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 Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe]

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Diane Moon
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Diane Moon

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 Dmia

“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-21, 21:33

Enfants Des Dieux
Now your explications they had to be quick and they had to be good


Je souris, en entendant Anatole utiliser le surnom que mon frère me donnait. Ça devait sûrement l'amuser d'imaginer Apollon le faire. C'est vrai que quand on ne le connaissait pas vraiment, on se l'imaginait très sérieux dans sa fonction de maître d'Olympe. En réalité, il n'en était rien. Oh il pouvait être sérieux, mais c'était rare, la plupart du temps, Apollon était un irréductible gros boulet. J'avais bien plus souvent l'impression d'être sa nounou que sa sœur. On savait d'ailleurs, tous les deux que je me plaignais pour la forme, mais qu'au fond, aussi enquiquinant puisse-t-il être, pour rien au monde je n'aurais voulu qu'il change. Il était l'une des raisons qui me faisaient m'accrocher chaque jour. Même là, alors que notre situation n'était pas brillante. Athéna, était on ne sait où, et j'ignorais ce qu'ils avaient l'intention de faire avec elle. Quoi qu'il en soit, j'étais farouchement décidé à ne pas les laisser faire. Pas question qu'ils implantent un parasite dans le corps de ma sœur. C'était ironique quand on y pensait. Un an en arrière, je n'aurais probablement eu le même mode de pensée. Mais les choses avaient changé, de l'eau avait coulé sous les ponts et nous étions à l'aube d'une guerre. Au final, nous ne formions pas une si mauvaise équipe toute les deux. Cela n'aura prit que cinq millions d'années.

"J'ai l'impression que c'est très fort ce qu'il y a entre vous. J'ai toujours été fasciné par les liens fraternels. C'est quelque chose d'ancré, qui nous vient par notre naissance et non qu'on construit petit à petit. Même si ça demande du travail de les conserver. Mais ils sont encore bien plus différents que les liens d'amitiés. Eux, sont beaucoup plus fragiles. On peut plus facilement se faire trahir par son ami que par son frère. Même si dans les deux cas, cela reste possible. Et les liens entre homme et femme sont encore plus compliqués."

J'esquissais un sourire. Mon frère et moi, c'était clairement à la vie à la mort. On avait toujours été présent l'un pour l'autre. Là où tous les autres avaient oubliés qui étaient leurs véritables frères et sœurs, nous au contraire, avions conservé ce lien unique qui nous liait. On était la moitié de l'autre, un âme dans deux corps. Comme je le lui avait déjà dit, je les aimaient autant l'un que l'autre avec Pitch. Ce n'était juste pas le même genre d'amour. Et rien ne remplacerait ces cinq millions d'années de complicités que nous avions lui et moi. Néanmoins, la dernière phrase d'Anatole n'était pas si anodine que cela, je savais parfaitement qu'en disant cela il fait référence à une personne en particulier :

- Tu parle d'Ellie pas vrai ? Je sais que tu as des sentiments pour elle et en toute honnêteté c'est une bonne chose. Même si je reconnais que ce n'est pas facile

Je savais, qu'Ellie partageais le même amour qu'Elliot envers Lily. J'avais pu m'en rendre pleinement, compte en Décembre dernier lors de leur mariage. Ça lui avait brisé le cœur. Pour autant, je souhaitais sincèrement, qu'elle se décide à passer à autre chose. Parce qu'elle méritait d'être heureuse, et d'avoir quelqu'un qui ne l'aimait qu'elle et personne d'autres. C'était sans doute pour cela, que dès que j'avais compris qu'Anatole en pinçait sérieusement, pour elle j'avais souhaité, qu'il arrive à percer son armure et à atteindre son cœur. Je l'espérais toujours d'ailleurs.

"Elle est très forte, intelligente, et extrêmement lucide. Mais, elle n'a aucune confiance en ses capacités. Pour le moment. Elle peu accomplir de grandes choses répondit-il en souriant alors que son regard déviait vers le mien Qui ne serait pas sous le charme d'une si merveilleuse étoile ?"

Si je n'étais pas déjà pleinement convaincu, nul doute qu'il aurait réussit, avec un tel discours. Je me promis, si on arrivait à rentrer chez nous, de lui donner un petit coup de pouce avec Ellie. Je ne comprenais toujours pas, pourquoi dès qu'il avait fallut qu'elle éprouve quelque chose pour quelqu'un d'autre que Lily, c'était tombé sur Jules Verne. D'accord, c'était un très bon auteur, pour avoir un exemplaire de vingt mille lieux sous les mer et de Voyage au centre de la terre chez moi, je ne pouvais le nié. Mais le personnage en lui même, avait clairement oublié d'être modeste. Sans parler de certains de ses choix de vies, qui me donnaient bien plus envie de lui tordre le cou. Je m'étais renseigné sur le personnage, après notre rencontre. L'on n'en parlait pas beaucoup en Louisiane à l'époque. On saluait l'auteur, mais rien n'était dit concernant l'homme en lui même. Encore, une fois, c'était ironique, que je me sois renseigné sur lui, maintenant au vingt et unième siècle et non de son vivant.

- Ellie a une place particulière parmi mes neveux et nièces. Sans doute parce qu'au fond on se ressemble un peu toutes les deux. Je pense qu'elle a peur. Elle a beau s'être émancipée d'Elliot, j'ai l'impression que quelque part elle se considère comme une intruse. Enfin, je te dit ça mais ça a peut-être évolué. Ça fait des mois qu'on ne se parle plus. Concernant ses capacités, je pense que ça l'effraie quand elle voit ce dont Elliot est capable. Mais, elle n'est pas lui. Ils sont aussi, différents que le jour l'est de la nuit.


Je supposais, que tant qu'elle serait paralysée, par les diverses boulettes que commettait Elliot, elle ne pousserait pas les choses plus loin. Le fait qu'Ellie ai une place particulière, ne signifiait en rien, que je n'aimais pas les autres au contraire. J'avais suffisamment d'amour pour tout le monde. Quelque part, peut-être inconsciemment, compensais-je le fait que mon fils ne voulait pas de moi, en donnant tout l'amour que j'avais à mes neveux et nièces. Anatole, lui avait l'air pensif, son visage avait les traits tirer, tandis-qu'il se passait une main sur le front. Je le laissais faire sans rien dire, méditant simplement à mes dernières paroles. Je n'avais pas fait de reproches, c'était simplement une constatation, nous nous étions éloignées avec Ellie, comme nous nous étions éloignés avec Elliot et Aphrodite. C'était de Lily et d'Apple dont je m'étais rapproché ces derniers temps.

"Le lien avec Apollon, est fort. Il ne s'arrête pas au côté divin. Il me jeta un regard fatigué, le pauvre ça n'avait pas dût être facile pour lui ces dernières vingt quatre heures. Il faut le contacter reprit Anatole. Tenter de le sentir, de lui permettre de nous trouver. Il faut se concentrer, puiser en sois la force qui te reste Diane."

Je notais le changement, il venait de passer du vouvoiement au tutoiement en peu de temps. Non pas que cela me dérange, c'était juste étrange. Aussi, je pus-je m'empêcher de lui jeter un regard surpris. Pour ça, et pour ce qu'il venait de dire. Je savais que notre lien était fort. Lorsque je m'étais retrouvé au Mexique, Apollon m'a avoué qu'il avait ressentie ma mort, même avec le lien coupé comme maintenant. Mais, si j'arrivais à le contacter, si j'arrivais à le faire venir, ça serait un atout. Nos pouvoirs se sont bloqués au moment où nous avons été aspiré. Peut-être que lui, réussirait à se téléporter, en pleine possession de ses moyens. C'est clair qu'ils feraient beaucoup moins les malins face à mon frère. Apollon en colère était sacrément intimidant

- Alors il faut tenter le tout pour le tout dis-je le visage devenu grave

Si c'était notre chance de nous en sortir alors pas question de la laisser passer. Anatole me répondit par un sourire, et s'approcha avant de me tendre sa main :

"On devrait tenter de se focaliser uniquement sur lui. Ensemble on peu y arriver"

Je répondis par un simple hochement de tête, avant d’attraper sa main et de fermer les yeux pour me concentrer. Je le faisais toujours, mais aujourd'hui j'en avais plus que jamais besoin. La première chose était de faire entièrement le vide dans ma tête, ne pas penser à ce qu'ils étaient en train de faire à Athéna, ni aux autres au village, ni même à ma relation avec Ellie. A rien, juste à Apollon. Une fois le vide fait, je me mit à mettre toutes mes forces pour tenter de trouver la « fréquence » de notre lien, plus les secondes passait et plus ma tête me faisait mal. Cela n'avait rien à voir, avec mes maux de tête dût à l'empathie, qui quoi que douloureux, étaient tout de même supportable en comparaison de ce qui ce passait. Ce n'était pas un, mais plusieurs marteau piqueur, que j'avais dans la tête. J'avais sans doute surestimé mes forces, peut-être devrais-je couper le lien :

"Courage"

Serrant les dents, et tentant d'oublier à quel point c'était douloureux malgré le fait que mes traits se crispaient de plus en plus je décidais de continuer. Mais, ça ne marchait pas. Je sentais que quelque chose faisait interférence. J'avais l'impression qu'il y avait un mur dans ma tête, qui m'empêchait d'aller plus loin. Je décidais néanmoins d'insister, il devait bien y avoir un moyen de percer ce mur. Alors, que je décidais de mettre mes dernières forces en désespoir de cause, je sentis une chaleur au niveau de mon nez ainsi que la pression qui se relâchait du côté d'Anatole, me permettant de capter l'une de ses pensées. Ce n'était pas sur Apollon qu'il se focalisait mais sur Neil.

Un goût amer prit place dans ma bouche, et ce n'était pas dût à mes saignements de nez. Plutôt à l'impression d'avoir été bêtement utilisé et la frustration d'avoir échoué. Je n'y étais pour rien rien, j'étais comme tout le monde dans la famille, je détestais l'échec. Pourquoi m'avoir demandé de me focaliser sur mon frère, pourquoi m'avoir fait croire qu'il le ferait avec moi, si son intention était de contacter Neil ? Autant me demander, de l'aider à contacter Neil directement, ça aurait été plus logique. Mon regard, s'assombrit. J'avais utilisé de l'énergie que j'aurais pu garder pour plus tard pour rien :

- Je crains qu'il ne nous faille trouver une autre solution dis-je simplement

Je réservais mon jugement pour plus tard concernant Anatole, pour l'instant nous étions dans la même galère, aussi me contentais-je de ce que j'avais dit et mon compagnon d'infortune d'appuyer sur la grille.



made by pandora.



Artémis : 80%
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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 727418appes

The DARKEST NIGHTS
produce the BRIGHTEST STARS.

Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 I2mf

WE ARE DUST AND SHADOWS.


| Conte : Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : La fille du draméléon et de la déesse de l'amûûûr

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-22, 17:25

Enfants des Dieux
It will take you a million
light years away from home.

Apple and co.

Divided we fall. Divisés nous tombons.

Cette phrase résonnait dans ma tête comme le refrain d'une chanson angoissante. On devait à tous prix retrouver Anatole, Diane et Athéna. Plus le temps passait, et plus que craignais qu'il ne leur arrive malheur. Même si j'étais terrifiée à l'idée de retourner à la pyramide, je devais affronter ma peur. J'avais mon sac à dos sur les épaules et je tenais fermement le flambeau dans ma main.

Les villageois nous conduisirent jusqu'à l'enclos qui renfermait des autruches. D'après tonton Arès, c'était le moyen de locomotion le plus rapide du coin. J'observai les grands oiseaux d'un air anxieux, peu inspirée à l'idée de monter dessus. Chaque animal bénéficiait d'une selle en peau de je-ne-sais-quoi, si large qu'on pouvait aisément tenir à deux dessus du moment que l'on ne soit pas trop gros. Arès ouvrit le show en montant l'une des autruches qui le désarçonna direct. Je laissai échapper un petit glapissement en me plaquant à la barrière. Je n'étais pas spécialement sportive, moi...! Si mon tonton dieu de la guerre avait du mal à dompter ces bestioles, je n'allais jamais tenir plus d'un quart de seconde dessus !

Mon regard angoissé croisa celui de Robyn qui était déjà juchée sur une autruche, l'air peinard comme si elle faisait ça tous les jours. Ma mâchoire en tomba. Profondément impressionnée, je fis un pas prudent vers le grand volatile qui picorait allègrement l'intérieur d'un sachet d'Oreo en miettes. Je n'en revenais pas : Robyn avait réussi à amadouer l'oiseau ! Elle était même occupée à lui murmurer de ne pas oublier une seule miette de ses précieux biscuits.

Constatant qu'Arès se battait toujours plus ou moins avec son autruche et qu'il était occupé avec Jun, je tournai la tête vers Ellie et Midnight qui ne s'en sortaient pas vraiment mieux. Je posai de nouveau les yeux sur l'oiseau apparemment tranquille de Robyn. Il me semblait le plus sécurisant du lot. Je me sentais mal de laisser ma soeur se débrouiller, mais j'avais une peur bleue des oiseaux -surtout des cygnes- alors je préférais choisir le plus sympathique. Elle comprendrait sûrement.

"Attention, j'arrive !" prévins-je Robyn en posant la main contre les plumes de l'animal.

