« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Si ma rencontre avec toi est ma part de bonheur alors c'est vrai que ça efface tout le reste
Les premières lueurs de l'aube commençaient à poindre quand le sommeil me quitta. Je ne dormais jamais très longtemps, les trois/quatre heures d’assoupissement que m'avaient octroyé « l'expérience Marchand de Sable » comme je la nommais, étaient généralement très vite expédié. De plus, ces derniers temps, j'étais ce que l'on nomme « travaillé », ou « anxieuse ». Cela faisait plusieurs mois, que j'avais en ma possession quantité d'information relative à qui j'étais, et je n'en avais pas parlé à Pitch. Je n'étais pas réellement habitué à partager ce genre de choses, en dehors d'Apollon. Je l'avais dit à Louise, parce qu'elle nous accompagnait tellement de fois dans nos expéditions divines non prévus, que cela me semblait naturel de le lui dire. En revanche, j'apprenais encore et toujours, ce qu'était la vie de couple. J'avais passé tellement de siècle à me défier des hommes, à leur refuser toute faveur, et repousser l'idée d'un quelconque attachement romantique à leur égard, qu'à présent, que j'avais trouvé celui qui faisait la différence j'avais l'impression de ne pas savoir exactement dans quoi j'avais mit les pieds. Pour autant, pas question de fuir. Et puis même, si je l'avais voulut j'en aurais été bien incapable. Il m'était devenu aussi indispensable que l'était mon frère.
Je savais, que je devrais lui parler, mais j'avais tellement l'habitude de ne pas partager mes soucis, ou alors juste avec mon jumeau que je ne savais trop comment m'y prendre. Pourtant cela le concernait aussi. J'aurais aimé, partager les quelques souvenirs d'enfances qui revenaient petit à petit avec lui. Ou bien, lui parler de cette mère qui n'était pas celle que j'avais toujours pensé être. Ou bien encore, moins amusant, de cette culpabilité que je nourrissais à son égard. Si, je refusais de parler de Phobos c'était avant tout parce que je m'en voulais, de ne pouvoir lui donner « que » ça. Comme enfant. Évidemment, que c'était stupide de m'en vouloir. Et je le savais pertinemment. J'avais bien souvent envie de rire de ma propre sottise. Et pourtant...Pourtant malgré cela, je ne pouvais m'empêcher d'avoir cette petite pointe de remords par moment.
De toute façon, j'avais encore un peu de répits devant moi pour bien prendre le temps d'y réfléchir. Pitch, était partis plus tôt que d'habitude. Je savais qu'il avait des choses à faire et qu'il souhaitais s'y prendre rapidement, pour avoir le restant de la journée. Je rejetais donc les couvertures au loin, et m'assis quelques instants afin de m'étirer. Il n'était pour ma part, pas question que je reste dans cette tenue toute la journée. J'avais des choses à faire. Notamment, m'occuper de la mère des six nouveaux pensionnaires de la maison. Ma chienne avait donné naissance il y a une semaine à une portée de chiots. Le temps qu'ils soient sevrés et qu'ils se trouvent chacun un propriétaire, il y en avait encore pour un moment. En attendant, c'était à moi de m'en occuper. Mine de rien, tout cela me faisait quand même me poser des questions. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Mnémosyne. Quelle genre de mère aurait-elle été, si elle nous avait « élevé » mon frère et moi ? Neil avait dit la première fois, que nos parents avaient été évoqué, qu'il s'agissait des titans mais qu'ils avaient souhaités se débarrasser de nous. Pour autant, ils ne semblaient pas au courant de notre existence, d'après ce que m'avait montré Apo' et même Mnemosyne, n'avait pas eu l'air d'avoir envie de se débarrasser de mon frère quand elle l'avait rencontré bien au contraire. Et pourtant, je m'étais toujours dit que pour supporter Apollon, il fallait de base ne pas être très normale. Comme j'étais sa sœur, et que je l'adorais, je m'incluais bien évidemment, d'office dans cette catégorie.
