« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tremblez mortels... Elles reviennent... Et pas toutes seules!
Souvenez vous...
Au commencement, elles n'étaient que deux. La médecin légiste et la voleuse de l'extrême, assommeuses de policier et de médecin, tueuses de petit vieux pervers et libératrices de fous furieux en hôpital psychiatrique (Pas la peine de la ramener, Daenerys! )
Tout ça pour ensuite consommer drogues et alcool en relookant un glaçon plus glacé qu'une banquise et une folle furieuse à la machette. Sans oublier une Lucille sauvage fan de fraises et de gardiens décapités.
Elles ont traumatisés Docteur Mamour, rejoins la confrérie des nains et du Hobbit à grands pieds poilus, et vont très prochainement partir dans un monde rempli de zombies et de Daryl sexy à moto (Oui parce que ses barges ont pas fini) (J'ai peur) (Faîtes quelque chose avant qu'elles s'attaquent à un film que j'adore) (Nooon pas Harry Potter! )
Mais maintenant, elles sont de retour! Plus folles que jamais! Plus dingues que les plus dingos des dingues! Armées de leurs bouteilles de vodkas, prêtes à tout bouziller comme d'habitude! Alors accrochez vous et prennez part à...
L'aventure Jezallio & Cie!
De et avec:
Callio, la strip-teaseuse accro aux chats
Jez, le Bip Bip de la mort
Heshvan, le justicier pas masqué
Lisbeth, la blonde exploratrice
Octavia, le Poney pas policier mais presque
Ondine, l'huître naturellement naturelle
& Lucille, la fraise Tagada qui lèche!
( Nous informons notre aimable clientèle que d'autres personnages pourront potentiellement faire leur apparition. A ce qu'il paraît, la schizophrénie c'est bon pour la santé! )
Alors maintenant installez vous confortablement, passez un bras autour de votre copain, votre copine ou Bubulle votre poisson rouge si vous êtes en manque d'affection, et éteignez les lumières... La folie commence...
Notre histoire se déroule dans une somptueuse villa au bord de la mer. Imaginez des baies vitrées immenses, une piscine privée plus grande que celle municipale et des statues grecques placées ici et là dans le jardin. Ondine Greyjoy a de l'argent, et ça se voit. Ce n'est donc pas étonnant si, en cette fin de journée, tandis que le soleil se couche, deux groupes de personnes se dirigent, chacun de leurs côtés, vers la villa. Et sûrement pas pour venir parler de notre Seigneur le Christ ou vendre des encyclopédies. Ce que ces jeunes gens ne savent pas, c'est ce qui les attend n'aura rien d'un banal vol comme ils en ont fait tant de fois, pour la plupart. Et si Ondine était toujours à l'intérieur et faisait juste son yoga en tenue d'Eve ? Et si ces personnes étaient suivies ? Et si une étrange fraise Tagada traînait dans les parages, avide de chair fraîche et de confiture à la fraise ? Et si les aliens débarquaient pour enlever tout le monde et les enfermer dans un monde rempli d'éléphants roses ? Bon, là peut être qu'on exagère. Mais comment savoir ce qui arrivera et n'arrivera pas ? En restant dans le coin, un paquet de bonbons à porté de main, en attendant de voir ce qui se passera pendant cette soirée dingue, dingue, dingue !
Calliope Lloyd-Webber
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emmy Rossum
| Conte : Coraline | Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans
Je fusillais du regard le menton large qui lui osait me regarder de haut. Il se croyait tout puissant ? Il pensait que j'étais une gamine de cinq ans incapable de voir que j'avais atteins la ligne de non retour et étais passée du côté bourrée de la force ? Je buvais depuis assez longtemps pour savoir quand même ! Et là, j'avais à peine touchée à la cinquième bouteille que j'avais commandé, donc c'était pas la peine de lancer de fausses accusations ! Quand on sait pas, on ferme sa boîte à camembert !
- Même pas vrai ! Je suis en pleine forme ! Et je vois même pas double !
Je pointais l'index vers le menton, mais mon doigt changea de direction et tapa contre le torse musclé moulé dans un débardeur noir. Mes yeux s'écarquillèrent, tandis que ma main toute entière se plaqua contre le torse, en glissant vers une des ses épaules, puis en suivant ses biceps sur-gonflés. Sa peau luisait à cause de la chaleur, et je sentie mon visage se rapprocher toute doucement, de plus en plus prêt, fascinée par la goûte de sueur qui suivait le tracé du muscle comme si c'était un toboggan...
- Retire tes sales pattes de là,t'es absolument pas sexy comme ça.
Sa main agrippa mon poignet et me repoussa fermement. Quoi ? Comment ça, je n'étais pas sexy ? J'étais magnifiquement sexy ! Surtout depuis que j'avais retrouvé mon magnifiquement sexy corps ! Quelque chose ne devait pas aller chez lui,, pour pas vouloir laisser mon magnifiquement sexy corps et mon magnifiquement sexy visage le toucher !
- Mais euh ! Je. Ne. Suis. Pas. Bourrée. Je peux même te l'épeler si tu veux, comme tu n'as pas l'air de comprendre les mots simples qui sortent de ma bouche pas bourrée ! B.OU.R.E.R. Tu vois ?
J'affichais une expression triomphante, tout en me tenant au comptoir parce que mes pieds avaient un peu de mal à rester en place. J'avais l'impression que le bar tanguait tout autour de moi, mais c'était juste à cause des lumières. C'est toujours à cause des lumières, de toute façon. Les méchantes lumières !
- Rien à foutre. Tu dégages.
Le menton m'attrapa cette fois par les épaules pour m'entraîner vers la sortie. Jamais je n'avais vu un menton avec une telle force ! C'était Hulk enfaîte ! Un Hulk rose foncé ! J'essayais de me débattre, mais mes jambes traînaient derrière moi pendant qu'il m'emmenait dehors, et j'étais incapable de le frapper tellement je me sentais aussi molle qu'une étoile de mer. Il avait fait quelques choses à mes jambes ! Il m'avait drogué ! Ce menton... c'était un agent double, chargé de me tuer ! Et voilà, je savais que le type que j'avais rencontré la semaine dernière était un Men In Black. En plus il avait un air de ressemblance avec Will Smith, ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Ça et ses lunettes de soleil alors qu'il faisait nuit. Le plus bizarre quand même, c'était qu'il m'ait poussé à fumer un pétard de son invention. C'était trop cher d'avoir la lampe de poche qui crame le cerveau ? Pas de chance, j'étais tombée dans la drogue quand j'étais petite, ça me faisait plus rien ! Hum... Je m'embrouillerai pas un peu là ? Il se passait quoi, déjà ?
- Sérieux, regarde toi... Il est à peine vint heures et t'es déjà incapable de tenir debout. Faut que tu te fasses soigner là, ça devient grave. J'ai dis à Danny d'appeler ta pote la légiste, elle devrait pas tarder. Reste sage et fais pas de conneries, ok ?
Il retourna à l'intérieur du Rabbit Hole, et referma la grosse porte en métal derrière lui. Il y avait tellement personne que la file d'attente était vide et qu'il n'y avait même pas besoin d'attendre. C'était pour ça que je venais directement en fin d'après-midi, comme ça j'étais tranquille et le bar était à moi toute seule ! Même si le menton avait totalement tord, je n'avais aucun problème et j'étais pas du tout bourrée. J'étais juste assise sur le trottoir, le dos contre le mur, parce qu'il y avait un tremblement de terre et qu'il valait mieux ne pas se mettre debout si je ne voulais pas tomber et me casser la figure. Je n'avais pas envie de me refaire faire le nez, ça coûtait beaucoup trop cher et il fallait déjà que je paye mon amende pour avoir volé une voiture sans avoir mon permis ! Dans Mario Kart, ça avait l'air tellement facile de conduire ! Il y avait pas toutes ces pédales, ou des risques de foncer dans un lampadaire ! C'était sa faute à lui, il s'était jeté sur moi et j'avais pas eu le temps de m'écarter !
- Mon Bip-Biiip ! Tu as fais vite ! En même temps c'est normal, parce que tu es le Bip-Bip le plus rapide pour échapper à Coyote ! Un menton a été méchant avec moi ! Il a dit que j'étais bourrée ! Mais je le suis pas ! Toi aussi tu le sais, que je le suis pas ! Je vais très bien, j'ai juste un peu bu mais je suis super fraîche ! Tu veux pas t'asseoir à côté de moi par contre ? Lever la tête pour regarder ton menton, ça me donne mal au cœur. Oh. Oh punaise ! Enfaîte c'était pas juste un menton qui parlait tout à l'heure, c'était celui du videur ! Je me disais aussi que les mentons ne parlaient pas et n'avaient pas de gros muscles tout luisants...
Dès qu'elle fut assise à son tour, je posais ma tête sur son épaule, en fixant un sac de poubelle éventré dont les ordures s'échappaient en voletant au gré du vent. Que c'était poétique. J'aurai jamais pensé trouvé beau la vision d'une couche entrain de rouler sur la route. Et pourtant... c'était encore mieux que « Inception » !
- Tu veux qu'on aille faire quelque chose de marrant ? Non t'inquiètes pas, c'est pas en rapport avec le plan à trois dont je t'ai parlé la dernière fois, là j'étais complètement défoncée. Mais j'ai trouvé une super maison ! Et la proprio, elle est partie en vacances, donc on pourra sauter dans sa piscine olympique et mâter Captain America sur son écran géant ! Selon les rumeurs, sa télé est plus grande que le mur de notre salon ! Imagine la qualité haute définition qu'aurait les abdos de Chris Evans ! Je suis sortie deux jours avec un de ses anciens gardes du corps, il m'a dit qu'on pouvait passer par le jardin, y a jamais personne qui surveille parce que c'est trop grand. On peut lui faire confiance, il a juste été viré pour avoir mis une caméra dans la salle de bain de la proprio, donc t'inquiètes, il n'y a aucun risque. Mais nos petites virées me manquent ! On peut y aller ? S'il te plaiiit ! Dis ouiiii !
Je plaquais mes poings fermés sous mon menton, en ouvrant de grands yeux adorables, comme le Chat Potté. J'avais l'impression de loucher un peu, mais j'étais tellement mignonne qu'elle ne pourrait rien me refuser. Et puis c'était ma Jez ! Elle pouvait pas dire non à une super fiesta dans une piscine qu'on pourrait remplir de mousse ! Avec du shampoing qui sent la fraise!
Trente secondes, on était devant un énorme mur en pierres blanches. À moins qu'on avait mis trente minutes ? Ou peut être trente heures ? Le temps était bizarre en ce moment, non ? Sûrement parce qu'on approchait de l'hiver. Eh, plus que quatre mois avant qu'il neige après tout ! C'était tout prêt maintenant ! Il fallait surtout pas que j'oublie d'acheter un cadeau à Jez trop tard. Un lama, ça pourrait être mignon, non ? Comme ça il tiendrait compagnie au Chat et à Jezio, et on lui apprendrait à cracher sur les gens qu'on aime pas !
- Tu me fais la courte-échelle ? J'ai pas envie de passer par dedans, mais plutôt par dessus. Il faut que je vois si je suis assez douée pour participer à Ninja Warrior !
Dès qu'elle m'aida à m'élever dans les airs, j'agrippais le haut du mur, en utilisant la force de mes bras pour essayer de grimper par dessus. C'était super pas facile enfaîte ! Je grognais, les dents serrés, pendant que je sentais mon visage brûler sous l'effort. Mes pieds pendaient dans le vide, parce que le mur était plus grand que ma taille additionnée avec celle de Jez. C'était pas une maison, mais plutôt la tour de Raiponce là !
- Moouuuf ! Oh punaiiiise ! Jez faut que tu vois ça ! Y a des statues de gens à poils dans le jardin ! C'est trop fort ! Y a même un cheval tout doré ! Je veux le même !
J'avais réussir à me hisser, et je m'étais assise sur le sommet du mur qui était plus épais que mon fessier. Non, c'était pas la tour de Raiponce derrière, mais plutôt la maison de quelqu'un qui avait beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'argent. Est-ce que la proprio avait un mari ? Parce que je voulais bien lui piquer ! Sûrement que c'était un trèèès vieux monsieur avec beaucoup d'argent. Ça me gênait pas personnellement, de toute façon j'étais sûre que Jez serait prête à m'aider à me débarrasser du corps !