Je sursautai en sentant l'oiseau s'animer sous mes doigts. Il était vraiment très sanguin. J'avais l'impression de monter un pur-sang. Je pris appui sur le bas de la selle pour monter à califourchon derrière Robyn en laissant échapper une exclamation essoufflée. C'était incroyablement large. J'avais l'impression de faire un grand écart, cela dû à mes courtes jambes. Ca faisait plutôt mal mais je gardai le silence. Rien ne servait de se plaindre, de toutes façons.

Une fois que tout le monde fut prêt, nous nous élançâmes à travers le désert, seulement guidés par les flammes de nos torches. J'avais donné la mienne à Robyn car j'avais failli tomber de la selle au bout de deux foulées de l'autruche. Complètement paniquée, j'avais décidé de serrer la jeune femme, passant mes bras autour d'elle. Même si je restais crispée, je m'étais détendue un peu au fil des minutes, car Robyn maîtrisait incroyablement bien la course en autruche. Aucun bolide ne semblait avoir de secret pour elle, qu'il ait un moteur à explosion ou des plumes. Elle était largement en tête sur les trois autres volatiles.

Je profitai de notre "promenade" effrénée pour établir un nouveau contact avec elle. J'aurais souhaité qu'elle m'apprécie et étant donné que tout devenait de plus en plus compliqué et dangereux, je voulais au moins qu'une chose s'arrange.

"Je suis désolée si je t'ai fait de la peine dans le bus... quand je t'ai traitée de... enfin tu sais."
dis-je en sentant mes dents claquer à chaque enjambée de la poule géante. "Je te trouve géniale et je voudrais qu'on reparte sur de bonnes bases. C'est important que l'on reste soudé."

J'essayais de moins la coller mais chaque foulée de l'animal me donnait des sueurs froides. J'entendis la jeune femme grommeler et diriger l'autruche brutalement vers la droite. La bestiole accéléra l'allure en devinant la silhouette de la pyramide contre la voûte étoilée. Il s'écoula quelques secondes qui me parurent durer une éternité avant qu'elle ne déclare d'un ton sec :

"Ok, t'es pardonnée. Les gens s'excusent pas en général. Ils trouvent ça normal de me traiter d'anomalie. T'es la première à l'avoir fait, alors c'est bon pour moi."

Aussitôt, je sentis quelque chose comme de la guimauve dégouliner à l'intérieur de moi et entourer mon coeur. Ca sentait le bonbon dans ma tête et c'était tout à fait normal, puisque je venais d'être pardonnée par Vanellope Von Schweetz.

Transportée par l'émotion, je la serrai davantage contre moi, allant même jusqu'à poser ma joue contre son dos que je sentis se crisper, mais cela ne m'arrêta pas.

"T'es trop cool." dis-je en fermant les yeux, me laissant bercer par le galop de l'autruche sans plus aucune peur, car Robyn savait où elle allait.

Brusquement, je me sentis happée par des ténèbres sans fond. Le noir cauchemar dans mon esprit... Divisés nous tombons, divisés nous tombons, tombons, tombons...

Je basculai de côté mais soulevai les paupières à temps, me raccrochant à Robyn. Elle ne s'était aperçue de rien, croyant sûrement qu'un saut de l'autruche m'avait fait perdre l'équilibre. Non, c'était autre chose. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, mais... ça se passait dès que je fermais les yeux. Dès que je plongeais dans le noir.

Je frémis et repris pour chasser mes idées obscures :

"Tu es l'une de mes héroïnes Disney préférées. Je crois même que tu te situes devant Mulan."

Cette phrase fit son petit effet à Robyn car elle chercha à tourner la tête vers moi, avant de se rendre compte qu'elle risquait de tomber si elle bougeait trop.

"Ah ouais, vraiment ? T'as trouvé quoi de cool chez moi ? Et tu sais que je suis pas une héroïne ? Le vrai héros, c'est Ralph. Moi, je suis le perso secondaire."
dit-elle un peu amèrement.

"Tout est cool chez toi." assurai-je avec un pâle sourire. "Les vrais héros ce ne sont pas ceux définis par le film qui porte leur nom, c'est par leurs actes qu'on les reconnaît. Grâce à ton erreur de programmation, tu as mis un terme au règne de Sa Sucrerie, c'est pas rien ! Et puis je ne parle pas que du dessin animé... Lily m'a racontée tout ce que tu as fait à Storybrooke ou à chaque fois que tu étais face au danger. Tu es quelqu'un de très brave à qui j'aimerais ressembler." confiai-je, un peu timidement.

Je mentionnais uniquement ce que Lily avait dit d'elle, et pas Elliot, car en ce qui le concernait, il portait beaucoup moins Robyn dans son coeur. Ca m'était égal. Moi, j'avais décidé de l'apprécier. Il ne pouvait pas décider de mes goûts ni de mes choix ; plus maintenant, en tous cas.

L'autruche s'arrêta brusquement, si bien que j'eus l'impression d'avoir avalé mon estomac -ce qui était particulièrement perturbant. Figée d'effroi, je restai quelques secondes accrochée à Robyn avant qu'elle ne se libère de mon étreinte pour descendre de l'animal. Je la rejoignis tant bien que mal, me laissant tomber dans le sable, trop impatiente de quitter le dos de la poule géante.

Je me relevai ensuite pour constater que tonton Arès se trouvait plusieurs mètres plus loin, occupé à se battre avec l'autruche. Il venait même de lui donner un coup de poing. J'observai la scène d'un oeil dérouté, tandis qu'Ellie descendait de son autruche pour se diriger d'un pas hasardeux vers le mur de la pyramide afin de s'appuyer contre. Elle avait l'air de se retenir de vomir. Décidément, la traversée avait été pénible pour tout le monde sauf pour Robyn et moi.

Tonton Arès nous rejoignit enfin, après avoir échappé aux coups de bec de son autruche, et je secouai la tête à sa réplique.

"Promis juré, je ne raconterai rien à personne !"

"Certaines choses doivent rester un secret." approuva Ellie d'un ton pâteux en se tenant le ventre.

Tandis que Jun rassemblait les autruches afin de veiller sur elles, je me tournai vers l'entrée de la pyramide en me mordant les lèvres. L'ouverture ressemblait à un boyau menant tout droit aux entrailles de la terre. Tout ce noir cauchemar... Ca me rappela une fois de plus ce qu'il y avait dans ma tête quand je fermais les yeux. Déglutissant avec peine, je déclarai malgré tout vaillamment :

"Pour Anatole. Pour Diane. Pour Athéna."

J'attendis quand même qu'Ellie passe la première avec son flambeau. C'était un peu plus rassurant de se déplacer avec de la lumière. Je n'osais pas reprendre ma torche à Robyn.

"Moi prier pour vous."
assura Jun en serrant fortement les rênes de toutes les autruches dans ses mains, l'air angoissé.

Je m'engouffrai à mon tour dans le tunnel de la pyramide, vacillant quelque peu dans la semi obscurité. C'était étrange comme les ombres démesurées sur les murs semblaient danser et m'emporter avec elles... La fatigue m'écrasait. Je n'avais pas dormi assez, et très mal. Je repoussai tout ça, toutes ces réflexions creuses. Tout ce qui comptait, c'était de sauver nos amis.

A mesure que l'on se déplaçait, je pris conscience d'une chose étrange, tout en levant les yeux vers le plafond du tunnel qui était bien trop haut pour être vu.

"Vous n'avez pas l'impression que... le tunnel est plus large que la première fois ?"

Quelque chose grinça dans l'obscurité, tel un rouage qui s'enclenche. Je frémis et me rapprochai de tonton Arès et de Robyn. Puis, un silence un peu trop dense retomba.

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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-23, 02:01





Je suis trop vieille pour ces bêtises!

Un jour, ça pourrait pas être super simple?

Le plus difficile, c'était pas de retourner dans la pyramide. Non, le problème c'était plutôt de réussir à me débarrasser de mon "mari" qui refusait de me laisser partir. Avant que je puisse m'approcher de l'autruche qui allait me servir de moyen de transport, il s'était jeté sur moi pour entourer ses bras autour de ma taille, en me collant comme une moule s'accrochant à son rocher. Je serrais les dents en entendant mes côtes grincer sous la force de son étreinte, tout en remuant pour essayer de lui faire lâcher prise. Il pouvait pas arrêter de me caresser les cheveux au passage, putain ?

- Lâche moi. Allez. Si t'es sage, je te frapperai pas. Alors dégage. Dépêche. Mais putain lâche moi j'ai dis !

Ma main glissa dans sa tignasse, mais sûrement pas pour lui faire des papouilles. Je tirais un grand coup, lui faisant pousser un petit glapissement de douleur. Si il voulait que ça s'arrête, il avait plutôt intérêt à suivre le mouvement ! Dès qu'il s'écarta enfin, je le relâchais et pointais Lucille vers lui, en espérant qu'il allait pas encore penser que c'était un cadeau de mariage. Y avait quelque chose qui avait vraiment pas tourné rond chez moi pour que je lui cède ma précieuse batte de baseball !

- Écoute... euh.. Lily. Faut que j'aille sauver mes potes, je peux pas les laisser crever. Et puis de toute façon si t’essaies de m'en empêcher, je t’assommerais. Par contre si tu es un gentil petit mari, peut être que je reviendrai vivante et tu pourras pleurer de joie en voyant ta femme de retour entière, ou presque. Ok ?

Peut être qu'être sympa avec lui, ça allait marcher. J'avais jamais demandé à me marier, j'avais pas prévu de le rester, mais j'étais pas non plus une connasse. Avant d'aller probablement me faire exploser la gueule par des momies, je pouvais bien jouer le jeu de la femme qui part en guerre. Ça me coûtait rien, du moins tant qu'il posait pas une main sur moi. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus !

- Moi attendre femme. Moi faire sacrifice pour retour de toi.

Il tenta d'attraper ma main, mais je m'esquivais en la cachant dans mon dos et en instaurant une distance de sécurité grâce à Lucille. Heureusement qu'il essayait pas de me rouler des pelles, parce que ça se serait très mal passé dans ce cas là. Déjà que j'étais toujours en drap transparent...

- Pas la peine de faire des sacrifices, t'as qu'à juste me cuisiner un truc et ça devrait le faire. Question, tu sais faire des nœuds ?





On était enfin entrés dans la pyramide, et j'éclairais nos pas en levant la torche qui se reflétait contre les murs de pierres. Mon arme dans une main, le feu dans l'autre, j'avançais prudemment, me tenant juste devant Apple. Y avait un bruit bizarre, peut être qu'il faudrait se battre, alors valait mieux que ceux sachant se battre à peu prêt correctement soient en première ligne pour défendre les autres. Même si j'avais peur qu'un geste trop brusque défasse le nœud dans mon dos qui permettait au drap que j'avais enveloppé plusieurs fois autour de mon corps de tenir en place et ne pas me laisser me balader à poil.

Les excuses de la gamine m'avaient fait plaisir. Vraiment. J'aurai jamais pensé qu'elle soit désolée de m'avoir dit ça et surtout qu'elle me le dise, j'avais pas l'habitude que les gens se rendent compte de leurs erreurs et qu'ils me considèrent comme autre chose qu'une anomalie. À force, c'était devenue mon identité et j'avais du mal à me voir comme étant autre chose. Alors là, Apple remontait dans mon estime. Aryana allait pouvoir retrouver sa fille en un seul morceau, parce que j'allais y faire super gaffe. Les autres je m'en foutais. Enfin y avait toujours Midnight Cookie qui m'était pas encore insupportable, et je commençais à trouver ça vachement louche. Quand je parlais des autres, je comptais pas Anatole et Diane, par contre. Eux, je voulais aller les sauver. La brune, moins. Mais apparemment fallait sauver le lot complet ou sinon ça allait pas le faire.

Plus on s'enfonçait dans les entrailles de la pyramide, plus le bruit était fort. Soit on se rapprochait, soit y avait un problème. Enfaîte vu la source du bruit, j'aurai préféré un tout autre genre de problème. Même le théorème de Pythagore serait mieux passé, pour le coup.

- Oh putain...

Je sifflais entre mes dents, stoppant net devant le piège bien sadique qui nous coupait la route. Parce que bordel, c'était un piège de compet' là ! Des espèces de lames en bois piquées avec de grandes dents d'animaux bougeaient en même temps pour empêcher l'accès. Pas de doute, le bruit venait de là. Et j'avais encore moins de doutes concernant nos potentielles chances de passer.

- À moins que l'on se soit trompé de pyramide, ce dont je doute, cet habitacle a la faculté de faire des aménagements tout seuls.

Je ne tournais même pas la tête vers Ellie, trop occupée à observer les lames qui ne cessaient de fonctionner. Putain, les dents devaient appartenir à des monstres ! Les rangées faisaient deux fois ma taille, voir plus, si je mettais la main, j'allais me retrouver transformée en hachis parmentier. Je jetais un coup d’œil aux rouages qui étaient visibles, mais impossible d'y accéder sans se faire éclater la gueule. Dommage, parce qu'on aurait pu le bloquer avec une torche. Là... non, j'avais zéro plan.

- Si on sort et qu'on re-rentre, peut être que la pyramide changera encore une fois ? Attendez là, je vais voir !