Pour en revenir à mes pensées précédente, je ne pouvais m'empêcher de me demander, si nous nous ressemblions elle et moi. Tout ce que j'avais d'elle, c'était un nom et des images montré par mon frère. Ils avaient l'air...Assez similaire au niveau du caractère. Réellement. Je m'en étais amusée, et l'avait dit à Apollon qui était devenu tout fier. Pour autant, j'ignorais si nous avions des traits communs elle et moi. Et en fait, je ne savais pas très bien si je souhaitais réellement le savoir ou non. Après tout, j'avais grandit sans parents et je ne m'en portais pas plus mal au final. Les épreuves m'avaient façonnés, et petit à petit j'avais découvert qui j'étais réellement. Et au final, je n'avais jamais eu personne pour réellement me guider. Je supposais que je me posais toutes ces questions, à cause de ma nouvelle maternité. J'avais sans doute, besoin là, d'un « modèle » auquel me fié. Probablement pour me dire que je n'étais peut-être pas si nul que ça comme mère. Quoi que à bien y réfléchir, j'étais peut-être pas si douée que cela et j'admettais avoir du mal à comprendre pourquoi, on me propulsait constamment au rang de « Maman divine ». Ma dernière nièce voulait même que je l'adopte. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle, j'avais fait tant de recherches à la Bibliothèque de la ville dernièrement. Afin de trouver une alternative à l'adoption. Et devenir, sa marraine semblait être la meilleure solution pour tout le monde.
Je chassais toutes mes interrogations, d'un simple mouvement de la main. De toute façon, ce n'est pas aujourd'hui, que je trouverais la réponse, alors inutile de me polluer l'esprit avec tout ça. J'avais bien mieux à faire. Le froid commençait tout doucement à s'installer sur la ville, l'été était semble-t-il définitivement finit. Les arbres commençaient à perdre leurs feuilles, et l'automne arrivait. Le Printemps était ma saison favorite, mais j'aimais l'Automne tout autant. Elles étaient toutes les deux des saisons intermédiaires, et j'appréciais les changements sur la nature dans ces moments là. Je pouvais passer de longues heures au même endroit, simplement à observer mon environnement. J'appréciais ces moments, car ils faisaient partis des rares choses qui n'avaient pas changés, depuis vingt quatre ans. Et, c'était également, lors d'un de ces rares moments que j'avais rencontré Pitch. Même si à vrai dire, par moment je me posais la question de comment nous en étions arrivé là. Je me souviens avoir demandé une fois à Arès pour plaisanter si d'après lui je souffrais d'une forme rare de Stockholm. En revanche je n'avais pas dit un mot de comment nous, nous étions rencontré à Apollon. Étant donné ce qu'il s'était passé la fois où ils s'étaient vus pour la première fois, tous les deux. Je n'avais pas très envie que cela recommence.
D'ailleurs, maintenant que j'y repensais la date exacte était déjà passé. Cela faisait deux ans, que nous, nous étions rencontrés et ça avait été un jour de plus dans la routine actuelle. Je me mordit légèrement la lèvre inférieur de peur d'avoir commit une bévue. Je, n'attachais pas tellement d'importances aux dates. J'avais mémorisé les anniversaires de chacun de mes neveux et nièces ainsi que des personnes qui m'étaient chères, parce que je me faisais un devoir, de leur offrir quelque chose, de leur rappeler qu'ils comptaient pour moi. Mais, ce genre de choses eh bien je n'y prêtais pas vraiment attention. Hors notre situation avait grandement évolué depuis, puisque nous vivions à présent sous le même toit. L'idée de l'avoir involontairement blessée d'une manière ou d'une autre m'inquiétait. Alors, après voir prit le temps de me laver et m'habiller. Pris-je mon ordinateur portable avec moi, et m'installait sur la table basse du salon, et tapais ma recherche sur le net. Je cliquais un peu au hasard, recherchant ce que les couples normaux faisaient pour ce genre de fête. Après tout, ne lui avais-je pas demandé de prendre le temps d'agir un peu plus ainsi il y a quelques mois ?
Dans ces moments là, j'aurais probablement eu grand besoin d'Aphrodite, sauf que nous, ne nous étions plus reparlé depuis qu'elle avait annoncé à tout le monde la fin de mon célibat, me forçant à aller lui crier dessus. Ma sœur était exaspérante quand elle le voulait. Je sentais que j'allais devoir allé la trouver moi même si je voulais vraiment avoir cette discussion pour mettre les choses à plat. Et franchement, quitte à allé la chercher au Tartare moi même par la peau du cou, pas question qu'elle y échappe. Tout était réglé avec Ellie, sa mère était donc la prochaine sur la liste. Je m'occuperais de son frère en dernier. Je soupirais néanmoins, il étant temps que je fasse une liste de priorité je suppose.