Comment j'avais fais mon compte ? J'arrivais pas à comprendre ! Il était là, allongé sur la table d'autopsie, et ses cheveux était orange, comme une carrotte ! Je me tenais les cheveux, complétement paniqué. Sa famille allait arriver d'une minute à l'autre, et il avait les cheveux roux ! Mais comment j'ai sérieusement fait mon compte ? Je claquais une mains dans mon visage, avant de me rappeler que ca faisait quand même un peu mal. Je comprend pas ! Sur la teinture, c'était bien indiqué brun ! Brun, comme je sais pas moi, les poils d'un chien ? Comme le tronc d'un arbre ? Mais pas roux ! Pas roux comme la purée de carotte ! Je jetais la teinture par terre, un air contrarié au visage. La peur me nouait le ventre.
J'avais pas fais exprès d'abord ! Je vois vos sale yeux me fixé ici comme ci vous me preniez pour une stupide jeune femme. J'étais en train de l'autopsié, pis il y avait cette mouche chiante qui ne faisait que s'accoupler dans ses mèches ...j'ai pas arrêté de la chasser ! C'est mal élevé non sur un mort ? On est d'accord ? Alors j'ai voulu la chasser. Plus je criais, plus elle revenait. Elle me narguait avec son bzzz bzzz incessant. Alors j'ai opté pour deux choses. La boule de feu, ou la super vitesse. Mais mes mains étaient noué dans un estomac dégoutant. Alors j'ai opté pour la boule de feu. Puis c'est cheveux on prit feu et on carbonisé !
▬ « Mais pourquoi t'étais pas roux ? C'était trop compliqué de ce teindre les cheveux ? » Hurlais-je sur le cadavre. « Ouai, c'est ca, fais le mort ta raison ! » Grognais-je en croisant les bras et en relevant un sourcil. Du coup, j'avais essayer de teindre ses cheveux en brun. Au final, je me disais que la super vitesse aurait pu être une option judicieuse. Alors que je restais là, hébété, j'entendis un claquement à la porte. Je fis un bond de quinze mètres, les yeux ecarquiller ...oh non ...j'allais faire comment moi ? Leur dire que leur fils c'étaient teint les cheveux avant de mourir ? Qu'un abrutis de stagiaire avait bouzillé sa crinière ? Oh c'est bon ca ! Les stagiaires c'est bien, on peu leur coller toute les fautes sur le dos et ils n'ont pas le choix que d'optempérée ! La crainte anéantie, je me dirigeais vers la porte en bondissant sur le seuil et en l'ouvrant d'un coup sec. La personne lacha un crie de surprise avant que son visage ne prenne une teinte colérique.
« Mais ca va pas ? Tu n'as jamais pensée au cœur fragile ? » débita t-elle, la voix encore tremblante. Je lachais un soupire las devant l'air mécontent de Maria. Pourquoi elle était ici ? D'habitude, elle venait jamais parce qu'elle avait peur de mon métier. Elle disait que je maltraitais mes cadavres ! Un peu de considération ! Je leur offre une après mort super genial ! Ils n'auraient pas pu rêver mieux comme medecin légiste ! Puis mon regard s'illumina d'une certaine malice, prenant un air ravie. Elle plissa les yeux, suspicieuse. « Quoi ? » Lacha t-elle en étudiant mon visage. Elle tenait un portable dans la main. Mon portable ! Je l'avais oubliée ! J'étais partis sans lui ce matin, il me semblait bien qu'il me manquait quelque chose !
▬ « Viens entre ! » La pressais-je en tirant sur sa mains sans lui demander et la balancer à l'intérieur de la morgue contre son grès. Elle ce mit à marmonner. « Oh, ca va, détend toi ! Eh, tu m'a ramener mon portable ? C'est gentil ! » Fis-je en le prenant de sa mains sous son air agacé. Elle avait une grimace sur son visage.
« Ca sent le feu ! » Annonça t-elle en tournant une tête curieuse dans la pièce. Le feu ? Je vois pas de quoi elle parle ! Vous sentez le brûler vous ? Moi je sens rien ! « Enfin peu importe, je reste pas. Je suis venu t'apporter ton ...engin. Tu dois aller voir Calliope, elle encore fait une sottise. » Bêtise, connerie ...Ca te tuerait d'utiliser le langage morderne sérieux ? Oh attendez, Maria avait réussit à décroché le portable ? Une expression ravie s'anima dans mon regard. Des progrès, elle faisait des progrès ! Cependant, Calliope m'attendait, et je ne pouvais pas faire attendre ma meilleur amie. Plutôt mourir ! Oh Attendez, c'est déjà fais en fait …
▬ « Tu peu rester ici et recevoir la famille ? » Demandais-je d'un air suppliant. Ses yeux roulaient tellement dans leu orbitre, que je me demandais si elle était pas magicienne. « Non. » Trancha t-elle immédiatement avec un sourire sadique.
▬ « Mais pourquoi ? » Me plaignit-je comme une petite fille à qui on interdisait un cadeau de noel. Maria lacha un soupire irrité.
« Parce que c'est TOI la medecin légiste. Au revoir, Jezabel. » Sans me laisser le temps de finir, elle sortit par la porte en vitesse afin que je ne puisse pas la bloquer. Je regardais encore le mur en face de moi, comme ci elle s'y trouvait encore. Mais c'est pas juste ! Ca ce fait pas de planter les gens comme ca ! Ca alors ! Je croisais les bras, l'humeur boudeuse. Je me tournais vers le cadavre.
▬ « Ouai bah c'est ta faute, t'avais qu'a pas être brun et attirer les mouches accoupleuse de cheveux ! » Grognais-je d'un air mécontent. Vous savez quoi ? Le stagiaire s'occupera parfaitement des clients mécontent, moi, je me tire ! Sans même retirer ma combinaison ensanglantée et mes lunettes encore sur le nez, je partis à toute vitesse, courant dans les rues de Storybrooke qui défilaient dans un tunel floutée. Je reconnu le Rabbit hole et m'arrêtait à toute vitesse en voyant Callio assise contre le mur. L'air de ma super vitesse lui ébourrifa les cheveux. - Mon Bip-Biiip ! Tu as fais vite ! En même temps c'est normal, parce que tu es le Bip-Bip le plus rapide pour échapper à Coyote ! Un menton a été méchant avec moi ! Il a dit que j'étais bourrée ! Mais je le suis pas ! Toi aussi tu le sais, que je le suis pas ! Je vais très bien, j'ai juste un peu bu mais je suis super fraîche ! Tu veux pas t'asseoir à côté de moi par contre ? Lever la tête pour regarder ton menton, ça me donne mal au cœur. Oh. Oh punaise ! Enfaîte c'était pas juste un menton qui parlait tout à l'heure, c'était celui du videur ! Je me disais aussi que les mentons ne parlaient pas et n'avaient pas de gros muscles tout luisants... Je m'éxécutais en haussant un sourcil amusée. Elle posa sa tête sur mon epaule, et toute les deux, on ce retrouvaient assise contre le mur comme les filles déprimante de la télé.
▬ « Ce menton sait pas ce qu'il dit ! Faut jamais croire les mentons, c'est comme les mouches accoupleuse tueuse de cheveux. C'est super dangereux ! » Répondit-je en fixant la rue dans laquelle les gens marchaient sans nous regarder. Non mais d'ou il ce permet de mettre MA Callio dehors celui là ? On touche pas ma Callio, c'est comme ca. « T'en fais pas, la prochaine fois on l'attaque à coup de Maria ! Tu verra, il sera tellement traumatisé qu'il te laissera tranquille ! » Les Maria, c'est sadique, ca fait peur, et ca te fais des leçon de morale ! Il pourra jamais rivalisé ! - Tu veux qu'on aille faire quelque chose de marrant ? Non t'inquiètes pas, c'est pas en rapport avec le plan à trois dont je t'ai parlé la dernière fois, là j'étais complètement défoncée. Mais j'ai trouvé une super maison ! Et la proprio, elle est partie en vacances, donc on pourra sauter dans sa piscine olympique et mâter Captain America sur son écran géant ! Selon les rumeurs, sa télé est plus grande que le mur de notre salon ! Imagine la qualité haute définition qu'aurait les abdos de Chris Evans ! Je suis sortie deux jours avec un de ses anciens gardes du corps, il m'a dit qu'on pouvait passer par le jardin, y a jamais personne qui surveille parce que c'est trop grand. On peut lui faire confiance, il a juste été viré pour avoir mis une caméra dans la salle de bain de la proprio, donc t'inquiètes, il n'y a aucun risque. Mais nos petites virées me manquent ! On peut y aller ? S'il te plaiiit ! Dis ouiiii ! une grimace anima mon visage lorsqu'elle fit référence au plan à trois. Non mais ca va pas ! Jamais de la vie, moi si je fais quelque chose avec un garçon, c'est toute seule ! Les trucs à plusieurs, jamais de la vie !
▬ « Ohhhhh une maison de riche ? J'ai toujours voulu avoir une maison de riche ! Pis comme il va faire nuit, personne nous verra ! » M'exclamais-je en lançant un sourire à sa tête de personne triste. On refuse rien à son précieux, c'est comme ca ! Pis imaginé, une piscine olympique quand même ! Et un écran geant, un chris evans ...j'en aurais presque bavé, mais je me retenais. Je plaquais mes mains sur celle de Calliope, et partit à vive allure dans Storybrooke. Une maison au bord de la mer ? Pfeuh, facile ! En quelque seconde, on ce trouvait sur la mer et les pieds dans le sable. Mes yeux s'agrandirent devant l'énorme mur blanc qui recouvraient la propriété ...énorme ! C'était pas une propriété, mais un château, punaise mais c'était énorme ! On pouvait pas vivre la dedans il faudrait au moins un siècle pour parcourir les pièces ou aller dans sa salle à manger ! Enfin, pas pour moi ...- Tu me fais la courte-échelle ? J'ai pas envie de passer par dedans, mais plutôt par dessus. Il faut que je vois si je suis assez douée pour participer à Ninja Warrior ! Je mis mes mains à plat pendant qu'elle ce haussait avec le pied, passant par dessus le mur. Moouuuf ! Oh punaiiiise ! Jez faut que tu vois ça ! Y a des statues de gens à poils dans le jardin ! C'est trop fort ! Y a même un cheval tout doré ! Je veux le même !
▬ « Nooooon pas de canassons ! Je déteste les ...Ouhhhhhhhhhh ! » m'exclamais-je, les lèvres formant un O avec des yeux admiratif. C'était sa baraque ? Genre, vraiment ? Un sourire conspirateur affutait mes lèvres. « Cette maison ...EST A NOUUUUUUS !!! » M'ecriais-je en bondissant dans le jardin et en courant à toute vitessse, la joie accroché à mon visage. Y'avais plein de statut trop belle ! Et cette piscine, ouh lala ! J'avais envie de sauter dedans ! Je sautillais sur place, mes mains tremblaient, secouer de spasme excités. « MAIS REGARDE ! ET REGARDE LA ! PIS LA ! » Fie-je en montrant du doigt chaque statut, disparaissant dans une course pour reapparaitre à la statut suivante. Puis mon cerveau fit ding. Café. Cafetière. Maison de riche. Ce fut comme une révélation, comme un coup en plein visage. Je regardais Callio, les yeux arrondie d'impatience. « JE TE PARIE QUE LA CAFETIERE C'EST LA MEME QUE GEORGE CLOONEY ! » Je lui laissais même pas le temps de répondre, que je disparu aussitôt en passant à travers la maison.
Ouuhhhh mais comment c'était trop jolie ! Mes yeux s'agrandissaient, le salon, c'était un salon de riche ! Les canapés étaient en velours tout rouges avec de l'or, comme les rois ! ET CETTE TELE!!Elle prenait tout le mur ! Happé dans cette contemplation, j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournais en quelque seconde en cherchant du regard Calliope.
▬ « Callio ? » appelais-je, avant de me rendre compte que c'était pas elle. Je regardais autour de moi avec curiosité, avant de sentir la peur descendre dans mon ventre. C'est pas hantée, hein que ca l'es pas ? Je regardais autour de moi, le visage effrayé. « Eh, y'a quelqu'un ? » Appelais-je, figé sur place et les yeux balayeurs. Je savais que j'aurais pas du regarder Doctor Who avec les wepping angel ! On allait ce faire dévoré par les anges du jardin ! De toute manière, même New york est gouverné par un ange pleureur ! « Je vous préviens, je clignerais pas des yeux, je peu tenir longtemps comme ca ! » Raillais-je en me deplaçant lentement, tournant la tête de droite à gauche entre les meubles. En plus il faisait nuit. Super. J'entendis Calliope ouvrir brusquement la porte en retorquant que j'aurais pu l'attendre. Sans lui laisser le temps de réfléchir, je l'attrapais par les epaule et la plongeait derrière le canapé avec moi.
