« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'en revenais pas … En plus de l'autre type que voulait me rouler une pelle ! Il faut que cette miss indestructible me recrache tous ses hamburger à la figure ?! Non mais je rêvais ?! Les gens étaient tellement mal poli de nos jours. Les jeunes n'étaient plus comme avant. Elle s'était par la suite fait recouverte de suies ? Tant mieux pour elle, mais rien à faire elle allait me payer le pressing. Ses trucs de vomi sur mes chaussures blanches n'allait pas être facile de les enlever. Et non de Zeus, qu'est-ce que ça sentais fort. Je ne sais pas lequel des deux trucs entre le vomi ou l'odeur du vieux monsieur barbue. Il serait temps qu'il prenne une petit douche quand même. Juste un minimum. J'étais restée sur place quelque seconde la bouche grande ouverte avec un air dégoûté sur le visage. Beurk, beurk et encire beurk. Les truc comme ça il fallait toujours que ça m'arrive à moi ! Elle aurait pas pu se retenir un peu plus l'autre là ? Heureusement que je m'étais reculé à temps. Sinon je serais recouverte de vomi de la tête au pieds. Je vous laisse imaginez l'horreur et surtout l'odeur ! J'étais revenue vers le groupe les poings serrer. Cela lui apprendre à vouloir faire des concours du plus grand mangeur de hamburger. Je me retournais vers Rosalie une fois qu'elle était revenue, l'écoutant avant d'ajouter :
« Tu me devras le prix du pressing ! »
Elle me salissait, elle payais. C'était aussi simple ! Et voilà que le jeune petit gringalet, nous faisait tous un discours comme quoi si nous voulions partir c'était le moment. Si seulement ! Si seulement il m'avait promis pleins de richesse. Le bonheur ! Mais non, rien. Il m'avait rien promis. J'étais donc en quelque sorte venue de mon pleins grès. C'était pas Hadès qu'il allait me faire peur de toute manière. Non mais regardez sa tête ? Comment pouvait-on avoir peur de lui ? Je ne pouvais pas comprendre. Il n'était clairement pas crédible et encore plus en ce moment même avec sa barbe. Je lâchais un petit soupire d'exaspération. Elliot comprenais bien que personne n'allait partit quand même ? Il aurait pu nous dire tous ce qu'il voulait, rien ne ferait changer le groupe de partir. A part peut-être cette Rosalie. J'avais presque envie de rigoler de la voir aussi perdu. Bienvenue permis les divin très chère ! Alors la il y a la mère qui a coucher avec son frère ! Qui en faite n'est pas son frère, qui à coucher aussi avec son autre frère qui c'est avéré au final qu'il n'est pas son frère non plus, etc, etc … Cette famille était la plus étrange qui n'avait sans doute jamais existé. Et la plus par des choses étaient de la faute d'Aphrodite quand même … Enfin bref ! J'écarquillais les yeux lorsque son fils venait de nous demander de prendre une douche. Sérieusement ? Croisent les bras sous ma poitrine, je le regardais s'enfoncer de plus en plus. Un jour, je dis bien un jour. Il apprendra à fermer sa bouche, pour arrêter de s'enfoncer de plus en plus. Toutes les personnes apprendront à se taire pour arrêter de s'enfoncer. Plus stupide les un que les autres …
« Yes ! »
J'avais lâcher un petit cri de victoire à l'entende du gagnant de la plus belle moustache et barbe. C'est qui qui avait dit qu'il allait gagner encore une fois ? Bon j'avoue, sur le coup cela était assez prévisible pour tout le monde ! Mais j'étais sur que si il y avait des parie, j'aurais pu remporter beaucoup d'argent. Je me reprenais un peu, cachant mon petit sourire lorsque quelque personne du groupe m'avaient regardé un peu de travers. Quoi ? J'avais bien le droit de me réjouir d'avoir gagner mon parie avec moi même ? Oh bien évidement j'étais pas très contente pour Judah. Plus par le fait que son égo déjà surdimensionner allait encore grossir un peu plus que d'habitude, mais au point ou nous en étions. C'était pas un peu plus ou un peu moins qui allait faire une grande différence. Le dieu des enfers venait de nous rejoindre et de faire une si belle retrouvaille de famille avec son fils. En faite en voyant Elliot se prendre un coup dans les parties intimes, je ne regrettais pas d'être venue. C'était assez drôle après tous ! J'étais persuader que si Liam était juste à côté de moi, je me prendrais une petit tape sur l'épaule pour me moquer du fils de la déesse de l'amour ainsi. Oui Elliot avait raison ! Son père était un psychopathe, mais depuis le temps qui ne le savait pas ? Ça ne surprenait plus personne. Il n'y avait plus personne autour de la grande estrade, alors je m'éloignais un peu du groupe et me hissa sur les planches de bois. Je posais mes coudes sur mes genoux et ma tête sur mes mains regardant ce qui se passait tout autour de moi. Bon, j'allais simplement attendre que les choses bougent un peu. Normalement on aura juste à attendre que Elliot ait fini de crier sur sa meilleure amie parce qu'il venait d'apprendre qu'elle travaillait pour son chère papa. Puis que Hadès ait fini de faire mumuse avec sa petite déesse magique – d'ailleurs celle-ci se méfiait un peu trop au dessin animée j'avais l'impression. Copain Hadès et puis quoi encore … Enfin après il fallait que l'autre princesse Arlequin est convaincu le dieu des enfers de venir. J'avais déjà envie de voir la joute verbale entre les deux. Il fallait le dire cette Louise pouvait en envoyer dans les dents.
Je fini par me lever, sautant par terre pieds joints. Je m'approchais d'Elliot, venant dans son dos, je me mis sur mes pointes de pieds avant de lui chuchoter à l'oreille.
« Dure dure n'est-ce pas ? De voir sa meilleure amie se faire toucher par son petit papa adorée ? Ca te fait quoi ? Ouuuuu … Dure le coup de la chèvre ! »
Je lui tapais l'épaule un peu de façon amical mais pas amical du tout en même temps. C'était plus un peu comme la peste qui venait en rajouter pour envenimer un peu plus les choses. Je m'éloignais de nouveau repartant m'asseoir sur l'estrade en bois. Je laissais les choses se dérouler tout seul attendant le moment fatidique de quand Judah allait ouvrir son petit portail. Je regardais mes ongles, enlevant les petits saletés qui pouvaient se trouver en dessous mes ongles. J'aurais du emporter une lime à ongle tient … Cela aurait pu me faire passer le temps dans des moments comme ça. Sans relever la tête, je pointais du doigt Alexis avant de dire.
« Hors de question que je lui explique plus tard ! Il a qu'à suivre un petit peu. »
Oh ! Tien voilà le petit duel que j'attendais entre Judah et Louise. Je relevais la tête tendant mon oreille pour écouter attentivement. C'était déjà un peu mieux Les choses bougeaient un peu plus. Nous n'allions pas tarder à partir comme un tour de magie. Si tu est une greluche ! Pensais-je. Non mais quoi ? C'était vraie quand même. Genre la miss parfaite ! Non mais franchement ! Je suis en mission pour le gentil et beau Apollon, patati et patata ! Faut qu'elle arrête parfois. Et elle joue la carte du fils plus puissant que son père ! Trop prévisible ! Trop prévisible ! Il faut changer un peu quand même. C'est vu et revu ce truc. Comme Hadès qui sort aussi la carte des amis, et des personnes qu'on aime mais qu'on peu pas protéger. C'est vu et revu aussi. Ah non mais là, j'étais déçu. Je sais pas pourquoi j'avais espéré qu'il y aurait eu quelque chose d'un peu différent cette fois-ci. Mais c'était avoir espéra pour rien encore une fois. Bon, en même temps je m'attendais à quoi avec la cervelle de Hadès et de cette fille. Pas très évoluer pour le coup …
Finalement elle réussit tout de même à le convaincre de venir. J'étais, exaspéré, oui seulement exaspéré et déçu. Nouveau soupir avant de sauter une nouvelle fois par terre. Hadès d'ouvrir le portail et le muet venait de sauter dedans. Je remettais mon sac sur les épaules et je me dirigeais d'un pas lourd vers le genre de cercle. L'autre vomisseuse passa juste devant me coupant dans ma marche, faisant son héroïne. Allons tous sauver le marchand de sable ! Ouaiiiis ! Comme s'il allait mourir dans la minute ! Miss indestructible elle allait sa calmer. Je fini par passer le portail tout de même après elle. Arrivant dans un endroit assez lugubre … C'était magnifique Dunbroch ! Hadès avait fait du beau travaille. Je préférais l'endroit maintenant que avant personnellement. Je levais les yeux en voyant la grande structure en forme de H. Si égoïste, si un dieu pouvait mourir, il en serait déjà mort avec un égo aussi gros. Sa tête n'aurait pas résister et aurait éclaté comme un ballon. Je regardais les environs attentivement. Elle pouvait pas se taire l'autre fille là ? Si elle était stresser ou si elle avait peur du dieu des enfers, qu'elle prenne un balle anti stresse au lieu de crier comme ça. J'arrivais pas à me concentrer correctement ! J'écarquillais les yeux en sentant le bras du dieu en question se poser autour de mon cou. Heuu … Il était entrain de faire quoi là ? Bon il allait s'en rendre dans ma longtemps, il fallait juste attendre.
« Irma ? Sérieusement ? Effectivement j'avais pas vu sa dans ma boule de cristal … Comme j'ai pas de boule de cristal ! Mais je dois reconnaître que j'aime plutôt ton Dunbroch. »
3 … 2 … 1 … Et hop ! Il enleva son bras de mon cou. C'était juste une question de temps, je vous l'avait dit. Il fini par rejoindre Alexis qui venait d'apparaître avec Elliot. Elle venait de recevoir une jolie couronne qu'elle donna à Alexis qui la donna … qui me la donna ?
« He ! J'en veux pas de ton truc ! »
Avais-je dit en la redonnant à Alexis avant de frotter mes mains l'une contre l'autre et de m'éloigner, allant m'asseoir sur un petit rocher non loin de là. Des petites créatures étaient apparus, les petits monstres d'Hadès. Ces nouveaux serviteurs ! Je préférais quand même peine et panique. Ils étaient beaucoup mieux qu'eux. Et puis ils avaient pas essayer de bouffer des personnes. Cannibale ! Et Elliot qui faisait le sauveur. De toute manière j'étais pas bonne moi ! Depuis le temps, j'avais passé trop de temps vieille. L'extérieur avait été magnifiquement arrangé par Aphrodite mais l'intérieur … J'étais pas sûr pour le coup. Nop, pas crédible le gringalet avec sa grosse voix. J'y croyais pas du tout, il fallait qu'il s'entraîne encore ! Il se fait trop marcher sur les pieds lui ! C'est vraiment un soumis …
« Oh notre sauveur ! » avais-je dis toujours assise sur mon rocher, portant la paume de ma main au niveau de mon front. « J'avais tellement peur » continuais-je avec un ton plus qu'ironique.
Non mais fasse à ses petits trucs on pouvait bien s'en sortir ? L'un des petits monstres siffla, appelant tout ses compères. Ils arrivèrent tous comme une fanfare. Ils avaient plusieurs sortes d'instruments, fabriquait à partir de carcasse d'être vivant. C'était la classe ! J'adorais vraiment le concepts, c'était pas mal du tout. Elle pourrait être un minimum heureuse Alexis, qu'ils fassent tout cela pour elle. Même pas un peu de reconnaissance face à tant d'effort. Je restais une nouvelle fois assise sur mon rocher en attendant que les choses bougent encore. Nous allons pas attendre ici indéfiniment tout de même ? Je regardais les autres s'approcher du grand truc en forme de H. Restant dans mon petit coin à moi. Les regarder était suffisant. J'avais pas besoins de les rejoindre. Surtout pour voir le père et le fils se prendre une nouvelle fois la tête entre eux. Je relevais simplement la tête à l'entendre du mot ''Zeus''. Non de Zeus … C'est vraie ! C'était lui qui avait éliminé Zeus ! C'était Elliot. Et je l'avais toujours pas remercier pour cela ? Il faut que je pense à le faire un moment ou un autre. Je lui enverrais une carte postal plus tard pour cela.
"La question n'est pas ce que tu as fait, mais ce que tu feras."
Un point pour la père ! Il n'avait pas tord. C'était pas la destiné du jeune homme ? Finir par tuer tous les dieux ? Les uns après les autres ? Ils avaient déjà de beaux noms inscrit à son palmarès. Oh moi aussi j'avait tellement envie d'y être à ce moment. J'espère sans doute qu'un jour il puisse arriver ! Je vis Hadès se retourner vers moi lorsqu'il annonça à son fils qu'on était déjà à Dunbroch. Si celui si pouvait voir sa tête ! Le dieu des enfers s'approcha de moi. Sa moustache va continuer à me perturber franchement … Je fini par ma relever tout de même.