Sans atteindre leur avis, je me précipitais en courant vers l'entrée du tunnel, sorti, y rentra de nouveau, et continua à courir pour rejoindre le reste du groupe. Sauf si au final je m'étais bien faîte arnaquer et que le tunnel m'envoyait tout droit dans un tout autre piège. J'avais pas trop réfléchi au potentielles conséquences, mais en même temps j'étais pas connu pour beaucoup utiliser ma matière grise !

- Ouais bah non enfaîte, c'était un plan de merde.

Je m'arrêtais en haletant à côté d'Apple, en lui tendant la torche pour qu'elle la prenne. Putain faisait encore trop chaud même à l'intérieur ! En tout cas, le tunnel n'avait absolument rien changé. C'était toujours le même, j'avais aperçu les même silhouettes familières et le même bruit pas rassurant de scies artisanales avec une gueule à faire pâlir le requin des dents de la mer. Je savais pas si y avait une fréquence de changements pour les pièges, mais on avait pas eu les bonnes horaires.

- C'est trop con que vous ayez plus de pouvoirs, une petite explosion ça aurait été pas mal du tout !

Les divins sont jamais divins quand on a besoin d'eux, c'est chiant aussi ! Faudrait vraiment qu'ils arrêtent de vouloir partir en voyage parce que ça finissait toujours dans un merdier pas possible, et c'était pas moi qui était juste pessimiste !

- Eh ! Regardez ! J'ai l'impression que le mouvement des lames est plus lent pendant quelques secondes, de temps en temps. Non mais regardez bien ! Là ! Juste là ! Y a moyen de passer si on se dépêche !

Je pointais Lucille vers le piège mortel, qui était bien entrain de ralentir, laissant un espace et surtout assez de temps pour que quelqu'un s'y glisse et passe de l'autre côté. C'était toujours la même chose, à ce que j'avais pu en voir pendant que le reste du groupe cherchait un plan pour qu'on puisse continuer à avancer. Le même mouvement, encore et toujours, qui ralentissait quasiment toutes les minutes. Ouais, j'avais que ça à faire, compter les secondes en mâtant des lames plus grandes que moi qui pourraient me décapiter aussi facilement qu'un couteau se plantant dans du beurre ramollis.

- Pas la peine de philosopher pour savoir qui y va, je me sacrifie pour le bien collectif.

Je levai la main, les yeux fermés, pour les faire arrêter de parler. J'avais pas spécifiquement envie de risquer ma peau, mais j'étais pas non plus particulièrement importante pour la survie du groupe. Et puis Apple disait que j'étais une héroïne, alors peut être que c'était vrai. Je tendis Lucille à Midnight Cookie, en déglutissant avec difficulté.

- Tiens, garde la s'il te plaît, le temps que je passe de l'autre côté. Si jamais je clamse, faut la donner à Lily quand vous serez de retour à Storybrooke. Passe la directement à Apple, elle sait de qui je veux parler. Bon par contre si je reste entière, alors tu me la rends hein ! J'y tiens vachement !

Tellement que j'eus l'impression de me faire couper un membre en la lui donnant. Mais je pouvais pas l'emmener avec moi, sous peine de m'auto déchiqueter avec le barbelé que Lily le mari avait nettoyé. Y avait plus de morceaux de chairs de momies ou de tâches de sang, c'était comme neuf, un truc de dingue !

- J'y vais !

Pas le temps de réfléchir, sinon j'allais me dégonfler! Dès que la minute fut passée, je me mis à courir vers les lames, pour prendre de l'élan, et je me jetais sur le côté en faisant une roulade... qui partie complètement en vrille. Je sentie mon cœur rater un battement quand mon genou frappa mon menton et que ma galipette se termina en un plat magnifiquement loupé entre deux lames. Enfin entre... Non, plutôt SUR une des deux lames ! Je louchais sur la dent qui se jetait vers moi, tout droit sur mon front, incapable de hurler. De toute façon, quelqu'un d'autre le faisait pour moi. Bon bah voilà. J'allais mourir. Le crâne transpercé, et sûrement que j'allais le sentir passer. Je fermais les yeux pour ne pas la voir faire son œuvre. Pourquoi ma vie défilait pas ? Pourquoi je me souvenais pas de tout ? C'était pas normal d'entendre la voix des gens qu'on aime avant d'y passer ?

Je réouvris les yeux... et me retrouvais face à la dent, qui ne cessait de se balancer vers moi et de repartir aussitôt en arrière. Elle m'avait pas tué. Elle allait pas le faire. Les jambes tremblantes, je me relevais et levais le pouce à l'attention des autres. J'étais incapable de parler, parce que là, j'étais encore un petit peu trop sous le choc. Même debout, la lame ne me faisait rien, elle s'arrêtait juste devant et repartait. C'était pas réel. Oh putain, j'étais pas morte. Comme quoi enfaîte non, j'avais absolument pas envie de crever. C'était beaucoup trop flippant !


Robyn: 90%



Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-23, 14:01 « Maîïîtreuuuh !!! »



« C'était peut-être une idée stupide... »

« Mais je voulais juste lui redonner un peu d'espoir... »




    Une cage en os, sans doute humains, même si ça ressemble plus à ceux d'animaux vue leur taille. Une momie à moitié endormie sur sa lance et qui bave. Une tentative désespérée de contacter Cassandre, ou Apollon dans le cas de Diane. Je n'avais pas été totalement honnête avec elle. Je me disais qu'Apollon ne pourra pas nous entendre, mais qu'avec Cassandre on aurait une chance. Cela dit, on avait trop peu de forces pour arriver à les contacter. Ce lieu était dangereux et il était en train de nous dévorer petit à petit. Je sentais des douleurs un peu partout dans mon corps et je voyais d'ici le saignement de nez de Diane s'intensifier. J'avais sortit un mouchoir en tissus de ma poche, pour le lui tendre.

    « Je suis désolé Diane, que ça n'ait pas marché. » dis-je avant de me reculer et d'observer une nouvelle fois les alentours. La porte en os répondait à un mécanisme très simple. Une corde à proximité de la momie permettait, si on tirait dessus, de lever la porte. D'ici, je ne voyais pas ce qu'on pouvait bien faire pour sortir sans être à l'endroit où se trouvait la momie. Au loin, l'arc de Diane reposait contre la paroi du mur. Une arme qu'on ne pourrait pas utiliser de suite j'en avais bien peur.

    « La prochaine fois, dit moi simplement que tu souhaites contacter quelqu'un d'autre. Ca ira plus vite et ça évitera que l'on perde tous les deux de l'énergie. » me répondit-elle en haussant les épaules.

    Se pourrait-il qu'elle ait captée l'une de mes pensées ? Ou qu'elle m'ait entendu justement ? Ca signifiait peut-être que si elle avait pu le faire, d'autres aussi, voir peut-être même Cassandre. Il ne fallait pas crier victoire trop vite. Quoi qu'il en soit, une chose était sûre. Si elle avait réussie à entendre ma pensée, c'était bien avec son don divin. Du coup ses pouvoirs étaient encore là, en elle et non contenus ailleurs. Elle pouvait peut-être tenter une nouvelle fois de les utiliser, mais pas pour contacter quelqu'un, plutôt pour nous faire sortir d'ici. Cela dit, vue l'état de son nez, je ne voulais pas risquer une nouvelle fois qu'elle ait mal. Et si on... non, c'était absurde. Bien que qui ne tente rien, n'a rien.

    Je m'étais approché de la porte en os et j'avais tenté d'attraper un petit caillou par terre. Une fois en main, j'avais dirigé du mieux que je pouvais mon attaque, et je l'avais lancé sur la momie. Bien entendu, ça ne risquait pas de lui faire du mal, mais ça aurait au moins pour effet de la réveiller et d'attirer son attention. La momie s'était redressée d'un bond en poussant un grognement. Voilà qui était fait.

    « C'est bien, ouvre les yeux. » dis-je, avant de tourner la tête vers Diane. « Je ne sais pas encore parler momie, mais y'a peut-être un truc à tirer d'elle pour qu'elle nous aide. Après tout ce sont des créatures qui n'ont pas l'air très futées. »

    Dormir en pleine garde et baver, ça ne montrait pas une grande intelligence. Est ce que simplement lui demander de nous ouvrir suffirait ? Je l'imaginais déjà se gratter le reste de tête qu'elle avait, avant d'aller lever la grille C'était bien beau de rêver.

    « Est ce que tu nous comprends ? Tu sais parler notre langue ? »
    demandai-je tandis qu'elle s'approchait de nous tel un zombie, se secouant de gauche à droite. En plus, on ne nous avait pas donné la plus vigoureuse des momies.

    « Mumiiie... » prononça t'elle. Est ce que c'était une forme de langage ?

    « Hum... Anatole. Moi. Toi... Mumie ? » sait-on jamais.

    « Mmmmmm mumie. »

    Bien, on avançait ! C'était avec un sourire confiant que j'avais regardé Diane. Si j'avais encore du chocolat, je lui en aurai tendu. C'était le meilleur moyen pour se lier d'amitié avec quelqu'un.

    [i]« Je m'appelle Diane. Di-ane. »[i] articula la jeune femme à côté de moi. Elle s'y mettait aussi ? J'avais laissé échapper un petit sourire amusé. La momie nous observait à tour de rôle, en prononçant plusieurs fois le mot "mumie". Elle semblait tout aussi enthousiaste que nous.

    « Bien. Passons à la suite. L'arme. Derrière. » dis-je en indiquant l'arc de Diane juste derrière la momie, tout contre la paroi du mur. « Amènes la nous. S'il te plaît. »

    J'y mettais les formes en plus. La momie se tourna contre toute attente, nous regarda à nouveau, puis se tourna une nouvelle fois. Après quelque secondes d'hésitations, elle se rendit jusqu'à l'arc de Diane et j'en restais sans voix. Elle revint avec et se posta devant nous. J'hochais la tête plusieurs fois.

    « Bravo. Maintenant donne le moi. »
    dis-je en tendant la main à travers la prison d'os. Les yeux de la momie se plissèrent d'un air mauvais. J'eu un mouvement de recul, entrainant Diane avec moi, pour éviter tout risque d'attaque surprise de la part de la créature. La momie étira l'arc avec un de ses doigts décharnés, pour tirer la corde au maximum et la relâcher plusieurs fois d'affilés. Je sentais que l'arc n'allait pas tenir très longtemps. Qui plus est, la momie laissait échapper un petit rire sournois.

    « Tu vois ce que je vois ? » tutoyai-je Diane une nouvelle fois sans vraiment m'en rendre compte. La momie semblait vraiment heureuse de se jouer de nous, mais pour prendre l'arc, elle avait dû poser sa lance... tout contre la paroi de notre prison. C'était du jamais vue. Et sans doute à cause de mon regard dans la direction de l'arme, la momie s'était stoppée, mais j'eu le temps de passer ma main dans une ouverture de notre prison pour en prendre la lance et la tirer d'un coup sec à l'intérieur. La momie s'était précipitée, comme quoi elle pouvait aussi aller vite, vers la lance et l'agrippait avec ses deux mains de l'autre côté. C'est qu'elle en avait de la force. Tandis que Diane allait me venir en aide, je lui avais dit quelque chose de bien différent de ce qu'elle s'attendait.

    « L'arc !! »

    Car oui, la momie avait dû le lâcher pour venir me prendre la lance. Et une fois encore, une arme, bien plus utile cette fois ci, se trouvait à portée.
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-24, 07:54




A partir de maintenant, des têtes vont tomber !
Feat. Apolline, Anatole, Eloise, Diane, Robyn & Ellie


A l’unanimité, on a tous décidés de partir à la recherche de nos trois disparus.
D’une part, parce qu’on peux décemment pas les laisser entre les mains ennemis et d’autre part, parce qu’il faut absolument qu’on mette le plus de distance entre ce village de fou et nous. C’est vital.
Parce que mine de rien, nos hôtes n’ont pas besoin de nous menacer de leurs armes, pour être dangereux. La preuve, on est dans ce village depuis moins d’une demie journée et voilà que Pénélope se retrouve mariée à un autochtone du nom incroyablement féminin de Lily (quoi que si vous voulez mon avis, il a pas franchement une gueule à s’appeler Lily) quand à moi, je suis harcelée par une petite fille pas plus haute que trois pommes pour je ne sais quelle raison.
D’habitude, les gens m’évitent. Déjà parce que j’ai un caractère de merde, que je me mets facilement en colère et aussi, parce que j’ai une forte tendance à frapper mon prochain. Chose, qui n’a pas l’air de trop la déranger.

En même temps, c’est sur que si je suis sympa avec elle, elle risque pas de prendre la fuite non plus…

Daget lâche moi maintenant, c’est bon. Je lui demande d’un ton ferme avec une pointe d’impatience.

Daget et peut-être encore une petite fille, mais c’est une petite fille qui sait ce qu’elle veut. En l’occurrence, elle me veut moi. Où plutôt, elle veut que je reste au village avec elle. C’est pour ça, qu’elle s’agrippe à ma jambe de toutes ses forces et qu’elle refuse de lâcher prise.
Bon, je ne suis pas un monstre hein ? Alors, je ne vais pas l’emmener avec moi. Mais il va bien falloir qu’elle lâche prise, parce qu’on a du boulot et rester ici, ce n’est absolument pas dans mes plans.

Si je te donne un cookie, tu me lâches ? Dageeet… Bon, ça suffit maintenant !

