« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je l'avais ENFIN eut. Enfin capturé, cette saleté. Après des jours de marche dans les hautes herbes, a me faire agresser par des gens sans raison, alors qu'ils essayaient de me dépouiller de tous mes biens. Après des heures passés a m’entraîner pour vaincre les maîtres d'arènes. Après le nombre de fois ou j'étais allé au centre pokémon... Il était enfin là. Face a moi. Dans le creux de ma main. Bon, je devais avouer que je trouvais qu'il ressemblait a une grosse chauve sourie moche, mais on ne pouvait pas tous avoir la même classe que moi non ? Je ne pouvais pas leur en vouloir, les créateurs du jeu ne m'avaient jamais rencontrés, j'étais certain que si ca avait été le cas, ils auraient fait le pokémon de glace, dont le dresseur, Jack Frost, était un maître pokémon adulé et brillant de classe et de magnificence.
Mais ce n'était pas la question. Ma DS avait atterrie a l'autre bout du canapé et je m'étais avachis dessus en faisant des petits bruits avec mes lèvres. Des petits plops. Anna était au boulot, et ma glacerie adorée était en travaux. Bref, j'étais coincé a l'appartement sans la moindre petite occupation, vue que j'avais passé la journée dernière et la nuit a jouer a pokémon. J'avais finis le jeu, dommage pour moi... et je m'ennuyais ferme ! Je ne pouvais pas aller voir Loulou, parce que je me disais qu'elle allait me tuer, Alice non plus, parce que je ne voulais pas gérer une autre crise. Rhaaaaaa que faire ? J'allais mourir d’ennui si ca continuait ! Une perte dramatique pour l'humanité a n'en pas douter.
Quand tout a coup, elle vint. L'Illumination – avec un grand I. Mon regard c'était posé sur le boîtier de la boite du jeu et j'avais su. J'avais su vers quoi tendait mon destin, vers quoi j'étais destiné a aller. Brusquement, je m'étais levé et j'avais attrapé ma DS et mon bâton, avant d'enfiler un sweat et de sauter du haut du balcon, pour voler a toute vitesse jusque chez l'ancienne maison de Louise. Rapidement, j'avais frappé a la porte... et m'étais trouvé devant une charmante petite blonde a l'air adorable, qui me renseigna bien vite.
« Merci Miss ! » Fis je en m'éloignant rapidement pour aller vers le cimetière.
Rhaaa ! Pourquoi avait il fallu qu'elle aille habiter chez lui ? Hein ? Moi je ne lui faisait pas confiance alors personne ne le devait ! Voilà ! C'était moi le héros de mon film, je devais bien savoir de quoi je parlais non ? Si ! Je me posais dans le jardin, méfiant. Boooon a première vue, pas de miasme de sable noir qui rodait a l'horizon. Est ce que ca en valait la peine ? Je m’arrêtais un instant pour réfléchir. Est ce que ca valait la peine de me retrouver face a face avec Pitch qui j'en étais sur, était en train de faire des cupcakes roses fushia pour son goûté d'anniversaire. Est ce que ca valait la peine de le voir avec un petit tablier en dentelle au risque de me faire arracher les yeux ? Allez, j'étais presque sur que oui.
Je m'avancais donc, avant de me poster devant la porte pour finir par frapper quelques coups rapides. Et encore. Bon sang on allait lui ouvrir ? Toctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoctoc...
« Bonjouuuuuuur Diane ! » J'affichais un grand sourire. Très grand le sourire, vraiment, avant de pencher la tête sur le coté pour voir à l’intérieur si Pitchounet n'y était pas. Non ? Pas de cupcakes roses en vue, tant mieux. Bon par contre le gros rat beige qui me grognait dessus, ca me plaisait moyen. Bref ! Je reportais mon attention sur la déesse dont le visage exprimait une joie sans borne a l'idée de me voir.
« C'est super, je voulais te voir ! Heureusement que Brioche n'est pas là » Je fis une pause avant de reprendre, tout sourire. "Jack Frost, esprit de l'hivers, gardien de la joie tout ca tout ca..." Bouarf, j'étais sure qu'elle me conaissait, Pitch devait tout le temps lui parler de moi ! Et puis j'avais participé a une soirée avec des dieux, et j'étais certain qu'elle avait flashé sur moi... D'un geste, je tendis ma DS devant son visage, affichant mon super pokémon légendaire chauve sourie. Bizarrement, je trouvais qu'elles avaient les même expressions faciale. C'était dingue, ils c'étaient inspirés d'elle ? Pourquoi ils s'inspiraient d'elle alors qu'ils m'avaient moi ? Bah, ce n'était pas la question.
« Tu l'as ? » demandais je avec excitation. « C'est le pokémon de la Lune, bon j'avoue il est un peu moche mais bon... tu l'as alors vu que tu es la déesse de la lune, je suis sur qu'il est sur la lune ! Tu peux m'y emmener ? Je veux absolument le capturer ! »
Je vis le battant de la porte se refermer sur mon nez, me laissant seul et des espéré avec ma DS. Mais jamais au grand jamais, je n'abandonnerai ma quête des pokémons ! J'étais certain qu'elle voulait le garder pour elle tout seule mais je ne voulais pas la laisser s'en sortir comme ça. Tendant la main devant moi, je fis apparaître un double de glace et le regardais avec sérieux.
« Bon, toi tu frappes a la porte, et moi je vais a la fenêtre. »
Il hocha la tête et se mot a frapper a la porte a ma façon, alors que je m'envolais jusqu'à la fenêtre.
