« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On ne peut ni échapper au regard desdieux ni les contraindre.
Je ne pu m'empêcher de tordre ma bouche en une grimace dégoûtée, à l'entente du fait, que les « Dieux » voulaient que l'on porte leurs enfants. Merci, mais j'avais déjà un fils et ce n'était pas franchement un cadeau. Je ne souhaitais nullement, avoir de second enfant. Encore plus, celui d’Extraterrestre. Laissez moi, déjà tenter de recadrer un minimum Phobos et le reste on en discutera dans deux ou trois cent ans si je suis toujours vivante. Mon visage se ferma, à cette pensée, et je me décidais à continuer mon chemin en silence. Finalement, notre « Guide » nous amena prêt d'un vaisseau à moitié en état au vu du morceau qui manquait sur le toi. D'après lui « Le Grincheux » vivait là. Avec un nom pareil, je sentais que nous allions bien nous entendre songeais-je non sans ironie. Au jeu des caractères pourrit, je pouvais également être très forte.
Mais voilà, à peine arrivé, que nous nous retrouvâmes tous prit au piège dans un filet. J'aurais bien aimé dire aux autres, que ça ne servait à rien de gigoter autant. Étant donné que plus nous gigoterons, plus nous serons serré. Les pièges ça me connaissait. Il m'arrivait également parfois d'en utiliser quand je chassais. Même si je faisais toujours en sorte que cela ne blesse pas l'animal. Si tout le monde arrêtait de gigoter, on arriverait peut-être Athéna autant que moi à attraper de quoi nous délivrer.
Finalement l'auteur du piège arriva, et Apple nous éclaira sur son identité. En d'autres circonstance, j'aurais été contente de revoir Arès. Nous, n'étions pas spécialement proche. Mais, ça nous arrivait parfois de discuter du temps où il était Maître d'Olympe et que j'étais son bras droit. Malheureusement, notre relation s'était quelque peu étiolé avec le temps. Après mon retour de Londres, il était venu directement dans le jardin de notre coloc. Nous avions eu une grande discussion, où je l'avais mit au courant des événements qui s'étaient déroulé là-bas. Notamment, concernant les deux affreux rejeton de Poséidon. Je l'avais mit en garde contre Gégé le thon. L'informant du fait qu'il était non seulement l'ex petit ami d'Hippolyte, mais qu'il semblait vouloir la faire rejoindre leur vendetta divine. Après quoi il avait accédé à ma demande de promettre qu'il n'y aurait plus de secret entre nous. Malheureusement, il avait faillit à la parole qu'il m'avait donné. Je n'avais appris le retour d'Athéna et ce qu'elle avait fait que bien plus tard, de la part d'Hadès. A tout cela, s’ajoutait un malaise persistant que nous n'avions pas vraiment eu le temps de régler la dernière fois que nous nous étions vu. Pour résumer la chose, quand Elliot nous a tous envoyé dans son programme « Marchand de Sable », chacun de nous a hérité et d'une nouvelle identité et d'une nouvelle vie. Arès et moi même étions respectivement le directeur de la tour, et la dirigeante de la base aérienne. Jusque ici pas de soucis, si nous n'avions pas été marié et disons que nous ne faisions pas vraiment chambre à part si l'on voyait ce que je voulais dire. Quand on s'était réveillé dans le laser game on avait décidé sur le moment de faire comme si de rien ne s'était passé. Sauf que ça c'était réellement passé, et que je devais la vérité au moins à Pitch. Ça ne comptait pas à mes yeux, parce que nous n'étions pas « Arès » et « Artémis » nous étions « Connor » et « Diane » nous avions des souvenirs de l'équivalent d'une vie entière. Heureusement pour moi, mon compagnon avait été compréhensif. J'avais néanmoins insisté sur le fait que c'était de lui et de personne d'autres que j'étais amoureuse.
Arès finit par nous délivrer de son piège. Même sans pouvoir, j'avais passé 5 millions d'années à chasser en pleine forêt la plupart du temps et donc et à perfectionner mon agilité. En tant que déesse de la chasse, elle était nettement supérieur à celle des autres membres de notre « famille ». Aussi me rattrapais-je sans trop de mal au moment de la chute dans le sable. Je laissais Anatole engager la conversation avec mon « frère » avant de lui présenter Apolline.
Une ombre passa dans mon regard lorsqu'il me demanda si j'avais moi aussi un enfant. Ce fût bref, même pas une seconde avant de me recomposer mon masque de protection. Cet air impassible que je laissais tout le temps entrevoir et me contentais d'un simple hochement négatif de tête. C'était affreusement maladroit de sa part, mais je ne lui en voulais pas. Il ne pouvait savoir et ne saurait pas. Ça ne le regardait pas. Apollon tout comme moi, séparait les informations divines en deux parties : la sphère privée et la sphère publique. Les Fish Twins et leur vendetta divine par exemple c'est la sphère publique. Mais Phobos c'est la sphère privé. Je, n'en voulais pas à Ellie d'avoir mit au courant Elliot, et par extension Neil, parce que j'avais voulu le faire. Je n'étais simplement pas en assez bon état à l'époque pour que ça ce passe. De plus, il était important qu'Elliot soit au courant, puisque c'était un peu sa boulette. Je n'avais, en revanche pas mit les filles au courant. La seule personne qui l'avait su était mon frère parce qu'il ne dirait rien sans mon consentement. Comment parler du fait que le petit garçon que l'on a toujours voulut ne vous aime pas, et cherche à vous tuer ? Après tout n'est ce pas le cauchemar de tout parents ?
Toujours est-il que j'étais tout de même méfiante. Cela faisait des mois que nous n'avions pas vu Arès. Rien n'indiquait donc, qu'il soit avec nous. Je m'étais fait berner une fois par Poséidon et avait apprit de mes erreurs. Il était donc très rare que j’accueille le retour d'un « frère » avec un large sourire et un câlin. J'observais, j'analysais et après me faisait ma propre opinion. J'agissais comme lorsque je chassais. Et Ellie semblait partager ce sentiment. Aussi comprenais-je parfaitement qu'elle ne veuille pas laisser Apolline seule avec lui. En silence, j’emboîtais le pas au reste du groupe.
Une fois à l'intérieur, je me mit légèrement à l'écart du groupe. Préférant observer comme à mon habitude. Ellie et Athéna discutaient, j'entendis quelques bribes de conversations, ça parlait surtout, de la plaie qu'il valait mieux ne pas laisser s'infecter. Je grimaçais légèrement, en jetant un coup d'oeil à la mienne. Je n'y avais pas prêté attention, mais ce n'était pas jolie. Ma nièce étant partis chercher la trousse de secours d'Arès, je décidais pour ma part après un coup d'oeil à mon chemisier à l'enlever pour lui trouver une nouvelle utilité. C'était un cadeau d'Apollon, pas sur qu'il apprécie, ce que j'allais en faire, mais vu notre situation actuelle... Et puis avec le débardeur uniquement, j'aurais moins chaud
Avec résignation, je sortis une flèche de mon carquois et posait le vêtement parterre tandis-que j'entreprenais avec la pointe argentée de mon arme de tailler des bandelette de même largeur dans le tissus. Ça nous servirait de bandage de fortune au cas où nous étions à nouveau blessé.
Ellie revint finalement avec un remède de Jun apparemment, vu ce qu'il en disait. Déjà que ça sentait extrêmement fort, et quand je vis ce que ça fit au contact de la peau de ma sœur, je me dit que je n'en utiliserais sûrement pas. Tant pis, ma blessure n'avait qu'à s'infecter. Je ne faisais confiance qu'aux plantes. Je savais qu'elles au moins, ne seraient jamais traîtresse. J'aurais dût emporter de l'essence de Genévrier avec moi, ça avait des vertus antiseptiques. Je savais, qu'il en poussait dans les désert chez nous étant donné que c'était une plante qui n'avait pas besoin de beaucoup d'eau. Elle avait tendance à préférer les soles arides. Mais nous n'étions pas chez nous, et j'ignorais s'il en poussait par ici, et si Jun savait ce que c'était.
De toute façon, la destruction du vaisseau coupa court à mes réflexions. Voilà, qu'après les momies, nous avions droit à Imothep. For-mi-da-ble. Quoi qu'il en soit, il n'était pas question de lui donner le bouquin. S'il le voulait c'est que justement, c'était une bonne chose pour nous. Je me relevais rapidement, roulant le vêtement et ce que j'avais pu en enlever en boule :
- Je peux te demander un service ? Dis-je à Anatole j'aimerais que tu me garde ça le temps qu'on tente de régler son compte à Imothep et ses sbires.
Voyant qu'il n'avait pas l'air contre je posais le tissus à côté de lui, et le remerciait avec un simple hochement de tête avant de m'élancer avec les autres à la suite d'Ellie hors du vaisseau. Notre grand prêtre avait crée trois hommes des sables qui faisaient barrages. J'avais déjà eu une expérience avec une création de sable. Alors certes, c'était du Sable noir Titanesque, et c'était un espèce de monstre crée par Phobos mais ça restait tout de même du Sable. Une flèche ne suffirait pas à les arrêter. Ironiquement, c'est dans ces moments là qu'on aurait bien besoin d'un lance flamme. Évidemment, sans nos pouvoirs, c'était un peu compromis qu'Athéna nous en fasse apparaître un.
Quoi qu'il en soit, j'avais toujours une flèche à la main. Si je ne pouvais pas attaquer directement, je pouvais toujours couvrir les arrières des autres. Rapidement, je bandais mon arc, tandis-qu'un homme des sables approchait un petit trop rapidement de nous à mon goût et lui décochait une flèche en plein dans sa tête sablonneuse ce qui eu pour effet de le ralentir, et apparemment de le rendre un tantinet plus agressif. Immédiatement, j’attrapais une autre flèche prête à continuer le combat. Le tout était de savoir combien de temps est-ce que cela durerait. J'avais toujours une vingtaine de flèche dans mon carquois. Moins celle-ci, ça m'en faisait dix neuf restante. N'ayant plus ses propriétés divines, il ne se rechargeais pas de lui même quand mon nombre commençait à sérieusement diminuer. C'est donc que j'allais devoir à un moment où à un autre en fabriquer par moi même.
made by pandora.
Artémis : 85% Homme de Sable 1 : 50% Homme de Sable 2 : 100% Homme de Sable 3 : 100% Imothep : 100%
Eloise A. St-James
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Un piège… Ils étaient tombés dans un putain de piège et elle n’avait rien vu venir. Même leur petit guide semblait surpris. Ah le Grincheux, il allait l’entendre ! Parce qu’être collée ainsi contre la carrosserie du vaisseau qui avait pas mal chauffé, ça n’était pas du tout agréable. En lançant un regard à sa sœur, la guerrière tenta d’atteindre l’un de ses poignards. Mais l’exclamation d’Apple l’en empêcha. Arès ?! Ici ?! Impossible ! Depuis le temps que ce salopard avait disparu, il n’allait pas réapparaître comme ça, dans le désert…
Et pourtant, en relevant la tête, elle le vit. C’était un mirage hein ? Mais apparemment pas… Puis que l’humain le reconnut et l’appela Grincheux. C’est vrai que ça lui allait pas mal, Athéna ne pouvait qu’en convenir… La déesse était partagée… D’un côté, elle voulait se jeter sur son frère et lui apprendre que sa fille était en réalité en vie… De l’autre, elle avait envie de lui en coller quelques-unes au travers de la tronche pour s’être barré durant aussi longtemps ! Heureusement pour lui et pour elle, la guerrière était encore attachée, parce qu’elle n’aurait pas su quoi faire !
- Arès… Son vrai nom est Arès. Indiqua-t-elle à l’autochtone tandis que celui-ci se chamaillait avec son frère.