▬ « Appelle SOS fantôme ! Y'a des anges pleureurs ! » M'ecriais-je. Je savais qu'une aussi belle maison pouvais pas existé ! C'était un piège ! Non attendez, c'est pas SOS fantôme qui nous faut ...Je m'agrippais à Calliope en couinant presque. « Appel le Doctor ! Il saura quoi faire lui ! » Ajoutais-je en piquant son portable pour le contempler. Attendez une seconde, c'était quoi le numéro du Tardis déjà ? Oh zut ! Une idée me traversa l'esprit alors que Calliope me regardait faire sans s'inquiété, tout était normal pour elle. Je me précipitais dehors, en balançant des boules de feu dans le ciel. « DOCTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOR !!!!! » Hurlais-je. Je courais dans le jardin à toute vitesse, dispatchant des eclairs bleu vif dans tout les recoins de la maison, provoquant un effet lumineux sur cette dernière. Au bout d'un certain temps, j'entendis un bruit au niveau des buissons. Je me stoppais, le regard méfiant. Je reculais de quelque pas, avant de me précipité à toute vitesse vers celui ci et de me prendre une personne en pleine tronche.
▬ « Aie ! » m'ecriais-je, allongé sur le torse d'un monsieur. Je relevais la tête, et je me suis demandé si mon esprit me jouait pas des tours. Mais vue qu'il semblait me regarder comme ci j'étais sortit de nul part – c'est le cas,okay.- j'en conclue que non, c'était pas une blague. J'entendis Calliope arrivé en hurlant un cris de guerre, une lampe entre les mains, me demandant qui elle devait frapper. « Pourquoi c'est captain America ? J'avais demandé le Doctor ! Mais Captain America, c'est bien aussi .. » Lachais-je d'une voix sournoise, le regard malicieux. Il lacha quelque chose comme quoi je l'ecrasais, allongé sur lui. Je me retirais la seconde d'après, le regard admiratif. Je me perdais dans la contemplation de ses sexy muscle, de sa barbe brune ensorcelante. Ah oui pardon, pas bavé ! Mais un sursaut m'arracha de ma contemplation quand je vis au loin une crinière blonde nous eclaboussé, après avoir effectuer une bombe dans la piscine.
« OCTAVIA TU APPELLE CA ETRE DISCRETE ? » S'etrangla une voix masculine. oh. Un autre garçon ! Je regardais Callio avec un grand sourire.
▬ « Octavia ? » Fis-je en suite, la mémoire percutant mon esprit. « EH MAIS OUI JE LA CONNAIS ! EHOOOOOOO OCTAVIA ! » Fis-je en effectuant des bonds sur place et en la saluant de la mains. Elle ce mit à palir dans la piscine, poussant un cris d'effroie.
« HESHVAN TU M'AVAIS PAS DIT QU'ELLE SERAIT LA ! » Gémit-elle. Coucou, c'est moi !
Les yeux rivés sur mon portable posé en équilibre contre un gobelet en carton, je restais bouché bée devant le dénouement du dixième épisode de la première saison de « Outlander » qui venait de se terminer. Quelle connasse cette Laoghaire ! Avec un nom pareil, en même temps, elle pensait vraiment avoir une chance contre Claire ? Je me jetai en arrière, frustré, et tendis les bras au dessus de la tête pour m'étirer. J'avais commencé la série il y avait quoi ? Trois jours ? Et je m'enfilais les épisodes comme si j'étais un accro au sucre incapable de lâcher son pot de glace. Au début, j'avais juste regardé par curiosité, quand j'avais dû trouver une remplaçante à la série « Daredevil ». Le service Netflix me l'avait suggéré, alors j'avais testé, pour voir. Au début, passer de l'univers Marvel où se mêlaient aveugle au super-pouvoir et ninjas capables de ressusciter à une histoire d'amour digne d'un Harlequin sur fond de voyage dans le temps, disons que ça m'avait laissé... perplexe. Au final, maintenant j'avais envie de porter des kilts pour voir ce que ressentent les femmes quand elles mettent des jupes et j'étais amoureux de Claire. J'aime bien les brunes. Avec du caractère. Et Caitriona Balfe était tellement sexy dans ses robes écossaises que j'aurai bien aimé être dans les Highlands avec elle... Ou prendre la place de Jamie, c'était pas mal comme option aussi. Histoire de faire d'elle ma Sassenach, avec ses boucles brunes sauvages et son accent anglais a donné envie de boire du thé. Est-ce qu'il y avait le droit de tomber amoureux d'un personnage de fiction ? Après tout, toutes les femmes du monde devaient être mariées dans leur imaginaire avec Sam Heughan. Donc oui, voilà, j'étais mentalement en couple avec Claire. C'est mon beau-père qui allait être content !
Avec une main, je ramassais le portable qui était toujours allumé et posé sur la dînette du camping car, au milieu de serviettes en papier froissés et d'emballages de nourritures, tandis que de l'autre j'attrapais mon burritos à moité mangé pour en prendre bouchée. Je fis la grimace quand du fromage fondu se colla à mes doigts, dégoulinant du papier gras qui enroulait mon repas, que je dû reposer pour pouvoir m'essuyer avec une serviette chiffonnée pas encore trop sale. Tout en mâchant sans grande conviction mon morceau de burritos au guacamole et au poulet caoutchouteux devenu froid, je fermais l'application Netflix et ouvris Google Chrome. Que ce que j'avais bien fais de prendre un abonnement Netflix, n'empêche. Sans ça, je me serai couché tout les soirs à dix-neuf heures comme un petit vieux portant des pantoufles. Et puis en regardant les séries les plus appréciées du moment, j'avais de quoi discuter pendant des heures dès que je m'arrêtais dans une ville avec un bar fréquenté par autre chose que des chasseurs ou des bûcherons. Ces catégories là, elles ont tendance à partir en vrille dès qu'on a le malheur de laisser échapper un malheureux spoiler. En même temps, j'avais dû tomber sur la seule personne qui n'était au courant que Ned Stark mourrait dans « Game of Thrones ». C'était Sean Bean dans le rôle, rien d'étonnant à ce qu'il y passe avant la fin !
Je ne savais pas encore si les bars à Storybrooke valaient le coup. Ou même si il y en avait. J'étais arrivé en fin de journée, après avoir conduit pendant des heures sans jamais prendre le temps de m'arrêter. Par le plus grand des hasards, sur une route entourée de ces foutues pins mono-thèmes, j'avais dépassé un grand panneau annonçant une ville qui n'était sur aucune carte ou indiquée par aucune signalisation. J'avais eu peur de devoir traverser un taudis colonisé par des fermiers consanguins, mais finalement la ville s'était révélée être une vraie ville. À ce que j'avais pu en voir, du moins. Étant donné qu'il commençait à être tard quand mon camping-car roula dans les rues propres, j'avais juste cherché un endroit où me poser pour dormir et surtout de quoi bouffer. Le repas de la veille avait été un sachet de purée et des quenelles en conserves que j'avais dû réchauffer au micro-ondes. Je n'étais même pas sûr que c'était considéré comme un vrai dîner. Je m'étais arrêté à côté d'une pâtisserie pour demander à la jeune femme blonde qui venait de fermer la porte si il y avait pas un fast-food quelque part, mais elle m'avait engueulé comme si je venais de faire une connerie, avant de me faire un doigt d'honneur et de me laisser en plan. Je m'étais motivé en me persuadant que c'était juste une personne qui avait appris une nouvelle pas vraiment sympa, et que demain je rencontrerai pleins de monde super sympa. À moins que ça soit une ville remplie de fermiers consanguins ? Après tout, ils pouvaient être beaucoup à vivre cachés dans les forêts de pins.
- Bah dit donc ! « Suicide Squad » a fait 600 millions au box-office, comme quoi les critiques merdiques empêchent pas les supposés mauvais films de fonctionner.
Je fis défiler la page Allo Ciné du bout de pouce pour tout lire, avant d'éteindre mon portable et de le poser derrière moi, sur le minuscule plan de travail où était posé un sac en plastique rempli de petits sachets de sel et des sauces piquantes. Et puis surtout, il y avait Léonard, mon poisson rouge. Il nageait dans son aquarium rectangulaire, au milieu des algues et de l'épave que j'avais installé au fond de son bassin pour qu'il ait de quoi s'éclater et se prendre pour Polochon. Il y avait même une sirène rousse, histoire d'avoir de la compagnie. Il était rarement prêt d'elle, d'ailleurs. Sûrement que les rousses, c'était pas trop son type.
- Je sors un peu. Si jamais quelqu'un entre, tu lui fais le coup des « Dents de la mer » et tu lui arraches le doigt, je compte sur toi !
Je me levais de la banquette à motif à grosses fleurs bien vieillottes pour me diriger vers la porte arrière, en prenant au passage mes clés que j'enfonçais dans la poche arrière de mon jean bleu foncé. Quand j'ouvris en grand la porte, le vent marin me fouetta le visage et je me dépêchais de descendre pour que du sable n'ait pas l'excellente idée de sauter à l'intérieur du camping-car et se cacher un peu partout. Il fallait surtout pas que j'oublie d'enlever mes chaussures, sinon ça allait être la merde.
Ah la mer ! C'était toujours impressionnant de la revoir, surtout quand, comme moi, on a pas souvent l'occasion de s'y rendre. Là, elle était tout à moi ! Dès que j'avais acheté de quoi manger, je m'étais garé sur un parking face à la mer, en bord de plage. Il n'y avait absolument personne, alors on pouvait dire que c'était comme si elle m'appartenait. Au moins pour ce soir, et ça m'allait très bien ! Je pris une grande inspiration, gonflant mes poumons avec l'air salé qui avait cette odeur particulière. Le bleu de l'eau donnait envie de s'y précipiter pour patauger comme un gosse, mais je préférai garder cette option pour un autre jour. Voir demain, si j'étais vraiment certain qu'aucun requin avait fait de ce coin là son terrain de chasse. J'avais été traumatisé par « Les dents de la mer » quand j'étais gamin. Et puis je n'étais pas si sûr d'être vraiment seul. Aucun véhicule n'était garé sur le parking recouvert de sable, mais ça ne voulait pas pour autant dire que personne se ne baladait sur la plage. Je n'avais pas envie qu'on m'arrête pour exhibitionnisme alors que j'étais là en touriste. Oui parce que je n'avais pas de maillot de bain. Donc j'aurai dû aller me baigner à poil. Disons que je n'en ai jamais eu l'utilité parce que les piscines me dégoûtent et qu'en général j'enquête plutôt dans les terres.
- Mais putain que ce que...
J'avais levé la tête pour observer une sorte de... feux d'artifices ? Illuminations ? Feux bleus ? Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, mais dans les hauteurs de la falaise, il y avait clairement quelque chose. Comme quoi, j'avais bien fais de ne pas aller me baigner. Ça aurait été très con qu'il y ait un festival ou quelque chose du genre et que tout le monde vienne sur la plage pour finalement admirer mon fessier. Je n'avais pas de quoi avoir honte, je pouvais dire sans le vanter que j'étais bien entretenu physiquement parlant, mais quand même. Je sais pas si à dix ans j'aurai aimé voir un homme complètement à poil entrain de se cacher derrière un rocher. Ça ferait un peu trop remake de la Petite Sirène version trash.
J'allais retourner dans mon camping-car pour trouver un autre endroit où me poser pour la nuit, jusqu'au cas où, quand j'entendis quelqu'un hurler. Si j'avais été un chien, mes oreilles se seraient probablement dressées sur le sommet de ma tête, en alerte. Le berger allemand de mon meilleur ami au lycée faisait ça à chaque fois qu'il entendait un bruit louche. Non pas qu'il ait tendance à se prendre pour Rintintin, tout et n'importe quoi lui faisait cet effet là. Mais vu le cri qui se répercutait contre la falaise, j'avais vraiment l'impression que ce n'était pas juste n'importe quoi et que quelqu'un avait vraiment des problèmes.
Je me mis à courir vers la source de la lumière, maintenant persuadé que c'était un appel à l'aide aussi, repoussant les branches sans m'arrêter et sautant par dessus les rochers en essayant de ne pas perdre le rythme. Ça montait, mais je me contentais de serrer très forts les dents. Pas comme quand j'étais au collège et qu'on avait E.P.S. Il y avait toujours une course à faire, au début de l'année. Une sorte de torture destinée à donner envie de se couper une jambe juste pour pas aller courir ces foutus trois kilomètres où on savait d'avance qu'on finirait avec la langue pendante et des muscles tellement crispés qu'on serait incapable de marcher correctement pendant les cinq prochains mois.
Maintenant, courir ne me faisait plus mal. J'aimais bien ça, même. Comme quoi, on change vachement une fois devenu adulte ! Non, ce qui fit vraiment très mal, pour le coup, ce fut le boulet de canon qui me percuta avec une telle force que ça m'aurait même pas étonné de découvrir que ma cage thoracique était défoncée. Je tombais au sol, le souffle coupé, incapable d'émettre le moindre son. Mais putain ! Putain ! Mes poumons s'étaient probablement dégonflés sous le choc !