Je me penche en avant, retire les bras de la petite fille autour de ma jambe, puis je la prend dans mes bras pour la rapporter à ses parents. D’ailleurs, ils sont passés où ces deux-la ?

Ok. Attendez moi ici, je reviens tout de suite. Je ramène juste la gamine à ses parents et on y va. Promis, je me dépêche.

Mon regard se pose brièvement sur la petite blonde histoire de bien lui faire comprendre que je m’adresse surtout à elle, avant de traverser la foule une nouvelle fois, pour chercher les parents de la petite furie dans mes bras. Apparemment, ils ne sont pas dans la foule. Peut-être qu’ils sont encore dans la grande maison ?
Quand même… avec tout le raffut qu’a fait Béni, comment ça se fait qu’ils sont pas sortis dehors pour voir ce qui ce passe ?

Pressé, je cours à petite foulée jusqu’à la grande maison où je les aie rencontrés la première fois, dans l’espoir qu’ils y soient encore. Une fois à l’intérieur, je me rends compte qu’il n’y a plus personne. Enfin, c’est en tout cas ce que j’ai cru l’espace d’une demie seconde. Après, je me suis rendu compte de ce qui était entrain de se passer et là, je suis passé du bronzé au vert en un instant.

Oh putain !!! Je tourne la tête de Daget pour l’empêcher de voir ce qui se passe avant de reprendre indigné, mais prenez une chambre merde ! Il y a des enfants ici !

Non, mais vous y croyez vous ? Bon, d’accord. Je sais bien qu’ils ne sont pas comme nous ces gens-là, qu’ils sont plus libres et tout ce que vous voulez. Mais quand même ! Je veux dire, c’est quand même une salle ouverte aux public quoi ! Y a des enfants ici, ils ont encore le temps avant d’en arriver là !

Quand à toi, je t’interdis de répéter ce que tu viens d’entendre à qui que ce soit, tu m’entends ? En particulier les gros mots. Les gros mots, tu oublies ! Surtout devant tes parents. Parce que j’ai pas le temps leur expliquer pourquoi j’en ai dit. Et si tu sais pas ce qu’est un gros mot… j’ai le cul bordé de nouille.

Le cul bordé de nouille… d’accord, c’est pas un gros mot. Mais je ne sais pas si… enfin, c’est une petite fille, c’est pas bien méchant. Mais si ça se trouve, elle ne sait même pas ce que ça veut dire et puis, j’ai pas envie qu’elle le répète à tout-va, parce que c’est nouveau, où parce que je l’ai dit. En plus, elle est pas si bien que ça cette expression, je sais même pas pourquoi je l’ai dite.

Ce que je veux dire, c’est que si tu ne sais pas, c’est pas grave. D’ailleurs, tant qu’on y est, l’expression qui contient le mot « nouille », tu l’oublies aussi. C’est pas un gros mots, mais je veux pas l’entendre dans ta bouche, compris Daget ? Surtout que si ça se trouve, tu sais même pas ce que ça veut dire. Donc oublie.

Je crois pouvoir dire sans me planter, que si j’ai un gosse un jour, je serais une mère vraiment horrible pour lui.
C’est vrai ! Déjà, je ne pourrais pas m’empêcher de dire des gros mots. Ensuite, j’ai dû mal à m’exprimer, puis j’ai un caractère de merde et à tous les coups, le petit aura peur de me parler de ses problèmes à l’école, parce qu’il saura que j’irais m’occuper de tous ceux qui l’ennuie. La honte. En plus, je suis sûre que je serais le genre de mère ultra collante à cause de ce que j’ai vécue avec Carter. Le genre qui suit son gamin partout, qui l’oblige à rentrer à heure fixe et qui lui laisse zéro liberté. Bref, une mère épouvantable dans l’esprit d’un gamin.
Enfin, je dis ça… mais des enfants, j’en aurais pas. Comme ça c’est simple, plus besoin de se prendre la tête pour savoir si je serais une bonne mère ou pas, parce que j’en serais pas une.

Bon. On va voir chez toi et s’ils n’y sont pas, je te confie au chef du village d’accord ? Allez, on y v… NON MAIS VOUS ALLEZ ME LÂCHER OUI ??

Je ne sais pas ce qu’ils ont fumés, mais l’un des villageois c’est senti poussé des ailes, puisque sans pression, le type a quitté la nana et son collège en plein action pour venir me cherche moi. Du moins, c’est ce que je comprends. Parce que m’attraper le bras pour tenter de m’emmener vers le groupe… ça laisse quand même peu de possibilité.
C’est la goûte d’eau qui fait déborder le vase.

Lâchez moi immédiatement. J’ordonne à l’exhibitionniste d’une voix menaçante. Sinon je vous jure, que votre tête finir dans son c.u.l et que la sienne va finir dans celui de la contorsionniste, pigé ?

Mon regard se porte sur la petite Daget et une nouvelle fois je lui demande pas vraiment fière :

Ça aussi tu oublies d’accord ? T’as rien entendu et tu répètes rien, jamais. Bon, alors on y va.

Finalement, la seconde tentative est la bonne puisque les parents de Daget attendent le retour de leur petite fille dans leur maison.
A cause du temps que j’ai passé à les rechercher, la petite fille c’est finalement endormi dans mes bras. Avec précaution, je la rend à sa mère qui me remercie à voix basse, puis je commence à fouiller mon sac pour en sortir une boite de miette de cookie pleine que je tend à son père, précisant bien que c’est un « cadeau » de ma part, pour eux. Après ça, je leur adresse un dernier signe de la tête, avant de sortir de chez eux, prête à affronter le désert une fois encore.

Ah non, non, non, non, noooon… Même pas en rêve ! J’ai plus qu’une boite de miette de cookie ouverte et une autre pas encore entamée alors il est hors-de-question, que je partage. Désolé, mais sur ce coup-là, tu m’oublies.

Le chef du village dans sa grande bonté (où parce qu’il a simplement hâte qu’on se jette dans la gueule du loup), nous a confiés sans qu’on le lui demande, 4 autruches pour rejoindre la pyramide plus rapidement.
Traverser le désert à dos d’autruche ? Pourquoi pas. Partager cette autruche avec la brune, Ellie ? D’accord, il y a pire. Après tout, j’ai rien contre elle et elle semble aimer les livres, un bon point pour elle.
Le problème, c’est que les autruches qu’on nous a refilés sont pas d’humeur coopérative, et que le seul moyen de les rendre plus « aimable », c’est de faire comme Pénélope et de sacrifier un sachet de gâteau pour elle. Sauf que moi, j’ai pas de sachet, mais des paquets. Ce qui veut dire, que si je lui en donne, j’ai pas le choix, va falloir que je lui donne ne paquet. Parce que j’ai pas envie de me faire becter les doigts, et la grande brune non plus à mon avis.

C’est une conspiration. La prochaine fois que je pars en voyage, j’embarque une valise remplie à rat bord de boite de gâteau, une autre remplie de fringue et une plus petite pour emporter mes livres en toute sécurité. Parce que j’en ai marre, de partir avec des affaires en bon état et de revenir à moitié à poil avec de la bouillie à la place des gâteaux, et des livres quasi en miette.

Bon, d’accord j’exagère. Après tout, c’est la première fois que je pars en voyage dans ce monde et dans le mien, ça ne m’est jamais arrivé ce genre de truc.
Où alors, c’était pas aussi chiant. En tout cas, j’ai jamais perdu la moitié de mes fringues à cause d’un tourbillon de sable, j’ai jamais bousillé mes gâteaux à cause d’une chute sans oublier, que j’ai jamais abîmé un seul de mes livres.
Puis perdre encore une boite de cookie, même si c’est de miette de gâteau au chocolat fondu… ça me fait mal au cœur, vous pouvez pas imaginer.

Tiens, je lui tend mon sac et tourne la tête dans l’autre sens, occupe toi d’acheter notre ami à plume avec les miettes de cookies dans mon sac. Moi j’ai pas le cœur à regarder, c’est trop dure…



***

« À moins que l'on se soit trompé de pyramide, ce dont je doute, cet habitacle a la faculté de faire des aménagements tout seuls. »

C’est quoi cette pyramide ? Depuis quand les tunnels changent de largeur comme ça, en l’espace de quelques heures ? C’est quoi ce délire ? On est vraiment dans une pyramide, où je suis juste entrain de me taper un mauvais trip à cause d’un truc dans le village ? Comme de l’herbe où je sais pas trop quoi ?

Ça me fait penser au manoir des énigmes. J’ai jamais visité l’endroit parce que je suis pas suicidaire, mais j’ai entendu dire que certains piège là-bas s’activait suivant l’heure de la journée ou le nombre de passage.

William Campbell, l’ombre le plus connu dans notre monde, que ce soit par les humains (même s’ils ignorent tout de sa véritable nature) et les êtres surnaturels comme moi. Je ne l’ai pas connue puisqu’il est mort avant ma naissance, mais j’ai beaucoup entendu parlé de lui. Notamment parce que son manoir des horreurs peut être visité virtuellement, et parce que beaucoup de gens meurent encore là-bas. Des jeunes surtout parce que c’est les seuls assez fou, pour s’aventurer aujourd’hui encore à l’intérieur.

« Si on sort et qu'on re-rentre, peut être que la pyramide changera encore une fois ? Attendez là, je vais voir ! »

Aucune chance que ça marche. Sinon, ce serait trop beau pour être vrai.

« Ouais bah non enfaîte, c'était un plan de merde. »

Malgré la fatigue accumulée, je tente de me concentrer pour étudier le piège et son fonctionnement.
Je reste comme ça un long moment, le regard rivé sur celui-ci, essayant de trouver quelque chose, n’importe quoi capable de me permettre l’arrêter quand je me rend compte d’un truc. Est-ce que j’en parle ou pas ? Parce que si ça se trouve, j’ai juste halluciné.

Au faite… Je commence à peine ma phrase que Pénélope me tend sa batte pour que je la prenne. Qu’est-ce que…

« Tiens, garde la s'il te plaît, le temps que je passe de l'autre côté. Si jamais je clamse, faut la donner à Lily quand vous serez de retour à Storybrooke. Passe la directement à Apple, elle sait de qui je veux parler. Bon par contre si je reste entière, alors tu me la rends hein ! J'y tiens vachement ! »

Mais non, tu vas pas clamser. Mais fait gaffe quand même, parce que le mieux, c’est que tu passes de l’autre côté en un seul morceau.

« J'y vais ! »

S’il y a bien une chose qu’on peut dire sur Robyn, c’est qu’elle est quand même courageuse. En ce qui me concerne, j’avais pas réussi à la faire changer d’avis la dernière fois alors cette fois, je me suis contenté de rester en retrait et d’espérer que tout ce passe bien. Malheureusement, ça n’a pas était le cas. Puisque la jeune femme à loupé sa roulade et qu’elle c’est retrouvé juste sous une lame.
Sur le coup, je crois que j’ai crié. J’ai même commencé à faire un pas en avant pour la sortir de là, quitte à ce qu’on crève toutes les deux, quand l’impensable est arrivé. En faite, le piège n’était pas mortel. C’est comme s’il était programmé pour s’arrêter avant le moment fatidique.

Mais oui, quelle idiote ! Les fameux « dieux », ils ont besoin de nous, de nos corps ! Du coup, j’imagine que les pièges ne sont pas mortels pour nous. Où en tout cas, tant qu’on peut encore leurs être utiles.

D’un pas rapide, je marche vers Pénélope pour lui rendre sa précieuse batte.

Tiens, oublie pas ta batte ! Maintenant, c’est à mon tour de passer devant.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans prendre le temps de réfléchir d’avantage, je récupère une torche puis me place en tête du groupe pour ouvrir la marche. La traversé du tunnel se poursuit un petit moment, jusqu’à ce que finalement, mon regard se porte sur une pièce vaste aux colonnes magnifiquement ouvragée et très bien éclairée garce aux nombreuses torches accrochées au mur.

Où est-ce qu’on… Eloise ? Eloise, tu n’as rien ?

Sans prendre la peine de répondre, la déesse quitte son trône et observe le groupe un moment, avant de descendre les quelques marches en pierre qui forment une estrade pour nous rejoindre.

On c’est tous fait du soucis pour toi et pour les autres. A ce propos…

Quelque chose ne va pas. Où sont passés Diane et Lulu ? Pourquoi est elle ici sans surveillance ? S’ils l’ont laissé seule ici sans avoir peur qu’elle ne parte, alors ça veut dire…

Gardez vos distances, elle n’est pas ce qu’elle semble être.

« Pourquoi vous avez peur de moi ? J'ai réussi à fuir ces horribles monstres mais toute seule... et je me suis perdue dans les dédales de couloirs. Vous n'imaginez pas à quel point je suis soulagée de vous voir. »

– Tu t’es perdue vraiment ? Et tu t’es assise sur ce trône parce que t’avais mal aux jambes peut-être ? Parce que t’avais trop couru ? Où parce que tu t’es cassé un ongle ? On a peut-être plus nos pouvoirs, mais on est pas con non plus. Je connais pas Eloise depuis aussi longtemps que certain membre du groupe, mais s’il y a une chose que je sais sur elle, c’est que c’est pas le genre à poser son cul sur un trône comme une grosse feignasse, à attendre que sa sœur Diane et Lulu s’en sorte vivant et en un seul morceau. Alors arrête ton char, tu ne trompes personne.