Le regard qu’il lui avait lancé ne lui avait pas échappé. Et ça faisait mal… Parce qu’elle s’en voulait déjà assez elle-même… Mais cet abruti s’était enfermé dans sa peine à lui et n’avait pas voulu prendre le reste en compte. Athéna ne chercherait jamais à se justifier. Elle avait merdé et le savait parfaitement. Personne n’avait besoin de lui rappeler quoi que ce soit sur ce drame…
Quand la corde se relâcha, Athéna chuta. Entre le livre et son bras blessé, elle n’allait pas réussi à rester debout en chutant ainsi… Heureusement, un reste d’affection de la part d’Arès lui permit de ne pas se manger la tronche au sol et lui évita de se retrouver avec du sable partout. Elle détestait le sable… Noir, jaune, ça commençait à mettre devenir viscéral.
Quand Mina commença à péter un plomb et se mit dans l'idée que ça serait cool de cogner un peu plus le dieu de la guerre, la brune la stoppa. Elle aimait bien la petite combattante et il était hors de question qu'Arès lui fasse quoi que ce soit. Or si l'assassin cognait, lui réagirait, elle le savait parfaitement... Puis comme les autres, elle suivit son frère à l’intérieur et laissa le soin aux autres de s’occuper de donner des explications. Athéna se mit légèrement à l’écart, prise par ses pensées et surtout par sa culpabilité. Le revoir avait réveillé tout ce qui était lié au meurtre d’Hippolyte qui n’en avait pas été vraiment un au final. Et puis… Il l’avait abandonné… La guerrière allait avoir du mal, elle le savait.
Comme si elle sentait qu’il fallait venir vers elle pour ne pas la laisser mariner dans ses idées noires, Ellie s’approcha d’elle et lui demanda si elle pouvait soigner son bras. Bien que surprise, Athéna acquiesça. Elle n’était pas très proche d’Ellie mais savait qu’elle avait un peu de mal avec les contacts physiques et le reste. Elle ne s’était donc pas attendue à ce qu’elle veuille prendre soin de sa vieille tante… Par contre, le regard plein d’envie vers le livre ne la surprit pas tant que ça. Comme elle, la guerrière avait envie de l’ouvrir, mais ça n’était pas le moment, comme elle le dit par la suite à sa nièce.
L’attitude d’Arès ne lui échappa pas quand Ellie lui demanda où se trouvait sa trousse à pharmacie.
- Cache ta joie surtout… Ne put-elle s’empêcher de dire. Imbécile… Ajouta-t-elle en marmonnant.
Puis Ellie revint avec les produits et lui mit de l’alcool sur la plaie pour la désinfecter. Tout en serrant les dents pour ne rien montrer de sa douleur physique, Athéna se dit que ça n’était rien de toute façon en comparaison de tout ce que la présence d’Arès avait remué. À un moment ou à un autre, ils allaient devoir discuter. Et mettre les choses à plat. Parce que ça n’allait pas pouvoir continuer longtemps comme ça…
- Tu as fait ce qu’il fallait, ne t’en fais pas. Rassura-t-elle sa nièce. Merci Ellie. Ajouta-t-elle avec un sourire.
La pause ne dura pas longtemps. Parce que le vaisseau fut attaqué. Un homme chauve, au teint halé se tenait là. Leur guide leur apprit rapidement et avec peur que c’était le Grand Prêtre. Ah, connard… C’était bien lui qui récoltait les gens pour y mettre un truc afin qu’ils deviennent les EnfantsdesDieux non ? Bah c’était pas le moment.
- Il est aussi laid que ses momies…
Artémis lança le premier avertissement quand l’un des trois hommes de sable avança. Celui-ci sembla d’un coup plus faible, mais la guerrière savait qu’ils ne pourraient pas tenir longtemps comme ça. Alors elle s’arma de ses poignards, sortis de leur cache, et passa à l’attaque. Elle laissa Artémis avec son homme de sable et en attaqua un autre. La déesse parvint à le blesser, mais soudainement, l’homme de sable se transforma en corde de sable et s’enroula autour d’elle. Athéna se retrouva totalement emprisonnée et ne pouvait plus bouger. Elle tomba au sol et se rendit compte que la corde était très solide. Pire, elle se resserrait toute seule ! Si ça continuait comme ça, elle allait étouffer !
- Putain de merde ! S’exclama-t-elle, pas du tout ravie.
Athéna : 75% Homme de Sable 1 : 50% Homme de Sable 2 : 50% Homme de Sable 3 : 100% Imothep : 100%
Robyn W. Candy
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Boooooon. Après les momies, on avait le droit à un O.V.N.I. Un Objet servant Vraiment à rien, à part Nous laisser dans l’Incompréhension la plus totale. Enfaîte à chaque fois que je me cassais avec les divins pour vivre des aventures où je finissais toujours par avoir mal quelque part, j'avais l'impression d'être la conne du siècle parce que je regardai, mais ça m'inspirait que dalle. Donc maintenant, j'avais arrêté de chercher à comprendre. Y avait un dieu grincheux qui vivait dans un vaisseau spatial ? Ok. Y avait un type aux cheveux pas propre qui savait pas faire des phrases correctes ? D'accord. Un chauve voulait que ça part en vrille ? No problemo. Non mais c'était décidé, j'allais plus jamais être étonnée de rien, et j'allais suivre le mouvement comme un adorable mouton !
- Roh mais ferme ta gueule ! Si tu commences à paniquer, tout le monde va paniquer, et la panique ça démoralise les troupes ! Alors ferme la !
J'avais jeté un regard noir à Jun, en agitant ma batte pour qu'il se souvienne de ce que je lui avais dis. Si il était finalement un méchant, j'hésiterai pas à lui exploser la tête. Il avait peut être permis à tout le monde de retrouver Arès, ça m'empêchait pas de toujours me méfier de lui. Et du dieu aussi. C'était pas le paternel d'Hippolyte d'ailleurs ? Je savais même pas ce qui lui était arrivé depuis, à cette chieuse. Tant qu'elle tournait pas autour de Lily, je m'en foutais enfaîte.
Hors de question en tout cas que je reste à surveiller la gamine d'Aryana. J'arrivai pas encore à savoir si je l'aimais bien ou pas. Elle m'avait traité d'anomalie... et basta. On aurait pu faire mieux comme première rencontre et tout, surtout que c'était quand même la fille de ma déesse préférée. Elle était pas aussi canon que sa mère, d'ailleurs. Les gènes du lézard avait du bouziller son ADN. Et ses sourcils au passage.
Je lançais un coup d’œil à Midnight Cookie, qui avait l'air d'avoir envie de se battre. Je connaissais que dalle sur elle, mais j'avais envie de lui faire confiance pour me couvrir au cas où ça se passait pas bien avec les machins des sables. Y avait Diane, mais bon voilà quoi. On parlera pas des deux autres, parce qu'elles étaient carrément pas sur la liste des gens à qui je demanderai de l'aide. Donc il restait la mangeuse de gâteaux, et pour le moment, ça m'allait. Elle avait pas encore essayé de me buter ou un truc du genre, ce qui était plutôt cool de sa part.
Une main levée au dessus des yeux parce que le soleil me brûlait la gueule, je m'avançais vers les nouveaux ennemis. Eh bah voilà ! Encore du sable ! Mais putain, ça sert à rien le sable ! J'en avais partout dans la bouche, dans mes fringues, dans mon soutif, et en plus maintenant fallait que j'en attaque du vivant ! Mais quand est-ce qu'on se retrouvera sur la banquise ? Ça serait tellement plus sympa sérieux ! Quelqu'un ferait apparaître un lance-flamme, on cramerait les méchants Olaf et après on irait dormir dans un igloo. C'est genre mille fois mieux comme destination ! En plus la neige ça sert si on a soif, alors que là, ma gorge ressemblait à un putain de morceau de viande desséché !
- Il faut que quelqu'un réussisse à atteindre le dégarni !
En gros, je comptais le faire. Ma victoire contre les momies de tout à l'heure me donnait l'impression d'être super méga puissante, et c'était énorme. J'avais l'impression que je pouvais tout réussir, et putain que ce que c'était électrisant ! Bon ça empêchait pas que je réussissais que dalle dans ma vie à côté, mais j'avais quand même dégommé cinq momies, et ça, c'était beau ! Surtout que les déesses avaient été blessées, donc bon... ça m'étonnait encore de pouvoir marcher vu les chevilles enflées que je me trimballais.
J'allais me précipiter vers un homme des sables quand je remarquai que la Brune était entrain de se faire étouffer façon boa par une grosse corde. J'eus une hésitation, en serrant à deux mains le manche de Lucille et en gardant un œil sur les créatures château de sable. Ça lui ferait pas trop de mal de souffrir un peu. Enfin perso ça me dérangeait pas trop hein. C'était pas ma pote, elle faisait pas partie de mes déesses préférées et en plus j'étais sûre qu'elle rêvait secrètement de m'égorger. Ou alors c'était pas du tout secret et tout le monde le savait. En même temps, les divins risquaient pas de m'en vouloir si je la laissais clamser ?
- Tu sais que tu parles hyper mal ? Ton papa t'a pas dis que c'était pas poli ?
J'avais lancé ça sur un ton innocent, les sourcils quand même vachement froncés pendant que je m'attaquais à la corde. Qui était en sable. Putain de sable sérieux ! Moi j'avais le droit de parler comme ça de toute façon, j'avais pas de parents. Et puis là c'était juste en pensée. Me fallait bien un peu de courage pour retirer cette putain de corde de merde ! Les genoux bien enfoncés dans le sable, j'entrepris de frotter le fil barbelé contre la corde pour l’émietter, en faisant gaffe à ce que les petits bouts piquants en fer n'arrache pas au passage la peau de la déesse. J'avais pas envie qu'elle me fasse bouffer du sable dès qu'elle retrouverait l'usage de ses bras. La corde se mit tout à coup à frissonner, et elle s'effondra dans un nuage poussiéreux, délivrant Athéna. Je me relevais, en lui tendant la main pour l'aider à se relever. Enfin si ça la tentait. Le pauvre ver de terre que j'étais à ses yeux n'était probablement pas digne de toucher à sa paume délicate.
- Vu que je t'ai pas laissé mourir, moi je dis que tu devras me sauver la vie au moins une fois.
Elle me devait bien ça ! J'étais sûre qu'elle savait que je l'aimais pas, et que j'aurai très bien pu la laisser se faire défoncer les os. J'étais cool quand même, non ? De toute façon elle pouvait penser ce qu'elle voulait, moi j'avais déjà autre chose en tête. Et c'était un type au crâne luisant. Non mais ça existait un type avec une coupe de cheveux potable ou quoi ? Parce que peu importe le monde dans lequel je me retrouvai, y avait aucun mec sachant ce qu'est du shampoing et un coiffeur !
Je me précipitais vers lui, en courant, la batte levée, mais le troisième homme des sables apparu devant moi, tout ensablé qu'il était. Sans aucune hésitation, j'abattis mon arme sur son bras, qui se désintégra. J'avais pas le temps de lui exploser la gueule dans les règles de l'art, fallait que je m'attaque à celui qui les contrôlait !
Je me rapprochais du prête chauve, quand quelque chose me chopa par les pieds, me faisant tomber à plat ventre. Mon visage frappa le sable, et je me sentis tirée en arrière, loin de Lucille qui n'était plus dans ma main. Je plantais mes doigts dans le sable, en hurlant, mais la chose commença à s'entortiller autour de moi, comme la corde qui avait attaqué Athéna. Les bras plaqués le long du corps, j'étais incapable de bouger. Putain de sableeee ! J'essayais de crier pour attirer l'attention de quelqu'un, mais aucun son ne sorti de ma bouche grande ouverte. La corde était entrain de se resserrer, et je sentais ma cage thoracique et ma gorge se compresser, empêchant l'air de s'infiltrer. Putain de sable qui essayait de me buter ! Putain de... Putain !
