« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
L'annonce d'un voyage à Corona n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. J'avais prit l'affichette avec moi, le cœur battant n'osant pas croire à la chance que cela représentait. Corona...Le royaume de mon oncle et ma tante. Je, ne les connaissait pas. Père et mère, s'étaient rendu au mariage de notre cousine quand leur bâteau avait fait naufrage. Et d'ailleurs, pour être honnête, je ne connaissait personne de la famille. Je savais que père était fils unique, et que mère avait une sœur, ma tante. Mais c'était bien la seule chose que je savais. Et j'avouais, que j'en avais un peu marre de rien savoir. Bah ouais, fallait me comprendre, entre Elsa qui passait son temps à me fuir et trouvait rien de bon qu'avoir des préjugés dès que j'arrivais à la choper, et le fait que je n'avais au final pas beaucoup d'amis ici à Storybrooke, j'avais de quoi en avoir raz le bol. Ce « voyage » tombait donc, à pic. J'y avais réfléchit pendant un bon moment, est-ce que j'irais toute seule ? Et la réponse s'était imposé d'elle même : nope, ça serait pas amusant. Même si j'y allais pour en apprendre plus sur ma famille, autant lié l'utile à l'agréable. Alors j'avais patiemment attendus que mon meilleur ami rentre pour lui fourrer le papier dans les mains :
- Il y a un voyage d'organisé à Corona, je veux en apprendre plus sur moi, sur ma famille, tu viens avec c'est pas négociable fait ton sac on part demain.
Voilà, comme ça j'étais sur, qu'il ne refuserais pas. De toute façon, il aurait dit oui. Jack ne crachait jamais sur la possibilité de faire un voyage. Et en plus, j'étais sur qu'il y était déjà allé. Il pouvait voler, ça voulait dire qu'il avait certainement déjà vu quasi tout le monde des contes. On parlait pas beaucoup de nos vies respectives là-bas, ce que je trouvais un peu bête d'ailleurs, parce que je suis sur qu'on aurait plein de truc à se raconter. Et puis ça sert à ça non les meilleurs amis ? Donc, étant donné tout ça, il n'avait pas le choix, il devait m'accompagner.
Quant à moi, j'étais partis en mode fusée, droit dans ma chambre pour faire mon sac, hésitant à ce que je pourrais emmener. A contre cœur, je fourrais une robe ressemblant fortement à celle que j'avais porté le jour du couronnement d'Elsa. Si, je rencontrais mon oncle et ma tante autant être présentable. Je me décidais quand même à emporter Gram, mon épée. Non parce qu'on savait jamais hein. Peu importe les endroits où on allait, que ce soit Storybrooke ou bien ailleurs, mieux valait prévenir que guérir et être un minimum armée. Je roulais des yeux à la pensée de ma dernière rencontre avec Elsa, où je lui avait justement révélé savoir me battre. J'avais coupé court à notre entre vue après cela, histoire de ne pas mettre à exécution mes pensées qui étaient de l'étrangler tellement elle était horripilante.
Le lendemain, j'avais grand peine à contenir mon excitation et ma nervosité. Ça y est, nous étions le jour J. Les cheveux totalement en pétard, et encore en pyjama je filais droit à la douche...Avant de pousser un hurlement qui aurait pu faire concurrence à la Catastaphiore en personne, et de sortir de la cabine aussi sec prenant soin de m'envelopper dans une serviette. Jack tentait-il de me tuer ou quoi ? Bon sang je lui avait répété vingt mille fois AU MOINS que je prenais pas ma douche à la même température que lui. Je grelottais, et pouvait voir les ours polaires sur la banquise avec les pingouins. J'allais le tuer, mais genre vraiment le tuer.
D'une main encore tremblante, je m'occupais de régler la douche à une température plus descente avant de m'engouffrer dedans et de pousser un soupire de soulagement. Bon sang ce que ça faisait du bien. Mais, Jack ne s'en sortirait pas à si bon compte. Armée d'une bouteille de shampoing, une fois habillée, je me précipitais dans le salon où il était tranquillement affalé devant la télé, pour la lui jeter en plein sur la tête ignorant sa plainte qui devait ressembler à un « Aieuuuh mais Nana qu'est que je t'ai fait ? »
Je t'ai dit que j'étais pas un glaçon dis-je furax, moi j'ai besoin d'une température NORMALE pour un corps humain, pas de me retrouver au pôle nord dès que j'actionne le jet. Maintenant, tu mange en quatrième vitesse et on y va.
Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus, je voulais bien être gentille et compréhensive m'enfin il y avait des limites. Après m'avoir fait le coup plus d'une fois alors que je le lui répétais gentiment quoi qu'un peu excédé, il avait finit par se prendre une bouteille dans la trombine et c'était bien fait pour lui. Peut-être que comme ça, ça rentrerait. En plus, il avait du bol, j'avais prit une bouteille vide, donc ça avait même pas dût lui faire trop mal.
Fourrant mon sac à dos, sur mes épaules, j'attendis patiemment qu'il ai finit de se goinfrer, et lui balançait son propre sac qu'il attrapa au vol, avant de nous engager tous les deux dans les escaliers, direction la grande place, j'avais à peine fait attention à ce qu'il c'était passé, trop excitée. On avait pu franchir un portail et à nous Corona. Un large sourire se dessina sur mes lèvres :
- Par quoi tu veux qu'on commence ? On pourrait rendre visite à mon oncle et ma tante, ou alors on pourrait allé voir là où ma cousine avait vécus, oh ou on pourrait attendre la fête des lumières ou...Hey Jack tu m'écoute ? M'indignais-je
Tu parles d'un meilleur ami, il était déjà partis pendant que je parlais, il n'avait rien écouté de ce que je lui avait dit.
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Un hurlement à glacer le sang retentis dans l'appartement, me faisant brièvement lever les yeux vers la salle de bain avant de me re concentrer sur mon épisode du "coeur a ses raisons". On était a l'étage, Anna ne risquait pas vraiment qu'un voyeur vienne zieuter a sa fenêtre, et puis honnêtement si c'était le cas, je m’inquièterai plus pour le type qui oserait faire ca. La petite princesse n'était pas sans défense, je l'avais appris il y avait un moment et puis je savais que de toute façon j'irai exposé mon point de vue à ce charmant squatteur. Mais bon ce n'était pas le moment, l'épisode continuait !
"Ici Criquette Rockwell en direct de la tombola de l'hôpital de Saint Andrews et voici la petite Trixy qui a vendu pour plus de 100 $ de biscuits. Alors Trixy comment comptiez-vous utiliser l'argent recueilli ? LA DROGUE ? L'ALCOOL ? Oh avouez vos vices sale pécheresse ! "
J'éclatais de rire comme une baleine. Cette série était juste énorme, je l'adorais ! A chaque fois je me bidonais en la regardant. J'avais souscris un abonnement a Netflix pour qu'on ne manque jamais de trucs a regarder. Vue le nombre de soirées séries-télé qu'on regardait tous les deux ... C'était un bon investissement je trouvais, surtout qu'Anna s'endormait les trois quart du temps en plein milieu d'un épisode. D'ailleurs en parlant du loup, elle débarqua tout a coup en m'agressant avec une bouteille de shampoing vide !
