« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je prie la chope de bierre entre mes mains, trempant mes lèvres pour en boire une gorgée. La vache, la prochaine fois, je crois que j'irais mollo sur la danse ! J'ai trouvé notre voleur, il est à côté en train de négocier pour la vente du vase. Je regardais Ava en fronçant les sourcils. Avec discrétion, je tournais lentement la tête vers une table ou ce trouvais un homme d'une maigreur affolante et un autre qui aurait surement trop mangée à la cantine. Un vase en or, décoré de petit motif ce trouvait entre les mains du plus gras. Je tournais aussitôt la tête vers Ava, concentrant mon regard dans le sien. Je portais mon index à mes lèvres pour intimé le silence, avant de tourner un regard vers la table sur laquel les deux hommes discutaient. Je trouvais ca trop facile, pas vous ? Etait-ce de la chance ? Du hasard ? Ou bien une pure ironique du destin ? Une certaine méfiance restait en alerte dans ma tête, alors que les deux hommes continuaient tranquillement leur conversation sans remarquer nos regard axé sur eux.
« 70. » Rénchérit son compagnon. Le deuxième le fixa avec froideur, une pièce tournait entre ses doigst.
« 60. » répondit le deuxième, quelque indiquait dans sa voix qu'il en resterait là. Le premier paru tendu, des gouttes perlaient son front. Mais il finit par hoché la tête.
« Vendu. Un cheval t'attend à la sortie. » Conclu t-il. Le deuxième hocha à son tour la tête et sortit de sa manche une petite bourse qu'il jeta sur la table. Le premier s'en empara, et poussa le vase dans sa direction. Je regardais l'echange ce faire d'un œil circonspect, alors que le deuxième ce leva pour tenter de cacher le vase en or dans sa veste. D'une mains, il prit la chope de bierre qu'il bu d'une gorgé. Puis, il jeta des regard autour de lui. Lorsqu'il ce posa sur moi, je regardais aussitôt Ava en me figeant sur place. Il contourna notre table et s'éloigna vers la porte de la taverne. C'était notre chance unique de la saisir. Bien que la bierre me laissait quelquer trouble de la vision, je me relevais de ma chaise avec maladresse. Il m'était difficile de rester concentrer et les brouhaha n'améliorait pas beaucoup mon état. Mais j'étais pas encore assez ivre pour ne pas savoir ce que je faisais.
▬ « C'est notre chance ! » Annonçais à Ava en lui faisant signe de me suivre. Je m'avançais précipitement vers la sortie, me mêlant au personne qui dansaient, jouant des coudes pour passer. Dehors, il ne faisait pas encore froid. Seule la lumière de la taverne nous éclairait dans la nuit noir. Je regardais autour de moi, cherchant l'homme du regard. Il avait disparu. On l'avait manquée ! Je me tournais vers Ava qui apparu à son tour, mais c'était trop tard. Je lachais un soupire en prenant le front. On l'avait loupé de peu ! Et il faisait trop noir pour nous lancer à sa poursuite. Alors que j'allais rentré dans la taverne après avoir juré, un rire sinistre sortit de la pénombre. Lhomme gras s'avança vers nous d'un pas menaçant, un couteau entre les mains.
« Vous me cherchiez ? » Fis t-il d'un sourire. Je mis ma mains devant Ava pour la faire reculer. Les couteaux, c'était vraiment dangereux. J'en avais encore une cicatrice sur le torse qui le prouvait, avec celle d'une flèche. Et si il fallait blesser quelqu'un, j'aimerais d'autant mieux que ce soit moi plutot qu'elle.
▬ « En effet. Tu as quelque chose qui appartient à la reine. » Répondit-je en fixant le vase qu'il tenait dans sa veste. Il regarda à son tour, avant de rire avec folie.
« J'ai payé pour ce vase. C'est pas un morveux comme toi qui va m'arrêter ! » J'avais l'impression d'avoir un CD en boucle. Ils disaient tous toujours ca. Et quand ils ce rendaient compte que j'etais à leurs taille, ils faisaient tous moins les fières. Il continua de s'approcher avec de l'amiosité dans son regard, passant d'un regard predateur sur Ava à un regard sinistre sur mon visage. Hors de question qu'il ne touche qu'une seule mèche de ses cheveux. Il posa le vase à terre, et me sauta litteralement dessus. Je fis un bond sur le coté pour évité le couteau, avant de lui administré un coup de poing dans le visage. Il recula avec suprise en ce frottant la lèvre ensanglantée. « Je vais te tuer, et en suite je tuerais ta copine. Ou bien, je t'attache et je prendrais un malin plaisir à profité d'elle devant toi. » Ce fut comme un coup de poignard dans mon esprit. Profité d'une fille ? L'horreur de cette scène me fit entré dans une colère brutale. Il ce jeta de nouveau sur moi, la lame de son couteau effleura ma lèvre et il en profita pour me donner un coup du manche dans le nez. Complétement désarçonnée, je titubais en arrière. Ma vision fut remplit de tâche noir avec une douleur suraigus. Le couteau s'approcha dangereusement de moi, mais ce fut une petite tête brune qui ce plaça devant moi pour ce défendre.