Robyn: 90% Homme des sables 1: 50% Homme des sables 2: 50% Homme des sables 3: 50% Imhotep: 100%
Eternalys N. Dystopia
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
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COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
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| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Tous sur le chauve à moitié à poil !!! Feat. Apolline, Anatole, Eloise, Diane, Robyn & Ellie
Collée contre la tôle du vaisseau, je baisse légèrement le regard pour voir un peu plus bas, mon poignard et la lance piqué à l’une des momies posés sur le sable. Les sourcils froncés, un flot d’insulte traverse mon esprit dans diverses langues, pour exprimer la colère que je ressens contre l’imbécile heureux, le grincheux et moi-même. Parce que oui, dans tout ça, la personne a qui j’en veux le plus, c’est moi. C’est vrai quoi ! Comment ai-je pu louper ça ?!! Alors qu’à la base, je suis capable de pressentir ce genre de chose ? De danger pour être plus exacte ? Idiote !!
Je jette un dernier coup d’œil en direction de mes armes avant de sentir que nous ne sommes pas seuls. Quelques secondes passes avant qu’un homme d’imposante stature fasse son entrée. Avec toute la gentillesse dont je suis capable (c’est-à-dire aucune), je lui demande :
– Hé toi ! T’es le grincheux c’est ça ? J’imagine que t’es aussi responsable de cette hilarante blague, j’ai raison ? Super ! Maintenant qu’on c’est bien fendu le cul par terre, tu nous libères s’il te plait ? Parce que cuir comme un steak sur la tôle de ton vaisseau, c’est pas vraiment le rêve d’une vie si tu vois ce que je veux dire.
S’il y a une chose que l’on peut dire, c’est que ce n’est vraiment pas ma journée. Je veux dire, on a tous jusque-là accumulé les merdes hein ? Mais sans me vanter, je crois pouvoir dire que s’il y avait un trophée pour récompenser celui ou celle qui a eu le moins de cul jusque-là, je le remporterais haut la main. C’est vrai quoi ! J’ai couru après un bus pour le rattraper, perdu mon pantalon et mes bottes à l’hôtel, perdu mon pantalon de rechange dans le désert, je me suis brûlée les pieds (j’ai des cloques maintenant, super !), je suis tombée dans les pommes comme une conne avant de dégringoler d’une dune, j’ai abîmé mes livres, mes gâteaux sont en miette et là, je suis carrément entrain de cuire sur la coque d’un putain de vaisseau spatial !
Après ça, osez dire que je ne remporte pas la palme de la pire journée ! Allez-y, j’attends !
« Mais c'est tonton Arès ?! Ou alors c'est son sosie mais... non, c'est forcément lui ! Coucou tonton ! »
– Attendez… vous voulez dire que c’est le dieu de la guerre offensive et de la destruction le pseudo Rambo, là ? Je regarde un peu plus attentivement le dieu avant de reprendre, Ok.. ça se tien. Avec une tronche pareil, c’est sur qu'on peut pas le confondre avec sœur sourire.
« Ah oui... c'est vrai tu ne me connais pas. Par contre, tu as vu qui est là ? Diane, Eloise... Ellie aussi. »
Non mais c’est pas vrai !!! On va griller ici encore longtemps ? Je suis pas un putain de steak merde !
« Non, ne t'approche pas ! Fais attention, y a des pièges dans le sable ! On s'est fait prendre ! »
« Sans blague ? »
– T’inquiète pas pour lui, je lance à la petite blonde tandis que je lève les yeux au ciel, il devrait s’en sortir. Il est pas assez con pour se faire prendre par ses propres pièges j’imagine.
« C'est le Grincheux. Vous connaître lui ? Je savais ! Même odeur ! Même force ! Même beauté ! »
« Je croyais t’avoir dit de ne pas revenir ici. »
« Mais Grincheux, toi dire... »
« M’appelle pas comme ça. »
« Moi pas connaître vrai nom ! Et toi avoir mis d'autres pièges... Très très grincheux ! »
« Pas assez apparemment. »
Après avoir été libérée du piège, je retombe avec souplesse sur mes pieds. J’esquisse une grimace de douleur, lorsque mes pieds touchent le sable, mais au moins, je ne suis pas tombée par terre cette fois. C’est toujours mieux que rien.
– … Toi ! Je grogne à l’attention du comique qui nous à emmené ici, tandis que je le fusil du regard. Viens ici, j’ai deux mots à te dire.
Après avoir récupéré mes armes, je fonce sur l’imbécile heureux et sans plus de cérémonie, je lui colle une gifle avant de terminer :
– Prie pour qu’il n’y ait pas de « prochaine fois » Beni. Parce que s’il y en a une, ce n’est pas une simple baffe que tu vas te manger dans la tronche, compris ?
Après ça, mon regard dévie sur le dieu de la guerre. Lui mettre mon poing dans la tronche et mon nouvel objectif et le fait qu’il soit un dieu, ne change en rien mon plan de lui refaire le portrait façon Picasso. Seulement, une fois arrivée à sa hauteur, quelqu’un me retient le bras pour m’empêcher d’aller plus loin. C’est Eloise qui, sans me jeter un regard, maintient son emprise sur mon poignet quelque instant avant de finalement lâcher prise. Traduction : Abstiens-toi.
Je ravale difficilement la colère qui m’envahit et recule de quelque pas pour garder mes distances avec le dieu de la guerre. Tant que je n’ai personne sur qui me défouler, mieux vaut éviter d’être trop proche de lui.
« Qu’est-ce que vous foutez ici ? »
– On bronze, ça se voit pas ? Je réponds du tac au tac avant que Lulu ne commence :
« Cette planète n'est pas très... hospitalière. On a été pris au piège dans une pyramide, avec des momies. Si ça vous dit quelque chose. »
Une nouvelle fois, je lève les yeux au ciel et croise les bras contre ma poitrine pendant que Lulu s’occupe de nous présentez tous les quatre à Rambo qui semble surpris d’apprendre que la petite blonde est la fille d’Aphrodite.
Merde ! Je n’ai aucune expérience de la famille (je n’en ai jamais eu), mais si c’est toujours comme ça, je vous dit pas les repas de famille le dimanche !
Pendant que Lulu et Rambo taille le bout de gras ensemble, mon regard se promène un peu partout autour de nous. A part nous, il n’y a pas le moindre signe de vie. Pourtant, mon alerte interne ne semble pas vouloir se calmer, je sens toujours un très grand danger ce qui me pousse à être encore plus vigilante qu’à l’accoutumé. Néanmoins, je délaisse finalement la surveillance des alentours pour rejoindre les autres à l’intérieur du vaisseau. Après nous avoir guidé à travers différents couloirs du vaisseau, Joyeux nous emmène dans une pièce ou gît sur la table, le cadavre d’une créature un couteau planté dans le crâne.
Niveau ambiance chaleureuse et accueillante, on repassera.
Sans prêter attention à la nouvelle conversation qui commence entre Rambo et la petite blonde, je dépose la lance contre un mur et commence à marcher à travers la pièce en jouant distraitement avec mon poignard. C’est la première fois que j’en vois un de si près. D’habitude, c’est plus le genre de truc que tu vois dans les films de science-fiction mais là… c’est réel. Et sa éveille ma curiosité autant que le livre entre les mains d’Eloise actuellement et… ok, le bouton rouge aussi. D'ailleurs, je ne suis pas la seule à être intriguée par lui...
« Je peux toucher ? »
« Vas y, on sautera tous comme ça. »
La réponse de son oncle sonne à mes oreilles, aussi faux que les excuses bidon de Kyle. De toute façon, la petite blonde n'a pas l'air d'avoir prit sa réponse au sérieux puisque sans réfléchir d'avantage, elle appuie sur le gros bouton rouge qui, à mon grand étonnement, semble être responsable de l’activation de la musique sur le vaisseau.
– Non mais sérieusement, je jette un coup d’œil furtif à la pièce avant de reprendre, qui est le grand malade qui c’est dit que ça serait super, extra, giga fun de faire d’un putain de bouton rouge la commande d’activation de la musique sur le vaisseau hein ? Ça m’intéresse vraiment, je ne plaisante pas.
Vraiment, on aura tout vu…
***
« Vous... Vous provoquer colère Grand Prêtre ! »
– Oh ça va ! Arrête de chouiner Beni, t’as rien à dire vu que t’es planqué derrière Rambo.
Enfin une bonne nouvelle ! Bon, elle n’est pas si bonne que ça, puisqu’on vient juste de faire un gros trou dans la coque du vaisseau mais pour moi, c’est tout bénéf. Parce que je vais enfin pouvoir casser la gueule à quelqu’un, sans être systématiquement arrêtée par Eloise pour une raison ou pour une autre.
« C'est Grand Prêtre ! Vous pas sortir ! Rendre livre et lui partir ! »
– Et puis quoi encore ! Tu veux pas non plus qu’on lâche nos armes et qu’on se rende bien gentiment pour lui faciliter la tache ? Après tout, c’est sensiblement pas ton cul qui est menacé là, je me trompe ?
D’accord, il a peur, je peux comprendre. Mais aux dernières nouvelles, ça ne sert strictement à rien de mettre la tête dans le sable en espérant que la tempête passe. Si on veut avoir une chance de rentrer chez nous vivant sans servir de véhicule à l'une de ses... choses ? Parasite ? On va devoir leur botter le cul.
Sans perdre de temps, je récupère la lance posée contre la paroi puis rejoins le petit groupe posté devant le trou dans la coque. A l’extérieur, il y a un type chauve en pagne qui, après avoir récité une incantation ( que je n’arrive toujours pas à traduire) fait apparaître un petit groupe de compagnon ensablé pour lui prêter main forte.
Affaiblir l’ennemi pour pouvoir prendre le dessus sur lui plus facilement ensuite hein ? C’est une bonne stratégie. Manque de pot pour lui, je n’ai pas l’intention de me faire avoir aussi facilement, les autres non plus d’ailleurs.
« Ceux qui savent se battre, suivez-moi. Non toi, tu restes en arrière. Ce n'est pas un jeu. Protège Apolline. »
Je profite de la diversion offerte par mes compagnons occupés à combattre les sbires du grand chauve pour foncer sur lui. Je suis prête à l’attaquer, la lance tournant entre mes doigts lorsqu’une voix attire mon attention. Celle d’Athena en difficulté. Aussitôt, je fais demi tour pour lui prêter main forte, mais je suis attaquée en chemin par l'une des créatures de sable. J’esquive une attaque, puis une autre et m’apprête à rendre les coups quand mon regard se pose sur Pénélope allongée dans le sable, prisonnière d’une corde sortie de nulle part. Enfin de nulle part… Pas vraiment. Il manque un gugus des sables ce qui veut dire qu’apparemment, ils peuvent se transformer en corde. Génial le pouvoir ! Ça complique pas les choses, mais alors pas du tout.
– T’inquiète Pénélope, ça va aller ! Je crie à l’attention de la blonde furieuse avant d’esquiver une nouvelle attaque, de répliquer en lançant la lance dans la tronche de la créature de sable, d’effectuer une roulade en avant pour récupérer l’arme de Pénélope et de courir dans sa direction pour la rejoindre le plus rapidement possible. C’est bon, je suis là.
Je m’accroupis et dépose la batte à côté d’elle, avant de commencer à couper la corde qui la retient prisonnière avec mon poignard. D’abord Eloise, puis Pénélope… Si ça continue, on va tous finir ligotés comme des saucissons. Super le programme !