"Aieuuuuuuuh !" Fallait toujours en rajouter un peu, avec de la chance, ca allait l'attendrir mais je savais d'avance que ca ne fonctionnerai pas sur elle. "Mais qu'est ce que je t'ai fais cette fois ?"
J'en avais marre, tout était toujours ma faute dans cette maison ! Ok j'avais un peu tendance a foutre mon bordel mais c'était dans mes gènes c'était pas ma faute !
Je t'ai dit que j'étais pas un glaçon, moi j'ai besoin d'une température NORMALE pour un corps humain, pas de me retrouver au pôle nord dès que j'actionne le jet. Maintenant, tu mange en quatrième vitesse et on y va.
"Mais c'est pour économiser l'eau chauuuuuuuude ! Faut penser a la planète un peu !" m'étais je écrié avant de m'extirper du canapé en bougonnant. "Et puis tu n'as qu'a faire gaffe et tourner le robinet avant de te mettre sous le jet."
J'avais attrapé le pot de Nutella ... Avant de le mettre au micros onde, parce que quand je le touchais, il avait tendance a durcir un max a cause du froid que je dégageais. J'attrapais une baguette et la coupais en deux avant de l'ouvrir sur le coté et d'en tartiner l’intérieur d'une bonne couche de Nutella. Voila qui allait m'e caler ! Devant moi, un petit train en glace était en train de m'apporter un grand verre de lait chocolaté que je bus avec délice avant que la tornade rousse ne revienne. Je lui tendis le pot de nutella et enfournais le reste de ma tartine dans ma bouche avant d'attraper le sac qu'elle m'avait lancé.
Nous descendîmes dans les rues de la ville pour aller au "point de rendez vous". Un grand type qui se présenta comme Hadès avec des flammes et des truc assez impressionnant partout. Lui au moins il savait faire son show ! Je lui avais frappé dans la main en passant a travers le portail en lâchant un "Pas mal le spectacle ! Au fait, passe le bonjour a Aphro de ma part !" avant de disparaitre. Le soleil et l'odeur du pain qui sortait du four nous accueillirent, associés aux bruits de la foule. J'écartais les bras pour inspirer a fond, reprenant en moi l'air du monde des Contes. Ahh ce que ca faisait du bien de retourner au pays ! Sans perdre un instant, je regardais autour de moi, excité comme pas possible, et me jettais devant une femme qui poussa un petit couinement de surprise. Rapidement je m'inclinais en m'excusant, sautant presque de joie. Elle me voyait ! Elle me voyais ! Je n'étais pas invisible. Subitement je sentis un poids se retirer de ma poitrine, j'avais l'impression de mieux respirer. Passant une main dans mes cheveux, je rajustais mon sweat avant de m'éloigner vers une ... euuuh ... patisserie sur roue ? Pour prendre des petits pains chauds, juste avant qu'Anna ne me rattrape.
"Bah quoi ! J'ai faim moi j'ai casiment rien mangé ce matin ! Tu vas pas me laisser mourir de faim quand même ! " fis je devant son air grognon.
C'était vrai, j'avais hyper faim ! J'étais presque en pleine croissance il ne fallait pas l'oublier, et puis j'avais besoin d'énergie pour être toujours aussi génial ! D'une pichenette entre les yeux je m'empressais de défroncer ses sourcils.
"Allez fais pas cette tête ou tu vas avoir des rides !" lachais je en m'éloignant en riant, avant de lui jeter un petit pain qu'elle attrapa au vol.
Je ne pu m’empêcher de lâcher un petit sourire complice. Elle avait de bons réflexes de toute façon. Nous marchâmes cotes a cotes pendant un moment en admirant les rues, alors qu'elle me re expliquait ses idées. Oui, bon c'était vrai qu'elle voulait en apprendre plus sur ses parents tout ca ... Et je savais que c'était important pour elle. Dommage, je serai bien allé parlé ces charmantes jeunes femmes qui me faisaient de l'oeil un peu plus loin ... Un coup de coude plus tard, je me concentrais sur la conversation.
"Baaaah je sais pas ... Allez moi je dis on va voir ton oncle et ta tante ! Après tout j'ai toujours eut envie de rencontrer de vrai majesté" ajoutais je avec un rire.
J'exagerais, encore mais il fallait bien que quelqu'un détende l’atmosphère non ? Je savais qu'elle allait déja se mettre a stresser, j’espérais juste lui faire oublier un peu toutes ces histoires de protocole et tout. Surtout qu'ils ne devaient plus être tous jeunes les monarques, ca faisait quand même trente ans qu'on était partit, et de ce que je savais ils étaient déja assez agés. J'avais vue tellement de personnes viellirs et mourir, parfois a cause du froid que je causais ... Je ne voulais pas qu'Anna soit déçue si ils ne ressemblaient pas a ce qu'elle attendait de cette "famille", donc je préférais qu'elle la rencontre – ou pas – rapidement afin de passé le plus vite possible a autre chose si ca ne se passait pas comme prévu. Mais si ca se passait bien ... Ils auraient tout le temps d'en profiter.
Je passais un bras autour de son cou et me penchais vers elle avec un rire en prenant la direction du château.
"Et je vais enfin avoir l'occasion de te voir avec cette charmante robe ! Par contre je te préviens mais je réserve ta soirée !"
J'avais bien l'intention de l'emmener danser elle n'y échapperai pas. C'était vraiment quelque chose qui me tenais a coeur avec elle. Je n'avais jamais réélement pu participer a des bals populaires, me contentant de les observer de loin avec envie, alors pour une fois que j'étais visible ... Il y avait tellement de choses que je n'avais pas pu faire ! Et puis le dernier bal d'Anna n'avait pas été la meilleure expérience de sa vie, il fallait donc que je rattrape le coup !
Je m’arrêtais soudainement, comme pris d'une illumination. Mon regard passa d'Anna au château, puis du château a Anna alors qu'une idée digne des plus grands génie maléfiques du monde me traversait l'esprit. Sans m'en apercevoir, j'avais pris mon air de quand je préparais un mauvais coup, ce qui dut lui mettre la puce a l'oreille.
"Tu sais ce qui serait marrant ? Ce serait qu'on y aille en ninja, je suis sure qu'on leur ferait une belle surprise en débarquant a leurs fenêtre ! Et puis les gens sont différents dans l'intimité, n'est ce pas ? On a juste a ... Oh et puis zut !"
Rapidement je passais un bras sous ses jambes et tint son dos de mon autre main avant de m'élancer vers les cieux en riant. J'adorais la sensation de liberté que ca me procurais. Ignorant totalement les protestations bruyantes d'Anna – je vous jure, elle savait crier quand elle voulait – je passais par dessus les murailles du château pour nous déposer sur l'un des balcons. Ah la la ca faisait tellement scene de film ce genre de scene ! Un peu comme quand Aladdin ramené Jasmine chez elle ... Mais ca aurait été mieux la nuit avec une grande lune dans le ciel...