"Et là toujours pas ? Tu n'avais pas vue qu'on était déjà à Dun Broch ?"
Qu'il ravale son grand sourire là ! Il me prenait pour qui franchement ? Je mis une main à mon cœur, arborant une mine triste. Comme si j'étais touchée par ce qu'il venait de dire. Je repris mon sérieus assez rapidement, le fusillant du regard. Je tournais ma tête vers le fils qui avait les yeux aussi rond qu'on le pouvait, l'air totalement perdu. Effet, tout le monde avait l'air perdu.
"Tu sais tout, non ? Alors tu as peut-être compris ce qu'il a voulu dire ?"
« Vous êtes vraiment long à la détente là ! C'est quoi ? Vous avez le cerveau ramollit ou quoi ? » avais-je dis faisant le tour du groupe avec mes yeux. « Effectivement nous sommes à Dunbroch. Enfin plus précisément dans ce qui apparemment est son nouvel enfer, qui se situe à Dunbroch. C'est bon vous suivez tous maintenant ? Bienvenue en enfer ! Pour en revenir à toi (me tournant vers Hadès) Tu me prends pour qui ? Bien sur que je savait qu'on était déjà à Dunbroch ! ET je préfère celui là maintenant que avant ...»
J'étais outrée … Oui complètement outrée ! J'étais pas stupide comme la plus par des gens ici non plus. Cela se voyait quand même ! Comme la fumée qui s'échappait de la tour en forme de H. Elle se voyait très bien elle aussi. Comme la chose qui grondait à l’intérieur. Sans rien dire, je montrais du doigt la tour pour que tout le monde se retourne pour voir ce qui était entrain de se passer. Tout le monde à vue ? Très bien laisser moi me rasseoir sur mon rocher …
Clara : 100% Kit de mission : une trousse de soins (25%) + boîte d'allumettes + spray à la menthe + couteau suisses
Il allait le tuer ! Cet espèce de cloporte incapable et empoté ne faisait que bêtise sur bêtise depuis son arrivé. Il se demandait bien ce qui le retenait de le manger tout cru. Peut-être le fait qu'il avait besoin de lui à l'intérieur pour garder l'endroit à peu près propre. Mais c'était une tâche laborieuse, il avait plus d'une fois manqué de mettre le feu à toute la bâtisse ce qui à chaque fois ne manquait pas de créer une certaine panique chez certaines créatures. Elles étaient pourtant habituées au feu des Enfers mais il fallait croire qu'une fois sortie de leurs zones de confort elles n'étaient plus aussi vaillantes. Mais ce n'était pas grave au fond, il suffisait seulement de leur rappeler le but de leur existence et tout rentrait dans l'ordre. Il avait l'impression de ne faire que ça depuis quelques temps, calmer les esprits. Il aurait pu être agacé ou juste décider de déléguer un peu mais il avait besoin de se tenir occupé.
Trop de choses se mélangeaient dans sa tête, trop d'incertitude et une haine vorace avait remplacé sa peine. Il n'avait jamais connu une douleur aussi vive. Il avait cru que son cœur s'était déchiré en deux dans sa poitrine lorsque Temperance avait annoncé son mariage avec un autre. Qu'avait-il à ajouter ? Il ne pouvait rien dire, elle semblait avoir pris sa décision, lui n'avait plus qu'à tirer sa révérence. Il n'avait pas franchement envie de se battre, la nouvelle avait été trop brutale. Il n'avait pas vraiment compris ce qui c'était passé. Il avait cru qu'elle s'intéressait réellement à lui que c'était avec lui qu'elle voulait construire sa vie. Et puis, il y avait Maxine. Ils formaient presque une famille normale tous ensemble. Il fallait croire que ce n'était pas le désir de la jeune femme au fond. Elle s'était bien moqué de lui. Il lui en voulait terriblement. Et il s'en voulait encore plus. Il avait été trop bête, c'était laissé abusé, affaiblir. Il avait eu la bêtise d'écouter cette chose dans sa tête, il devenait bien trop sentimental, bien trop humain. Et il détestait cela.
Il avait l'impression de s'apercevoir bien trop tard de son adoucissement. Alors, la mission de Judah le tenait occupé et surtout lui permettait de retrouver le Cerbère qu'il était réellement. Cette âme qu'il possédait ne dicterait pas ses pensées ni ses mouvements, il fallait qu'il oublie et qu'il passe à autre chose. Qu'il redevienne celui qu'il était autrefois. Avant que Eliott ne lui insère un parasite dans la tête. Il était bien plus heureux avant. Sans pitié, sans sentiments. Une créature. Il voyait la différence, il sentait que parfois ses actions n'étaient pas justes. Mais il se reprenait et agissait quand même. Parce que c'était ce que l'on attendait de lui, c'était ce qu'il devait faire. Il avait été crée pour obéir à Judah. Il était fort et puissant. Indestructible. Il ne se laisserait pas affaiblir par une humaine et par une âme remplit de sentiments niaiseux et inutiles.
Il avait beaucoup réfléchit depuis son arrivé à Dun Broch et il était plutôt satisfait des conclusions qu'il avait tiré. Il ne lui restait plus qu'à les mettre en application. Il ne laisserait passer aucun écart de conduite des créatures qu'il avait sous son commandement. Il fallait préparer l'arrivée de leur maître et il le ferait. Même s'il devait pour cela se montrer cruel. Il était dans son droit après tout, c'était lui le plus fort, c'était lui qui tenait les rênes en l'absence d'Hadès et aucune objection n'était tolérée. Il avait donc repris sa forme originelle afin d'imposer le respect. Il avait presque oublié à quel point il aimait être sous cette forme. Tout était plus intense, il ressentait tout, il voyait tout. Son appétit s'en trouvait agrandit également et il prenait plaisir à déchiqueter les carcasses encore vivantes des animaux qu'il chassait. Le goût du sang frais sur sa langue était un délice. Il avait oublié... Ou presque. Tout ça pour se plier au volonté d'une humaine. Il avait voulu se mêler à leur monde en oubliant qui il était et ce qu'il était réellement. Il en avait presque oublié son mépris à leur encontre.
Qu'avait-il fait de lui même ? L'horreur s'insinuait en lui à mesure qu'il prenait conscience de ce qu'il avait laissé derrière lui. Il se faisait du mal, il fallait qu'il arrête de se torturer et qu'il arrête de prendre en compte cette petite voix dans sa tête. Il était temps qu'il redevienne celui qu'il avait été. Il n'avait aucune raison d'être conciliant ou même généreux. Il devait simplement être obéit. Et tout se passait pour le mieux jusqu'à présent. Malgré quelques incidents sans importances. Il ordonna à quelques créatures d'aller accueillir leur maître lorsqu'on l'informa de sa présence. Un léger sourire se dessina sur son museau et il hocha lentement la tête en apprenant qu'il avait amené le dîner. Ils commençaient à manquer de nouveauté ces derniers temps. Et c'était toujours agréables d'avoir de la nourriture tendre et fraîche.
Un soupir lui échappa lorsque l'odeur de la fumée lui chatouilla les narines. Un nouveau feu. Encore un. Et sa patience s'épuisait de plus en plus. Un grognement sourd lui échappa, lassé des bourdes de la créature. Il s'élança faisant trembler les murs autour de lui, le château en forme de H était solide, il ne se faisait aucun souci pour lui. Il savait que même en grognant et en courant, il tiendrait encore au dessus de sa tête. Mais trop, c'était trop. Il l'avait prévenu que sa prochaine erreur serait sa dernière. Il se dressa de toute sa hauteur, attrapa l'individu entre ses crocs et enfonça ses dents d'un coup sec dans le corps de la créature. Un craquement sinistre se fit entendre et les hurlements cessèrent. Un grognement satisfait lui échappa alors qu'il s'élançait vers la sortie du château, créant un vacarme sans nom dans toute la lande. Il se concentra et retrouva forme humaine avant de se téléporter derrière Hadès, un léger sourire aux lèvres plutôt fier de son entrée. Tous les visages étaient tournés vers le château et personne ne semblait l'avoir remarqué. Il tapota doucement l'épaule de son maître et se pencha à son oreille.
"J'ai cru que tu n'arriverais jamais !"
Un léger sourire malicieux se dessina sur ses lèvres alors qu'il se reculait doucement. Il jaugea du regard les nouveaux arrivant un à un. Il remarqua bien vite Alexis avec son diadème et avec l'accueil qui lui avait été réservé mais ne s'attarda pas sur elle. Il n'en connaissait réellement qu'un de tout ce petit groupe. Eliott. Une légère grimace de dégoût lui échappa et son regard se glaça.
"La prochaine fois que tu penses sauver la vie de quelqu'un en lui injectant un truc immonde dans la tête, abstient toi. Ma vie est un enfer avec ton "âme"."
Il renifla dédaigneusement en prononçant le dernier mot avec mépris. Il n'en voulait pas de cette chose et il n'en avait jamais voulu. Aujourd'hui encore moins qu'hier. Il détourna le regard, le laissant s'arrêter ici et là lorsque son odorat détectait une chose particulière sur les nouveaux venues à l'apparence dénuée d'intérêt. Une étrange odeur de sucre sur l'une, l'odeur de la mort sur une autre. Il s'attarda sur cette dernière, il était certain que malgré son apparence, elle n'était pas humaine. Sans doute une créature divine quelconque. Il plissa le regard mais ne chercha pas à comprendre plus. Il avait des choses plus urgentes à régler. Il posa donc son regard à nouveau sur Hadès.
"Il y en a un nouveau qui s'est formé depuis ton départ. Il a fait comme les autres, un trou puis de la fumée et... plus rien. Ça encercle Dun Broch. J'ai fait le tour pour voir s'il y avait une évolution mais rien..."
L'apparition de ces geysers étaient la véritable raison de sa présence à Dun Broch. Une attaque avait d'abord été soupçonné, des trous fumants qui apparaissaient sans raison avant de s'éteindre et qui encerclaient le château de façon inquiétante. Des troupes de créatures arrivaient donc en grand nombre à Dun Broch depuis. Dans le but de protéger le château. A moins que la présence de ses geysers aient une toute autre signification. Rien n'avait réellement lieu. Sauf l'apparition quasi journalière de ces cratères. Les créatures démoniaques étaient néanmoins présentes et prêtes à agir en toute circonstance. Il y avait veillé personnellement.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Tu sais ma petite moire ? Toi qui sait tout... Si Aphrodite ne t'avait pas donné ta beauté, je t'aurai sans doute déjà coupé la langue. »
Le fait de l'entendre dire qu'elle savait que ce n'était pas Dun Broch, mais qu'on était à Dun Broch et qu'elle savait une tonne d'autres choses, ça avait juste pour effet de me gonfler. J'avais ramené une de ses mèches de cheveux à l'arrière avant de rejoindre Cerbère qui venait d'arriver en faisant le show comme à son habitude. Quand on pensait à Aphrodite, on voyait forcément le chien débarquer. Depuis que j'avais appris ce qu'il faisait tous les mille ans avec la déesse, je n'avais qu'une envie, c'était de lui cramer ce qu'il avait entre son entre jambe et le faire à l'infini pour lui montrer que c'était risqué de jouer dans la même cour que son maître.
« Ce ne sont que des trous et un peu de fumée. Y'a pas de quoi s'inquiéter d'avantage. Et puis on a largement de quoi faire en cas de soucis. » avais-je dit en désignant d'un signe rapide de la tête ce qui nous entourait.
« Je n'ai pas encore décidé comment je vais appeler ces Enfers, mais ils ont une particularité bien à part. Quelque chose d'unique dont j'ai très hâte de vous faire découvrir. D'ailleurs, en parlant de ça... »
J'étais à deux doigts de leur montrer mon H et ce qu'il représentait, mais une de mes nombreuses créatures c'était précipité vers nous. Elle tenait une de ses trois jambes dans la main, ce qui ne l'aidait pas pour courir. Je n'avais jamais compris l'utilité de cette troisième jambe. Encore une expérience ratée. Elle avait deux jambes, deux bras et je pensais qu'une troisième jambe pourrait l'aider à aller plus vite, mais elle avait commencée à pousser sur sa main. Du coup il se trimballait avec constamment. Ca le faisait pencher sur le côté quand il courait, ce qui lui donnait un côté très amusant.
« Mon maître, mon bon maître, ça a recommencé !! »
J'avais croisé les bras en secouant la tête, me demandant ce qui avait bien pu recommencer. Puis, mon regard s'était posé sur Alexis.
