« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Aster grommela pour la énième fois de la journée, se retenant de pousser un juron –personne ne l’aurait entendue non pas que ça soit gravissime- depuis quelques temps, il avait du mal avec ses créations. Oh certes, les clients n’en remarquaient rien. Mais néanmoins, pour lui qui était le meilleur chocolatier de la ville, et qui de plus était le lapin de pâque c’était un comble. Seulement, allez savoir pourquoi depuis quelques temps, il avait du mal à innové. Comme s’il ressentait une forme de lassitude pour cette routine. Pourtant, il aurait dû être content. Il était chocolatier merde ! Pour lui, il n’y avait pas meilleur job. La boutique marchait disons les choses clairement du feu de dieu. Constamment en activité, avec limite aucun répit pour le gardien de l’espoir. Oui mais voilà, puisqu’on en parlait, c’était justement de ce titre que découlait toute sa frustration du moment. Tout le monde semblait s’être fait à la vie ici. Même ce casse pied de Jack Frost. Et lui, avait sans arrêt l’impression d’être en décalage avec tout ça. Appelons donc un chat, un chat : il avait le mal du pays et pas qu’un peu.
Il avait toujours été fait pour l’action. Même si ce n’était qu’une fois par an, parcourir tout le globe afin d’apporter l’espoir aux enfants, et annoncer le printemps avec Pâques était sa raison de vivre. A présent qu’on l’en avait dépouillé que lui restait-il ? Alors oui, il savait qu’il devait s’y faire. Tooth le lui avait dit. Et elle n’était pas sa meilleure amie pour des prunes. Elle avait toujours été celle qui l’avait le mieux cerné, qui savait le retenir quand il se montrait parfois un peu trop impulsif. Alors, c’était tout naturellement vers elle qu’il s’était tourné pour faire part de ce mal qui le rongeait. Son amie lui avait dit que ça passerait, qu’il s’adapterait, non qu’il fallait qu’il s’adapte.
Mais cela faisait plusieurs années qu’il essayait. Si l’ex lapin s’était voilà la face au début, aujourd’hui il ne pouvait plus nier ce fait : Sa vie l’ennuyait. Et c’était pour ça, qu’il n’arrivait plus à insuffler cette essence de vie à ses créations.
Pour autant, malgré cet isolement grandissant qu’il ressentait. Aster, n’était pas homme à se laisser morfondre. Oh ça non. Ce serait bien mal le connaître. Il était fait pour l’action, le challenge ? Alors à lui de s’en créer un. C’est cette raison qui le poussa en ce jour précis à se rendre à la bibliothèque. Cet endroit pourrait bien l’aider à faire de nouvelles découvertes afin de raviver cette flamme, lui permettant de se mettre à nouveau à régaler les papilles des habitants de la ville par ses chocolats finement travaillés.
Il s’était garé non loin de la tour de l’horloge, et après avoir verrouillé sa camionnette, s’était dirigé tout naturellement vers l’intérieur du bâtiment. Se décidant pour une fois à mettre sa fierté de côté, il se dirigea vers l’acceuil afin de demander conseil à la bibliothécaire. Et puis comme ça, il pourrait dire à Tooth qu’il avait fait des efforts. Alors, oui il en faisait au quotidien. Ces trois années passées depuis qu’il avait retrouvé la mémoire, qu’il se souvenait de qui il avait été dans ce qui lui paraissait presque être une autre vie l’avaient rendu un peu moins grincheux, qu’il ne l’était par le passé. Il n’était pas vraiment un modèle d’amabilité, mais disons qu’il faisait en sorte de rester le plus cordiale possible avec les gens et surtout avec ses clients.
Son amie, lui avait conseillé il y a quelques mois de cela, de s’ouvrir un peu, faire de nouvelles rencontres. Le soucis, c’est que lui, il avait au fond quelque part toujours plus ou moins été un solitaire. Et des amis, il n’en avait pas beaucoup. Les gardiens avaient toujours été sa famille. Mais depuis peu, il se sentait en décalage complet avec eux. Il lui semblait être le seul à ne pas complètement réussir à se fondre dans la masse et accepter cette nouvelle vie, cette nouvelle identité qui était la sienne. Frustré, il se passa une main dans ses cheveux d’un brun foncés, quasi noir se contentant de hocher poliment la tête lorsque la jeune femme à l’accueil lui conseilla de nombreux ouvrages pouvant faire son bonheur.