"Bah voila !" Fis je avec un grand sourire. "C'était quand même vachement plus rapide non ? Bon ! Maintenant on va trouver ta famille !"
J'avais posé une main sur le battant de la porte et l'avais ouvert.
"D'ailleurs faut leur dire de verrouiller les balcons, ils ne sont pas très prudents." dis je en pénétrant dans une sorte de salon. "YOUHOUUUU !!! Y A QUELQU'UUUUUN ?"
Bah quoi ? Autant les prévenir de notre arrivée non ?
Bon, au troisième étage il y avait peu de chance que quelqu'un entre sans se faire remarquer mais bon, il vallait mieux prévenir que guerrir non ?
Je levais les yeux au ciel, pauvre chou, une tartine de nutella ne lui avait pas suffit et c'était ma faute. Il avait qu'a se lever plus tôt, et manger plus tôt. C'était ce que les gens normaux faisaient, quand ils avaient un voyage de prévus ils s'organisaient. Sauf, qu'on parlait quand même de Jack, là. Et l'organisation c'était juste pas son fort. Je plissais les yeux, le fusillant du regard, encore plus, lorsqu'il fit un commentaire sur ma tête. Je t'en ficherais moi des rides. Tu m'étonne que personne ne veuille de lui. Il finirait vieux garçon avec sa seule meilleure amie comme présence féminine l'ayant supporté. Sans doute parce que je savais, que Jack n'était pas sérieux, et qu'il fallait entrer dans son jeu, pour le comprendre. Ça servait à rien de s'énerver. C'était sans doute l'une des bases de notre amitié. Et ça m'amusait, mais il le savait, même si je refusais de l'admettre.
- La croissance s'arrête à 18 ans, lui fis-je tout de même remarquer en attrapant le petit pain qu'il me lançait
Donc qu'il me sorte plus ça comme excuse. Même si, une de perdue dix de retrouvé. Jack, n'était jamais à cour d'excuse bidon. Démontez lui en une, il va vous en retrouver cinq dans la minute qui suit. C'était Jack, c'était ce qui faisait qu'il était lui. Il serait bien moins intéressant comme ça. Même si j'admettais, qu'il pouvait parfois être difficilement supportable, même pour moi.
Nous marchâmes un moment, pendant que je reprenais la parole lui redemandant son avis sur la chose à faire en premier. Mais évidemment, comme la première fois, il n'écoutait pas. Plissant à nouveau mes yeux je pu voir deux greluches, qui le regardait avec un peu trop d'insistance. Ah non hein, j'étais pas un perroquet, j'en avais marre de répéter sans cesse, le potentiel programme des activités, parce que môssieur était déconcentré. Sans, compter que je lui avais demandé de m'accompagner pas de s'amuser à compter fleurette aux premières venus.
Sans aucun remords, je lui mit un bon cou de coude dans les cotes, histoire de reporter son attention sur la conversation
"Baaaah je sais pas ... Allez moi je dis on va voir ton oncle et ta tante ! Après tout j'ai toujours eut envie de rencontrer de vrai majesté"
J’acquiesçais en silence, tentant d'ignorer la boule d'angoisse qui prenait place dans mon ventre. Et s'ils ignoraient qui j'étais ? Ou s'ils ne voulaient pas le savoir ? Si je n'étais pas à la hauteur de leurs espérance en tant que nièce ? J'étais pas très branché protocole contrairement à Elsa. J'avais, jamais été faite pour régner, même si on m'a un peu forcé la main dans mon enfance, à cause des pouvoirs de ma sœur. J'avais pas compris à l'époque, même si je me doutais que ça avait un rapport avec elle. J'avais cru qu'elle était malade, alors je m'étais inquiété, parce que je ne voulais pas perdre ma grande sœur, et je ne voulais pas prendre sa place. J'ignore le nombre de fois, ou je suis allé prier les dieux d'Arendelle, de « guérir » Elsa. Si seulement j'avais su...
En revanche je ne retins pas la grimace lorsqu'il parla de ma robe. Le fourbe ! Je n'aurais jamais dût lui avouer, que j'avais prit une robe pour la rencontre avec les parents de ma cousine.
- Tu veux pas plutôt qu'on regarde la fête des lumières ? Tentais-je vainement de négocier paraît que c'est super beau comme truc, et vachement plus intéressant que d'aller danser
Mon premier et dernier bal avait été un véritable fiasco, aussi avais-je soigneusement évité de renouveler l'expérience et ce malgré les insistances de mon meilleur ami, comme quoi je devais pas rester bloqué sur de mauvaises choses. Je savais qu'il faisait ça pour moi, et que c'était gentil. Mais, je restais un peu beaucoup réticente à cette idée. J'y pouvais rien. Pour moi, les bal ça craignait point barre.
Mais Jack, n'avait pas l'air de vouloir changer de programme. Aussi, dus-je me résigner à lui accorder ma soirée afin d'aller « danser ». Si, j'avais pu, j'aurais sans doute maugrée une playade de malédiction destiné à mon meilleur ami. Mais, cela l'aurait rendu trop heureux, alors pas question. En revanche, quand il se mit à observer le château de manière un peu trop concentré pour que ce soit honnête, je flairais directement le plan foireux. Non, pas question, on n'allait pas voler jusque dans le château. Il y avait des règles, et un protocole à respecter si l'on souhaitait éviter les ennuies. Hors, j'étais venu ici, pour rencontrer ma famille, pas pour me les mettre à dos.
Sauf qu'avant que j'ai eu le temps de montrer à quel point, j'étais contre cette idée. Jack, avait déjà décidé, de me porter pour voler. J'avais pas le vertige, j'avais rien contre volé (je l'avais bien fait à Neverland) mais je n'étais PAS DU TOUT d'accord pour qu'on rentre chez ma famille de cette manière :
- Jack arrête tout de suite ! Redescends et repose moi ! Criais-je indignée.
J'hésitais à le frapper. Peut-être que comme ça, il se déciderait enfin à arrêter ses idioties. Sauf que trop tard, on avait déjà passé les murailles pour se retrouver sur un grand balcon où il daigna enfin me poser. Mes pieds eurent à peine touché le sol, que je me retournais afin de le fusiller du regard. Pourquoi est-ce qu'il n'écoutait jamais ce qu'on lui disait ?
Il ignora bien sur superbement ma colère, préférant se mettre à hurler pour attirer l'attention. On était mort, j'eus à peine le temps de lui intimer le silence, que déjà une horde de garde armée débarquèrent.
- Qui êtes vous, et comment êtes vous entré ici ? Brailla l'un deux
- Je...Je suis la princesse Anna d'Arendelle, et voici mon ami Jack Frost, c'est grâce à lui qu'on est « entré ». Ce n'était pas prévus, j'ai vainement tenté de lui faire comprendre que nous avions des règles, à respecté, mais ce n'est hélas pas son fort. Il est un peu juste là-haut rajoutais-je sur le ton de la confidence au garde.