« Tu vas voir qu'il va nous sortir qu'une autre jambe a poussée quelque part. Ca lui est déjà arrivé trois fois et il faut l'amputer à chaque fois. »
Je n'étais pas fier du résultat. Ces derniers temps j'avais tenté de créer une multitude de créatures, mais ce qu'il me fallait réellement, c'était Eris. Elle seule savait comment en faire de très bonne qualité. Même si certaines de ses créations auraient pu avoir certains membres en moins... Mon regard s'était posé sur Cerbère...
« Mon bon maître ! C'est arrivé à proximité d'Helladès, juste derrière la colline ! »
J'avais eu un petit rictus.
« Helladès c'est qu'un essai. C'est dur de trouver le nom parfait pour mon nouveau temple. » avais-je dit en désignant le grand H et en jetant un regard vers Rosalie. Pourquoi je lui portais de l'attention ? Elle était inutile dans cette aventure. Comme le couple de gens bizarres composé entre autre de Bernardo.
« Seigneur, que devons nous faire ? »
« M'écouter et vous taire ! » avais-je chantonné, mais il n'avait rien compris, du coup j'avais levé les yeux au ciel en tournant la tête vers la Louise. « Je me suis fait les Disney récemment. Le Roi Lion est cultissime. Il n'y a qu'Hercule qui est bof bof... Ils ne respectent rien aux dieux et Hadès est très mal représenté. »
« Seigneur... »
« Oui, oui, oui, on a compris. Un nouveau trou est apparu, il y a eu de la fumée et tu as accouru pour nous le dire. Alors tu retournes là bas et si c'est encore chaud, tu fais cuire des marshmallow et on se fait une soirée autour d'un feu de camps ce soir ! »
« Mais Seigneur... il y a une fille... »
J'étais resté à le fixer quelque secondes en tentant de comprendre ce qu'il venait de dire. Il y avait une fille où ? Dans le trou ? Qu'est ce qu'il avait vue ? Mon regard avait croisé celui de Cerbère. Il n'avait jamais parlé de filles ou de quoi que ce soit de ce genre. Puis, j'avais tourné la tête vers Elliot. Qu'est ce qu'il avait encore créé qui venait d'apparaître dans mon Dun Broch ? Le responsable ne pouvait être que lui. Quoi qu'il en soit, il allait falloir se rendre sur place pour voir de quoi il s'agissait.
« Juste derrière la coline ? »
« Oui, mon bon maître... »
« Cette coline là ? » avais-je demandé une nouvelle fois en indiquant une coline au loin. En parlant de ça, elle faisait loin. On allait y mettre du temps pour y arriver. J'avais tourné une nouvelle fois la tête vers Elliot. Ca ne pouvait être que lui et je n'avais pas de temps à perdre avec ce genre d'apparitions. Au lieu de me taper le chemin avec cette bande d'handicapés, j'avais disparu et apparu juste au niveau du trou qui fumait encore. Pour une fois, je ne regrettai vraiment pas le déplacement. Un petit sourire était apparu sur mon visage, tandis qu'une fille nue de dos était à terre en train de se relever.
« J'avais totalement zappé que c'était mon anniversaire. »
Hippolyte Sherman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Une brise chaude parcourut son corps nu. C’est ce souffle chaud, ce vent anormalement chaud qui la réveilla doucement. Elle était allongée au sol, recouverte de tâche de terre. Elle en avait même dans ses cheveux. On se demandait ce qu’elle avait fait. Et bien, c’était une bonne question, car elle-même était incapable d’y répondre. Elle se redressa doucement en s’aidant de ses mains…restant toujours au sol. Elle ne le collait plus, tout simplement. La jeune femme regarda devant elle. Elle y voyait de la terre, et encore de la terre. Puis au loin, des montagnes. A certains endroits, il y avait des cratères. D’ailleurs, à côté d’elle, il y en avait un. Puis, elle sentit une personne derrière. Non. Elle sentait surtout qu’elle était regardée. Alors elle tourna la tête, observant la personne qui la regardait avec de l’étonnement. Quoi qu’est-ce qu’elle avait ? La jeune femme baissa sa tête pour constater que l’inconnu fasse à lui avait toutes les raisons du monde d’être étonné. Elle était nue. Mais aussi étrange que cela pourrait paraître, ce n’est pas ce qui retenait son attention. Non. Là, elle avait d’autres questions qui trottaient en tête. L’incompréhension et ce sentiment de vide, que ce soit dans ses sentiments ou dans sa mémoire, firent bouillir la jeune femme. Cette dernière se releva plutôt rapidement pour prendre l’inconnu face à elle par le col. « Où est-ce qu’on est ? » demanda-t-elle d’un ton plutôt agressif. « Puis qui t’es toi ? » Non. Ce n’était pas vraiment cette question-là qui l’importait. « Et…qui…suis-je ? » Sur cette dernière question, on pouvait sentir une pointe de triste, mélangée à sa colère. Mais elle se reprit rapidement, resserrant son étreinte. Le sourire qu’il avait, pendu aux lèvres, était tout simplement agaçant. Soudain, un mal de crâne épouvantable lui fit relâcher sa prise. Cela ne dura qu’une fraction de secondes. Et pourtant, lors de ces quelques secondes, le décor changea complètement...Elle s’était retrouvée dans une caverne…où il faisait très chaud et très sombre. Pourtant, elle arrivait à apercevoir au loin de la lumière. Du moins…les murs de cette grotte étaient éclairés par un feu. Voilà ce qu’elle avait pu voir en si peu de temps. Puis l’inconnu qui était face à elle réapparut, ainsi que cette terre autour d’elle. Elle venait tout simplement d’avoir un flashback. L’inconnu l’avait poussé, doucement en arrière. Sérieusement ? Ça ne faisait qu’augmenter la colère de la jeune femme. « Et si tu te calmais ? C'est pas parce que tu es... » Il l’a regarda de haut en bas, avec un air aguicheur, tout simplement répugnant, avant de reprendre. « ... vraiment très sexy toute nue que tu peux tout te permettre. » Non mais quel pervers ! Il ne pouvait pas regarder ailleurs. S’il n’y avait que ça, elle pouvait lui arracher les yeux…ou lui crever, ça irait plus vite. La brune allait répliquer, mais de nouveau sa tête lui procura une intense douleur. Une douleur si vive qu’elle ne put s’empêcher de prendre sa tête entre ses mains et de se tordre de douleur. L’image de la caverne était revenue. Mais cette fois-ci, elle n’était plus seule. « Qu’est-ce qui m’arrive ?! » Au loin, il y avait un homme. Tout allait trop vite, ça lui faisait mal. Elle avait du mal à reconnaître ce qui faisait partie du réel et ce qui faisait partie de ses flashbacks. Car dans la caverne, elle était débout, elle était toute nue. Comme dans ce monde. L’homme, au loin, dans la caverne s’adressa alors à elle. « Je sens que l’on va bien s’amuser toi et moi. » Il commençait à s’approcher. Pensant que c’était l’inconnu à qui elle avait pris le col qui s’amusait avec elle, la jeune femme s’adressa directement à lui…mettant fin à ce petit flash. Elle se tenait toujours la tête entre les mains. « Qu’est-ce que tu me fais ?! Arrête ! » Et son dernier mot n’était pas une question. C’était un ordre. Elle voulait que ce mal de crâne cesse. Et pour l’instant, cela semblait s’être arrêté. La jeune femme se reprit, remettant ses bras le long de son corps, alors que l’inconnu face à elle répondait à sa question. « Je ne vois pas de quoi tu parles ma belle. La seule chose que je sais, c'est que si tu ne te couvres pas rapidement, tu ne feras pas long feu ici. C'est rempli de soldats qui n'ont pas vue de femmes depuis... La nuit passée et c'est dur à supporter. » Il n’était pas à l’origine de ses maux ? Qu’est-ce qui le prouvait de toute façon ? Les belles paroles ? La brunette sentit alors quelque chose entourer son corps. Elle baissa la tête et aperçut une serviette qui cachait tout ce qui devait l’être. « …Merci ?! » Clairement, elle ne savait pas si elle devait le remercier. « AAH ! » Nouveau flashback. Encore cet homme, qui se rapprochait doucement. Il lui parla une nouvelle fois. Et une nouvelle fois, face à la douleur, la jeune femme se prit la tête. « J'ai bien fait d'aller te chercher. Tu es bien plus utile vivante que morte. » Tant pis pour la douleur. Ces dernières remarques de l’homme de la caverne piquèrent la curiosité de la brunette. Qu’est-ce que tout cela signifiait ? La seule manière de le savoir, était de le demander non ? « Qu’est-ce que tu veux dire ? Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Celle qui ne connaissait plus son identité ne savait pas si elle parlait à l’homme de la caverne ou à l’inconnu pervers…Aucune réponse. Seulement là, elle vu enfin son visage…un homme qui lui semblait familier, mais qu’elle ne connaissait pas. Cet homme lui annonça alors : « N'ai pas peur, c'est bientôt fini... Bientôt... » Puis le décor originel revint. Ce fut la fin du flashback. Qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? En tout cas, sa tête commençait à lui faire moins mal. C’était la seule chose positive pour l’instant. Tout le reste n’était que flou et négatif. Quand allait-elle avoir des réponses ? Quoi qu’il en soit, du peu qu’elle en voyait, ce n’était clairement pas le pervers en face d’elle qui allait lui donner.
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Hippolyte : 100% Objet : Une serviette autour d'elle pour l'instant
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
"Je suis très performant. C'est juste qu'elle serait trop intimidée avec moi."
Ca l'avait fait rire, sérieusement. Elle avait baissée la tête et mis son poings contre sa bouche en voyant la mine d'Eliott. Non mais réellement. Il était tellement … Bon, le terme ''chou'' n'était peut être pas ce qui convenait le mieux en la circonstance mais c'était tout ce qui lui venait a l'esprit pour l'instant. Ceci dit, le jeune dieu n'était pas obligé de le savoir. Et puis elle ne doutait absolument pas de ses paroles. Après tout, Cassandre n'était pas tombée du ciel. Enfin … pas a la base.
« Ne t'en fais pas on en doute pas » lacha elle juste avant de se faire aborder par Judah.
Eh bien ca promettait. S'en suivit un échange tellement plein de faux sourires et de maîtrise d'elle même qu'un instant elle se dit qu'elle mériterai un oscar. Elle comprenait beaucoup mieux pourquoi Diane lui avait dit que si jamais elle allait a la fiesta de Diony, ce serait uniquement si le chevelu n'y était pas. Entre autre.
Mais la princesse ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une certaine fierté a l'idée d'avoir obtenu son « pass voyage » avec Hadès.. Oh, en soit ce n'était pas très important, dans le sens ou il ne s'agissait que d'une petite concession mais tout de même, elle avait l'impression d'avoir accompli quelque chose, et ca a faisait sourire malgré elle. Oh, vue le ton qu'avait employé le dieu elle se doutait qu'elle en verrait des vertes et des pas mures. Mais elle serait courageuse, et elle assumerait son choix, même si pour ca il lui faudrait traverser un brasier ! Après tout, elle ne s’entraînait pas a ne plus avoir peur du feu sans raisons.
Mais plus simplement, elle voulait juste prouver a ses amis, a Diane et Apollon qu'elle méritait sa place a leurs cotés. Ne pas être un poids, leur prouver qu'elle pouvait se débrouiller seule et les aider, a son échelle. Son regard dévia discrètement sur Sebastian. Elle n'aurait pas imaginé un instant partir sans lui mais en même temps … elle avait un peu l'impression que c'était sa faute si il était la. Si elle avait pu mieux se défendre, Apollon ne lui aurait certainement pas demandé son assistance et ... elle se doutait que le voyage pouvait être dangereux. Alors ca l'ennuyait de l'avoir entraîné dedans, si elle n'avait rien dit a Hades, le gardien serait certainement resté sur "terre" en sécurité. Oh il aurait eut du mal avec la foule mais ç’aurait certainement été un moindre mal comparé a ce qui les attendait sûrement... Mais une partie d'elle n'avait pas voulu le laisser derrière.
C'était ce a quoi elle pensait en traversant le portail avant d’astérixis souplement sur le sol de … de … de elle ne savait pas ou a vrai dire. Enfin ca faisait diablement penser au Seigneur des Anneaux mais en même temps … ca semblait différent. Et moche. Et … plein de petites créatures hideuses et répugnantes et … Yerk ! Mais c'était immonde ! Bon, on avait vue pire, il fallait se détendre. Ce n'était pas mieux que les sortes de loups qu'elle avait vue a Meter non ? Ca n’empêchait pas le spectacle d'être tout a fait répugnant. Louise fit passer la courroie de son sac par dessus son épaule et retira sa veste avant de la tendre a Rosalie avec un sourire amicale. La pauvre petite avait l'air mal a l'aise dans sa tenue, alors autant l'aider un peu non ?