Eloise qui a continué d’avancer vers nous durant ma réplique, fait quelque pas de plus dans notre direction avant de lever le bras vers moi et de me toucher avec un filet de lumière, envoyé par la paume de sa main. Ou par quelque chose dans la paume de sa main..
Propulsée en arrière par le choc, je percute accidentellement le dieu de la guerre et la grande brune dans ma chute, sans m’en rendre compte. Étourdie pas le faisceau de lumière sans doute, il me faut un bon moment avant de retrouver mes esprits.

Celle-là, elle ne perd rien pour attendre.

« De cette façon, Eloise sera aux premières loges pour assister à votre mort. »

Toi nous tuer ? Je demande amusée tendis que les yeux de la déesse s’illumine l’espace d’une seconde. C’est ça oui, on y croit.

Cette fois, la chose à l’intérieur de la déesse baisse la main vers le sol et envoie une nouvelle impulsion à nos pieds. Une menace à peine voilée. Bouh, j’ai peur !!

« Le prochain sera pour qui ? »

Qu’est-ce qu’on fait ? Non, plutôt, qu’est-ce que je fais ?
A l’heure actuelle, s’attaquer à la chose en Eloise est trop risqué. Parce qu’on ignore tout de cette chose, de ses pouvoirs et surtout, de ce bracelet qu’elle porte à la main et qui envoie des décharge d’énergies.
Est-ce que cette chose, lui sert seulement pour attaquer ? Ou est-ce qu’elle lui sert aussi pour se défendre ?
Ce serait idiot de l’attaquer sans savoir ce qu’ils nous réserve, alors autant en apprendre le plus sur eux tant qu’en on a l’occasion. Où plutôt, tant que j’en ai l’occasion.

C’est pour ça que sans prévenir, je me suis ruée sur les lances posées contre le mur pour attaquer Eloise. Le but ici, n’est pas de la tuer, mais plutôt de voir ce qu’elle peut faire avec son gant. Au pire, si mon expérience réussi, Eloise sera légèrement blessé. Sinon, ça veut dire qu’ils peuvent aussi s’en servir pour se protéger et ça, c’est loin d’être une bonne nouvelle pour nous. Parce que c’est pas avec nos armes, qu’on va faire le poids contre eux pour le moment.

J’y était presque ! J’ai à peine eu le temps d’attraper la lance, que la chose en Eloise m'a de nouveau attaqué à l'aide de son gantelet et ça, ça me met carrément en rogne.
Ça et aussi le fait que j’ai pas prit de douche depuis un bail, que j’ai pas dormi depuis au moins aussi longtemps, que mes livres sont abîmés, que mes gâteaux sont en miettes, et que j'ai grillé sur la coque d'un vaisseau spatial comme une putain de côtelette sur le grill.
Enfaîte, c'est tout un ensemble de truc qui commence sérieusement à me mettre de plus en plus en colère. Et en général, c’est à ce moment précis que ça dérape parce que c’est vraiment là, que je commence à perdre tout contrôle sur moi-même.

Tout le monde dégage d’ici… MAINTENANT ! J’ordonne aux autres membres du groupe hors de moi, pour qu'ils prennent un peu d'avance. Là où je vais te coller ton joujou, tu vas avoir du mal à le récupérer espèce de fausse divinité à la con !

Sauf cette chose, n’a visiblement pas l’intention de laisser partir le groupe comme ça. Puisque bientôt, les murs de chaque côté de la sortie s’effritent pour laisser apparaître 2 momies de chaque côtés (dont 4 en tout), bien décidées à nous bloquer la sortie.

Des momies encore ?!! Waow, quelle surprise !

Oh mon dieu des momies !! Je m’exclame d’une voix moqueuse tendis que je m’avance vers le petit groupe de mort vivant qui bloque la sortie. Les momies, c’est du déjà vu. Ça fait encore moins peur que Kyle quand il me montre les crocs parce que je l’ai énervé, alors dégage de mon chemin avec tes patins à la con (tout en disant ça, je plante ma lance dans la gorge de l’une des momies avant de donner un violent coup vers le mur, lui coupant la tête de moitié) sinon, je vais en faire de la bouillie.

Au suivant !



Momie 1 : 100%
Momie 2 : 100%
Momie 3 : 100%
Momie 4 : 0%
Eloise : 65%
Mina : 75%



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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 FYHznuR

YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.


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| Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-24, 22:01




Enfants des dieux et autres joyeusetés


Non mais c'est pas bientôt fini ce bordel ?


Il fallait l’avouer… Elle avait la classe, Eloïse. J’avais toujours dit qu’elle avait un petit quelque chose qui la rendait unique et imposante et là, vraiment, elle s’amusait à nous le faire ressortir en pleine figure dans le pire des moments. Au moins, elle soignait ses entrées. Ca aurait été idéal si nous n’avions pas été les adversaires tout désignés de sa transformation, puisqu’au final quand un combat s’engageait il fallait toujours un gagnant et un perdant. Je ne faisais pas parti de la seconde catégorie, il en était même hors de question puisque c’était bien au-dessus de ma fierté ; alors que décider lorsque votre « sœur » est l’élément principal du combat qui s’engage au cœur de la pyramide ?

« Elle ne pouvait pas faire des colliers de perles, comme tout le monde... » Marmonnai-je, plus pour moi-même.

La brunette était devenue littéralement hystérique quand les momies étaient réapparues dans la pièce, postillonnant des menaces que je parvenais difficilement à manquer vu qu’elle était la seule à s’exprimer de toute manière. Fronçant les sourcils, j’avisai des créatures se matérialisant dans notre direction alors qu’Athéna ne bougeait pas de sa place centrale. La solution était soit de s’en aller d’ici en reculant, mais cela signifiait les abandonner à leur sort et rester coincés sur cette planète inhospitalière ; soit de combattre et de tenter de les retrouver au milieu de ces labyrinthes… Je ne sais pas vous, mais rien que l’idée de devoir supporter une seule autruche de plus me hérissait le poil.

C’est donc tout naturellement que je levai mon poing en plein dans le nez de l’une des momies quand elle s’approcha un peu trop près de nous. J’entendis clairement les os de son visage craquer et sa mâchoire inférieure se mit à dangereusement pendouiller quand elle bascula en arrière, se prenant les pieds dans le propre pagne qui la couvrait précédemment. C’était vraiment ça les fiers guerriers qu’on osait nous faire affronter ? Après le piège en toc, les pantins bas de gamme ? Ils s’étaient fournis où, au rayon promotions : deux corps acheté les bandelettes offertes ? Ça ne vaudrait jamais l’armée d’Immortels qui m’attendaient sagement dans leur cachette… Eux, au moins, ils savaient se battre. Et très bien.

Alors que les autres s’élançaient à l’attaque de leurs propres adversaires, je me rendis comte qu’Athéna fixait ma direction. Elle fit cesser le rayon lumineux qui s’échappait de sa main pour dresser sa paume devant elle. Son regard, toujours acide, remplissait pleinement sa fonction au milieu de son visage impassible. Froid. Hautain. Impénétrable et inviolable, comme elle aimait tant le faire croire. Quiconque ne la connaissait pas pouvait croire cette image d’elle plus que toutes les autres : Eloïse ne se laissait pas marcher sur les pieds et n’était pas la plus joviale d’entre nous. La sociabilisation ce n’était pas son truc, chacun ses problèmes. Pourtant, la voir avec un tel comportement face à moi, s’attendre à tout de sa part et se dire qu’elle était probablement possédée par une entité étrangère… ça titillait nerveusement ma patience déjà bien essoufflée.

« Le frère auquel Eloise tient tant... » Déclara la déesse d’un ton venimeux. « Rien de plus qu'une masse de chair et d'os avec si peu de cervelle. »

Cache ta joie surtout… Elle prit un air littéralement dégoûté.

« Votre espèce est si inférieure à la nôtre, mais vos corps sont robustes. Sacrifier certains d'entre vous est nécessaire afin de garder les plus forts. »

Tiens, il me semblait avoir déjà entendu ce discours quelque part. La petite différence existait dans le fait que cette fois, je n’étais pas dans l’autre camp mais dans celui des humains. C’était ainsi que ça devait forcément se passer ? On devait nous rappeler que nous n’avions aucun pouvoir et que nos jours étaient comptés ? Qu’on était coincés face à quelque chose de magique ou de divin et qu’on devrait faire avec ? Sincèrement, je comprenais un peu mieux les révolutions ou ce genre de choses. Les mouvements de foule ou les exodes de masse. Il n’était pas vraiment question de se laisser faire.

« Alors, souris Connor. Si tu t'en sors vivant, tu auras une place de choix à mes côtés. »

Elle activa vivement sa main et une décharge s’extirpa de sa paume pour venir me frapper en plein visage. J’évitai de justesse le rayon en décalant ma tête, sentant la brûlure cuisante de son arme juste au niveau de ma pommette. Manqué. Tout bonnement manqué… Et touché à la fois. La sélection artificielle des plus forts pour s’immiscer et procréer. Choisir les meilleurs spécimens, écarter les faibles et les opprimés, réunir le meilleur potentiel génétique afin de s’en servir comme d’excellent réceptacle. La méthode était aussi ancienne que nous, éthiquement immoral mais passablement compréhensible lorsqu’on se trouvait être un dieu. J’avais été d’accord avec ça. J’avais laissé faire ça. Et maintenant je percutai un peu mieux l’ascendance que cela avait eut pour des générations d’humains.

J’esquissai un sourire en coin à l’adresse d’Athéna, affrontant son regard en passant ma main sur ma joue. La brûlure saignait en surface. Du sang. Mon propre sang… Une blessure de plus à celles que je possédais déjà depuis mon crash dans le désert. J’en avais enduré au cours de mon existence, mais jamais elles n’étaient restées aussi longtemps ; pour la simple et bonne raison que je pouvais guérir seul d’ordinaire. Ici, il s’agissait d’une toute autre pair de manches.

« C’est vrai qu’elle a la classe quand elle s’affiche. Je lui dirais la prochaine fois. »

Quoi ? On ne pouvait pas dénigrer qu’Eloïse était un spécimen de choix ! Pas étonnant que l’entité ai craqué dessus, j’aurais sans doute fait pareil. Pourvu que cela ne signifie pas que Diane ou l’autre rejeton aient été éliminés de la liste…Ce serait dommage, une blonde au yeux bleus ça ne courait pas trop les rues par ici.

Tournant la tête en direction de la gamine blonde qui était restée derrière moi, je dégluti en repensant à mon erreur précédente. Les laisser derrière avait failli leur coûter la vie, il était hors de question de recommencer. J’avais oublié ce que cela faisait d’avoir à se battre contre un adversaire qui savait faire des coups en fourbe, il était donc de rigueur de rééquilibrer les forces correctement. Je tirai mon épée pour la prendre en main.

« Mais il y a une chose qu'elle sait mieux que toi sans doute... » Arguai-je, me mettant en garde face au corps de ma sœur. « ... C'est que lorsqu'on nous attaque, nous répondons. »

SI elle levait encore le bracelet. Si elle tentait à nouveau de nous attaquer, je ne la laisserais pas faire. Nous étions proches. Nous nous connaissions bien. Et aucun de nous deux ne doutait des capacités de l’autre à réagir en cas de nécessité : nous étions prêts à sacrifier celui qui nous faisait face si cela permettait au plus grand nombre de s’en sortir. Athéna le savait. Je ne l’ignorais pas non plus. Si je devais me risquer à la rendre inutilisable, je le ferais. C’était ce que j’allais faire. Ce qu’on devait tous faire.

Prenant sans doute mes paroles pour une invitation, Eloïse releva la main pour m’expédier une nouvelle décharge qui me frappa dans la cuisse, m’obligeant à ployer le corps et à serrer les dents. Mais c’est que ça commençait à faire rudement mal ce truc-là ! Me relevant, je m’engageai d’un pas en avant, puis un second, décidé à lui faire avaler l’arme qu’elle utilisait comme d’un vulgaire jouet. J’avais dis que je la lui arracherai si elle refaisait son numéro, j’allais tenir parole.

« Pathétique… »

C’est pas comme ça qu’on allait arriver à s’entendre de nouveau. Elle recommença en se décalant sur les marches et je sentis la brulure atteindre mon flanc cette fois.

« Purée de bordel de... »

Je ne pus retenir le petit flot de noms d’oiseaux qui s’échappa de ma bouche. Agacé par ces deux touches qu’elle venait de réussir, je fronçai les sourcils et parai soudain le troisième rayon qui vint percuter de plein fouet la momie à peine relevée sur ses jambes ! Cette dernière s’effondra en cendres sans même prendre le temps de remettre ses dents dans l’ordre. Le souffle court à force de perdre des forces, je maintins fermement mon épée qui m’avait permis de la contrer devant moi. Je n’étais peut-être pas si rouillé que ça en fait.

Cela sembla surprendre la divinité qui haussa un sourcil appréciateur. Et en plus elle se permettait de me juger ?! Profitant de ce moment de surprise passagère, je fonçai dans sa direction et comblai rapidement l’espace qui nous séparait jusqu’alors. Rapide, Eloïse releva le bras pour essayer de me balancer à nouveau son rayon autocuisant mais je le bloquai vivement en saisissant son poignet. La décharge partie en direction du plafond et fit s’effondrer quelques pierres derrière moi, pourtant je ne la quittai pas des yeux. Face à face. Corps à corps. Même mortels, elle restait inférieure en question de force brute et c’était un avantage indéniable. Sa réponse ne se fit pas attendre quand sa jambe partie en direction flanc et voulu atteindre ma blessure.