▬ « Espèce de... » Les mots me manquèrent, et ma vision prit un instant avant de revenir à la normal. La silhouette d'Ava devint de plus en plus net, et je la voyais ce défendre avec ..Wouah, en fait j'étais surpris tellement elle ce debrouillait bien. Elle ce mouvait comme une panthère, mais alors que j'allais intervenir, le couteau vint ce trancher la peau de ma partenaire au niveau de l'abdomen. Le cris qu'elle poussa fut assez fort pour que cela me reveille. Je me précipitais vers elle, alors que l'homme recula pour monté sur un cheval. Je pris Ava dans mes bras, touchant son visage alors que ses mains cachaient une tâche ensanglantée sur son ventre. « Ava ? Hé, reste avec moi d'accord ? » Lui demandais-je. Un rire dans mon dos me fit tourner la tête. L'homme claqua les lanières du cheval en le talonnant, et la bête partit à toute vitesse dans la nuit noir. Je me mordais la lèvre à sang, avant de passer le bras d'Ava sur mon epaule pour l'aider à marcher. J'entrais de nouveau dans la taverne tandis qu'elle s'appuyais sur moi.
« Vous avez besoin d'aide ? » S'alarma une voix au niveau du bar. Je m'avançais dans les escaliers avec elle en marchand prudemment.
▬ « Il me faut de quoi arrêter l'hemorragie. » L'informais-je sans même m'arrêter en montant les escaliers pour m'engager dans le couloirs et ouvrir la porte de la chambre d'un coup de pied. Je la plaçais le plus doucement possible sur le lit, alors que la grimace qui s'exprimait sur son visage était assez pour montrer la douleur de sa blessure. « Tu veux bien relever ton tee-shirt ? Faut que je regarde si c'est grave... » Fis-je en montrant la blessure du doigt. Ouai bon. Le regard qu'elle me jetait voulait tout dire. Je sens que ca n'allait pas être une mainte affaire.
« Je suis pas sûr que ça soit une bonne idée. Depuis qu'on est là, on s'est pris une tonne de tuile dans la figure, je suis sûr que si tu le regarde, on va apprendre qu'il me reste deux heures à vivre » Je levais les yeux au ciel en croisant les bras. Oui bon, elle avait peu être pas tord. Mais de là à être mourrante, j'avais du mal à y croire !
▬ « Ca, je le saurais que si tu me laisse regarder ! » Fis-je en désignant son tee-shirt rouge de sang.
« Je te préviens s'il faut s'occuper de la plaie tu me laisse faire ! » Et puis encore ? J'avais déjà soigné des plaie pire que ca, je savais me debrouiller ! Puis elle n'était pas en etat de ce soigner toute seule, avec tout le sang qu'elle perd, elle risquerait de recoudre l'autre coté de son abdomen.
▬ « Alors là, aucune chance ! Donc maintenant, soulève moi ce tee-shirt ou je vais être obligé de le faire moi même, et j'ai pas vraiment envie de te faire mal. » La prévint-je avec sérieux. J'étais sérieux et je comptais bien ne pas la laisser faire. « Entre toi et moi, c'est moi l'ex interne en chirurgie, je crois que je m'y connais un peu mieux à ce niveau là. » bon. Marquage de point. La balle était dans mon camps.
▬ « Et bien tu vas me guider ! » Proposais-je en ecartant les bras.
« Je suppose que j'aurais pas gain de cause, même en insistant. Alors tu vas faire exactement ce que je te dit ! » Je grimaçais à l'idée qu'elle me donne des ordres.
▬ « En effet. » lachais-je amusée. Alors qu'elle me lançait un regard qui voulait tout dire, elle finit par soulever son tee-shirt pour révélé une plaie vraiment ...Je me suis mis à grimacer en m'approchant, la tête penchée. Le couteau l'avait touché assez profondément, et le sang ne cessait de s'en écouler. J'approchais un doigt, effleurant sa peau nue et douce, avant de relever les yeux vers elle.
« Donne moi une estimation de la profondeur de la plaie. » Une ? Pardon ? Chez moi, on prenait un chiffon, un morceau de tissu, on appuyait dessus jusqu'à ce que ca cesse et on recousait si il le fallait ! Mais là, elle était bien décidé à l'y faire à la medecine. Je connaissais rien à la medecine.
▬ « Euh...profonde ? » Fis-je interloqué. Je dois vous dire que j'étais nul en math ? Elle semblait blasée.
« Et après tu dit que tu veux aider ? A ce stade là, j'aurais eu le temps de me vider de mon sang. Quand je parlais de poisse...Laisse moi voir ! » Me rabroua t-elle. Je relevais les mains en signe de paix et en me reculant. Quelqu'un frappa à la porte et un homme apparu avec un plateau entre les mains. Il y avait un bol d'eau chaude, des chiffons, et même un fil et une aiguille.
« Pour la demoiselle. » Fis t-il en s'inclinant, avant de reculer de quelque pas et de repartir vers la porte. Je prie l'un des chiffons entre mes mains.
▬ « Bon, au lieu d'essayer d'evaluer le barème de pythagore avec te plaie, laisse moi stopper ton hemorragie ! » Fis-je en croisant les bras. Son visage me regarda avec une tel surprise que je me demandais ou j'avais bien pu fauter dans mes phrases.
« Franchement, c'est pas que j'ai pas confiance en tes talents de chirurgien mais si clairement j'ai pas confiance. » Je me retenais de lever les yeux au ciel. Mais pourquoi est ce qu'elle avait pas confiance ? Plus d'une fois j'ai recousus Petit Jean moi même, et il est pas mort ! Quand on vie dans les bois de toute manière, on apprend sur le tas.
▬ « Tu es au courant qu'a cette epoque,c'est un chiffon, un fil et une aiguille, et de l'alcool pour désinfecté ? » Ajoutais-je d'un regard amusée. Elle ce recousera pas toute seule. J'y croyais pas une seule seconde. Je jetais un regard sur le petit plateau, avant de le reposer sur la brune. « Et je connais cette époque, ca tombe bien ! » Renchéris-je de nouveau.