- Le royaume d'Arendelle est plongé dans l'hiver depuis plus de trente ans répliqua le garde, et il n'y a aucune trace de la reine ni de sa jeune sœur. L'imposture est sévèrement punis !
- Je peux prouver qui je suis ! Rétorquais-je énervée que l'on me prenne pour une menteuse. Ma mère se nommait Gerda, elle est la jeune sœur de votre souveraine, Elsa est née en plein hiver le vint et un Décembre pour être exact, et moi le huit Avril. Quand nous étions petite et qu'il neigeait dehors, nous jouiions dans la neige, à faire des bonhommes de neige, un pour être exact, que nous avions nommé Olaf. Mes parents, sont décédé en allant au mariage de la princesse Raiponce, leur navire a coulé. Et lors du couronnement de ma sœur, la princesse Raiponce et son époux sont venus, nous ne nous sommes pas beaucoup vus, nous avons à peine pu discuter. Lors d'une dispute, avec ma sœur, elle a accidentellement révélé des pouvoirs de glace, et effrayée, a fuis le palais, provoquant par la même occasion un hiver éternel. Alors qui d'autres que la princesse peu savoir toutes ces choses ?
J'avais l'impression d'avoir à peine respiré pendant mon monologue et jetais au garde un regard remplit de défit. Je n'étais pas une menteuse, et je détestais que l'on me prenne pour tel.
Jack Overland
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Et voilà, grâce a moi on y était en trente secondes chrono ! J'étais un sacré génie, Anna aurait du me remercier, j'avais même fait venir le comité d'accueil en avance. En quelques secondes on se trouvait entouré par des lances et des gardes a l'air ronchon. Franchement il y en avait qui devaient se détendre un peu !
- Qui êtes vous, et comment êtes vous entré ici ?
J'aurais bien aimé lui répondre mais Anna me pris de court, et se mit a …
« Comment tu me balances ! » m'exclamais je d'un air choqué. Comment pouvait elle me trahir comme ca ? C'était pas juste ! Moi qui avait fait ca pour elle, voilà qu'elle me laissait tomber de la pire des manière ! La sale traîtresse. « Et puis c'est pas vrai je suis très sain de corps et d'esprit, fait pas de la pub mensongère ! »
Non mais après ils allaient croire qu'il n'était pas un type totalement parfait. Quoi que de l'extérieur ils devaient déjà se douter de sa génialitude non ? Si ? Surement.
- Le royaume d'Arendelle est plongé dans l'hiver depuis plus de trente ans répliqua le garde, et il n'y a aucune trace de la reine ni de sa jeune sœur. L'imposture est sévèrement punis !
« Hey, doucement » lâchais je d'un ton menaçant en me décalent doucement a coté d'Anna.. Je n'aimais pas qu'on parle comme ca a ma meilleure amie. Ok on avait fait une entrée remarquée, ok il pouvait avoir n complexe d'infériorité face a moi, et ok il pouvait douter des paroles d'Anna, mais ca ne lui donnait pas le droit de lui parler sur ce ton.
- Je peux prouver qui je suis !
Oooooh ca promettais ! Elle allait faire quoi ? Les défier en un duel terrible dans tout le château ou le roi et la reine reconnaîtraient le style purement Arrendellien de la jeune fille et se jetteraient dans ses bras en pleurant ? Ah. Non. Euuuuuh.... je lui jetais un regard surpris. Anna était plus tot du genre pudique avec son histoire, alors qu'elle balance tout ca comme dca d'un coup avait de quoi me surprendre ! Je lâchais un petit gloussement, avant de me mettre a rire franchement en posant une main sur son épaule. En face de nous les gardes la regardaient d'un air éberlué, méfiant.
« Faut que tu respire ou tu vas t'étoufer ! »
Je m'étais penché vers les gardes avec un sourire amusé. C'était sûr que sortir une histoire pareille devait décontenancé, j'en avais la preuve sous mes yeux. Celui qui semblait être le chef jeter de petits regards de droite à gauche vers sésame, comme s'il attendait une confirmation de leur part pour ses yeux se posèrent à nouveau sur Anna, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire.
« Bah quoi ? Elle est si jolie que vous en rester bouche bée, c'est ca ? Attention, c't'une princesse ! »
Cette petite pique sembla le réveiller, et rapidement il ordonna à ces hommes de nous emmener devant le roi et la reine je me laisser faire, je t'en un regard courroucé à l'homme à côté de moi lorsqu'il m'arracha mon bâton des mains. Il manquait cruellement de civilité ! Mais peu m'importait, pouvais m'empêcher d'utiliser les pouvoir je lui fis d'ailleurs sentir, discrètement, lorsqu'un glacon pris soudainement forme sous ses vêtements, est resté coincé sous sa cote de maille, lui collant à la peau. Il se met à se tortiller brusquement, en couinant et en tentant vainement de seul enlever du dos, alors que je me mettais à ricané dans mon coin. Au regard que me lance à Anna, je répondis par un tirage de langue en bonne et due forme. Elle savait qui était responsable de cette petite blague, et je n'étais pas prêt à m'excuser. Il l'avait bien mérité ! Et puis voir des visages un musée de leurs camarades quoiqu'un peu anxieux, suffisait à me conforter dans mon idée : il devait cruellement manquer de distraction et j'étais venu ici pour remédier à cela.
Au final, le soldat fini par arrêté de gesticuler, et nous prîmes la route vers non pas la salle d'audience, mais les appartements plus ou moins privée des Majestés. Autour de nous, les murs étaient richement décoré avec de jolies peintures représentant un ancien roi ou un quelconque conquérant qui l'avait mérité sa place dans les annales du pays. Je donnais d'ailleurs un coup de coude à Anna en lui montrant l'un des rois, qui avait une tête de cochon. À vrai dire, il n'avait pas réellement une tête de cochon, mais ça y ressemblait fortement. Le tapis devait être doux, et les tentures sont dues au mur coûter une petite fortune. Ah la la. Les rois et reines, ne savaient jamais faire dans la simplicité. Rapidement, je me penchais vers ma meilleure amie pour lui poser quelques questions.
« Dis, Anna, ton château à toi, il était décoré comme ça ou comme dans le dessin animé ? Je me suis toujours demandé si toi aussi tu avais grandi entouré de grands rideaux. Rassure-moi et dis-moi que tu as au moins découpé quelque robes dedans ! »
Après tout, il devait être là pour ça non et puis j'étais sûr que si on leur retirer quelques mètres, personne n'y verrez rien. Je reçu une taloche sur la tête de la part d'un garde mais content de bavardages, et lui jeter un regard courroucé, avant de reprendre ma route en silence. Je lui rendrai la monnaie de sa pièce plus tard, pour le moment je voulais surtout voir comment ça se passerait avec le roi et la reine. On nous fit entrer dans une sorte de petit salon, vide, où on nous demanda de patienter quelques instants. Tranquillement, je m'affalais dans l'un des canapés en poussant un soupir de soulagement. C'était affreusement confortable ! J'étais à peu près sûr qu'il allait nous faire attendre pendant un moment, avant autant être bien installé non ? J'avais jeté un regard vers Anna, avant de lui faire un petit sourire rassurant.