La remerciant, c’est les mains dans les poches qu’il entreprit de se diriger un peu trop rapidement sans doute vers la section indiqué. Et c’est sans doute parce qu’il allait trop rapidement, qu’il entra en collision avec une personne. Retenant à grand peine le juron qu’il s’apprêtait à pousser, il darda son regard sur la personne qui était arrivé en sens inverse. Une jeune femme, la vingtaine tout au plus qui lui retournait un regard incendier, sans doute prête à se montrer aussi courtoise qu’il ne s’était retenu de l’être. Aussi, pour ne pas déclencher les hostilités par respect pour la promesse faite à une amie il se contenta de bougonner de vagues excuses et de s’enfoncer dans les rayonnages. Pourtant il y avait un je ne sais quoi, qui le titillait. Comme une vague impression de déjà-vu. Sans doute qu’il se faisait des idées. Storybrooke était grande après tout…
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La bibliothèque… Cela faisait un petit moment maintenant que je n’avais pas mis les pieds dans cet endroit… Je m’étais enfermée dans mes recherches, passant le plus clair de mon temps dans le laboratoire qui m’avait été attribué. J’y étais seule, comme toujours. Avec mon père qui filait le parfait amour avec sa déesse… Eh bien j’étais totalement solitaire. Oh, j’allais bien le voir de temps en temps, mais cela ne m’intéressait pas de passer du temps avec le couple. J’aurais aimé que l’on saccage tout, que l’on fasse peur aux gens… Mais apparemment, c’était fini cette époque…
Oh bien sûr, je continuais à utiliser mon pouvoir sur les gens. Déjà parce que c’était toujours amusant, mais aussi parce que cela m’aidait dans mes études. Je m’étais spécialisée dans la peur, moi qui était née de ce sentiment… Mais je n’en comprenais pas encore toutes les facettes. Et j’avais passé trop de temps dans mon laboratoire apparemment. Le chef des projets d’études m’avait fichu à la porte et même si j’avais essayé de le faire plier avec mon pouvoir, ça n’avait rien donné de concluant. Certains êtres étaient capables de passer outre les sentiments de terreur que je leur inspirais et je ne parvenais pas à comprendre pourquoi ni comment. Alors j’étais allée à la bibliothèque.
Je venais de sélectionner une pile de livres qui pourraient sans doute me mettre sur le chemin de la compréhension quand un individu me rentra dedans. Je le fusillais du regard et pris le temps de l’observer alors qu’il marmonnait des excuses et s’éloignait. Quelque chose me titillait… Puis je compris. Cette espèce d’aura qui l’entourait… Je l’avais déjà senti par le passé, dans le monde des contes. Dans mon monde. Ceci dit, je n’étais pas là pour ça, aussi me remis-je à mon étude.
Mais bien évidemment, la sensation ne partit pas. Et je ne parvenais plus à me concentrer tellement j’avais envie de savoir et de voir si je ne pouvais pas faire un petit peu le bordel. Les Gardiens avaient gâchés les espoirs de mon créateur… Et même si ce créateur ne voulait plus se battre, moi je pouvais bien aller embêter un peu les anciens ennemis. Rien ne m’en empêchait après tout. Aussi me levais-je et pris-je la direction qu’avait pris l’homme. Je le retrouvais au loin dans les rayonnages, le plus loin possible des gens. Ce qui m’intrigua. Les Gardiens étaient pourtant des êtres sociables non ? Alors pourquoi celui-ci était-il si isolé ? Intriguée, je sortis de l’ombre et m’approchais de l’homme.
- Qui es-tu ? Demandais-je en me campant devant lui. Lequel des Gardiens a pu changer à tel point qu’il se comporte en solitaire ?
J’avais bien une idée. Sans doute à cause de sa manière de ronchonner quand il s’était excusé auprès de moi. Mais le Gardien de l’Espoir ne pouvait pas s’être ainsi métamorphosé pas vrai ? Le Lapin de Pâques n’était pas un top model chez eux, alors pourquoi le serait-il ici ? Patiente, j’attendais qu’il me réponde et que le mystère se résolve enfin.
Les choses auraient pu se terminer ainsi. Lui partant de son côté avec toujours cette étrange impression qui le tenaillait, et celle qu'il avait bousculé continuant de vaquer à ses occupations. Sauf que le destin avait parfois un goût douteu en ce qui concernait l'humour. Soit c'était ça, soit c'était lui qui avait un karma de merde. On ne le saura jamais malheureusement. Toujours est-il qu'au bout de plusieurs minutes, la jeune femme refit son apparition et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'en serait volontiers passé.
- Qui es-tu ? Lequel des Gardiens a pu changer à tel point qu’il se comporte en solitaire ?
Etrange ce que ces simples mots provoquèrent en lui. Parce que personne, ne savait réellement qui il était. Comme quasiment tous les gens de cette ville, il avait appris à vivre la vie d'un humain normal, à côtoyer des gens qui auraient très bien pu être Mulan ou bien une des souris de Cendrillon dans une autre vie mais sans jamais, savoir qui ils avaient réellement été. C'était une question, personnelle, intime. Personne n'oserait demander qui la personne avait été avant. Car pour beaucoup, des vies avaient été brisées. Des familles séparées, et la rancune était encore bien ancrée dans les esprits.
