demander à mes deux compagnons de cellules s'ils ne voulaient pas la fermer et me laisser réfléchir tranquillement. Mais là, aussi, quelque chose me disait qu'être hargneuse ne m'aiderait pas beaucoup. Alors, je fermais les yeux tentant de faire le vide dans mon esprit, et prendre du détachement par rapport à leur conversation, j'y étais presque arrivé quand évidement Heshvan décida qu'il en avait marre de discuter avec le vieil homme et que discuter avec moi était bien mieux

« Ca va mieux, ta cheville ? Comment ta fais pour te retrouver dans cette galère ? »


Aussi étrange que cela puisse paraître oui elle va mieux. Elle va même étrangement mieux. Je ne t'apprends donc rien en te disant que tout ceci n'a rien de naturel.

Je gardais pour moi ma théorie de l'hallucination collective. Ce n'étais pas le genre de choses que je souhaitais partager. J'étais une adepte de l'explication logique mais si lui continuait à penser que c'était de la magie ou quoi que ce soit d'autres cela ne donnerait strictement rien hormis une discussion stérile. Et s'il y avait bien une chose dont j'avais horreur c'était des discussions stériles :

- Glissement de terrain dis-je pour sa seconde question. La ville a pas jugé bon d'en informer les gens, si bien que mon parcours habituel était accidenté et je ne me suis pas méfié ce qui a permis ma chute droit dans le ravin.

« Ah, c'est moche. Très moche. Les filles, elles savent jamais mettre un pied devant l'autre, c'est pas possible. A croire qu'elle le font exprès pour qu'on viennent les sauver ! »

Ok. Lui il cherchait véritablement la guerre, aucun doute là dessus. Non mais c'était quoi ces principes machiste à deux balles ? En revenant je me promis d'aller en glisser un mot aux féministes de la ville. Lâcher cette bande d'hystérique sur lui, serait une excellente vengeance et ce sans que j'ai à me salir les mains en lui renversant un gobelet de café sur la tête. Et ça serait également gratuit. Parce qu'avant de lui renverser un gobelet, fallait déjà que je le paye. Hors même pour un idiot insolent, je ne dépenserais pas un cent. En attendant, pas question de le laisser s'en tirer à si bon compte. Attrapant un caillou, je le jetais droit dans sa direction, affichant un sourire triomphale lorsque je l'entendis entrer en contact avec sa tempe.

« On est susceptible ? »

Si j'avais eu des éclairs à la place des yeux, nul doute qu'il serait déjà mort foudroyé à l'heure qu'il est. Heureusement pour lui, j'étais quelqu'un de normal et de banal. Il ne mourrait donc pas carbonisé par la foudre. D'ailleurs il préféra s'intéresser aux barreau. Je haussais pour ma part les épaules, le laissant faire. Évidemment, cela n’eus pas l'effet escompté et le vieux décida d'en rajouter une couche en parlant de puce. Bon honnêtement, vu la tête d'Heshvan si je laissais parler mon petit côté mesquin j'aurais été plus que ravis de laisser le vieillard déblatérer là dessus pendant un bon moment. Sauf que j'avais besoin de monsieur je suis plus malin que les autres en bon état, et donc pas traumatisé :

- Les puces devaient sûrement déjà être là avant que vous vous retrouviez emprisonné. On en trouve rarement dans ce genre d'endroits. Ça vous arrive de vous laver ? Non parce que contrairement aux idées reçus c'est pas en prenant un bain vous allez attraper des maladies.

Néanmoins j'étais étonné de son long emprisonnement. Les peines de ce genre étaient rare à cette époque, on préférait exécuter les sentences de manière rapide. Comme là avec nous. 15 ans, avait-il dit. Je supposais que Sire Lothaire, était le capitaine de la garde. Généralement, on évitait de déranger le seigneur pour cela.

- Sire Lothaire, c'est quel genre d'homme ? Demandais-je

Histoire de savoir, s'il y avait moyen d'avoir une remise de peine ou pas. Mais apparemment, mon compagnon d'infortune semblait plutôt avoir envie de faire le malin que de récolter des informations :

« Bon alors ma jolie, parler moi de vous un peu. Une famille ? Je paris que votre mari est tellement ennuyant que ça vous a provoqué ses humeurs ! »

Toute envie de sourire s'en alla. Oui, il ne pouvait pas savoir, mais justement quand on ne savait pas on se taisait. On se la fermait. C'était comme raviver une vielle blessure. Je déglutis péniblement sentant mes yeux s'humidifier. Mais il n'en était pas question. Pas devant lui, pas devant un type pareil. Je serrais les dents, lui adressant un regard emplie de rage :

- Je vais avoir 26 ans en fin d'année donc non je ne suis pas marié
sifflais-je quant au reste, ça ne vous regarde pas terminais-je sèchement

Je m'enfermais par la suite dans mon mutisme. Je n'allais pas déballer ma vie à un parfait inconnue.


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________________________________________ 2016-07-28, 22:23



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J'aurais peu être du la fermer. En fait, faudrait clairement que j'apprenne à la fermer. Parfois, Lisbeth me trouvait trop insolent et ce plaisait à me dire de faire attention à ce que je disais. Mais j'y étais pour rien, c'était le fait de détester qu'on étale des règles qui provoquais cela. Et quand on était un voleur, l'insolence faisait partit de notre quotidien. Le visage fermer de la jeune femme laissait entrevoir une part d'ombre. Je me sentais soudainement coupable d'avoir voulu me mêler de ce qui me regardais pas. Aurait-je aimer qu'elle ce mêle de mes histoires, moi ? Assurément que non. J'hochais la tête silencieusement, alors que j'entendais clairement le vieux ricaner dans mon dos. Cette histoire de puce était flippante, j'espérais ne pas avoirs de sale bête pareille qui me grimpe sur le bras. J'ignorais qu'elle mornarque vivais ici, mais si leur Sire Lothaire était déjà un pareille connard, je voulais bien évité une confrontation avec un souverain. Alors que j'étais de nouveau dos au mur, je tournais la tête vers Ava. C'est pas en étant con comme ca qu'on allait sortir d'ici. Enfin du moins, c'est pas en jouant les abrutis pareil. J'aimais pas ce genre d'endroit, le froid qui s'installait, la nourriture qui ce faisait maigre au point d'envier la viande d'un rat. Les habits humide à cause de l'eau qui fusait sur le sol. Je pris un espèce de bout de bois entre mes mains, grattant le sol, provoquant des fissures dans celui ci. Le sol était humide, cela provoquais des montagnes de boues. Elle était pas marié, hein ? Ouai bon, il faudrait quand même que je garde mes ardeurs de mec qui voulait ce la jouer roméo.

▬ « Excuse moi. »
Murmurais-je. «  Je voulais pas te faire de la peine. » Dis-je en haussant les epaules, me relevant sur mes pied pour me diriger vers les barreaux qui nous retenait prisonnier. C'était vrai en plus. Elle avait un regard qui exprimait un sentiments assez froid. Je connaissais bien ce genre de sentiments, parce que moi même je l'avais en moi quand il s'agissait d'une discussion avec mon père. Et le fait qu'elle est aussitôt pris la mouche mesurait bien que mes paroles avaient été de trop. Un bruit de porte me ramena à la réalité. Je levais le regard vers l'un des gardes qui ce dirigeait vers nous, une lance à la mains, habillés de ferailles et affichant des couleurs rouges. Le lion sur son ventre ce dressait fièrement. Ouai, je connaissais très bien les lions en emblême malgrès moi. Je reculais de la porte pour me placer au fond de la cellule quand un nouveau garde apparu au coté de l'autre. Tiens donc. Les ennuies continues, non ? C'est ca hein ? Peu être que ca nous laissait une voix pour nous echapper. Ou bien quelqu'un souhaitait s'adresser à nous. Ou alors, la nuit venait de passer à une vitesse folle et on allait déjà mourir. Mais j'ai pas le sentiments d'avoir dormis, pourtant ...Oui bon, et si j'arrêtais de me crever les neuronnes et posait clairement la questions au larbin du monarque ? « Eh, les gars, c'est quoi le soucis ? Vous voulez nous emmener ou comme ca ? » Demandais-je tout en jetant un regard méfiant vers l'un d'eux.