« Ne t'en fais pas, ça va bien se passer », lui dis-je doucement, avant d'ajouter, avec un petit sourire moqueur : « Si tu veux, tu peux toujours mettre ta robe maintenant ! Je te promets que je fermerai les yeux. Ou si tu préfères, je peux détourner l'attention de tous ses gardes pour que tu puisses te changer ! »
D'un bond je me levais pour mettre à exécution le plan merveilleux qui venait de naître dans mon esprit si fertile. Malheureusement, c'est à ce moment-là, que les gardes se mirent tu au garde-à-vous, comme si ils avaient reçu un signal secret. Bon le fait que les double porte s'ouvre soudainement pour laisser apparaître le roi et la reine de Corona il était peut-être pour quelque chose. Rapidement, je me lever pour faire une révérence exagéré, toujours avec ce grand sourire en solo sur mon visage.
« Vos altesses, je me présente, Jack Frost pour vous servir. Si jamais vous avez besoin d'un peu de glaçons dans vos boissons, je me ferai un plaisir de voler rafraîchir ! On peut se tutoyer ? Le vouvoiement c'est tellement solennel … Oh j'ai faillit oublier ! » brusquement, je me planais derrière Anna, les mains sur ses épaules avec un grand sourire. « Voici Anna, c'est votre niece ! Elle est pas belle la vie ? Petite réunion de famille comme ca … Surprise ! On se fait la bise ? »
JLa présence de Jack à mes côtés me détendis quelque peu. Mais je maintenais toujours le regard, du capitaine des gardes. Je le connaissais à peine et on était déjà pas pote. D'ailleurs la petite pique de mon meilleur ami sembla subitement le sortir de sa transe puisqu'il ordonna de nous amener devant le roi et la reine. Ils prirent le bâton de Jack, et tentèrent de faire de même avec mon sac, mais un regard de ma part suffit à les en dissuader. Je n'étais pas réellement très avenante. Sans compter, qu'il était hors de question qu'ils me prennent mes affaires. Je jetais d'ailleurs le même genre de regard à mon meilleur ami quand je vis l'un des gardes se dandiner. C'était forcément lui qui était derrière tout ça. Et sa réponse fût des plus éloquentes. Je levais les yeux au ciel devant son attitude. Jack était Jack on ne le changerait pas. C'était ce qui constituait son « charme » d'après lui.
Je jetais à peine un regard à la décoration du château. Juste assez pour remarquer, certaine similarité avec celui où j'avais grandit. Je supposais, que ça avait été choisis par ma tante, car chez nous cela l'avait été par ma mère. L'on pouvait voir, qu'elles avaient à peu prêt les même goût. Je souris néanmoins à la remarque de mon ami :
- Un peu des deux, certaines choses se ressemblent, et d'autres sont différentes. Par exemple on avait une salle des armures, c'est là-bas que je m'entraînais en cachette, avant que mon père ne veuille bien, me laisser prendre des cours avec le maître d'arme du palais. Pour les rideaux, j'ai essayé une fois mais pas pour moi. Ma mère était toujours si belle, et si élégante que j'ai voulu lui faire la surprise une fois. Malheureusement le résultat n'était pas à la hauteur de mes espérances et je me suis fait enguirlander par mon père qui n'a...Pas vraiment apprécié. Avouais-je avec une légère grimace
Finalement, laissant Jack s'affaler dans l'un des fauteuils, je me plantais nerveusement debout au milieu de la salle, attendant l'arrivée de mon oncle et ma tante. J'en profitais également pour jeter un regard noir à mon ami quant à sa proposition. On voyait bien qu'il avait jamais porté de corset. Je n'aurais jamais le temps de me changer en aussi peu de temps. Et d'ailleurs, mon oncle et ma tante venaient d'entrer dans la pièce. Immédiatement je sentis ma bouche s’assécher, et une horrible boule de nervosité prendre place dans mon ventre. Sans parler de mon cœur qui battait à cent à l'heure. Très maladroitement j'effectuais une révérence à moitié râté tandis-que je m’empourprais. Je devais être ridicule qu'allaient-ils donc penser de moi
- Je...Je suis navrée balbutiais-je j'avais prévus une tenue afin de paraître plus présentable à vos yeux mais malheureusement je n'ai pas eu le temps de me changer.
J'osais un regard vers ma tante qui nous englobait Jack et moi d'un regard bienveillant. Pendant ce temps, mon oncle congédiait les gardes :
- Je suis heureuse de faire votre connaissance messire Frost annonça la sœur de ma mère. Et toi Anna, tu as tellement grandit depuis la dernière que je t'ai vu. Tu ne t'en souviens probablement pas, tu n'étais qu'un bébé. Et à présent te voilà jeune femme. Viens avec moi, je vais m'arranger pour tes vêtements.
Doucement, elle m'invita à la suivre. Alors que je jetais un léger regard anxieux à Jack, resté avec mon oncle. J'espérais que tout se passerait bien. Prenant mon courage à deux mains, je disparu derrière une porte qui mena à un long couloir. La décoration, était plus intimiste. On pouvait y voir un portrait les représentants tous les deux avec une petite fille blonde, qui avait déjà de long cheveux pour son âge. Ma cousine. J'entrais finalement dans une grande pièce, sans doute l'endroit où les toilettes royales étaient entreposés. Je restais là, attendant ma tante qui ne tarda pas à revenir avec une grande robe verte et rose :
- Il était prévus que vous assistiez toutes les deux au mariage de Raiponce avec Elsa me dit-elle. Votre mère et moi, avions déjà prévus les toilettes pour vous. Nous souhaitions que vous soyez les demoiselles d'honneur. Malheureusement rien ne s'est déroulé comme nous le voulions je le crains. Quoi qu'il en soit, elle est à toi à présent.
Je n'avais jamais été très fanfreluche, mais je devais admettre que la robe était splendide. L'émotion, me serrant la gorge, je m'empressais de disparaître derrière un paravent pour me changer. Après m'être battus avec le corset, et tous les bouts de tissus la constituant. J'arrivais finalement à l'enfiler. Fébrilement, je sortis de derrière mon paravent pour quérir l'avis de ma tante. Sans un mot, et avec son sourire toujours bienveillant, elle me guida jusqu'à une coiffeuse, où se saisissant d'une brosse, elle entreprit de discipliner un peu mes cheveux roux, décoiffé de par le tour dans les airs. Après, quoi elle m'introduit dans le salon dont nous étions partis. La tête de Jack, valait tout l'or du monde et je ne pu m'empêcher de lui décocher un sourire goguenard :
- Il y a tant de choses dont j'aimerais parler avouais-je que je ne sais pas trop par quoi commencer. Ou peut-être si, comment vous étiez avec ma mère, dans votre enfance je veux dire. Vous entendiez vous bien ?