Pour autant, elle, elle savait ce qui ne signifiait qu'une chose : ils s'étaient connus, ils venaient du même monde. Hors il connaissait tous ses amis. Ne restait donc que ses ennemis. Ah ça. Elle avait bien changée depuis l'époque où ils s'affrontaient. C'est vrai que sous l'apparence d'une étudiante elle était dur à reconnaitre. Celle qui fût la première création de leur ennemi. Elle qui avec bien d'autres avaient répandus la terreur jusqu'à ce qu'ils ne les arrêtent : Nightmare. La première création de Pitch. Ce sale cancrelat des cavernes.
Mais avait-il pour autant l'envie de lui répondre ? Oh ça aurait été beaucoup trop facile. De même que l'envie presque mesquine de la narguer. Étrangement, il en venait presque à trouver cette rencontre divertissante. C'est qu'il avait l'impression de s'encrouter à ne rien faire. Et puis, n'était-ce pas la raison de sa venue ici ? Le challenge ? Mais pour autant, il avait fait une promesse à Tooth. Foutue fée, ah ça sa meilleure amie le connaissait par coeur. Elle savait exactement comment le faire plié. C'était de cette manière qu'il avait du bout des lèvres accepté la trêve avec le croque mitaine. Mais il n'était pas naïf. Et sûrement pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Si jamais la brioche osait dépasser les limites imposées par cette trêve, il n'hésiterait pas une seule seconde à lui faire clairement comprendre là où était sa place. Et il savait parfaitement que les autres gardiens feraient de même.
Une promesse, étant une promesse. Il se contenta de lever légèrement les yeux de son bouquin, avant de pointer son indexe en direction du panneau "silence on lit" indiquant plus ou moins par là à l'ex jument de sable noir que non il ne répondrait pas à sa question. Et il était prêt à parié que cela ne plairait pas Nightmare. Seulement, il n'avait pas l'intention de s'engager dans une joute verbale avec elle. Alors il se décida de retourner à sa lecture ou tout du moins c'était son idée de base parce que sortie d'on ne sait où une personne arriva droit sur lui :
"Ah ! vous devez être le bibliothécaire !" Justement je vous cherchais
Aster fronça les sourcils. Non mais il avait une tronche de bibliothécaire peut-être ? C'était quoi ces conclusions à la con. C'est pas parce qu'il avait indiqué le panneau à Nightmare qu'il était forcément le bibliothécaire. Non mais c'est vrai, les gens réfléchissaient-ils parfois ?
En tout cas, cela semblait définitivement être une question de karma. Quelle vie de chien. Et si l'envie de se montrer d'une amabilité folle, afin d'envoyer paître la personne le démangeait sérieusement, il n'en eu hélas pas l'occasion puisque la personne semblait du genre obstiné :
"Je voulais vous demander où se trouvent les Martine"
- Pardon ?
De quoi est-ce qu'il lui causait ? C'était quoi ça au juste "Les Martine"
"Mais si" reprit la personne "vous savez la collection des Martine : Martine à la plage, Martine à la ferme...Tout ça quoi ! Je suis fan depuis toujours et je souhaiterais vous emprunter la collection complète"
...D'accord, si là il n'avait pas totalement débarqué dans la quatrième dimension par pitié qu'on lui vienne en aide. C'est d'ailleurs sans doute à ce moment là qu'une idée très amusante fit son petit bonhomme de chemin dans son esprit. Oh oui, ça allait être très divertissant à n'en pas douter. Tel un chat, à qui l'on aurait donné un pot de crème. Aster se pencha en direction de la personne et prit soudainement un air des plus professionnel :
- La collection des Martine...Je vous aurais volontiers aidé malheureusement je dois encore réorganisé ce rayonnage dit-il en le désignant d'un mouvement de la main. En revanche repris-t-il mon assistante ici présente se fera un plaisir de vous renseigner
Non ça ne plairait sûrement pas à Nightmare mais qu'est que c'était divertissant....
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Ma question était pourtant simple non ? Alors pourquoi cet abruti de Gardien n’y répondait-il tout simplement pas ? Ce n’était pas comme si j’allais lui faire quelque chose après tout… Mon père avait passé un pacte avec eux, histoire de signer véritablement la paix, même si j’avais été absolument contre et que tout cela m’avait semblé contre-nature… Mais je m’y conformais. J’avais juste le droit d’embêter les autres et je ne m’en privais pas. En tout cas, j’attendais toujours la réponse de ce fichu brun ténébreux quand enfin, une réaction !
Il me montra le panneau exigeant le silence.