Je me concentrais à nouveau sur ma recherche, prenant des notes sur mon carnet, acheté lorsque je cherchais à débloquer la situation avec Apple. Néanmoins, les recherches n'étaient pas très fructueuses, et me donnaient plus une furieuse envie de lancer l'engin électronique par la fenêtre qu'autre chose. Mais comme j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir je fermais brusquement le pc, tandis-que mes cheveux que j'avais heureusement laissé lâché, dissimulaient la teinte carmin qu'avaient pris mes joues. Je me sentais ridicule en toute honnêteté. Néanmoins, il ne me fallut que quelques secondes pour dissimuler mon trouble. J'avais toujours été doué pour dissimuler mes émotions après tout. Et dans la vie de tous les jours, cela restait d'une grande aide. Rapidement, je rangeais mon carnet, dans la poche arrière de mon jeans. Pour tout cela nous verrons plus tard. En attendant je pense qu'il était plus que temps que je lui parle de tout ce que je savais. C'était après tous les seules choses ayant de l'intérêt niveau conversation qui s'étaient déroulés dernièrement. En revanche, ce qui concernait le futur...Je pense qu'il valait mieux que je n'en dise rien. Apollon était suffisamment troublé par ce qu'il avait ressentis, et un de troublé sur deux était déjà suffisamment difficile à gérer alors deux...C'était une très mauvaise idée :
- J'ai des choses à te dire annonçais-je quand j'aperçus mon compagnon. Ne t'en fais pas ce n'est rien de trop grave repris-je un léger sourire je pense simplement, que c'est bien que tu sois toi aussi au courant.
Plus de retour en arrière possible, ma décision était fixe. J'allais en plus devoir ajouter, les informations relative au sable noir, dût au voyage en « Égypte » Apolline et Phobos étaient apparemment liés, cela avait également son importance. Alors, on allait prendre ce moment, pour discuter tous les deux.
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*Pitch Black
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Pitch se trouvait dans l'un des rares lieux sur Terre où l'homme n'était pas la bienvenue, un lieu où les ténèbres donnait naissance au plus grand peur de l'Humanité, un lieu où l'histoire et le temps s'arrêtait, à l'abri de la lumière de l'astre solaire. Ici il n'y avait que le silence et le froid. Et le Maître des Cauchemars se laissait donc flotter, un légère bulle d'air échappant sporadiquement de sa bouche close, entamant son long chemin vers la surface, le fossoyeur ignora les mouvements autour de lui, des créatures des abysses les plus profonde qui rendrait fou l'homme lambda, certaines choses étaient mieux à se terrer à l'abri du regard des mortels, "That is not dead which can eternal lie. And with strange aeons even the death may die", Lovecraft avait bien raison sur ce point, mais confronté aux abysses terrestres et ces habitants Pitch se contentait de flotter? les yeux fermé, méditant dans les ténèbres absolument pour atteindre un stade de pensée qu'il pouvait difficilement atteindre sans être enveloppé du noir absolu. Cela faisait déjà bien longtemps depuis la débâcle avec Phobos, avec mon fils, et je profitais de l'approchée de l'apothéose de mes pouvoirs lors de la période Halloween pour reprendre contrôle des dernières parcelles de pouvoirs qui m'échappaient encore, mais le plus grand de la tempête était passée. Cette chose qui se tapissait encore en moi était sous contrôle, pour l'instant, et tant que je ne perdais pas mes moyens avec mon fils cette partie de moi ne devrait jamais pouvoir reprendre le dessus. J'étais enfin de nouveau en paix avec moi-même... Et je le devais à Diane. L'avoir présente à mes côtés m'avait permit de doucement me soigner, de retrouver la force de chasser les souvenirs de cette mauvaise journée pour de bon. Je ne pouvais pas atteindre mon fils, et cela me chagrinait énormément... Mais j'avais appris à vivre heureux avec l'incroyable personne qui partageait mon toit, ma vie. Être entouré de mon élément me replongeait dans le passé, à l'époque où mon sanctuaire avait été ma prison, et cette simple vision de ce que j'avais été me permettait d’apprécier ce que j'avais aujourd'hui