J'avais désespérément besoin de savoir. Peut-être cela débloquerait-il ma relation avec Elsa :
- Nous nous chamailliions beaucoup quand nous étions plus jeune avoua ma tante avec un petit sourire nostalgique. Ma sœur était une vrai tête de mule. J'étais la plus âgée, mais qu'est que je la trouvais ennuyeuse à toujours suivre le protocole à la lettre.
Je souris amusée, tandis-qu'elle me racontait ses souvenirs d'enfance. Me laissant happer par les histoires de famille qui m'étaient contés. Puis vint le temps des interrogatoire. Ils m'avouèrent, que Raiponce avait également disparu depuis le même temps qu'Elsa et moi même. Et ce avec tous ses amis ainsi que son époux :
- Rassurez vous, je suis sure qu'ils vont bien. C'est un peu compliqué à expliquer mais ils sont au même endroit que ma sœur et moi. Le nuage violet était en réalité une malédiction. Je crains qu'elle n'ai frappé les autres royaumes un peu au hasard, emportant ceux se trouvant dans son sillage avec elle
Je tentais d'expliquer du mieux que je pouvais ce qu'était Storybrooke et le monde dans lequel nous nous trouvions. Sans m'en rendre compte nous passions toute la journée à discuter. Et vint finalement le soir, et nous dûmes prendre congé. Je souriais comme une idiote ce que Jack ne manqua pas de me faire remarquer.
Jack Overland
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Messire Frost, on me donnait du « messire Frost ». Sérieux, j'avais du mal a ne pa éclater de rire. Non mais franchement, les gens continuaient ce genre de trucs vieillots ? Bon, en même temps je devais avouer que ca me faisait bien marrer tout ca, même si je me doutais que dire a la chère tante d'Anna qu'elle était un peu vieux jeu ne plairait pas forcément mon amie. En même temps, la plus part du temps mes idées totalement génialissimes ne plaisaient pas a Anna alors... Par contre, c'était moi qui était pas d'accord pour le kidnapping ! Elles n'allaient pas nous laisser seuls juste … ah bah si, a peine arrivé que déjà la porte se refermait et que je me trouvais en tête a tête avec l'oncle de Nana. Super, elle m'abandonnait a mon triste sort, encore une fois.
Il y eut un long, un trèèèèès long silence, entrecoupé par quelques tousottements, que nous faisons l'un et l'autre. Au bout d'un moment, je n'y tint plus, a chercher désespérément quoi dire. C'est vrai quoi ! Je ne pouvais pas lui faire ne mauvaise impression au risque de rendre Anna triste. Ou PIRE ! Qu'elle me teigne encore les cheveux ! Ok, j’exagérais un peu, je trouvais que le teintures, c'était fun en fait. Enfin tant qu'elle ne montrait pas les photos a Aster !
« Hum... Vous... aimez la chasse ? » demandais je finalement.
« Pas... spécialement. » Il y eut un silence gêné. Je ne savais pas quoi dire, et visiblement lui non plus. Enfin c'était un roi, il devait bien avoir un ou deux sujets de conversations en réserve non ? Franchement la royauté n'est plus ce qu'elle était. « Vous êtes... quelle est la nature exacte de votre relation avec ma nièce ? »
Heiiiiiin ??? Non c'était pour ça qu'il se prenait la tête ? Je l'observais pendant quelques secondes avant d'exploser de rire, aussi franchement que si j'avais été avec mes amis. Non sérieux?C'était pour ca qu'il était inquiet ? Ok j'avais pas l'allure d'un prince ni rien, et mon entrée avait été un peu cavalière – même si j'aurai pu faire beaucoup mieux -, mais j'avais la tête d'être son copain ? Non. Non, non et non. Les gens nous prenaient souvent pour un couple – bien que d'habitude ils aient l'air moins inquiets que son oncle quand ils le demandaient - mais notre relation était toute autre. C'était dingue de voir que les gens ne croyaient pas a l'amitié fille-garçon quand même !
« Nan vous en faites pas je suis juste son pote ! » Devant son air surpris, je me fit une raison. J'allais devoir lui expliquer. Je pris quelques secondes pour me calmer de mon fou rire et reprendre un visage un peu plus zen, avant de me redresser. « Fiou ! Ca fait du bien ! Bon, rassurez vous, nous sommes seulement amis, et le premier mec qui s'approche un peu trop près aura a faire a moi, je vous le garantie ! »
Je m'approchais de lui pour me pencher d'un air mystérieux vers mon hote.
« Et croyez moi, celui qui voudra prendre sa main devra avoir du courage, j'ai préparé tout un parcours du combattant pour le fou qui oserai se croire assez bien pour elle. »
Un sourire sadique se dessina sur mon visage quand je pensais au hangar abandonné que j'avais aménagé spécialement pour l'occasion. Pour un peu, il me tarderai presque qu'elle se fasse draguer que je puisse traumatiser son prétendant. A vie. Jamais je ne laisserai qui que ce soit lui faire du mal , et j'estimais qu'aucuns des cloportes de Storybrook n'était digne d'elle, donc le vieux roi n'avait vraiment pas de soucis a se faire. Je me mis d'ailleurs devoir de lui expliquer exactement quelles étais les épreuves qui attendaient les prétendants. Je devais avouer que je m'étais largement inspirée du dessin animé « Hercule », vous savez, le passage où il doit finir son apprentissage en subissant une série d'épreuves toutes plus dingues les unes que les autres. J'avais reproduit à peu près le même schéma dans le hangar. Je n'étais pas glacée pour rien, il fallait bien que l'argent que je récolte serve a autre chose qu'à étendre le produit que je fournissait, surtout que je faisais énormément d'économies en créant moi même les glaces. Je n'achetais que quelques ingrédients de base, le reste c'était fait maison ! D'ailleurs, j'avais déjà commencé à repérer un nouvel emplacement pour créer une nouvelle boutique ! Il fallait dire même temps que le service que proposait étant d'une qualité particulière.
Mais revenons au roi. Je ne voyais pâlir petit à petit, au fil des secondes pendant que je lui expliquais comment les mâchoires de fer des pièges à ourse que j'avais mis, devaient se refermer sur les jambes du malheureux ( ou de la malheureuse ) qui allait marcher dessus. À bien y réfléchir, je crois que j'étais encore entre le traumatiser. Mais je m'amusais ! Nous fûmes interrompus par Anna et sa tante qui revenait. J'avoue que pendant une seconde, je restais à les fixer, les yeux grands ouverts et la bouche dans le même état, à me demander si c'était bien la même jeune femme que j'avais accompagnée qui se trouvait à présent devant moi. Finalement, sa tante avait eu raison d'elle, et je devais avouer qu'elle était plutôt pas mal !
Le reste de la journée fut assez monotone pour moi. Je dus me contenter de sagement rester assis dans ce canapé, a les entendre parler d'histoire de famille qui ne me concernaient pas le moins du monde, cela me fit même e sentir nostalgique en me souvenant de ma propre famille qui était morte depuis bien longtemps. Pourtant, ca me faisait plaisir pour Anna de voir qu'elle avait enfin des réponses à ses questions, mais je n'étais pas réellement concerné. Pourtant, j'ai réussi à tenir bon, et lorsque nous sortîmes du château, je m'étirais longuement. J'avais eu un comportement exemplaire, et au bout d'un moment le Roi et moi nous étions mis à jouer aux échecs. Bon je devais avouer que je n'étais absolument pas du tout doué pour ce genre de jeu, mais ca me faisait passer le temps alors que j'écoutais d'une oreille distraite l'histoire de la tante d'Elsa.