« La reine désire s'entretenir avec vous deux. » lacha un des gardes qui cherchait la bonne clé parmis son énorme trousseau. La reine, avais-je bien entendu ? Je tournais un regard perturber à Ava. Ouai, pas de problème, elle avait bien reçu le message elle aussi. Dans le genre incompréhention total. Pourquoi elle voulait nous voir, la reine en fait ? L'idée d'ailleurs d'en avoir une devant moi faisait ressugir un ressentiement blessant. Ca me rappelait de certains souvenirs que je voulais laisser éteint dans ma mémoire. Pourquoi faut toujours que je sois confronter au reine ? Comme ci j'avais pas assez reçu de leçon comme ca. Un ricanement me vint au oreille à coté de nous. Le vieux avait ressurgir de son trou noir pour poser ses mains grasses sur les barreaux.

« Oh, on a fais une grosse bêtise ? » Ricana t-il. Alors qu'un garde me saisie par le bras, je lui lançais un regar blasée. Sérieux, mec ? La poigne de l'homme était de fer, et je tentais de retirer mon bras, en vint. Il commença à me menacer de me couper un doigt si j'optempérais pas. Non merci, en fin de compte je pense que je vais rester sympa, hein. Pourquoi es ce que j'étais le seul qu 'il gardait par le bras ? Ava pouvait circuler tranquillement à coté d'eux sans être tenue, elle. Ah, l'injustice. Je fixais les parois des prisons disparaître peu à peu, les murs humide devenant sec et intantinet propre. Bon, le garde, il est bien gentil, mais je suis assez grand pour me conduire tout seul hein. On revint dehors, ou une grande cours s'étendais jusqu'à un château d'une architecture vraiment belle quand même. Il y avait de l'or sur les toit. Le monarque, il était vachement riche quand même. J'étais presque tenter de repartir avec une tuile en or. Ca assurais tellement mon loyer de ce mois ci, d'on j'avais aucune idée de comment j'allais payer. Ils nous guidèrent vers un couloir extérieur, avant d'ouvrir une très grande porte blanche, ou des motifs de Lion en or pour emblème s'elevait au milieu.

▬ «  Le lion ? Quel classique ... » Fis-je en levant les yeux au ciel. Je sentis une tape derrière ma tête, tournant un visage surpris vers Ava. « Mais ta fini de me maltraiter ? Sérieusement, Vava … » lachais-je d'un sourire narquois alors que ses yeux exprimait clairement que j''allais bientôt mourir étrangler de ses mains. Montant de grand escalier de marbre, on débauchais dans une énorme pièce ou il y avait des commodes, des fauteuils, des coussins et toutes sortes de choses qu 'était un appartemenr royal. La pièce donnait sur d'autre pièce, et encore sur d'autre pièce. Les gardes ce contentait de nous guider sur un large couloirs ou des statuettes dominait les cotés. J'ai voulu en toucher une, juste par curiosité, mais l'un des gardes me tapa le doigts. Je le lui lançais un regard noir avant qu'il ne me retire dans son sens. Faudrait peu être que je lui dise que je suis pas gay ? Il me lâchera peu être, comme ca ...Ils'arrêta, et l'autre fit de même. Oh, donc en fait, c'est ici qu'on allait rencontré la reine ? Chouette. Très chouette. Elle avait clairement accélérée notre sentence et on allait mourir genre tout de suite. L'un des gardes s'éloigna pour ce rendre dans l'une des pièces, prévenant sans doute sa majesté de notre présence. Je remuais un peu, alors que le garde resserais sa poigne. Il avait sans doute peur que je m'en prenne à lui vas ...j'aimais pas les face à face royaux, que des riches egoistes.

« Sa majestée veux s'entretenir avec vous. » Fis le garde en sortant de la chambre. Ouai bah, elle a des jambes sa majestée non ? Elle peut venir jusqu'à nous ? Ca lui demanderait vingt pas à faire, c'est pas aussi miséricordeux que ca quand même ? Ah beh apparemment si, vue que le garde nous poussa vers l'avant. Cette fois ci, c'était une énorme pièce avec des motifs dorés sur les murs rouges. Des cadres recouvrais tout l'espace murales représentant des gloires passés. Il y avait un énorme lit en bal d'alquin, en velour rouge sur lequel un banc dominait l'espace à ses cotés. Une femme blonde au cheveux relevé dans un chignon ce tourna vers nous. Elle possédait une couronne en or, les formes pointillés sur le haut et incrustés de rubie et de motif. Son visage était rond et elle possédait de magnifique yeux bleus ensorcelant. Sa robe était bleu, avec quelque tissu or pour montré la royauté, ainsi qu'un corset bien serrés, découvrant une poitrine assez abondante ...Alors que je louchais dessus, je sentis un coup de coude dans mes côtes qui me fit etouffer un juron. Je tournais la tête vers Ava qui avait le regard '' Fais pas de bêtise ou je t'assome''. Mais c'est pas ma faute si la reine était belle ...Cependant, je retenais toute envie de converser avec elle. Je voulais pas refaire une deuxième erreur, même si son image remontant d'ancien sentiment à la surface. Non pour elle, pour une autre.

« Voici donc les fameux voleurs ... » lacha t-elle d'une voix impérail, portant un regard incarnant la puissance sur moi et sur Ava. Je fais quoi, je me fou à genoux tout de suite pour plaider notre cause ou j'attend ? Bien entendu ca reste une blague, je ployrais jamais devant un monarque, ja-mais. Plutôt mourir. Je tournais un regard vers Ava qui voulait dire '' Laisse moi faire '' bien qu'elle semblait plutot dire ''Non, hors de question, ne t'avise pas …''

▬ « Voleur est un bien grand mot, votre majestée. » Fis-je en coupant cours au jeux de regard entre moi et Ava, qui semblait vouloir de nouveau m'étrangler. Oh vous me direz, l'amour commence toujours par la guerre ! Je tournais un visage amusé, avec un grand sourire l'air de dire '' Eh, eh ! Ta vue ? Je l'ai fais ! Même pas peur !'' J'aurais juré avoir vue des étincelles traverser ses prunelles. La reine parut nous observer de haut en bas. Comme ci on était un dessert qu'elle choisissait avec grand soin. En générale, quand c'était les reines qui souhaitait vous voir, ca voulait dire que vous avez plus de chance de vous en sortir. Un peu quand même. Un petit peu.

« Qu'es ce que la définition d'un voleur, pour vous ? » Demanda t-elle. Oh, très bonne question tiens. Personne ne me l'avait encore fait celle là. Je tournais la tête vers Ava histoire de voir si MADEMOISELLE voulait répondre. Dans le cas, non.

▬ « Il y'a plusieurs sortes de voleurs, votre majestée. Les voleurs qui volent pour le plaisir, sans aucune pitié. Et les voleurs qui volent pour suvivre, en générale ils s'attaquent au riches. » Répondit-je, comme l'écho d'un passé lointain. Elle semblait intrigué par ma réponse, et fit un signe de la mains au gardes pour nous laisser avec elle. « Ouai, allez partez vous avez raison. » Fis-je avec malices.

« Votre amie est bizarrement accoutré. Je n'ai encore jamais vue ce genre de vêtement ici, et ce n'est surement pas le genre de vêtement que porterais un voleur. » Je me tournais vers Ava ? Effectivement elle avait encore sa tenue de storybrooke, alors que moi je me baladais avec un vêtement volé armée un short. Très sexy, n'est ce pas ? Le crucifix en or était mis en valeur sur mon coups et les joyaux étincelait avec la lumiosité.