Pourtant, malgré la douleur dans mon dos et mon torse, mes sourcils se froncèrent pour exprimer l'incompréhension la plus totale que je ressentais en me rendant compte que ce qui m'avait percuté était une jeune femme, allongée sur mon torse. Si j'étais pas encore sonné par la violence de collision de nos deux corps, sûrement que j'aurai réagis plus vite. Là, j'étais incapable de faire autre chose que de regarder la brune sur moi, tandis qu'une autre venait de débarquer en braillant comme une guerrière, une lampe à la main qu'elle tenait à la manière d'une épée. D'accord. Enfaîte, je venais d'atterrir chez les dingues.
- Qui c'est qu'il faut que je frappe ?! Je suis prête à lui dégommer sa tronche !
La brune à la lampe était dangereuse, donc. Je rentrais la tête entre les épaules pour essayer de me faire aussi discret que possible, parce qu'écrasée par la fille qui me comparait à Captain America, je risquais de pas pouvoir beaucoup me défendre si elle décidait de dégommer ma tronche à moi.
- Excuse-moi, mais tu m'écrases là... Comme tu es allongée sur moi...
Je lui parlais le plus calmement, pour bien lui faire comprendre que je n'étais pas un danger et que ça ne servait à rien de laisser l'autre me frapper avec une lampe. J'avais vu en plus une fois dans une émission que les gens en hôpital psychiatrique réagissait mieux quand on les tutoyait, ça leur donnait l'impression que les médecins étaient leurs proches.
Dès qu'elle se releva, je fis de même. De nouveaux sur pieds, je me massais l'épaule en grimaçant, tandis qu'un garçon et adolescente débarquèrent à leur tour. Je me désintéressais totalement d'eux quand je vis la maison immense qui surplombait la piscine dans laquelle la petite blonde venait de se jeter. C'était là que les deux brunes vivaient ? Bah putain... Je sifflais doucement, impressionné, Si elles étaient riches, alors ça expliquait en partie pourquoi elles avaient l'air dingues. Les riches sont pas tous un peu mégalos ? Sûrement que dans une bâtisse pareille, j'aurai eu vite les chevilles enflées. Et la grosse tête. Et je me serai pris pour le maître du monde.
- Eh Captain America ! Je t'ai jamais vu dans le coin ! Je m'en serai souvenu sinon. Et on aurait couché ensemble, vu que je me suis fais tout les mecs canons du coin.
La brune qui avait toujours sa lampe dans les mains s'était approchée de moi et haussais les sourcils à mon intention, d'un air aguicheur. Je lui adressais un sourire gêné, en me rendant compte qu'elle était totalement bourrée. Ça se voyait à ses jambes tremblantes et son regard flou qui lui donnait un air de zombie ayant pris des drogues fortes. Moi aussi j'avais déjà eu une gueule pareille, donc j'étais devenu un expert dans la reconnaissance de personnes bourrées.
- Je prends ça pour un compliment.
Je ne voulais pas entrer dans son jeu de séduction plus qu'évidant, même si elle était le genre de femme qu'on remarque tout de suite. Sûrement que dans un bar, et dans un état de sobriété... ça aurait pu le faire. Tandis qu'elle retournait voir sa partenaire brune, je m'approchais plutôt du jeune homme qui venait de débarquer. Il avait l'air un peu exaspéré par l'adolescente qui hurlait de peur face à miss boulet de canon. Je lui tendis la main pour serrer la sienne.
- Harley. Tu connais ces filles ?
Je m'étais présenté avec un petit salut de la tête, sans lui demander ce qu'il faisait là. Je supposais que lui aussi avait entendu les cris et avait vu les lumières. Enfin je supposais vraiment. Il avait dit à l'ado, Octavia, qu'elle manquait de discrétion. J'allais partir du principe qu'il avait simplement dit ça pour ne pas se lancer précipitamment dans une mission secours alors qu'il n'y avait pas besoin, comme je l'avais. Il valait mieux penser ça, sinon j'allais me faire pleins de films et imaginer pleins de scénarios pour expliquer ça.
- Mais c'est génial ! Il y a pleins de mecs qui viennent, si ça continue on va pouvoir faire une orgie ! Mais non t'inquiètes pas Jez, t'es pas obligée de participer !
Je failli m'étouffer en entendant la brune à la lampe qui sautillait sur place comme une gamine le matin de Noël sur le point d'ouvrir ses cadeaux. Elle était vraiment sérieuse ? L'autre, celle qui apparemment s'appelait Jez, n'avait pas l'air d'apprécier son idée. Tant mieux. Ça ne l'empêcha pas de me jeter un coup d’œil, me dévisageant de nouveau avec une certaine admiration et comme si elle me trouvait à son goût. Quand son regard croisa le mien, je lui adressais un sourire en coin. D'accord, elle avait l'air dingue. Mais elle était sexy. Sincèrement, je n'étais jamais contre un coup d'un soir. J'aimais bien partager un bon moment avec une fille, même si je savais que je ne la reverrai probablement jamais. Je n'étais pas un connard qui partait le matin sans rien dire, personnellement je voyais plutôt ça comme une relation entre deux adultes qui cherchent juste à s'éclater un peu. Et pourtant, je me vois bien marié avec des gamins quand je serai grand.
- Bip-Bip viiiiens ! On va aller chercher ton café ! Et si jamais il y a un ange pleureur à l'intérieur, alors on leur balancera un des garçons pour qu'il le mange !
La brune bourrée attrapa l'autre par la main pour l'entraîner avec elle dans la maison. Hésitant d'abord, je finis par les suivre. J'étais curieux de voir comment c'était, à l'intérieur. À côté de ça, j'avais encore plus l'impression que mon camping-car était une boîte de conserve et moi la sardine à l'huile.
- Putain...
Je restais bouche bée à la vue du salon de style victorien. Les fauteuils rouges et dorés se mariaient parfaitement avec la peinture au mur... mais moins avec la télé plus grande qu'un écran de cinéma qui prenait tout le mur d'en face. Le contraste était assez bizarre, même si c'était carrément luxueux. Bon, j'avoue, j'étais jaloux. Juste à côté se trouvait la cuisine, et elle aussi était faîte pour en mettre plein les yeux. Même moi qui sais à peine faire cuir des pâtes, ça me donnait envie de me mettre derrière les fourneaux et concocter quelque chose ! Les deux brunes étaient entrain de fouiller les placards, mais ça avait l'air d'être pour autre chose qu'admirer la vaisselle.
- Je peux vous aider, peut être ?
Autant servir à quelque chose. Personne ne m'avait dit de foutre le camp, alors pourquoi pas continuer à visiter un peu et traîner avec des gens. J'adore Léonard, mais il y a un moment où j'ai besoin de parler avec des êtres humains qui ne font pas des bulles pour répondre.
- Harley. Comme Harley Davidson. Ou Harley Quinn. Mais vous pouvez m'appeler Hal.
Je tendis la main vers la brune que l'autre avait appelée Jez, sans pouvoir m'empêcher de lui adresser de nouveau un sourire. Est-ce que je passais pour un gros con à directement lui faire les yeux du séducteur ? Je voulais pas passer pour un animal non plus... Bordel Harley, t'as juste fais un sourire, ça veut rien dire !
- Je suis un agent du F.B.I, mais étant donné que je suis en vacances, ça sert à rien de vous montrer mon badge.
Ok, c'était sorti tout seul, mais que ce que c'était con de l'avoir dit ! Est-ce que je voulais passer pour un mec cool ? Ouais, carrément. Est-ce que je disais ça pour impressionner ? Oui, aussi. J'avais dis ça avec une telle conviction que c'était impossible de savoir que je mentais. Généralement, sortir ça me permettait d'avoir la confiance des gens, qui ne me prenaient pas pour un illuminé qui parcourt les états-unis pour prouver l'existence des monstres et des fantômes. Mais ça empêchait pas que je regrettai déjà d'avoir sorti ça.
- Oooouuuh un agent du F.B.I ! Comme Mulder alors ! Storybrooke fait parti des affaires non-classées maintenant ?
La jeune femme avait l'air de trouver l'idée particulièrement excitante. Apparemment, elle n'avait pas compris que j'avais dis être là en vacances, mais bon... J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais quelqu'un dans mon dos me coupa la parole.
- Je ne me souviens pas que les nouveaux jardiniers étaient censés arrivés aussi tard. Évitez d'utiliser la tondeuse, je tiens à bien dormir sinon j'aurai des cernes. Et j'ai toujours trouvé ça très laid.
Je me retournais... et dû fixer le plafond en me rendant compte que la blonde se tenant dans l'encadrement de la porte, mains sur les hanches, était totalement nue. Elle ne portait absolument rien, dévoilant chaque centimètres de sa peau comme si ça ne la gênait pas. Elle était incroyablement calme donc apparemment non, ça ne la gênait pas. Par contre, moi si ! Mais que ce qu'elle foutait totalement à poil aussi ! J'étais pas un obsédé, je n'allais pas en profiter pour la mâter. Mais fixer le mur, ce n'était pas non plus super simple pour répondre à quelqu'un. L'adolescente et le jeune homme devaient nous avoir rejoint à leur tour, parce que j'entendis une exclamation et un fou rire venant de la gamine. Personnellement je voyais pas de quoi on pouvait se moquer mais bon... Elle avait l'air super bien fichue... à ce que j'avais pu en voir. Je n'osais pas vérifier, bizarrement.
- HESHVAN ! JE PEUX SAVOIR CE QUE VOUS... Oh mon dieu ! Pardon !
La blonde nue se tourna pour observer la nouvelle blonde qui venait d'apparaître et qui se plaquait les deux mains sur les yeux, les joues rosies à la vision du corps dévoilé. Derrière moi, j'entendais la brune bourrée entrain de grommeler entre ses dents que son corps à elle était bien plus beau.
J'aurais pu rester un long moment à fixé le captain America, si Callio n'av ait pas parler d'Orgie. J'avais tournée subitement la tête vers elle en ecarquillant les yeux avec surprise. Non mais il fallait que je mette un post it sur mon front pour dire que je faisais pas d'orgie ? Mais quel horreur ! Je grimaçais comme une petite fille, alors que j'entendais la blonde jacasser non loin de moi. Je lui tirais avec la langue avec amusement alors qu'elle me fusillait du regard. Deux mecs pour le prix d'un. Je regardais le beau brun qui semblait bien connaître Octavia. Bonjour, moi c'est Jezabel ! Je lui fis un sourire, mais les yeux accroché à mon visage d'Harley me ramenait aussitôt vers lui. Bip-Bip viiiiens ! On va aller chercher ton café ! Et si jamais il y a un ange pleureur à l'intérieur, alors on leur balancera un des garçons pour qu'il le mange ! Un sourire aguicheur étirait mes lèvres lorsque je posais le regard sur CA. Je m'approchais de lui en posant une mains délicate sur le col de sa veste, l'hypnotisant à l'aide de mon sourire et de mes yeux malicieux.
▬ « Captain America s'en chargera ! Mais ...ehhhh!» protestais-je en tend ant une mains désespérée vers le beau monsieur qui s'éloignait de mon champs de vision. Callio me trainait à l'intérieur de la maison. Je croisais les bras d'un aur boudeur. J'avais jeté mon dévolu sur Captain America moi ! Quoi que...elle a dit café ? Je me jetais dans les placard de la maison en remuant tout les aliments que je pouvais trouver. Je voulais le café moi ! - Je peux vous aider, peut être ? : Je retenais ma respiration en posant ma mains sur le bras de Callio. Tout ce que tu veux, fais tous ce que tu veux, je suis prête à t'écouté ! - Je suis un agent du F.B.I, mais étant donné que je suis en vacances, ça sert à rien de vous montrer mon badge. Un agent du F.B.I ? Je me souvenais pas avoir vue le F.B.I à Storybrooke ! Ou bien il venait d'une grande ville ? Alors que j'étais vivement curieuse, j'entendis Octavia protester dans mon dos.
« Un vrai de vrai ? Genre comme ceux de la télé ? » S'exclama t-elle les yeux ronds. Je me tournais vers elle en haussant les sourcils. C'est mon miens pas touche ! Va faire tes yeux de caniche ailleurs ! Je repoussais la tête d'Octavia d'une mains pour me placer face au beau monsieur. « Eh, espèce de sauvage ! » Grogna Octavia. A tes souhaits ! Oooouuuh un agent du F.B.I ! Comme Mulder alors ! Storybrooke fait parti des affaires non-classées maintenant ? J'effectuais une grimace d'approbation. J'étais persuader que la police était interessée par nos affaires ! Attendez une seconde...Si ca ce trouve il enquêtait à l'heure actuel ! C'était peu être un espion !