et de tout faire pour ne pas le perdre. Un léger sourire échappa à Pitch alors qu'il repensait que cela faisait maintenant plus de deux ans qu'il avait rencontré Diane, dans des circonstance légèrement... Hors de ton pour un futur couple, mais nous n'étions pas un couple comme les autres, et je me réjouissais de savoir que nous arrivions à en rire maintenant. Nous avions fais du chemin en tant que couple et en tant que personne. Et je n'attendais nullement un présent de sa part, même en retard, la date n'avait pas d'importance. Car le plus mémorable lors de cette nuit avait été une rencontre, notre rencontre. Au même moment, à travers le monde, plusieurs millions de personne se réveillaient de leurs sommeils agités, se rassurant que les monstres qui les poursuivaient ne pouvait plus les atteindre durant le jour et, invisible au yeux des mortels, les nuages et créatures de Sable Noir se dispersant doucement au lueur du soleil levant
Pitch rouvrit lentement les yeux, brisant sa concentration et tombant nez à nez avec un poisson entièrement blanc, presque opaque, le regardant avec deux yeux vitreux et aveugles, le fossoyeur haussa un sourcil dubitatif avant de foncer vers la surface, traversant l'eau telle une torpille avant de percer la surface dans une grande éclaboussure d'eau noire. Pitch fit magiquement disparaître l'eau de ses vêtements avant de lever les yeux vers la Lune qui disparaît petit à petit. Le fossoyeur prit une grande inspiration chargée d'air marin, avant de se téléporter de nouveau à Storybrooke arrivant sur le perron de sa... De notre maison au petit matin, le fossoyeur jeta un rapide coup d’œil aux alentours, vérifiant s'il n'y avait personne de présent dans le cimetière, avant de déverrouiller la porte. Je n'étais nullement obligé de rentrer de cette manière, je pouvais parfaitement me téléporter directement dans ma... Dans notre chambre, mais je ne savais pas pourquoi l'idée de me savoir attendu par la personne que j'aimais le plus au monde me réconfortait. C'était illogique, un simple geste comme celui-ci, mais je le faisais tout de même et je continuerais à le faire demain et le jour suivant. J'entrais dans notre sanctuaire, notre maison, rien qu'elle et moi...
Le fossoyeur fut tiré de ses pensée par une série de petit aboiement et de couinements provenant du panier d'Athéna. ... ... Certes, j'oubliais ce... léger détail poilu... Et ces chiots. Pitch plissa les yeux en direction de la chienne et de sa portée, et Athéna le lui rendit bien, le fossoyeur croisa les bras avant de détourner le regard sans dire un mot, nous en avions déjà parlé avec Diane après tout, avant de se dirigé vers sa bien aimée. Souriant en la voyant toujours aussi rayonnante que le jour où il l'avait rencontré, le croque-mort fit un rapide mouvement de la main, faisait rapidement bouillir de l'eau avant de sortir son service de thé favori et de préparer deux tasses d'Earl Grey pour bien commencer cette matinée en compagnie de la femme qu'il aimait plus que tout au monde.
- J'ai des choses à te dire. Ne t'en fais pas ce n'est rien de trop grave je pense simplement, que c'est bien que tu sois toi aussi au courant.
... Oh. Je suppose qu'il était temps après tout, je devinais depuis longtemps que quelque chose la dérangeait, elle le cachait très bien mais je pouvais le voir le stress et l'hésitation dans certain de ces plus infimes mouvements, dans d'imperceptible mimique et tournure de phrase qui trahissait le fait que quelque chose lui pesait. Mais je me refusais de la brusquer, je lui faisais entièrement confiance et je savais qu'il y aurait un temps et une heure pour cette discussion, et j'espérais que cette heure était venue. Pitch rendu le doux sourire à sa bien-aimée avant de s'installer en face d'elle, décalant l'ordinateur avec un petit nuage de sable noir pour l'éloigner des tasses et de la théière qui firent leurs routes jusqu'à la table, Pitch attrapa la théière avant de commencer à verser l'eau dans la tasse de Diane:
"Tu sais, si tu tiens à fêter nos deux ans, même avec un peu de retard, nous pouvons parfaitement faire un petit repas nocturne à l'endroit où nous sommes rencontrer."