« Tiens, tu n'as qu'a mettre ca si tu veux » fit elle avant de jeter un regard noire vers Judah. « Il est dépourvu d'esprit, de politesse et de charme, conclusion il est tout à fait ce qu'il a l'air d’être. » Elle soupira. « Je suis désolée que ca se passe comme ca avec lui … Les autres dieux que j'ai rencontré sont sympas mais lui … C'est un cas je dois dire. »
Nouveau soupire accompagné d'un haussement d'épaules résigné. Quand il n'y avait plus rien a faire, il fallait parfois savoir rendre les armes devant la stupidité humaine. Ou divine en l’occurrence. La princesse fouilla dans sa poche a bonbon et lui tendit un arlequin.
« Tiens, ca fera passer le gout » reprit elle avec un petit sourire. Apres tout elle n'avait même pas pu se rincer la bouche. A noter pour la prochaine fois : prendre une bouteille d'eau.
Punaise elle allait lui mettre son poing dans la figure. Louise inspira profondément, les poings serrées, les ongles enfoncées dans les paumes, avant de fermer la mâchoire. Un bloc. Elle avait l'impression qu'elle allait exploser. Les gestes qu'il avait eut envers Alexis... elle les connaissait, elle savait ce que ca faisait. Et ca la mettait hors d'elle de voir la jeune femme, son amie, se faire traiter ainsi. Réellement. Elle devait se retenir de toutes ses forces pour ne pas sauter a a gorge du brun. C'était un dieu ? Et alors ? Il lui faisait tellement penser a Nathanaël avec son attitude arrogante et supérieure …
Alexis l'attrapa par le bras, l’entraînant un peu plus loin et l'arrachant par la même occasion a l'immobilité qu'elle avait prise.
« J’espère que t’es en train de nous faire un rapport bien salé à Apollon, je rêve de lui faire bouffer sa perruque. T’as vu cette tour ? Bienvenue à Megalomanie City… ce H-là il me dit rien qui vaille… Surtout à Dun Broch… c’est pas normal… Je peux toujours compter sur tes talents d’enquêteuse ? »
Elle s'arreta, fixant la jeune femme dans les yeux comme si elle la voyait pour la première fois, comme si elle découvrait chez elle … une blessure inconnue. Alexis devait souffrir de cette situation. Non, elle en souffrait, alors …
« Tu peux compter sur moi. Et pas que pour ca. »
Clairement, elle allait débarquer chez Apollon et pousser une gueulante mémorable. Enfin, si elle ne refaisait pas le portrait d'Hades avant. Certes ce n'était pas la faute du maître d'Olympe mais … Bah, Apo ne resterai pas sans rien faire. C'était un type bien. Elle jeta un regard haineux vers Judah. Honnêtement, elle n'allait pas pouvoir supporter ce voyage longtemps si il sautait sur son amie de cette façon.
« Mais je ne garantie pas sa survie si il continue a ... » Elle ne termina pas, le regard sombre avant de relever les yeux vers la jeune femme. « Il y a des choses que même les dieux ne peuvent pas se permettre. » lacha elle avec un sourire tendre avant qu'Alexis ne s'éloigne.
Louise posa une main sur sa hanche, sentant le contact du métal froid contre sa peau. Inspirer. Expirer. Fiou. Ca calmait un peu. Elle se sentait tendue comme jamais. Nerveuse et sur les nerfs. Ca la mettait hors d'elle de voir Hades agir de cette façon. Réellement. Parce qu'elle savait ce que ca faisait d'être le jouet de quelqu'un. C'était dans ces moments la qu'elle regrettait le plus de ne pas avoir de super pouvoirs surpuissants pour pouvoir l'envoyer valdinguer plus loin. Mais non, elle devait se maîtriser, parce qu'elle n'était pas seule. Son regard se porta sur Rosalie puis Sebastian, Alexis et Clara. Sigh. Si elle avait été seule … elle ne se serait pas gêné pour lui refaire le portrait mais … Mais la il y avait d'autres personnes impliquées.
Elle sursauta en entendant la voix d'Elliot tout près avant de voir qu'il c'était mis en barrage devant les créatures.
« Oh notre sauveur ! J'avais tellement peur »
« Rha mes boucle la toi ! T'es vraiment … pénible c'est pas possible ! » Elle devait se faire violence pour ne pas … rha elle ne savait pas. Louise n'était pas violente a la base mais ce voyage a Dunbroch avait utilisé son quota de patience aussi vite qu'une peau de chagrin, et elle avait l'impression que la moindre remarque envers les gens qu'elle appréciait était insupportable. Et puis même ! Elle était juste infecte depuis le début ! Autant elle pouvait supporter pas mal de choses quand on s'attaquait a elle, autant quand il s'agissait de ses amis … elle n'était pas du tout patiente. Et plus tot impulsive. « Ne l'écoute pas Elliot, merci. » lacha elle finalement en se tournant vers le jeune homme aprés avoir jeté un regard noire a Clara.
Quand il mentionna le nom de Dolos, elle serra les dents. De toute façon c'était du passé. Ca ne comptait plus.
"La question n'est pas ce que tu as fait, mais ce que tu feras."
Aie. Ca faisait mal. Elle n'avait pas parlé de ce « détail » a qui que ce soit, en se disant qu'il s'agissait de la vie privée du jeune homme. C'était compliqué de se faire des amis quand on était destiné a détruire le monde et compagnie. Et lui il pensait quoi ? Que dire ca aiderait son fils a rester dans le chemin lumineux de la force ?
"J'ai tellement hâte d'y être ! Bon, on va à Dunbroch, maintenant ?" Tu m'étonne avec un père pareille …
« On y est déjà. »
Ah ? Louise tourna les yeux de droite a gauche. Mouais, ca ne ressemblait pas au dessin animé, aux vertes prairies et aux forets profondes. Pas de vieux château, pas de paysans, pas d'ours ou de pierres en cercles … non, rien. Mais merci pour les explications Clara. Il y eut un bruit du tonner et une énorme créature surgit du « château » pour s'approcher a toute vitesse …. et disparaître. Hein ? Ou était elle passé ? Non pas encore … elle se retourna en entendant la voix du nouveau venu. Oh. Super. Elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu'ils se disaient mais visiblement, cela leur posait problème. Louise concentra toute son attention sur le « couple » face a elle.. Ils avaient quoi ? Une sorte de volcan ? Hein ? Quelques phrases échangées avec une drole de bestiole plus tard et un clin d'oeil au roi lion en bonus, il disparaissait, les laissant en plan là. HEIIIN ? Louise n'hésita pas et se tourna vers le groupe en ne fraction de secondes.
« Elliot tu l'immobilise et Alexis et moi on cogne. Ca vous vas comme plan ? » lacha elle brusquement d'un air sombre avant de leur faire un sourire. « Je plaisante. Enfin presque. » Et dire que d'habitude elle était du genre … Pacifiste ! « Eliott ? Est ce que tu peux nous emmener là bas s'il te plais ? » fit elle en désignant la colline. « Je n'ai pas plus envie que toi de le voir mais … De un c'est notre billet de sortie, et de deux je doute que le laisser seul face a une fille qui visiblement n'était pas attendue soit une bonne idée. »
Elle attrapa la main des personnes a coté d'elle et quelques instants plus tard ils se retrouvaient sur « la colline loin loin là bas » en compagnie de Judah et d'une fille … ma foi fort peu vêtue. Mais ce n'était pas ce qui retint l'attention de Louise. Ce qui la tétanisa. Ce fut son visage. Ces traits. Ces yeux. Ces cheveux. Une boule se bloqua dans sa gorge alors que les larmes lui montaient aux yeux. Elle ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, comme si sa voix se trouvait bloquée dans sa gorge. Instinctivement sa main se porta a celle ci et elle du faire un effort de volonté pour parvenir a parler.
« H .. Hyppo .. lite ? »
Non. Non ce n'était pas possible. Cette jeune femme a qui Sebastian venait de tendre son manteau ne pouvait pas être Hyppo. Elle était morte. Morte et enterrée, ce n'était pas … et vue le regard méfiant qu'elle lui jetait , clairement elle ne la reconnaissait pas. Elle était morte. MORTE ! Elle ne POUVAIT pas être la ! C'était impossible ! Ce n'était … Ce n'était qu'une
« UNE CREATURE ?!? » Elle se tourna vers Judah, folle de rage avant de s'avancer d'un pas vif pour se planter devant lui a quelques centimètres en se retenant difficilement de ne pas l'attraper par le col. Il avait fait une créature a l'image d'Hyppo ? « COMMENT TU AS PU FAIRE CA ? COMMENT TU AS PU LUI DONNER SES TRAITS ? COMMENT TU PEUX FAIRE CA ? »
Elle s’arrêta une seconde pour reprendre sa respiration, juste le temps de … Tout était déconnecté dans sa tête. Elle ne faisait pas le lien entre les créatures difformes qu'elle avait vue, les créations de Judah et … et Elle. C'était trop. Beaucoup trop. Elle ne pleurait pas, non. Elle avait envie de l'étriper, avait l'impression qu'on venait de lui arracher le cœur pour le déchirer sous ses yeux mais a part ca .. tout allait très bien dans le meilleur des monde. Et elle c'était mise a hurler sur Hadès. Foutu impulsivité. Il n'avait peut être pas réussi a la faire se mettre en colère tout a l'heure mais la c'était gagné.
« Non mais VRAIMENT ca va PAS dans ta tête ! Y a des choses que même les dieux ne peuvent pas se permettre ok ? Tu n'as pas le doit de toucher Alexis. Tu n'as PAS LE DROIT DE FAIRE CE GENRE DE CHOSES ! » Sa main avait désigné Hyppolite.
Elle tremblait. De rage. De colère. De tristesse et de peine.
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
« Life isn't always what you think it'd be Turn your head for one second and the tables turn And I know, I know that I did you wrong But will you trust me when I say that I'll Make it up to you somehow, somehow... »
La moire me tapait sur le système. Elle se la jouait un peu trop "je suis tellement pluuuus intelligente que vous, pauvres cloportes". Je n'aimais pas les gens qui se la pétaient sans raison. Ok, elle avait l'air d'en savoir un rayon sur tout le monde, mais est-ce qu'elle pouvait voyager dans le temps ? Si je faisais un bond dans le futur, moi aussi j'en apprendrais sur les gens ! Mais je ne le faisais pas, car je savais que c'était dangereux, bien que ça soit tentant. Non, non Elliot, reste sage. C'était une véritable torture d'être capable de voyager dans le temps et de se forcer à ne pas le faire. C'était comme avoir un super cadeau sous le nez et ne pas pouvoir le déballer !
Je lançai un coup d'oeil méfiant au paysage qui s'étalait devant moi. Ainsi donc, nous étions dans les nouveaux enfers de mon père. Des enfers au grand air. Il avait vraiment cramé ses derniers neurones. Tout cela ne me disait rien qui vaille... Si Judah éprouvait le besoin ou la fantaisie de créer une résidence secondaire dans le monde des contes, c'est que l'heure était grave.
Une voix qui ne m'était pas inconnue brisa subitement le petit silence qui s'était installé. Je me retournai et reconnus Cerbère, le chien à qui j'avais donné une âme sans le vouloir. La grimace dégoûtée qu'il m'adressa me confirma qu'il n'avait toujours pas digéré mon "cadeau". J'aurais dû le laisser crever ce jour-là, tiens. Voilà comment on était remercié de sauver la vie des gens.
"La prochaine fois que tu penses sauver la vie de quelqu'un en lui injectant un truc immonde dans la tête, abstient toi. Ma vie est un enfer avec ton "âme"." "Je me disais aussi que j'ai été vraiment crétin de te ressusciter." répondis-je du tac au tac en croisant les bras. "Sans son chien chien, mon père aurait été un peu affaibli, et c'est toujours ça de gagné. Mais ne t'en fais pas, si l'occasion se représente, je te laisserai te vider de ton sang."
Ma réplique me colla la chair de poule. Mon masque de mépris se fissura et je détournai brusquement les yeux. Je n'avais pas envie de provoquer une créature infernale surpuissante. Non pas que je ne puisse pas en venir à bout, mais l'idée de me battre me répugnait à chaque fois. Surtout qu'on avait plus important à faire. Le chien mentionna des geysers. Visiblement, ça contrariait mon père, ce qui n'était pas bon signe. Ce qui inquiète un dieu est forcément de mauvais augure, puisqu'ils savent pratiquement tout sur tout...