« Tu es au courant que la mienne n'est pas si éloignée de la tienne. Tu crois qu'on faisait comment chez nous ? Je suis une grande fille, Vavan, je sais parfaitement me servir d'un fil, d'une aiguille et d'alcool. Ma meilleure amie vie dans la forêt. Tu crois que je fais comment quand elle se blesse ? Je l'emmène pas aux urgences à l'hôpital ! » Je levais un doigt pour demander ce que pouvais bien foutre sa meilleur amie en forêt. Avant de me ravisé, j'avais pas envie de me prendre l'aiguille dans l'oeil quand même ! Elle voulait ce debrouiller toute seule ? Et bien soite ! J'étais persuader qu'elle finirait par me demander un coup de mains parce que toute seule c'est impossible.
▬ « Très bien, si tu es une grande fille, je te laisse te debrouiller ! » Lachais-je en valsant la remarque d'un coup de bras. J'étais curieux de voir ce que ca allait donner.
« A la bonne heure ! Merci Vavan de te montrer compréhensif pour une fois ! » Ca ne m'affectait même pas. Je me contentais de m'adosser contre le mur en haussant les sourcils. Jusqu'a ce qu'elle me demande un bout de bois, ou quelque chose afin de mordre dedans. Je balayais la pièce du regard, avant de baisser les yeux sur ma ceinture. Un sourire insolent étirait mes lèvres alors que je la pris entre les doigts pour tirer dessus. Je la lui lançais, bien qu'elle ne semblait pas mordre à l'idée. Mordre ….vous avez compris ? Oui bon d'accord ca va, je me tais. Jusqu'a ce qu'elle me demande de la maintenir. Tiens. Je croyais qu'elle avait pas besoin de moi ?
▬ « Tu n'étais pas supposé te debrouiller comme une grande fille ? » Fis-je innocement avec un sourire mesquin. Alors qu'elle commençait vaguement à s'énerver, j'eclatais de rire en revenant vers le lit. Je me plaçais derrière elle, en rapprochant mon torse au niveau de son dos. Je mis mes mains sur chaque epaule et l'immobilisais pour qu'elle ne puisse pas bouger. Je dois quand même dire que ..bah avec ses cheveux en bataille, cette ceinture dans la bouche ...Ouai non on va calmer ses ardeurs. Mais ...Punaise ce qu'elle était sexy et canon. Je jetais un coup d'oeil par dessus son epaule pendant qu'elle passait l'aiguille dans sa peau et que son visage ce tordait en une grimace. Ah mais si. Elle ce recousait bien toute seule comme une grande. J'étais super impressionnée. Y'en avais pas des masses, comme fille, capable de faire ca. « C'est la première fois de ma vie que je vois une femme ce recoudre elle même ... » ne pus-je m'empêcher de dire.
« Tu es un peu lent d'esprit j'ai l'impression. Ca fait quoi, la seconde, troisième fois que je te dis que j'ai fait chirurgie ? » Me rabroua t-elle. Oh ca va, j'ai encore jamais vue quelqu'un ce recoudre c'est pas de ma faute ! Je me reculais pendant qu'elle remettait son haut. « C'est pas bien compliqué de recoudre une plaie, c'est à la portée de tout le monde du moment qu'on n'a pas la phobie du sang ! »
▬ « Je sais recoudre, je l'ai fais un million de fois ! » M'indignais-je.
« Bien, donc puisque tu sais recoudre, sache que les femmes en sont toute aussi capable que les hommes. On est pas des petites choses fragiles, on a dix doigts comme tout le monde et on sait s'en servir notamment pour ce genre de choses. Tu sais coudre alors tu sais recoudre une plaie ! » Bah oui, c'est ce que je lui disais ! C'était quoi ce dialogue de sourd ? Je penchais la tête, déconcerté.
▬ « C'est pas parce que j'ai l'air d'un matchiste que j'en suis vraiment un ... » Finis-je par dire en m'asseyant sur le lit à coté d'elle. Je tatais ma poitrine avant de sortir le crucifix en or. Dieu merci il allait bien !
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
❝Faith blows hard on our shoulders, but legends never die❞ Heshvan & Ava
Je m'étais contenté de suivre l'échange, dans mon coin. Sans rien dire. S'il y avait une ouverture, il fallait la saisir, mais il fallait également faire preuve de prudence. A les voir, tous les deux agir, j'avais ce que l'on nomme un mauvais pressentiment. Sans doute l'instinct de survie qui me poussait à agir avec méfiance. Sauf que Vavan...Bah c'était Vavan quoi. J'avais remarqué qu'il avait une certaine tendance à vouloir jouer au héros. Ce qui, non n'était absolument pas « romantique » comme l'on pourrait le croire en lisant des romans de chevalerie mais juste totalement, stupide. On est PAS dans un roman, justement. On est dans la vrai vie, et dans la vrai vie les gens ne se jettent pas dans la gueule du loup bêtement. Surtout, lorsqu'ils ont bût et qu’apparemment l'alcool leur réussit pas. Retenant de justesse un juron, je me décidais, à me lancer à sa poursuite. Sait-on jamais, comme j'avais l'air d'avoir un tout petit peu plus de plomb dans la tête que lui, si je le laissais agir tout seule, on allait à tous les coup encore avoir droit à une nouvelle catastrophe....Qui ne tarda d'ailleurs pas à arrivé. Le gros lard de tout à l'heure, nous avait apparemment un peu plus observé que ce que je pensais, et avait vu qu'on leur portait plus d'attention qu'on le devrait. For-mi-da-ble.