Je savais pertinemment que cela n'allait pas être le sujet de notre conversation, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Pitch fit un sourire joueur à Diane avant de boire une gorgée de thé chaud et de plonger son regard dans le sien, attrapant sa main au passage. Et le message passa sans avoir besoin d'être prononcé. Je suis là pour toi, qu'est-ce qui ne va pas?
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Si ma rencontre avec toi est ma part de bonheur alors c'est vrai que ça efface tout le reste
Je l'admettais, Pitch était perspicace, et il m'arracha même un sursaut lorsqu'il me parla de cette histoire de rencontre pour laquelle je m'étais fait tant de soucis. J'hésitais quant à l'attitude à avoir et la réponse à donner. Aussi, détournais-je simplement le regard, dissimulant comme je le pouvais la teinte cramoisi qu'avaient pris mes joues. La vie en commun, avait fait qu'il avait pu apprendre un peu plus de mes attitudes. Pitch était un fin observateur, aussi cela ne m'étonnait pas, que alors que je dissimulais toujours mes émotions, il se soit focalisé sur certains tics que j'avais, trahissant ainsi le fond véritable de ma pensée :
- Je ne vois pas de quoi tu parles mentis-je avec aplomb
Je me préoccuperais de cela plus tard. J'avais après tout, le temps d'y réfléchir pendant, que je tenais mon compagnon informé de ce qu'il s'était passé récemment. Même si « informé », n'était pas réellement le mot adéquat. Je n'avais pas l'intention, de déblatérer tout ce que je savais, de manière mécanique et d'une voix monocorde. Non, je souhaitais réellement, avoir un échange avec lui sur tous ces sujets. Mais par où commencer ? Peut-être, mes souvenirs ainsi que Mnemosyne. Oui, cela me semblait la meilleur des choses pour commencer cette discussion. Aussi, jetais-je un regard, à sa main qui avait enveloppé la mienne, et croisant nerveusement, mes jambes me lançais-je :
- Je sais qui je suis, je veux dire mes origines. Bien sur, de nombreuses zones d'ombres subsistent, et comme je te l'ai dit il y a quelques mois, je ne souhaite plus entreprendre de recherches à ce sujet. Mais, les gens qui m'ont vu enfants, n'ont pas mentis. Je l'ai réellement été, et je me souviens de les avoirs rencontrés. Même si j'admets que ce dernier point est quelque peu perturbant. Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Au sujet d'Apollon et du fait qu'on soit apparemment les enfants des Titans. Ça c'est avéré exact. Ce que je veux dire, c'est que, ce ne sont plus seulement des paroles qui m'ont confirmé qu'il était mon frère et que nous avions un parent. Heimdall, nous a rendu nos souvenirs, et avec cela, certains d'entre nous, se souviennent de leur enfance et de qui est vraiment son frère ou sa sœur. Et je sais qu'Apo' est bel et bien mon frère, c'est en quelque sorte encrée en moi, comme une espèce de certitude.
J'adressais un petit sourire amusé à Pitch. Malheureusement, il n'était pas prêt de se débarrasser de ce pot de colle. Apollon, était bel et bien son « beau frère ». Et comme il avait la maturité d'un enfant de trois ans je crains qu'il n'est pas finit de lui pourrir la vie à mon sujet. Mais, j'avais bien l'intention de le lui rendre. Sans doute, parce que malgré moi, cette histoire avec Neil, je n'arrivais toujours pas à la digérer. Oui, cela faisait des mois, que ça c'était passé. Mais à chaque fois que j'y pensais, l'image de petit bébé s'imposait dans mon esprit, et me donnait de long frisson d'horreurs. Si, je ne l'avais pas gardé quand elle était toute petite, sans doute que cela serait mieux passé. Hélas, mettez moi un nourrisson dans les bras et demandez moi de vous le garder, je vais avoir du mal à résister. C'était sans doute pour cela, que à chaque fois qu'il fallait jouer les maman ou materner quelqu'un c'était vers moi que l'on se tournait. Une petite moue agacé étira mes lèvres, Je comprenais mieux certaine chose maintenant.