Même possédée, Athéna restait une guerrière. Ca tombait bien, moi aussi… Je ne lâchai pas son poignet, lui bloquant volontairement le bras en supportant le coup qu’elle m’asséna et tentant de lui retourner le coude. Son cri résonna dans la pièce avant que ses ongles ne se plante dans ma peau et elle se débattit pour s’extraire de ma prise. Elle y parvint. Immédiatement la brune se recula mais je ne la laissai pas profiter de ces secondes de répit. A peine était-elle sur ses pieds que je l’attaquai à nouveau, tranchant l’air de ma lame à la rencontre de son poignard qu’elle venait de dégainer. Frapper. Parer. Contrer. Ne pas lui laisser un instant de répit alors que le sang battait à mes tempes avec une violence inouïe.

Nous étions tous deux des combattants entraînés. Habitués. Et c’était sans doute pour cela que j’étais partagé entre le plaisir malsain d’avoir un adversaire à bonne hauteur et la colère viscérale de devoir lui faire face pour l’empêcher de nous nuire. Souple et agile, elle profitait des ouvertures que mon bras gauche lui laissait pour plonger en avant afin de m’atteindre. J’évitai plusieurs de ses décharges en bougeant sans cesse, l’obligeant à me suivre ou parfois à se déplacer elle-même. Mouvements. Une jambe puis l’appui sur l’autre. Parer ses coups, frapper ses côtes quand elle atteignait mon torse, ne pas avoir peur d’elle ou de ce qu’elle savait faire. Athéna était capable de tuer, alors possédée par on ne savait trop quoi, c’était pire. Toujours pire.

La brune recracha le sang qui perlait de sa bouche sans se départir de son sourire victorieux. Satisfait. Une étincelle brillait au fond de ses yeux d’ordinaire glacés et elle se redressait rapidement, prestemment. L’impatience s’entendait jusqu’au son de sa voix :

« Tu es si vigoureux... J'ai tellement hâte que tu nous rejoignes ! Tu seras un élément de choix ! »

« Merci mais je te préviens, je suis cher ! »

L’entrechoc des lames. Plus les secondes avançaient et plus je me rendais compte d’une chose : sans son bracelet, elle restait une humaine. Par là, j’entendais qu’elle n’utilisait pas de pouvoirs particuliers ou ne les montrait pas. Elle se battait en corps à corps avec sa force estimée, il n’y avait que son bracelet qu’il fallait éviter pour ne pas se prendre une décharge. Etait-ce la seule source de ce pouvoir ? Etait-ce par lui que tout passait ? A force de réfléchir à toute allure son poing percuta ma mâchoire. Aïe. Ça faisait quand même mal… Pourtant je réagi vivement pour saisir son bras et la tirai en arrière. Lui tournant le dos, faisant levier sur mon épaule, je la soulevai et la fit basculer par-dessus moi jusqu’à ce que son corps ne percute les marches dans un bruit mat.

Une bonne chose de faite. Mes doigts s’emparèrent du bracelet agrippé à sa paume ou, du moins, tentèrent de le lui arracher. Je n’avais plus de pouvoirs et le métal restait un élément passablement résistant… En plus cette saloperie était franchement bien accrochée ! C’était quoi cette manie de faire des trucs fins et tarabiscotés ? On parvenait même plus à trouver le haut du bas et l’ouverture de la fermeture… Et après les femmes s’étonnaient qu’on ne leur offre plus de bijoux.

Elle reprit rapidement ses esprits, à mon grand dam, et me repoussa vivement en lançant son poignard dans ma direction. Je du la lâcher pour parvenir à l’éviter, me retrouvant juste à côté du trône où Eloïse était précédemment assise. Mon souffle était court, rigoureux mais difficile, et j’avais l’impression que l’intégralité de mon corps était en feu. Mes muscles étaient étirés, maltraités par le traitement que je leur infligeais, pourtant je refusai de me laisser avouer vaincu. Il fallait retirer ce bracelet de ma sœur avant qu’il ne la rende complètement frigide. Il fallait éviter de perdre quelqu’un d’autre. Et par-dessus tout, il fallait se tirer de cette planète ou j’allais prendre un des habitants pour taper sur les autres.

Je m’apprêtai à la frapper à nouveau, à terminer cet entretien qui commençait à durer… Lorsqu’elle s’approcha de moi d’un pas vif pour arriver à proximité. Toute proche. Terriblement proche. Si proche que j’en fus moi-même surpris de la voir franchir les limites de la sphère privée pour presque mêler son souffle au mien. Depuis combien de temps ne nous étions nous pas vu ? Depuis quand est-ce que… Je me perdis dans son regard cristallin et sur le rouge de ses lèvres. A l’écoute de son souffle ralenti. A l’odeur de son corps brûlé par le soleil du désert. A la sensation de ses mains remontant le long de mes bras.

Un arrêt sur image.

« Assez joué, maintenant. » Déclara soudain Eloïse.

Et contre toute attente, elle m’attrapa par les épaules et leva le genou pour m’asséner un coup fatal : en plein dans l’entrejambe ! Je retins un hoquet de douleur tant celle-ci fut fulgurante, remontant le long de ma colonne pour aller vriller les cloches de mon crâne. Ça pour être pris de court, c’était le cas… Bordel que ça faisait mal ! Et même pas un mot d’excuse de sa part ni rien, non, faudrait pas ! Sérieux, c’était à la fois bien joué et tellement lâche de faire ça. Être mortel c’était la merde, clairement. Je crois que je n’avais jamais autant désiré mourir qu’en cet instant.

Athéna m’adressa un petit sourire en me voyant contracté de tout mon long, presque paralysé tant j’essayais de ne pas hurler, et claqua des doigts. Immédiatement, deux momies s’extirpèrent du mur dans un crépitement et se dirigèrent dans ma direction. Si elles me touchaient j’allais les… Laisser faire en fait, j’avais trop mal que même mon corps venait de se mettre en Erreur 404 pour m’empêcher de continuer mes bêtises. Ils m’attrapèrent au niveau des épaules et j’eu juste le temps de remettre mon épée à ma ceinture qu’Eloïse était de nouveau face à moi.

« La prochaine fois que l'on se verra, je te promets que ce sera beaucoup plus... agréable. » Fit-elle en me caressant la joue.

Oh oui, la prochaine fois, je lui pinçai les seins direct ou bien ? Mais pas vraiment le temps d’y réfléchir, déjà les deux momies me traînaient vers l’arrière du trône. Une sortie dans le mur. Un couloir. Le trou noir. Laissez-moi encore deux minutes et, promis, je frapperai ces deux sac d’os pour revenir vous filer un coup de main. Juste… Deux petites minutes.



* * *

Momie 1 : 100%
Momie 2 : 100%
Momie 3 : 0%
Momie 4 : 0%
Eloise : 65% ?
Ares : 60%


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The DARKEST NIGHTS
produce the BRIGHTEST STARS.

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WE ARE DUST AND SHADOWS.


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| Dans le monde des contes, je suis : : La fille du draméléon et de la déesse de l'amûûûr

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-25, 12:36

Enfants des Dieux
It will take you a million
light years away from home.

Apple and co.

"Reste ici. Reste cachée." m'avait ordonnée Ellie lorsque le combat avec les momies avait débuté.

Trop tétanisée pour tenter quoi que ce soit, j'avais obéi et m'étais réfugiée derrière une colonne, en trouvant cependant que rien ne m'abritait suffisamment de nos ennemis. J'avais peur, si peur... Ils luttaient tous avec acharnement. Des morceaux de momies volaient dans les airs, des bruits abominables d'os brisés se mélangeaient aux cris...

Et au milieu de ce carnage, je me sentais perdue. J'aurais aimé avoir autant de panache que lors de l'entrée dans la pyramide. Il me semblait que tout mon courage avait volé en éclats et était absorbé par l'atmosphère oppressante de ces lieux. L'adrénaline bouillonnait dans mon corps et pourtant, j'étais incapable d'esquisser un geste. Incapable de sauver Anatole, Diane et Athéna alors que je l'avais promis...

Ma tante me faisait peur. Elle affrontait Arès et leur lutte était à la fois violente et curieusement... artistique. Leurs enchaînements avaient une espèce de brutalité mêlée de fluidité. J'en restais bouche bée. Les coups me faisaient parfois détourner les yeux tant ils étaient difficiles à supporter. Je crus que tonton Arès allait réussir à venir à bout d'elle mais elle lui colla un coup de genou dans l'entrejambe qui le plia en deux.

"Non !" m'écriai-je, oubliant le danger qui m'entourait. "Tontooon !"

Ma voix se répercuta en écho dans la salle alors que je voyais deux momies sortir du mur du fond pour l'emmener vers un orifice obscur.

Ellie combattait une momie qui cherchait à se rapprocher de moi, attirée par le son de ma voix. Je poussai un glapissement et fis un bond de côté pour empêcher l'ennemie en bandelettes de m'attraper. Elle s'enflamma d'un seul coup, son visage se déformant sous la douleur -une momie avait donc un système nerveux ?- et j'écarquillai les yeux, horrifiée. Ellie avait enfoncé son flambeau dans le thorax de l'ennemie qui poussait des grognements affreux. Elle se tourna lentement vers Ellie et tendit les bras vers elle.

"Miséricorde, vas-tu te décider à mourir pour de bon ?"
lança ma soeur d'un ton à la fois épuisé et las.

Elle chercha des yeux une autre arme et ramassa une pierre qui traînait par terre depuis le petit éboulement causé par le rayon d'Athéna. Elle l'envoya sur le crâne de la momie enflammée qui émit un "Huh ?" avant de s'affaisser lentement.

J'en avais profité pour traverser la salle, me dirigeant vers le trône en courant. Ellie dut le remarquer car je l'entendis crier dans mon dos :

"Apolline ! Reviens !"

Je passai à quelques mètres d'Athéna et tout mon sang se gela dans mes veines malgré la chaleur étouffante qui régnait dans la salle. Je ralentis un peu l'allure, glacée par le regard de ma "tante". Elle me fixait d'un oeil implacable tout en affichant un sourire narquois. Allait-elle m'arracher la tête ? Elle aurait pu le faire si facilement... Je frissonnai et jetant un regard par-dessus mon épaule, je constatai qu'elle se plaçait tranquillement devant Ellie, Robyn et Midnight, comme pour les empêcher de me suivre. La voix de ma soeur me fit tressaillir alors qu'elle criait une nouvelle fois, presque désespérée :

"APOLLIIIINE !"

Je ne pouvais pas revenir en arrière. Il fallait que je continue. Que je sauve tonton Arès. Ma "tante" m'avait laissée passer en croyant sans doute que j'étais une incapable. Je ne savais rien faire à part chanter. J'allais sûrement mourir très vite. Tant pis. Je devais essayer. J'étais leur seule chance puisque personne ne me prenait pour quelqu'un d'utile.

De rares torches éclairaient le sombre tunnel, lumières tremblotantes contre la paroi. Non loin, j'entendais des bruits de pas ainsi que des grognements qui devaient appartenir à tonton. Complètement flippée, je me mordais l'intérieur des joues. Comme une idiote, j'avais oublié de prendre une arme avant de partir à l'aventure. J'avais donné mon flambeau à Robyn et je ne possédais rien susceptible d'infliger le moindre mal.

Attendez une seconde. J'avais mon sac à dos ! Je l'avais presque zappé tellement j'étais stressée. Je m'accordai quelques secondes pour l'enlever de mes épaules et farfouiller dedans d'une main tremblante. L'homéopathie contre le mal des transports ne me serait d'aucune utilité, tout comme le sandwich que Lily m'avait préparé et qui était tout rattatiné... Ma bouteille d'eau était presque vide. Il ne restait que ma pomme et mon téléphone -chargé à 49%. Je posai mes deux armes de fortune sur le sol le temps de remettre mon sac sur mes épaules, et me baissai pour les récupérer, chacune dans une main.

Je poursuivis mon chemin à travers le tunnel, accélérant l'allure en percevant que les bruits de pas s'éloignaient. Il ne fallait pas que je perde Arès, surtout pas ! Un goût métallique emplit ma bouche peu à peu car je me mordais un peu trop les joues. Je faillis couper ma langue en deux avec mes dents en me retrouvant face aux momies, à l'angle du tunnel. Elles soutenaient Arès chacune par l'épaule d'une main ferme et je supposais qu'elles l'avaient frappé car il me semblait à moitié assommé.

"Tonton ?"
couinai-je.

Les momies tournèrent la tête vers moi d'un même élan et se stoppèrent.

Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ?

Je soupesai la pomme dans ma main, me mordis de nouveau les lèvres, levai le bras et l'envoyai droit sur la tête d'une momie... qui l'évita allègrement en me fixant d'un air mauvais. Gloups... La pomme rebondit une fois avant de se perdre dans l'obscurité.