Je les laissais, déclencher les hostilités, me contentant d'un regard agressif lorsqu'il parla de « profiter de moi » Haha. Essaye un peu et je t'explose ce qui te sert d'organe reproducteur. Non mais je rêve. Il me prenait pour qui ? Une fille faiblarde et sans défense ? Si je lui explosais la mâchoire en plus des testicules, il risquait de trouver la situation nettement moins à son avantage. Le seule soucis, c'est que j'aurais dût deviner que Vavan, ne connecterait pas ses cellules grises et foncerait tête baissé. Bon sang il a dit ça pour te provoquer imbécile ! Évidemment ça ne manqua puisqu'ils engagèrent le combat.
Non mais quel abrutit ! Sérieusement. Le gros lard n'attendait que ça ! Sauf que j'oubliais que c'était Vavan, le sauveur de ces dames, le super man du Moyen Age. Franchement, si quelqu'un avait pu lire, mon esprit il aurait vu tout le sarcasme dont il était pourvu. Évidemment, mon sang ne fit qu'un tour, quand cet imbécile se fit toucher, et je me précipitais en avant pour le défendre
- Reste en dehors de ça ! Dis-je sèchement en m'interposant entre lui et notre agresseur. Avec un peu de chance, je réussirais à gagner suffisamment de temps. Il n'avait pas l'air d'être très endurant. J'étais plus petite, et plus entraîné que lui. C'était soit disant pour pallié à mon « problème d'agressivité » d'après le lycée à l'époque. Sauf, que je n'avais jamais été au lycée, et que je n'avais jamais réglé son compte à un crétin de première qui s'en était prit à Maya. Ceci dit, j'admettais avoir tendance à démarrer au quart de tour quand on me cherchait. Ça, c'était mon plus gros défaut, et ne serait-ce qu'en avoir conscience, était apparemment, un grand pas en avant. Comme je m'y attendais, il s’essoufflait vite. Alors, que je ne faisais pourtant qu'esquiver. Mais contrairement à l'autre Robin des Bois, j'avais eu la présence d'esprit de ne pas me fatiguer en allant danser. Ce qui signifiait que j'avais eu largement le temps de reprendre de l'énergie. Sachant que je n'en avais pas gaspillé jusqu'ici, j'étais sûr de pouvoir tenir la distance. Sauf que notre ami bibendum avait beau soufflé comme un bœuf, il tenta un dernier acte que je n'avais pas pris en compte. Je réagis une seconde trop tard, lui laissant une ouverture afin d'enfoncer son couteau dans ma chaire. Alors, je fis ce que tout être humain normal ferait dans ce genre de circonstances. Je criais.
Titubant, je serrais les dents, posant la main sur mon abdomen. Il fallait arrêter l'écoulement de sang, le couteau n'avait à priori touché aucun organe, je pouvais donc m'estimer chanceuse. Le tout était d'estimer la profondeur de la plaie. Avec un peu de chance, j'allais pouvoir la recoudre. Ils avaient bien des aiguilles à cette époque. Vu que les femmes étaient plus destiné à la couture qu'autre chose, il me semblait bien que oui, ce petit outil avait déjà été inventé :
J'ai pas perdu assez de sang pour tomber dans les pommes dis-je un peu énervé à Vavan, qui s'égosillait me demandant de rester avec lui. Ça va, j'étais pas à l'article de la mort non plus. Il fallait, juste stoppé l'écoulement de sang. M ais, ça c'était sans compter sur superman, qui déjà sembla penser que j'avais besoin d'une béquille, mais qui en plus décida de s'improviser infirmier. Non mais et puis quoi encore ? J'étais assez grande pour me débrouiller toute seule. Une fois, sur le lit, il fallut que l'on recommence une joute verbale. Monsieur ne voulait pas me laisser m'occuper de ma plaie toute seule. Mais en quelle langue est-ce qu'il fallait que je lui dise que je n'avais pas besoin de son aide. N'importe quel couillon peu faire une estimation de la gravité de sa plaie et se la recoudre.
- Entre toi et moi, c'est moi l'ex interne en chirurgie, je crois que je m'y connais un peu mieux à ce niveau là.
Peut-être que ça l'aiderait à comprendre que lorsque je dit que c'est moi qui m'occupe de ma plaie, c'est moi et personne d'autres.
« Et bien tu vas me guider ! »
Mais bon sang qu'est qu'il pouvait être pénible ! J'admettais que j'étais têtu, mais alors lui il était pire ! Une bourrique n'aurait pas fait mieux. La situation, me semblait bloqué et ça faisait déjà une bonne minute qu'on débattait. A ce rythme là, j'aurais le temps de me vider de mon sang sur le lit. Irrité, je me décidais à rendre les armes. On allait voir s'il était aussi doué que ça, Green Arrow pour jouer les infirmiers, puisqu'il insistait teeeeeelleeeemennt pour le faire :
- Donne moi une estimation de la profondeur de la plaie.
« Euh...profonde ? »
….Non mais il se foutait de moi là c'est pas possible ? Ça voulait aider et c'était même pas fichu de donner une estimation de la profondeur. Oh par tous les esprits ! Fallait vraiment tout faire soit même. Exaspéré, je lui ordonnais de me laisser faire. Relevant, mon haut, je pu constater qu'il s'agissait clairement d'une plaie ouverte. Le premier truc à faire, c'était d'empêcher toute infection. L'une des raisons pour lesquelles il n'était pas question de le laisser faire lui même, c'était que même avec du matériel rudimentaire, je connaissais les méthodes de stérilisation. Le pire truc qui puisse m'arriver n'était non pas que je me vide de mon sang -même si j'étais en bonne voie pour- mais plutôt que la plaie s’infecte. J'avais pas la moindre idée de combien de temps on allait resté dans cet endroit et on pouvait pas dire qu'ils étaient très en avance au niveau de la médecine. Je n'avais pas donc pas super envie de choper la gangrène à cause d'une plaie mal désinfecté
« Bon, au lieu d'essayer d’évaluer le barème de Pythagore avec te plaie, laisse moi stopper ton hemorragie ! »
Ha ha jamais de la vie. Et en plus c'est quoi ça le barème de Pythagore ? C'est le théorème de pythagore ignare ! On a beau pas être bon en math n'importe qui sait ça. Non parce que contrairement aux clichés, tous ceux qui font la filière scientifique ne sont pas forcément des matheux. Personnellement, j'ai jamais aimé ça, et je m'étais empressé d'oublier tout ce qui ne me serait jamais utile dans ma vie professionnelle. Moi mon truc, c'était la biologie. Pour ça, que j'ai voulu faire médecine.