Toujours un peu nerveuse, je remis une mèche de cheveu derrière mon oreille. C'était l'un de mes « tic », mais cela prouvait également que j'étais en confiance avec Pitch. Devant une personne à qui je n'accordais aucune confiance, ou dont je me méfiais, je restais toujours de marbre imperturbable même mon langage corporel était neutre. Un peu comme lorsque j'avais rencontré sa fille. Même si à vrai dire, je n'avais pas fait grand cas de cette rencontre. J'estimais, n'être lié d'aucune manière que ce soit à sa fille, ni même devoir lui rendre des comptes. Encore une fois, elle n'était pas Phobos. Et ce même, si je n'étais pas naïve. Nous avions, une certaine accalmie en ce moment dans nos vies, mais la prochaine fois que nous le rencontrerons, cela pourrait s'avérer pire que la première fois. Et au fond, de moi, je ne pouvais m'empêcher d'être en conflit. C'était un conflit interne, un conflit avec moi même. Il représentait clairement une menace, et nous en avions déjà tellement...Pourtant, il était mon fils, et je n'arrivais pas à le détester. Je n'arrivais qu'à l'aimer. Décidément, j'étais une irrécupérable idiote...
- C'est la partie, concernant les titans qui est le plus...flou en quelque sorte. Neil avait dit, qu'ils souhaitaient se débarrasser de nous. Hors, ce qu'Apollon m'a montré de sa rencontre avec notre mère, eh bien, elle n'a pas eu l'air de vouloir se débarrasser de lui bien au contraire. Et il lui ressemble, tu aurais vu à quel point leur caractère son similaire dis-je d'une voix un peu plus aiguë que je ne l'aurais voulu.
Parce qu'on ne pouvait pas empêcher le questionnement. Il était moins présent qu'il ne l'avait été par le passé. Mais, tout de même. Je me demandais : est-ce que je lui ressemblais ? Ou bien, Apollon avait-il vraiment tout pris d'elle. Je suppose, que j'avais en quelque sorte besoin d'un « modèle » de me dire, que j'avais hérité certaine choses de quelqu'un, afin quelque part de me rassurer, de me dire que Phobos n'avait pas prit de moi que la couleur de ses yeux, la même nuance de bleu que nous partagions Apollon tout comme moi.
- Elle s'appelle Mnemosyne repris-je sur un ton plus doux, et je crois que au fond, j'aimerais bien la rencontrer ne serait-ce qu'une fois
Juste une seule fois, pour me faire une véritable idée de qui elle était, pour en quelque sorte « m'identifier » à elle. Ce n'était pas une mère que je cherchais. Je n'en avais jamais eu, et n'en avait pas besoin. Je voulais simplement, m'assurer de cette ressemblance. Un peu comme pour me dire, que tout espoir, n'était pas perdu avec notre fils à Pitch et moi. Que l'on, pouvait encore, réussir. Tout « espoir » était bon à prendre de toute façon à mes yeux.
Je renversais doucement ma tête en arrière, afin de me calé un peu plus dans le dossier du canapé et fermais mes yeux quelques secondes, pour réfléchir. Je faisais deux choses en même temps à vrai dire. Je rassemblais mes idées, pour comment, faire passer au mieux cet amas d'information du côté de Pitch. Et en même temps....Eh bien, cette idée d'anniversaire de rencontre n'étais pas partis. N'avais-je pas après tout dit, il y a plusieurs mois, que je souhaiterais que nous agissions un peu plus comme un couple « normal » ? J'avais bien une idée, mais encore une fois, ce n'était pas le moment pour cela. Je me devais de parler de Phobos, enfin pas vraiment de lui, mais plutôt du sable noir, et de ce qu'il s'était passé en « Egypte ».
- Il y a autre chose, mais ça ne me concerne pas uniquement, ça nous concerne plus ou moins tous les deux. Je t'ai raconté l'escapade en « Egypte » cet été, je ne suis pas entrée dans les détails parce que j'étais toujours un peu agacé le lendemain quand je suis revenu ici après avoir passé la nuit sur Olympe. Mais, Apolline a eu...Un comportement étrange. Elle a parlé du sable noir, elle a dit qu'il était tout autour de nous en s'adressant à Arès et moi, et juste après il a formé comme une espèce de chrysalide autour d'elle. Je sais, qu'ils sont liés avec Phobos, alors j'admets que ça m'inquiète un peu. Il y eu un petit temps de silence, pour lui laisser le temps de « digérer » tout cela. Je ne voulais pas tout lui lancer en même temps dans la figure. Aussi gardais-je sous silence le fait, que je m'en voulais toujours énormément au sujet de notre fils. A la place, c'est autre chose dont je souhaitais parler. Tu es déjà allé à Vienne ? Demandais-je subitement
Non, je ne changeais pas vraiment de sujet. S'il souhaitait continuer à parler de tout ça, je n'allais pas repousser la discussion d'un revers de main. Mais on pourrait le faire disons...ailleurs :
- C'est une très belle ville repris-je, beaucoup de gens préfèrent Paris, mais c'est beaucoup trop commun. Vienne offre plus de perspective. Ses cafés sont célèbres sans parler de ses bals rajoutais-je en lui jetant un regard appuyé. Voyait-il où je voulais en venir ?