Sérieusement ?! Je le foudroyais du regard et j’étais certaine que mes yeux s’étaient mis à luire, comme à chaque fois que j’étais en colère ou que j’utilisais mon don. J’allais répliquer vertement quand une greluche sortit de nulle part s’approcha et demanda à l’homme où se trouvait la collection des Martine. Nous la regardâmes tous deux avec une certaine rudesse… Je ne voulais pas l’avoir dans les pattes et apparemment, l’homme non plus. Je les laissais discuter, bras croisés, attendant de pouvoir m’énerver tranquillement sur lui quand ce sal*pard déclara que j’étais son assistante et qu’il fallait voir avec moi. Ah ouais, il voulait la jouer comme ça ? Parfait alors !
- Les Martine hein… Répétais-je en faisant mine de réfléchir. Vous savez que c’est has-been n’est-ce pas ? Quelqu’un de votre âge n’a plus besoin de ces histoires de gamins… Je peux vous proposer le Kâma-Sûtra, bien plus approprié pour vous. Certifiais-je en souriant doucement. D’ailleurs, mon patron pourra même vous faire une démonstration de ce livre… Il connait toutes les positions et sait les faire… C’est le moment d’en profiter n’est-ce pas… Ajoutais-je avec un grand sourire en coin, faussement complice.
Et toc le toquard. Si la femme disait oui, je sens que je n’allais pas pouvoir m’arrêter de rire. Mais visiblement, ça serait pour une autre fois… Parce que vous la tronche qu’elle tirait, clairement, cette femme n’était pas intéressée et voulait ses Martine… Ah les gens d’aujourd’hui, tous des coincés ! Du moins en apparence parce que j’étais certaine que Madame n’était pas contre des petites choses coquines quand elle était au lit… À moins qu’elle ne soit complètement frigide et alors là, je ne pouvais rien pour elle. D’ailleurs, je ne pouvais rien pour elle et sa présence commençait à me taper sur le système.
- Non, vous êtes sûre ? Demandais-je. Très bien… Fis-je en soupirant. Désolée Patron… Ce n’est pas aujourd’hui que vous pourrez vous amuser. Déclarais-je avant de demander à la femme de me suivre.
Je la menais vers une porte. J’étais assez souvent à la bibliothèque pour connaître l’endroit… Aussi l’emmenais-je au fond des rayonnages et ouvris-je une porte. Je l’enjoignais à pénétrer dans la pièce, lui certifiant que ses Martine se trouvaient là. La greluche frigide eut à peine le temps de pénétrer à l’intérieur que déjà, je refermais la porte et la verrouillais. Cette gourde était enfermée dans un placard à balais et elle n’avait rien vu venir… Satisfaite, je laissais flotter un sourire sur mes lèvres et rejoignis le Gardien dont je ne savais toujours pas l’identité.
- Bon. Pas le Père Noël, il aurait essayé de venir en aide à cette idiote. Et pas Jack Frost parce que ce crétin aurait été bien trop ravie d’avoir l’attention de quelqu’un… Ne reste plus que le Marchand de Sable et Pinpin… Alors, lequel des deux ? Insistais-je auprès de mon inconnu.
S’il avait compté se débarrasser de moi aussi facilement, c’était raté.
Evelyn avait décidé de faire cette petite sortie pour Iris. Ils en avaient discuté avec Wall-E, elle avait deux ans, il était tant qu’elle puisse lire des livres ou plutôt regarder des images car le papa avait quand même insisté lourdement pour lui faire comprendre que les humains ne savaient pas lire à deux ans. Après s’être renseignée auprès de ses collègues de bureau, ils lui avaient tous proposer de commencer avec des livres comme Tchoupi ou encore Martine qui avaient bercés leur enfance… et c’est ainsi que la robote avait elle-même penché pour les Martine. Après tout, ses collègues étaient un peu lent de cerveau pour elle mais ils étaient tout de même au-dessus de la norme de cette ville… donc s’ils avaient lu ce genre de choses, ça allait peut-être aider sa petite à être plus rapide de réflexion aussi… Après le travail, elle s’était donc dirigé vers la bibliothèque, s’était approchée de d’un monsieur en train de lie avec un regard sévère… ce devait être lui le bibliothécaire… il lisait et faisait la tête… c’était comme ça qu’étaient représentés les bibliothécaires dans les films. Elle essaya de se la jouer cool, un peu comme ses collègues tentaient de lui apprendre à faire :
- Ah ! vous devez être le bibliothécaire ! Je voulais vous demander où se trouvent les Martine - Pardon ?
Le monsieur faisait une tête bizarre mais tout le monde faisait une tête bizarre quand elle parlait de toute façon alors…
- Mais si, vous savez la collection des Martine : Martine à la plage, Martine à la ferme...Tout ça quoi ! Je suis fan depuis toujours et je souhaiterais vous emprunter la collection complète…
Iris méritait au moins ça… et il valait peut-être mieux qu’elle explique dans un premier temps que c’était pour elle plutôt que sa fille… non ? Malheureusement, le bibliothécaire ne semblait pas disposé à l’aider et la dirigea vers son insistante. Evelyn se tourna vers elle d’une manière raide et rapide qui était loin d’être naturelle.