Une drôle de créature à trois pattes -qui en tenait une dans sa main- accourut alors et s'écria qu'une fille était apparue. Une fille ? Comment ça, une fille ? Dans un geyser ? Elle ne devait pas être belle à voir, totalement cuite...
Mon père me regarda aussitôt comme si c'était de ma faute. Je lui renvoyai une expression indignée. Alors maintenant, dès que des gens sortaient de nulle part, on allait m'incriminer ?
"J'ai rien fait !" dis-je d'un ton agacé. "Y a pas de Sable Noir ni d'ordinateur ici ! J'ai que mon Smartphone et à part quelques applis que j'ai créées, y a rien qui puisse en sortir !"
De toutes façons, mon père m'envoya un vent monumental en disparaissant d'un seul coup. "Super..." maugréai-je.
Je n'aimais pas ne pas l'avoir à l'oeil. Louise proposa une idée qui me plut aussitôt, mais j'y répondis sombrement :
"Le cogner ne sert à rien. Il s'en remet toujours. C'est vrai que ça défoule mais ensuite il nous le ferait payer."
J’acquiesçai à la demande de la jeune femme et fis signe à tout le monde de se donner la main. La seconde d'après, nous étions au sommet de la colline. A seulement quelques mètres, Judah se tenait devant une jeune femme nue, seulement recouverte d'une serviette. Je clignai des yeux, éberlué, car plus que cette vision charmante, j'étais totalement bouleversé.
C'était Hippolyte. Ma cousine qui était censée être morte et enterrée depuis des mois.
Complètement chamboulé, je restai en retrait tandis que chacun s'approchait avec lenteur, Louise la première. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Comment pouvait-elle être là, en chair et en os...? Vivante ?
Je passai une main dans mes cheveux et sentis mes ongles s'enfoncer d'eux-mêmes dans ma nuque tandis que mes doigts avaient glissé le long de mon crâne. Un instant, je me demandai si c'était de ma faute. Avais-je créé sans le savoir un double de ma cousine disparue ? L'avais-je fait sans m'en rendre compte, comme ce qui était arrivé avec Phobos ? N'étais-je vraiment plus maître de mes pensées et de mes actes ?
Louise était en train de perdre le contrôle. Elle criait sur mon père. Elle pensait qu'il avait créé une créature à l'image de ma cousine, pour s'amuser. Hippolyte l'observait d'un oeil où l'angoisse se mélangeait à la panique. Il fallait que j'intervienne, même si je ne connaissais pas mon degré d'implication dans cette histoire.
D'un pas incertain, je fis les derniers mètres qui me séparaient de Louise et me plantai devant elle, une expression sérieuse sur le visage. "Louise, je ne pense pas que mon père y soit pour quelque chose." dis-je calmement, même si ma voix tremblait un peu. "Il avait l'air aussi étonné que nous d'apprendre qu'une fille était arrivée, et je ne pense pas qu'il soit si bon acteur que ça."
Je tournai rapidement la tête vers lui comme pour m'en assurer, et surtout pour lui signifier que si jamais il se payait notre tête, je le transformais en surimi. Je plissai des yeux en remarquant qu'il louchait d'un air appâté sur les courbes d'Hippolyte. L'espèce de...
Je baissai brièvement les paupières afin de retrouver mon calme, et inspirant profondément, je repris à l'adresse de Louise :
"Ce n'est pas de sa faute si elle est là. Ca doit venir des geysers..."
Lentement, je pivotai sur mes pieds et baissai le regard vers ma cousine qui s'était quelque peu redressée, même si elle était toujours par terre, à nous observer d'un air anxieux. Elle serrait le manteau de Sebastian contre elle par-dessus la maigre serviette. Tout aussi angoissé qu'elle, je mis un genou à terre juste devant la jeune femme et l'observai un long moment en silence. Je ne trouvais pas les mots. Avais-je vraiment créé un double de ma cousine sans en avoir conscience ? Cette perspective me tétanisait. Comment faire si je ne pouvais plus anticiper mes pensées ? Je savais que cette idée ne m'avait jamais traversée la tête, même lorsque j'avais appris sa mort.
Complètement perdu, je levai une main vers son visage. Craintive, elle se recula vivement et je sursautai. Elle me faisait penser à un animal sauvage. Elle était la même, à l'identique. La même aura, le même parfum de détermination et de fougue qui lui venait d'Arès. Pourtant, quelque chose avait changé dans ses yeux. Elle semblait absente. Consciente mais différente, comme si on lui avait volé quelque chose. Peut-être était-elle une création inachevée ? Lui manquait-il une part de ses souvenirs ? "Ne t'inquiète pas, on ne te fera aucun mal." lui promis-je, bouleversé.
Avec douceur, je parvins à effleurer sa joue et à la caresser, afin d'enlever la terre qui la recouvrait. Dans son regard brillait la même déroute que dans celui d'Apolline, le jour où elle était sortie de l'ordinateur. J'eus l'impression qu'un poids énorme s'abattait sur mes épaules et m'écrasait le coeur. Je le savais : ça avait recommencé. Hippolyte était de retour à cause de moi... Comment aurait-il pu en être autrement ? Personne dans ce périmètre n'avait ce don abominable. A part Judah, et ce n'était pas lui.
"Je m'appelle Elliot." lui dis-je d'un ton mouillé alors que je peinais à retenir mes larmes de révolte et de détresse. "Et voici Louise, Tartele... Euh... Sebastian, Alexis, Clara, Rosalie, Cerbère et... lui, il ne s'appelle pas, il s'oublie." achevai-je en désignant mon père.
Je posai de nouveau les yeux sur Hippolyte et me relevant, je lui tendis la main : "Je vais prendre soin de toi." dis-je, la gorge nouée.
Alors que dans mon esprit résonnait les mots "Je suis tellement désolé..."
Elliot : 100% Kit de survie : trousse de soin 25% + Smartphone + Sachet de mini Carambars + Lampe de poche sans pile
Sebastian Dust
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From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
« Je crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'à nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. »
Sebastian ne se souvenait pas avoir déjà vu Louise… Enervée. Pas a ce point en tout cas. Il l’avait vu s’indigner du comportement de certains touristes chinois quand ils étaient à Paris, se plaindre de renifler après une nuit sous la pluie, s’extasier du château de la Belle au Bois Dormant, pleurer la mort d’un frère le soir de Noël. Mais s’en prendre à quelqu’un avec une telle violence verbale, ça non. Sûrement pas. Jamais. Il resta donc interdit face à son comportement, ses mains encore à proximités de la dénommée Hippolyte alors qu’il venait juste de lui déposer son manteau sur les épaules. Ce n’était pas parce qu’il la connaissait, à vrai dire avant que Louise ne dise son prénom il n’avait aucune idée de qui il s’agissait ; mais désormais il lui adressa un regard surpris avant de reporter son attention sur la scène. S’écartant d’un pas respectueux, il passa sa main sur sa nuque, mal à l’aise face à toute la tension qui montait entre les différents protagonistes. Il n’aimait pas les conflits. Il détestait les conflits. La dualité. La colère. La fureur qu’ils provoquaient et les mots qui pouvaient dépasser la pensée sous le coup des émotions. Aucun enfant ne supportait de voir ses parents se disputer et il les rejoignait sur cette idée.
Presque se serait-il bouché les oreilles à les entendre, avant de voir Elliott intervenir entre Louise et Judah. « Louise, je ne pense pas que mon père y soit pour quelque chose. Il avait l'air aussi étonné que nous d'apprendre qu'une fille était arrivée, et je ne pense pas qu'il soit si bon acteur que ça. » Le visage du dieu des enfers, d’abord intéressé par les courbes de la demoiselle nue, s’était posé sur celui de la princesse Arlequin. Les yeux vipérins qu’il abordaient ne laissait aucun doute sur les sombres pensées qui traversaient en cet instant son esprit : s’il avait pu la réduire en cendres sur place, il l’aurait fait sans aucune hésitation. C’était d’ailleurs à se demander ce qui pouvait le retenir de le faire… La présence d’Elliott peut-être ? « Ce n’est pas de sa faute si elle est là. Ca doit venir des geysers… » Des geysers ? Sebastian tourna un instant les yeux en direction des volutes de fumée qui s’échappaient du sol, laissant le jeune homme s’approcher d’Hippolyte puisqu’il semblait bien la connaître.
Elle en revanche, beaucoup moins.
Le marchand de Sable posa ses yeux sur Louise qui, les poings serrés et le souffle encore court, n’avait pas bougé de sa place. Elle allait dire quelque chose, elle ne resterait pas comme ça et il s’en doutait. Quand elle avait des choses à dire, elle le faisait. Mais ce n’était pas l’heure d’envenimer les choses, ni de provoquer en duel un dieu des enfers qui ne semblait pas enclin à la clémence. Alors, avant que la jeune femme n’aggrave d’avantage la situation, il tendit les bras en la voyant ouvrir la bouche. Ses paumes vinrent se poser sur les yeux de Louise, tamisant doucement sa vision alors que dans un sursaut elle rencontrait son torse avec son dos. Faible contact. Furtif contact. Sab murmura un « ssshhhhhh… » à son oreille, les grains de sable dorés caressant l’une de ses épaules comme pour l’apaiser alors que ses doigts quittaient les yeux pour les tempes.
« Ca va aller. Tout va bien aller. »
Reprendre ses propres paroles, pour la simple et bonne raison que lui voulait y croire aussi. Ils avaient retrouvé une fille dite morte. Ils étaient à Dun Broch. Ils n’avait pas encore été dévorés par les créatures infernales… Alors c’est que ça pouvait toujours aller bien. Sebastian la garda un moment comme ça, à simplement l’écouter respirer ou retirer son chapeau de ses cheveux. A entendre son souffle se calmer définitivement et son menton s’abaisser comme si elle se résolvait à cette idée. A tenter de la rassurer à sa manière, maladroite, sans aller au delà de la bienséance amicale. Un sourire encourageant alors qu’il la lâchait, reculant d’un pas en rougissant légèrement alors qu’il se rendait compte de leur proximité.
Louise passa une main dans ses cheveux, se mordillant la lèvre en n’osant pas affronter son regard – et il ne pouvait pas vraiment lui en tenir rigueur. « Désolée. Je me suis laissée emporter, je n’ai pas réfléchi. » Il hocha la tête en réponse, portant la main sur son coeur en se penchant légèrement en avant comme s'il acceptait ses paroles. Elle n’avait pas à s’excuser, ce qui comptait c’était qu’elle se soit un tant soit peu apaisée. Autant que possible. Il la vit prendre une grande inspiration et se retourner vers Judah, l’air résolu alors qu’elle remettait en place son haut-de-forme : « Je suis désolée de vous avoir crié dessus. » Pourtant les raisons étaient évidentes, non ? « J’ai… Tiré des conclusions trop vite et vous ai accusé, c’était injuste et je n’aurais pas du donc… Je m’excuse. » Et elle inclina un peu la tête malgré la crispation de ses mâchoires. Nul doute qu’elle aurait tout donné pour lui faire une sacrée tête au carré et cette idée le fit rire un peu.
Le dieu des enfers posa un regard sur Hippolyte, puis sur Louise, puis de nouveau sur Hippolyte… Et haussa simplement les épaules. Passant une main sur son menton, il tapota celui-ci d’un air soucieux cependant. « Y'a une femme nue qui apparaît et la seule chose que vous voulez, c'est l'habiller ? Vous êtes pathétiques… » Sab écarquilla les yeux de stupeur face à tant de malpolitesse ! Une femme nue et il voulait qu’on la laisse dans cet état ? Mais était-il… fou ? Lubrique ? Sadique ? Des gros mots effrayants qu’il se dépêcha de chasser de son vocabulaire mental avant qu’ils ne lui échappent. D’abord la tenue indécente de Rosalie, puis l’étrange torture infligée à Alexis, et maintenant ça. Y avait-il un chapitre qui avait été oublié dans l’éducation de ce monsieur ou bien prenait-il plaisir à les malmener ? Il était littéralement… Infernal, c’était le cas de le dire. Si Apollon portait très bien son quolibet de Dieu Soleil, il ne faisait nul doute que Judah méritait son titre de Dieu des Enfers. Secouant la tête d’un air navré, sa paume contre son visage, il dut se faire violence pour ne pas rire d’un personnage si engoncé dans son égo.