Il était tard, la nuit était tombée et il nous avait proposé de rester un peu plus longtemps, nous avions dû décliner l'offre. Ou plutôt, j'avais fait de grands signes et de grandes grimaces Anna dans le dos de son oncle et de sa tante pour lui faire comprendre que si je restais ici une minute de plus, j'allais exploser.
« Tu l'as déjà rencontré ta cousine ? Est ce qu'elle est aussi mignonne que dans le dessin animé ? » Demandais-je lorsque nous passions les portes du château pour retourner dans le village. « Si elle est à Storybrook, tu l'as peut-être rencontré... j'aimerais bien voir des cheveux comme elle ! Quoique les cheveux longs je ne suis pas sûr que ca m'irait... Tu en pense quoi ? Oh je sais, tu me trouverais magnifique quelque sois les circonstances ! »
Je lui jetais un regard amusé avant que mon visage ne prenne une nouvelle expression, plus proche de celle de ce qui pour moi, approchait le plus de la reflection....
« Ça pourrait se faire… et si je me laissais pousser les cheveux… » Je tournais mon regard vers Anna, tout excité par ma trouvaille. « C'est une super idée ! Je vais faire ça ! Je suis sûr que je serais hyper classe ! Personne ne pourra me résister, et puis qui sait, je pourrai faire encore plus concurrence a ta sœur comme ca ! »
Eh oui, sur le net Elsa et moi étions concurrence constante. En faite, ca me faisais plutôt marrer. Enfin ça c'était avant que je ne me rende compte qu'il y avait quand même une nette préférence pour elle… les gens ne savaient vraiment pas choisir ils n'avaient aucun goût ! Tout le monde savait que j'étais bien mieux ! Et beaucoup plus sexy en plus ! Je tournais mon regard à droite et à gauche, observant les boutiques qui se ferment les unes après les autres.
« Dis, c'est bien la fête des lumières ce soir ? On pourrait y aller avant de partir tu ne pense pas ? Il faut juste qu'on se trouve des lanternes… » Je vis en vendeur de lanternes à quelques pas de là, comme si le destin avait décidé de m'aider après une dure après-midi. Ni une ni deux, je me dirigeais vers lui et me mis à faire du troc avec. Je n'avais pas de monnaie du pays, donc je dus céder quelques unes de mes précieuses affaires… mais au moins, j'avais des lanternes. Tout guilleret, je revins vers Anna et les lui agitais sous le nez.
« Tu sais ce qu'il faut qu'on fasse ? Faut qu'on se trouve le meilleur point de vue possible ! Tu préfères quoi ? Qu'on fasse comme dans dessin animé ? Je suis presque sûr que je peux te trouver une barque à la limite, je peux m'en fabriquer une en glace si tu veux. Ou alors, je t'emmène en haut de la plus haute tour comme ça on pourra être au milieu… ou alors, je peux carrément te prendre dans mes bras et on pourra voler au mieux Tu préfères quoi ? »
Pour une fois je lui demandais son avis ! Je voulais qu'elle ait un bon souvenir de ce voyage ...
Houlà Jack me posait une colle. Je n'avais vu Raiponce qu'une seule fois, et je ne m'étais pas réellement attardé sur son physique en réalité. Je m'étais plutôt occupé de les accueillir elle et son époux. J'aurais aimé, que Elsa s'en charge mais elle était bien trop flippée pour ça à cause de ses pouvoirs. Et à vrai dire, vu tout ce qui était arrivé, je n'avais hélas pas réellement eu le temps de pousser un peu plus les relations familiales. En tout cas, la fois où je l'ai vu elle n'avait pas les cheveux très long, et ils n'étaient pas blond mais brun. De ce que j'avais compris, quand ils étaient coupés ils devenaient bruns. Et ils n'étaient pas très long quand je l'avais vu. Je supposais que depuis, ils avaient dût repousser. De toute façon, mon meilleur ami était déjà partis sur un départ personnel sur ses propres cheveux finissant tout de même par me demander mon avis, ce à quoi je haussais simplement les épaules :
- C'est tes cheveux, t'en fais ce que tu veux. Si un jour j'ai envie de me teindre ma mèche, je te demanderais pas la permission rétorquais-je un peu moqueuse. Mais je n'ai pas revu Raiponce, depuis qu'on est à Storybrooke. Je devrais peut-être me mettre à sa recherche dis-je songeuse
C'est vrai, je pouvais pas réellement compter sur Elsa, côté famille de sang. La dernière fois, même si elle avait quand même tenue mes mains, elle avait bien vite flippé en disant qu'elle aurait pu me les geler ou que sais-je d'autres une fois qu'elle les avaient lâché. Je m'étais retenue de faire un commentaire, parce qu'on dirait pas comme ça mais rien que prendre les mains, et les tenir pendant une trentaine de seconde c'était un véritable exploit pour ma sœur. Alors, j'avais mordue ma langue, en me disant que c'était déjà une petite victoire. Mais alors, lorsque Jack se mit à parler de ses cheveux pour dire qu'il allait faire concurrence à ma sœur, là honnêtement c'est qu'il tendait VRAIMENT le bâton pour se faire battre :
- T'es au courant qu'il y aussi énormément de gens qui vous maquent ensemble ?
Les gens étaient cinglés, sérieusement. Il y avait des tonnes de vidéos et fanart du « Jelsa » comme ils l'appelaient. Preuve qu'ils ne les connaissaient pas ni l'un ni l'autre. JAMAIS, ils ne pourraient être ensemble. Ils étaient aussi différent que le jour et la nuit. Ma sœur était coincée, dans ses principes et Jack était au contraire très décomplexé en plus d'avoir la mentalité d'un gamin de trois ans. Elsa ayant déjà celle d'une quinqua...Ça le ferait juste clairement pas. Je me souviendrais toujours du fou rire que je m'étais tapé lorsque j'avais découvert tout ça. Mes voisins m'avaient prit pour une folle à l'époque mais honnêtement c'était tellement improbable que ça en était à mourir de rire.
Un large sourire prit place sur mes lèvres lorsqu'il parla de la fête des lumières et qu'il revint justement avec deux lanternes. Je réfléchit à sa question pour avoir un meilleur point de vu. Évidemment, sur le lac on avait une vue magnifique avec toutes les lanternes dans le ciel. Mais...Du peu que nous, nous étions vu, Raiponce m'avait parlé d'un autre point de vu, qu'elle avait découvert après avoir retrouvé ses parents.
- Suis moi ! Dis-je à mon meilleur ami, il y a une petite corniche pas loin, ça fait un excellent promontoire, on pourra lâcher nos lanternes de là et en profiter pour observer les autres. Paraît que c'est un super point de vu !