- Franchement, c'est pas que j'ai pas confiance en tes talents de chirurgien mais si clairement j'ai pas confiance.
« Tu es au courant qu'a cette époque,c'est un chiffon, un fil et une aiguille, et de l'alcool pour désinfecté ? Et je connais cette époque, ça tombe bien ! »
Ok, son nouveau surnom ça allait être simplet je crois bien. Non mais sérieusement, je savais pas comment ce type faisait pour réussir à me blaser autant. J'étais une Amérindienne, une « peau rouge » comment il croyait qu'on faisait nous pour soigner nos blessés ? On y allait pas à la compresse l'aiguille et l'alcool. On se débrouillait avec les moyens du bord. Et puis c'était moi ou bien il était franchement lent ? C'est pas que je lui ai dit que j'étais anciennement interne en chirurgie mais un peu quand même. Quand tu es interne en chirurgie logiquement c'est dans tes cordes de recoudre une plaie. Et de toute façon, comme je l'avais déjà dit plus haut c'était à la portée de n'importe quel débile. De nos jours, je suis sur qu'on tapait « recoudre une plaie » sur youtube et qu'on tombait sur un tutoriel expliquant comment s'y prendre :
- Tu es au courant que la mienne n'est pas si éloignée de la tienne. Tu crois qu'on faisait comment chez nous ? Je suis une grande fille, Vavan, je sais parfaitement me servir d'un fil, d'une aiguille et d'alcool. Ma meilleure amie vie dans la forêt. Tu crois que je fais comment quand elle se blesse ? Je l'emmène pas aux urgences à l'hôpital !
Il finit finalement par rendre les armes et me laisser me débrouiller toute seule à la bonne heure ! Première fois depuis que nous nous étions rencontré qu'il faisait preuve d'un minimum de bon sens et qu'il jouait pas à « moi homme fort, toi faible femme ». J'étais débrouillarde, encore plus depuis la malédiction. Alors, quand il se la jouait macho non je n'appréciais pas. Attrapant, les deux bouteilles, ainsi que les compresses, l'aiguille et le fil je demandais -ou plutôt ordonnais- à Vavan de me trouver un truc dans lequel mordre. Un bout de bois, ou un morceau de cuire n'importe. Le tout était d'éviter et de me mordre la langue, et de casser mes dents à trop les serrer. Il me tendit sa ceinture à laquelle je ne jetais qu'un regard dégoûté. Si j'avais le temps et un couteau j'aurais sûrement taillé un morceau dedans. De un ça aurait été plus confortable et de deux...Rien que pour voir la tête de Vavan à ce moment là. Malheureusement, j'allais devoir remettre ma mesquinerie à une autre fois.
- Maintiens moi lui ordonnais-je à nouveau. Il ne faut pas que je bouge pour que ça soit propre continuais-je d'un ton professionnel
« Tu n'étais pas supposé te débrouiller comme une grande fille ? »
- Fait ce que je te dis ! M'énervais-je
Bon sang, ce qu'il était insupportable. Si je lui plantais l'aiguille dans la peau pour me venger est-ce que c'était considéré comme une tentative de meurtre ? Poussant un soupir exaspéré, je décidais de mordre dans le bout de cuir, pendant que Green Arrow me maintenait. J'avais déjà installé le matériel. Aussi, après avoir désinfecté l'aiguille à l'alcool, enfilais-je un fil, et entrepris de me recoudre. Je veillais à rester bien concentré, aussi fis-je totalement obstruction de ce qui se passait à côté, me focalisant uniquement sur ce que j'avais à faire. Cela ne me prit pas longtemps, et je finit par appliquer une compresse d'alcool afin de désinfecter. Bon mon haut était littéralement foutus mais tant pis. Et évidemment, Vavan y alla de son petit commentaire. Est-ce que c'était normal qu'il me tape autant sur le système. Est-ce que c'était humainement possible d'être aussi horripilant même ?
- Tu es un peu lent d'esprit j'ai l'impression. Ça fait quoi, la seconde, troisième fois que je te dis que j'ai fait chirurgie ? C'est pas bien compliqué de recoudre une plaie, c'est à la portée de tout le monde du moment qu'on n'a pas la phobie du sang !
J'avais l'impression d'être un vieux disque rayé, qui répétait en boucle les même chose. Je venais même à me trouver totalement stupide de l'avoir trouvé sympa une heure plus tôt. Il n'était pas sympa, il était un arrogant petit machiste, provocateur que l'on avait plus envie d'étrangler que de devenir ami avec. Et c'était pénible ne serait-ce que de discuter avec lui
« Je sais recoudre, je l'ai fais un million de fois ! »
- Bien, donc puisque tu sais recoudre, sache que les femmes en sont toute aussi capable que les hommes. On est pas des petites choses fragiles, on a dix doigts comme tout le monde et on sait s'en servir notamment pour ce genre de choses. Tu sais coudre alors tu sais recoudre une plaie !Dis-je avec hargne. Lui faisant clairement comprendre que oui les femmes sont tout à fait capable de recoudre des plaies et pas uniquement de broder. Je décidais de clairement ignorer sa dernière remarque. Non parce que honnêtement, il le faisait un peu exprès à dire qu'il était pas machiste au vu de toutes les remarques sexiste qu'il faisait. J'avais une excellente mémoire, parce que je pourrais tout répéter aux féministes de la ville. Là, j'allais avoir la paix pour un bon moment, le temps qu'il « récupère ». C'était des vrais furies les féministes de la ville, elles allaient l’écharper.