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Vous ai-je déjà dit que Diane était vraiment adorable? Parce qu'elle l'était, avec cette légère teinte rosée que son visage arborait lorsqu'elle était légèrement surprise ou gênée. Et un sourire malicieux se dessina sur mon visage en voyant son expression. Malgré ma légère pique, je savais que ma bien aimée avait compris que je ne lui en voulait nullement pour ça, et j'espérais avoir supprimé l'atmosphère pesante qui commençait à s'installer dans la pièce. Et Pitch écouta sans interrompre la déesse de la Lune, se rappelant la conversation que le couple avait eut quelques mois plus tôt sur les origines de Diane, donc, nous avions la confirmation qu'Apollon était bel et bien mon beau frère... C'était... A prévoir je suppose, oh, loin de moi l'idée de me plaindre ou de considérer ça comme une mauvaise nouvelle. Loin de moi cette idée. J'avais formé une drôle d'amitié avec le dieu du soleil malgré nos débuts... Comment dire? Fort en testostérone, voilà, c'était le terme. Mais nous avions sut mettre nos différences de côtés pour Diane et j'admettais que je préférais mille fois avoir Apollon comme beau frère qu'un idiot de dieu de la guerre. Mais passons, je savais qu'Apollon ne s'éloignerait pas de Diane même s'il n'aurait pas été le frère biologique. Leurs lien était bien trop fort pour cela, et je lui en était reconnaissant. Cependant, cela voulait aussi dire que ma belle famille était constitué de Titan, et ceci était légèrement plus troublant. Quoique... Je suppose que je n'aurais pas à dîner chez mes beaux parents cosmiques pour le coup. Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle, et au fond, je ne pense pas que je voulais le savoir.
Un léger mouvement tira le fossoyeur hors de ses pensées et il s'arrêta durant quelques secondes pour admirer le doux visage de sa bien aimée, se rassurant dans ce simple geste qui montrait qu'elle était à l'aise, au calme. Je savais comment Diane pouvait être en lorsqu'elle parlait à des inconnus, et la présence de ces petites manies était la preuve qu'elle était en confiance, qu'elle me permettait de voir au delà du mur qu'elle se créait. Et cela me faisait chaud au cœur.
- C'est la partie, concernant les titans qui est le plus...flou en quelque sorte. Neil avait dit, qu'ils souhaitaient se débarrasser de nous. Hors, ce qu'Apollon m'a montré de sa rencontre avec notre mère, eh bien, elle n'a pas eu l'air de vouloir se débarrasser de lui bien au contraire. Et il lui ressemble, tu aurais vu à quel point leur caractère son similaire
Evidemment, il y avait toujours un "mais" dans chaque révélation qui touchait la famille divine, hum, les deux avaient le bénéfice du toute. Je n'étais pas en bon terme avec Neil pour des raisons évidentes, mais je ne pense pas qu'elle soit une menteuse où une manipulatrice. D'un autre côté, l'échelle temporelle des Titans et des dieux devaient être différente, peut-être que quelque chose s'était déroulé durant les deux rencontres, je n'allais pas faire de conclusions hâtives car il n'y avait aucune conclusion à prendre.