- Les Martine hein… Vous savez que c’est has-been n’est-ce pas ? Quelqu’un de votre âge n’a plus besoin de ces histoires de gamins… Je peux vous proposer le Kâma-Sûtra, bien plus approprié pour vous.
C’était tellement gentil de vouloir l’aider comme ça. EVE tenta un sourire sympathique avant de lui préciser.
- En fait c’est mon bébé… je veux lui apprendre à lire… enfin à regarder les images parce qu’elle est encore trop petite… Le Kâma-Sutra je connais déjà, je l’ai lu et je le connais par cœur… C’est comme ça que Iris est là…
Elle avait alors eu un grand sourire tout fière mais l’assistante semblait vouloir lui faire faire des bébés avec d’autres personnes… comme son patron. Elle se tourna un peu vers lui, la mine légèrement dégoûtée.
- Non désolée… je ne fais ça qu’avec mon Wall-E. Vous n’êtes pas un Wall-E…
- Non, vous êtes sûre ? Très bien… Désolée Patron… Ce n’est pas aujourd’hui que vous pourrez vous amuser.
Non mais attendez !! Elle avait pas fini de s’excuser !! C’était pas poli de juste dire non comme ça ! Mais voilà qu’elle était déjà partie en lui demandant de la suivre. La mine renfrognée, elle l’a rattrapa rapidement. L’assistante lui ouvrit une porte et lui proposa d’entrer en lui certifiant que tous les Martine seraient là. Mais une fois seule à l’intérieur, elle fronça les sourcils, les mains sur les hanches. Elle entendit le petit « clic » de la serrure et lui précisa :
- Non mais ça va, pas la peine de m’enfermer, je serais pas longue, promis.
Mais au bruit de ses pas, la jeune femme s’était déjà éloignée… La laissant seule dans cet espèce de cagibi… où il y avait tout sauf des Martine… Des balais oui… mais pas des Martines… elle était vraiment nulle cette assistance. EVE soupira, dégaina son arme et tira brusquement dans la porte dans un bruit tonitruant… il fallait bien qu’elle sorte non ? Elle avait pourtant dit qu’elle ne serait pas longue… Elle revint vers le rayonnage où les deux personnes la regardait d’un air plutôt surpris. Elle hocha les épaules avant de préciser :
- Y’avait pas de Martine… et je pouvais pas sortir ! Je vais aller voir ailleurs… merci quand même !
Elle amorça une sortie avant de réagir qu’elle oubliait un truc :
- Et bonne journée !
Aster Spleaster
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Désigner Nightmare comme son assistante. Non mais quelle idée à la con il avait eu là ! S'il n'avait pas été question de lui montrer ne serait-ce que l'ombre d'une réaction, il se serait volontiers étouffé avec sa salive. Le kama sutra. Elle était sérieuse ? Bien sur qu'elle était sérieuse. On parlait de Nightmare quand même. La question c'était : est-ce qu'il pouvait l'étrangler, ou bien est-ce que ça faisait tâche ? Non parce que là, il en avait vraiment envie. Heureusement, la femme blonde ne semblait pas intéressé, et préférait ses Martine. Dieu soit loué. Il se contenta d'un signe pour dire, que non, non ce n'était pas grave du tout. Et profita du peu de répit qu'il avait pour se plonger dans son livre. Espérant, ne plus être dérangé. Même si, il devait l'admettre, cette petite « guerre » avec son ex ennemie avait eu de quoi l'occuper. Et quelque part, ça l'avait quand même amusé. Et ça il ne l’admettrais pas. Mais il trouverais presque dommage au fond que ça s'arrête. C'était le genre de piquant qui manquait à sa vie. Et de se pourrir mutuellement la vie avec Nightmare, quelque part le ramenait au bon vieux temps et à ce qu'il était.
"Bon. Pas le Père Noël, il aurait essayé de venir en aide à cette idiote. Et pas Jack Frost parce que ce crétin aurait été bien trop ravie d’avoir l’attention de quelqu’un… Ne reste plus que le Marchand de Sable et Pinpin… Alors, lequel des deux ?"
Il se contenta d'un léger ricanement à la mention de Frost. C'est qu'elle avait pas tort à propos de cet espèce de congelo ambulant. Tout comme, ce n'était pas un scoop qu'ils se supportaient difficilement avec cet imbécile. Il fallait dire, qu'il avait une certaine tendance à venir au moment où il ne fallait pas, juste pour l'enquiquiner. Ouais, Frost était un gamin insupportable, ça il y avait pas photo. Et le jour où il avait été chopé par les yetis de North, pour être balancé dans un sac sans aucune délicatesse resterait comme l'un des meilleurs de sa vie. Qu'est qu'il ne donnerait pas pour recommencer... En revanche, c'était presque insultant qu'elle le prenne pour Sab. Même si ce dernier semblait être passé sous un rouleau compresseur avec la malédiction, il n'empêchait qu'il restait toujours Sab. On le reconnaissait facilement. Il n'eus néanmoins pas le temps de méditer plus longtemps là dessus. La jeune femme qui souhaitait les Martine revenait sous son regard surpris. Il avait bien songé à la délivrer quand même la pauvre mais force est de constater qu'elle avait réussit sa sortie seule. Il se demandait bien comment :
"Y’avait pas de Martine… et je pouvais pas sortir ! Je vais aller voir ailleurs… merci quand même !"