« Diane ! Ouvre ! Je veux aller sur la lune ! S'il te plais ! Allez ouvre ! Ce sera pas long, juste le temps de capturer le pokémon ! »
Ca plus mon second moi qui frappait a la porte, elle allait forcément craquer non ? A travers les rideaux, je la vis passer a la cuisine et fit de même en longeant la mission pour me coller contre la vite d'un air suppliant. J'avais plaqué mon visage contre la vitre, ce qui faisait certainement un truc assez bizare de son coté, de voir mon front et mon nez écrasé tout plat.Je m'en fichais, j'avais fait craquer Louise, je pouvais bien la faire craquer elle aussi !
« Et puis Louise m'a dit que tu avais une maison de vacances là bas ! On peut bien y passer rapido non ? Alleeeeeeeeeeeeeez.... »
Me lancant un regard exaspéré... Plein d'admiration, elle finit par faire mine de revenir a la porte d'entrée. En quelques instants je m'y trouvais, faisant disparaître mon double après lui avoir clapé la main. Puis j'attendis que la porte s'ouvre a nouveau et lançais mon attaque « yeux de chaton en détresse », avec la lèvr qui bouge et tout !
« S'il te plais... » dis je d'une voix suppliante qui aurait rendue le cœur de glace le plus froid de l'univers a l'état de guimauve chaude. « Je veux vraiment aller sur la lune... »
Mais devant son désaccord, je sentis un gouffre profond prendre place dans mon cœur et de grosses larmes se mirent a rouler sur mes joues alors qu'une boule se formait dans ma gorge. Comment pouvait elle briser mes rêves comme ca . J'avais le cœur en miette et le désespoir menaçait de me submerger. A nouveau je la fixais, laissant les larmes dévaler mes joues en sanglotant.
Depuis, la rencontre avec la fille de Pitch, le calme semblait s'être à nouveau installé dans notre vie. Il s'agissait là d'une chose des plus appréciables de mon point de vu. J'en avais profité pour sortir un peu ce matin. L'automne s'annonçait étrangement ensoleillé pour le climat de Storybrooke et du Maine en général. Aussi, avais-je décidé de parcourir un peu les bois. J'avais mit cela de côté ces derniers temps, étant donné que ma chienne attendait une portée. Généralement, je l'emmenais toujours en ballade avec moi. Elle était en quelque sorte mon excuse pour sortir, lorsque l'appel de la forêt, se faisait un peu trop pressant. Et, elle était également un moyen pour que mon compagnon ne s'inquiète pas. Cela faisait presque deux ans, quand j'y repensais que je l'avais rencontré, et j'apprenais encore, ce que signifiait être avec quelqu'un. C'était très différent, de lorsque j'habitais juste avec Apollon ou mes filles. Chacun avait plus ou moins son indépendance, et l'on pouvait se repérer à l'aura pour savoir où les autres étaient. Aussi, lorsque je partais faire de longue promenade en solitaire, personne ne s’inquiétait. Là, j'avais plus tendance à prévenir lorsque je partais ou bien laisser un mot en évidence pour qu'il le trouve. J'ignorais si c'était comme cela que je devais agir, mais la solution m'avait semblé être la plus adéquate.
J'étais revenu aux alentours de onze heure du matin, après avoir profité de la forêt. En cette saison, elle ne me semblait que plus magnifique. J'avais même pu observer un troupeau de biche, avec les jeunes des deux années précédentes. Je m'étais installé à une distance raisonnable. Suffisante pour qu'aucun de nous ne soit gêné, et que je puisse les observer à ma guise. Entre ces animaux et moi, il existait une forme de respect mutuel depuis des siècles. Ce n'était pas pour rien, que j'avais du cerf et de la biche mon animal totem. Nous, nous ressemblions sur bien des points. Aussi, pouvoir les observer, m'apportait toujours une sensation de paix.
Pitch travaillait toujours, aussi songeais-je à aller m'installer sur le banc de pierre du cimetière pour l'observer. Même si à bien y réfléchir, je me demandais si c'était une excellente idée. Je ne voulais pas le gêner d'une quelconque manière que ce soit, dans son travail. Je savais que j'en avais personnellement horreur, quand je faisais par exemple des recherches dans la grande bibliothèque d'Olympe. Et ça Apollon, avait finit par le comprendre puisqu'il ne débarquait plus pour se plaindre qu'il s'ennuyait à tort et à travers. Aussi, laissais-je cette idée de côté, pour rentrer à la maison. A bien y réfléchir, jouer un morceau de harpe ne me ferait pas de mal.
J'avais commencé à jouer depuis à peine cinq petites minutes, que des bruit persistants de quelqu'un toquant à la porte se firent entendre. Je pris au départ le partis de les ignorer, qui que ce soit il finirait bien par se lasser. Sauf, que malheureusement, la personne devait être dépourvue de ce que l'on nomme des neurones puisqu'elle persista. Non contente de perturber ma tranquillité, elle venait aussi de réveiller la chienne, qui se dirigea en même temps que moi, vers la porte d'entrée pour se mettre à grogner sur l'individu à qui j'ouvris qui s'avérait en réalité être Jack Frost. Qu'est qu'il fichait là ? S'il était venu pour provoquer Pitch, il était mal tombé il travaillait. Alors s'il avait du temps à perdre, qu'il se dirige vers le cimetière. Je n'avais personnellement pas de temps à perdre avec leurs querelles.