« J'ai l'impression que vous êtes la première personne sensée que l'on rencontre depuis le début de la journée. Les hommes ont beau dire, les femmes restent tout de même bien plus perspicaces. » Fis Ava en me jetant un regard moqueur. Attend, elle est sérieuse là ? Pourquoi la reine elle la regardait comme ca ? On dirait qu'elle l'intéressait.Attendez, je viens de me faire insulté ? Je laissais un ricanement s'échapper de ma gorge.

▬ «  Sérieusement ? Vous êtes vicieuse, vous, les filles ! »
répondit-je d'un air frustrés et sur.

« Oh pitié tu veux qu'on rentre dans les clichés ? Parfait. Vous les hommes, vous préférez jouer les gros bras plutôt que d'utiliser vos neurones ! » S'ecria t-elle. Oh vraiment, on faisais vraiment ca devant la reine ? Très bien !

[color=#2E8B57]▬ « Oh par pitié, dès qu'on vous laisse au commande de quelque chose sa tourne à la catastrophe ! »[/color] Retorquais-je en la fixant droit dans les yeux. Non mais oh, hors de question que je me laisse faire par une fille !

« Je rêve ! et vous, vous avez toujours pensé qu'on n'était juste pour faire le ménage et la popotte. Sauf que désolée mais bobonne elle a aussi une vie ! » Non mais ...Je me retenais d'hurler là. C'était de la maltraitance que je subissais. Elles avaient toutes le don d'être compliqué et embrouillantes.

▬ « Bah eh, tu crois qu'elles font quoi les femmes de cette époque ici ? » Menquis-je d'un sourire narquois.

« Les femmes de cette epoque, jeune insolent, sont des conquérantes, courageuses, qui ce bats contre l'imbécilité masculine. Je suis ravie de voir qu'il existent encore des esprit perspicaces pour défendre notre cause. » Trancha la reine d'un ton cinglant qui mis cours à la discorde. Je lachais un soupire bruyant.

▬ « Trop d'hormone qui s'agite, dans cette pièce. » me plaignit-je. Faire la guerre à une fille ? Ouai, potentiellement possible. Deux ? La guerr assurée. Elles allaient me coupé la tête à toutes les deux. Assurant leur pouvoir féminin pour montrer par n'importe qu'elle moyen que j'ai tord. Non mais faut pas faire la guerre à des hormones en furies, ca craint un max. Un sourire esquissait les lèvres de la reine.

« Donc vous n'êtes pas d'ici. » Répondit t-elle en continuant de nous regarder, avant que ce regard ne ce pose à mon cou. « D'ou détenez vous ca ? Je reconnais cette or, il vient d'un monarque. » Ajouta la reine en désignant mon crucifix. Je me rembrunit, le visage fermé. J'avais pas envie de dire quoi que se soit à ce sujet, même si c'était une reine qui l'ordonnait.

▬ « En effet. » Lachais-je d'un ton amère. « Une personne qui m'est chère me l'a donnée. Sa s'arrête là. » Fis-je en coupant cours à la discution. La reine hocha la tête, comme ci elle avait comprit quelque chose, avant de reprendre la parole.

« J'ai une mission à vous confiez. Si vous n'êtes vraiment pas des voleurs, je vous laisse une journée pour attraper les vrais. » Déclara t-elle, la tête haute.

▬ « Ca fait plaisir. » répondit-je.

« Si vous ne les trouvez pas et qu'il s'avère que vous soyez vous même les voleurs, je vous fais pendre le lendemain. » Ajouta t-elle d'un regard tranchant.

▬ «  Ca fais pas plaisir. » Ne pus-je m'empêcher de dire. « Et pourquoi nous en fait, alors qu'on est suspecté ? Pourquoi nous demander de faire ca ? » c'est vrai, si elle croyait qu'on était les voleurs, ca sert à quoi de nous acharner à chercher les vrais en fait ? Je comprend pas.

« Je vous laisse une chance de prouvé votre innocence. Ne la gâchez pas. » répondit t-elle comme un avertissement. Ohhh d'accord. Elle fit un signe de la mains et les gardes réapparu pour nous retirez de la pièce. « Les gardes vous montrerons comment s'enfuir. » S'enfuir ? Ah mais oui, comme ci on allait passer discretos dans les couloirs et faire un salut à Sire Lothaire en le remerciant de son hospitalité. Les gardes nous guidèrent jusqu'au couloirs de la prison, avant de s'arrêté devant un mur. Wouha, un mur, genial.

▬ « C'est supposé nous faire sortir d'ici ? » Demandais-je d'un ton blasée. Le garde me demanda de la fermer. Oh, qu'elle délicieuse politesse. Il ouvrit un passage, alors que j'entendais clairement de l'eau affuté en dessous. Je sentis des mains nous pousser brutalement, et je chutais dans le noir total. Le plongeons semblait duré une éternité, avant que mon corps ne heurte une eau glacé dans laquelle je n'avais pas pied. Le courant fut tellement fort, que j'étais secoué dans tout les sens, et que l'eau froide rentrait dans mes poumons, les transformant en mur de glace. Je me debattais, alors que je recrachais désespérement l'eau que j'avalais. Je ne voyais rien et le courant était violent. Puis, une lumière vive apparu et je chutais en hurlant avant de finir dans un lac. Le choc m'assoma quelque seconde, avant que je ne remonte en nageant de toute mes forces et que je ne m'accroche à la rive. Je me hissais maladroitement et tombais sur la rive, à bout de souffle. Mes poumons étaient en feu, l'air me manquait et j'avais l'impression d'avoir courru un marathon. Un mouvement à mes cotés m'indiquait qu'Ava avait réussit à s'en sortir. On avait chuté d'une grotte crachant une cascade d'eau et la nuit était tombée. « Bon...on fait quoi ? » Fis-je, mort de fatigue. Un feu ? On dort à la belle étoile ? « Le vieux avait pas parlé d'une taverne au nom du Petit Irlandais ? » me souvins-je.


Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Ava Blackthorn

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________________________________________ 2016-08-04, 22:11



❝Faith blows hard on our shoulders,
but legends never die❞
Heshvan & Ava
Ok, peut-être qu'Heshvan n'était pas qu'un sale con arrogant au final. Il s'était quand même excusé. Je m'étais contenté d'un simple hochement de tête en guise de réponse. J'avais pas spécialement envie de lui adresser la parole je risquerais de me montrer acerbe en lui faisant clairement remarquer, qu'il pouvait tout aussi bien tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de sortir des âneries plus grosse que lui au point de blesser les gens. Que ce soit volontaire ou non, c'était la même chose. Quand, on ne sait pas on se tait. Est-ce que je m'étais permise d'émettre un quelconque jugement sur sa vie moi ? Non. La réponse était clairement non. Parce que je faisais attention, à ne rien dire pouvant directement ou indirectement froisser quelqu'un. On savait tous qu'on avait eu une vie avant Storybrooke, et on ne la déballait pas forcément au premier venus. Le mieux, était donc, d'éviter de s'aventurer sur ce terrain là, ce qu'il ne savait manifestement pas faire. S'il existait « le tact pour les nuls » j'irais lui en acheter un exemplaire quand on rentrerait. Enfin, après avoir lâché les féministes de la ville sur lui. Il ne perdait rien pour attendre de ce côté là, pas question qu'il s'en sorte.

