« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Faudrait lui offrir "il était une fois la vie" enfaîte...
Je me redressais fièrement sur mon siège, sans pouvoir empêcher mon visage d'exprimer une joie intense en entendant de la bouche d'Anastasia que je manquais à Hoover et Abigaëlle. Je leur manquais ! Alors ça voulait dire qu'on était des amies ! La petite devait avoir encore du mal à savoir ce que c'était, mais pour le bouvier bernois, ça voulait tout dire ! J'étais tellement contente de savoir que j'avais assez d'importance dans la vie d'un être humain ou d'un chien pour lui manquer. Rien ne me faisait plus plaisir au monde que d'être aimée. Parce qu'il n'y a rien de plus important ! À part peut être les balades et les baignades dans un lac, mais ça arrivait juste après sur la liste des choses les plus importantes pour se sentir bien et être heureuse dans sa vie !
- Alors... ça veut dire que tu ne te souviens pas de ton enfance ? Vraiment pas ? Tu ne te rappelles pas du contact avec ta mère ? Et de la première fois que tu as marché ?
Je la fixais, incrédule. C'était des souvenirs importants, et elle ne s'en souvenait pas ? Moi je ne me rappelais pas de ma naissance en tant qu'humaine, mais j'avais eu des faux souvenirs donc ça ne comptait pas. Par contre, je me rappelais très bien de quand j'étais un tout petit chiot. L'odeur de ma mère, mes frères et sœurs, le lien qui s'était formé avec le reste de la portée... Le monde avait été noir au début, et puis un jour, tout était devenu incroyable ! Je n'avais jamais compris tout ce que je voyais, mais ce n'était pas grave parce que tout était beau ! Et bizarre, mais quand même beau !
- C'est fou comme les humains sont différents des chiens, quand même ! C'est normal d'un côté, parce que les hommes, les femmes ou les enfants deviennent les maîtres, mais quand même ! Je trouverai ça bizarre d'avoir un maître, maintenant. Je veux bien avoir une meute composée d'humains, mais je ne pense pas que j'aimerai devoir me balader avec une laisse ou marcher à quatre pattes. Je ne sais pas si tu as déjà essayé, mais ça très mal aux genoux !
Je penchais la tête et levais mon assiette pour en lécher le contenu à grands coups de langue. Il y avait plein de sauce, de miettes et de petits morceaux de steak hachés, je ne voulais pas gâcher les restes ! Et puis c'était tellement bon ! En plus comme j'étais juste en face d'Anastasia, au moins elle ne voyait pas ma grande langue en action entrant de lécher le fond de l'assiette. C'était un peu dégoûtant de montrer sa langue quand on était pas un chien. Les gens aiment bien quand leurs animaux de compagnie leur font des léchouilles sur le visage, mais quand c'est quelqu'un d'autre, ça ne passe pas du tout ! Peut être parce que la langue des chiens à l'air plus plate et que c'est plus agréable ?
- Tu trouves que quelle langue est la plus jolie ? Celle des chiens ou celle des êtres humains ?
Je penchais la tête avec un air innocent, en essayant de poser cette question aussi naturellement que possible, comme si c'était un sujet plutôt banal. Mais parler de langue, ça sonnait tellement... voilà. C'est très particulier, parce que c'est comme certaines parties du corps qui font rougir si on en parle en public. Ça doit sûrement être parce que c'est à l'intérieur de la bouche et que ça ressemble à une grosse limace rose toute baveuse !
[Juste... petit détail, mais Abigaëlle est pas présente dans ce rp, donc Anya peut pas vraiment lui caresser la joue Je viens juste de tiquer maintenant, en y répondant ]
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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[bien vu en effet... oops. D'ailleurs, on conclut bientôt le rp, non ?]