La collègue de la momie que j'avais visée lâcha brusquement Arès pour se précipiter vers moi. Je me reculai mais pas suffisamment vite ; elle me saisit à la gorge et me souleva comme si je n'étais qu'une plume. Ma main se crispa autour de la sienne, décrépite et granuleuse. Elle serra davantage en grognant, rapprochant son visage putride du mien. J'étouffai, voyant déjà des points noirs danser devant mes yeux.

Mon autre main était crispée sur mon téléphone, les doigts balayant l'écran tactile de façon compulsive.

Subitement, des accords de guitare fragmentés retentirent dans le tunnel, émanant de mon appareil. Je reconnus les premières mesures de Highway to Hell. Au moins, j'entendrais AC/DC avant de mourir...

Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rhyme


Inexplicablement, la main de la momie me relâcha et je chutai au sol, tombant sur les fesses. Je grimaçai et me reculai d'un bond alors que mon smartphone émettait un bruit grésillant tout en continuant de déverser le hard rock des années soixante-dix.

Sous mes yeux ébahis, la momie se mit à taper du pied en rythme et à imiter une guitare dans ses mains. Sa collègue lâcha Arès à son tour et la rejoignit pour commencer une chorégraphie de rock acrobatique.

"Euh..."
fis-je, hébétée en voyant la momie soulever sa collègue dans les airs et la passer ensuite entre ses jambes pour la faire tourner.

J'aurais préféré ne jamais voir ça...

En tous cas, elles étaient tellement à fond dedans qu'elles avaient l'air de nous avoir oubliés. Abandonnant mon smartphone à regret, je me précipitai vers Arès et tentai de le soulever, évidemment sans succès.

"Allez tonton !" le suppliai-je. "Il faut que tu marches ! Je suis venue te sauver !"

Il sembla revenir à lui et se releva alors que je le tirai par le bras. Il marchait un peu en canard à cause du coup porté par Athéna mais dans l'ensemble, ça avait l'air d'aller. Glissant ma main dans la sienne, je l'entraînai à travers le tunnel envahi par la pénombre, souhaitant mettre le plus de distance possible entre les momies accro au rock endiablé et nous.

Momie 1 : 100%
Momie 2 : 0%
Momie 3 : 0%
Momie 4 : 0%

Eloise : 65%
Apple : 90%
Momie 1 dans le tunnel : 100% mais occupée O_o
Momie 2 dans le tunnel : 100% mais occupée aussi O_o
***
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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-25, 21:45

Enfants Des Dieux
Au menue de ce soir brandade de momie


Je n'étais pas certaine que se la jouer « moi Tarzan, toi Jane » avec la momie  soit très utile. Néanmoins, comme Anatole avait l'air de penser que ça pouvait nous aider, je m'y étais mise moi aussi. Même si je me trouvais franchement ridicule, et que la momie n'avait pas l'air très fût fût. Je jure sur la tête d'Apollon que si un jour je me décide à recréer quoi que ce soit, les momies me serviront d'exemple sur ce qu'il ne faut surtout pas faire. Quoi qu'il en soit, Anatole lui demanda, de nous apporter mon arc, et la créature sembla très enthousiaste à cette idée. Aussi, commençais-je à reprendre espoir, dans le fait que nous réussirions à sortir d'ici. Sauf que voilà...Tout ne se déroula pas exactement comme prévus, puisque la stupide créature -et venant de moi qui en général respectait chaque être vivant ça voulait tout dire. Décida de se mettre à tirer comme une imbécile sur la corde de mon arc. Définitivement, pas la bonne chose à faire.

« Tu vois ce que je vois ? » Me demanda Anatole

Oh oui je le vois, et crois moi. Cette saleté de momie n'allait pas s'en tirer à si bon compte. Je réfléchissais déjà à toutes les combinaisons possibles de souffrance que je pourrais lui infliger, tout en maudissant le fait que nos armes aient perdus leurs attributs divins. Avec ses pouvoirs, mon arc n'aurait pas pu être soulevé par qui que ce soit d'autres que moi. Ce qui signifiait que non seulement, on n'aurait pas pu me l'enlever, mais qu'une créature décérébrée ne serait pas en train de s'amuser à tenter de me le casser. Ais-je déjà mentionné le fait, que j'étais quelque peu possessive ? Ça s'exprimait généralement avec mon frère, que je détestais partager. Mais aussi, avec mes affaires, notamment mon arme de prédilection, mine de rien cet arc j'y tenais et j'y tenais énormément. Aussi, qu'on tente de me le casser, ça avait tendance à me rendre légèrement en colère. Je promis que si on sortait d'ici, la première chose que je ferais ça serait d'assommer notre amie « Mumie ». Cette escapade me tapait sur le système, et j'avais une furieuse envie d'encastrage dans le mur. Me venger sur cette abrutie de momie, m'aiderait à passer mes nerfs. Heureusement, avec les deux neurones qui se battaient en duel dans son crâne -et encore j'étais gentille- cette andouille avait posé mon arc pour se saisir de la lance qu'Anatole venait d’attraper. Aussi, en profitais-je pour l’attraper. Une bonne chose de faites. Manquait plus qu'à sortir de là, et tenter de prendre mon carquois au passage, mais avant j'avais quelque chose d'autres à faire. Saisissant la lance en même temps qu'Anatole. Je lui fit signe de la tirer brutalement vers lui, de manière synchronisé avec moi, ce qui eu pour effet de précipiter « Mumie » contre la cage et de se la prendre en pleine figure :

- Bobo gémit-elle en se massant le crâne avant de tomber en arrière

Je roulais des yeux, profondément agacé, quoi qu'il en soit « Mumie » était peut-être, K.O, et oui j'avoue que j'avais pris un certain plaisir à la voir se fracasser la figure contre notre prison, mais nous n'étions pas plus avancé, même si nous étions tout de même armé, ce qui certes pouvait s'avérer utile en cas d'attaque. A défaut de lancer des flèches, je pourrais toujours assommer en cognant le côté sans corde de mon arme sur la tête de potentiels autres ennemis. Non, je n'avais aucun problème d'agressivité aujourd'hui, mon quotta de patience était juste atteint. Un moment s'écoula jusqu'à ce que l'on entende un bruit de pas. Était-ce d'autres momies qui arrivaient ? Aucune idée, mais apparemment Anatole avait une idée puisqu'il me saisit la main, en s'allongeant me forçant à faire de même. D'accord et après ? On allait rester à attendre que le déluge tombe ?

« Il faut pas faire de bruit. On fait le mort. Ils ouvriront la porte pour voir ce qui s'est passé. » dit-il après quoi il lâcha ma main, pour prendre la lance, puis ferma les yeux en sortant légèrement sa langue de la bouche, sans doute pour simuler la mort par déshydratation, même si ce n'était pas franchement très crédible de mon point de vu

J'avoue l'avoir observé pendant un moment, à me demander s'il était réellement en train de simuler la mort de cette manière ou bien s'il plaisantait. Mais apparemment, il s'agissait de la première option aussi après un soupire me décidais-je moi aussi à faire de même mais de manière un peu plus crédible. Fermant, les yeux, je pris une grande inspiration, avant de retenir ma respiration. Quitte à faire les choses, autant les faire bien et jusqu'au bout. J'espérais juste qu'ils se pressent avant que je ne meurs réellement d'asphyxie.

J'ignore combien de temps est-ce que nous sommes resté là, mais je finis par entendre des bruits de pas, me forçant à retenir ma respiration, encore un tout petit peu plus surtout lorsque j'entendis des grognements :

- Mumie ? Demanda ce que je supposais être une autre momie, suivit d'un bruit de coup, qui n'allait sûrement pas arrangé l'état de « Mumie » que nous avions quand même bien amoché.

Les bruis de pas s'éloignèrent, et je m'autorisais à respirer un tout petit peu par le nez, juste histoire de reprendre un peu d'oxygène avant d'arrêter subitement, dès que j'entendis un bruit grinçant résonner. On ouvrait la porte de notre cage, c'était le moment où jamais mais encore un peu de patience, il fallait attendre encore un tout petit peu pour profiter de l'effet de surprise. De toute façon, j'entendais à nouveau des bruits de pas, et une forte odeur de bandelette moisie m'arriva aux narines. Retenant la grimace de dégoût que je m'apprêtais à esquisser, je serrais les dents en sentant le coup de pied dans mes côtes, mais dès que la momie tenta de tirer sur mon bras, je me relevais d'un bon

- Gnu ? Fit la créature d'un air surpris en me voyant réagir, je n'avais pas de temps à lui consacrer, une autre momie venait de tirer sur la corde, actionnant le mécanisme de fermeture de la cage, le tout en ricanant d'une voix rauque. D'un bond à nouveau, je plongeais tête la première dans l'ouverture avant d'effectuer une roulade et de me réceptionner pas trop mal sur mes pieds. Bon eh ben si j'en avais marre d'être déesse je pourrais toujours tenter de me reconvertir dans une carrière de gymnaste.

D'ailleurs, ma nouvelle meilleure amie, s'élança droit vers moi, lance en main. Je la laissais faire, afin d'esquiver au tout dernier moment. Avec un peu de chance, elle était aussi intelligente que « Mumie », et foncerait d'elle même droit contre la cage. Malheureusement, elle semblait avoir un neurones en plus, contrairement, à ses deux autres copines, puisqu'elle s'élança lance en main, sans doute pour tenter de m'infliger une blessure à la jambe, mais à la place de ça, elle emporta un bon morceau du tissus couvrant ma jambe droite avec. Bon d'accord, là je commençais réellement à en avoir marre. Déjà, que j'avais sacrifié mon chemisier pour absolument rien en fin de compte, maintenant c'était mon jeans. J'allais finir par me retrouver sans vêtements avant qu'on retourne chez nous, si ça continuait. Et mine de rien, le look sous vêtements n'était vraiment pas mon préféré

- Wooouh ! S'exclama-t-elle

Cela eu au moins pour effet de la distraire. Aussi, avec un crie qui exprimait toute mon exaspération abatis-je mon arc sur le crâne de la momie avec un « schbong » sonore.

D'accord, peut-être bien que j'avais un léger problème d'agressivité aujourd'hui.



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________________________________________ 2016-08-26, 00:44





The End?

Noooon pas elle!

Alors là, j'avais pas raison ? Athéna était une malade qui voulait tous nous tuer, putain ! Comme quoi, faut toujours écouter mon instinct même si il marche pas à chaque fois ! Maintenant, j'étais sûre que je pouvais pas la supporter depuis le début parce que je savais, intérieurement, que ce jour finirait par arriver. Ou un truc du même genre, mais le résultat était là. Elle voulait nous buter, et c'était tout ce qu'il fallait retenir !

- Je m'en fous, la prochaine fois, c'est moi qui choisi la destination ! On ira passer une semaine dans ma tribu d'Ewoks et au moins personne essayera de nous buter !

Je fis tournoyer Lucille dans ma main, prête à éclater la première momie qui essayerait de s'approcher d'un peu trop prêt. Enfin... il en restait plus qu'une. Mais je me la réservai ! J'étais coincée avec Ellie et Midnight Cookie, face à Athéna plus maléfique que jamais. Même qu'être aussi Dark la rendait plus brune à mes yeux. Ça devait juste être parce qu'elle était passée du côté obscur de la force et que je me faisais des films, mais quand même. J'étais la seule à la trouver carrément plus brune ? Par contre pas plus pâle de peau, elle avait eu l'air de bronzer...

- Je m'occupe de la momie, restez en arrière.

Ouais, même Ellie. Comme quoi, j'étais entrain de devenir sacrément plus mâture et responsable. J'aurai très bien pu la balancer sur Athéna pour qu'elle s'occupe d'elle pendant que moi et la bouffeuse de cookie on se casse vite fait ! Mais non, là, j'étais sympa, je me sacrifiais encore une fois pour le bien collectif. Sûrement qu'elle s'en foutait complètement et que ça l'arrangeait comme ça elle aurait pas besoin de me tuer dans le futur avec son joystick meurtrier, mais j'avais décidé d'arrêter d'être conne. Ou de plus l'être totalement.

- Athéna, arrête de faire ta putain de chieuse ! Tu l'étais déjà avant, mais là c'est trop !

Est-ce que j'étais suicidaire ? Ouais, sûrement, mais en même temps le but c'était de l'énerver. Je voulais me battre contre elle. Pas parce que ça me démangeait de la frapper depuis qu'on se connaissait. Quoi que... Mais fallait que je l'aide. Personne méritait de finir possédé ! Et puis je voulais pas qu'elle marche à l'envers dans les escaliers et qu'elle gerbe partout !

- Bordel de merde ! Espèce de... connasse !

Je me jetai en arrière, les dents serrées, en essayant de plaquer ma main sur mon épaule tout en continuant de tenir Lucille. Vu que c'était carrément mission impossible, je me contentais de serrer les dents encore plus en fort, en jetant un regard noir à la momie me pointant du doigt en ricanant dans un espèce de sifflement rappelant un ballon qui se dégonfle. Elle se moquait de moi en plus, cette conne ! J'avais essayé de lui éclater la gueule avec ma batte, mais elle avait été plus rapide et d'un geste m'avait griffé l'épaule avec ses ongles beaucoup trop longs pour avoir un jour appartenu à un humain. Maintenant, je saignais et en plus ça me piquait ! Comme si j'avais besoin de ça ! Et puis en plus elle osait se foutre de ma gueule ! Quand j'allais lui refaire le portrait et la transformer en petit tas de poussière... resterait plus qu'à passer le balai après !