Toujours surpris, il se contenta de la regarder comme si elle débarquait de la quatrième dimension alors qu'elle revenait sur ses pas :
"Et bonne journée !"
- Bonne journée répondit-il croyant toujours halluciner
Il secoua la tête, pour se reprendre et décida tout de même de sauver l'honneur en enlevant son livre de dessous le bras, et en l'utilisant pour frapper l'arrière du crâne de Nightmare avec ignorant parfaitement le regard noir qu'elle lui lançait :
- C'est comme ça qu'on remercie les assistantes incompétentes la nargua-t-il
Pour un peu ça l'aurait presque fait rire. Mais il fallait qu'il garde un minimum de sérieux et crédibilité. Même si effectivement, sa journée promettait d'être bien plus intéressante qu'elle n'était sensé l'être de base. Ce qu'il n'avait pas prévus en revanche, ce fût que la vrai bibliothécaire débarque franchement furieuse :
"Voulez vous bien arrêtez de faire tout ce vacarme ? Nous sommes dans une bibliothèque, un endroit fait pour lire et emprunter des livres. Vous seriez prié de respecté les consignes affichés sinon je vous fait classer tous les romans par ordre alphabétique avec du ruban adhésif sur la bouche que vous appreniez à respecter le silence !"
Allons, bons. Pourquoi les bibliothécaire n'avaient-elles jamais aucun sens de l'humour ? Alors oui d'accord, lieu publique tout ça. Généralement, il était d'accord. Mais c'est bon. Ils étaient à l'autre bout du truc et puis c'est pas comme si ils hurlaient. Mais tant qu'à faire. Autant de continuer, sur sa lancé :
- Désolé rétorqua-t-il nonchalant, c'est que mademoiselle ici présente insistait pour emprunter le kama sutra dit Aster en désignant Maara. Hors je lui certifiait, qu'il n'y avait pas mieux que 50 shades of grey si elle voulait passer une st valentin digne de ce nom avec son petit ami. Mais puisque vous êtes là, vous allez pouvoir nous aider à mettre fin au débat.
D'accord, c'était clairement du foutage de gueule et pour Nightmare et pour la pauvre bibliothécaire qui se retrouvait malheureusement, le témoins de leur « querelle ». Mais vraiment, sa journée était soudainement devenu beaucoup plus intéressante. Hors de question de mentionner ça aux autres gardien en revanche.
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Je m'étais enfin débarrassée de l'enquiquineuse et j'avais le champ libre pour interroger mon Gardien inconnu. Le champs des possibilités s'était drastiquement réduit face à la réaction que l'homme avait eu quand la gêneuse était venue demander conseil, le prenant pour le bibliothécaire et moi pour son assistante. Vu le comportement, il ne restait plus grand monde... Et quand je fis remarquer qu'il ne pouvait pas être Jack Frost, un ricanement échappa au Gardien, ce qui me fit plisser les yeux. Se pourrait-il...
Un grand bruit vers l'endroit où j'avais enfermé la fille retentit et celle-ci vint nous rejoindre, comme si de rien n'était. Visiblement, il lui manquait quelques connexions neuronales parce qu'elle se désola de ne pas avoir trouvé ses fichus Martine avant de nous saluer et de déguerpir. Choquée, je regardais l'endroit par où la blonde était partie quand un coup de livre derrière la tête me ramena à la réalité.
- Ne me cherche pas trop Pinpin, ça pourrait mal finir. Grondai-je alors que mes yeux prenaient leur couleur doré, celle que j'avais quand je perdais le contrôle de mes émotions ou que j'utilisais mes pouvoirs.
En tout cas, avec cet acte, j'étais certaine d'avoir affaire au Gardien de l'espoir, Jacquot le Lapin de Pâques ! Pinpin, ça sonnait mieux. Et c'était si ridicule que ça lui allait comme un gant. En tout cas, en plus d'être grincheux et peu sociable, Pinpin n'avait pas peur de moi. Je ne sentais pas une once de peur en lui, comme s'il s'imaginait que je respectais vraiment les termes de la paix entre mon créateur et les Gardiens... J'allais lui faire remarquer qu'il ferait mieux de ne pas se montrer aussi sûr de lui en ma présence quand la vieille cinglée de bibliothécaire - la vraie cette fois, je la voyais trop souvent pour ne pas le savoir - débarqua pour nous menacer de nous faire ranger ses rayons avec un bout de scotch sur les lèvres.