Je fût brusquement tiré de mes pensées par des bruits de pas, venant en direction de notre cellule. Ça m'étonnerait qu'il soit déjà le petit matin. A mois que Sire Lothaire n'ai subitement décidé d'avancer notre sentence ce qui entre nous soit dit ne m'étonnerait absolument pas. Même si je frissonnais à l'idée d'avoir une main coupée. Disons, que c'était un truc dont d'une manière général je me passerais volontiers. Je me relevais totalement en voyant un garde empoigner Heshvan, après être entré dans la cellule. Qu'est qu'ils allaient lui faire ? Ok, il me tapait un peu sur les nerfs, mais on était une fois de plus dans la même galère et je ne souhaitais pas non plus qu'il se fasse couper une main. D'ailleurs le type ne tarda pas à nous dire la raison de sa présence. La reine souhaitais s'entretenir avec nous. Nous échangeâmes un regard aussi perdu l'un que l'autre avec Heshvan, mais déjà les gardes le forçaient à s'en aller. Je ne pu pas m'empêcher de lui décocher un regard supérieur en le voyant ainsi entravé alors que j'étais parfaitement libre de mes mouvements. L'avantage d'être une femme à cette époque c'était qu'on vous sous estimait largement. Il ne serait jamais venu à l'idée des gardes que je savais jouer des poings s'il le fallait. Et d'ailleurs, je me gardais bien de le leur dire. Pour une fois, ce machisme insupportable m'était utile.

Peu à peu les murs de la prisons disparurent, et nous débouchâmes dans la cour, avant d'être mené au château. Les gardes montèrent les marches menant jusqu'aux appartements de la reine. Évidemment, l'enquiquineur que je me coltinais ne pu s'empêcher de faire une remarque insolente. C'était bien le moment c'est sur, c'est pas comme si nous n'étions pas dans les ennuies jusqu'au cou. Agacée, je lui balançais une tape à l'arrière du crâne en espérant que ça le calme malheureusement, cela n'eus pour effet que de le rendre deux fois plus insolent

« Mais ta fini de me maltraiter ? Sérieusement, Vava … »

Pardon ? « Vava » ? personne, n'a jamais osé m’appeler ainsi. Même pas Meeko. Il a essayé, mais il s'est vite ravisé devant ma tête. Je jetais d'ailleurs exactement le même regard qu'à l'ex raton laveur à l'époque. Le regard qui voulait clairement dire « recommence et je t'étrangle »

- Si tu m'appelle encore une seule fois comme ça je peux te garantir que tu regretteras de pas t'être fait couper une main rétorquais-je cinglante.

Une chose est certaine, je n'allais pas lui coller que les féministes de la ville aux basques quand on rentrera. Il ne l'aurait franchement pas volé. Heureusement, on n'était pas obligé de se supporter en ville, donc c'était déjà ça de prit. Finalement nous arrivâmes aux appartements de la reine, richement décorés comme l'on pourrait s'y attendre. Je laissais Heshvan continuer de faire le malin avec les gardes de toute façon c'était lui qui prenait tout à continuer son petit numéro de cette manière. Contrairement à lui, j'étais parfaitement calme et je faisais ce qu'on me disait. Nul besoin de me brutaliser en m'empoignant avec autant de délicatesse que celle que l'on accorderait à un vulgaire sac de pommes de terres donc. On nous poussa dans ce qui devait être la chambre de la reine. Vu l'immense lit à baldaquin qui trônait en son centre pas de doute. En toute honnêteté, je ne m'attardais pas trop sur la déco. C'était un peu trop chargé à mon goût, j'aimais la sobriété. Mon appart' en était le meilleur modèle. En revanche ce qui me sauta aux yeux ce fût qu'Heshvan avait l'air de trouver une certaine partie de l'anatomie de la reine très intéressante. Non mais c'est pas vrai ! S'il se faisait pincer c'était pas la main coupé qu'on risquait. Ni une ni deux, je lui labourais les cottes avec mon coude. Franchement il l'avait pas volé, et tandis-qu'il étouffait un juron je le fusillais du regard :

- Ses yeux sont plus hauts lui dis-je de manière à ce qu'il soit le seule à entendre.

Evidemment, dès qu'elle prit la parole, môssieur décida que c'était à lui de parler. Je lui jetais un regard lourd de sens quant à ma vision des choses. Si je le laissais faire, on allait avoir encore plus d’ennuis j'en étais certaine. Bon sang mais d'où est-ce qu'il venait pour être insolent ? On ne parle pas à un dirigeant de cette manière. Je n'ose même pas imaginer ce qui se serait passé si j'avais osé parler de la sorte au père de Pocahontas, sans doute aurais-je été bannis de la tribus. Clairement, à le voir interagir ainsi avec la reine ne me plaisait pas et me collait de plus en plus l'envie de l'étrangler. Mais tait toi donc abrutis ! Elle t'as pas demandé un cour théorique sur les voleurs !

« Votre amie est bizarrement accoutré. Je n'ai encore jamais vue ce genre de vêtement ici, et ce n'est surement pas le genre de vêtement que porterais un voleur. »

A la bonne heure ! Merci ! Enfin une personne qui savait connecter ses neurones et faire preuve de discernement. Pas comme les gens qu'on avait rencontré jusqu'ici qui en toute honnêteté ne m'avaient pas l'air très malin. Dire que c'était mon peuple que l'on traitait de « sauvage » un comble songeais-je non sans ironie.

- J'ai l'impression que vous êtes la première personne sensée que l'on rencontre depuis le début de la journée. Les hommes ont beau dire, les femmes restent tout de même bien plus perspicaces.
Dis-je en jetant un regard moqueur à Heshvan

«  Sérieusement ? Vous êtes vicieuse, vous, les filles ! »

- Oh pitié tu veux qu'on rentre dans les clichés ? Parfait. Vous les hommes, vous préférez jouer les gros bras plutôt que d'utiliser vos neurones !
  Répliquais-je du tac au tac.

« Oh par pitié, dès qu'on vous laisse au commande de quelque chose sa tourne à la catastrophe ! »


 - Je rêve ! et vous, vous avez toujours pensé qu'on n'était juste pour faire le ménage et la popotte. Sauf que désolée mais bobonne elle a aussi une vie ! Répliquais-je avec hargne

Heureusement, la reine intervint juste à temps pour calmer le jeux et remettre à sa place Heshvan, à qui je jetais un regard goguenard voilà qui était bien fait pour lui. Il n'aurait jamais le dernier mot. Il pouvait toujours essayer, mais ça n'arriverait pas. En revanche, la suite me fit moins plaisir. Ouais ok, on trouve les vrai responsable ou on est pendue c'est tellement génial. J'adorais les ultimatum non vraiment. De toute façon, on n'avait pas trop notre mot à dire. Déjà les gardes nous faisaient sortir. Ils étaient supposés nous faire fuir, aussi préférais-je comme à mon habitude rester muette, et garder mes pensées pour moi plutôt que de les partager à voix haute comme celui qui m'accompagnait, et dont j'espérais me débarrasser au plus vite. En gros rentrer chez nous, que je puisse retrouver ma vie normale et ne plus le croiser.

Les gardes nous guidâmes jusqu'à un mur, en contrebas s'étendait une cascade ainsi que son point de chute. Je déglutis. Je savais nager mais le courant était du genre fort, et je n'étais pas comme Maya à sauter du haut des cascades. Je préférais largement la suivre avec mon canoë. Mais voilà, pas le temps de tergiverser qu'on nous poussait déjà en direction du gouffre. Dès que je pu, je bloquais ma respiration, brandissant mes deux bras à la verticale afin de limiter l'impacte. Dès que je sentis la morsure du froid sur ma peau je me battis contre le courant et réussit avec une impulsion à sortir la tête hors de l'eau afin de prendre une grande goulée d'air frais. Rejetant mes cheveux qui me gênais j'entrepris de nager jusqu'au rivage. Une fois là, je pu voir Heshvan sortir la tête hors de l'eau à son tour et me rejoindre. Je lui jetais un regard de travers quand il demanda ce qu'on faisait. Ah parce que tu me demande mon avis maintenant ? De toute façon, on n'avait pas 35 milles solutions. Il nous fallait un endroit où nous reposer et faire sécher nos vêtements. Le pub devait être juste avant l'entrée de la ville alors autant y aller.