▬ « Je serais curieuse de voir le badge de Monsieur Mulder ... » lachais-je avec un sourire enigmatique. Je me faufilais jusqu'à lui pour me poster nez à nez. Ah cette barbe sexy...ses yeux d'un bleu océanique ...je me sentais complétement me perdre dans ma contemplation. Mais une cinglée me fit détourné la tête aussitôt. Je ne me souviens pas que les nouveaux jardiniers étaient censés arrivés aussi tard. Évitez d'utiliser la tondeuse, je tiens à bien dormir sinon j'aurai des cernes. Et j'ai toujours trouvé ça très laid. MAIS C ETAIT QUOI CA ? Je poussais un cris en collant ma mains sur les yeux du brun. Voilà, comme ca il la voyait pas et il ne voyait que moi ! Enfin, ma peau du moins. J'entendis Callio poussée un crie également, plus parce que du coup elle n'était plus la seule à ce balader nue dans une maison.
« Y'a pas que les cernes qui sont laid ... » lacha Octavia d'une grimace, alors qu'heshvan plaqua une mains sur les yeux de la petite blonde. Elle ce mit à gigoté. « Mais c'est bon j'ai pas douze ans!Arrête ! Arrêteuuuuh ! » Protesta t-elle en ce dégageant du grand brun. HESHVAN ! JE PEUX SAVOIR CE QUE VOUS... Oh mon dieu ! Pardon ! une énième blonde debarqua, et plaqua ses mains sur ses yeux. Mais attendez, on était combien là ? Je croyais que y'aurais que moi et Callio ! Je tournais un visage intrigué vers elle, mais elle n'en savait pas plus que moi. Bah écoutez, c'est genial, on va tous pouvoir faire un strip poker comme ca ! Un sourire illuminait mes lèvres.
▬ « C'EST L 'HEURE DU STRIP POKER ! » M'ecriais-je, avant de les pousser tous à toute vitesse sur un siège autour d'une table et de ramener les cartes en deux secondes. J'apparu sur le siège à coté du beau Harley qui eu un sursaut en me voyant apparaître soudainement. J'entendis certain protester, d'autre aimer l'idée. « Cool ! » S'exclama Octavia en chopant les cartes. « Même pas en rêve jeune fille, tu ne retirera même pas une chausette ! » L'engueula Heshvan. Ouh la la, fallait ce détendre, pourquoi il gueulait tout le temps celui là ? Je regardais la fille toute nu.
▬ « Vous voulez pas vous rhabillez ? Parce que le but c'est de ce déshabiller, vous voyez... » Commençais-je en grimaçant, distribuant les cartes à chacun. Tiens, il manquait quelqu'un. Je me suis mise à grimace. Je tournais la tête vers calliope. « Tu trouve pas qu'il manque quelqu'un ? Genre, une personne qui râle tout le temps ! » Fis-je d'un sourire, avant d'hausser les sourcils d'un air complice vers elle. Elle saisie très vite la personne que je voulais dire. Je disparu quelque seconde dans une nuées d'electricité, remontant toute la plage à toute vitesse pour foncer dans les rues de Storybrooke. J'arrivais à toute vitesse dans notre appartement, m'arrêtant dans la pièce principale. Je m'approchais de la personne et lui saisie les epaules alors qu'elle criait de surprise. Je revint à toute vitesse vers la grande villa de la plage et lachais la personne sur le siège d'a coté.
« J'espère que ta une bonne raison de m'arracher à mes études ! » cracha t-elle.
▬ « Oui, on fait un strip poker ! » déclarais-je en haussant les bras au ciel avec theatralité. Son visage ce durcit, avant de passer à la lassitude.
« Pitié, retenez moi, je vais la tuer. » Grogna Maria.
« Quelqu'un veut bien m'expliquer ce que je fou ici ?! » Grogna une nouvelle blonde au yeux bleus electrique. Oh merde. Je crois que j'ai ramener une personne en plus avec Maria.
▬ «Chouette ! Une nouvelle joueuse ! Salut, moi je suis Jezabel, tu joue au strip poker ?! » Demandais-je en tendant les cartes avec un sourire de petite fille. Elle me dévisagea tellement, que j'avais l'impression d'avoir fais une bêtise.
« Je crois que je vais passer . » refusa t-elle. Oh non, encore une rabat joie comme Maria !
« Je passe aussi, je dois faire mes devoirs si je veux réussir mon concour de professeur d'histoire ! » lacha Maria en ce levant. Alors là ! Je me levais d'un pas décidé, courant à vive allure dans la maison. Je finis par déniché la clé de la porte, et fermais la porte d'entrée à clé avant de disparaître dans le mur pour la jeter dans la piscine dehors. Je revint en traversant la maison et m'asseyais sur ma chaise d'un airs satisfait.
▬ « Plus personne ne rentre, plus personne ne sort ! » Déclarais-je. C'est mieux comme ca ! La blonde ce dirigea vers moi, et ses yeux bleus electrique brûlait d'intensité.
« JE TE DEMANDE PARDON ? Tu peu te foutre le doigt dans l'oeil, c'est pas une porte qui va m'empêcher de sortir d'ici ! » Sa voix était dur et je me cachais dans mon siège. Elle avait envie de m'etrangler. Elle faisait peur.
« Je l'aime bien. » Lacha Maria.
« Calmez vous quelque seconde ! » Voulu tempérez Heshvan.
« Mais non va y avoir du catch ! » Ajouta Octavia avec des grands yeux bleus. « Je parie sur Alice au pays des Merveilles ! Désolé, comme tes blonde, je trouve que ce pseudo te vas bien. » Expliqua Octavia. La blonde eu un instant de surprise, comme désorianté.
« Je suis Alice au pays des merveilles ... » Grogna t-elle. ▬ « Oh ! Tu me passera ta drogue ? Moi aussi je veux aller m'eclaté dans un tronc d'arbre ! » Demandais-je. Callio réagit aussi. La blonde désinvolte leva son poing dans ma direction, et je lachais un cris de peur en me protégeant le visage. Elle cria à son tour quand sa mains passa à travers mon visage. Il est cool mon nouveau pouvoir hein ?
« BORDEL MAIS TES QUI TOI ENFIN ? » S'ecria t-elle en reculant subitement, étudiant sa mains. Beh pourquoi elle avait peur ? Je vois pas ce qu'il y'a d'effrayant !
« Un insupportable petit lutin. » Fis Maria qui observait la scène avec une lueur malicieuse dans le regard. Elle avait une tête qui disait ''Ca t'apprendra !'' Pffff mais quel rabat joie ! Puisque c'est comme ca, je me tournais vers le beau captain america, lui au moins il m'insultera pas! La droguée des merveilles tourna un regard emerveiller vers l'enorme ecran plat. Elle ce dirigea vers celui ci, etudia le meuble avant de sortir une manette de jeux videos. Je la regardais faire en clignant des yeux. Elle me fixa en effectuant un visage intrigué.
« Quoi ? Si je suis enfermée avec vous, autant profité de la console ! » Lacha t-elle avant de s'adosser au canapé et de lancer un jeux. J'approuvais, la console c'était cool. Je m'interessais de nouveau à Captain America, passant un doigt sur ses gros bras musclés et le regardant avec charme.
▬ « Et il vient d'ou, monsieur l'agent ? » Fis-je en clignant les yeux innocemment. Ah punaise, j'avais envie de le toucher, je me jeter sur lui et de le déshabiller précipitemment.
Une main s'était plaquée sur mes yeux, m'empêchant de voir quoi que ce soit. Instinctivement, en entendant parler les autres, j'avais levé les mains pour essayer de me réparer et surtout éviter de me retrouver à percuter un quelconque obstacle. Quoi qu'apparemment, la brune canon avait pas prévu de me lâcher pour l'instant. Ça ne me gênait pas d'être réservé donc je n'allais pas protester !
- Elle fait vulgaire, à se promener toute nue chez elle. Alors que moi au moins, ça paraît élégant et sexy... Pfff les blondes gâchent toujours tout...
Dans mon dos, ça se plaignait juste assez fort pour être entendu par tout le monde. Je pouvais pas dire si c'était vulgaire, vu que je voyais juste du noir. Quoi que de la lumière filtrait entre les doigts trop écartant, m'offrant la permission d'avoir accès à quelques détails de la cuisine, mais pas de peau nue ou de chevelure blonde à pouvoir évaluer pour ranger la nouvelle arrivée dans la catégorie « Vulgaire » ou « Sexy ». Pourtant à ce que j'en avais aperçu, il n'y avait rien à redire ! À part peut être qu'elle était blonde, enfaîte ?
- J'ai le droit de regarder ou elle est toujours toute nue ?
J'avais tourné la tête à l'aveuglette vers, je l'espérai, la fameuse Jez. J'étais persuadé qu'elle était à droite. Quasiment sûr à 100%. On va plutôt dire 70%, histoire de pas dire que des conneries non plus. Quand elle hurla dans mon oreille, j'eus confirmation que j'avais totalement raison.
- Poker... Quoi ?
La main s'était retirée, me laissant avec un air hagard et des yeux plissés à cause de la lumière illuminant la cuisine. Eh mais elle était toujours toute nue la blonde ! J'entraperçu pendant une micro seconde ses... épaules dénudées, avant que quelque chose me propulse sur un fauteuil, dans le salon. J'étais assis, mon corps était bien là, le dos contre le dossier, mais mon cœur était resté à côté du plan de travail. C'était comme s'être retrouvé dans des montagnes russes. Pire. Sensation. Ever. Je détestais cette impression d'avoir laissé son cœur derrière soit parce que ça va trop vite. Sûrement que ça venait du traumatisme que j'avais vécu quand avec ma famille on avait été à Disney World et que j'avais vomis sur un visiteur assis juste devant moi, dans Space Moutain. Depuis, je pouvais même pas monter sur un cheval de carrousel sans sentir mon estomac être sur le point de régurgiter un hot dog ou un milkshake chocolat-banane.
- Comment elle a fait ça ?
Quand la belle brune était apparue juste à côté de moi pour ensuite dispaître. À toute vitesse. Dans le genre T.G.V. Ou fusée. Ou Faucon Millénium. Je déglutis avec difficulté, en tournant la tête vers tout le petit groupe qui était réunit en rond autour d'une table basse où trônait une pile de cartes que l'autre brune entreprit de mélanger.
- Bah elle a utilisé ses supers-pouvoirs ! C'est mon Bip-Bip personnel et surtout c'est super pratique quand j'ai envie d'être la première à l'ouverture des magasins pendant les soldes !
Elle avait dit ça avec un tel naturel... Des supers-pouvoirs. Mais oui, bien sûr ! Comme Superman et Batman, c'est ça ? Ou comme les drogués qui se sniffent une ligne de cocaïne et pensent être capables de voler ? Ou là, en l'occurrence, c'était plutôt courir hyper vite. J'avais dû me prendre un sacré coup quand j'étais tombé en arrière, enfaîte.
- Vous deux, quand on va rentrer... Je vous préviens, ça va barder.
La toute nouvelle blonde s'était penchée vers l'autre mec et la petite jeune, avec un air sévère. Elle se comportait un peu comme leur mère, avec un index tendu qu'elle secouait, menaçant. Elle devait être leur grande sœur. Rose avait été exactement comme ça quand on était ado et que je faisais des trucs très très bêtes. Ses sourcils se fronçaient et elle pointait vers moi un doigt, en élevant la voix pour me siffler un « Harley Jones Wilkerson ! » qui faisait même pâlir les gros durs qui se moquaient de moi parce que je me faisais engueuler par ma demi-sœur. Une femme pas contente, surtout quand c'est votre sœur, ça fait bien plus peur que n'importe quel croquemitaine de film d'horreur !
- Ce serait pas plus poli de demander la permission pour jouer avec la console ?
Je m'étais penché en avant pour observer la troisième blonde qui avait fait son apparition, en même temps qu'une nouvelle brune pas franchement ravie d'être là. Sans grande surprise, on se fichait complètement de ce que je pouvais dire. Et puis personne ne voulait me dire si c'était bien une soirée drogue à laquelle j'avais débarqué par accident. C'était obligé qu'on m'avait forcé à consommer un quelconque produit illicite.Peut être du LSD ? J'en avais déjà pris y a pas mal de temps maintenant, et j'étais parti dans un drôle de bad trip. À ce qu'il paraît, parce que moi, je me souviens de rien pendant une période de trois jours.
- Il vient de San Francisco. Mais en ce moment il a décidé de prendre du bon temps et surtout de profiter un peu de la vie.