- Essaye donc vieille bique et je te promets que... Commençai-je à la menacer, alors que mon pouvoir courait déjà vers cette cinglée, quand Pinpin prit la parole.
Je le regardais choquée, alors qu'il mentait honteusement en certifiant que 50 Shades of Grey, c'était mieux que le Kama-Sûtra ! Merde alors ! Ce mec était complètement fou et si j'avais été un peu honnête, j'aurais admis que je m'amusais follement depuis qu'il m'était rentré dedans. Ça me changeait de la monotonie habituelle et puis c'était franchement divertissant de faire tourner les autres en bourrique !
"Suivez-moi." Nous dit la bibliothécaire après avoir un petit air songeur.
Intriguée, je lançais un regard interrogateur à Pinpin. Finalement, en le voyant se lever avec une lueur de curiosité dans le regard, je suivis la bibliothécaire. Elle nous emmena dans son bureau et farfouilla un moment dans ses tiroirs avant de nous sortir une bel assortiment de sextoys !
"C'est pour pimenter votre lecture de 50 Shades, vous verrez, le livre prendra un autre aspect..."
Je la regardais un instant, stupéfaite avant de me retenir de rire. Elle était sérieuse en plus cette tarée ! Sans trop hésiter, je m'avançais le tas de jouet et prit un godemichet assez épais avant de me tourner vers mon compagnon de folie.
- Ça te plairait d'essayer ça Pinpin ? Ah moins que tu n'aies déjà quelque chose de coincé à cet endroit, ça expliquerait que tu ne parle que pour dire des conneries...
J'agitais sous le nez du Gardien le jouet, avec un sourire en coin. Je ne m'étais pas attendue à m'amuser autant en venant à la bibliothèque, mais franchement, je ne regrettais pas !
Mais c'est qu'elle mordrait ! La voir ainsi s'énerver augmentait encore plus l'amusement du gardien. Non il n'avait pas peur d'elle. Et ça n'avait rien à voir avec la trêve. Plutôt...Avec ce qu'il incarnait. Lorsque tout semblait perdu, l'espoir était la seule chose qui restait pour continuer d'avancer. Alors, non que ce soit Nightmare ou encore la brioche il n'avait pas peur d'eux. Ils étaient ennemis, destinés à se combattre. Mais il ne les craignait pas. Pas de cette manière du moins. C'était plus subtile. Plutôt une crainte de voir ce que serait le monde, ce qu'il arriverait aux enfants sous le "règne" de ce sale cancrelat des cavernes. Cela avait faillit arriver. Et plus jamais, ils ne laisseraient une telle chose se produire. Mais apparemment la Bibliothécaire, n'avait pas l'air de partir contrairement à ce qu'il aurait souhaité à la place ils la suivirent avec Nightmare jusqu'à son bureau où elle leur dévoila sa collection de sextoys.
Définitivement, elle avait une case en moins celle là. Il n'arrivait pas à croire qu'elle l'ai prise au sérieux concernant sa "lecture" sans parler du fait, qu'il avait mentionné que Nightmare avait un petit ami, ce qui impliquait donc, qu'il ne s'agissait pas de lui. C'était Storybrooke après tout. Il ne voulait même pas savoir ce qu'elle avait été dans son autre vie. Il se contenta de rester les mains dans les poches, jetant un regard peu intéressé à ce que Nightmare venait de lui montrer. En fait, il réfléchissait à la suite des opérations. Pas question de laisser l'ex jument de sable noir s'en tirer à si bon compte :
- Si tu parle d'un balais, j'ai toujours cru que c'était Sab qui en avait un coincé là où je pense
D'accord, ce n'était pas très sympa pour le marchand de sable. Après tout, Sab était Sab. Il était sensé incarner l'innocence, la candeur des enfants c'était pour cela qu'il était le gardien des rêves. Sans compter qu'il n'avait rien de personnel contre Sab. C'était pas cet horripilant congelo ambulant. Lui s'il le pouvait il lui tordrait volontiers le cou. Bon en revanche, ils avaient quoi tous avec les surnoms ridicules ? Entre Frost qui l’appelait "Jeannot" ou "Astou" et maintenant Nightmare qui l’appelait "Pinpin" ça commençait à bien faire. Il était sur qu'il y avait plein de blague sur les chevaux également, la prochaine fois c'est ce qu'il ferait qu'ils soient à armes égales
"Oooh" s’extasia la Bibliothécaire. "Vous, vous donnez des petits noms. C'est trop mignon, je n'ai vu un couple aussi adorable"
Pardon ? De quoi ? Elle avait fumé quoi celle là ? Depuis quand, est-ce que lui et Nightmare formaient un couple ? Plutôt crever. Ok il s'amusait bien, inutile de le nié. Mais il préférait se faire couper un bras plutôt que d'être associé à elle en tant que couple. Et puis quoi encore ? Clairement, ça tournait pas très rond dans l'esprit de la bibliothécaire. A se demander si la malédiction ne lui avait pas cramé un ou deux neurones. En même temps, ça lui arrivait souvent de se poser la question au sujet de Frost. Déjà que lui n'en avait pas beaucoup de bases....Donc c'était sûrement vrai à bien y réfléchir. Regina avait dût cramer les neurones de certains des habitants de la ville avec sa malédiction. C'était pas étonnant quand on la voyait en même temps...