Sans lui laisser le temps d'en placer une, je lui prit la main et le tirait à ma suite, tandis-que je courrais à perdre halène. Évidemment, je pris soin de ne pas abîmer la robe que je portais. Je n'avais pas eu le temps de me changer. D'ordinaire ça ne m'aurait pas réellement posé problème, puisque les robes que j'avais à Arendelle, étaient un peu moins ample au niveau du bas. Mais là, c'était un cadeau et il y avait une part de ma mère dans cette robe. Alors j'y faisais très attention. Le soucis c'est qu'il allait falloir faire de la grimpette pour arriver en haut de la corniche. Et...J'avais clairement pas l'équipement pour. Aussi résigné me tournais-je vers Jack :
- D'accord, est-ce que tu peux m'emmener en haut s'il te plait ?
J'aimais pas spécialement quand il me portait pour voler, parce que j'avais le vertige. Étrangement, quand j'avais volé à Neverland, ça ne m'avait rien fait. Sans doute, parce que c'était moi qui le faisait, et que j'étais trop occupé à tenter de pas me manger un arbre, pour penser au vide. Quand c'était Jack, même si je savais qu'il ne me lâcherait pas, c'était plus fort que moi, je pouvais pas m'empêcher de regarder en bas. Oui, c'était débile, oui j'étais parfaitement au courant MAIS, je le faisais quand même. Cherchez l'erreur :
- Je ne crierais pas, je ne me débatterais pas, et je ne te demanderais pas de me poser tout de suite promis-je
Je pouvais au moins lui accorder ça.
Jack Overland
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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« C'est une super idée ! Je vais faire ça ! Je suis sûr que je serais hyper classe ! Personne ne pourra me résister, et puis qui sait, je pourrai faire encore plus concurrence a ta sœur comme ca ! »
« T'es au courant qu'il y aussi énormément de gens qui vous maquent ensemble ? »
J'avais pas pu m'en empêcher, j'avais grimacé. Non mais sérieux, moi avec elle ? Elle était tellement rabas joie que j'aurais pu en mourir ! Dommage qu'elle ne soit pas comme a la fin du dessin animé, parce que là j'aurai pu être intéressé. Ceci dit, la remrque d'Anna avait fait tilt dans m tête et je m'étais penché vers elle avec une tête de séducteur, en jouant avec mes sourcils.
« Les gens me maquent avec tout le monde de toute façon, je suis tellement génial... Ils ne peuvent pas s'en empêcher ! En même temps je les comprends, je suis parfait pour tout le monde ! »
« Même pour Pitch ? » répliqua elle avec un air amusé.
« AAAAAAAAAAAAauhdsxjwpùjqscutufghgdjhvvgjlpm » J'étais tombé par terre, raide mort ou presque, les membres tressautant faiblement alors que je tentais de me maintenir en vie. C'était lache comme attaque ! Fourbe et carrément horrible ! J'allais devoir me laver le cerveau a la JAVELLE pour effacer les images qui m'étaint venues en tête a ces paroles. Moi et Brioche ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas avec Aster tant qu'ils y étaient ? Non, non vraiment je préférais éviter d'avoir ce genre de pensées. Autant il y avait quelques instant, ca m'avait amusé de savoir qu'on me mettait en couple avec tout le monde, autant maintenant.... Brrrr j'avais un frisson d'horreur qu remontait le long de ma colonne vertébrale !
J'appuyais difficilement mes deux mains sur les pavés de la rue, me forçant a me relever avec difficulté, faiblesse comme si le coup qu'elle m'avait porté avait été fatal. Plus jamais je ne voulais avoir ce genre de conversation avec elle, c'était trop horrible ! Yerk yerk yerk ! En plus j'étais toujours soumis dans les fan art ou les fanfic... C'était déprimant j'étais pas du tout comme ca ! Ceci dit je savais que si j'abordais le sujet avec ma rousse, j'allais finir en position fœtale sur le sol, a me balancer d'avant en arrière, totalement traumatisé. Anna était une adversaire redoutable quand elle voulait.
Finalement je changeais de sujet, lui proposant de chercher un nouveau point de vue pour la fête des lumières. J'avais toujours voulue la voir en vrai, j'avais toujours voulue y participer. Et pas seulement en temps que fantôme, mais en temps que personne réelle. Je vous jure que voir les gens vous passer au travers dans une foule sans même remarquer votre présence, c'est déprimant a souhait. Heureusement, Anna semblait avoir une idée de l'endroit ou nous devions aller.
« D'accord, est-ce que tu peux m'emmener en haut s'il te plait ? »
Je m’arrêtais, stupefait. Attendais, elle me demandait VRAIMENT de la monter la haut ? Genre sans que j'y sois obligé ? Sans risque de me faire taper dessus a l'arrivée ?
« Je ne crierais pas, je ne me débatterais pas, et je ne te demanderais pas de me poser tout de suite »
J'en restais bouche bée. Sérieux je ne croyais pas a ce que j'entendais. C'était.. au dela de ce que je pouvais imaginer. Carément une nouvelle dimension ! Brusquement, je mis mes doigts en crois devant moi et lui jetais un regard méfiant.
« Qui êtes vous et qu'avez vous fait a Anna ? » Lachais je d'un ton soupçonneux a son intention, avant de lui faire un grand sourire. « Allez c'est bon, j'y irais doucement. » fis je finalement avec un air doux.
Elle s'approcha et passa ses bras autour de mon cou, alors que j’agrippais sa taille et m'élevais en douceur. Tellement en douceur que ca sembla la surprendre pour le coup. Comme quoi oui, j'étais pas obligé d'y aller a fond la caisse ! Quand on me le demandais, je pouvais aussi etre cool. Je déposais Anna sur la corniche qu'elle m'avait indiqué, restant en suspension au dessus du vide, avant de lui faire un sourire.
« Bon, je reviens dans cinq minutes ! » M'exclamais je avant de brusquement foncer vers la ville. Là bas, je réussis a me procurer deux lanternes en échange de quelques statues de glace, puis un peu de bouffe et un biquet. Fourrant le tout dans mon sac, je finis par revenir auprès d'Anna qui n'était miraculeusement pas tombée de sa corniche. Tranquillement, je me posais a ses cotés, et sortis les victuailles avant de lui en tendre.
Nous avons discuté un moment, jusqu'à ce que le soir ne tombe et qu'enfin, les premiers lampions ne se mettent a flotter dans les airs. Je les regardais un moment, avant de tourner le visage vers Anna qui les fixait, l'air excitée comme une puce, les yeux brillants. J'adorais la voir comme ca. Un sourire amusé naquit sur mes lèvres et je lui mit sa propre lanterne dans les mains, lui montrant la mienne par la même occasion.
« A notre amitié. » déclarais je en donnant un petit coup de lampe contre la sienne, comme si nous tchinions. Puis je tendis le bras, avant de lacher ma lampe pour la voir se meller aux autres. De temps en temps, je faisait un petit coup de vent, une petite brise pour remonter une lampe avant qu'elle ne s'égare, une mai posée sur celle d'Anna, la serrant.