Elle s'appelle Mnemosyne et je crois que au fond, j'aimerais bien la rencontrer ne serait-ce qu'une fois
Pitch eut une expression légèrement triste et douce, s'installant sur le canapé à ses côtés et posant sa main sur celle de sa bien-aimée. Mnemosyme? Quel étrange nom, un nom qui ne me disait rien du tout, je devais l'admettre. Pitch retint un soupir, repensant légèrement à sa propre situation, même si certains souvenirs étaient revenus de manière... Désagréable, Pitch se rendait compte qu'il y avait une partie de sa vie qu'il ne retrouverait jamais, son enfance. Il n'avait aucun souvenir de ses parents, aucun souvenir du lieu qui l'avait vu grandir, rien, juste un troublant vide et l'impossibilité de se souvenir de cette époque. Cela ne le dérangeait pas, il avait déjà passé trop de temps sur son passé pour se laisser ralentir par une période dont il n'avait aucun souvenir. Son esprit était plus tourné vers le présent et vers l'avenir désormais.
- Il y a autre chose, mais ça ne me concerne pas uniquement, ça nous concerne plus ou moins tous les deux. Je t'ai raconté l'escapade en « Egypte » cet été, je ne suis pas entrée dans les détails parce que j'étais toujours un peu agacé le lendemain quand je suis revenu ici après avoir passé la nuit sur Olympe. Mais, Apolline a eu...Un comportement étrange. Elle a parlé du sable noir, elle a dit qu'il était tout autour de nous en s'adressant à Arès et moi, et juste après il a formé comme une espèce de chrysalide autour d'elle. Je sais, qu'ils sont liés avec Phobos, alors j'admets que ça m'inquiète un peu.
Pitch hocha de la tête, se souvenant de cette conversation, avant de légèrement plissé les yeux à la mention de la fille de Pascal. Après tout, j'avais menacé de la tuer lors de notre première rencontre. Et je savais qu'elle avait un lien avec mon fils mais... Je ne pouvais pas partir sur cette piste, pas encore, Apolline n'était pas une mauvaise personne et je ne voulais pas l’entraîner dans ce genre de partie de cache-cache familiale. Et puis il y avait ses parents, sa mère était la déesse de l'Amour après tout et son père... Son père était instable, avait un tempérament explosif et était dans une légère position de pouvoir. Ce n'était jamais une bonne combinaison. Mais c'était troublant, troublant et problématique, j'allais discrètement garder un œil sur elle plus tard, dans la limite du raisonnable.
"Tu es déjà allé à Vienne ?"
Pitch haussa un sourcil surpris devant cette question qui semblait sortir de nulle part, avant de se retenir de répondre. D'une certaine manière il y était déjà allé, le Roi des Cauchemars avait déjà visité toutes les villes du monde en jouant son rôle de croque-mitaine... Donc oui, techniquement, il était déjà allé à Vienne, mais sans y être vraiment... Allé. Mais je savais où Diane voulait en venir, alors je ne lui répondit par un simple non, avec un léger sourire, je savais où est-ce qu'elle voulait en venir.
- C'est une très belle ville, beaucoup de gens préfèrent Paris, mais c'est beaucoup trop commun. Vienne offre plus de perspective. Ses cafés sont célèbres sans parler de ses bals.
Un sourire trouva son chemin sur le visage de Pitch, illuminant son visage, Vienne? Je n'avais absolument rien contre, Paris était trop... Trop Paris pour être vraiment adapté à une soirée anniversaire entre nous deux, trop de bruit, trop de monde. Vienne n'aurait pas été mon premier choix, mais je pouvais voir son intérêt. C'est vrai que nous avions tous les deux besoins de prendre une pause loin de Storybrooke, de la famille divine (surtout d'Apollon pour moi), juste nous deux en tête à tête. C'est vrai que j'en avais cruellement besoin.
"Vienne? Je dois admettre que l'idée est charmante, cela fait trop longtemps depuis que nous avons pris du temps pour nous, loin de Storybrooke." Pitch attrapa la main de sa bien aimée avant de la porter à ses lèvres et de déposer un baiser dessus "Alors je suis entièrement partant mon Amour. "
Après tout, nous pouvions nous retrouver à Vienne dans les cinq prochaines minutes, avec nos valises déjà prêtes, des billets pour le plus beau bal de la ville et une réservation dans l’hôtel le plus calme de la ville.
"Tu préfères faire un peu de tourisme avant? Il y a bien des lieux à voir à Vienne, le Château de Schönbrunn ou la cathédrale Saint-Etienne. Où encore la tombe de Ludvig von Beethoven..."
...
"Oui, oublions la dernière proposition."
Un cimeterre n'était pas très romantique après tout. Pitch se releva en souriant, avant de tendre la main vers sa bien aimée pour lui dire doucement...