Pendant qu'il boudait dans son coin, je vérifiais une dernière fois la plaie avant de faire un bandage solide, et me relevais pour ranger tout. Mine de rien, on avait toujours pas le vase donc il allait peut-être falloir qu'on se bouge :
- Bibendum et son copain ont filé. Commençais-je à réfléchir tout haut Mais ça m'étonnerait qu'ils aient le temps d'aller très loin. La ville est gardé de partout maintenant qu'il y a eu un vol. Pour partir on a dût sauter des remparts. La forêt semble être le seule et unique endroit où on a encore une chance de les coincer. Mais juste à deux, ça risque d'être compliqué. Le mieux serait également de partir vers les premières lueurs du matin. Tu as encore de l'argent ? Avec un peu de chance on peu éventuellement "recruter" pour avoir de l'aide.
On avait bien vue ce que ça donnait juste nous deux. Et personnellement je n'avais pas très envie de me faire ouvrir de tous les côtés. J'allais sûrement écopé d'une belle cicatrice au ventre déjà, alors ressembler à la fiancée de Frankenstein j'étais pas certaine d'en avoir très envie en fait.
« Un recrutement nous prendrais trop de temps. je connais bien la chasse au voleur. Pour en avoir été un ... »
Si j'étais curieuse, je n'en montrais rien. De toute façon, ça me regardait pas. Je veux dire, c'est pas comme si on était proche ni quoi que ce soit d'autres. On était simplement par un foutu hasard, tous les deux dans la même galère. Et on devait, récupérer un fichu vase, le ramener à la reine, afin de s'en sortir saint et sauf. Non parce que j'avais encore trop de trucs de prévus dans ma vie, pour mourir. Comme ma réorientation par exemple. Et bah ouais, mine de rien j'y tenais.
Dans ce cas là, il va nous falloir un plan et un bon avant l'aube de préférence. Pour une fois, il est temps de mettre nos différents de côté et de travailler ensemble. Deux cerveau valent mieux qu'un
« Oh Vava ferait des efforts ? » lança-t-il avec un petit sourire horripilant « Déjà il nous faudrait des chevaux. Ensuite, tout bon voleur qui fuit dans la forêt veut dire qu'il y réside. Peu être pourrions nous interroger le barman pour savoir ou on lieu les voles fréquents dans la forêt »
- Charge toi des chevaux, je vais voir l'aubergiste
Je ne lui laissais pas le choix, j'avais déjà rassemblé tout le nécessaire, à raccommodage pour le rapporter à l'aubergiste. J'avais besoin de ne pas être en présence de Vavan, pour le bien de mes nerfs. Parce que j'avais beau tenté de faire des efforts, il fallait sans arrêt qu'il fasse le malin, là où il ferait mieux de se la fermer. Et ça me tapait sur le système, je n'y pouvais rien.
- Eh bien ! S'étonna-t-il je ne pensais pas vous voir remise aussi vite damoiselle s'exclama-t-il en me voyant
- Je ne le suis point vraiment, dis-je mais je tenais à vous remercier pour votre assistance messire
On avait étudié le vocabulaire du Moyen Age quand nous étions au collège, dans mes faux souvenirs. Donc ça remontait tout ça. Je tâtonnais, cherchant à me rappeler les expressions, que j'avais dût apprendre par cœur. Mais si tout ça, c'était du faux en réalité. Quoi qu'il en soit, je n'allais pas me laisser démonté, l'aubergiste semblait me comprendre et c'était tout ce que je voulais. Ma mémoire n'était pas si nulle que ça au finale. Fallait juste un petit coup de pouce et le tour était joué.
- Je ne souhaite pas vous importuné messire repris-je mais j'aimerais vous questionner. Voyez vous, l'homme de tout à l'heure est un Brigand et il nous a volé un bien précieux. Aussi, souhaiterions nous l'arrêter au plus vite. Je crains hélas qu'il ne soit allé en pleine forêt. Sauriez vous où ?
Il sembla réfléchir quelques instants, qui me parurent une éternité, vu que je croisais mentalement les doigts pour avoir les infos que je voulais, et ne pas l'avoir vexé ou que sais-je d'autres. Non parce que franchement j'étais débrouillarde, mais le Moyen Age, c'était clairement pas une époque que j'appréciais. Les gens étaient un peu trop superstitieux pour moi et on ne savait jamais. Je voulais pas qu'il y ai de malentendu sur ce que je demandais, non parce qu'entre ce que je dit et l’interprétation que les gens peuvent en faire, il y avait quand même un fossé :
- Je peux vous donner les indications d'un ancien camp de Bohémien dit-il. Sir Lothaire les a tous fait chassé, il y a de cela des années mais c'est le rendez vous de toutes les fripouilles de la Region. Veillez bien cependant à être prudent. Même pour les hommes de la garde c'est dangereux.