– Voilà, c’est fait ! J’annonce à la mangeuse d’Oréo tandis que la corde s’effondre dans un nuage de sable. Ça va ? T’as rien ? Ok. Alors récupère ta batte et… Merde…
Sentir le danger à l’avance ne m’a pas sauvé cette fois. Puisque au final, je suis a mon tour ligotée comme un saucisson avec une de ses cordes faites de sable, incapable de me libérer toute seule, mon poignard piégé lui aussi par la corde.
– Dès que je me libère… Je vais lui défoncer le crâne à cet enfoiré.
Enfin pour ça, il faudrait déjà que je me libère. Parce que si même si c’est vrai qu’un ombre peut se libérer de tout, sans l’aide de la magie… ça rend les choses légèrement plus compliqué. Surtout dans une situation comme celle-là.
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❝ Il te manque juste un tout petit quelque chose... Dans ta tête. ❞
La gamine m’avait suivi et je ne savais pas franchement si c’était une bonne chose ou non. On ne se connaissait pas, elle et moi, et on risquait de ne pas tenir très longtemps sur cette planète alors… Déjà que je devais gérer les regards assassins que mes deux « sœur » m’avaient lancé en me revoyant, j’allais pas en plus me coltiner un pot de glue qui me rappelait Aphrodite. Tout. De ses cheveux blonds à sa frimousse. De sa façon d’être à sa façon d’agir. Même sans la connaître je parvenais à déceler des attitudes propres à la déesse et c’était sans doute ce qui m’agaçait le plus ; sérieusement, avec ce lézard ?! Je ne comprenais pas encore par quel miracle elle était apparue, mais ce batracien allait m’entendre si jamais on parvenait à s’en aller d’ici. Bon, il ne fallait pas trop compter sur Diane pour réparer un vaisseau spatial, quant à Eloïse elle avait l’air d’avoir plus envie de me planter un poignard dans le cœur que de me faire un câlin. Ça tombait bien, je me maîtrisai depuis tout à l’heure pour n’aborder aucun sujet personnel. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Ça ne le serait jamais vraiment…
Pendant qu’Apolline manquait de nous faire sauter en propulsant l’autoradio à haut volume dans les hauts parleurs, je fixai le dessin qu’elle venait de me tendre. Une impala. Comment diable avait-elle pu savoir que j’appréciai les voitures de collection ? En particulier les américaines. Je fixai le cadeau sans trop savoir quoi en faire, partagé entre la sensation d’avoir raté pas mal d’épisodes et celui d’en découvrir un tout nouveau. Je ne savais pas encore quoi penser de cette môme mais si elle me proposait un M&M’s on n’allait pas être très potes tous les deux. Décidant de garder pour plus tard la réflexion, je fini par rouler le dessin soigneusement pour le coincer dans un pan de mon vêtement. Il faudrait que je me fasse des post-it pour ne pas oublier quelque chose dites donc, maintenant que le lien semblait vouloir se renouer on allait tous avoir des comptes à rendre.
Laissant Jun psalmodier ses paroles défaitistes, je revins vers la bestiole morte pour en retirer l’arme fichée dans son crâne. Elle allait sécher et se recouvrir de sable si je ne me dépêchai pas de la mettre à l’abri ; et franchement, les trucs croquant sous la dent c’était pas quelque chose que j’appréciais. Ellie m’interrompit en me demandant de quoi se soigner et j’eu un instant d’hésitation. Elle n’avait pas l’air trop mal en point… Et les ressources étaient rares sur cette planète.
Finissant par obtempérer et lui indiquer où se trouvaient quelques bandages, je fus surpris de la voir revenir pour se diriger vers Athéna. Attendez, c’était pour elle ? Depuis quand est-ce qu’ils s’entendaient tous aussi bien ? Je les observai faire, intrigué et franchement dérouté par l’attention qu’on pouvait porter à cette sœur que tous avaient tant détesté… Mon absence n’avait pas été que néfaste visiblement vu la familiarité dont elles faisaient preuve entre elles. Je me mordis l’intérieur de la joue sans rien ajouter, fâché de découvrir ce genre de choses alors même que toutes semblaient m’en vouloir.
J’étais parti. Mais je ne m’étais pas enfui, j’avais simplement poursuivi la quête du Dragon. Je l’avais fait sans leur en parler pour les protéger, pour leur éviter de tomber dans de nouveaux pièges qu’il aurait pu tendre… Et au final, c’était moi qui m’était fait avoir et expédié à l’autre bout de la galaxie. Si j’avais pu avoir un prix, cela aurait sans doute été « Meilleur baratiné » ; et rien que d’y penser, je sentis mes muscles se tendre et ma mâchoire se serrer davantage. La colère. La pure et simple colère qui continuait d’alimenter le poison de mes veines. Je faisais tout pour la maîtriser malgré la situation. Ne pas exploser. Ne pas imploser. Ne pas se laisser submerger et revoir des priorités que je pensais oubliées depuis longtemps : les autres. La famille. Les proches. Les « amis ». Qui était l’ami et l’ennemi dans tout cela, désormais ? Mon regard balaya les différents protagonistes présents, partagé et fluctuant dans la bonne attitude à adopter.
Oui, nous finirions par avoir une conversation.
Alors que j’enfermai la proie dans un sas, quelqu’un en profita pour mettre des coups dans la coque du vaisseau. Oooh ça n’allait pas recommencer ?!
« Pas vraiment. » Répondis-je à la question d’Ellie, sachant pertinemment qu’une telle confirmation était inutile.
Il fallait croire que si. Carrément, vu le hurlement que poussa l’autre gosse et qu’un pan entier de la taule du vaisseau disparu sous nos yeux ! Qu’est-ce que c’était encore que ça ?! Aveuglé par la lumière émanant de l’extérieur, je mis quelques secondes avant de discerner une espèce d’autochtone en pagne à quelques mètres de notre position. Ouh, je le savais. Je savais dès le départ que ça n’était pas une bonne chose de retrouver tout ce petit monde, car nos rassemblements donnaient souvent lieu à une invasion de problèmes ! La preuve. Comment est-ce qu’on allait pouvoir repartir maintenant que le Faucon était éventré ?
Il n’y avait qu’un point positif à ce qui arrivait : la perspective d’un combat était en train de remplir d’adrénaline la moindre parcelle de mon corps dépourvu de ses pouvoirs divins… Et c’était extrêmement plaisant. Je jetai un regard noir à Jun en train de s’agripper à moi comme à une bouée de sauvetage, secouant mon bras pour qu’il le lâche et le repoussant contre la paroi du vaisseau. Ce gamin commençait à me courir sur le système avec sa capacité à être une ombre sans pour autant en avoir la témérité. Quite à me coller aux basques, autant qu’il soit utile ! Et là, en panique, il était surtout utile à faire déborder mon quota de patience du millénaire en cours.
« Reste là avec les deux gamins et, surtout, tu la boucle. »
Rester en arrière ? Très peu pour moi. Et même avec un bras blessé – oui, j’avais vu le regard de Jun dévier dessus – je ne comptais pas faire déshonneur à mon titre ; j’étais le dieu de la Guerre, pas des rangs d’oignon. J’emboitai sans hésiter le pas aux autres, apercevant Artémis en train de bander son arc pour ralentir l’un des hommes fait de sable qui nous faisait face. Bon, au moins elle n’avait pas perdu la main à défaut du reste ! Je ne su même pas pourquoi cette constatation me fit sourire alors que je faisais quelques pas, observant le terrain pour réfléchir à la situation. Foncer tête baissée ? Pourquoi pas. Mais je constatai qu’Eloïse venait d’en faire les frais en se faisant plaquer au sol par une sorte de corde ! Loupé.
Réfléchir. Stratégie. Voilà longtemps que je n’avais pas eu à… J’évitai l’attaque d’un homme des sables, parant son coup en sortant mon épée de son fourreau ! Il croyait quoi ? Que je ne l’avais pas vu venir ? Même si je n’étais plus un dieu, je ne manquais pas d’entraînement et je comptais bien le lui faire savoir. Le repoussant sans ménagement, je tentai de faire fit de la chaleur accablante qui pesait sur nos épaules et de la difficulté de mon épaule à suivre correctement les mouvements. Bordel, mais que c’était chiant d’être humain ! Pas étonnant que leur espérance de vie soit si ridiculement basse. Mes yeux passaient d’un être à l’autre rapidement, évaluant par un automatisme en train de se réveiller la meilleure chose à faire. Prioriser. Et puis attaquer.
Athéna venait de se relever, c’était tout ce qui m’intéressait. Diane semblait s’en sortir un peu en arrière. Ellie agitait son bâton mais ça avait l’air de pas trop mal fonctionner… Quand aux deux humaines là-bas, je les laissais terminer leurs petites affaires vu qu’elles avaient l’air de vouloir prouver quelque chose. Tiens, pas bête la tentative de s’attaquer directement au manipulateur des hommes en sable, c’est ce que j’aurais moi-même fait. C’est ce que j’allais moi-même faire. On avait l’avantage notoire d’être un nombre supérieur, c’était parfait pour perdre un peu l’ennemi qui se retrouvait assailli de toutes parts.
Voyant que Robyn – c’était bien comme ça qu’elle s’appelait ? – se précipitait d’un côté, je parti de l’autre pour prendre le fameux grand prête à revers. Et profitant qu’il s’amusait à la ligoter comme un saucisson sec, je frappai un coup circulaire en direction de son flanc qui ne manqua pas sa cible ! Je fus juste déçu de ne plus avoir autant de force que précédemment car le gigolo vacilla sur ses jambes et recula, avisant de ses côtes blessées sans pour autant se retrouver tranché en deux. Bon, je manquai de pratique ces derniers mois, fallait m’excuser de pas faire du travail bien propre… L’homme chauve baissa les yeux sur son flanc, sans doute surpris d’avoir été atteint, et son visage se barra d’une colère sourde.
« Et oui, au jeu de la guerre faut s’attendre à tout… Même à perdre. »
Raillai-je devant son air furibond, constatant cependant qu’il ne saignait pas comme il le devrait. Pire, sa plaie s'agita et se referma comme si j'avais frappé dans du sable... J’avais déjà eu à faire à pas mal de créatures, mais celles qui n’émettaient même pas une microgoutte de fluide corporel étaient pas vraiment les plus sympathiques. Faisant tourner le pommeau de mon épée dans ma main, je la repris fermement, prêt à contre-attaquer la moindre de ses tentatives. Ca faisait des jours que je n’avais rien d’autre à faire que prendre mon mal en patience sur cette planète, maintenant qu’il y avait un peu d’action je n’allais pas la laisser se passer sans moi !
Et puis, aussi bizarre que cela puisse paraître… La perspective d’avoir à nouveau à me battre pour ma « famille » était loin de me laisser aussi indifférent que j’en avais l’air.
* * *
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
On ne peut ni échapper au regard desdieux ni les contraindre.
Je ne pu m'empêcher malgré moi de laisser un petit sourire m'échapper, même sans pouvoirs divins, je ne ratais jamais ma cible. Mais mieux valait ne pas crier victoire trop tôt. Si nous venions à bout des hommes de sable, il nous restait encore Imohtep. Robyn fit d'ailleurs remarquer à voix haute, ce que je venais de penser. Combien de temps allions nous tenir face à ces hommes de sable ? Pour l'instant, nous avions l'air de réussir à tenir la distance mais rien n'indiquait que ça continuerais ainsi. Ma sœur, ne tarda d'ailleurs pas à le démontrer en se faisant tout bonnement ligoté par un de ces pantins qui venait de prendre la forme d'une corde. Entre nous, j'estimais que la dite corde avait plus des allures de boa constrictor mais m’abstins de tout commentaire parce que vu le langage qu'Athéna venait d'utiliser quelque chose me disait qu'elle était vraiment de très mauvais humeur. Aussi, mieux valait éviter de la contrarier encore plus. C'était ce que j'aurais aimé dire à Robyn, malheureusement, elle ne m'en laissa pas l'occasion, et préféra se mettre à provoquer Athéna avant de la délivrer.