Le trajet se fit en silence. Je n'avais pas spécialement envie de lui adresser la parole, nous n'étions pas proche ni quoi que ce soit. On n'était que deux inconnus qui se sont retrouvé on ne sait comment, propulsé au Moyen Age et qui tentaient de sauver leur peau. Après un moment à marcher, nous finîmes par arriver devant la porte du dit pub je me tournais vers Heshvan lui adressant un regard goguenard

- Eh ben vas-y monsieur je sais-tout-mieux-que-tout-le-monde entre donc le premier et je te laisse t'arranger avec le patron

Pas question de l'aider sur ce coup là, c'était un peu de sa faute si on se retrouvait dans cette galère alors à lui de régler les choses.


© Pando


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Be a Legend [Ava] _



________________________________________ 2016-08-09, 00:17



Be a Legend



Vous croyez que c'est bon signe une femme qui ce tait ? Je pense pas. En fait, dans mon cas, il valait mieux qu'elle ne dise rien. J'avais peur qu'elle ne saute sur ma gorge à tout moment pour refermer ses mains dessus et retirer toute air de ma trachée. Du coup, on marchait silencieusement, et je devais avouer qu'un peu de silence était reposant. J'étais toujours trempée à cause du petit bain qu'on avait pris, et si on trouvait pas les fameux voleurs, ont finirait pendu ! Bah écoutez, c'est une situation habituelle pour moi. Ca change pas des masses au situations auquel j'ai eu à faire ! Une petite taverne ce dressait parmis les feuillages. Non loin, on entendait les brouhaha de la ville. Mais également celle de la taverne. Attendez, je rêve ou on entend des chants ? Je lançais un regard interrogatif vers Ava, mais je pense que ma collègue ce dispensais de tout commentaire pour l'instant. Elle était encore en colère ? Comme c'était mignon ! Ou alors elle me détestais. Ouai, ca devait surement être ca je pense. Elle me parlait pas parce qu'elle me détestait. Mais pourquoi je m'en soucis, au juste ? On s'arrêtait devant la porte, ou un trèfle vert avait été peint. Je lachais une grimace, c'était pas très beau. Je veux pas critiqué, hein, mais quand même. Je pensais qu'a cette époque ils étaient douée dans l'art ?  Eh ben vas-y monsieur je sais-tout-mieux-que-tout-le-monde entre donc le premier et je te laisse t'arranger avec le patron 

▬ « Ah Ah. » Ironsais-je en levant les yeux au ciel. « Donc tu reconnais mon talent ? J'en suis ravis ! » M'exclamais-je avec moquerie, le visage peint d'une lueur malicieuse. Je poussais la porte, ou le son des chants irlandait ce fit de plus en plus fort. A l'intérieur il y avait des tables entreposés un peu partout. Les lumières éclairait la pièce dans une clarté orangée. Un escalier devaient surement conduire vers le haut, alors que le bar résidait un peu plus loin. Les gens trinquait entre eux, riait, chantait. Certain visage était plutot inquiétant. Je décidais de ne pas m'attarder, avançant au milieu de la foule. Il y avait une scène sur le coté, avec des gens qui chantaient, dansaient dans des pas celtique, même si l'air du moyen âge ne quittait pas l'harmonie qui régnait dans cette endroit. Chouette, je sens qu'on allait bien s'amuser ici. Surtout avec les rires, les musiques. J'étais certains que la nuit risquait d'être mouvementé. Je me rappelais des soirées que je passais avec Petit Jean dans les tavernes. J'étais même persuader qu'il me restait encore quelque notions de danse. Je me dirigeais vers le barman, qui essuyait une chope de bierre.

« Je vous sers quoi ? » Demanda t-il en plaquant ses mains sur le barre et en s'appuyant dessus.

▬ « Deux Chambres ! » Lachais-je en croisant les bras avec un sourire malicieux. L'homme tourna le visage vers Ava en haussant un sourcil. Ils pensaient qu'on allait faire chambre comune ? Moi ca me dérangeais pas, un lit bien réchauffer gagne un bon sommeil bien entretenu ! Seulement, si je prenais une seule chambre, je risquerais de me retrouver mort sur le champs parce que Vava était une sacrée tigresse. Fallait voir les claques derrières la tête, mon cerveau ce décrochait à chaque fois ! Quand je dis que c'est une folle furieuse.

« Ahah, petit, il me reste qu'une chambre. » Lacha l'homme, avant de me lancer un regard lourd de sous entendu. Un sourire mesquin m'échappa, avant que je tourne la tête vers Ava. Bon, au final, on allait le réchauffer ce lit ! Je la regardais avec un sourire ironique au lèvres.

▬ « T'entend ca Vava ? On va devoir faire lit commun ! » m'exclamais-je tout joyeux, alors qu'elle semblait me fixer comme ci elle avait un vulgaire moucheron en face d'elle. J'allais mourir ? J'allais mourir ! A la bonne heure !

«  Je crois que tu n'as pas très bien compris "Vavan" ON ne va pas faire lit commun. JE prends le lit et toi le plancher » Oh, donc elle décidait de mordre ? Mon sourire s'élergis d'avantage, avant que je lance un jeux de sourcil au barman qui me répondit par un clin d'oeil.

▬ « Elle est d'accord ! Va pour la chambre ! » lachais-je d'un ton theatrale, ne prenant pas en compte l'etat un peu trop énervée de Vava. J'étais certain que j'allais me faire tuer une fois en haut. C'est pas marrant ? Non ? Oh mais il faut apprendre à ce lacher un peu mademoiselle ! Le barman ce tourna vers un mur ou des clés anciennes étaient accrochés par crochet. Il en prit une entre ses mains, la plaqua sur le barre en la faisant glisser vers moi. Il m'annonça le prit, et je cru sentir mon esprit ce décroché pendant un instant. Mon cœur s'enclancha dans une folle course. Je plongeais les mains dans mes poches. J'avais quelque pièce, mais ca faisait déjà ca en moins sur mon loyer. Je ne sais pas comment j'allais payer mon loyer, et je fus pendant quelque instant préoccuper en sortant les pièces que j'abattais sur le comptoir. Il les prit entre ses mains avant d'opiner de chef. Bon. J'allais devoir encore devoir emprunter l'argent de police d'Octavia,même si je détestais faire ca.

Mais j'allais quand même pas laisser Ava payer, ca ce faisait pas. C'était pas au femme de payer, mais au hommes, ca s'appelerait de galenterie, bien que je me souvenais pas vraiment pourquoi je faisais ca, après les claques que je me prenais derrière la tête ! Je lui fis signe de me suivre, montant les escaliers tout en regardant les gens en contre bas. Un long couloirs conduisait dans plusieurs portes. Après avoir chercher un moment, je tombais sur la numéro 22. la notre. J'ouvris la porte, laissant voir un lit fais de bois. La chambre était plutôt grande, est espacé. Je tournai quelque seconde le regard vers Ava, et bien que nos esprit aient pu être connecter pendant quelque seconde, on ce précipita tout les deux vers le lit.

▬« JE LE PREND ! » m'ecriais-je en même temps qu'elle. Je sautais sur le lit, mais à peine avait-je inaugurer la place, qu'un violent coup dans la tête me fit tomber en arrière sur le sol. Je lachais une plainte en me frottant la tête, pour me relever et voir Ava avec un air triomphant sur le visage pour avoir eu le lit. « Ehn c'est de la triche ! Ta triché ! » M'ecriais-je, ressautais sur le lit à mon tour pour la renverser à son tour dans un cris qui s'échappa de sa gorge. Elle me poussa, et un rire s'échappa de ma gorge parce que niveau force, elle pouvait pas égaler la mienne. Cependant, le coup dans la tronche pour effacer mon petit sourire, là, je l'avais bien sentit ! Je frottais mon menton en la fixant d'un air outré.