Je me contentais d'acquiescer en silence. Pour moi, pas de soucis c'est plutôt à l'autre qu'il faudrait dire ça. Quoi qu'il en soit, une fois que j'eus tout ce qu'il me fallait, je me mit à la recherche de Vavan. On avait jusqu'à l'aube à tenir. Sans doute allait-il falloir que l'on dorme chacun son tour pour être sur de partir quand les premières lueurs du jours commenceraient à pointer le bout de leur nez.
Aller chercher les chevaux ...J'étais pas non plus un valet ! Enfin bon, en haussant les sourcils, je laissais Vava parler avec le barman pour me diriger dehors dans la pénombre. Je dirais bien que je prend les deux premiers chevaux que je vois, mais il fallait que j'agisse discrétement. Je me faufilais entre les maisons, alors que tout étaient silencieux et que tout le monde dormait. Mon regard ce dirigea vers une petite ferme, avec une énorme grange. Un sourire étirait mes lèvres alors que je me dirigeais sur la pointe des pieds vers la grange. Je posais mes mains sur une grosse barre qui gardait la porte fermée, la faisant glisser sur le sol en la rattrapant de justesse avant qu'elle ne tombe sur le sol. Je lachais un long soupire, une grimace barrant mon front. On a eu de la veine quand même ! J'ouvris la porte sur une énorme grange, dans lequel des hénissement me provenait à l'autre bout. Nikel ! Je m'apprêtais à faire quelque pas, lorsqu'un grognement me fit baisser brutalement les yeux. Un chien. Un clebs. Oh non. Non non non. Je fus figé pendant quelque instant, le cœur tembourinant dans ma poitrine, maudissant mon arc d'être restée à l'intérieur de l'auberge.
▬ « Gentil le chien. » Fis-je en pointant mes mains dans sa direction. Je voyais dans ses yeux qu'il voulait me croquer. Juste me gouter, me mâcher. Mais ils rêvait ! Je fis quelque pas en arrière, un sourire idiot au lèvre, alors qu'il avançait en grognant dans ma direction. Pourquoi c' est toujours moi qui ce tape les sale clebs hein ? Pourquoi, pourquoi ? Le chien ce mit à aboyer, alors que je sursautais d'avantage. « La ferme ! Tu vas reveiller tes proprio, ecoute le molosse, j'ai pas le temps de jouer moi. » Le grondait en pointant mon doigt vers lui, avec menace. Un énième aboiement et il ce jeta sur moi. Je lachais un cris de surprise avant de me mettre à courir de toute mes forces, les aboiment du chien sur mes talons. Bordel de *** Il aurait pas pu dormir à l'intérieur comme tout le monde sérieux ? « COUCHER ! » Hurlais-je, alors qu'il continuait de courir après moi. Bordel, c'est rapide ses ales bestioles ! Comment j'allais m'en sortir moi sérieux ? J'avisais une branche au niveau d'un arbre, me demandant si c'était une bonne chose de m'y réfugier.
Ma respiration devenait saccader, mais tanpis. Je me jetais contre l'ecorce, mes mains attrapant celle ci à pleine volé et dégringolant au niveau des pieds. Je grimpais de toute mes forces, alors que je sentais des dents ce refermer sur mon tee-shirt et me tirer en arrière. Je tournais la tête vers la bestiole avec des yeux arrondie. Mais il va me lacher lui ? Je suis pas une saucisse humaine ! J'attrapais un morceau de branche que je lui lançais sur la trombine. Il fut surpris et desarçonnée pendant un petit moment, clignant des yeux avant de reprendre un aboiement plus corsé. Je m'étais réfugier dans la branche, tentant dele faire partir en lui lançant des insultes et des coups de mains dans la vide. Pas de bol, le sale cabot s'asseya sur son arrière train et leva un regard plein de méchanceté en ma direction. Non sérieux c'était clairement pas juste, je faisais comment pour m'en debarasser moi ? C'était Octavia la pro des animaux, pas moi !
▬ « Tu veux bien aller voir ailleurs si j'y suis ? Sérieux, dégage ! » Grondais-je, un regard grave dans sa direction. Pour toute réponse – je suis sur qu'il ce foutait de ma gueule- il lacha un nouvel aboiement. Je levais les yeux au ciel, avant que ma mains ne ce repose sur un morceau de bois. Oh , le gentil chien chien. Il va aller chercher le beau nonosse. « Tu le vois ? Tu le vois bien ? Bah vas chercher ! » M'ecriais-je en lançant le morceau de bois. Il tourna brutalement la tête dans sa direction, lachant un aboiement et courant vers celui ci. Enfin c'était pas trop tot ! J'étais tout sale, de la poussière sur le visage, de la bave de chien sur le tee-shirt avec des trous. Beh bravo, on voit que c'est pas lui qui rapportait un salaire pas très juteux ! Je descendais de ma branche, revenant sur mes pas vers les chevaux. Jusqu'a ce que le grognement familier ne revienne. « Ah mais c'est pas vrai ! Dégage sale cabot ! Arrière ! » M'ecriais-je en pointant la fourche dans sa direction. Le chien semblait hésité.
▬ « Ah beh ouais, tu fais moins le malin avec ca. » Ricanais-je. Je fis un pas brusque dans sa direction, et il recula précipitement. Je fermais les portes lorsque qu'il ce décida à sauter sur ma tronche. Au lieu de ca, il ce mangea cordialement la porte. Bien fait ! Je pris les lanières que j'installais autour du cou des équidés, avant de les trainers dans ma direction. Je grimpais sur le dos de l'un deux, le talonnant pour qu'il avance vers la porte. J'étais certain que le molosse viendrait pas à ma rencontre comme ca ! J'ouvris les portes, et le chien recula en voyant une paire de sabot déboulé. Je tirais l'autre cheval pour Ava avec moi, me dirigeant vers l'auberge et les attachants derrière celle ci pour les cacher. Ah mais oui, pas folle la guêpe hein. Je descendis des chevaux, mais une force brutale me fit tomber à la renverse. Des canines aiguisé tentait de ce refermer sur mon visage, alors que mes mains tenait sévérement sa gorge pour l'empecher de m'atteindre.