L'ironie voulut une fois de plus, qu'alors qu'elle allait sans doute tenter de régler son compte à Imohtep, il lui arrive la même chose qu'à ma sœur. A ce train là, nous allions tous finir ligoté si ça continuait. Mais pas le temps de me perdre dans mes pensées, j'évitais de justesse un homme de sable qui arrivait droit sur moi. Heureusement pour moi et malheureusement pour lui, j'étais agile et m'en sortis sans une égratignure.
Je jetais un bref regard du côté des autres. Athéna semblait s'être remise sur pied et se lançait déjà à nouveau dans le combat. Robyn, s'était fait ligoté mais la brune se dirigea droit sur elle pour l'aider. Quant à Ellie, elle semblait s'en sortir comme elle pouvait de son côté. Le combat, n'était pas son fort, mais je ne voulais pas non plus froissé sa fierté en allant lui prêter main forte. Aussi, préférais-je me concentrer sur mes cibles uniquement. Je, n'avais pas décoché de nouvelles flèches pour l'instant. Ils semblaient préférer le corps à corps, et je n'avais pas d'ouverture me permettant d'avoir un angle d'attaque suffisant afin de leur en décocher une. Privé de mes pouvoirs, chaque flèche comptait. Je ne pouvais pas me permettre d'en gaspiller ne serait-ce qu'une seule. J'ignorais si je pourrais en fabriquer, que ce soit au niveau matériel ou bien au niveau du temps. Les ennemis, semblaient nous tomber dessus dès que nous avions ne serait-ce qu'un moment de répit.
Et puisqu'on parlait de répit, j'en avais un peu. Les hommes de sable semblaient préférer prendre pour cible Arès, aussi en profitais-je pour fouiller dans ma poche de jeans, pour en ressortir un élastique. Pour une question de pratique, avoir sans arrêt mes cheveux dans la figure, était une mauvaise idée. Attaché, j'avais non seulement une meilleure visibilité. Mais ça permettait en cas d'attaque de ne pas avoir d'angle mort. Et l'angle mort était le pire cauchemar d'un archer. Aussi, entrepris-je rapidement de nouer mes boucles blondes en une queue de cheval. De toute façon, j'allais de nouveau être occupé. La brune venait à son tour de se faire saucissonner par un homme de sable. Et voyant que tout le monde semblait occupé à se battre et reprendre ses esprits pour Robyn, j'en profitais pour m'élancer l'aider. Je retins de justesse mon soupire en la voyant se débattre pour tenter de se libérer :
- Cesse de gigoter grondais-je doucement plus tu le feras et plus elle se serra, c'est comme les anneaux d'un serpent.
Quoi qu'il en soit, j’attrapais, vivement une flèche dans mon carquois, et entrepris de scier la corde. Ça demandait plus de temps et d'efforts que je ne l'aurais imaginé. Aucun doute, les choses seraient allé bien plus vite, doté de ma force surhumaine. Toute à ma concentration, je ne remarquais qu'au dernier moment l'autre créature d'Imohtep qui s'était approché et évidemment l'esquive ne se passa pas comme prévus. Je serrais les dents, sentant la douleur de ma plaie ravivé, et avec une lueur de rage dans le regard, je me jetais droit sur lui, enfonçant la flèche sans aucune once de remord à travers son corps de sable qui se désagrégea sous mes doigts.
Je me redressais, tandis-que mon cœur tambourinait dans ma poitrine, et que cette dernière se soulevait de manière saccadé alors que je tentais de reprendre tant bien que mal mon souffle. Jetant un nouveau coup d’œil circulaire je pu voir qu'Arès venait de toucher Imohtep. Malheureusement, ce dernier ne sembla pas bien le prendre. Mes yeux s’agrandirent d'horreur quand je compris ce qu'il avait l'intention de faire. Oubliant tout ce qui ce passait, je me mit à courir en direction du vaisseau mais je n'étais pas assez rapide d'un simple geste du bras, il souleva le sable qui engloutis ce qui restait du vaisseau sous mon hoquet d'horreur. Rapidement, mon sang se mit à bouillonner. Mes poings se serrèrent, tandis-que je plantais mes ongles dans ma chaire. Me retournant droit face au grand prêtre, j'articulais froidement :
- Toi. Tu es un homme mort.
Si Apple et Anatole ne s'en sortaient pas, s'ils étaient...Je n'aurais absolument aucune pitié. Ce n'était plus de la simple colère, qui se reflétait dans mes yeux. C'était une rage sourde. La même que j'avais éprouvé quand j'avais volontairement torturé la créature hybride loup sur Méter avant de l'achever.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
Rester là alors que les autres se battaient. Ce n'était pas la meilleure des solutions, mais si je sortais, Apple m'aurait suivie et il fallait éviter cela à tout prix. Arès avait la force de se battre, même sans ses pouvoirs. Et je ne doutais pas une seule seconde sur les capacités des déesses et de Robyn de pouvoir maintenir les créatures suffisamment longtemps pour trouver une idée lumineuse et fuir cet endroit. Tout allait bien finir. La seule chose sur laquelle je doutais, c'était que notre place était bel et bien dans ce vaisseau à attendre.
« Jun ? J'ai besoin de votre aide. » m'exclamai-je à l'encontre de l'autochtone qui s'était approché de moi, tout en jetant des regards en direction de la porte d'où était sortit Arès. Il se souciait de sa survie et c'était une bonne chose. Cela faisait de lui un allié et non un ennemi. « On est coincé ici tandis que les autres sont dehors à combattre ces choses. Et j'ai la sensation que tout comme moi, cette situation ne vous convient pas. Alors aidez nous à leur venir en aide. »
« Prenons armes ! Sauvons Grincheux ! » s'écria t'il, tandis que je lui retenais le bras.
« Il nous faut un plan plus élaboré. » lui répondis-je en lui faisant un signe de la tête en direction d'Apple. « A trois, on va trouver une solution plus appropriée. Et il faut commencer par chercher des armes. Est ce qu'il y a quelque chose ici qui pourrait nous être utile ? »
Après quelque secondes de réflexion, Jun s'était exclamé qu'il avait une idée et on l'avait suivi dans les dédales du vaisseau, jusqu'à une petite pièce fermée où en forçant un peu la porte, elle avait cédée.
« Venez venez ! » s'était-il écrié. Une fois à l'intérieur, on avait vue une tonne de caisses les unes sur les autres et June s'était emparé d'un fouet posé sur l'une d'entre elles. Ou du moins cela ressemblait à un fouet. Faisant volte face, il l'avait brandit vers nous d'un air triomphant. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait qu'on fasse d'un simple fouet. Il l'avait agité un peu, ce qui avait eu pour effet de nous faire reculer. Mais son sourire indiquait qu'il n'allait pas utiliser son arme contre nous.
« C'est puissant ! Le Grincheux l'a frappé sur Jun une fois. »
Ok, on savait ce qui était capable d'effrayer un autochtone de ce monde, mais je doutais que ça marche sur des momies ou d'autres créatures de ce genre. Je lui avait tout de même adressé un petit sourire, avant d'observer la pièce et de voir si il n'y avait pas quelque chose de bien plus utile.
« Ce qu'il nous faudrait c'est... un explosif. Ou quelque chose capable de mettre de la distance entre ces choses et nous pour nous laisser le temps de fuir. »
Même si je doutais qu'on trouve des explosifs dans les parages. En tout cas, on avait commencé à fouiller dans les caisses, même si au bout de quelque unes c'était évident qu'elles n'étaient remplies que de babioles. J'avais observé Apple pendant qu'on faisait cela et je me rendais de plus en plus compte de la panique qui pouvait se lire sur son visage. Elle n'était pas effrayée par les momies. Non, cette jeune fille était bien plus forte qu'on pouvait l'imaginer. Mais elle était paniquée à l'idée de laisser les autres se battre seuls. Pendant que June continuait à chercher, j'avais fait les pas qui me séparaient d'Apple et j'avais posé ma main sur son épaule, pour lui faire comprendre de s'arrêter et de me regarder.
« Ils vont s'en sortir. Ils on deux déesses et un dieu avec eux. Et même sans pouvoir ton tonton Arès est puissant, tu le sais bien. »
Elle allait ouvrir la bouche pour parler, mais elle s'était contentée d'hocher légèrement la tête. Elle n'était pas plus rassurée que ça et à dire vrai moi non plus.
« Tu sais ce qui me convainc que ça va bien se passer ? » lui demandai-je, tandis qu'elle m'observait sans trop savoir ce que c'était. « Robyn. » Oui, c'était d'elle qu'il s'agissait. « Elle est comme toi et moi. Tu l'as vue ? Elle n'a jamais eu de force spectaculaire, ni de grands pouvoirs et pourtant elle est encore là aujourd'hui. Et elle est passée par bien plus dangereux que des momies. C'est l'espoir qu'il nous faut. Pense au fait qu'elle est toujours à nos côtés. Et que tu seras toujours là, tant que je veillerai sur toi. » Je lui avais adressé un petit sourire. « Et puis si tu montres que tu as peur, qui veillera sur moi ? »
« Je n'ai pas peur ! » avait-elle répondue comme si c'était évident. Je lui avais fait mon plus beau des sourires.
« Alors tout va bien. On est là l'un pour l'autre et on va trouver une solution pour sortir nos amis de là. »
J'avais jeté un regard circulaire à la pièce, me disant une fois de plus qu'il n'y avait rien d'utile ici, quand tout à coup, le sol s'était mis à trembler. A dire vrai ce n'était peut-être pas eux qui avaient besoin de nous, mais l'inverse. Arès retirait petit à petit le sable autour du vaisseau. On l'avait vue à l'extérieur. Ca signifiait que le vaisseau s'enfonçait de jours en jours. Et avec toute l'agitation qu'on avait provoqué et le surpoids dû à notre présence à tous, je me doutais que ça suffirait peut-être à le faire s'enfoncer totalement. On n'était pas à l'abri à l'intérieur. J'avais adressé un regard à Apple, lui faisant comprendre qu'on allait devoir partir et vite. Mais avant de franchir la porte, Jun m'avait agrippé la main et je m'étais tourné pour voir ce qu'il voulait.
« Qui veiller moi ? » avait-il demandé d'une toute petite voix. Ca aurait été mignon dans une autre situation.
« Je veillerai sur toi aussi, ne t'en fais pas. »
Il avait souri immédiatement, se sentant bien plus rassurer.
« Et moi veiller vous. »
C'était à mon tour de sourire, avant de lui faire un signe de tête en direction d'Apple.
« Veille sur elle plutôt. Quatre yeux seront mieux que deux. » dis-je. Je n'étais pas sûr qu'il avait compris pour les yeux, mais pendant toute notre course en direction de la sortie, il avait observé en continue Apple, manquant même de se prendre une pancarte en hauteur. Du bruit émanait du fond du couloir. C'était forcément vers là bas la sortie. Et alors qu'on sentait le sol bouger de plus en plus et qu'on était à deux doigts de franchir la porte, une idée m'était passée par l'esprit et j'avais saisi la main de la jeune femme pour l'attirer vers un autre endroit. D'un geste de la tête j'avais vue que Jun nous suivait toujours. Il fallait faire vite et arriver avant que le vaisseau ne chute totalement.
Au bout du couloir, on avait pris à gauche, espérant que ce soit ici. Et après quelque mètres, il y était effectivement. Mais de derrière la vitre où se trouvait le canon du vaisseau, on pouvait aussi voir que le vaisseau était déjà totalement ensevelis sous le sable. Un regard de panique était passé sur mon visage, mais je tentais de le dissimuler au maximum. Il ne fallait pas montrer à Apple que j'avais peur, et il ne fallait surtout pas se rendre compte moi même que j'étais effrayé. Une main s'était glissé dans la mienne et comme j'avais pris celle d'Apple, je savais que la nouvelle main n'était pas de la même taille. Tournant ma tête sur la gauche, je vis que Jun était aussi effrayé que moi et il avait eu la bonne idée de me prendre la main.