La joie de manquer à Hoover et Abigaëlle - car Anya ne s'y trompait pas : ce regard illuminé de bonheur était un signe incontestable de joie - fit bientôt place à un étonnement mêlé de tristesse. - Alors... ça veut dire que tu ne te souviens pas de ton enfance ? Vraiment pas ? Tu ne te rappelles pas du contact avec ta mère ? Et de la première fois que tu as marché ? Doug fixiait Anya d'un air grave. Soudain, elle était étrangement calme, comme si la rouquine lui avait annoncé l'une des pires nouvelles au monde. - Tu sais c'est vraiment pas grave, assura Anya d'une voix qui se voulait rassurante. Je me rappelle de mes parents et de mes grandes sœurs qui m'embêtaient et de mon petit-frère et des bals au palais et de comment je dansais avec mon père pendant les fêtes. Tu vois, je me rappelle un tas de choses. Je n'ai vraiment pas besoin de me rappeler mes premiers pas. Juste de me rappeler correctement des huit premières années de ma vie, songea mélancoliquement l'ancienne princesse. Mais elle s'empressa de chasser ces pensées de son esprit, n'aimant pas ressasser. Ah quoi bon, de toute façon ? Anastasia se garderait bien de livrer ces détails sombres à Doug. Elle ne les supporterait pas et ça tombait bien : Anya n'avait pas besoin d'en parler. Ni envie. Elle chérissait le peu de souvenirs que les années lui avaient rendus et comblait les trous comme elle le pouvait. Anastasia but une gorgée et termina sa tarte pour achever de dissoudre ces pensées avant de se concentrer sur les élucubrations de Doug comme s'il s'agissait des informations les plus importantes de la journée : - Je trouverais ça bizarre d'avoir un maître, maintenant. Je veux bien avoir une meute composée d'humains, mais je ne pense pas que j'aimerais devoir me balader avec une laisse ou marcher à quatre pattes. Je ne sais pas si tu as déjà essayé, mais ça très mal aux genoux ! Anastasia ne put s'empêcher de rire. Doug avait quand même de sacrées idées... - Eh bien j'ai marché à quatre pattes quand j'étais toute petite mais je ne m'en rappelle pas. Abigaëlle marche comme ça pour le moment. J'essaye de lui apprendre à marcher sur deux pattes... jambes, en fait, mais elle est encore petite. Ca va venir. Trop vite, si tu veux mon avis. Elle était petite comme une crevette et maintenant... elle est déjà plus grande. J'espère que tu connaîtras ça un jour. Sans la grossesse chaotique. Sans le mari en prison. Sans la dépression. Mais ça non plus Anastasia n'en souffla mot, se contentant d'imaginer Doug entourée de bébés. La vision était à la fois touchante et terrifiante. Doug était ce qu'elle était, après tout. Imprévisible, incontrôlable, effrayée par les écureuils. Elle ferait sans doute une bonne maman mais aussi une maman unique en son genre. Preuve en est : la voilà qui léchait son assiette assidument et en public, sans se soucier des bonnes manières. Vlad et Dimitri, eux qui étaient tellement orientés sur la bienséance, auraient hurlé. Mais Anya se contenta de sourire et d'imaginer Abigaëlle qui ferait sans doute bientôt de même et ne manquerait pas de se barbouiller tout le visage. Oh qu'elle serait mignonne comme ça... - Tu trouves que quelle langue est la plus jolie ? Celle des chiens ou celle des êtres humains ? demanda Doug quand elle eut fini, ramenant la jeune maman au moment présent. La rouquine resta alors interdite un instant ou deux, les yeux arrondis sous le coup de la surprise. Finalement, elle reprit contenance et déclara lentement : - Eh bien... tu sais, moi je m'y connais plus en langues que l'on parle comme le russe ou le français qu'en langue qu'on a dans la bouche. Même si j'ai manifestement aussi cette langue là. Histoire de ne pas me mouiller, je vais dire que la plus jolie langue au monde c'est celle d'Abigaëlle, reprit-elle avec conviction. Pourquoi tu me demandes ça ? Parce que tu viens de lécher ton assiette ? Je dois avouer que je n'ai plus fait ça depuis que j'ai 8 ans... Mon fiancé trouverait ça totalement déplacé... Puis, alors qu'elle léchait délicatement ses doigts un peu collants à cause de la tarte, elle ajouta : - Par contre, je lèche toujours mes doigts quand je mange avec les mains. Tu as raison, il ne faut pas gâcher... Ah, ça m'a fait du bien de te voir, tu auras été le rayon de soleil - assez littéralement vu ta tenue - de la journée.
Doug O. Fredricksen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Donne golden retriever affectueux, câlin, collant et capable de vous préparer le petit déjeuner
| Conte : Là-Haut | Dans le monde des contes, je suis : : Doug, chien fidèle
Faudrait lui offrir "il était une fois la vie" enfaîte...
C'était vraiment déplacé de lécher son assiette ? Et pas de se lécher les doigts ? Mais... Pourquoi ? C'était quoi, la différence ? Lécher sa peau était plus poli que faire la même chose avec de la vaisselle ? Et lécher son assiette, c'était juste pour les enfants de moins de huit ans ? Donc je réagissais comme un enfant de moins de huit ans ? Et lécher mon assiette devant Anastasia alors que j'avais plus de huit ans, c'était vraiment très déplacé ? J'avais beau être humaine depuis longtemps maintenant, je ne comprenais toujours pas tout ! Même pour utiliser sa langue, il y avait des règles ! Je voulais bien qu'on m'explique comment faire, mais j'avais toujours pensé que ma langue était libre de faire ce qu'elle voulait...
- Moi aussi je suis contente de t'avoir revue ! Très très très très très contente même ! J'espère qu'on se reverra encore, et qu'en plus il y aura Abigaëlle et Hoover ! J'aimerai beaucoup les revoir, elles sont gentilles et mignonnes comme tout ! Il faudrait se faire une sortie quand il fait beau, comme ça on sera dehors !
J'étais surexcitée à l'idée de passer de nouveau quelques temps avec Anastasia et sa famille. Ça faisait tellement du bien d'être entourée de personnes, chiens et bébés si gentils ! Je me sentais à mon aise, comme si j'étais bien au chaud devant un feu de cheminée, et c'était la meilleure sensation du monde. Avec les gratouilles sur la tête. Parce que ça donne des frissons et que ça détend !