▬ « Eh, mais elle va ce calmer la tigresse ! » m'exclamais-je. Oh, mince, je crois que ca lui a pas plus du tout. Je voyais sa mains partir, et je l'évitais de justesse en attrapant son poignet. Elle essayait de ce défaire, mais impossible avec la poigne d'on je faisais preuve. Alors qu'elle semblait surprise que j'ai attraper son poignet à la volé, un sourire mesquin apparu sur mes lèvres. Je laissais parcourir mes doigts vers son bassin en les remuant les doigts avec une certaine malice. L'arme chez les filles, c'était les chatouilles. Elle ce mit à ce debattre alors que je continuais de la tenir fermement. Plus elles 'enervait, plus ca m'amusait. C'était impressionant de voir à quel point cette tigresse avait des ressources. Elle ce debattait avec tellement d'acharnement, qu'elle tomba à la renverse et que je me retrouvais au dessus d'elle. A force de s'enerver, elle finit par hurler de la lacher. Et si j'avais pas envie ? Elle avait de la chance que je sois sympa, j'aurais pu être un pervers qui aurait voulu la violer mais non ! Alors que je me tenais au dessus d'elle, l'air triomphant en continuant de la chatouiller, je ne vis pas le serveur ouvrir la porte. Je m'arrêtais en relevant la tête avec surprise, avant qu'un coup de pied m'envoie violemment vers l'arrière. Une douleur explosa dans mon nez alors que je me le tenais en jurant.

▬ « Oh la vache ! T'aurais pu être sympa, je t'ai pas fais mal moi ! » grognais-je en la fusillant du regard. Je me relevais, alors qu'elle semblait s'approcher de moi avec un regard des plus noirs. Oh oh, j'évitais le premier coup de poing qui faillis atteindre ma mâchoire, mais par contre, le coup de boule, je l'avais VRAIMENT pas vue venir. Je tombais par terre, mon champs de vision ce remplit de tache noir, et je voyais carrément flou. Elle était au courant que c'était dangereux ? Je me relevais tant bien que mal, malgrès la douleur qui balançait dans mes tempes. J'attrapais le coussin que je lui balançais dans la tête. A noté que moi, je lui mettais pas de coup de boule. Alors qu'elle fut desarçonner pendant quelque seconde, je la plaquais à terre sur le lit, bloquant ses bras à l'airde de mes genoux. Oui, j'étais à cali-fourchon sur une fille qui ce debattait comme un beau diable pour m'echapper, problème ? Le serveur ce mit à racler sa gorge bruyamment. oh. Ohhhh. Je l'avais oublier. Je tournais la tête dans sa diretion, ne voyant pas la mains qui c'était libérée et qui me fit tomber du lit une nouvelle fois.

« Le barman vous invite à diner en bas. Vous pourrez profiter des festivités. » Lacha le serveur en s'inclinant, avant de sortir de la chambre. Je tournais la tête vers vava légérement décoiffé.

▬ « Ta encore plus l'air d'une tigresse sexy comme ca ! » Ricanais-je. Elle portait une mains à l'oreiller. « Oh. On ce calme, je sais pas toi, mais j'ai mal la tête moi ! » Annonçais-je. En même temps, vous avez vue le coup de boule qu'elle m'a administrer ? Sérieux, j'adorais cette fille. Je me relevais pour ouvrir la porte et sortir dans le couloir, mon bourreaux à mes cotés. Le barman nous lança un regard surpris face à nos tête complétement déconnecter de la réalité. Je sais pas ce qu'il s'imaginait, mais c'était clairement pas le cas. On s'installait à l'une des tables, alors que le serveur apportait des plats avec de la nourriture très moyens âgeuse, rien à voir avec celle de Storybrooke. Ca faisait longtemps que je n'avais pas gouté à de la nourriture pareil. Ca changeait, dans un sens. La chanson changea, passant à de l'irlandait à quelque chose de plus medievale. Les gens ce mit à s'agité et sortirent de leur table pour ce précipité vers la piste. Je devais avouer que la musique étaient vraiment entrainante.

Alors qu'Ava semblait promener son regard sur les pas de danse, je me levais pour l'attraper et l'emmener avec moi sur la piste. J'avais encore quelque notions au niveau de la danse moyen âgeuse. Je la regardais avec un sourire, en effectuant quelque pas. Au lieu de ca, elle reussit à m'echapper pour retourner à sa place. Elle semblait tracassé soudainement. J'évitais un couple qui dansaient pour me faufiler vers la table.

« Non je...Je ne sais pas danser. » Balbuta t-elle. L'amusement qui m'animait venait de me quitter pour laisser place a une certaine compassion. Je jetais un regard autour de moi, avant de venir me placer devant elle avec un petit sourire. Je lui donnais ma mains, dans un air confiant, faisant preuve douceur en son attention.

▬ « Mais ce n'est pas grave ca. Tu sais, sa s'apprend. Puis bon, ce genre de chanson, tu n'a qua bouger les pieds, tourner sur toi même et le tour et jouer ! » Je lui affichais un sourire, même si elle semblait encore un peu hésitante. «  Oh et puis, je suis sur qu'entre nous deux, c'est moi qui risque de ce faire charier parce que je danse comme un pied ! » ajoutais-je d'un clin d'oeil amusée.

« Pas de mauvaises blagues ? »
Demanda t-elle, bien que son ton ce faisait hésitant. Je réalisais à ce moment là, que c'était plus une demande de confiance qu'une question de danse. Et je ne voulais en aucun cas la forcer, si elle n'était pas à l'aise avec ce genre de danse, elle pouvait être libre de rester ici. Je lui tiendrais cimpagnie, parce que je souhaitais pas être le seul à m'amuser si elle ne s'amusait pas. C'était peu être bête, mais ma mère m'avait bien élevé.

▬ « Non, pas de mauvaise blague. Fais moi confiance, même si c'est pas très tentant je l'avoue. On est a démarré du mauvais pied toi et moi. »
Déclarais-je d'un sourire nerveux. Alors pourquoi ne pas refaire connassance lors d'une danse ? Elle passa son regard sur les danseurs, avant de ne me regarder à mon tour. C'est pas que rester dans une position en proposant une mains tirait dans le dos, mais un peu quand même. Ma colonne vertébrale était en train d'hurler à l'agonie. Elle finit par glisser sa mains dans la mienne. Je lui fis un sourire approbateur. Ca ne voulait pas dire qu'elle me donnait sa confiance, mais c'était déjà un début. Je la tirais vers moi pour glisser ma mains au niveau de son bassin, et de prendre l'autre au bout de la mienne, l'avançant un peu plus vers moi. J'étais d'accord que ce genre de position quand on était pas le compagnon d'une personne pouvait être désobligeant ou gênant.

▬ « Essaye de me suivre en t'accrochant à moi ! Quans ca va accélérée, tu vas devoir sautiller ! » Expliquais-je, alors que la partie lente laissai peu à peu place à des notes rapide. Je commençais à sautiller sur mes pieds en l'entrainant avec moi dans la foule de couple qui faisait de même. Au bout d'un moment je lachais Ava, tournant tout les deux, claquant des pieds sur le sol en bondissant. Au final, Ava semblait prendre le rythme, comme ci certain pas lui semblait plus familier que d'autre. J'attrapais sa mains pour la faire tournoyer comme le faisais les autres. Ce qui était bien avec ce genre de musique, c'est qu'on pouvait danser comme on le voulait en toute liberté, attrapant son partenaire, le renvoyant valser, tournoyant sur nous même dans des claquements de mains. On aura beau dire, ce genre de danse je les trouvais meilleur que celle d'aujour'd'hui ou ca consiste à ce tremousser contre une personne inconnu. La musique s'arrêta, et mes poumons demeurait de feu. Alors que ma respiration ce fut plutôt rauque, on revenait vers la table ou je m'adossais volontiers.