J'aurais dû me barrer tout de suite. J'aurais dû lui demander comment elle faisait pour aller aussi vite. Comment elle faisait pour laisser passer des poings à travers sa tête. Mais je m'étais contenté de m'intéresser seulement aux ses doigts qui passaient nonchalamment le long de mon bras, avec un sourire en coin.
- Toi c'est Jez, c'est ça ?
Comme ça, je serais sûr pour de bon. J'allais pas l'appeler mentalement la brune sexy tout du long non plus ! J'allais tenter d'attraper sa main pour tenter un petit rapprochement, mais la blonde nue était réapparue, cette fois emmitouflée dans un peignoir blanc duveteux, noué par une ceinture fine autour de ses hanches pour bien tenir en place. Dieu merci. Quoi que les pans en haut dévoilait beaucoup de décolleté...
- Je ne comprends pas pourquoi je dois m'habiller pour me déshabiller. L'être humain naît nu. Tout le monde devrait vivre nu. Ce ne devrait pas juste un moyen de commencer un acte sexuel ou simplement se laver. C'est naturel.
À l'évocation incroyablement innocente et sans arrière pensée de « l'acte sexuel », j'avais croisé le regard de la brune sexy, avec un sourire amusé. Jusqu'à ce qu'une tête blonde entre dans mon champ de vision. La blonde venait vraiment de s'asseoir entre nous ?
- Aloooors ! Vu que Lisbeth m'a dit qu'elle ne sait pas jouer au poker, on va faire une bataille ! Oui, vous avez le droit de lui jeter des coussins dessus parce qu'elle est carrément inculte ! Pourtant tu viens souvent au Rabbit Hole, je pensais que tu ferais pas que mâter les strip-teaseuses et que tu apprendrais un ou deux trois trucs avec les habitués qui se font des parties de poker tout les soirs !
La blonde qui devait être Lisbeth nus jeta à tous un rapide coup d’œil, avant de rougir tellement fort que je pouvais presque entendre grisailler ses joues sous la chaleur. Elle murmura quelque chose en fixant le sol, comme quoi elle n'allait pas au Rabbit Hole pour ça, qu'elle aimait juste l'ambiance, que c'est sympa d'aller boire là bas, c'est tout. Elle avait l'air tellement mal à l'aise ! Et pourtant, l'autre brune n'en avait rien à faire et continuait à parler comme si de rien n'était.
- C'est simple, je compte jusqu'à trois et on met tous une carte sur la table. Celui qui a la valeur la plus forte remporte toutes les autres cartes et peut choisir quelqu'un qui doit enlever un vêtement ! Si quelqu'un a les deux même cartes, alors il y a bataille et le vainqueur pour faire retirer jusqu'à trois vêtements au perdant ! Compris ? C'est bon Lisbeth ? Je vais pas répéter donc j'espère pour toi que tu as tout bien assimilé cette fois. Tu verras, c'est pas compliqué, même toi tu peux y arriver. Allez, on prend tous sa petite pile et à trois on pose sa carte ! 1!2!3 !
Quasiment tout le monde retourna sa carte en même temps et des exclamations fusèrent dans tout les sens, la plupart de rage mais pourtant incapable de dissimuler le cri de joie que lâcha la brune. Elle avait un as de trèfle et elle venait tous de nous éclater. Je grognais de frustration, en me jetant en arrière. Quelqu'un s'emporta en disant qu'elle avait truqué le jeu, mais elle se vengea en forçant la petite brune qui nous avait rejoint la dernière à enlever un de ses vêtements. Le temps qu'elle veuille bien coopérer, quelqu'un avait ramené une bouteille de champagne français. Elle passa entre toutes les mains, chacun buvant une gorgée directement au goulot. Alors que c'était du champagne. Avec un nom de château sur l'étiquette. Et la propriétaire ne disait rien. C'était vraiment des dingues enfaîte ! Et pourtant j'étais toujours assis là, à passer la bouteille à la brune sexy. J'avais oublié combien c'était l'éclate de faire la fête ! Le réveil le lendemain allait probablement faire très mal, par contre. J'avais oublié ce que c'était de se remettre d'une soirée défonce.
- On a une bouteille vide ! Vous savez ce que ça veut dire ? Le jeu de la bouteiiiiiilleeeee !
La brune surexcitée la posa au milieu de la table, en poussant d'un coup de main les cartes qui traînaient pour les jeter par terre. Bah... C'était déjà fini la strip-bataille ?
- C'est moi qui fait tourner ! Rapprochez vous, allez ! Surtout toi Maria ! Tu vas me rouler une pelle ce soir, tu vas découvrir de nouvelles sensations grâce à ta langue, tu vas voir !
La bouteille se mit à pivoter à toute vitesse, devenant floue, pendant que je l'observais, fasciné. J'avais déjà joué à ce jeu, quand j'étais lycéen. Des roulages de pelles... J'en avais connu pas mal, et bizarrement le plus mémorable était celui que j'avais dû recevoir d'un type. J'aurai jamais crû qu'un pouvait avoir une langue aussi longue.
- Le brun aux gros sourcils et la blonde au peignoir ! Allez ! Embrassez vous ! Devant nous ! Je veux voir vos lèvres se toucher et tout ! Non mais comment ça, toi tu n'aimes pas les baisers ? Tout le monde aime les baisers !
Elle leva les yeux au ciel, et fini par lancer le deuxième round. La bouteille tourna encore plus vite, au point d'avancer de se déplacer d'elle-même sur la surface de la table basse. J'avais levé la tête pour essayer de voir la brune sexy qui disparaissait derrière le gros peignoir cotonneux, ce qui m'empêcha de voir que le goulot était tourné vers elle et le fond de la bouteille pointait vers moi. Si c'était pas un signe du destin ça !
- Captain America et mon Bip-Biiiip ! Oh ouiii ! Ça va être tellement sexy ça ! Pas comme les deux autres qui ressemblaient à deux cadavres se frottant l'un contre l'autre !
Le coup des cadavres aurait dû me dégoûter, mais je l'avais même pas entendu, enfaîte. Je m'étais contenté de demander à la blonde de se lever, ce qu'elle avait fait pour faire tomber son peignoir qu'elle disait être trop chaud à porter, la laissant nue, mais je ne m'en étais même pas rendu compte. Je m'étais simplement fait glisser vers la brune sexy sans la quitter des yeux.
- Désolé que ça tombe sur moi. Peut être que tu préférerais l'autre brun...
J'avais pas pu continuer à parler plus longtemps. Dès que j'avais vu ses lèvres s'étirer en un sourire, je m'étais penché vers elle pour l'embrasser. Juste pour avoir ses fines lèvres contre les miennes. Pour fusionner avec son sourire qui la rendait encore plus sexy. J'avais fermé les yeux, les poings serrés sagement posés sur mes genoux pour pas paraître trop... entreprenant. Si je me jetais sur elle, c'était peut être un peu trop hard, non ? Peut être que je me faisais juste des films depuis le début, enfaîte...
Elle s'était rejetée en arrière et aussitôt je m'en voulu de pas lui avoir demandé son accord pour l'embrasser. J'étais pas un pervers, je voulais pas non plus passer pour un gros con bien macho ! J'allais m'excuser quand ses lèvres revinrent soudainement à l'assaut, me faisant écarquiller les yeux de surprise. Parce qu'il n' avait pas que sa bouche contre la mienne. Il y avait tout son corps, aussi. Sa poitrine était pressée contre mon torse, ses cheveux me caressaient le visage et sa main était passée sous mon t-shirt pour se plaquer contre mon dos, glissant le long des muscles, caressant la peau...
Ma main passa dans sa chevelure brune, pendant que je fermais les yeux de nouveau, pour lui rendre ses baisers. J'étais lentement entrain de me laisser glisser en arrière sur le canapé, pour me retrouver quasiment allonger, pendant que mon autre main glissait à son tour vers le bas de son dos et...
- Prenez une chambre, non mais oh ! En général je suis pas contre le porno, mais je préfère ne pas voir ma meilleure amie en actrice principale !
Le coussin que j'avais reçu en pleine tête me ramena à la réalité aussi violemment qu'un rêve interrompu par la sonnerie aigrie d'un réveil. Je clignais plusieurs fois des yeux, pour essayer d'émerger totalement. La jeune femme me chevauchait presque et sa main était toujours sous mon t-shirt, passée cette fois devant, au niveau des abdos. La mienne avait aussi glissée sous son haut, et je la retirais aussitôt de là en me rendant compte que tout le monde nous regardait. Hum... une chambre... Il y avait pas ça quelque part? C'était malpoli de demander?
▬ Il y a douze chambres au premier étage. Il y en a huit au deuxième. Vous pouvez choisir. Mais ne criez pas trop. Je n'aime pas entendre les bruits animaux des couples qui copulent.
J'avais répondu au barbu, avant même qu'il ne pose la question. Je ne voulais pas les voir entrain de mêler leurs langues comme si ils essayaient de faire un nœud avec. Il valait mieux qu'ils s'enferment dans une chambre. Comme ça je pourrai envoyer une femme de ménage changer les draps dès qu'ils auraient fini. À moins qu'ils préfèrent faire ça dans la baignoire à remous. Dans ce cas là, il faudrait donner une grosse bouteille de javel à mon employée. Et du vinaigre d'alcool. Et une éponge résistante. Je ne voulais pas qu'on contamine les parois de la baignoire ou de la douche en marbre. Les matériaux avaient été directement importés d'Italie. Ils ne méritaient pas ça.
▬ Pourquoi tu te balades à poil ? Si c'est pour essayer de nous exciter, crois moi ça nous fait rien parce que tu n'as absolument rien d'exceptionnel ! Même niveau poitrine, franchement... c'est très bof. Je suis sûre qu'ils rebondissent même pas. Quoi que ça doit déjà plus bouger que ceux de Maria. Dis, tu veux pas sauter pour qu'on voit si ça bouge un peu ? J'ai jamais encore eu l'occasion de te voir nue, mais vu d'ici, j'ai l'impression que tu es plus proche de la planche à pain que le sosie mammaire de Pamela Anderson !
La fille trop bruyante jetait des coups d’œils appuyés à mes seins et ceux de la petite femme. Les mains posées sur les hanches, je m'approchais de cette dernière pour observer un peu mieux sa poitrine. Effectivement. Il n'y avait pas grand chose à voir. Mais ce n'était pas non plus existant.
▬ Si tu es complexée par tes petits seins, je peux te donner le nom d'un chirurgien esthétique. Il te fera une poitrine de la taille que tu voudras. Il suffit de mettre des petites méduses de gélatine sous la peau. Ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas vraiment. Je n'ai jamais été voir un chirurgien. Je n'ai jamais été complexé par mon corps. Je le trouve très beau. Très bien proportionné. Très bien fait. Mais c'est normal. Je suis une huître. Rien n'est plus beau qu'une huître. Même pas les sirènes. Et pourtant Ariel était très jolie avec ses cheveux rouges.
J'aurais voulu avoir les même cheveux quand j'étais une adolescente ne sachant pas encore que j'étais un mollusque. Maintenant, je regrettais d'avoir pu penser à l'idée de ressembler à une petite sirène. Être à moitié poisson, ce n'était pas aussi impressionnant.
▬ Tu crois vraiment que tu es la plus belle ? Sérieux ? Je suis mille fois plus canon que toi ! Je fais des stripteases ! Je suis payée pour mon corps de déesse ! Toi tu ressembles à une mannequin blonde sans personnalité ! Alors que je suis une brune ! Et les brunes c'est tellement plus sexy ! C'est même scientifiquement prouvé ! Tu veux vérifier peut être ? Lisbeth ! Et ton frangin aux gros sourcils ! Dîtes moi, c'est qui qui a les plus beaux seins ? Fais attention à ce que tu réponds Lisbeth, je peux t'avoir des entrées gratuites pour les soirées hot du Rabbit Hole !
La brune à la voix montant dans les aiguës venait de retirer son haut pour le jeter à mes pieds et s'occupait maintenant de dégrafer son soutien-gorge. Il n'y avait rien d'intéressant à regarder. Je m'étais détournée d'elle et des autres personnes qui lui hurlaient de se rhabiller pour admirer la vue depuis l'immense baie vitrée du salon. Ce côté là donnait sur l'immense piscine face à la mer. L'eau turquoise était illuminée par des lampes au fond et sur les bords du bassin. Un corps humain corpulent flottait à la surface, la tête dans l'eau. Je ne me rappelais pas d'avoir laissé quelqu'un se baigner. Ou d'avoir vu quelqu'un s'y noyer.
▬ Un homme a l'air mort dans ma piscine.