« On va trouver autre chose. Il ne faut pas s'en faire. On va y arriver. »
On n'a pas le choix, il faut y arriver. J'avais songé à tout ce que pouvait contenir un vaisseau et comme on cherchait des armes, le canon était sans doute la meilleure des solutions pour se débarrasser de ces momies, en espérant qu'il fonctionnait encore. Mais maintenant qu'on était sous le sable, il n'y avait pas moyen de l'utiliser et on était piégé. Une autre solution devait nous apparaître pour quitter cet endroit. Il fallait réfléchir à tout ce qui pouvait se trouver dans un vaisseau pour nous venir en aide et réfléchir vite, car à chaque secondes, le vaisseau s'enfonçait encore plus.
« Canon, poste de pilotage, portes, couloirs, cristal, équipement, nourriture... » énumérai-je au compte goutte. Rien ne venait et le temps nous était compté. Puis tout à coup, je m'étais souvenu d'une phrase de Cassandre une fois. Elle s'était étonnée qu'il n'y avait pas cette chose à bord. Dans tous les films qu'elle avait vue et à chaque fois qu'Elliot lui avait parlé d'un vaisseau, il évoquait toujours ça. Et là où on se trouvait, il y avait une petite chance qu'il y en ait. Il fallait juste trouver où.
« Il nous faut quelque chose pour nous repérer. » avais-je dit en regardant autour de nous et en trouvant contre un mur, une veille carte. Cela semblait un peu trop facile, mais tous les lieux touristiques disposaient d'un "vous êtes ici" et d'un plan détaillé du lieu, n'est ce pas ? On était des touristes, dans un lieu touristique, du coup c'était évident qu'il y ait cette carte. Je m'en étais approché, la détaillant rapidement, avant de laisser échapper un petit sourire en espérant que notre plan marche.
« Venez ! » m'écriai-je. « C'est par là ! »
On avait foncé sans trop réfléchir, longeant les couloirs au pas de course. Une fois devant la solution miracle, il ne restait qu'à espérer qu'elle fonctionne. Pourquoi Arès ne l'avait pas utilisé pour quitter le vaisseau et tenter de rejoindre l'espace ? Sans doute que cette chose serait retombée au sol. Mais quoi qu'il en soit, la première étape de l'évacuation était la propulsion. Ca pourrait peut-être nous faire quitter ce sable. On s'était approché de la capsule de sauvetage et après avoir appuyé sur le gros bouton vert juste à côté de l'entrée de la capsule, la porte s'était ouverte. C'était petit, étroit et ça ne pouvait contenir que deux personnes.
« Sauvez vous ! » s'exclama Jun. Je l'avais regardé bouche bée avant de secouer la tête de gauche à droite.
« Qui veillera sur nous si tu n'es pas là ? » lui dis-je avant de faire signe à Apple d'entrer dans le vaisseau et de tendre la main vers Jun. « On va se serrer, ça marchera. »
Et effectivement, même si on était serré au fond de cette boite, on avait réussi à entrer. Une fois le gros bouton rouge pressé, la capsule avait émis un petit bruit et pour la première fois je priai. Je priai que ça réussisse, même si je ne savais pas qui prier. Au bout d'une fraction de seconde, on avait reçu un immense choc, nous plaquons contre les deux fauteuils où on se trouvait et la capsule avait jailli de sous le sable. On avait été propulsé dans les airs, avant de retomber quelque secondes plus tard dans le sable. A peine qu'on l'eu heurté, la capsule s'ouvra et Jun fut projeté au dehors. J'avais tenté de retenir Apple du mieux que je pouvais, mais on avait été éjecté à notre tour, nous retrouvons tous les trois sur le sable et en laissant tous échapper un petit aïe.
J'avais tenté d'ouvrir les yeux, mais une fois encore le soleil était bel et bien présent et il nous éblouissait. Est ce que Diane, Eloise, Arès, Robyn et Midnight étaient là ? Est ce qu'ils allaient bien ? Tentant de m'habituer à la clarté, j'avais sentis quelque chose venir se frotter contre mon dos. En tournant délicatement la tête et en passant ma main en visière, je m'étais rendu compte qu'on était entouré par diverses personnes qui tendaient des lances dans notre direction. Dans quoi on était encore tombé ?
« Attendez... On ne vous veut pas de mal... » murmurai-je en sentant la chaleur devenir de plus en plus oppressante. Et quand j'avais penché la tête pour tenter d'y voir plus clair, mes yeux s'étaient posées sur ma main qui était appuyée contre le sol. Du sang perlait dessus. J'avais bugué quelque secondes sur les quelque gouttes qui coulaient le long de ma main en direction du sable, me rendant compte que cette fois ci, oui. Oui, je pouvais avoir peur. Une seule pensée m'était venu à l'esprit... Ellie. Est ce qu'elle allait bien ?
« Aidez nous... S'il vous plaît... » murmurai-je une nouvelle fois à ceux qui tendaient leur lances dans notre direction.
Ellie Sandman
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« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »
L'arc de Diane chantait et chacun se donnait du mal pour repousser les hommes-sable. Le but était évidemment d'approcher le "Grand Prêtre" afin de l'affaiblir, puisque les maléfices étaient issus de son pouvoir. J'étais près de Diane qui essayait de délivrer la dénommée Midnight de ses entraves. Un homme-sable l'empêcha de terminer son projet. Tandis qu'elle combattait avec lui, j'en profitai pour me précipiter vers la jeune femme prisonnière de la corde de sable. Ma tante ayant commencé à attaqué le lien, je n'eus besoin que de l'attraper entre mes mains et de tirer dessus de toutes mes forces, aidée par Midnight qui bandait ses petits muscles. Le sable finit par céder et se désagréger entre mes doigts. J'aidai la jeune femme à se relever alors que le dernier homme-sable encore debout titubait vers nous. Je me tournai vers lui, après avoir récupéré mon bâton de métal.
Dans le même laps de temps, Arès parvint à blesser le Grand Prêtre non sans peine, mais notre ennemi se "vengea" à sa manière en levant les bras vers le vaisseau spatial. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur. Je n'eus le temps de rien, je vis juste Diane courir désespérément vers le vaisseau quand brusquement, le sol trembla. L'instant d'après, le vaisseau avait été enseveli dans un tourbillon de sable. Quelque chose se bloqua dans ma gorge. J'avais cru voir un objet non identifié s'élever dans le ciel très vite, plus haut que le sable, mais peut-être ma vision me jouait-elle des tours ? Je battis des cils, le souffle court, et poussai un grognement de rage en me ruant sur le dernier homme-sable qui menaçait de m'abattre. Je lui administrai un violent coup de bâton sur le crâne avant de lui faucher les jambes. Il tendit les bras vers moi mais avant même qu'il ne puisse tenter quoi que ce soit, j'avais planté mon bâton dans sa tête, entre ses yeux vides. Il cessa aussitôt de remuer et se mélangea dans le sable environnant.
Je pivotai alors vers le Grand Prêtre, lui promettant une souffrance sans pareille à travers mon regard implacable. Il se contenta d'esquisser un petit sourire victorieux. Nous n'étions que des insectes à ses yeux, des insectes avec lesquels il aimait jouer. Un tourbillon de sable l'entoura et l'instant d'après, il avait disparu. Un silence presque mortuaire tomba dans le désert. Le souffle haletant, je me précipitai vers l'endroit où le vaisseau avait été enseveli. Il ne subsistait rien. Le sol était lisse, comme si rien ne s'était passé. Je réprimai un sanglot, me mordant les lèvres jusqu'au sang. Non, Apolline et Anatole n'étaient pas morts. Je refusais cette fin totalement absurde pour eux. Et Jun, ce sympathique autochtone qui nous avait apporté son aide...
Je posai un genou à terre et touchai le sable brûlant, espérant percevoir un vrombissement depuis les entrailles du monde... C'était ridicule. Je me relevai et mis ma main en visière afin d'observer le ciel.
"J'ai cru voir quelque chose quand le vaisseau a été englouti par le sable... Arès, votre vaisseau possède-t-il une capsule de sauvetage ?"
Je n'attendis pas de réponse particulière de sa part. Plus les secondes passaient, et plus ma théorie prenait racine dans mon esprit et gagnait en cohérence. Je n'avais pas eu d'hallucination : nos amis avaient trouvé le moyen de s'échapper avant de se faire engloutir. C'était une certitude.
"La trajectoire de leur capsule a décrit un arc de cercle vers cette direction." expliquai-je en levant le bras vers l'ouest. "Il faut qu'on aille les retrouver. C'est la seule piste que l'on ait. On ne va pas s'amuser à creuser pour récupérer votre vaisseau." ajoutai-je d'un ton réprobateur à Arès en remarquant ses yeux focalisés vers le sable. "Faites-le si tel est votre bon plaisir, mais sans l'aide d'un chevalier Jedi petit et vert, vous risquez de vous tuer à la tache."
Je ne mentionnai même pas les circuits imprégnés de sable et la pièce centrale éventrée. Non, il fallait être idiot pour penser que le vaisseau aurait pu voler de nouveau. Quoi qu'il en soit, je n'allais certainement pas perdre mon temps à essayer de convaincre les récalcitrants. Anatole, Apolline et Jun avaient besoin de notre aide, car la capsule était forcément dans le même état que le vaisseau, ce qui n'engageait rien de bon quant à leur survie...
Je m'élançai donc à travers le désert, marchant à cadence soutenue. On m'emboîta le pas, et j'adressai un sourire reconnaissant à Diane, Athéna, Robyn et Midnight qui, malgré leurs blessures, ne s'avouaient jamais vaincues. Je n'avais pas prêté attention à si Arès nous accompagnait. Pour le moment, je me méfiais toujours de lui, surtout que je n'appréciais pas sa façon d'agir. Quelque chose m'agaçait dans son comportement, sans que je puisse définir de quoi il s'agissait.
Après une bonne demi-heure de marche, nous parvînmes jusqu'à une zone parsemée de débris métalliques. Le sable avait été malmené. De grands trous témoignaient que trois corps y avaient été allongés. Je déglutis avec peine, cherchant parmi les débris une quelconque trace... Je ne trouvais qu'un emballage de barre chocolatée.
"Ils... vont sans doute bien." avançai-je en essayant de m'en convaincre. "Ils..."
Le reste de mes paroles mourut sur mes lèvres en remarquant que le sable avait été malmené sur plusieurs mètres, comme si on avait traîné des corps. Il y avait de nombreuses traces de pas, trop nombreuses pour seulement trois personnes. L'angoisse me saisit de nouveau tandis que je suivais la "piste" qui continuait à travers les dunes, sans savoir jusqu'où elle menait.
"Nous devons suivre les traces de pas." assurai-je. "Qu'importe ce qu'on trouvera. On ne peut pas les laisser à la merci de n'importe qui... ou de n'importe quoi."
Peut-être s'agissait-il d'un piège ? En tous cas, nous ne pouvions agir autrement.
"Nous devons faire vite, la nuit est en train de tomber."
Dans le noir, nos chances de survie seraient encore plus hasardeuses, surtout que nous ne verrions plus les traces de pas. Le satellite de cette planète commençait à luire dans le ciel encore lumineux, tandis que le soleil s'effaçait lentement, embrasant l'horizon.
Je repris la marche à grands pas, ma progression gênée par le sable. Il était épuisant de se déplacer dans cet élément. Pourtant, je ne ralentis pas l'allure. J'étais animée par un feu intérieur : la volonté de retrouver Apolline et Anatole.