Le dieu se tourna vers… L’humain qui les avait rejoints un peu plus tôt – qui était-il d’ailleurs ? Elliott l’avait interpellé par le surnom d’un chien, mais Sebastian avait du mal à l’imaginer s’appeler Médor ou Fifi. Il n'avait pas une tête de caniche, plutôt celle d'un type qu'on embête pas trop. « On prend la route du château. » L’homme haussa un sourcil sceptique, comme sans doute les autres personnes du groupe, face à la proposition. Le dieu n’avait eut qu’à se téléporter pour venir jusqu’ici, mais désormais il souhaitait marcher ? Le gardien pencha la tête sur le côté en entendant un vrombissement soudain provenir de leur gauche. Et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, des créatures apparurent à leur niveau en tenant des rênes dans les mains. Ces rênes mêmes reliées à des têtes de chevaux, un corps de cheval et… tout l’animal en fait. Les bestioles venaient littéralement d’apporter huit chevaux d’un noir étincelant, aux sabots lourds et la crinière épaisse. Ces derniers renâclèrent de fierté, frappant le sol de leurs jambes puissantes en attendant la suite des évènements.
Un peu comme tout le monde ici en fait.
Sebastian déglutit légèrement, intrigué. Il n’avait pas le souvenir d’être déjà monté à cheval, pas un vrai en tout cas. Les créatures dorées de l’imaginaire comptaient ou non ? Car dans ce cas il en avait chevauché depuis des siècles. Mais un vrai, à Storybrooke ou ailleurs sur cette terre, jamais. Il observa Judah monter fièrement sur l’un d’eux, récupérant les rênes pour faire lever la tête à sa monture et ne les attendit qu’à peine pour commencer à avancer. Le marchand de sable regarda à droite, puis à gauche, les autres en train de s’affairer et de monter à cheval, avant de lever l’index comme pour poser une question. Devaient-ils tous le suivre ? Là-dessus ?
Le dieu des enfers le remarqua, encore au sol, alors que même Louise et Rosalie avaient prit place sur les équidés. Elliott lui-même était en train d’aider Hippolyte à monter en sa compagnie, ne la décollant pas d’une semelle. « Tu peux toujours marcher derrière ou rester ici… » Il lui désigna du menton les créatures des enfers toujours présentes à proximité, dont l’une d’entre elle tenait encore sa fourchette et s’amusait à en faire vibrer les dents une par une. A la réflexion faites, peut-être qu’il valait mieux monter à cheval, effectivement.
Le sable s’activant autour de lui pour l’aider à prendre place sur la selle, il fit un petit sourire en sentant la respiration du cheval sombre sous ses jambes. C’était impressionnant avec les pieds sur terre, mais encore d’avantage quand on se retrouvait dessus ! Ne sachant pas quoi faire de la lanière de cuir entre ses mains, la tenant à bout de bras, Sab tourna la tête en entendant Louise l’interpeller. Elle lui montra une manière de faire, les rênes ramenées un peu plus courtes et les pouces sur le dessus. Ah, d’accord ! Le cheval ne sembla pas spécialement apprécier vu comme il leva et abaissa la tête et le gardien décida de lui laisser autant de mou qu’il pouvait vouloir ! Après tout, ça ne devait pas être plus difficile que de chevaucher les créations de sable dans les rêves, non ?
Il se mordit l’intérieur de la joue lorsque les chevaux s’élancèrent, s’accrochant de toutes ses forces au pommeau de la selle et à la crinière en pensant qu’il allait littéralement se casser la figure ! Ou bien était-ce parce qu’il avait cette irrépressible envie de sourire face aux sensations que cela procurait ? C'était plus chaotique que de voler, une vraie épreuve de cross en terrain naturel, mais on en apprenait tous les jours. Même pour le gardien des rêves et de l’imaginaire.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais la désagréable impression d’être totalement étrangère à la situation tout en faisant pleinement partie. J’avais l’impression d’être spectatrice de ma propre vie. Je pense qu’il était difficilement envisageable de dire les choses autrement. D’abord, j’avais toujours été destinée à ce voyage et je pensais pourtant y avoir moins ma place que certains… Comme Clara par exemple… Une moire à côté d’Hadès (oui oui je continuais à penser qu’elle devait avoir quelque chose à faire avec), c’était logique. Louise aussi qui comprenait tout et avait ce don d’investigation. Sebastian et Rosalie sans doute… puisqu’ils retrouvaient une partie de leur monde… Sans compter que je faisais pleinement partie à présent de cette chose étrange qu’était « la famille divine » sans pour autant avoir l’impression d’y trouver ma place et d’y comprendre quelque chose… Et rien n’allait en s’arrangeant.
Elliot et Judah s’étaient violemment pris la tête, se disant des choses qu’on ne devrait pourtant pas se dire entre père et fils, entre mère et fille. Des choses qui pouvaient terriblement blesser et qu’on risquait de regrettait, car elles éloignées irrémédiablement des personnes qui étaient liés par un des liens les plus forts qu’il soit. J’avais du mal à reconnaître mon meilleur ami… Il parlait de la mort de manière si simple, si détachée, comme si cela n’impactait personne et encore moins lui… qui était visiblement le tueur… Il avait tué un dieu… ou deux de ce que je comprenais… on en avait jamais parlé… Mais une chose était sûre, la chose ne semblait pas lui poser problème…
- Elliot…
J’avais prononcé son nom sur un ton de reproche, mais à voix basse, plus pour moi que pour lui. Il ne m’avait pas regardé, pas une seule fois et j’avais dégluti en baissant les yeux. La créature à trois jambes m’avait remonté un peu le moral. J’avais eu du mal à pas éclater de rire et les commentaires d’Hadès n’arrangeait rien. Ce dieu n’était vraiment pas doué, c’était quoi ce désastre ? Pauvre bêbête tout de même ! Une autre bêbête était apparue derrière Judah, plus jolie celle-ci, beaucoup plus joli si bien que je me demandais vraiment comment il avait pu faire pour se rater à ce point et faire un truc aussi canon par la suite… C’était peut-être pas lui ? Ou alors il avait dû utiliser beaauuuuuucoup de brouillon. Visiblement Elliot ne l’aimait pas plus et le mot de « chien chien » d’Elliot me fit réagir comme si j’avais reçu une décharge électrique. Une fois qu’il fut un peu oublié des autres, je lui donnais un petit coup de coude avec un sourire :
- Tu t’appelle Cerbère, pas vrai ? C’est trop cool… je pensais pas que t’existait toi aussi… et… que t’étais un humain… Tu te transforme en chien aussi ? Genre en mode chien garou ? Et tes autres têtes, tu les mets où ?
Je le regardais d’un air perplexe. Il m’intéressait. Je me raccrochais à ce que je pouvais ok ? J’avais entendu des trucs que j’avais pas compris et qui n’annonçaient que des ennuis donc mieux valait tenter de poser des questions, s’intéresser à un truc neutre, vous voyez ? Parce que ces cercles-là, je savais pas ce que c’était mais j’avais pas le souvenir que Dun Broch était construit sur un Volcan… et depuis mon séjour dans la charmante petite bourgade d’Eadun City, j’avais tendance à m’éloigner fortement de tout ce qui pouvait faire de la fumée… Mais cette fois-ci… elle semblait avoir apporté une fille…
Hippolyte. H-I-P-P-O-L-Y-T-E. Je tentais d’enregistrer l’information tout en la regard d’un œil vitreux, la bouche légèrement entrouverte sous le choc. J’avais esquissé un petit mouvement de recul, la main sur le ventre. J’avais cogné contre le chien garou mais je n’avais pas pris la peine de m’excuser… Parce que j’avais tout bonnement plus l’usage de la parole. Avez-vous eu déjà eu cette affreuse sensation de monter un escalier dans le noir, de croire qu’il reste encore une marche et de laisser le pied s’enfoncer dans le vide, dans le néant ? On se sent complément désarçonné, chamboulé, on a plus de repère et il nous faut un moment d’arrêt et d’analyse. C’est exactement ce qui était en train de m’arriver. Il fallait que je fasse la liste de ce que je savais.
Je savais qu’un dieu ne mourrait pas vraiment, il tombait en cendre avant de se régénérer. C’est ce que Judah avait fait lorsque je lui avais lancé mes décharges, même ça l’avait un peu détraqué. Je savais aussi qu’apparemment, certaines personnes comme Elliot pouvait véritablement tuer un dieu… Il s’en était presque vanté tout à l’heure. Je savais (enfin… je pensais savoir) qu’un demi-dieu n’était pas bien différent de nous et qu’il pouvait mourir… Alors pourquoi est-ce qu’elle était là ? Je n’avais pas oublié le jour de sa mort ni par qui. C’était le soir où j’avais moi-même failli trouver la mort, en plein mois d’Août. Différentes directives avait été lancées par Poséidon. On racontait que le Dragon avait tué Hyppolite… Je savais pas si c’était corrélé au Dragon, mais une chose était sûre, ce soir-là, j’aurais dû mourir moi aussi, parce que j’étais une déesse magique… j’aurais dû mourir, tuée par…
Mon regard s’était coulé lentement vers Judah avant de le plonger droit sur le sol. J’étais en vie. J’étais pas morte cette nuit-là. Mais elle n’avait pas eu cette chance. Je l’avais pas montré, mais ça m’avait hanté. Hyppolite, c’était une amie. Une très bonne amie. J’avais pas assistée à son enterrement mais il n’était pas rare que j’aille de temps à autre sur sa tombe. Et elle était là… et elle se souvenait de rien. J’avais repris mes esprits au moment où Elliot s’était mis à nous présenter. J’avais fermé la bouche et je lui avais fait un petit signe de la main avec un sourire encourageant. Il fallait qu’elle se souvienne… on allait l’aider. J’avais entendu que Louise s’était fortement énervé en fond… j’avais cru comprendre qu’elle parlait de créature et que mon meilleur ami avait tenté de la rassurer. Je lui glissais alors rapidement :
- Tu sais… Je pense qu’Elliot a pas tort. Quand tu vois qu’il nous crée des trucs comme ça (j’avais fait un signe de main vers la créature à trois jambes), il est décemment pas capable de nous faire ça. (j’avais montré Hippolyte).
Voyant que Judah plissait les yeux, j’en avais déduis qu’il m’avait entendu.
- Désolée…
Je m’étais raclée la gorge et m’était éloignée. Des cheveux nous avaient rejoint. Des… chevaux… Ben alors ? On savait plus transplaner ? Ou se téléporter ? Bref bouger d’un endroit à l’autre sans avoir besoin d’utiliser un poney ? J’avais entendu le ton d’Elliot. Il se sentait mal et je croyais savoir pourquoi. Il aida Hyppolite à monter sur son cheval et je lui attrapais brusquement la main avant qu’il ne la rejoigne pour lui dire à voix basse, les yeux dans les yeux :
- Ne sois pas trop dur avec toi. Pas maintenant. Pas sans savoir. Je sais ce que tu penses. Tu y es peut-être pour rien. Ne perds pas cet espoir de vue avant d’être sûr. Moi je le perdrais pas. Je te le promets. Je vais t’aider avec elle. Je crois toujours en ta phrase pourrie d’Harry Potter. On finira comme on a commencé. Ensemble. Mais je te roulerai pas une galoche moi… sans doute parce que t’as un nez comparé à Voldy.
Je lui avais fait un petit sourire en coin. Je tentais l’humour pour le dérider. Ça ne pouvait pas lui faire plus de mal que ce qu’il vivait à présent. Puis je me dirigeais à mon tour vers l’un des chevaux, de manière pas très convaincu cependant. J’avais jamais été à l’aise avec les animaux. Je savais pas pourquoi, c’était comme ça. C’est tout. J’avais pas confiance et ils me le rendaient bien visiblement. J’avais hésité longuement en regardant de droite à gaauche. Sebastian semblait pas plus à l’aise que moi mais Rosalie avait l’air de vraiment bien se débrouiller. Je lui fis un petit sourire mal assuré avant de me décider de monter sur la bête… Ces choses-là sentaient vraiment la peur c’était une certitude. Après quelques écarts dans tous les sens, le cheval était parti comme un boulet de canon. Me cramponnant à tout ce que je pouvais, je fermais les yeux et serrais les dents en priant pour que ça s’arrête. Je criais pas, j’avais vraiment trop peur pour ça. Et c’est ainsi que je mourut.
Fin.
Non je déconne ! Mais on était pas loin de la crise cardiaque, je vous assure ! Les cheveux complétement en bataille, je descendais du cheval en me laissant tomber au sol et me traînait un peu plus loin pour m’asseoir sur un rocher. C’était sûr, j’allais vomir. Le visage pâle et l’œil vitreux, je regardais les points noirs à l’horizon grossir. C’est qu’ils étaient loin… J’aurais dut appeler ce maudit canasson Tornarde… ou Flash… à non… pas Flash… Les autres finirent par me rattrapent et je n’échappais pas à une moquerie de Judah :
- T’as vu ça ? Je t’avais dit que les plus rapides n’étaient pas forcément les meilleurs.