Attrapant doucement le collier d'Athéna, je la forçais à reculer elle n'appréciait pas notre « invité » et je ne pouvais que la comprendre. Affichant un visage de marbre je ne pu toute fois m'empêcher de lever les yeux au ciel agacé, devant sa manière de parler de mon compagnon :
- Merci je sais qui tu es dis-je sèchement tu m'as fait le même discours il y a un peu plus d'un an lors de la fête chez Aphrodite
De plus, comme je l'avais dit à Louise, j'étais souvent présente pendant la période où il passait à la coloc. Je me contentais de surveiller de loin, avant de lui accorder le bénéfice du doute et le laisser entièrement seule avec celle que je considérais comme une petite sœur. Je ne voyais en revanche pas du tout où il voulait en venir en me collant sa nintendo DS sous le nez pour me montrer une espèce d'immonde chauve souris. S'il était venu jusqu'ici pour ça il pouvait repartir. Je n'avais pas de temps à perdre avec ce genre de bêtise
« Tu l'as ? C'est le pokémon de la Lune, bon j'avoue il est un peu moche mais bon... tu l'as alors vu que tu es la déesse de la lune, je suis sur qu'il est sur la lune ! Tu peux m'y emmener ? Je veux absolument le capturer ! »
Ma réaction ne se fit pas attendre. Sans lui adresser, ne serait-ce même qu'un regard je lui claquais tout bonnement la porte au nez. Qu'est qu'ils avaient tous avec la lune en ce moment ? D'abord Jules Verne, et maintenant Jack Frost. En quelle langue faudrait-il leur expliquer qu'il n'y a pas de vie sur ce fichu satellite. Et s'il tenait à y aller, il n'avait qu'à le faire lui même. Je n'étais pas un taxi. J'acceptais de téléporter Louise, quand il y en avait besoin uniquement parce que c'était Louise. En règle générale, je laissais les gens se débrouiller tout seule. Ne leur accordant même pas le privilège de leur dégoter un garde Olympien. Il y avait plein d'autres dieux, et de créatures en ville. Il pouvait parfaitement, s'adresser à l'un d'eux, s'il voulait tellement allé sur la lune. Du moment qu'il ne tente pas d'entrer dans le temple ma présence n'était nullement indispensable.
N'importe qui, même Apollon aurait compris qu'il valait mieux lâcher l'affaire, et ne pas jouer plus longtemps avec ma patience si l'on souhaitais sans sortir sans égratignure et vivant. Sauf que Jack Frost, semblait dénué de tout bon sens et de tout instinct de survie. A l'entendre tambouriner ainsi comme un sauvage contre ma porte. J'hésitais. Est-ce que Pitch m'en voudrait si je le tuais là maintenant ? Je lui expliquerais que j'avais des circonstances atténuantes. Il me connaissait je pense, assez bien pour savoir que comme tout le monde ma patience avait des limites. Je, ne pouvais décemment, pas dire que j'avais malencontreusement raté ma cible et que la flèche s'était par un regrettable manque de chance planté droit dans le corps de l'esprit de l'hiver. Même moi, je n'avalerais pas un bobard pareil. Et ce pour la bonne et simple raison que je ne ratais jamais ma cible.
Agacée, je décidais de trouver refuge dans la cuisine. Si cela n'avait tenue qu'à moi, j'aurais lâché la chienne sur lui. Sauf qu'Athéna attendait une portée et je ne voulais pas risquer quoi que ce soit qui pourrait la mettre en danger. Malheureusement, Jack Frost était encore plus stupide que je ne l'aurais imaginé. De quoi ? Une « maison de vacances » ? C'est un temple espèce d'inculte. Un lieu sacré. Pas une vulgaire maison de vacances. La maison de la Nouvelles Orléans pouvait à la limite avoir ce titre, mais certainement pas un temple. J'avais des doutes concernant le fait que Louise lui ai dit la chose comme cela. A mon avis, il avait dût en faire sa propre interprétation. Lui jetant un regard fortement exaspéré en le voyant collé son nez contre la vitre de la cuisine -ce n'est certainement pas lui qui allait nous la nettoyer- je décidais d'aller lui ouvrir. Si je l'attachais et le bâillonnait jusqu'au retour de Pitch, et que je lui laissais le soin de s'en occuper après. J'aurais peut-être enfin la paix que je désirais tant.
« S'il te plais... Je veux vraiment aller sur la lune... »
- Non
La réponse venait de claquer. Froide, tranchante et inflexible. Son air de cocker abandonné sur le bord de la route aurait réussit à émouvoir n'importe qui. N'importe qui, sauf moi. Pourquoi ? Parce que j'avais exactement le même modèle, en guise de frère jumeau et cinq millions d'années de pratique, derrière moi. Apo', malgré tout l'amour que j'ai pour lui, est un manipulateur de première catégorie. Il sait exactement, touché là où ça fait mal. Et en plus de cela, il en rajoute une couche, en se servant de notre lien, pour m'envoyer des images d'à quel point il est malheureux, et de ce que mon refus va avoir comme conséquence sur le pauvre frère martyrisé qu'il était. Il était doué, c'était irréfutable. Il n'était pas le dieu des arts pour rien. Ses talents d'acteurs, et de tragédiens feraient pâlir d'envie les meilleurs du métier. Sauf, qu'à force, on finit par s'y habituer et à rester hermétique à toute tentative de culpabilisation. Généralement, je laissais mon jumeau faire son caprice dans son coin, et revenir une fois qu'il était calmé. C'est pour cela, que lorsque de grosses larmes de crocodile, commencèrent à rouler le long des joues du blondinet en face de moi, cela ne m'arracha qu'un applaudissement sarcastique :
- Bravo, je te félicite tes talents d'acteurs sont au moins à la hauteur de ceux d'Apollon. Ce qui entre nous soit dit, n'est pas donné à tout le monde. Néanmoins, ma réponse demeure toujours la même. Je n'ai nullement l'intention de t'emmener sur la lune, pour attraper une créature inexistante. Il n'y a pas de vie sur la lune. Je suis la mieux placé pour le savoir.