J'étais très calme. La vue d'un cadavre ne m'avait jamais gêné. Après tout, c'était naturel. On finissait tous par devenir un cadavre un jour. Les autres personnes présentent avaient l'air de trouver ça bien plus alarmant. Il n'y avait pourtant pas de quoi s'inquiéter. C'était juste un cadavre à qui il manquait les bras et les jambes. Il avait dû se faire manger par un morse.
▬ Oh punaiiiiise ! Mais c'est horrible ! Il faut que j'aille chercher mon Bip-Bip ! Que j'aille vérifier qu'elle va bien !
La bavarde désormais torse nu avait croisé les bras sur sa poitrine et s'était précipitée dans les escaliers en hurlant « Biiiiiip-Biiiiiiiiip ! », les portes claquant à son passage. Il y avait beaucoup de chambres. Elle allait devoir chercher longtemps. Au bout de cinq minutes, un hurlement perçant parvint du fond du premier étage. Il fallut moins de temps pour qu'elle redescende à toute vitesse, les yeux à moitié fermés.
▬ Ne montez surtout pas ! Ils vont très très bien ! Même qu'ils sont entrain de faire pleiiiins de choses super intéressantes et que j'ai peut être vu une paire de fesses ! Je suis fière de toi Jeeeez ! Essai de prendre une photo !
Elle avait levé la tête vers le plafond pour hurler quelque chose au barbu et sa compagne. Il y eu une sorte de réponse étouffée et le bruit de quelque chose qui tombe violemment au sol. La fille eu l'air d'apprécier. Elle affichait un grand sourire ravi, en murmurant qu'elle était tellement heureuse pour sa Jez. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de bien à faire la bête à deux dos. Je ne comprenais pas non plus l'utilisation de cette expression pour décrire deux personnes s'accouplant. Ou simplement copulant. Tout dépendait si ils avaient prévu de donner naissance à un enfant après cette nuit.
▬ C'est... quoi ça ?
La blonde surnommée Lisbeth, ce qui devait probablement être le diminutif d'Elisabeth, s'était rapprochée de la baie vitrée, pour pointer du doigt une silhouette de l'autre côté de la piscine, agitant quelque chose en l'air. Comme une sorte de ballon. Ou un serpentin.
▬ C'est quelqu'un qui secoue un bras. Ou une jambe. Je vois du sang qui coule par terre. À moins que ça ne soit que de la sauce tomate. Ou du faux sang. Ou autre chose qui semble rouge d'ici.
Je plissais les yeux pour tenter de mieux voir, mais il faisait trop sombre. Je ne savais pas que les gens aimaient s'amuser avec des bouts de cadavres. Un tremblement au dessus de nos têtes détourna mon attention, en voyant que le lustre tremblait violemment. Il ne fallait pas non plus qu'ils détruisent toutes les chambres. Je tenais à celle décorée de style grecque. Ces vases d'époques étaient difficiles à trouver. J'avais dû payer des plongeurs pour qu'ils aillent les chercher dans des épaves. Un d'eux s'était même fait manger par un requin. Il n'avait pas dû comprendre que les requins pouvaient être des animaux dangereux.
Embrasser qui ? Je tournais la tête vers Captain America. Eh , mais ca allait encore ! Y'aurais pu avoir pire hein. Enfin je veux dire, l'autre brun au sourcil était pas mal non plus, mais pas vraiment mon type ! Harley se pencha sur moi pour m'embrasser sans que je m'y attendent. Au debut, je fus prise au depourvu et rejetais la tête en arrière pour l'observer quelque instant, les yeu ecarquiller. Il embrassait bien. Quand même. Terriblement bien. On peu recommencer ? J'étais pas prête, je suis certaine de mieux me debrouiller !
Il me regarda en ce demandant ce qu'il avait pu faire de mal, avant que mes doigts ne chope ses joues pour venir y coller à mon tour mes lèvres. Entremêlant nos lèvres alors que le baiser ce faisait de plus en plus insistant et délicieux. Le corps du beau brun commença à tanguer dangereusement, jusqu'à ce que je me retrouve à cali-fourchon sur lui, sur le canapé. Mais je m'en foutais, j'arrivais plus du tout à me contrôler. Mes mains ne cessait de venir ce faufiler dans son tee-shirt, parcourant son torse avec fougue.- Prenez une chambre, non mais oh ! En général je suis pas contre le porno, mais je préfère ne pas voir ma meilleure amie en actrice principale !
« Putain fallais me le dire que c'était une maison close bordel ... » Laissa échapper Alice, qui pris un coussin pour venir percuté la tête d'Harley. Je relevais la tête interpellé, tournant un visage contrarié vers elle. Tout le monde semblait nous regarder avec dégout. Heshvan avaut posé une mains sur le visage d'Octavia, qui cherchait à la dégager. Maria avait plaquer ses coudes sur la table et y avait enfouie sa tête avec dépit. Seule Callio avait un sourire jusqu'au oreille, prête à frapper dans ses mains. Je levais la tête vers les escaliers, un sourire carnassier au lèvre. Je baissais la tête vers harley en haussant des sourcils sournois.
▬ « Accroche toi ! » Déclarais-je d'un sourire extase, avant de m'agripper à lui pour partir à toute vitesse dans les escaliers, et terminé notre course dans l'une des chambres. Je ne lui laissais même pas le temps de placer un moment, que j'attirais ses lèvres contre les miennes en contrebalançant nos poid pour tomber sur le lit. Mes doigts remontait son tee-shirt avec delectation, caressant sa peau nue pour y enlever l'obstacle qui me barrait son torse dessinée. Ses doigt agile parcourait, retirait ma chemise, effleurant mon ventre pour descendre jusqu'à mon bassin. Ses hanches trouvant sa place contre les miennes, effectuant une danse qui créait une chaleur des plus ardente.
Un hurlement finit par nous interrompre, et j'ecarquillais les yeux en voyant Calliope arriver dans la chambre.
▬ « AH NAN PAS DE PLAN A TROIS J'AI DIT ! » M'ecriais-je en me cachant dans le torse d'Harley, qui fut aussi surpris que moi fasse à la présence de Calliope. Celle ci lacha un cris avant de partir en courant. Ouille Ouille ! J'allais protester pour dire quelque chose, mais les lèvres d'Harley me tira de ma vision pour m'emmener de nouveau contre lui. Même si c'était purement physique, je le trouvais plutôt doux dans ses gestes. Ca me changeait ...Non je devais pas y penser. NI à Xibalba, ni à Glène. Oh mon dieu, pourquoi ces noms me viennent à l'esprit alors que je suis avec un autre homme ?
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▬ « Pourquoi tout le monde hurle ? » Demandais-je, alors que j'etais redescendu à toute vitesse en bas pendant qu'Harley dormait. Je veux pas dire, mais je crois que j'avais jamais autant apprécier une partie de jambe en l'air jusqu'à maintenant. J'étais juste munie d'une chemise et d'une culotte, la chemise me couvrant les hanches, trop grande pour moi. Maria et Alice figurait l'une à coté de l'autre, le visage écoeuré. Octavia avait plaqué son badge contre sa poitrine, un air fière et décidé à ...Enquêter ? De quoi ils me parlaient tous là ?
« Mais laisse moi enquêter ! C'est une occasion de prouvé à Pascal que je suis une bonne policière ! » Gémit -elle lorsque les bras musclé d'Heshvan l'avait attrapé par la taille pour l'empêcher de faire tout mouvement. What the ? Je levais les bras en signe d'incompréhention.
« Va voir la baie vitré, au lieu de resté planté comme ca ! » lacha Alice, qui designais du doigt la piscine à l'extérieur. Je passais devant eux pour venir me hisser face à la vitre, plaquant mes mains sur le verre afin d'essayer d'y voir plus clair. Oh mon dieu. Un cadavre dans l'eau. Sans bras, sans jambe sans …
▬ « BORDEL CA CE FINIT EN CLUEDO !!! » M'ecriais-je en rejetant mon corps en arrière pour me faufiler derrière Maria, qui gigota pour que je la lache. Les lampes ce mirent à clignoté, avant que la pièce ne soit plongé dans le noir complet. Tout le monde ce figea sur place, j'entendais très précisément mon cœur battre à tout rompre.
« Et là, je peu le sortir mon arme ? » Fis Octavia. Une lueur verte illuminait la lame de Perfide,que Maria avait saisit en regardant de gauche à droite, avec méfiance. Cette satané machette brillait dans le noir ? Bon, il était temps de rassuré la population ! Je reculais avant que mon pied ne heurte une télécommande. La télé s'alluma, projetant une clarté dans toute la pièce. La vache, il était geant c't'ecran ! Attendez, je rêve ou …
« Ca, pour de la discrétion ... » Fis Alice en levant les yeux au ciel. C'était les clips, un chinois ce mit à chanter à la télé. Non attendez, c'est pas un chinois....
« Cette chanson est insultante pour les chevaux ! » grogna Octavia. Ahhhh voilà, c'était un coréeen qui chantait Gangnam style !
▬ « Je vais chercher le corps ! Je peu peu être faire une autopsie ! Callioooo ? Une table, et des outils de jardin ! » Sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit, je me faufilais à toute vitesse vers la baie vitré en passant à travers. Je me retrouvais devant la piscine, attrapant le corps de mes mains nue, le tirant avec moi en l'emmenant dans ma super vitesse pour revenir le plaquer sur la table. Des cris fusèrent dans toutes les directions.
« MAIS PUTAIN VOUS ETES TAREES !!!! » Hurla Alice qui dirigea son regard ailleurs, complétement écoeuré.
« Je pense que je vais aller m'asseoir quelque seconde, je ne peu plus rien pour vous ! » lacha Maria, le desespoir ce lisant sur son visage. Elle ce dirigea vers le canapé et ce mit la tête dans les mains. Oh ca va ! C'était pas aussi pire que le centre commercial !
« Euh. Elle va vraiment ouvrir une personne comme ca ? » Fis Heshvan, livide. On tiens pas le choc, mon grand ? « Elle est tarée, bien sur qu'elle va le faire ! » Renchérit Octavia. Mais je vous enquiquine ! Callio débarqua avec ses outils, que je pris à pleine volé avant de le dirigé vers le corps et de planter un tournevis dans son abdomen. Des cris fusèrent de nouveau, alors que du sang ce projeta contre ma chemise blanche et sur les murs. Ainsi que les personnes présentent.
« J'me tire. » lacha Alice qui ce dirigea vers la porte. Maria ce releva pour venir la tirer en arrière. « L'assassin est toujours présent, c'est plutot dangereux de sortir. » Declara t-elle. « Ah c'est degueu ... » commenta Octavia.
▬ « Bon ca va, celle qui sont pas stable ne regarde pas hein ! Pis c'est agreable d'ouvrir une personne sur Gangnam style ! Regardez ! » J'effectuais des mouvement de danse en plongeant la perceuse, du sang s'echappant de nouveau du corps. « Mais arrêter de hurler, grâce à moi vous allez connaître sa mort ! » Soupirais-je en levant les yeux au ciel. Le beau brun semblait emerger, car il descendit les escalier sans trop comprendre ce qu'il ce passait. Un sourire étirait mes lèvres en relevant la perceuse, le tournevis et en le saluant, ma peau, ma chemise ensanglantée. « Bien dormis ? » Fis-je avec un rictus amusée, alors que ses yeus s'ecarquillait. « je t'explique, la soirée est en train de ce finir en cluedo, l'assassin est surement dans cette pièce ! Promis jurée que c'est pas moi ! Tu peu en témoigné hein ? Même le lustre peu en témoigné ! » Les regard courroucé cce figèrent dans un dégout.
« Jezabel ... » Fis Maria. Je me tournais vers elle, perceuse à la mains . ▬ « Ouiiii ? » Demandais-je en battant des cils. « La ferme ! » Alice venait de dire tout haut ce que pensais Maria tout bas. Je tirais la langue à la blondasse.
Je m'étais réveillé quand j'avais entendu des hurlements horrifiés. Au début, j'avais crû que j'étais entrain de rêver mais je m'étais vite rendu compte que ça venait du rez-de-chaussé quand le bruit d'une perceuse s'était fait entendre. Avec un grognement épuisé, je me levais du tapis blanc où j'avais fini par m'écrouler après le bon temps passé avec la belle brune qui n'était plus à côté de moi. Je l'avais cherché du regard dans la chambre immense où trônait un lit rond complètement défait, les draps en tas désordonné sur le sol. C'était à causes du satin qu'on avait glissé du lit pour finir sur le tapis. De toute façon, il avait fait tout à coup tellement chaud que faire ça sur un carrelage nous aurait probablement même pas gêné. Me passant une main sur le visage tout en quittant la chambre pour rejoindre les escaliers, les pieds traînants, j'essayais de revenir à la réalité pour me concentrer sur les bruits et les exclamations d'en bas. J'étais encore groggy par l'exercice très physique que j'avais pratiqué avec ma toute nouvelle coach personnel, il fallait un peu de temps avant que mes neurones arrêtent de surchauffer et reprennent une activité normale. Ou un peu plus calme. Un bleu avait déjà commencé à fleurir dans mon dos quand je m'étais retrouvé plaqué contre un mur, comme quoi ça pouvait être dangereux de se retrouver dans une chambre plus grande que mon camping-car, les jambes d'une belle brune autour de ma taille, ses lèvres glissant dans mon cou, mes mains caressant sa nuque et...