Je savais qu’il faisait référence à ce type lent à mourir que j’avais rencontré à Rome. Je me contentais de lui faire une grimace signifiant en toute simplicité « gna gna gna » et je tentais de me relever tant bien que mal à l’aide du bras de Rosalie.
- Promis, j’essaye de pas te vomir dessus, t’as déjà suffisamment morflé…
Je me dirigeais ensuite vers le cheval d’Elliot pour aider Hippolyte à descendre :
- Viens je t’aide… ça va aller.
Je regardais les alentours. On s’était rapprochés des fortifications… donc logiquement, si je me référais aux bouquins d’histoire et à Game of Thrones, de la ville… et du château.
- On va entrer là-dedans… Ils devraient avoir des vêtements pour toi… Moi c’est Alexis, tu te souviens ?
Non pas que je la prenais pour une demeurée hein, mais bon, Elliot nous avait présenté rapidement, on pouvait pas se souvenir de tout le monde du « premier » coup… J’avisais ensuite Clara et monsieur Cerbère :
- Je savais pas qu’un chien à trois tête et une moire savait monté à cheval… mais laisse-moi deviner… toi tu savais que j’allais me viander par contre, hein ?
J’avais regardé la moire avec un sourire amusé. L’auto-dérision, j’adorais ça… et puis j’étais pas la plus adroite du groupe, c’est tout, c’était la vie. Je m’apprêtais à féliciter Sebastian par contre pour son habilité et son courage quand deux malabars s’avancèrent vers nous, un peu surpris. Visiblement, à juger de leur tenue, c’était des gardes de la Cité. Ils nous observent attentivement tout en nous demandant :
- Qui va là ? Que faîtes-vous là, vous autres ?
Mais soudain, en apercevant le dieu des Enfers, les deux hommes s’inclinèrent sous mon regard surpris. Le chevelu se tourna alors vers moi avec un sourire
- Tiens, prends exemple sur eux !
Et ma réponse ne se fit pas attendre :
- Aux dernières nouvelles, c’est moi qui porte la couronne.
Je désignais ma tête non sans fierté. Je savais que ça allait me servir ce truc, même si c’était juste pour lui rabattre le caquet ! Après un rapide clin d’œil pour Louise, je rajoutais :
- Et puis d’abord, je m’incline devant personne et encore moins ici. Je fais pas partie de ce monde, tu te souviens ? - Alex ? Je te prout.
Et on admire la superbe répartie… Malheureusement, Judah passa devant. Il allait si vte qu’il était impossible d’espérer récupérer un vêtement pour Hippolyte. Il allait falloir attendre d’arriver au château… mais j’oubliais pas. Par contre, ce que les villageois semblaient avoir oublier… C’était leurs armoiries… Celui de Merida avait bien changé s’il n’était différent à la base de celui du dessin animé… A présent, on pouvait y voir un mélange de couleur rappelant Hadès, un cygne et quelques effets celtique… Le cygne je voyais pas ce que c’était mais les couleurs rappelant Hadès me confortait dans l’idée que tout puait ici… Je rattrapais Judah un peu avant les portes du château en décidant de lui demander :
- Dis-moi…. Elle est devenue quoi la famille de Merida ? J’ai plus trop l’impression que c’est elle qui dirige ici, je me trompe ?
Pour toute réponse, une voix tonitruante raisonna en écho :
- Que les fesses poilues de Mor’du soit bénies ! Tu es revenu fiston !
Un énorme molosse roux c’était approché de nous, fonçant droit sur Judah, les bras tendu, avant de s’arrêter net :
- Bah… Merida n’est pas là ?
C’était Fergus ?! Je rêvais pas ?! J’avais le droit de demander un autographe comme à Disney ? Et la couronne, je l’enlevais ou pas ?
Alexis : 100% Kit de survie : trousse de soin 25% + phare de voiture + gel hydroalcoolique 750 mL + Manette PS 2 avec fil + Une couronne de princesse
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Je la proutais et à dire vrai je les proutais tous. On leur proposait une belle et magnifique promenade à cheval et la plupart ne pensaient qu'à une chose : s'en plaindre. Pourtant il n'y avait rien de plus agréable que de monter à bord de ces magnifiques créatures. A dire vrai peut-être qu'à dos de dragon c'était mieux. J'aurai dû en faire venir au lieu des chevaux. Mais bon, on ne pouvait pas toujours prévoir immédiatement ce qu'il y aurait de mieux pour ses convives. Quoi qu'il en soit, on était plus qu'à quelques pas du château et on avait été accueillis par une escorte. Ils s'étaient agenouillés en me voyant, ce qui montrait bel et bien qu'ils me considéraient comme le nouveau maître des lieux.
« C'est parfait ! Du coup... » avais-je dit en faisant apparaître un calepin et un stylo et en barrant le chiffre 9 derrière mon nom, le remplaçant par le chiffre 10, juste au dessus du chiffre 1 qui se trouvait à côté de celui de Merida. Puis, j'avais fait disparaître le calepin d'un air satisfait avant de me tourner vers Alexis.
« Ils dirigent toujours. D'ailleurs Fergus... »
« Que les fesses poilues de Mor’du soit bénies ! Tu es revenu fiston ! »
Un énorme molosse roux c'était approché de nous, fonçant droit sur moi, les bras tendus avant de s'arrêter net et d'ajouter :
« Bah… Merida n’est pas là ? »
C'était une longue histoire... mais ça ne nous avait pas empêché de nous serrer. Heureusement que j'étais costaud, car il avait tendance à écraser les personnes qu'il prenait dans ses bras.
« Tu as amené ta soeur ? Bonjour jeune demoiselle, je suis Fergus, Roi de Dun Broch. » s'était-il exclamé en prenant la main d'Alexis et en la secouant énergiquement. Je sentais que ça devait lui faire mal, ce qui avait eu pour effet de me faire sourire. Il avait ensuite regardé toutes les personnes présente en leur souhaitant à tous la bienvenue, puis il avait passé une main autour de mon épaule afin de m'amener avec lui vers le château. Les gardes avaient récupérés nos chevaux.
« Il y a eu de nouveaux Geyser, mais rien de bien affolant. J'ai demandé à ce qu'on mette des morceaux de poularde tout autour pour voir si quelque chose en sortirait, attiré par l'odeur, mais rien, niet. Peut être qu'ils n'aiment pas la bonne pitance ! »
J'avais sentis sa main dans mon dos se reculer avant de venir se frotter une nouvelle fois tout contre. Il avait un peu trop tendance à donner des tapes, qu'on y était quasi toujours préparé et que du coup, la douleur pouvait facilement être atténué.
« Y'a pas de stress, ce ne sont que des trous. J'en ai vue des tas dans ma vie et à chaque fois ils étaient tous très accueillants. »
J'avais ris et Fergus avait mis du temps à comprendre avant de se mettre à rire à son tour.
« Et Merida ? Elle va bien, ma petite chérie ? Elle n'est pas du voyage ? »
« Elle prend des vacances... en Enfer, mais ça lui plaît. Enfin je crois. Je n'y suis pas retourné depuis qu'Aphrodite est venu nous déranger et jouer les psy. »
« Dame Aphrodite est avec vous ? Elle est où ? »
Il s'était agité, regardant tout autour. J'avais oublié à quel point elle avait réussi à le mettre dans sa poche. En tout cas, ils avaient gardés certaines de ces couleurs, c'était tout bonnement inadmissible. Je réglerai ce détail tout à l'heure, car on approchait du premier geyser, qui se trouvait à quelques pas du château. C'était un unique trou, dont sortait encore un peu de fumée. Il s'était éteins il y avait trois jours de cela, mais ce qui se trouvait en dessous devait encore chauffer.
« Bernardo ? Amène tes fesses ! »
« Bernardo ? » demanda Fergus d'un air interrogateur.
« C'est un muet, mais fort utile. Il fait des dessins. »
« Ah j'ai connu un muet une fois. Il n'a pas tenu longtemps, sa langue n'avait pas correctement cicatrisée. Et toi mon garçon ? C'est aussi un ours qui te l'a mangé ? Tu sais que j'en ai tué un une fois ? Et juste avant il m'a fait cette cicatrice ! »
Et c'était repartit, Fergus était en train de montrer sa cicatrice à Bernardo et il allait bientôt lui raconter toute son histoire. Ca n'avait rien de très intéressant quand on l'entendait pour la centième fois. Quand à moi, j'avais observé le trou, donnant l'air de réellement m'y intéresser, quand une chose puante à mes yeux, c'était approché de moi.
« Et là ? Tu vois un truc ou c'est trop sombre pour tes yeux ? »
Je ne me moquais pas de la Moire. Je me contentais de tester ses visions, chose qui la rendait totalement ridicule. Mais ce n'était pas de ma faute si elle ne voyait rien d'intéressant et que tout s'avérait soit faux, soit inutile.
« Là bas ! Toi ! » appelais-je en claquant des doigts en direction de Louise.
« Arrête de mater les fesses d'Elliot et viens nous donner un coup de main. »
Je ne savais pas en quoi elle pourrait nous être utile et le trou était trop petit pour la faire passer dedans, mais bon. On pourrait toujours la sacrifier au dieu du trou, histoire de le faire stopper ses agissements. Il y avait quoi là en bas ? Je ne sentais rien et tout portait à croire que ce trou descendait très très profondément mais menait nulle part. Il n'y avait même pas d'Enfers sous-terrain ici. C'était un trou inutile.
« On la fille nue qu'on pourrait découper en morceaux et jeter le tout dans le trou, ça permettrait peut être de le boucher et le soucis serait réglé. T'en penses quoi ? » demandais-je à la Moire. Mon idée me semblait bonne et puis de toute façon cette Hippolyte, fille de mon frère, ne servait pas à grand chose. Je ne l'avais même pas invitée à nous suivre. Et comme personne savait qu'elle était revenue, si on la faisait disparaître ça n'impliquerait aucune conséquence. Elle était complètement inutile. Comme l'autre brune dont je ne me souvenais plus du nom Rosatruc ? Ou quelque chose de ce genre...
Lorsque la jeune miss parfaite pas parfaite du tout m'avait demandé de la fermer … J'avais simplement levé la tête vers elle et je lui avais souris. Simplement souris. Comment ça elle me demandait de me la fermer ? J'étais pénible ? Très bien je ne voulais en aucun cas me montrer gentille. Surtout pas avec elle ! Et surtout avec personne en faite. Pourquoi je devrais être gentille ? Après tout je ne les appréciais pas. Je n'avais pas à me montrer douce et gentille avec des personnes que je n'aimais pas, non ? En plus, je ne cherchais absolument mais vraiment pas à me faire aimer. J'avais même – c'est pour dire – un certain plaisir de voir qu'ils ne me portaient pas du tout dans leur joli petit cœur. C'était … Magnifique, jouissif ! J'en avais que faire de ce qu'ils pouvaient bien me dire. Donc j'avais souris Simplement souris de toutes mes dents à la gentille petite princesse Arlequin. Elle était insupportable avec ses bonbons.
Enfin ! Pour l'instant c'était plus Hadès qui me prenait vraiment pour je ne sais quoi. Mais vraiment ? Personne n'avait deviné que nous étions à Dunbroch ? C'était une blague ? Pourquoi j'étais venue ? J'aurais du rester chez moi bien au chaud, tranquillement. Je préférais encore regarder Mama Mia une nouvelle fois. Malheureusement maintenant c'était trop tard. Je me retrouvais déjà dans le monde des contes et je ne pouvais plus rentrer. Mes dons de téléportation n'étaient clairement pas aussi fort que cela. Je savais me téléporter, serte. C'était un petit don que l'on avait eu lorsqu'on avait été transformer en créature par l'ancien maître de l'Olympe. Mais je ne savais pas non plus me téléporter sur une très longue distance comparé aux dieux. J'avais répondue bien gentiment à la réponse du dieu de la renaissance et par la même occasion à Judah. Il m'avait demandé si j'avais deviné que nous étions à Dunbroch ? Alors je lui avais répondue. Bien sur que j'avais deviné. Pour une fois que je me montrais gentille et que je répondais aux questions que d'autre personne me demandait, on voulait me couper la langue ! Il faudrait savoir quand même. Et puis je suis sur qu'il m'aurait déjà coupé la langue s'il n'avait pas quelque chose derrière la tête. Ce n'était pas seulement à cause de ma beauté non plus. Je ne savais pas encore trop quoi … exactement ! Exactement. Parce que j'avais tout de même une petite idée, c'était un peu le pourquoi qu'il fallait que je complète encore.