Sans lui accorder plus d'attention, je me dirigeais vers mon instrument, pour reprendre le morceau là où je m'étais arrêté. Sauf qu'au bout de quelques minutes, je dût bien vite me rendre compte que c'était tout bonnement impossible. Puisque Jack Frost, continuait son caprice de gamin pourrit gâté et que ça commençait tout doucement à me donner des maux de tête. Me relevant du tabouret où j'étais assise très rapidement, je ne lui laissais même pas l'occasion de dire quoi que ce soit, que je l'attrapais littéralement par la peau du cou, afin de nous téléporter sur la lune. Et plus précisément devant mon temple, sans faire attention à l’hologramme de mon frère. De toute façon, les deux gardes Olympiens me laissèrent passer sans faire d'histoire dès qu'ils m'eurent aperçus. Je leur avait demandé de rester là et de me prévenir si une toute autre personne que mon frère ou moi même tentait à nouveau de s'introduire dans cet endroit.
Avec absolument aucune délicatesse je lâchais, mon « passager » dans la pièce unique du temple. Si je me reflétais dans le bassin, il y avait la possibilité d'accéder à la Bibliothèque. Sauf que je n'avais aucunement l'intention de le faire. Je voulais qu'il se rende compte qu'il n'y avait strictement rien sur la lune, et que l'on reparte aussi vite que nous étions arrivé. Je n'aimais pas ce lieu. Il ne m'avait rien apporté de bon. Et je ne le considérais, même pas comme m'étant destiné. Est-ce que j'en voulais à Gaïa ? Sans doute un peu oui. Mais, je n'avais encore une fois pas l'intention d'en parler.
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Jack Overland
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
Cette femme était une rabats joie née. Le genre de personnes qui réussissent a vous casser votre délire en moins de temps qu'il ne faut pour dire supercalifragilisticexpialidocious ! A se deander comment elle pouvait être amie avec Loulou sérieux... En tout cas, je voulais réellement aller sur la lune et ce n'était pas elle qui allait m'en empecher ! Si Sab et Brioche y avaient fait un tour, je voulais aussi y passer. C'était pas juste que eux y aillent et moi non ! Et puis comme tous les esprits, j'avais un lien particulier avec la lune, du moins dans le monde des contes. Elle m'avait rendue immortelle, m'avait offert le pouvoir de donner de la joie aux gens, du bonheur. Que demander de plus ? Que pouvait on vouloir de plus que de voir les gens sourire grace a vous ?
« Non »
Bah elle en tout cas, je me demandais si elle savait sourire. Ceci dit, si elle sortait avec Brioche, il était peu probable que ce soit le cas. Quand on savait que sortir avec moi n'apportait que du bonheur et de la joie... Pourquoi elle ne me sautait pas dessus ? En réalité, j'emmenais pas mal de filles en soirées, c'était vrai. Au cinéma, au restaurant, faire des balades le long de la mer... Leur acheter des crêpes chaudes pour réchauffer leur petites mains glacées. Je flirtais beaucoup, oui, et je le savais. Mais ce n'était jamais sérieux. Au final, j'étais surtout le « bon copain » de ces demoiselles. Un type avec qui elles avaient apprécié un agréable rendez vous. Je leur avait apporté un peu de joie, a échelle réduite mais avec beaucoup d'efficacité. Et moi ? Oh moi les histoires de cœur, les histoires « sérieuses », ce n'était pas pour moi, je le savais. Le grand amour tout ca... Je n'y avais pas droit tout simplement. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette certitude, certainement parce que j'avais aimé une fille avant, quand j'étais humain, et que les événements t le temps nous avait séparé. Elle était morte depuis longtemps. Et moi j'étais devenu un gardien Quelqu'un pour qui les enfants étaient plus important que tout. J'avais l'impression que le droit de tomber amoureux m'avait été retiré, qu'en renaissant, j'avais perdu cette possibilité.
Je n'en avais jamais parlé a personne de ca. C'était un peu bête non ? Pour Anna et moi, les histoires d'amour ce n'était pas simple, on c'était bien trouvé !
Mais mes amours n'étaient pas le sujet du moment n'est ce pas ? Je devais me rendre sur la lune et Miss cœur de Glace ne voulait pas m'y emmener. Sérieux c'était pas cool ! J'étais un gentil gars avec une bouille d'ange, si ca ne m'étais pas utile de temps en temps, j'aurais aussi bien pu être un vieux croulant barbu !