Subitement, j'aperçus un petit animal avancer vers moi, à peine plus gros qu'une pierre. Il se déplaçait de côté sur ses pattes, ses pinces tendues vers nous. Il avait la même teinte que le sable, ce qui le rendait difficile à percevoir. Ne souhaitant pas lui faire de mal, je voulus l'enjamber, mais il fit un bond impressionnant et inattendu. Surprise, je sursautai à mon tour et sentis une douleur fulgurante traverser ma cheville. Je grimaçai et sautillai sur place en tenant ma jambe, ce qui ne devait pas être très intimidant. Le crabe s'amusait à me poursuivre en claquant des pinces, visiblement impatient de me pincer de nouveau. Faisant fi de la douleur, je me campai brusquement sur mes pieds et levai mon bâton. Je n'aimais pas tuer inutilement les animaux mais ce crabe était bien trop agressif. Je le suivis des yeux tandis qu'il s'élançait vers moi, ses pinces provoquant des claquements désagréables. Je calculai rapidement la trajectoire de mon bâton et l'abaissai de toutes mes forces sur le pauvre crabe qui émit un craquement répugnant quand le métal cassa sa carapace. Un liquide visqueux s'échappa du corps ouvert et se répandit sur le sable. Je fronçai le nez et portai de nouveau la main à ma cheville qui pulsait. J'espérais qu'il n'était pas venimeux, même s'il fallait s'attendre à tout dans cet endroit de malheur...
Je fis un pas et me mis à boiter. Voilà qui était merveilleux... Je m'aidai de mon bâton afin de me déplacer, respirant par saccades à chaque enjambée. Tournant la tête vers Athéna, je m'aperçus qu'un autre crabe avançait dans sa direction.
"Eloise, attention !" m'écriai-je.
Ellie : 85% Homme de Sable 1 : 00% Homme de Sable 2 : 00% Homme de Sable 3 : 00% Crabe mignon mais dangereux 1 : 00% Crabe mignon mais dangereux 2 : 100%
crackle bones
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Elle allait la tuer. Dès qu’elle lui aurait retiré cette foutue corde de sable, Athéna allait en coller une à Robyn. Parler de son père, non mais vraiment ! Comme si la déesse avait jamais eu cet imbécile pour exemple ! N’empêche que ça l’avait tellement mis en colère que la brune avait quasiment cessé de respirer, ce qui empêchait la corde de se resserrer encore plus. Elle observa Robyn qui s’attaquait à la corde avec succès. Une véritable joie, vraiment… La guerrière n’aimait pas être redevable…
- Mon père, c’est celui qui a failli te tuer quand on était dans le passé, tu se souviens ? Fit-elle. Tu tiens vraiment à parler de lui ? Je suis sûre qu'on pourrait se débrouiller pour organiser une rencontre, je demanderai à Neil, ça te va ? Demanda-t-elle, perfide. On verra Blondie, on verra… Répondit-elle à l’exigence de Robyn.
La sauver au moins une fois et puis quoi encore ! Quand la mangeuse d’oréos se fit avoir de la même façon qu’elle, un petit sourire mesquin se dessina sur les lèvres de la déesse. Mais elle n’eut pas à aller la sauver. Mina s’en chargea. Avant de se faire avoir à son tour. Non mais c’était une équipe de bras cassés qu’ils avaient formé ou quoi ?! Les seules qui semblaient à peu près s’en sortir, c’était Ellie et Artémis. Et Arès. Jusqu’à ce qu’il fonce sur le Grand Prêtre et ne le blesse. Le magicien des sables se vengea. De la pire des façons qui soit.
- APPLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! Se mit-elle à crier.
Cet enfoiré venait d’engloutir le vaisseau sous le sable. Avec Apple, Anatole et Jun à l’intérieur. Se tournant vers Mister Sable, Athéna était prête à faire un massacre. Artémis et Ellie semblaient dans le même état d’esprit et se fut à trois qu’elles se mirent en marche vers leur cible. Mais le chauve était un lâche. Il s’enfuit au travers d’un tourbillon de sable. Merde, encore du sable, ça saoulait !
Athéna donna un coup de pied rageur au sable à ses pieds, comme si cela pouvait calmer sa colère… Les paroles d’Ellie mirent du temps à passer le voile de rage qui avait recouvert son esprit. Une forme, une possibilité. La guerrière voulut se raccrocher à cet espoir. Depuis la mort d’Hippolyte, elle s’était plus ou moins promis de ne plus laisser l’un de ses neveux ou nièces se mettre en danger. Elle avait déjà pas mal échoué sur la Lune et le fait que cela continue mettait ses nerfs à vif.
La déesse ne sourit même pas à la référence à Star Wars que venait de faire Ellie, se comportant par là comme son frère. Elle se mit en route, suivant sa nièce et lui fit un sourire crispé en retour de celui qu’elle leur adressa. Elles marchèrent longtemps, une demi-heure ou plus, pour finir par tomber sur l’endroit où la capsule s’était écrasée. Aucun signe d’eux.
- Bien sûr. Ils sont coriaces. Assura-t-elle en posant la main sur l’épaule de sa nièce.
Quand Ellie parla de suivre les traces, Athéna échangea un regard avec Artémis et hocha la tête. Bien sûr qu’elles allaient continuer. Hors de question de les laisser. Aussi se remirent-elles en route. Jusqu’à ce qu’Ellie ne se fasse attaquer par un crabe. Et qu’un autre ne cherche à se mesurer à la guerrière. Non mais vraiment… Armée de son poignard, la déesse tenta de tuer le crustacé qui ne l’entendit pas de cette oreille. Il sauta au moment où elle attaquait et la pinça fortement, ce qui arracha un petit cri de surprise à la jeune femme qui se reprit bien vite. Bordel, ça faisait mal de se faire pincer à la cheville comme ça ! Et ce truc revenait à la charge en plus !
- Ras-le-bol, on court ! Fit-elle à l’adresse de la troupe.
Athéna entraîna tout le monde dans une course pour semer le crabe alors même qu’elle boitait et qu’elle ne se sentait pas bien du tout. Une fois qu’ils eurent semés leur poursuivant à pince, la déesse repéra les traces et guida le groupe. Un bon gros quart d’heure s’écoula jusqu’à ce qu’ils ne débarquent près d’un village alors que la nuit tombait doucement. Suspicieuse, la guerrière guida tout le monde vers un petit mur de pierre et les fit se cacher là. C’était en mauvais état, sans doute à cause du temps et des tempêtes de sable, mais les lueurs et les voix témoignaient que c’était habité.
- Je vais voir. Décida-t-elle. S’il m’arrive un truc, ne revenez pas me chercher et continuez à chercher les gosses. Leur dit-elle.
"À ce stade, ça serait trop dangereux que l'on se sépare." Lui répondit Ellie.
- Peut-être. Mais mieux vaut moi qui suis déjà en mauvais état que vous. Répondit-elle à sa nièce. Vous restez là, c’est clair ?
Puis sans attendre de réponse, Athéna se faufila derrière le mur en se cachant dans les ombres. Le silence commençait à remplir le lieu, ce qui rendit la déesse encore plus méfiante. Quand elle passa l’arche à l’entrée, tout était calme et silencieux. Les flambeaux projetaient quand même des ombres étranges, ce qui eut pour conséquence que la brune raffermit sa prise sur ses poignards. Alors qu’elle continuait d’avancer, une large tenture barrant l’entrée d’une maison se souleva soudainement.
"SURPRISEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !"
De quoi ?! La déesse bugua, ne comprenant pas ce qu’il se passait tout d’un coup. Les gens étaient habillés comme Jun, dans les tons marron ou gris, et ne semblaient pas les craindre ou se méfier d’eux. Celui qu’elle supposa être le chef vu sa coiffe et sa tonne de colliers s’avança alors vers elle et le reste du groupe qui l’avait rejoint entre temps.
"Amis de Grincheux ! Amis de nous !"
Il plaqua son poing contre son torse tout en fixant la déesse. En intégrant alors que les autres étaient là, Athéna jeta un regard noir à Ellie qui était sans doute à l’origine de cette désobéissance. Mais cela n’avait plus vraiment d’importance. Parce qu’elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait dans la tête des péquenauds du coin et qu’elle n’aimait pas ça. Le pire fut sans doute quand ils se mirent à les toucher avec curiosité. Quand l’un d’eux mit sa main sur l’épaule de la guerrière, celle-ci donna une claque dessus et le fusilla du regard. Non mais !
- Gardez vos mains sur vous où je les tranche. Déclara-t-elle d’une voix froide.
N’empêche que cette situation ne lui avait pas fait oublier l’essentiel. Ils n’étaient pas là. Apple et Anatole n’étaient pas avec ce groupe.
Athéna : 65%
Connor Williams
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YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ Il te manque juste un tout petit quelque chose... Dans ta tête. ❞
Bon, il fallait avouer que j’étais peut-être UN PEU rouillé. Non, je ne le reconnaitrais pas à haute voix et je ne tolérerais absolument pas qu’on m’en fasse la remarque, mais je devais me rendre à l’évidence : les trois gamins avaient disparu sous le sable et quelque chose me disait que nous n’étions pas si innocents que cela à leurs sorts. Quel imbécile. Oublier de protéger ses arrières, je n’avais jamais vu ça ! Ce n’était même plus une erreur stratégique, c’était de la bêtise. De la bêtise humaine. Et voilà ce que ça venait de nous coûter, tout comme les chances de voir notre biller de retour s’enfoncer bien au-delà de nos capacités à creuser… Franchement ? J’aurais été prêt à le faire. Ce vaisseau, j’y tenais néanmoins ; même s’il m’avait expédié directement dans un monde comme celui-ci, au moins il avait la classe. Et il contenait accessoirement tout mon garde manger et ce que j’avais pu glaner ça et là pendant mon voyage. Extra. Vraiment, super. Génial, comme disent les jeunes. Franchement, je commençais à croire que revoir cette famille divine n’apportait résolument que des problèmes. Et le pire dans tout ça ? J’en faisais parti. Jusqu’à présent en tout cas.
Je ne fis aucune réflexion sur la capacité des filles à s’en prendre à des crabes et à perdre face à eux. Je haussai simplement un sourcil face à leur désarroi, évitant soigneusement d’aller à leur rencontre et me contentant d’avancer jusqu’à ce qu’Athéna n’ordonne de courir. Puisque c’était si gentiment demandé ; au moins, elle n’avait pas perdu son sacré caractère. Son retour avait dû avoir quelque chose d’explosif… Mais j’étais bien trop fier pour lui poser la question ou même avancer le sujet en premier. La déesse des discussions c’était la blonde là-bas, sûrement pas moi. J’avais rendu cape et couronne et n’étais donc plus dans l’obligation de me coltiner les réflexions des uns et des autres. Ou presque. Parce que quand vous recevez un semblant de message de la part d’Apollon qui se plaint qu’il ne trouve pas de corde à sauter dans les couloirs de l’Olympe, y’a de quoi sérieusement songer à couper tous les ponts pour qu’il se jette dessus.
Nous étions arrivés au village. Un village que je reconnu sans trop de problèmes, poussant un soupir las rien qu’à la vision de leurs maisons en sable tenant à peine debout ; non pas qu’ils n’étaient pas franchement doués de leurs dix doigts, mais ils possédaient un retard technologique conséquent par rapport à nous. Déjà que je trouvais la terre bien fade il fallait reconnaître que ces autochtones étaient encore plus reculés que le reste. J’avais tenté pourtant, parfois, de voir jusqu’où s’étalaient leurs connaissances ; mais c’était comme apprendre à construire une voiture à un poisson : totalement inefficace. Ils ne juraient que par leurs maigres ressources et la peur irréfutable de ce que contenaient la Pyramide au loin ; un mantra quasi biblique, un culte de la terreur savamment instauré. Si j’avais gardé mes pouvoirs je serais sans doute allé faire un tour par là-bas depuis longtemps pour botter les fesses à ces croyances grotesques ; l’ennui était que je n’étais plus un dieu et que, par la même, tout ce qui possédait des pouvoirs risquait grandement de faire bien plus mal que moi.