▬ « Putain ! Dégage merde ! » M'ecriais-je en bougeant désespérément la tête pour ne pas recevoir de morsure. J'entendis une voix familière retentir. Oh beh oui. Moque toi de moi tient. La petite Ava ce delectait de la scène. « Sérieux, au lieu de me regarder avec ton sourire démoniaque tu pourrais pas faire quelque chose ? » Lachais-je, alors que le chien semblait vraiment, VRAIMENT vouloir faire de moi son diner. L'animal entendit la voix d'Ava, et releva la tête en cessant de me secouer dans tout les sens. Il ce décala de mon ventre pour venir vers elle et ...ce laisser caresser ? C'est quoi la blague ? Je me tournais sur le ventre afin de la regarder avec effaremment. C'est une blague hein ? Elle avait engagé le corniaux pour me faire peur c'est tout ? « Quoi comment ca c'est une sale bête ? Il a faillit me bouffer ! » Me lamentais-je. Bah non, hein,c'était marrant de me maltraiter forcément. Le chien ne semblait pas approuver, car il lacha un grognement en mon attention. Pffff, sale clebs. Fais le malin, tu la ramenera moins quand tes proprios verront ta fuite !
▬ « Ouai ouai, ils est beau, il est mignon, je suis le méchant de l'histoire. Bon, on a route à effectuer non ? Moi je tiens à être en forme ! » Soupirais-je en rentrant dans l'auberge, priant pour que les animaux soit interndit. Comment ca non ? C'est bien ma veine. Je m'appuyais contre le mur de la chambre pendant que Vava s'installait dans le lit, le chien pas loin d'elle. Donc, il avait décidé de ce la jouer pot de colle et de me détester ? C'est ce qu'on allait voir ! La nuit passa plutôt rapidement. Je devais avouer que le mur était pas très confortable. Je sentais une barre dans mon dos avec des muscles très douloureux lors du reveil. Je me levais en me frottant les cheveux, une lueur orangée et violâtre dominait le ciel. Vava dormait encore. Je me dirigeais vers le lit, mais le sale cabot me grogna dessous. « Je vais te faire flamber et te bouffer je te préviens ! » Le menaçais-je. Bien que je me voyais absolument pas manger du chien en fait.
▬ « Eh, Vava au bois dormant, on ce reveil. C'est l'heure ! » Déclarais-je, avant de sortir de la chambre pour me preparer et seller les chevaux. J'étais bien content d'être sur mon cheval. Non je vous jure, au moins médor ne pouvais pas m'atteindre d'ou j'étais. La grosse blague, c'est qu'il continuait de nous suivre même à cheval. Talonnant le mien, il nous mena en trottant sur un chemin sinueux, entouré d'arbre. J'avais l'impression d'être de retour dans mon epoque. Je me revoyais vivre dans les arbres et pourchasser les sales riches. Je jetais des coups d'oeil de temps à autre au arbre. « Surveille les arbres. Il ce pourrait que des voleurs nous attaques. Je connais bien cette tactique.. » murmurais-je. Je talonnais de nouveau le cheval qui ce mettait à trottiner de plus en plus vite.j'aimais pas ce silence qui n'était pas normal pour moi. Seul les oiseaux ce permettait d'ajouté un brin de mélodie à cette brise solitaire. Jusqu'a ce que des cris barbre provenant des arbres ne m'interpelle. Des voleurs descendait à toute vitesse et ce jetait sur nos chevaux pour nous faire tomber.
▬ « Bordel ! » M'ecriais-je lorsque des mains m'aggripais et me faisait tomber du cheval. Une douleur s'insinua dans mon crâne, en plus de l'une d'entre elle plutôt familière ...mes dents ce serrèrent face au déchirement de cette douleur insoutenable qui ce propageais dans ma cheville.
« Lève toi ! » Me cria une voix bourrue. Je sentais ma respitation saccadé, et les visages ce tourner vers moi. Ils tenaient Ava et même le chien …
▬ « Je peu pas .. » Grognais-je entre mes dents, alors qu'une force me forçais à me relever, et que je sentais mon pied droit ne plus me tenir. Seule les bras me permettais de tenir debout. L'un des voleurs tourna sa tête vers moi.
« Qu'es ce que vous voulez ?! » grogna t-il, ses gros sourcils brousailleux froncés. Je tentais de garder mon calme, il était peu être pas bon de s'enerver avec une cheville en moins.
▬ « Récupéré ce que vous avez voler à la reine ! » Répondir-je d'un ton acerbe. Il parut surpris, même décontenancé en jetant un coup d'oeil au autres.
« La reine ? C'est quoi ca ? Un piège que vous nous tendez ? C'est la reine qui vous envois ? » Son ton ce fit menaçant. Mais j'étais davantage surpris qu'il le soit. En générale, quand on a volé un truc, on est pas censée être surpris de l'avoir volé, vous voyez ? Je tournais un rapide coup d'oeil vers les autres, jetant des coups d'oeil à l'échange.
▬ « Ouai, elle nous envoie récupéré ce que vous lui avez pris. » Confirmais-je en le défiant du regard. Une lueur malicieuse perça dans les siennes. Mais il était de plus en plus choquée.
« On a rien volé gamin ! » Ce défendit-il. « On est pas les seules voleurs à habité ses bois ! » Et bien si on devait aller voir pierre paul jacque, on était pas sortit de l'auberge.