« Bravo, je te félicite tes talents d'acteurs sont au moins à la hauteur de ceux d'Apollon. Ce qui entre nous soit dit, n'est pas donné à tout le monde. Néanmoins, ma réponse demeure toujours la même. Je n'ai nullement l'intention de t'emmener sur la lune, pour attraper une créature inexistante. Il n'y a pas de vie sur la lune. Je suis la mieux placé pour le savoir. »
« Mais il est cachéééé !!! » M'exclamais je brusquement. « Tu penses vraiment qu'on peut attraper des pokémons comme ca en claquant des doigts ? Non, faut marcher et tout pour ca ! Les chercher, c'est de la traque ! »
Et qu'on ne me dise pas que cette nana ne s'y connaissait pas en traque ! J'aurais pas pu mieux choisir ma partenaire d'aventure ! Et puis j'étais certain que Brioche ne la sortait pas assez cette fille. Ah la la est ce que j'allais devoir lui donner des cours de romantismes ? En toute honnêteté je préférais ne pas me pencher sur la question, c'était presque glauque d'y penser. Quoi que l'idée de le voir attablé a un petit bureau d'écolier, a me fixer avec de grands yeux admiratifs avait quelque chose de... d'assez réjouissant d'une certaine façon. Et d'un peu flippant, je devais l'avouer.
Sauf que ce n'était pas le sujet, sa copine me plantait là ! Carrément ! Elle m'abandonnait a mon triste sort, refusant que je puisse m'amuser un peu moi aussi. C'était très égoïste de sa part d'abord, et puis ca me rendait très malheureux. Très très malheureux. Serait elle assez cruelle pour m'abandonner a mon triste destin ? M’empêcher de... de réaliser des rêves d'enfants ?
« Hey ! Si tu rends le gardien de la joie triste ca va pas le faire ! Attends a cause de toi des tas de gens vont être tristes ! Et puis C'est pas gentils ! Et puis si y a vraiment rien la haut ca te dérangera pas tant que ca de faire un aller retour la haut non ? Sauf si tu veux le garder rien que pour toi ! Mais allez après je vais être triste et mes pouvoirs fonctionneront plus et je mourrais et disparaîtrai dans d'atroces souffrances ! »
Bon, j’exagérais un peu. Un tout petit peut. Mais elle ne voulait pas avoir ca sur la conscience hein ? A moins que Brioche ne lui ai dit de le faire ! Ce serai sa facon de me vaincre pour se venger de moi ! Oh le sale petit pain au chocolat.
« D’atroces souffrances très bruyantes ! » m'écriais je a son attention avec un regard suspicieux.
Savait on jamais ... yes ! Comme quoi le regrd furieux des uns fait le bonheur des autres. Mon désespoir avait eut raison de son cœur de glace ! Comme quoi on pouvait trouver du bon en chaque personne ! Vive moi ! Il n'y avait qu'une personne aussi géniale que moi qui pouvait révélé le bon en elle. Elle devrait me remercier au lieu de m'attraper par le cou comme un chat, pour nous téléporter.
« Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuh..... !!! » Fis je les yeux remplis d'étoiles en voyant ou nous avions attérit. Yes on y était ! Je retombais sur mes jambes lorsqu'elle me lacha, accroupis en observant autour de moi, avant de me redresser en m'appuyant sur mon baton.
« C'est sympa mais tu pourrais revoir la déco pour rendre ca un peu plus fun ! » Lachais je tranquillement en faisant quelques pas. Vraiment, la déco et s'en va, mais elle manque cruellement… de tout. Je ne pouvais pas appeler cela une maison de vacances ! Il n'y avait pas de toboggan ! Et la piscine était ridiculement petite. Un de ces jours, il faudrait que je revienne ici pour lui faire une surprise, qu'elle voie ce que c'était qu'une véritable maison de vacance. Enfin bon, on ne pouvait visiblement pas être déesse de la chasse et avoir du goût en matière de décoration ! Heureusement que j'étais la pour rattraper le coup ! Elle ne savait pas la chance qu'elle avait de me compter parmi ses amis. Bon, nous n'en étions peut-être pas à nous confier nos petits secrets, le soir, allongé dans près du feu en pyjama mais ça ne serait pas long, personne ne pouvait me résister de toute façon. J’avançais, jetant un regard curieux autour de moi, avant de lacher, un grand sourire sur le visage :
« Alors elle est ou ? » Je me tournais vers diane, attendant sa réponse, mais devant son air surpris, je du reprendre : « La porte se voyons ! Celle qui mène a l'étage supérieur... ou dans une grotte souttéraine ! Tu ne pensais tout de même pas que ce serait si facile a trouver quand même ! »
Ah la la, les jeunes, ils ne savaient vraiment pas comment s'y prendre. Heureusement que j'étais là pour rattraper le coup, sinon, nous étions bon pour chercher pendant un moment. Je m'envolais soudainement, pour aller vers le plafond afin de l'observer de plus pres. Peut-être apercevrez un mécanisme secret ou un indice ?
« Allez Didi, on se bouge, les choses n'arrivent pas d'elles même tu sais ? Faut y mettre du tien si tu veux retrouver ton animal de compagnie ! »
Non mais vraiment. Elle n'avait jamais joué a Pokémon ou bien ? Ah vraiment... Elle avait beau etre une déesse, elle manquait cruellement de culture ! Et ce n'était pas Pitch qui allait l'aider... J'attrapais mon téléphone et cherchais un instant jusqu'à trouver l'image que je voulais. Les deux « personnages » qu'on pouvait choisir au début du jeu et leurs tenues respectives.
" Tu peux nous les donner s'il te plais ? Comme ca on sera vraiment dans l'ambiance tu vois ?"
Bah quoi, il fallait bien que quelqu'un mette de l'ambiance ici !
"Bon, allez, on trouve le passage secret maintenant ? On vas pas y passer le reveillon !"