- Eh bien... Il semblerait que la sélection naturelle se poursuive.

Athéna avait l'air très contente. Trop contente même. J'aimais pas. Alors ça non, j'aimais pas du tout. J'étais pas naturelle en plus, vu que j'étais à la base un espèce de programme informatique. Et aux dernières nouvelles, le virtuel c'est tout sauf naturel comme les fruits bios ! Elle se détourna, comme si j'avais absolument aucun intérêt, et sans hésitation je me précipitais vers elle pour prendre de l'élan et abattre Lucille sur son épaule gauche. J'avais pas frappé assez fort parce que je voulais pas la déchiqueter, mais ça fit son petit effet quand même. Elle me trouva vachement plus intéressante tout à coup !

- Tu as du cran, petite.

Elle avait pas l'air contente et surtout un peu surprise, mais ça n'empêcha pas son sourire de s'étirer en un sourire. Je la défiais du regard, sourcils froncés, les deux mains enserrant le manche de ma batte, prête à frapper de nouveau.

- Ce qui est amusant, c'est que vous êtes focalisés sur Eloise alors qu'elle n'existe plus. Au lieu de tenter de sauver la petite fille qui est partie sauver son oncle. Et vos très chers Anatole et Diane... Pensez vous qu'ils sont encore en vie à l'heure qu'il est ? C'est ce qui nous plaît tant chez votre espèce : vous avez l'énergie du désespoir pour secourir ceux qui sont déjà perdus. Vous faîtes sans arrêt les mauvais choix. Cela devient si facile de vous capturer... On devrait presque vous remercier d'être si stupides.

Son sourire s'agrandie un peu plus, et je levais les yeux au ciel. Non mais le machin à l'intérieur, il était con ou quoi ? Ça prouvait bien que « eux » ne savaient que dalle !

- Bien entendu qu'on est stupides ! Mais ça va, on assume plutôt bien ! Enfin moi, en tout cas, j'ai pas honte du tout ! Je suis sacrément conne mais je le vis vachement bien au final ! Tu devrais quand même penser à dégonfler tes chevilles, parce que t'as pas l'air de comprendre que t'es pas mieux que nous, et qu'on va t'exploser la gueule. Ou juste moi, mais j'ai des doutes. Quoi que je peux toujours essayer hein!

Je lui adressais un sourire à mon tour, tout en propulsant ma main pour lui mettre une bonne gifle. Enfin c'était ce que j'avais prévu de faire à la base. Elle esquiva mon geste, et sa main agrippa ma tignasse pour me tirer la tête en arrière. Mais putain ! Déjà que son père s'était amusé à me faire la même chose ! Ils avaient un problème avec les cheveux dans cette famille, c'était pas possible autrement !

- Vraiment décevant.

Ouais, je sais, merci. J'allais lui sortir une autre réplique bien intelligente, mais elle jeta sur la momie, qui laissa échapper un « Gneuh ? » surpris et douloureux quand je tombais sur elle de plein fouet. Je vis des points blancs danser devant mes yeux, allongée au sol, puis la sale gueule de la momie tandis que le haut de mon corps fut surélever. Est-ce qu'elle essayait de m'aider ? Non, même pas. C'est connasse tentait de m'étrangler ! Encore sonnée par le choc, je tentais d'empoigner les mains de la momie qui enserraient mon cou pour les repousser, mais ce fut un échec total. À la place, je me retrouvai à ouvrir grand la bouche comme un poisson à la surface de l'eau, à la recherche d'oxygène pour mes poumons qui hurlaient. Plus rien ne passait, l'air n'arrivait plus, et j'eus beau planter mes ongles trop courts dans la peau desséchée de la momie et frapper le sol de mes pieds, y avait rien à faire. Elle m'étranglait, et j'étais sûre qu'elle prenait du plaisir à me voir suffoquer !

Quelque chose attrapa mon épaule griffée et me releva, faisant lâcher les mains autour de mon cou, et je pris une grande inspiration, les poumons en feu et toussant comme une malade parce que le simple fait de respirer me faisait souffrir. Les points blancs continuaient à me narguer, brouillant ma vision, mais même groggy, je vis que c'était Athéna la possédée qui m'avait redressé. Fallait pas rêver, elle était pas redevenue moins conne. Non, à la place, elle venait de ramasser Lucille et de la soupeser, en me lançant un regard encore plus crevard que celui d'un chat qui veut bouffer un canari. Non ! Elle avait pas le droit ! Putain ! Pas Lucille ! C'était la mienne ! Elle pouvait pas sérieux ! Putain ! J'essayais de lui gueuler dessus, mais tout ce qui s'échappa de mes lèvres qui commençaient à être desséchées était des grognements à peine audible. La momie me tenait sous les bras, pendant qu'Athéna leva la batte. Espèce de...

- Tu ne manqueras à personne, petite.

Je fixais Lucille, au dessus de ma tête, prête à s'effondrer et m'éclater le crâne. Non... Elle pouvait pas faire ça. J'étais censée manquer à au moins une personne...



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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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| Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.

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Enfants des dieux - Evénement Divin #19 {64} : Enfants des Dieux [Fe] - Page 7 _



________________________________________ 2016-08-26, 13:43 « Maîïîtreuuuh !!! »



« C'était peut-être une idée stupide... »

« Mais je voulais juste faire naître l'espoir grâce à elle... »





    Une momie à terre. Une momie au dehors face à Diane dont elle lui a déjà porté un coup à demi fatal. Une momie avec moi, lance en main, tout comme moi. La combattre allait être la seule solution pour pouvoir me sortir de là. La porte s'étant refermée, je ne pouvais pas fuir et de toute façon je n'aurai pas laissé Diane toute seule, face à ces deux momies. Si Ellie avait prévu de nous sauver in extremis, c'était maintenant qu'il fallait qu'elle arrive. J'avais beau avoir jeté un coup d'oeil en direction de l'entrée, elle ne s'y trouvait pas.

    Quand à la momie, elle se l'était jouée traitre, en m'attaquant sans me laisser le tant de réagir. C'était pas ma faute si j'attendais ma Princesse charmante. On avait encore de le droit de rêver, n'est ce pas ? N'empêche, je l'imaginais arriver avec une magnifique robe, ce qui était rare avec elle, sauf quand elle était sous sa forme enfant ou qu'elle se baladait en compagnie de monsieur Verne. Elle aurait eu une épée en main, aurait tranchée la tête aux deux momies et m'aurait pris dans ses bras, en me disant qu'elle m'aimait. D'accord... C'était sûre cette fois ci, je ne laisserai plus jamais Cassandre décider du film à regarder.

    La momie n'en avait pas finie avec moi et alors que j'allais tenter une esquive pour la prendre de revers, elle m'avait donnée un coup de lance sur les pieds, me faisant tomber à la renverse et pointant le bout de sa lance sous ma gorge. C'était vraiment pas mon jour de chance. Ma lance était à quelque pas de moi, vue que je l'avais lâchée dans ma chute. Il ne me restait plus qu'à supplier la momie d'arrêter. Mais je me voyais mal faire ça. Sauf si j'étais sûr que ça marcherait. En jetant un regard rapide vers Diane, sans pour autant bouger la tête, j'avais vue et entendu un morceau de son pantalon se faire déchirer. Elle aussi avait échouée ?

    Alors que j'attendais que le film de mon existence débute, un hurlement avait raisonné dans le couloir jouxtons la salle où on se trouvait, et il s'était répété à l'infini. Pendant un labs de temps, je m'étais imaginé Arès courir dans ce même couloir, avec une hache au dessus de la tête, sa transpiration coulant le long de son torse musclé et les momies tomber en cendres de frayeur. Mais ce n'était pas arrivé. Le spectacle aurait sans doute été intéressant à voir, mais pas autant que celles des momies se stoppant net dans leurs agissements, reculant de quelque pas, et laissant entrevoir dans leurs orbites un courant de frayeur passer. La momie qui m'avait attaquée, m'avait tendue le bras, agrippant le miens, afin de me relever. Puis, elle s'était mise derrière moi et je pouvais entendre des bruits d'os trembloter. Signe que la momie était vraiment en panique.

    Quelque secondes après, la porte s'était ouverte. La première momie était en train d'ouvrir la cage, de bloquer le mécanisme, d'emmener Diane à l'intérieur et de se poster à côté de sa compagne de route, laissant Diane devant. Est ce qu'on allait servir de bouclier ? Les os tremblèrent de plus belle. Je ne savais pas si je devais être confiant ou totalement paniqué à mon tour. Ma main avait délicatement pris celle de Diane. Ne sachant pas ce qui effrayait les momies, mieux valait avoir la main d'une amie dans la mienne si c'était nos derniers instants.

    Le hurlement était de plus en près, si bien qu'on allait finir par voir la personne ou la chose qui le poussait, entrer dans la pièce. Alors que je n'énumérais mentalement tout ce qui pouvait effrayer une momie, ne trouvant au final qu'un chat, je ne pouvais absolument pas m'attendre à la créature qui venait de débarquer dans la pièce. Blonde, petite, la bouche grande ouverte, armée d'une épée, un son prodigieux s'échappant de sa bouche et qui avait dû raisonner dans tout le couloir d'où elle était venue.

    « Apple... » laissais échapper, avant qu'un petit sourire surpris se dessine aux coins de mes lèvres. Quand aux momies, plus de bruit d'os. Elles nous avaient poussées sur le côté, passant devant nous et se précipitant vers Apple d'un air menaçant. D'ici on pouvait voir qu'Apple avait un mal fou à tenir l'épée... d'Arès? en main... Alors qu'elle allait se précipiter vers les momies, j'avais réussi à lui crier quelque chose.

    « La corde ! Coupe la ! »

    J'avais toujours la main de Diane dans la mienne et je lui avais fait un signe de la tête pour lui indiquer que c'était notre seule chance. On s'était précipité vers les momies, qui de dos ne s'attendaient pas à cela, et on les avais très en arrière avant de leur passer devant au moment même où l'épée d'Arès tranchait la corde.

    « Sapristi ! » laissai-je échapper, tandis qu'Apple reprenait son souffle, l'épée plantée dans le sable.

    « C'est... c'est... c'était facile... »

    Je m'étais approché d'elle, tentant de reprendre mon souffle moi aussi et laissant Diane récupérer d'elle même vue qu'elle semblait être encore en état de le faire. C'était surtout ses vêtements qui avaient morflés. Une fois à proximité d'Apple, je lui avais pris l'épée des mains, vue qu'elle n'osait pas la lâcher. Et sentant une vive douleur dans ma paume, je l'avais déposée par terre, à quelque pas de nous. Mon coeur s'était accéléré et je sentais que ça allait mettre du temps à passer, mais il fallait faire quelque chose d'important, de très important.

    « Viens là. » lui dis-je en passant mes bras autour d'elle et en la serrant bien fort. Elle m'avait sauvée. Elle nous avait sauvée tous les deux. Depuis que je l'avais rencontrée, j'avais mis beaucoup d'espoirs en elle et je sentais que ça n'avait pas été vain. Elle n'était plus la petite Apple, innocente et fragile. C'était une déesse qui se tenait devant moi, au même titre que les autres, du moins à mes yeux.

    « J'ai eu si peur pour toi... pour vous. » dit-elle avec sa tête nichée contre mon épaule. Je m'étais reculé pour la regarder, mais à cet instant précis, ses petites mains tremblantes se glissèrent dans mon cou pour m'attirer vers elle. Ses lèvres cherchèrent les miennes et je murmurai son nom avant qu'elle ne les touche.

    « Apolline. »

    Comme je l'avais prédit, elle s'était arrêtée et avait enlevée ses mains, tout comme j'avais fait de même avec les miennes. Ses yeux fixèrent le sol, tandis que les miens continuaient de la regarder. Il y avait encore beaucoup de choses à régler, bien trop de choses. Pour la plupart trop douloureuses, rien que de les imaginer. J'étais resté quelque secondes à l'observer, sans prononcer la moindre parole, puis ma tête se tourna vers Diane.

    « Il faut qu'on aille retrouver les autres, Diane. »

    Apple avait levée les yeux, mais en direction de Diane, m'évitant totalement et elle s'était mise à parler d'un ton éteint.

    « J'ai laissée tonton Arès à quelques mètres d'ici dans le tunnel, parce qu'il avait du mal à marcher à cause d'Athéna qui lui a donnée un coup mal placé. »

    Athéna était encore vivante, c'était tout ce qui comptait. Je ne voulais pas savoir ce qui était advenu d'elle pour qu'elle en soit réduite à frapper l'un des siens. Ne préférant pas poser d'avantage de questions, j'avais fait route en direction de la sortie, avant de me tourner vers Apple, et tout compte fait, de regarder Diane.

    « Il est préférable que ce soit toi qui prenne l'épée. » dis-je d'un ton entendu avant de quitter la pièce et d'entrer dans le couloir. Au bout de quelque pas, on était arrivé à proximité d'Arès qui s'était déjà relevé et tenait tant bien que mal debout. Je lui avais adressé un petit regard pour lui faire comprendre que je pouvais l'aider à marcher si il le souhaitait, mais que je ne l'y forcerait pas. Diane et Apple m'avaient rejoins et on était prêt à poursuivre notre route.
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