-Tu es entrain de plonger une tronçonneuse dans l'abdomen d'un cadavre.
Je m'étais arrêté sur la dernière marche, la main accrochée à la rambarde, les yeux écarquillés, à regarder Jez faire gicler du sang partout pendant qu'elle transperçait le corps d'un type avec des outils de bricolage. J'étais un peu sous le choc là, enfaîte. C'était le premier cadavre que je voyais. C'était normal de pas pouvoir détourner le regard et d'en même temps avoir envie de vomir ?
- C'est ma chemise ça, non ?
J'avais rien trouvé de plus intelligent à dire. Mais j'étais quasi sûr que c'était bien mon vêtement qui était trempée de sang. Ça expliquerait pourquoi j'étais torse nu, juste vêtu d'un caleçon noir moulant. L'oubli de mon pantalon me valu un sifflement admiratif de l'autre brune qui faisait peur. J'allais peut être devoir penser à demander le prénom de toutes les personnes présentes, parce que là je n'y arrivais toujours pas. Ou alors j'allais partir, c'était bien aussi. Peut être que j'étais complètement défoncé, que j'avais passé un super bon moment avec une beauté au teint olivâtre, mais là... nop. C'était sans moi.
- Tu vas oùùùù ? Tu peux pas sortir, il y a quelque chose qui tue les hommes dehors apparemment. Bip-Bip ici présente est médecin légiste, elle est entrain de voir si on doit tous paniquer ou si on peut aller dans la piscine !
La brune s'était rapprochée de moi pour passer ses deux mains autour de mon biceps en... ronronnant ? Ou alors était entrain de roucouler ? Ce qui était sûr, c'est qu'elle émettait un petit bruit satisfait en palpant mon bras. J'essayais de jeter un regard paniqué à « Bip-Bip » mais elle était trop occupée à défoncer un crâne avec un marteau pour s'inquiéter de ma petite personne. Je détournais très vite la tête quand du jus cervicale gicla sur la chemise. Elle pouvait la garder, de toute façon si je la récupérais il faudrait que je la brûle. Comment est-ce que je pourrai porter un vêtement dont le tissus était imprégné de restes humains ? Ça devait même pas partir après une dizaine de lavages ! Et psychologiquement... c'était juste pas possible.
- Je peux pas... rester. Je sais pas ce que vous avez pris comme drogue, mais c'est beaucoup trop fort pour moi ! Il faut que je sorte un peu, parce que là je crois que je vais vomir si je te vois encore entrain de tripoter ce... cet homme.
Je déglutis avec difficulté, en retenant un haut le cœur. Ça puait le sang, et le bruit des os brisés était insupportable. C'était encore pire que la fois où le chat de la famille avait déposé une souris à moitié dévorée sur mon oreiller.
- Ce n'est pas un homme. C'est un cadavre. Il est mort. Il n'a plus de bras. Plus de jambes non plus. Et il a le visage bouffi à cause de la noyade. Il a dû beaucoup souffrir. Et il était encore vivant quand il a été jeté dans la piscine. On voit encore le sang dans l'eau. Ça veut dire que son cœur continuait à pomper. Et que du coup ses poumons s'emplissaient dans l'eau alors qu'il était probablement incapable de se tourner sur le dos à cause de la douleur et de ses membres tranchés.
Il y eu un long silence quand la blonde toujours aussi nue avait pris la parole avec un calme olympien, postée devant la baie vitrée. Elle avait pas peur que le... tueur la voit, comme ça ? Ou la police, si jamais elle débarquait ? Attendez... est-ce que quelqu'un au moins avait contacté la police ?
- Arrête de dire n'importe quoi, mannequin blonde sans personnalité ! Tu vois pas que tu déprimes tout le monde ? C'est juste un gars qui a pas eu la chance d'être à notre fête super cool, donc il a décidé de se tuer pour tout ruiner et faire son intéressant ! Vous savez quoi ? Hors de question qu'on le laisse tout gâcher ! Jez, arrête de trifouiller dans son estomac avec ton tournevis et aide moi à le ramener dehors ! Prends ses... euh... moignons. Et mois je m'occupe de ce qu'il reste de ses jambes.
La brune qui ne portait plus qu'un soutien-gorge en haut avait désormais le nez froncé alors que ses mains plongeaient dans la chair découpée, pendant que l'autre l'aidait à traîner le corps jusqu'à la porte vitrée que la blonde entrouvrit sans même se plaindre des traînées de sang qui salissaient son parquet. Moi j'étais toujours sur ma marche, une main sur la bouche dans un geste songeur. Enfaîte c'était pour cacher ce que je pensais vraiment. À savoir que j'étais désormais sûr d'être tombé dans la pire équipe pour survivre dans un film d'horreur. Et qu'ils étaient tous complètement cinglés.
- Voilà, c'est bon ! Maintenant je vous propose qu'on fasse tous la fêteeee ! Qui veut se faire une partie de Just Dance ?
La brune adressa à tout le monde un grand sourire, une ligne de sang sur le front, tout en s'essuyant les mains dans des rideaux beiges. La blonde ne disait toujours rien alors que les autres dégradaient sa maison ? Elle s'en fichait ou quoi ? Elle avait juste l'air obnubilée par la fenêtre, à croire qu'elle faisait que regarder son reflet nu depuis tout à l'heure enfaîte.
- Le cadavre n'est plus là.
À ces quelques mots, tout le monde se précipita vers la fenêtre, pour voir ce que pointait du doigt la blonde qui n'avait pas l'air d'avoir envie de se rhabiller. Moi, je restais à la même place. J'avais envie de sortir de là, mais pour tout avouer, ils me faisaient tous un peu peur. Même Jez. Ces mains qui avaient pas arrêtées de me caresser depuis tout à l'heure... Elles aimaient aussi plonger des outils dans les cadavres. C'était très perturbant.
- Elle a raison en plus ! Y a plus rien ! Quelque chose à l'air d'avoir traîné le cadavre dans l'ombre ! Y a pas de chien dans le coin ? Ces horribles bestioles aiment bien manger les gens, je l'ai vu dans Cujo. Il faut pas leur faire confiance ! Il n'y a que les chats qui en sont digne ! Et là c'est sûr que... AAAAHHHHHHHH !
Les corps pressés contre la vitre sursautèrent et s'écartèrent d'un bond quand un visage grimaçant se colla à de l'autre côté, contre la porte. Presque fantomatique, les lèvres barbouillées de rouge qui coulait, du maquillage partant dans tout les sens comme si elle était restée sous la pluie encore maquillée... C'était une jeune femme au regard fou, les cheveux attachés en des couettes se balançant à chacun de ses mouvements, des mèches bleues et rouges se mêlant au blond délavé. Elle portait des vêtements totalement rouges et ses mains plaqués contre la fenêtre abordaient la même teinte. Même d'ici, je me rendais bien compte que c'était du sang. Sa langue jaillit d'entre ses lèvres clownesques pour lécher le verre, et je grimaçais en imaginant le nombre de bactéries qu'il y avait de ce côté là de la vitre. Quoi que ça avait l'air relativement propre. Sûrement que des tas de femmes de ménage se succédaient ici pour garder tout ça aussi propre.
- Mais.... C'est Lucille ! Luciiiiiiille ! Notre petite Tagaga ! C'est toi qui a tué le monsieur ? Méchante Lucille si c'est toi ! Il faut qu'on la laisse entrer ! On sait jamais, imaginons que ça soit pas elle qui ait tué le monsieur... Elle est gentille quand on lui donne des fraises en plus ! Et.... LUCILLE ! QUELQU'UN L'ATTAQUE !
Il y avait eu un bruit sourd quand le front de la fameuse Lucille avait frappé tout à coup la fenêtre et qu'elle s'était écroulée par terre, face contre la vitre, le nez retroussé dans une grimace qui lui donnait un air de cochon maquillé. Quelqu'un venait bien de la frapper avec ce qui ressemblait à un nain de jardin.
- Cette dame est contaminée par les écureuils ! Évacuez les bâtiments, l'armée va arriver d'un moment à l'autre pour neutraliser cette terroriste de la noisette ! C'est ce que le monsieur de la police m'a dit quand je lui ai téléphoné, même si après je l'ai entendu dire à quelqu'un qu'il était prêt pour aller regarder le match et qu'il se débarrassait d'une cinglée de plus. J'entends très très bien ! Même au téléphone ! Par contre je vois pas bien, c'est pour ça que j'ai dû mal à voir qui est là dedans... vous êtes qui ?
Doug O. Fredricksen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lauren Cohan
Donne golden retriever affectueux, câlin, collant et capable de vous préparer le petit déjeuner
| Conte : Là-Haut | Dans le monde des contes, je suis : : Doug, chien fidèle
Je regardais tout les gens qui étaient derrière une grande fenêtre toute salie par des traces de mains. Si Robyn avait vu ça, elle aurait été très en colère et elle aurait insulté tout le monde. Elle détestait quand il y avait des enfants qui mettaient des traces de doigts sur ses présentoirs à gâteaux. Il y avait même une légende selon laquelle une fois elle avait enrobé un petit garçon trop sale de chocolat pour ensuite le vendre au milieu de ses gâteaux et qu'après des gens l'avaient mangé sans se rendre compte que ce n'était pas un chocolat en forme d'enfant mais bien un enfant en forme de chocolat. Mais j'étais sûre que ce n'était pas du tout vrai, parce que jamais Robyn n'aurait gâché du chocolat pour un enfant !
- Je m'appelle Doug ! Je suis gentille ! Et je n'ai pas été mordu par un écureuil ! Pas comme la dame assommée ! Je l'ai vu se faire mordre par une mère écureuil après qu'elle ait mangé ses petits ! Tout crû en plus ! Vraiment crû ! Elle ne les a même pas fait cuir !
Les maladies des écureuils avaient sûrement rongés son cerveau. C'était trop tard pour elle ! Mais pas pour eux ! Pas encore ! Il fallait qu'ils fuient ! Qu'ils quittent cet endroit ! Qu'ils se baignent dans de la javel pour purifier leur peau de tout potentiel contact avec cette femme-écureuil !
- Quand je l'ai vu faire ça, je l'ai suivi partout. Elle arrêtait pas de courir, j'ai eu beaucoup de mal à la retrouver alors que je suis très sportive et très endurante ! Sauf quand il fait chaud ! Parce que moi je ne transpire pas comme vous, je dois tirer la langue et haleter pour essayer de me rafraîchir sinon je peux m'évanouir et peut être même mourir ! C'est le vétérinaire qui me l'a dit !
Je hochais vivement la tête pour bien leur montrer que c'était pour de vrai. C'était un scientifique, ça voulait dire qu'il savait des choses que les gens normaux et les anciens chiens ne pouvaient pas savoir ! Je lui faisais confiance, et je ne voulais pas mourir. Alors je faisais toujours attention à ne pas avoir trop chaud parce que j'étais trop jeune pour passer de l'autre côté, même si en âge chien je serais déjà morte depuis longtemps !
J'allais leur dire de prendre des provisions pour pouvoir quitter la ville si jamais l'invasion touchait tout Storybrooke, quand quelque chose m'agrippa la cheville, me faisait tomber sur le dos. Le nain de jardin m'échappa de la main pour se fracasser sur la terrasse, pendant qu'un corps se plaqua contre le mien. Je poussais un petit couinement quand des mâchoires claquèrent à quelques centimètres de mon nez. La dame contaminée s'était réveillée ! Et elle voulait me manger le visage ! Elle aurait sûrement réussi si je n'étais pas entrain de la tenir par les épaules pour essayer de la repousser. Mais elle n'arrêtait pas de de gigoter et d'envoyer des gouttes de bave un peu partout. Même sur moi ! Il fallait bien que je pense à fermer les yeux et la bouche ! Pour pouvoir éviter la contamination ! J'étais la seule à connaître la vérité ! Il fallait que je tienne bon pour le bien de l'humanité !
- Fuyez, pauvres fous! Je la retiens!
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I'm not crazy, my reality is just different from yours Ψ LA BANDE DE BARGES