D'un bond je m'élancais dans la fontaine, bien décidé a trouver le petit bouton qui me mènerai vers mon pokémon légendaire. Moi ? Abandonner ? Pfeu ne me faites pas rire ! La fontaine c'était le seul truc interessant ici, le bouton était forcément dans le coin !
Je commençais à réellement comprendre pourquoi Pitch, n'appréciait pas Jack Frost, et je ne pouvais que lui donner raison. Ce type était une plaie. J'avais déjà songé à cinq manières différentes de m'en débarrasser depuis que nous étions rentrés en contact. Je dirais qu'ils étaient un peu basé sur le même modèle avec Apollon. Sauf que contrairement à Jack Frost, Apo' était mon frère, mon frère jumeau et mon « vrai » frère. Nous formions, un duo bien rodé depuis des siècles, et chacun savait comment fonctionnait l'autre. De plus, mon frère savait également faire preuve d'un minimum de sérieux quand il le fallait. Jack Frost, pas du tout à première vue. Je crispais ma mâchoire lorsqu'il parla de la « décoration ». Nous étions dans un temple, un endroit sacré, pas une maison de vacances. La « décoration » n'avait donc pas lieu d'être. Exaspéré je le laissais faire son cirque. Il n'y avait pas de grotte souterraine ou que sais-je d'autres. Il n'y avait qu'un bassin, dans lequel mon reflet permettait d'accéder à une bibliothèque où je ne souhaitais pas mettre les pieds et Jack Frost commençait tout doucement à me taper sur les nerfs à insister aussi lourdement.
« Allez Didi, on se bouge, les choses n'arrivent pas d'elles même tu sais ? Faut y mettre du tien si tu veux retrouver ton animal de compagnie ! »
L'appellation, plus qu'autre chose me fit l'effet d'un électrochoc, plissant les yeux, je crispais mes poings de manière à rester calme. Personne, hormis Apollon, n'osait m’appeler « Didi », parce que personne hormis Apollon n'en avait le droit. Ce surnom lui était réservé à lui et à lui uniquement. Aussi, toute sympathie quitta immédiatement mon visage, qui se fit encore plus glacial qu'à l'ordinaire. Un peu comme lorsque j'avais une « entrevue » avec Hadès :
- Diane dis-je d'un ton cassant ou Artémis mais certainement pas « Didi ». Il ne semble pas t'avoir autorisé à m’appeler ainsi. Et mettons les choses au point, je ne t'en donnerais jamais l'autorisation. C'est réservé à une seule personne, et tu n'es pas cette personne.
Autant dire, qu'il n'était pas question, que je lui fasse apparaître ses tenues à la noix. Il n'avait qu'à se débrouiller tout seule. Je n'étais pas une agence de mode pour l'amour de Gaïa ! Qu'il contacte Aphrodite s'il voulait ce genre de choses, mais certainement pas moi. Je voulais en finir au plus vite avec toute cette histoire ridicule et rentrer au plus vite. Sans doute que je déposerais Jack Frost dans la cimetière si Pitch y était toujours, qu'il s'occupe de lui. Personnellement, je supposais que moins je le verrais et mieux je me porterais. Il était horripilant. Et je me retins de justesse de lui dire que mon animal de compagnie se trouvait être la chienne Golden Retriever qui lui avait grogné dessus un peu plus tôt. Mais encore une fois, ce gamin ne semblait pas faire attention à ce qu'on lui disait. Fort bien, s'il souhaitais allé jusqu'au bout de sa bêtise qu'il le fasse :
- Et il n'est pas question de changer quoi que ce soit à cet endroit. Ce n'est pas une maison de vacances, c'est un temple, un endroit sacré. Il n'est pas fait pour y vivre dis-je froidement
Je commençais à en avoir assez, de le voir tout prendre à la légère. Si je ne le considérais pas comme m'appartenant, il n'empêche que cela restait un endroit sacré. Et lui témoigner un peu de respect, ne ferait pas de mal à Jack Frost. De toute façon, cela se voyait bien qu'il n'écoutait pas. Non au lieu de cela, il préférait faire l'imbécile sur le rebord du bassin. Sans lui accorder un regard de plus, je me mit à avancer en direction des colonnes. Comme pour m'assurer que Phobos était bel et bien partis. Je n'étais pas prête à l'affronter de nouveaux. J'ignorais comment il avait pu pénétrer dans mon temple. Si les demi dieux possédaient l'aura de leur parent divin, Phobos lui n'en possédait aucune. Était-ce dût au sable noir ? Aucune idée. Je me posais toujours la question, mais aucune réponse ne m'était venu à l'esprit.
Jetant un regard méfiant au bassin, je m'en approchais vérifiant bien qu'il n'y avait aucun message en sable noir. Comme il n'y avait rien d'écrit je me décidais à me refléter dedans. Ainsi nous arriverions à la Bibliothèque et nous pourrions repartir au plus vite, comme il n'y avait aucun pokemon sur ce fichu satellite. En un instant le décor changea du tout au tout, et nous, nous retrouvâmes à l'intérieur de la Bibliothèque. J'aurais souhaité ne jamais y remettre les pieds. Aussi, mon visage se fit-il encore plus dur qu'il ne l'était à l'accoutumé et je me tournais vers l'horripilant gamin qui m’accompagnait :
- C'est tout. Il n'y a ni caverne souterraine, ni galerie secrète ou je ne sais quelles autres fadaises. Il n'y a qu'une pièce principal et une Bibliothèque, sans aucun Pokémon. Cela n'existe pas, et il n'y en a pas dans mon temple. Tu veux peut-être que je t'expédie du côté du soleil pour voir s'il y en a un ? Demandais-je non sans sarcasme
Pas que l'idée ne soit pas tentante. J'en serais définitivement débarrassé ainsi. Fort malheureusement, le meurtre n'entrait dans mes fonctions. Je laissais ce soin à Athéna. Ma sœur, était bien plus doué que moi pour ce genre de choses.