▬ « Eh bah alors tu vois, c'est pas si effrayant que ca ! » Déclarais-je, alors que le barman revenait à son micro.

« Et maintenant, j'invite les plus courageux à me rejoindre. » annonça t-il. Les gens restèrent à leur table, sauf quelque un qui ce levait avec un air mesquin au visage, comme ci ils savaient de quoi il s'agissait. Je regardais autour de moi, décidé. Je me levais de ma chaise pour aller rejoindre le centre. Le barman eu un mauvais rictus. « Mes amis, le but consiste à aller de plus en plus vite et de suivre la musique à la même allure. Bonne chance, et puissiez vous évitez la crise cardiaque ! » Annonça t-il avant de s'éloigner. La crise Cardiaque ? Vachement rassurant. Je voyais déjà Ava sourire malicieusement. Je suis sur qu'elle m'imaginait sur mon lit de mort, pendant qu'elle profiterait du grand lit de la taverne. Pfeuh. Une musique irlandaise ce mit en route. Je jetais un œil au hommes qui commençait à danser en balançant leur pied de gauche à droite dans des mouvements répétitifs, en frappant dans leur mains. Je les imitaient, au final c'était pas du tout ! La foule ce mit à applaudir en nous encourageant.

C'était ca son risque de crise cardiaque ? Sérieusement, je pouvais durer longtemps comme ca!Sauf que bon, en fait j'aurais du m'abstenir d'y participer. La musique allait de plus en plus vite, et les hommes accéléraient les pas. Je commançais à avoir du mal à les suivres, et mes poumons m'hurlaient d'arrêter ou ma traché allaient exploser. Sauf que j'étais décidé à y arriver moi aussi ! L'un des hommes abandonna, à bout de souffle. Quand à moi je me contentais de rebondir, balancer le pied de gauche à droite, sautant à gauche à pied joint en frappant des mains, puis à droite. Le musique allait beaucoup plus vite. J'arrivais plus du tout à suivre, et mon cœur allait vraiment me lacher. Forte heureusement, elle était tellement rapide qu'elle n'allait pas tarder à s'arrêter. La musique relacha la pression et ce finit, me laissant mort de fatigue. Je revint vers la table, m'ecroulant sur la chaise et plaquant ma tête contre le bois de la table, complétement mort. Mes muscles me tiraient, mon cœur chavirait et ma respiration était sifflante. Et j'avais mal à ma cheville, j'aurais pas du faire une danse pareil, c'était risqué.

▬ « Fa...fa..cile ! » balbutais-je dans un souffle saccadé.


Ava Blackthorn
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________________________________________ 2016-09-02, 14:01



❝Faith blows hard on our shoulders,
but legends never die❞
Heshvan & Ava
La seule et unique chose que méritait la remarque d'Heshvan c'était de lever les yeux au ciel. Ce dont je ne me privais d'ailleurs pas tandis-qu'il poussait la porte pour entrer à l'intérieur. Je n'avais toujours pas pipé mot, d'un côté il y avait rien à dire je me contentais de lui emboîter le pas et de laisser mon regard balayé la pièce. C'était typiquement le genre de taverne dont les récits ayant pour cadre le Moyen Age nous abreuvait. Tout était en pierre du sol au plafond. Des torches étaient exposés sur les murs servant d'éclairage et des tables étaient entreposés un peu partout, garnis de mets divers. Ça chantait, ça dansait, ça riait, et ça aurait presque pu me faire oublier toute prudence. Sauf que je me ressaisis bien vite. Justement, je devais être sur mes gardes. Je laissais Vavan, négocier, m'adossant légèrement contre le comptoir l'aubergiste pour suivre l'échange au cas où. Je grinçais en revanche franchement des dents quand il annonça qu'il n'y avait qu'une chambre de libre, ben voyons il y avait vraiment qu'à nous que ça arrivait ce genre de tuiles

« T'entend ca Vava ? On va devoir faire lit commun ! »

Évidemment, il ne pouvait pas se taire, non lui il fallait qu'il en rajoute vingt cinq couches. Sur tous les types qui existaient pourquoi il avait fallut que je tombe sur lui sérieux ? Me redressant, je décider de contre attaquer non sans hargne :

- Je crois que tu n'as pas très bien compris "Vavan" ON ne va pas faire lit commun. JE prends le lit et toi le plancher


Autant clarifier les choses tout de suite qu'il n'y ai pas de malentendu. Je le laissais faire son petit numéro au prêt du tenancier, attendant patiemment qu'il prenne la clé de notre chambre. Ce qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs, une fois qu'il eu disposé des pièces sur le comptoir. Mais vu sa tête, je me disais que lui aussi devait avoir des soucis de loyer. Au moins, ça nous faisait un point commun. Même si mon proprio était plutôt du genre cool, et qu'il n'était pas à cheval sur le montant. Il savait que j'étais étudiante, et que j'avais en prime les études et ma nourriture à payer. Malheureusement, les proprios de ce genre étaient rares.

Quoi qu'il en soit, je suivis Heshvan jusqu'à notre chambre. Sentant le coup fourré qui n'allait sûrement pas manqué de venir et j'avais raison d'ailleurs, parce qu'il se précipita en même temps que moi sur le lit, en hurlant qu'il le prenait. Alors là mon coco tu rêve. Je tentais de le pousser parterre, mais cela n'eus pour effet que de le faire rire. Ok, tu cherche la guerre, tu vas l'avoir. Sans aucune délicatesse -d'un côté il le méritait pas- je lui assénais un bon coup dans la figure le faisant tomber. Après quoi, je lui adressais un regard triomphant, je l'avais bien dit. Moi c'est le lit et toi le plancher. Sauf qu'évidemment, j'aurais dût me douter qu'il n'en resterait pas là. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire « ouf » le voilà qui se jetait à nouveau sur la couchette pour l'obtenir. Je poussais un cri de surprise lorsqu'il décida de s'en prendre à moi. Non mais tu rêve mon grand, pas question que je te laisse, la place et puis quoi encore ? Agacée, je me décidais à le pousser sauf qu'évidemment, lui n'était pas d'accord, et tenta de m’immobiliser, ce à quoi je répondis en tentant de lui en coller une. La guerre était clairement déclaré, et il n'était pas question, que je lui laisse ne serait-ce qu'un seule petit millimètre de terrain. Et puis quoi encore ? Sauf que voilà. Vavan, avait plus d'un tour dans son sac. Et avant que je n'ai eu le temps de dire ouf, il m’immobilisa complètement. Évidemment, je n'étais absolument pas de cet avis. Je n'avais qu'une envie, c'était qu'il me lâche. Aussi décidais-je de clairement le lui faire comprendre en me débattant. Je n'étais jamais à cour d'énergie pour ce genre de truc. Sauf que voilà, monsieur était décidé à passer à l'étape supérieur. Quand je vis ses mains commencer à s'égarer du côté de mes côtes, je compris immédiatement, ce qu'il voulait faire, et je refusais de lui laisser avoir gain de cause. Aussi, me débattis-je de plus belle, espérant réussir à le repousser à l'aide d'un bien ou d'un bras dans la figure, juste le temps de me redresser et de le pousser à nouveau du lit. Lorsqu'il commença à me chatouiller, ce fût la goûte d'eau qui fit déborder le vase. J'étais pas chatouilleuse, mais je supportais pas de me retrouver en position de faiblesse. Aussi, avais-je tendance à me débattre, et mieux valait me lâcher dans ces moments là, parce que j'étais vraiment dangereuse. Me débattant, de plus en plus, j'agitais désespérément mes bras et mes jambes dans tous les sens, jusqu'à ce que j'ai enfin une ouverture. Sans aucun remords, mon pied rencontra violemment le nez d'Heshvan qui se mit à jurer. Je levais les yeux au ciel non mais quelle petite nature.