- Et puis je suis aussi contente que tu trouves que ma tenue ressemble à un rayon de soleil ! C'est ma spéciale jour de pluie ! Comme ça, c'est flashy et pas tout gris, et puis ça rappelle le soleil qui a décidé de ne pas se montrer ! C'est bon pour le moral !
Enfin moi, je préférai toujours quand il y avait le soleil. C'était beaucoup plus agréable que la pluie ! Même si j'aime beaucoup aussi quand il pleut, ça fait du bien de courir sous l'eau ! Bientôt ça serait la canicule, et faire mon sport sous la chaleur allait probablement me donner l'impression de mourir totalement fondue, mais j'irai quand même parce que c'est important de se maintenir en forme !
Tu dois t'en aller ? Moi oui malheureusement, je dois aller voir à la pharmacie acheter de la crème pour que les boutons de moustiques fassent moins mal ! Ils sont horribles avec moi, ils sucent tout le temps mon sang alors que je n'ai rien fais ! Ma peau ne supporte pas ça, en plus, alors je suis obligée de mettre pleins de crème parce que sinon ça me gratte très très fort sinon et après je saigne partout. Comme si Hoover avait des puces !
Je frissonnais d'horreur en m'imaginant recouverte de puces. Elles ne me manquaient absolument pas ! J'avais déjà attrapé des poux quand j'étais petite, mais ce n'était rien comparé à une masse grouillante de puces assoiffées de sang. Parce que quand on est un chien, c'est comme si on avait des tas et des tas de cheveux absolument partout ! Les puces, c'est un peu comme les poux des chiens, alors c'est pas du tout agréable !
- Tu feras une grattouille Hoover de ma part ? Et un câlin à Abigaëlle de ma part aussi ? Un petit, parce que je ne veux pas que ça soit trop fort et que ça fasse mal à son petit squelette ! Et si je me lève pour te faire un câlin, tu crois que c'est bizarre ? Comme lécher son assiette, je veux dire !
Un peu timide tout à coup, je levai des yeux pleins d'espoir vers Anastasia. Moi je voulais lui faire un câlin, mais je voulais pas non plus que ça soit déplacé. Il ne fallait pas que je lui fasse honte ! Et que je réagisse comme un enfant de moins de huit ans, parce que j'étais grande et adulte ! Mais... si elle me disait non, est-ce que ça voulait dire que tout le monde m'avait toujours pris pour une petite fille à chaque fois que je faisais un gros câlin à quelqu'un ?
[Je te laisse conclure? Si elle accepte, Doug lui fera bien entendu un câlin ]
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Doug n'avait pas peur d'exprimer ses sentiments à grands forts d'hyperboles, de superlatifs et de tout ce que la langue offrait comme opportunités pour ce faire. Elle devait bien être l'âme la plus innocente de Storybrooke et probablement la plus sincère. C'était touchant. Doug répandait la bonne humeur autour d'elle et il était difficile de ne pas sourire en sa compagnie. Elle avait eu peu le même que Hoover sur Anya, avec les paroles en plus. - On se fera une sortie toutes les quatre quand il fera meilleur, c'est promis, accepta Anastasia. Doug ne rayonna que plus à cette idée. Elle poursuivit sur le même ton joyeux : - Et puis je suis aussi contente que tu trouves que ma tenue ressemble à un rayon de soleil ! C'est ma spéciale jour de pluie ! Comme ça, c'est flashy et pas tout gris, et puis ça rappelle le soleil qui a décidé de ne pas se montrer ! C'est bon pour le moral ! Ses arguments se valaient, il fallait bien l'admettre. Mais jamais Anya n'accepterait de porter quelque chose d'aussi voyant. C'était trop flashy pour elle et son besoin de discrétion, sans compter que le jaune ne va pas à tout le monde. La franchise dans les lieux publics aussi ne va pas à tout le monde. Doug avait commencé à parler de ses problèmes de moustiques d'un ton plaintif sans baisser le volume, sans s'occuper des autres clients. Heureusement qu'elle ne parlait que de piqûres de moustiques, songea Anastasia, amusée. Hoover aurait probablement pu tenir ce type de conversation. - Tu ferais bien de courir à la pharmacie, ça a l'air très contraignant tes problèmes de moustiques, commenta simplement la jeune femme. Doug semblait vraiment mal à l'aise à cause des moustiques. Anya devait bien reconnaître que ce n'était pas ses animaux préférés mais elle n'en souffrait pas autant. - Tu feras une grattouille Hoover de ma part ? Et un câlin à Abigaëlle de ma part aussi ? Un petit, parce que je ne veux pas que ça soit trop fort et que ça fasse mal à son petit squelette ! Et si je me lève pour te faire un câlin, tu crois que c'est bizarre ? Comme lécher son assiette, je veux dire ! Le moment de se dire au revoir était arrivé. Anastasia regarda brièvement au dehors. Il pleuvait encore, mais moins. C'était toujours ça de pris. - Je n'y manquerais pas, assura la jeune femme avant de se lever et d'ouvrir les bras. Bien sûr que tu peux me faire un câlin !