C’était vexant.
Nous obligeant à nous planquer derrière le maigre mur, Eloïse avait voulu se rendre seule en éclaireuse. Croyait-elle vraiment que nous allions tomber dans un nid de guêpe à cet endroit ? Ca me paraissait si saugrenu que je voulu ouvrir la bouche pour rétorquer que tout ce qui craignait ici, c’était le comportement des indigènes… Mais elle fila avec sa mauvaise humeur. C’était sans compter sur le tempérament des exploratrices restantes, bien décidées à se lancer dans l’aventure à peine quelques secondes après son départ.
« Ce n’est pas vraiment l’endroit le plus dangereux de cette planète... »
Marmonnai-je plus pour moi-même en les suivant, ayant rangé mon arme à ma ceinture. J’étais déjà venu plusieurs fois ici, davantage par obligation que par réelle volonté, et je n’étais pas franchement ravi de me retrouver encore dans ces « rues ». Alors quand j’entendis les grands cris et les effusions de rires qui s’en suivirent, je levai les yeux au ciel en maudissant le ciel d’avoir prit cette destination là. Est-ce qu’on avait absolument besoin de ça maintenant ? Je préférai encore attendre que mon vaisseau ne remonte tout seul des entrailles du désert que de me retrouver au milieu de tout le village réuni dans une sorte d’euphorie collective. En leur compagnie, c’était comme si je perdais cinquante points de quotient intellectuel par seconde et qu’on se retrouvait dans une grande, très grande cours de récréation. Paye l’ambiance.
Réalisant qu’Eloïse risquait de leur faire avaler leurs doigts par le nez, j’esquissai un soupir amusé devant leurs têtes interrogatives. Plusieurs paires d’yeux dévièrent dans ma direction, grands ouverts comme leur bouche, supplique silencieuse d’une quelconque aide à la compréhension. Attention, ouvrez vos encyclopédies et vos BLED, on va se faire un petit cours…
« Oui. » Répondis-je en hochant la tête. « Elle les coupe puis les expose devant chez elle pour faire fuir les curieux dans votre genre. »
Je me contentai d’ignorer son regard acide, croisant un instant son regard avant que le chef ne vienne se permettre de poser ses deux paumes sur mes épaules. Il devait faire une bonne tête et demi de moins et je le toisai comme on regarderait un insecte dérangeant. Qu’est-ce qu’il me voulait encore celui-là ?
« Grincheux ! »
Mais ils me cassaient les pieds à m’appeler tous de cette manière ! Je n’étais PAS grincheux !
« On cherche deux… Non, trois gamins. Hauts comme ça. » Je coupai court à ses paroles et levait la main à peu près à la hauteur d’Apolline. « Une blonde, une asperge et… »
Le chef paru réfléchir avant d’avoir un éclair de génie ! Et c’était quelque chose à voir, ça brillait dans tous les sens derrière ses grandes prunelles sombres. Un véritable feu d’artifice de neurones en connexion.
« Eux tout cabossés. Eux soignés par Geruld. Eux se reposer. »
Il me donna une petite tape sur la joue avant de me lâcher… Ok, je le frappai quand déjà ? Geruld… Geruld était le « soigneur » de leur village. Ils avaient essayés de me le coltiner pendant quelques temps mais je l’avais rapidement expédié ailleurs, refusant de tenir compagnie à cet énergumène. En plus, sa méthode de soin consistait à tout brûler avec leur fameux alcool qui fumait… Préférant tout de même préserver les os qu’il me restait, j’avais dû accepter de me faire aider par le gamin – Jun – en voyant que les plaies de mon bras étaient en train de s’infecter. Une seule fois. Une fois, unique, et je m’en rappelais encore clairement tant leur machin faisait un mal de chien !
J’ouvris la bouche pour le faire répéter, réalisant qu’en fait… Ils étaient peut-être bien ici ! La blondinette, Anatole et Jun s’en étaient peut-être pas si mal tirés ! Non pas que ça me rende heureux, mais c’était quand même une donnée un peu plus soulageante que le reste ; ils formaient un tout avec le groupe que j’avais autour de moi et, si je n’en faisais sans doute pas partie, ce serait dommage de les priver de deux éléments visiblement importants. De toute façon, quand il s’agissait de plus jeunes à protéger, nous avions tous le même défaut : l’envie de les protéger et de leur porter secours. Au détriment de toute raison.
Mais un mouvement de foule se créa quand le chef claqua dans ses mains, poussant l’intégralité de notre petit groupe vers une maison bien plus vaste que les autres. Les villageois se remirent à pousser de grands cris de joie en s’activant, avançant jusqu’à révéler une pièce centrale assez imposante où toute la nourriture qu’il semblait posséder était rassemblée sur une grande table. Je reconnu les nombreux tapis tissés sur lesquels ils appréciaient de s’installer, placés dans des cercles concentriques avec d’autres peaux de bêtes, et sur lesquels ils nous obligèrent à poser nos derrières d’étrangers. Parcourant les quantités de chair de crabe et de serpents remplissant de nombreux bols, tout comme une espèce de bouillie bizarre, je réalisai qu’ils avaient dû sortir toutes leurs réserves exceptionnelles. Le désert était rude, même pour eux. Alors voir tout ce qu’ils avaient préparés… Ils étaient vraiment des imbéciles.
Alors que des danseuses s’avançaient et que résonnaient le son des tam-tam pour guider leurs pas, je réalisai qu’Ellie était assise à ma droite. Je n’avais que très peu eu l’occasion de lui parler, si ce n’était jamais en fait… Autant je pouvais converser avec Elliot puisqu’il était plus bavard que n’importe quelle pie, mais alors avec elle c’était une toute autre histoire. Bon, je voulais bien fournir un petit effort puisqu’il le fallait, on aurait dit qu’on venait d’enterrer son chien après quatorze ans en sa compagnie tellement elle tirait une tronche de six pieds de long.
« Tu sais comment vont Elliot et Lily ? » Hasardai-je.
Ellie me fixa sévèrement avant de répliquer d’un ton sec :
« Vous pensez vraiment que c'est le moment pour ça ? Si vous n'étiez pas parti comme un voleur, Lily et Elliot auraient eu l'occasion de vous donner des nouvelles eux-mêmes. Je ne suis pas le service des Postes. »
Bon, ça, c’était fait. Ca m’apprendra à tenter un rapprochement familial, la prochaine fois elle allait rester à ressasser ses idées noires toute seule. Quoique ce qui était le plus choquant dans tout ça, c’est qu’elle m’accusait d’être parti comme un voleur. Moi ? C’était ainsi qu’elle me voyait ?! Comme celui qui avait planté tout le monde sans rien ne dire à personne ? Est-ce qu’elle se souvenait seulement que j’avais perdu ma fille alors que nous étions en train de jouer la place du trône de l’Olympe ? Est-ce qu’elle savait un tant soit peu ce que cela faisait d’avoir un membre de sa famille assassiné par sa propre faute ? Est-ce qu’elle se rappelait des années passées à veiller sur Elliot – et sur elle par définition ? Est-ce qu’elle se foutait royalement de comprendre pourquoi j’étais parti, me donnant le rôle du grand méchant loup directement ? Soit. C’était son choix.
« Je ne te savais pas capable de dénigrer la vie des autres à ce point. »
Lâchai-je finalement en la dévisageant, avant de détourner mon attention. Bien m’en pris car j’évitais de justesse un visage un peu trop près du mien, réalisant qu’une des danseuses s’était approchée pour espérer sans doute me noyer dans son décolleté !
« Grincheux de mon cœur… » Roucoula-t-elle dans un sourire rouge vif, ses cheveux longs ondulant contre les nombreux bijoux d’os et bracelets qu’elle faisait cliqueter sur sa peau halée.
Voyant que j’esquivai son visage, elle s’empressa de me contourner d’un pas dansant pour passer ses bras autour de mon cou et me serrer de toute ses forces contre elle. Ca sentait le sable chaud et une sorte de plante que les femmes de ce village aimaient beaucoup mâcher… Tirant sur ses bras pour la faire lâcher, elle perdit l’équilibre (ou fit mine) et bascula littéralement sur mes jambes dans un petit rire aguicheur !
Est-ce que c’était Ellie que je venais d’entendre pousser une exclamation exaspérée ?
Il faut dire qu’elle savait se dandiner pour donner une vue alléchante de tout ce qui la représentait ! Euh, oui mais non. Ce n’était en plus pas la première fois qu’elle me faisait ce genre de petits numéros… Depuis mon arrivée en fait, je la voyais rôder autour de moi dès que j’approchai du village et Jun ne cessait de me transmettre des messages de sa part… Ou je crois, je ne les écoutais jamais de toute manière. J’avais pas franchement la tête à me coltiner un peu de glue aussi bête qu’une poule ; non pas qu’elle ne soit pas cortiquée, je n’en savais rien puisque tout ce qu’elle savait faire c’était roucouler te glousser, mais j’avais un seuil de tolérance à la minauderie qui avait été explosé. Il y avait bien des raisons à mon isolement de tranquillité loin d’eux, et elle n’était pas franchement étrangère à ça !
Rappelée à l’ordre, sans doute, par l’un des musiciens elle se dépêcha de se relever et se pencha pour m’envoyer un baiser depuis sa paume. Ok, bon… Ca me laissait quelques minutes de répit. J’en profitai pour avaler quelque chose – j’avais faim, bordel ! – et boire une sorte de liquide aromatisé qui ressemblait à de l’eau citronnée. Tout était tiède mais c’était le mieux qu’on pouvait obtenir en plein désert sur une planète paumée. Avisant le couloir de sortie non loin de nous, je décidai de fausser compagnie à tout ce petit monde ; l’euphorie collective et bonne enfant me donnait pas la méga pêche. Sans compter que mes « sœurs » ne semblaient pas franchement encline à accepter ma présence donc… Et puis, il fallait choper Geruld avant qu’il ne se mette à fumer son propre alcool et ne soit plus d’une grande utilité.
Ca aurait été bien trop facile si je ne m’étais pas vu intercepter sur ma route par la fameuse danseuse !
« Grincheux, laisse moi t’aimer toute une vie ! »
Faire avec toi le plus long le plus beau voyage, veux-tu le faire aussi… Ne pus-je retenir mon esprit de chantonner, avant de secouer la tête. Eho, je n’allais quand même pas me mettre à jouer à ce jeu stupide ! Déjà que Jun percutait pas les références à Tarzan alors je doutai qu’elle connaisse cette chanson.
« Ecoute, Babette... »
« Shion ! » Reprit-elle. « Mais pour toi… Babette. C’est joli ! »
Plus elle parlait, plus elle s’approchait de moi. Faisait courir ses doigts sur son torse dans un gloussement évocateur.
« ... C’est pareil. Tu veux pas aller dérider la gamine avec son bâton là-bas plutôt ?»
Je désignai Ellie du pouce et elle se pencha pour observer la créature en question. L’expression sourcils froncés qu’elle prit fut magistrale mais je me retins de rire pour ne pas perdre en crédibilité. Shion plissa le front et joignit ses lèvres dans une moue boudeuse, avant de secouer la tête et de littéralement bondir sur mon dos quand j’essayai de passer à côté d’elle ! Son coude autour de ma gorge manqua de m’étouffer d’ailleurs alors qu’elle levait le poing en signe de victoire.
« Moi pas vouloir fille ! Moi vouloir Grincheux être soleil et eau vive à moi ! Laisse-moi t’aimer ! »