« Oh la vache ! T'aurais pu être sympa, je t'ai pas fais mal moi ! »


- Ça va fait pas ta chochotte c'est qu'un coup de pied, t'es pas à l'article de la mort non plus.


Pour le moment, mais j'allais clairement lui faire passer l'envie de recommencer à me chatouiller. Lui lançant un regard noire, je m'approchais de lui, pour lui balancer mon poing dans la figure qu'il évita. Me redressant, je fermais les yeux me préparant à l'impacte et lui adressait un coup de boule mémorable le faisant tomber du lit, voilà qui était bien fait pour lui. Je lui adressais à nouveau un regard triomphant. C'était quoi l'expression déjà ? Ah oui « tel est pris qui croyait prendre ». Je tentais de reprendre un peu ma respiration, parce qu'à force de me débattre, non seulement, je devais avoir un pétard dans les cheveux -merci à toi Vavan, déjà que c'est galère à les coiffer à cause de la frange rebelle- mais en plus, j'étais légèrement à bout de souffle, et plus que tout, ça commençait légèrement à me taper sur le système tout ça.

Le coussin qu'il me lança me surpris, qu'est qu'il voulait faire au juste ? Ma réponse ne tarda, pas à arriver, lorsqu'à nouveau il m’immobilisa à califourchon sur moi cette fois-ci. Le regard que je lui adressais, était tout sauf sympathique. Non vraiment, si j'avais eu un machin tranchant à disposition, pas de doute que je n'aurais pas hésité une seule seconde à m'en servir. Me débattant à nouveau comme un beau diable, je mit toute ma colère, dans ce geste désespéré, je voulais qu'il parte :

- Tu veux un autre coup de boule peut-être ? L'agressais-je

Heureusement, un type se racla la gorge, pour attirer notre attention, et nous avertir que le tavernier, nous invitait à manger en bas ainsi qu'à profiter pleinement des festivités avant de repartir

« Ta encore plus l'air d'une tigresse sexy comme ca ! »

Plissant des yeux, j'attrapais l'oreiller prête à le frapper avec sans aucune délicatesse, après quoi il tenta de plaider en sa faveur arguant qu'il avait mal à la tête :

- La faute à qui ? Rétorquais-je en lui lançant un regard noir

La sienne, uniquement la sienne. Il avait cherché il avait trouvé, point. Quoi qu'il en soit, j'en profitais, pour tenter de remettre un peu d'ordre dans mes cheveux et ma tenue. De quoi paraître présentable. Sachant qu'on était toujours trempé. Je frissonnais légèrement. J'allais choper la crève si ça continuait, et je souhaitais tout absolument tout sauf ça. Nous décendîmes à nouveau en silence, avant de nous installer à une table. L'on nous apporta, une pièce de viande rôtie de taille honorable, accompagnés par un potage aux carottes et aux navets . Je n'étais pas vraiment familière des habitudes alimentaires de cette époque. Étant donné, que j'étais venus au monde bien des siècles plus tard, sur un tout autre continent. Quoi qu'il en soit, j'acceptais bien volontiers le potage, qui me réchaufferait et me ferait oublier le fait que j'étais encore quasiment trempée. Laissant, Heshvan découper et dévorer la pièce de porc rôtie s'il le souhaitait.

Je finissais tranquillement mon repas, en dégustant une poire, quand la musique changea et que la plupart des convives se levèrent afin de danser. Je les regardais faire pour la plupart, ne connaissant pas leurs danses. C'était très festif et entraînant, mais je n'étais encore une fois pas coutumière de ce genre de festivités. Les nôtres étaient faite autrement, et nos pas de dans étaient différents.

Il me fallut quelques secondes d’inattention, pour me faire entraîner sur la piste par Heshvan. A quoi jouait-il ? Tentait-il de se moquer de moi ? Ce devait sûrement être ça. Aussi dès que je pu, échappais-je à cette humiliation pour retourner m'asseoir tranquillement à ma place. J'étais bien plus à l'aise à les regarder plutôt que de me rendre ridicule à ne pas savoir quoi faire sur la piste de danse. Je pensais qu'Heshvan se moquerait et se trouverait bien vite une autre partenaire, me permettant ainsi de regarder les gens mais non, il fallut qu'il vienne me retrouver. Qu'est qu'il voulait à la fin. Pourquoi est-ce qu'il insistait ?

- Non je...Je ne sais pas danser.  Balbutiais-je bien malgré moi. Je n'aimais pas montrer que j'avais des lacunes dans certains domaines. Et que hormis les danses que nous pratiquions quand j'étais encore en Virginie parmi mon peuple, je ne savais pas danser. Sans compter qu'il allait sans doute encore se moquer de moi, et ça c'était hors de question.

« Mais ce n'est pas grave ça. Tu sais, sa s'apprend. Puis bon, ce genre de chanson, tu n'a qua bouger les pieds, tourner sur toi même et le tour et jouer ! Oh et puis, je suis sur qu'entre nous deux, c'est moi qui risque de ce faire charier parce que je danse comme un pied ! »

C'était...Surprenant. Et étrangement dans le bon sens du terme. Pas de moquerie, comparé à ce qui avait été notre lot quotidien depuis que l'on s'était retrouvé ici. Néanmoins, j'étais toujours un peu sur mes gardes, n'étant sur de rien après tout.

 - Pas de mauvaises blagues ? Demandais-je tout de même hésitante

« Non, pas de mauvaise blague. Fais moi confiance, même si c'est pas très tentant je l'avoue. On est a démarré du mauvais pied toi et moi. »


Il semblait sincère, aussi finis-je par glisser ma main dans la sienne, en signe d'approbation. Même si je restais tout de même un peu nerveuse, je n'avais jamais réellement appris à danser, et de voir toute cette foule de gens ne me facilitait pas réellement la tâche. Pour autant, je décidais d'en faire pour une fois abstraction et de me concentrer sur les paroles de mon professeur d'un soir, suivant ses pas, avant de finalement réussir à prendre le rythme au bout d'un moment. C'était étrange, mais c'était également nouveau, excitant et terriblement grisant comme sensation. Et je me surprenais, même à sourire voir même à rire, tandis-qu'Heshvan dictait toujours la cadence. Au final, je lui offrit même un vrai sourire, à la fin de tout ça. Peut-être nous étions nous mal jugé dès le début. Quoi qu'il en soit, l'annonce d'un concours, nous sépara. Pendant qu'il le tentait, je repris ma place à notre table le regardant faire amusée au début, puis petit à petit, je devint un peu moins attentive. Non que cela m'ennuyait, mais il y avait deux hommes à une table environ de la nôtre qui semblait vouloir que personne ne les remarque voilà qui était étonnant. Le plus étonnant fût qu'en me penchant légèrement je pu voir que l'un des deux était l'homme qui avait volé le vase en or du Marchand. J'aurais voulu, attirer l'attention d'Heshvan mais le concours ne semblait pas finit. Il allait donc falloir que je m'en occupe moi même. Non pas que j'ai l'intention de jouer les héroïnes, pas mon genre. Mais, en me baissant suffisamment, je pourrais tenter d'écouter et qui sait entendre ce qu'il faisait :

- C'est de l'or, tout ce qu'il y a de plus pure, affirma le voleur, un tel trésor vaut au moins 100 écus d'or


- 50 pas un de plus pas un de moins, rétorqua son compagnons

Quelque chose me disait qu'ils en avaient pour un moment à négocier, et heureusement, Heshvan venait de s'écrouler totalement essoufflé à côté de moi. Lui tendant une pinte de bierre, pour qu'il se désaltère, je me penchais de manière à ce que lui seule puisse entendre :

- J'ai trouvé notre voleur, il est à côté en train de négocier pour la vente du vase.


© Pando


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