Et revenir ici, commençait à raviver de mauvais souvenirs. Mes plaies commençaient tout juste à finir de cicatriser, et il n'était pas question qu'elles se ravivent. Je m'étais juré de toujours être forte, solide comme un roc et plus que jamais, je ne faillirais pas. Parce que je n'étais plus la même, j'avais changé. Les presque deux ans, que je venais de vivre ici, m'avaient changé. J'étais subitement passé, de Déesse de la chasse et de la lune à deux mandas de bras droit. C'était une chose à laquelle, je n'aurais jamais pensé auparavant :
- Inutile de chercher à lire ce qu'il y a dans les livres, ils sont vides quelqu'un s'est amusé à effacer leur contenus rétorquais-je toujours sur un ton glacial
Peut-être ainsi comprendrait-il que ses recherches étaient vaines depuis le début et que nous pourrions enfin rentré. De toute façon, si nous, nous attardions trop, qu'il le veuille ou non, je me chargerais moi même de nous téléporter à Storybrooke. Plus vite je serais débarrassé de lui, et mieux ce serait. Mais apparemment, ma mauvaise humeur n'était pas passé inaperçus pour tout le monde. Apollon, recherchait le contact, je le sentais à travers notre lien. Il y avait suffisamment de rangé de bouquins, pour que je puisse m'éloigner et communiquer tranquillement avec mon frère. Aussi, sans accorder un regard de plus à Jack Frost, m'exprimais-je sur le même ton sur lequel je lui parlais depuis que nous étions ici, sans aucune once de sympathie :
- Reste ici, j'ai des choses à faire qui ne te concernent pas. Si jamais je vois que tu as touché à quoi que ce soit, je nous rapatrie en ville immédiatement
Et qu'il comprenne bien, que je tenais toujours mes promesses. Aussi, sans aucun regard pour lui, m'enfonçais-je dans l'une des rangée pour communiquer avec Apo'. Dès que je fût certaine, d'être à bonne distance de Jack Frost, pour avoir la paix, je m'installais à l'une des tables, et laissais pleinement l'ouverture de mon esprit à mon frère, qui déferla dedans tel un boulet de canon. Aucune délicatesse cet homme...
Du calme Apo' grondais-je mentalement, je vais bien. Je n'ai l'intention de tuer personne, je suis juste un peu sur les nerfs rien de bien grave, inutile de t'en faire.
Nous continuâmes ainsi à converser pendant un moment, jusqu'à ce que je n'avoue réellement, la cause de mon agacement. Mon frère avait toujours su me tirer les vers du nez, de toute façon. Et même, si je ne lui disais rien, il le devinait aisément. Parfois, ça n'avait pas forcément que du bon d'avoir un frère jumeau, et ce même si je l'aimais beaucoup.
Tu veux que je vienne ? Demanda-t-il finalement
NON ! Je veux dire, ne prends pas cette peine, je vais m'en occuper ne t'en fais donc pas.
Même si je le sentais hésitant, il finit par accepter de me laisser gérer seule la situation. Je le sentis se retirer, ou tout du moins, ne devenir qu'une petite présence dans un coin de ma tête, qui surveillait ce qu'il se passait. D'ailleurs, au moment où je soufflais de soulagement, je sentis soudainement, une douce chaleur se rependre dans tout mon être, me rendant plus calme. Il utilisait l'apaisement via notre lien. Et, je l'en remerciais. Apollon, était toujours attentionné. Cinq millions, d'années n'avaient jamais effacé ce trait de caractère que j'appréciais chez mon jumeau. Aussi, c'est un peu plus calme que je revins vers la pièce principale...Grand mal me prit :
- Mais qu'est que c'est que ce bazar ?!
J'allais avoir besoin d'un verre, voir même d'une bouteille entière de whisky. Si d'ici là je n'avais tout simplement réellement tué Jack Frost....
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Jack Overland
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
« C'est tout. Il n'y a ni caverne souterraine, ni galerie secrète ou je ne sais quelles autres fadaises. Il n'y a qu'une pièce principal et une Bibliothèque, sans aucun Pokémon. Cela n'existe pas, et il n'y en a pas dans mon temple. Tu veux peut-être que je t'expédie du côté du soleil pour voir s'il y en a un ? »
« C'est tout ? Comment tu peux dire ca ! Je SAVAIS qu'il y avait un passage secret, il y en a toujours un ! Toujours ! Donc j'avais raison encore une fois ! Ceci dit un voyage vers le soleil serait avec grand plaisir ! »
Immédiatement je m'étais envolé vers l'une des étagères pour attraper un bouquin et le feuilleter. Blanc, il n'y avait rien dessus. Rha dommage !
« Inutile de chercher à lire ce qu'il y a dans les livres, ils sont vides quelqu'un s'est amusé à effacer leur contenus »
Mais alors, à quoi ça sert d'avoir des bouquins comme ça si ils ne servaient à rien ? C'était pour frimer ? Je poussai un soupir, me demandant réellement comment les dieux réfléchissaient. Ils avaient une logique réellement bizare pour e coup ! Ou alors ils voulaient faire une collection de bouquin dans lesquels ils pourraient faire autant de coloriage qu'ils voulaient. Mouais, au moins, ils avaient de quoi faire, c''était certain.