Toujours assise sur mon petit rocher, je venais prendre mon collier dans l'une de mes mains alors que je faisais rouler entre mes doigts le petit pots en verre qui était accroché à la chaîne. Comme pour protéger cet objet. Ce collier était ce que j'avais de plus chère avec Liam. Il ne fallait pas qu'il tombe entre de mauvaise mains. Je ne voulais plus me faire contrôler. Je voulais ''obéir'' à quelqu'un parce que je le ''voulais'' et non parce qu'on m'y forcer réellement. Je voulais pas que quelqu'un tombe sur mon œil. Mon vraie œil … Bon encore heureux que dans un sens l’aînée était morte. C'était elle qui servait le plus, c'était d'elle que Zeus avait le plus besoins. C'était elle qui coupait le fil de votre vie. Elle pouvait tuer des vies sans que personnes ne sachent pourquoi. Hôter des vies aussi facilement faisant croire que cela était un simple accident. Je regrettais toujours sa disparition. Le pire c'est qu'on ne savait pas réellement comment elle avait disparu. Depuis tout ce temps on s'était dit qu'elle était morte, avec Lachésis nous en avions déterminé cela. Nous ne savons pas vraiment comment et surtout pourquoi. J'avais été terriblement touché par sa disparition, et au fond je l'étais toujours. Nous étions trois véritable sœurs depuis le début. Aussi proche les unes que les autres, inséparable et j'aurais bien voulu qu'elle soit toujours parmi nous.
Cerbère arriva alors me coupant dans mes pensées concernant ma sœur. J'écoutais la conversation qui se déroulaient tout autour de moi. Coule les conversations sur des geyser. Heureusement un petit bonhomme à trois jambes arriva disant qu'une fille était apparut dans les geyser. Il m'amusait moi se petit bonhomme à trois jambes. Bon Judah devait s'améliorer. C'était certain mais sa petite bête était assez drôle quand même. J'aurais bien voulu voir qu'est-ce que cela donnait lorsqu'une nouvelle jambe lui poussait sur le corps ! Mais non tout le monde préféré se téléporter vers le trous ou se trouvaient la fameuse fille. Je dois bien dire que … Cela je ne l'avais pas prédit. Une fille qui sort comme ça d'un trou c'était assez étrange. Ah moins que ce soit un nouveau née mais dans ce cas … Enfin bref ! On va pas parler de cela maintenant. Tout le monde demanda au fameux grand Elliot pour le téléporter et tout le monde devait s'accrocher à quelqu'un. Sérieusement ? Je les regardais avec les yeux gros avant de ma lever.
« C'est bien gentil de votre part ! Mais je vais me téléporter toute seule » leur avait-je dit en me concentrant un peu. « J'ai pas très envie de vous toucher ... » murmurais-je pour moi même.
Je fermais les yeux un instant avant de ma téléporter au bout de la colline pour rejoindre Judah. Ré-ouvrant mes yeux je voyais que je n'étais pas au bon endroit … Bon moi ça fait vraiment longtemps que je me suis pas téléporter franchement. Bon je n'étais pas si loin que cela des autres. Je me retrouvais seulement de l'autre côté de la petit colline, genre en quelques pas j'y suis. Je me concentrais un peu avant de me téléporter une nouvelle fois. Cette fois-ci j’arrivai à bonne destination. Pile quand Louise s'énerva après Judah. Je le vais mes yeux d'un air lasser. Qu'est-ce qu'elle avait encore elle pour s'énerver de la sorte ?
« Mais toi aussi tu es pénibles à crier de la sorte ! Boucle là non ? »
J'avais dit ses mots en ronchonnant un peu. Je ne savais pas si elle avait entendue et à vraie dire, j'en avais que faire. Elle pouvait bien me dire ce qu'elle veut pas la suite, je n'en avais absolument rien à faire ! Elle pouvait toujours parler encore et encore. Je me dirigeais vers le trou de geyser avant qu'un grand sourire vienne illuminé mon si beau visage en voyant ce qu'il y avait dedans.
« Oh une revenante ? Alors c'est comment la mort ? »
Pour une fois j'étais étonnée moi aussi. Je pensais bien qu'elle était morte mais vraiment morte moi aussi. Mais apparemment un non. Elle était bien réelle. Ah moins que ce soit encore la faute de l'autre gringalet qui à fait mumuse je ne sais trop comment. Lui et ses créations, franchement, c'était n'importe quoi ! Tout le monde avait l'air choqué de revoir Hippolyte de retour parmi nous. Franchement c'était pas grand chose quand même. Vous savez elle était juste morte mais elle a retrouver la vie ! Pourquoi être aussi triste comme ça ? C'est pas sensé être un moment de joua franchement ? Non mais je vous jure. Si ma sœur pouvait réapparaître comme ça, je serais heureuse, je ne ferais pas leur tête comme eux là. D'ailleurs je demande réparation ! Si un mort peut revenir à la vie alors que je veux que ma sœur revienne elle aussi. Je ne savais pas que c'était possible. Encore jamais personne n'était revenue à la vie de la sorte. Je ne comprenais vraiment pas comment cela était possible. Pourtant j'en connaissais un rayon sur la mort. Pendant plusieurs décennies c'était nous qui décidions de qui allait mourir à tel moment. La pour une fois, j'étais assez choqué quand même ! Mais pas la peine dans faire toute une histoire comme miss parfaite. Je laissais d'ailleurs les gens gérer leur trucs de l'autre côté alors que des petites bêtes arrivaient avec des chevaux.
« Chouette une balade à cheval … C'est fini la téléportation ? »
Je fini tout de même par monter sur mon cheval attendant que les autres faces de même. J'ai faillit me mettre à rire lorsque le cheval de la déesse magique partit au grand galop. J'aurais bien voulu qu'elle tombe personnellement. Cela aurait été encore plus drôle ! Je lançais mon cheval au galop aussi alors que j'arrivais plutôt bien à le gérer. Ça faisait aussi une éternité que je n'étais pas montée à cheval. Mais c'était comme le vélo, enfin pour mon avis, une fois que tu sais comment faire ça ne se perd pas. On fini par tous arriver, devant un château. Le château de Fergus je supposais ? « Je savais pas qu’un chien à trois tête et une moire savait monté à cheval… mais laisse-moi deviner… toi tu savais que j’allais me viander par contre, hein ? »
Je me tournais vers la voix qui me parlait avant de pencher la tête sur le côté et de lui faire un grand sourire. Comment elle avait pu deviner ? Ah mais qu'est-ce qu'elle était drôle dit donc ! J'avais presque envie de rire … Ha, ha, ha. Vous voyez ?
« Comme quoi on est surpris tous les jours ! »
Oui complètement surpris tous les jours ! Ou presque … Quel répartit monsieur le dieu des enfers. Je te proute … non mais franchement. Je lâchais un profond soupir. Fergus venait d'arriver, et il croyait vraiment que Alexis était sa sœur. Je ne pu m'empêcher de lâcher un gloussement. Non mais c'était la meilleur celle là ! La pauvre Alexis … Pour une fois je la plaignait réellement, et je ne mentais absolument pas et ce n'était pas ironique. Je jetais un regard au château qui se trouvait non loin de nous écoutant encore la conversation à moitié. Fergus étaient encore entrain de raconter ça belle et merveilleuse histoire avec Mordu. Je commençais à m'approcher du geyser pour rejoindre Hadès. Mais avant je m'arrêtais au niveau de Fergus et du marchant de sable, coupant Fergus dans son histoire et de lâcher.
« J'ai sortie mon épée est ... »
« Schlak en un seul coup de griffe, l'épée se brisa, patati et patata et Fergus se trouva avec une jambe en moins ! L'ours n'en avait fait qu'une boucher ! Patati, patata ... »
Oh j'en pouvais plus de cette histoire. C'est bon tout le monde avait vu le dessin animé maintenant : Tout le monde savait la magnifique et terrible aventure du roi Fergus ! C'est bon on a fini avec cette histoire ? Je recommençais alors à me rediriger vers Hadès quand quelque chose vint me serrer dans ses bras et me soulever un peu. Je ne mis pas longtemps à reconnaître qui cela pouvait bien être. Fergus était un peu trop … démonstratif de ses sentiments.
« Ah toi je t'aime bien ! Tu me rappelles beaucoup ma fille. Le côté féminin et... féminin, c'est tout elle ! »
Heu … Ok ! Bon là à vraie dire, je ne savais pas vraiment quoi dire. Très peu de personne me disait m'aimait quand même. Je n'en avais l'habitude. Tandis que mes pieds ne touchaient plus le sol, je ne fis que simplement relever un peu ma main et venir tapoter le bras du roi Fergus. C'est bon il pouvait me lâcher maintenant ? Et c'était comme si il avait lu dans mes pensées. Le roux me relâcha et je m'éloignais rapidement de lui. Tournant la tête je pouvais voir qu'il abordait un immense sourire. Non de Zeus … Cette homme était un peu trop chaleureux à mon goût. Je fini alors par rejoindre Hadès près de trou en essayant de regarder là où il pouvait bien regarder lui aussi. Me penchant un peu. Mes yeux faisaient des aller retour entre le dieu des enfers et le geyser. Je ne levais que les yeux au ciel lorsqu'il me demanda un nouvelle qu'est-ce que je pouvais bien voir. Sérieusement ? Il était entrain de me tester et pour la peine je ne lui répondrais pas cette fois-ci. J'avais pas envie de lui dire qu'est-ce que je pouvais bien voir avec mes prédictions. Il appela par la suite Louise. Oh non pas la miss parfaite ! Tous sauf la miss parfaite … Il proposa alors par la suite que l'on sacrifie la fille qui venait de réapparaître. Qu'on la découpe pour pouvoir boucher le troue. Je ne savais pas vraiment si cela marcherait de simplement boucher le geyser. Je tournais la tête vers lui avec les gros yeux. Très rapidement un grand sourire s'afficha sur mon visage. J'aimais son idée.
« Très, très bonne idée … Enfin je ne sais pas si juste boucher le troue marcherait mais faut toujours essayer dans la vie ! Et puis vaut mieux découper la nouvelle. Personne ne sait réellement qu'elle revenue, alors elle ne manquera à personne ! » lui avais-je en me redressant un peu. « Tu sais quoi ? Je vais allez la chercher. »
Sans une seconde de plus je me dirigeais vers Hippolyte avec un grand sourire sur le visage. Je lui attrapais délicatement le bras avant de dire à ses amis qui l'entouraient.
« Je vous l'empreinte cinq seconde, je vous la ramènerais rapidement ! » dis-je avant de me retourner vers la brune « Ne t'inquiète pas je ne vais rien te faire de très grave »
Je l'emmenais ensuite vers le geyser et vers le dieu des enfers. On pouvait bien lire sur son visage que la pauvre petite (c'est ironique bien sûre) était totalement perdu. En même temps qu'on on ne sait plus qui on est. C'était difficile de ne pas être perdu ! Je posais mon sac par terre fouillant un peu dedans et sortit mon couteau suisse. Fière de moi, je relevais la tête avec l'objet dans mes mains. Dans un souffle, j'essayais d'enlever l'une des mèches qui tombait devant mes yeux. Je me tournais vers Judah.
« Je peux la découper pour toi si tu veux ? Pour éviter que monsieur le roi des enfers se salisse. Ne t'inquiète pas cela me fait plaisir. Par contre ça va mettre un peu longtemps avec mon couteau, même s'il est bien aiguisé ! »
Je sortis alors la lame du couteau suisse avec un grand sourire sur le visage. Je restais quelque seconde à admirer l'objet devant mon visage avant de me tourner vers la demi déesse et de lui dire le plus doucement possible. Elle faisait les gros yeux complètement perdu et abasourdis un peu par ce qu'elle venait d'entendre.
« Ne t'inquiète pas ! Ça va seulement piquer un petit peu ... »
J'approchais la lame de sa peau. Je vis son poing arriver au loin et je eu le temps d'éviter son coup qui me frôla le nez de quelques centimètres. Oh, la demi déesse elle va se calmer ! C'est pas moi qui a eu l'idée de la découper en première. C'est pas à moi qui faut qu'elle s'en prenne d'abord ! C'est à l'autre avec la moustache bizarre. Elle avait peur ou je ne sais quoi mais c'était pas une raison de vouloir me frapper comme ça. J'étais … Vexer ! Oui voilà vexer. Non mais non de Zeus …
Clara : 100% Kit de mission : une trousse de soins (25%) + boîte d'allumettes + spray à la menthe + couteau suisses