- En vérité, dit-il faisant mine de réfléchir, j'ai toujours préféré ça
Il brandit une paire de menottes, qu'il fit nonchalamment passé entre ses mains. Et sans crier gare, s'approcha de Nightmare, toujours occupé et lui passa un bracelet avant d'attacher l'autre...Au radiateur. Très fière de lui, il se détourna totalement de la jeune femme pour s'occuper de la bibliothécaire :
- Je vais vous emprunter ça, c'est pile poile ce qu'il me fallait
Il lui tendis le livre pour lequel il était de base venus et avec un sourire entendue, quitta le bureau de la bibliothécaire. Nightmare allait être furieuse, quand elle parviendrait à se libérer, mais au moins il avait trouvé ce qu'il était venue chercher à la Bibliohtèque. Son humeur s'en faisait d'ailleurs clairement ressentir.
AVENGEDINCHAINS
Maara Blackhunter
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Les 5 Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Nightmare
Curieusement et malgré l'étrangeté de la situation, tout ceci m'amusait. C'était assez déconcertant pour moi... Certes, j'adorais faire peur aux gens et jouer avec leurs cauchemars, mais là c'était différent. Quand je faisais peur aux gens, mon pouvoir devenait plus fort, c'était une sensation très grisante. Et là, je ne faisais peur à personne... Pourtant, j'avais du mal à éviter de sourire et je me sentais bizarre. Une chaleur très étrange se répandait dans mes veines et la sensation était agréable. Bizarre, mais agréable. Je n'avais pas l'habitude de tout ceci... Sans doute était-ce pour cela qu'un sourire se dessina sur mes lèvres, sans même que je ne le veuille quand Pinpin me répondit que c'était sans doute Sab qui avait un balai coincé quelque part...
- Pas faux... Répondis-je doucement.
J'étais choquée soudainement. J'étais entrain de faire ami-ami ?! Moi ?!!! Et avec un Gardien en plus !!!! Le monde était entrain de devenir fou, c'était certain... Ceci dit, je devais bien avouer que Pinpin avait toujours eu plus ma sympathie que les autres. North était complètement fou, Frost, j'en parlais même pas, Sable avait la désagréable fonction de Marchand de Sable et la joie qu'il répandait me blessait et la fée des dents... Alors celle-là, si j'avais pu la faire taire ! J'avais été ravie quand ses ailes avaient eu du mal à la porter. Au moins à partir de ce moment-là, elle avait fermé sa grande bouche et son entrain excessif n'avait plus eu lieu d'être. Un véritable repos. Ces quatre-là avaient toujours été très désagréables à mes yeux. Pinpin, un peu moins. J'avais horreur de ce qu'il incarnait, mais le caractère du Lapin de Pâques était assez similaire au mien déjà à l'époque. Cela n'avait pas fait de différence alors, mais ça en avait aujourd'hui, je le sentais bien.
Quand la bibliothécaire s'extasia sur le surnom dont j'avais truffé Pinpin, je lui jetais un regard terrible. Elle n'allait jamais apprendre à la fermer celle-là, n'est-ce pas ? Pour une personne vivant au milieu du savoir, elle était très crédule et complètement mièvre. Je ne connaissais pas le nom du Gardien de l'Espoir. Alors Pinpin, j'étais certaine de ne pas me tromper au moins. J'étais trop occupée à utiliser mon pouvoir sur cette bibliothécaire timbrée pour me rendre compte que le lapin avait pris les menottes. Il profita d'un instant d'inattention pour m'attacher au radiateur avec le bougre ! Et il entendait partir comme si de rien n'était en plus !
- Espèce de !!!! PINPIN !!! REVIENS-ICI !!! Me mis-je à crier.
J'allais utiliser les ténèbres pour me libérer quand un bruit se fit entendre.
Et je me réveillais en sursaut dans mon lit, avec un réveil qui sonnait à 6h30 du matin, comme d'habitude. Ça n'avait été qu'un rêve... Je ne pouvais pas qualifier ça de cauchemar puisque j'étais Nightmare et que je ne pouvais pas avoir de cauchemar ! Sans doute que cet imbécile de Sable avait fait un tour près de chez moi ! En tout cas, j'allais me venger de ce truc lumineux et muet ! Quant au reste, je préférais oublier que Pinpin avait failli me plaire...