« Reste ici, j'ai des choses à faire qui ne te concernent pas. Si jamais je vois que tu as touché à quoi que ce soit, je nous rapatrie en ville immédiatement »
« Ouais ouais ! »
J'avais distraitement agité la main de gauche a droite en voletant d'une rangée a l'autre, pour faire comme si son départ ne m’intéressait pas le moins du monde. Tu parles, a peine eut elle quitté les lieux que je me retournais, zieutant autour de moi comme un gamin dans une salle remplie de bonbons. Ok, il n'y avait visiblement pas de pokémon ici, il nous aurait sagement attendue au milieu de la salle normalement. Mais est ce que ca voulait dire qu'il n'y avait rien a faire ? Non, je n'irai pas jusque la !
Je faisais face aux rangées de livres, les mains sur les hanches, a réfléchir a toute vitesse, quand je me mis brusquement a faire des gestes vifs autour de moi. Jouant avec le vent. Les livres sortirent soudain des rangées ou ils avaient été installés, et se mirent a voler autour de moi dans tous les sens. Mouahaha je me sentais comme le maître du monde ! En deux temps trois mouvement, je désignais le sol aux livres qui se mirent a s'entasser, s'empiler les uns sur les autres. C'était difficile de tous les contrôler, car il s'agissait de livres et non de flocons, plus légers. Mais j'y parvins, créant sur le sol un magnifique, un gigantesque, un sublime château de livre. Les tours s’élevaient vers le ciel, et j'avais même fait un pont levis en glace ! Brusquement, je me planquais dedans, faisant apparaître dans l'enceinte du château, une armée de boules de neige.
« Mais qu'est que c'est que ce bazar ?! »
« C'est pas un bazar ! » M'exclamais je offusqué. « C'est un château ! Tes bouquins ne servaient a rien, vides sur des étagères, heureusement que je suis la pour les sortir un peu ! Attention !! »
Et bam, une boule de neige en pleine poire. J'éclatais de rire sans la moindre retenue, allant jusqu'à taper sur les livres tant je m'amusais. Oh bon sang la tête qu'elle tirait !
« Mais détends toi ! Y a pas mort d'homme, je t'ai même laissé quelques bouquins pour te faire ton propre fort ! »
Vous avez vue comme j'étais généreux ? Elle fit un pas vers moi, un de ces pas menaçants qui vous mettent en garde. Et brusquement, Je lu envoyais une armée de boules de neige, les faisant voler ver elle avec la célérité du chat tigré ! Je savais parfaitement ce qu'elle voulait faire. Elle voulait m'attraper et m'emmener, mais c'était hors de question ! Je ne laisserai personne m’empêcher de m'amuser ! Et puis je devais la détendre cette nana, elle était beaucoup trop sur ses gardes. Brusquement, je bondit en avant, esquivant de justesse la main de la déesse qui effleura mon sweat.
« Hey ! T'as pas le droit de te téléporter c'est de la triche ! »
Non mais sérieux ! D'un geste, je m'accrochais a une étagère, en hauteur, faisant un sourire provocateur a la déesse.
« Tu m'attrapera paaaaaaaaaaaas !!! Allez prends une boule de neige ! »
Ok, la je devenais peut être un tout petit peu insupportable. Mais j'étais presque certain que ca l'amusais et puis j'avais l'impression qu'il fallait absolument que je dé sacralise cet endroit. Sérieux on aurait dit que c'était un temple ( oui bon, le temple d'une vrai divinité, pas d'elle) alors que c'était quand même censé être sa maison de vacance non ?
« Sérieusement Didi, tu devrai te détendre un peu, t'es beaucoup trop sérieuse pour une nana de ton age ! Je suis presque sur que si tu continue, tu vas avoir une ride en plein milieu du front ! Et crois moi, c'est pas du tout sexy. »
Pitch allais devoir me remercier si j’empêchais sa nana de devenir une vielle femme aux rides mal placées. Non pas que l'age soit forcément un désavantage, la preuve, je connaissais pas mal de femmes mures qui avaient encore du charme ! J'allais de droite a gauche, sous son regard furieux. Je voulais viiivre ! Bon sang si elle 'attrapait, je ne donnais pas cher de ma peau. Je m’arrêtais brusquement, lui jetant un regard interrogateur.
« Petite question quand même... Ici, c'est bien chez toi non ? Alors pourquoi tu n'arrives pas a lire tes livres ? »
Oui parce que « quelqu'un c'est amusé a en effacé le contenue », ca me paraissait un peu léger comme truc non ?
« Si quelqu'un les a effacés, il y a forcément un moyen pour les lire non ? T'as juste a aller voir ce type, ou cette nana, je ne juge personne moi... pour qu'il te les remette non ? »
Non parce que la je ne pigeas pas. C'était une déesse elle était censé être une nana hyper forte et tout non ?
« Ou alors tu les garde pour faire du coloriage. Je ne pensais pas que c'était ton style » repris je avec un immense sourire.
Quoi, les dieux avaient aussi le droit a leurs petits hobies non ? J'allais lui envoyer un cahier de coloriage disney pour me faire pardonner tiens. Non parce que je sentais déjà qu'elle m'en voulait.